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Article pp.467-469 du Vol.20 n°5 (2011)

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Texte intégral

(1)

QUIZZ /QUIZ

Autoévaluation

Self-evaluation

N. Lerolle · D. du Cheyron

© SRLF et Springer-Verlag France 2011

QCM n

o

1

Parmi les propositions concernant l’inconfort en réanimation, lesquelles sont exactes ?

A–L’Agence de protection de l’environnement nord-américaine préconise de ne pas dépasser une intensité sonore supérieure à 35 dB la nuit.

B–Le sommeil paradoxal disparaît presque totalement dans l’architecture du sommeil du patient de réanimation.

C–L’une des principales sources d’inconfort en réanimation est la sensation de soif.

D–L’évaluation quantitative de l’inconfort en réanimation peut se faire via une approche subjective visant à évaluer, par un questionnaire, la perception et le ressenti du patient.

E–Une politique globale de gestion du bruit peut être mise en place dans les unités de réanimation sans que le principe sécuritaire ne soit remis en cause.

QCM n

o

2

Parmi les propositions suivantes concernant la sédation et le risque d’infection acquise en réanimation, lesquelles sont exactes ?

A–L’intolérance à la ventilation non invasive (VNI) est source d’intubation dans environ 10 à 20 % des cas.

B–Le choix de l’interface et l’expérience de l’équipe sont des éléments majeurs pour diminuer l’intolérance à la VNI.

C–L’utilisation d’agents sédatifs sous VNI permet d’éviter le recours à l’intubation en cas d’échec de la VNI.

D–L’utilisation de substances sédatives d’action rapide et courte doit être privilégiée sous VNI.

E–L’anesthésie intraveineuse en objectif de concentration (AIVOC) est simple d’utilisation et n’est pas associée à une courbe d’apprentissage.

QCM n

o

3

Parmi les propositions suivantes concernant la sédation et le risque d’infection acquise en réanimation, lesquelles sont exactes ?

A–Les cellules immunitaires possèdent des récepteurs opioïdes, témoignant d’un effet immunomodulateur direct de la morphine.

N. Lerolle

Département de réanimation médicale et de médecine hyperbare, CHU d’Angers, F-49933 Angers, France

D. du Cheyron (*)

Service de réanimation médicale, CHU de Caen, F-14000 Caen, France

e-mail : ducheyron-d@chu-caen.fr Réanimation (2011) 20:467-469 DOI 10.1007/s13546-011-0298-z

Cet article des Editions Lavoisier est disponible en acces libre et gratuit sur archives-rea.revuesonline.com

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B–La motilité intestinale n’est diminuée qu’après l’administration de fortes doses d’opioïdes et sur une durée prolongée.

C–Il a été démontré expérimentalement que le propofol exerce une immunosuppression plus intense que le midazo- lam, et que cet effet est médié par une surproduction de monoxyde d’azote.

D–L’incidence des pneumopathies acquises sous ventilation mécanique peut être diminuée par un protocole de sédation géré par les infirmières.

E–La dexmédétomidine semble diminuer la réponse inflammatoire dans le sepsis, comparativement au midazolam.

QCM n

o

4

Parmi les propositions concernant l’encéphalite par anticorps anti-récepteurs NMDA (N-methyl D-aspartate), quelles sont les propositions exactes :

A–Il existe une prédominance masculine.

B–Une tumeur maligne est toujours retrouvée dans les six mois suivant le diagnostic.

C–Le tératome de l’ovaire est la tumeur la plus fréquemment retrouvée chez la femme.

D–Il existe fréquemment une dysautonomie.

E–Les anomalies EEG sont typiques d’une encéphalite limbique.

QCM n

o

5

Parmi les propositions concernant les valvulopathies induites par les dérivés des amphétamines, lesquelles sont exactes ?

A–Elles touchent essentiellement la valve mitrale.

B–Elles sont indépendantes de la durée d’exposition.

C–Les fuites sont prédominantes par rapport aux sténoses.

D–Elles se stabilisent à l’arrêt du traitement.

E–Elles reproduisent les lésions d’un syndrome carcinoïde.

QCM n

o

6

Parmi les propositions concernant les anorexigènes, lesquelles sont exactes ? A–La plupart de ces molécules sont des dérivés proches des amphétamines.

B–Ils augmentent la concentration de sérotonine dans le cerveau.

C–Les concentrations plasmatiques de sérotonine sont augmentées lors d’une prise de fenfluramine–phentermine.

D–Les canaux sodiques sont impliqués dans la genèse de l’hypertension artérielle pulmonaire.

E–Les conséquences valvulaires liées à la prise du benfluorex sont maintenant parfaitement démontrées.

QCM n

o

7

Parmi les propositions suivantes concernant les effets neurotoxiques d’une intoxication au monoxyde de carbone (CO), lesquelles sont exactes ?

A–Il existe une corrélation positive étroite entre les niveaux de carboxyhémoglobine et les effets cliniques observés.

B–La démyélinisation de la substance blanche du système nerveux central prédomine dans les zones bipallidales.

C–L’hypothyroïdie est un facteur de risque de survenue de séquelles neurologiques.

D–L’hypoxémie favorise la survenue de séquelles neurologiques liées à une intoxication au CO.

E–L’oxygénothérapie hyperbare est recommandée pour toute intoxication au CO avec carboxyhémoglobine supérieure à 10 %.

468 Réanimation (2011) 20:467-469

Cet article des Editions Lavoisier est disponible en acces libre et gratuit sur archives-rea.revuesonline.com

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QCM n

o

8

Parmi les propositions concernant les atteintes rénales au cours d’un traitement par lithium, quelles sont les proposi- tions exactes ?

A–L’élimination du lithium est essentiellement rénale.

B–Le lithium entraîne un trouble de dilution des urines.

C–Le syndrome polyuropolydypsique lié au lithium est toujours régressif à l’arrêt du lithium.

D–Le surdosage en lithium provoque une insuffisance rénale aiguë par un mécanisme de nécrose tubulaire.

E–L’amiloride permet de restaurer le pouvoir de concentration des urines.

QCM n

o

9

Parmi les propositions concernant les intoxications par la strychnine, quelles sont les propositions exactes ? A–La strychnine est un agoniste de la glycine pour le récepteur glycinergique du système nerveux central.

B–La glycine est un antagoniste du récepteur NMDA.

C–Les propriétés physicochimiques de la strychnine aboutissent à un état d’hyperexcitabilité neuronale.

D–La demi-vie d’élimination de la strychnine est d’environ 12 heures.

E–Il faut suspecter une intoxication à la strychnine devant des convulsions associées à une conscience préservée.

QCM n

o

10

Parmi les propositions suivantes concernant le coma du nourrisson et de l’enfant, lesquelles sont exactes ?

A–La méningite à Streptococcus pneumoniaede l’enfant a quasiment disparu de nos jours grâce à la vaccination contre plusieurs sérotypes de pneumocoque.

B–Devant un syndrome méningé fébrile de l’enfant de plus de trois mois, la vancomycine est encore aujourd’hui recommandée en première intention en association avec une céphalosporine de troisième génération.

C–Dans les infections neuroméningées de l’enfant avec hypertension intracrânienne, le mannitol semble supérieur au sérum salé hypertonique 3 %.

D–Les convulsions dites hyperthermiques peuvent se voir jusqu’à l’âge de six ans.

E–Le traumatisme crânien secondaire à une maltraitance de type « bébé secoué » est fréquemment associé au fond d’œil à la présence d’hémorragies rétiniennes.

o QCMn 1:

A,B, C,D, E;

o QCMn 2:

A,B, D;

o QCMn 3:

A,D, E;

o QCMn 4:

B,C

;QCM

o n 5:

C,D, E;

o QCMn 6:

A,B

;QCM

o n 7:

B,D

;QCM

o n 8:

A,E

;QCM

o n 9:

C,D, E;

o QCMn 10:

B,D, E.

Réanimation (2011) 20:467-469 469

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