A NNALES DE L ’I. H. P., SECTION A
P ATRICK F OULON
Géométrie des équations différentielles du second ordre
Annales de l’I. H. P., section A, tome 45, n
o1 (1986), p. 1-28
<http://www.numdam.org/item?id=AIHPA_1986__45_1_1_0>
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1
Géométrie des équations différentielles du second ordre
Patrick FOULON
Centre de Physique Théorique (*), École Polytechnique,
Plateau de Palaiseau, 91128 Palaiseau Cedex France
Vol. 45, n° 1, 1986, Physique théorique
RÉSUMÉ. - Nous montrons que pour les
systèmes dynamiques généraux
du second
ordre,
mêmedissipatifs,
on peut définir des notionsanalogues
à celles de la
géométrie
riemannienne telles que dérivation covariante et courbure. Cet article contient les fondements de ce nouveauformalisme ; l’application
à la théorieergodique
se trouvera dans des articles àparaître.
ABSTRACT. - In this
article,
we show that in a kinematicapproach
tosecond order
dynamical
systems,including dissipative
ones, one can define notionsanalogous
to covariant derivatives and curvature, which are sopowerful
in thestudy of ergodic properties
ofgeodesic
flows on Riemannianmanifolds. This paper présents the foundations of this new
formalism, leaving applications
tosubséquent
articles.TABLE DES
MATIÈRES
1. Fibre homogène et équations différentielles du second ordre. 6 II. Le théorème de verticalité et ses conséquences ... 8
III. Endomorphisme vertical associé à une équation différentielle du second
ordre sur le fi bré homogène ... 10
IV. La distribution horizontale définie par une équation différentielle du second
ordre ... 12
(*) « Groupe de Recherche du C. N. R. S. n° 48 ».
2 P. FOULON
V . L’endomorphisme de Jacobi ... 15 VI. Dérivation dynamique associée à une équation différentielle du second ordre
sur le fibré homogène ... , , , , , , 17
VII.Quelquesexemples... 20
VIII. Applications : étude du centralisateur de X et problème inverse ... 25
INTRODUCTION
L’espace
des mouvements d’unsystème physique
est unobjet
fonda-mental d’étude en
mécanique.
Comme unsystème
peut avoir unegrande
variété de comportements et même suivant le choix des conditions initiales passer de
régulier
àchaotique,
la résolution de ceproblème
est forcémentdélicate. De nombreuses
approches
ont étéproposées (lagrangienne, hamiltonienne)
avec des succès tout à faitremarquables. Cependant
biendes
questions
restent ouvertes.Ainsi,
pour unsystème donné,
il est difficileavec les méthodes actuelles d’écrire toutes ses
intégrales premières.
Dans cet
article,
nous nous proposons d’aborder l’étude del’espace
desmouvements par un cheminement
géométrique qui
n’exclut pas les sys- tèmesdissipatifs.
Notre but est de
dégager
les structuresmathématiques qui
résultent de la donnée d’unedynamique
du second ordre. En ce sens, notreapproche
peut
s’interpréter
comme l’introduction d’unpoint
de vue Newtoniendans l’étude de la
dynamique.
En utilisant les outils modernes de lagéo-
métrie
différentielle,
enparticulier
le calcul différentiel extérieur et les idées de lagéométrie riemannienne,
nous pouvons mettre clairement en lumière lespropriétés
de ladynamique qui
nedépendent
pas du fait que lesystème
est
lagrangien.
Comme notre attention est concentrée sur les
trajectoires
dusystème
en tant
qu’objets géométriques,
il est naturel que letemps
soit inclusparmi
les coordonnées de notre variété de base. Grâce à la notion de « vitesse
intrinsèque » (en chaque point
d’unecourbe,
ils’agit
de la demi-droitetangente
à la courbe en cepoint),
on voit que l’informationtangentielle pertinente
sur unetrajectoire
est contenue dans un fibre sur la variété de base M dont la fibre enchaque point
n’est rien d’autre que lasphère
des demi-droites tangentes au
point.
Ce fibre (TM : HM M que nousappelons
lefibré homogène,
est le cadre de notre travail.Chaque
mou-vement
s’y
relève defaçon unique.
Pour étudier
l’espace
des mouvements, nous nous donnons sur HMun
champ de
vecteurs X dont les orbites sontprécisément
ces relèvements.Comme nous souhaitons rester dans le cadre des mouvements d’un
Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique
système mécanique,
nous ne considérons que ceschamps
de vecteursspéciaux
et nous lesappelons équations différentielles
du second ordre surle fibré homogène.
Cet article doit donc être considéré comme un article de fondements.
Un certain nombre de notions
classiques
de lagéométrie
riemannienne existentdéjà
dans la «géométrie
newtonienne » que nousdéveloppons
etsurtout elles donnent des informations tout à fait
pertinentes
sur lesystème.
Pour motiver
l’approche
de ces élémentstechniques, permettez-nous
de citerquelques
résultats nouveauxqu’on
peut obtenir en utilisant à fondce formalisme. Les
plus
directementperceptibles
sont ceuxqui
ont traità une extension de résultats
déjà
connus dans le cadre de lagéométrie
riemannienne. Il en va ainsi du Théorème de Osserman et
Sarnak,
1984[Os, Sk qui
fournit à cejour
laplus
fine minoration del’entropie métrique
du flot
géodésique
d’une variété riemannienne compacte à courburenégative.
En cequi
nous concerne, nous obtenons l’extension suivante[F. 4 ].
THÉORÈME. - Sur une variété compacte
M,
soit L unlagrangien
convexedont
l’équation d’Euler-Lagrange
X est àendomorphisme
de JacobioX négatif.
Pourl’entropie métrique
du flot de X on a la minorationavec
égalité
si et seulement siex
est invariant par le flot.D’autre part,
l’endomorphisme
de Jacobiex
que nous savons associer à touteéquation
différentielle du secondordre,
et dont la définition appa- raîtra au travers deslignes
de ce texte,joue
un rôle fondamental notamment dans lagénéralisation
del’équation
de Jacobi. Bien que nous nepuissions
ici pour des raisons évidentes de notation écrire proprement les
choses,
disons
qu’on
obtient aussi une extension du théorème de A. Freire et R. Mané[Fe,
Ma] au
cas deslagrangiens
convexes sanspoints conjugués,
sur une variété compacte.
Le théorème obtenu fournit dans ce cadre une formule exacte de
l’entropie métrique
à l’aide degrandeurs
locales déduites del’équation
de Jacobi(Cette équation apparaît
dans un casparticulier
à la fin del’article).
Enfinles
problèmes
du calcul inverse des variations et notamment leproblème
de
l’équivalence
desLagrangiens
nécessitent cetappareillage.
Lesgrandeurs
associées à une
équation
différentielle du second ordre permettent detrouver
[F.
3]
les contraintes locales que doit satisfaire uneéquation d’Euler-Lagrange
X pourqu’elle
admetteplusieurs lagrangiens équivalents
mais non triviaux.
Que
le lecteur nouspardonne ;
il ne trouvera pas ces théorèmes dans document restreint.4 P. FOULON
un texte contenant les fondements d’un formalisme
qui,
nousl’espérons,
permettra de
développer
d’autres idées que cellesdéjà
citées.Nous rentrons maintenant dans une
description
desprincipales
notionset des
principaux
résultats contenus dans l’article.1. De l’étude de la structure du fibre
homogène
on tire une définitionprécise
deséquations
différentielles du second ordre. Toutes leséquations
différentielles du second ordre
qui
sont colinéaires admettent les mêmes orbites. Onappelle
le1-champ (champ
dedroites) qu’elles engendrent s ystème dynamique.
Parcaractéristiques
d’unsystème dynamique,
on entendici les
grandeurs qui
nedépendent
que des orbites et non de leurparamétrage.
L’étude de ces
objets
a un sens naturelpuisque
toutes les variables intéres- santes ycompris
letemps
sontdéjà
incluses dans la variété de base et donc leparamétrage
ne doit pas avoir designification
du moins pour laphysique.
2. L’intérêt des
équations
différentielles du second ordre sur le fibrehomogène provient
essentiellement de leur comportementparticulier
vis-à-vis des
champs
de vecteurs verticaux. Cecis’exprime
dans le théo-rème de verticalité.
THÉORÈME II.1. - Soit X une
équation différentielle
du second ordresur HM et deux
champs de
vecteurs verticauxY1 et Y2.
Si en unpoint
z dufibré homogène, il
existe une relation dedépendance
de laforme
où a et b sont des réels alors nécessairement
De
Y2(.:) #-
0, alors b == 0 mais on a aussi Y1(z) == 0.Ce théorème a pour
conséquence
quechaque
foisqu’on
veut étudierun
opérateur
différentiel surl’espace
des sections THM onpeut
se contenter de l’évaluer surX,
sur leschamps
de vecteurs verticaux Y et sur les crochets de Lie[X, Y ].
3. Dans
III.1,
on montrequ’à
touteéquation
différentielle du second ordre X sur le fibréhomogène
est associé unendomorphisme
vertical vx.De
plus
si X et mX sont deuxéquations
différentielles du second ordre 1colinéaires alors vmx = - vx.
m
Grâce à vx on construit une dérivation verticale
4.
Toujours
à l’aide de t;x on peut construire un nouvelopérateur Kx
dont le noyau est un sous-fibre vectoriel
hxHM,
ditsous-fibré
horizontal.Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique
En
présence
d’uneéquation
différentielle du second ordre ilapparaît
donc une
décomposition
deTHM,
le fibre tangent au fibrehomogène,
en trois sous-fibres
supplémentaires
5. Cette construction nous permet de
généraliser
à touteéquation
diffé-rentielle X du second ordre sur HM une notion
qui joue
un rôleimportant
dans l’étude des
géodésiques
engéométrie
riemannienne celle d’endo-morphisme de
JacobioX.
Pour la recherche des invariants d’un
système dynamique
V. 1 nousfournit le résultat
important
suivantV. 1 Les sous-espaces propres verticaux de
8X
sont descaractéristiques
du
système dynamique.
6. On introduit ensuite la dérivation
dynamique
yXqui
est unopérateur
différentiel d’ordre 1
qui préserve
ladécomposition
Parmi les
opérateurs
différentielsqu’on
peut construire avecox
et yx, lechamp d’endomorphisme
deTHM, [ox, Lx03B8x ]
a une loi de transfor- mationparticulièrement simple puisque
pour uneéquation
différentielledu second ordre
mX,
Iljoue
d’ailleursun rôle fondamental dans les
applications.
7. Pour éclairer la
signification physique
deBx
et yx, on donne leurexpression
dans desexemples
tirés de lamécanique classique : système classique
dans unpotentiel,
chaîne linéaire d’atomes dansl’approxi-
mation
harmonique, particule
dans unchamp magnétique
uniforme.On trouvera dans cette
partie
une écriture en coordonnées locales.8.
Applications.
On
présente
unpremier
résultatqui montre
le lien deox
avec l’existenced’intégrales premières.
Ilgénéralise
un fait bien connu sur le flotgéodésique
des variétés riemanniennes compactes à courbure sectionnelle
négative.
PROPOSITION VIII.1. - Soit M une variété
compacte de
dimension 2X du second ordre
6 P. FOULON
0~ ~M~
ï)
Jacobi0x
est strictementii) il
existe unchamp de
vecteurs vertical Y sanssingularité
tel que}’x(Y)
== 0dans THM.
Alors cce centralisateur de X dans BHM est trivial.
(f.
e. si 03BE E BHM et!£xç == 0, alors 03BE
==aX,
a E[R).
1.
FIBRE HOMOGÈNE
ET
ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES
DU SECOND ORDRE Considérons une variété M de dimension ~ et notonsTM
son espacetangent privé
de la section nulle.Le fibré homogène
HM de M est le fibreen
sphères
des demi-droites tangentes àM;
autrementdit,
HM s’obtient en identifiant deux vecteurs tangents à M au-dessus d’unpoint
~rqui
se déduisent par une homothétie de rapportpositif.
Si on
désigne
par ruM :TM -
HMl’application qui
à tout ~ deTM
associe la demi-droite
qu’il engendre,
on peut former lediagramme
commu-ta tif
où ~?M et 6M sont les
projections
sur la base.Le fibre
homogène
HM est naturellement une variété différentielle.Le fibre tangent
(THM, HM)
au fibrehomogène
est un fibre vec-toriel de rang 2n - 1 sur HM pour
lequel
nous avonsLe noyau de
ToM
est constitué des vecteurstangents
aux fibres de HM.C’est un sous-fibre vectoriel de rang n -
1,
ditsous-fibré
vertical et noté VHM.Équation différentielle
du second ordre surle fibré homogène.
La
mécanique
et de nombreux autresproblèmes
font constamment intervenir deséquations
différentielles du second ordre. Convenablementadaptée
au fibrehomogène,
cette notion estparticulièrement
riche deconséquences géométriques.
DÉFINITION 1.1. - Un
champ
de vecteurs sur HM est uneéquation
Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique
différentielle
du second ordre sur le fibréhomogène
si X est aussi une sectionpour
T6M,
i. e. si on a la relation rHM T03C3M X = X ==Remarques. i ) L’application r T03C3M
n’est définiequ’en
dehors de VHM.ü )
Pardéfinition,
uneéquation
différentielle du second ordre sur le fibréhomogène
est sanssingularité.
On peut
représenter
assezsimplement
l’ensemble deséquations
diffé-rentielles du second ordre sur HM. Pour
cela,
considérons-en deux X et X’.Pour chacune on peut écrire
Il existe donc une fonction réelle m sur HM
jamais
nulle et telle queT6M(X’)
=mT6M(X).
Ainsi X’ - mX =Yxx’
est unchamp
de vecteursvertical. Toute
équation
différentielle du second ordre sur HM est donc de la forme X’ - mX +Yxx.
.Dans toute la suite m
désignera
une fonction réelle sur HMjamais
nulle.Si nous voulons nous intéresser seulement aux
propriétés
des orbites d’uneéquation
différentielle nous devons remarquer que deuxéquations
différentielles du second ordre X et mX admettent les mêmes orbites.
PROPOSITION 1.2. - Si la variété M est
paracompacte,
il existe sur le fibrehomogène
au moins uneéquation
différentielle du second ordre.Preuve. 2014 Pour cela
rappelons (cf. (G1))
que si une variété M est para- compacte, il existe une structure riemannienne M. On peut alors consi- dérer sur TM leLagrangien positivement homogène
dedegré
+ 1 définipar l’élément de
longueur.
On sait alorsd’après (F. 1) qu’il s’agit
d’unproblème régulier
du calcul des variations et que lechamp géodésique
estune
équation
différentielle du second ordre. IlNous
appellerons système dynamique [X] ]
associé à uneéquation diffé-
rentielle du second ordre X sur
le fibré homogène
lechamp
de directions dont X est unreprésentant.
De cette manière X et mX définissent le mêmesystème dynamique.
On dira que X’ - mX et X ont mêmedynamique.
Nous
appellerons caractéristiques d ynamiques
desgrandeurs qui
nedépen-
dent que du
système dynamique
considéré et non de sesreprésentants.
Expressions
locales.Considérons dans le
voisinage
d’unpoint x
de M des coordonnéesadaptées
et, pour unpoint (x, u)
deHM,
des coordonnéesadaptées
(~~)i~~n,i~x~n-i-
. a aPour
un vecteur z dequi
s’écrit z = ZV2014
+ z" on a dansT,M
’
,.
~ ~
8 P. FOULON
et donc tout vecteur vertical Y s’écrit localement
Quant
à uneéquation
différentielle du second ordre elle est de la formeII. LE
THÉORÈME
DEVERTICALITÉ
ET SES
CONSÉQUENCES
Sur le fibré
homogène,
toutes leséquations
différentielles du second ordre ont un comportementparticulier
vis-à-vis deschamps
de vecteurs verticaux.THÉORÈME II.1. - Soit X une
équation différentielle
du second ordresur
le fibré homogène
et deuxchamps
de vecteurs verticauxY1
etY2 diffé-
rentiables. Si en un
point
z dufibré homogène
il existe une relation dedépen-
dance de la
forme
où a et b sont des réels alors nécessairement
De
plus
siY2(z) ~ 0,
alors b = 0 mais on a aussiY1(z)
= 0.COROLLAIRE II.2. - Soit X une
équation différentielle
du second ordresur le
fibré homogène. Supposons
que l’on se donne dans levoisinage
d’unpoint
z de HM unefamille
libre de n - 1champs
de vecteurs verticauxYp,
(1 p
n -1) différentiables.
Dans cevoisinage,
lafamille
constituée pari ) l’équation différentielle
du second ordre X ;ü )
les n - 1champs
de vecteurs verticauxYp, (1 ~ p
n -1 ) ; iii)
les n - 1champs
de vecteurs[X, Yq], (1
~ q n -1),
est libre et maximale.
Preuve. Pour prouver ce théorème à caractère
local,
on va considérerune carte
adaptée
utilisant les coordonnéeshomogènes. Rappelons
que les coordonnéeshomogènes
sont obtenues àpartir
d’une carte locale(xy, ~ p),
Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique
0~~/~~-lde TM.
Localement on peuttoujours
numéroter les~
de telle manière 0. On pose
alors,
pour 1 ~ a ~ ~ 20141,
Suivant la méthode
habituelle,
nous avons, si z =(x, u)
Le fait que X soit une
équation
différentielle du second ordre sur HM s’écrit localementD’où
avec X° non nul.
Pour
[X, Y2],
il vientSupposons qu’il
existe deux nombresréels a,
b telsqu’au point (x, u)
En utilisant
l’expression précédente
pour les termes en2014,- et en 2014: on
obtient ~ ~
d’où
u)
== 0 et a == 0. Si maintenant on suppose queY2
est nonsingulier
en cepoint,
alors bien sûr b = 0 et il ne reste queYl(z)
= 0. - Preuve du corollaire. - Il suffit de supposerqu’en
unpoint
z de HM on aune relation
10 P. FOULON
où
les a,
ap,~3q
avec1 q, p n - 1
sont des nombres réels. Un calcul tout à fait semblable à celui de la preuve du théorème nous conduit auxn- 1 n-l 1
relations
~=0, ~
pourtout j
etdonc
= 0. D’oùq-1
n-1 q=1
/3q = O.
Il ne reste alorsque (XpYp(z)=0.
Les Xp sont donc nuls euxaussi, Il
q -1
III. ENDOMORPHISME VERTICAL
ASSOCIÉ
A UNEÉQUATION DIFFÉRENTIELLE
DU SECOND ORDRE SUR LE
FIBRE HOMOGÈNE
Sur le deuxième fibre tangent à une
variété,
il existe comme J. Kleinl’a montré un
endomorphisme
verticalcanonique.
Sur le fibrehomogène
les fibres sont
homéomorphes
à et iln’y
a pas apriori
sur THMd’objet
aussicanonique.
Cependant,
enprésence
d’uneéquation
différentielle du second ordreX,
une telle construction redevient
possible (Pour
une constructionplus intrinsèque
voir F.1).
PROPOSITION III.1. - Soit X une
équation différentielle
du second ordresur HM. Il existe alors sur THM un
endomorphisme
vertical vx associé à Xtel que pour tout
champ de
vecteurs vertical Y surHM, on
aiti ) ~x(X)=0,
ii) ~([X,Y])= -Y, iii) ~x(Y)=0.
Preuve. - Considérons au-dessus d’un
point
z de HM un vecteurç.
D’après
le corollaire(11.2)
on peut choisir localement une famille libre dechamps
verticaux(Yp)
telle queD’après
la définition de vX, on doit avoirPour montrer
qu’on
définit bien ainsi uneopération
linéaire " surTZHM
Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique ~ théorique
qui
est à valeurs dans il suffit de prouver que le résultat nedépend
pas du choix de la famille.Prenons-en une autre. On a
Soustrayons
les deux derniers termes et prenons les coordonnéeshomogènes.
On n’a
plus qu’à calquer
la démonstration du théorème de verticalité et onobtient
Mais la deuxième
égalité
nous ditjustement
quevX(~)
nedépend
pas du choix de la famille. -Remarque.
Des démonstrationsprécédentes,
il résulte que nous pour-rons
toujours
vérifier lespropriétés
d’unopérateur
différentiel sur Xsur les sections verticales et sur leurs crochets de Lie avec X.
On peut caractériser assez
simplement
tous lesendomorphismes
ver-ticaux sur HM.
PROPOSITION 111.2. - Soient X et X’ deux
équations différentielles du
second ordre sur
HM,
ï;x et vX- lesendomorphismes
verticaux associés. Si X’ == mX + alorsRemarque.
- Il résulte de cetteproposition
que HHM le fibre homo-gène
de HM est muni d’uneapplication
verticalecanonique
v dont ~x est un relèvement.Preuve. - Nous avons
déjà
observéqu’il
existe une fonction ~ï ~ 0et un
champ
de vecteurs verticalYxx
tel que X’ == mX +Yxx’.
Bien sûr vx et vx. coïncident sur les sections verticales
puisque
Mais on doit avoir = 0 et +
Yxx’)
= 0 d’où == 0 etdonc vX. et vX coïncident aussi sur X.
Il ne nous reste
plus qu’à
évaluer vX. sur[X, Y ].
On a12 P. FOULON
soit encore
Il ne reste que
d’où = vX
puisqu’ils
ont même noyau. IlDifférentiation
verticale sur HM enprésence
d’uneéquation différentielle
du second ordre.
On suppose donnée une
équation
différentielle du second ordre X sur HM.On peut définir une dérivation de
degré
0 sur l’ensemble des formes diiîe- rentielles définies sur HM en posant pour 03C9 EAkHM, Z1,
...,Zk
dans THMDÉFINITION 111.3. -
L’opérateur défini
parest une antidérivation de
degré
1 del’algèbre
QHM des formes différen- tielles sur HM. Onl’appelle différentiation
verticale associée àl’équation différentielle
du second ordre X.IV . LA DISTRIBUTION HORIZONTALE
DÉFINIE
PAR UNEÉQUATION DIFFÉRENTIELLE
DU SECOND ORDRE
La donnée d’une
équation
différentielle du second ordre nous permet de définircanoniquement
unendomorphisme
de THM que nous notonsKx
dont le noyau seraappelé
lesous-fibré
horizontal.L’opérateur qui
inter-vient pour la mise en
place
de ce formalisme estl’opérateur
dérivée de Lie del’endomorphisme
vertical parl’équation
différentielle du second ordre.Commençons
par étudier lespropriétés
del’endomorphisme Lxvx:
THM -~ THM. On vérifie immédiatement les relations suivantes
(IV. 1) i ) Lxrx(X)=0;
ii)
pour toute section verticale Y deHM, Lxvx(Y)
=Y ; iii)
= -[X, Y ] - .x([X,Y]).
Montrons par
exemple
la dernière relation. Apartir
devx( [X, Y])= 2014Y,
on utilise la formule de Leibnitz
Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique ~ théorique
On peut maintenant introduire un
champ d’endomorphismes Kx
de THMen posant
Toujours
par un calculélémentaire,
on vérifie aisément pourKx
les relations suivantesL’endomorphisme Kx
a pourimage
VHM 0 Son noyau est doncen
chaque point
un sous-espace vectoriel de dimension n - 1.DÉFINITION IV. 4. - Le sous-fibre
Ker Kx
associé à uneéquation
différentielle du second ordre X sur le fibre
homogène
est un fibre vectoriel de rang n - 1. Onl’appelle le sous-fibré
horizontal associé à X et on lenote
hxHM.
Bien évidemment au-dessus dechaque point (x, u)
deHM,
les sous-espaces vectoriels etu)
sontsupplé-
mentaires.
Nous pouvons donc
représenter
la structure del’espace tangent
au fibrehomogène
enprésence
d’uneéquation
différentielle du second ordre X de la manière suivanteRemarques.
Cette structuregéométrique
va être trèspratique
pour définir de nouveauxopérateurs.
Si au lieu de considérer
X,
onprend
uneéquation
différentielle de mêmedynamique mX,
le sous-fibré horizontal associé est comme nous allons le voir14 P. FOULON
Construction
explicite.
A l’aide de
l’endomorphisme
vertical vX nous sommes en mesure d’asso- cier à tout vecteur un vecteur vertical. On peut inverser la démarche etconstruire un
isomorphisme Hx
de VHM surhxHM,
en posant pour toute section verticale Y telle queY(x, u)
= YConsidérons l’extension
Hx(Y).
Par
construction, Hx(Y)
est dans le noyau deKx.
C’est donc unchamp
de vecteur horizontal. Il
s’agit
bien d’unopérateur
différentiel d’ordre 0puisque
si ~, est une fonction de classe C2Soit
d’après
lespropriétés
deet
d’après
le théorème de verticalité le noyau deHx
est réduit à la section nulle.Remarques. 2014 ï)
Le sous-fibre horizontalhmXHM
associé àl’équation
mXest lié à
hxHM
par la relationPour le
voir,
il suffit dedévelopper l’expression
et d’utiliser les
propriétés
de vX.ii)
On vérifie aisément queAnnales de l’Instititt Henri Poincaré - Physique théorique
et que par
conséquent hxHM
0 VHM est muni d’une structurecomplexe
IXdonnée par
V L’ENDOMORPHISME DE JACOBI
Nous noterons
MruM = nx + ~
+ px ladécomposition
de l’identité associée à ladécomposition
del’espace THM=VHM~hxHM~RX
Le crochet de Lie d’un
champ
de vecteurs horizontal h avecl’équation
différentielle du second ordre X n’est pas en
général
unchamp
de vecteurhorizontal. Sa composante verticale va nous permettre d’associer à h
un
champ
de vecteurs vertical. Combinant ceci avecl’opérateur Hx
noussommes en
possession
d’unopérateur
différentiel d’ordre 0 surhxHM.
Cet
opérateur
peut être étendu à tout THM et nous obtenons ainsi ceque nous
appelons l’endomorphisme
de Jacobi(la terminologie
serajustifiée plus tard).
DÉFINITION V.1. -
L’endomorphisme de
Jacobi9X
associé à uneéqua-
tion différentielle du second ordre X sur le fibre
homogène
estl’opérateur
différentiel d’ordre 0 défini par
Par
construction,
les sous-libres horizontaux et verticaux sont stables par8X.
Pour s’assurerqu’il s’agit
bien d’unopérateur
différentiel d’ordre 0 il suffit parexemple
de calculer où ~, est une fonction C1 sur HM.Il vient
mais
Hx
etAx
sont différentiels d’ordre 0 etAxh
=0,
d’oùIl est immédiat de vérifier les deux
propriétés
suivantesqui
résultentde la stabilité de VHM et
hxHM
Dans un autre texte
(F. 1)
nous montrons que dans le cas où X est le flotgéodésique
d’unemétrique
riemannienne donnée sur labase,
l’endomor-phisme
de Jacobi coïncideaprès projection
avecl’endomorphisme
deJacobi v ~
R(y, v) y
habituel de lagéométrie
riemannienne lelong
d’unegéodésique
y cequi justifie
notreterminologie.
Cette notion donc de
16 P. FOULON
du second ordre sur le fibre
homogène
unepartie
de la courbure rieman- nienneclassique.
Nous allons maintenant mettre en évidence un fait intéressant.
Que
sepasse-t-il si,
au lieu deprendre X,
nousprenons
mX une autreéquation
différentielle du second ordre ayant mêmes courbesintégrales
que X ? Nous avons la
proposition
suivantePROPOSITION V . 2. - Soit X une
équation - di, f ’férentielle
du second ordresur
le fibré homogène
HM et mX uneéquation de
mêmedynamique.
Alorssur VHM
COROLLAIRE V . 4. - Les sous-espaces propres verticaux de l’endomor-
phisme de
Jacobi associé à uneéquation différentielle
du second ordre sontdes
caractéristiques
dusystème dynamique [X],
c’est-à-dire si Yvérifie
= aY alors = a’Y pour toute fonction m de classe C2 partout
non nulle.
Cette
proposition
confère aux directions propres deoX, lorsqu’il
estsimple,
un sensgéométrique intrinsèque puisque
celles-ci nedépendent
pas du choix duparamétrage
des courbesintégrales.
Ainsi si on avait
pris
pour X parexemple
le flotgéodésique
d’unemétrique riemannienne,
on aurait pu montrer(voir
F.1)
queoX
estdiagonalisable
et évaluer ses directions propres. Si maintenant on
change
deparamétrage
avec une fonction m, alors le
champ
mX n’est pas engénéral
le flotgéodésique
d’une
métrique. Cependant,
bien que les valeurs propreschangent,
lesdirections propres sont
toujours
les mêmes. D’ailleurs les valeurs propres d’unendomorphisme
de Jacobi ne se transforment pas d’une manièrequelconque.
La transformation trèssimple
pouroX
permet en dimensionsupérieure
ouégale
à quatre d’associer à X des fonctions et on a le corollaire suivant.COROLLAIRE V. 5.
Soient ~ 8X ~
les valeurs propres d’unendomorphisme
de
Jacobi. Alors, lorsqu’elle est
uneexpression de la forme
est une
caractéristique
dusystème dynamique [X ],
c. à. d. nedépend
que despropriétés géométriques
des courbesintégrales
de X.Remarque.
- Cette invariance par rapport auchangement
de para-métrage permet
en outre des calculssimples.
Preuve de la
Proposition
V . 3. Soit Y un vecteur vertical. Notons deAnnales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique
la même manière une extension verticale C 1. Ce
qui change
notablementquand
on considère mX au lieu de X, c’est la distribution horizontale.On veut évaluer =
Hmx(Y)].
Rappelons
que.
Si nous
développons l’expression
pour nous obtenonsIl faut maintenant contrôler
l’opérateur mX.
H est défini par ==Y,
==
0,
==0,
d’où + -LXmY
==0,
soit pardéfinition de
HX(Y)
2L’évaluation de chacun des termes de droite de
(V. 3.1)
n’estplus qu’un
calcul élémentaire. Il
VI.
DÉRIVATION DYNAMIQUE
ASSOCIÉE
A UNEÉQUATION DIFFÉRENTIELLE
DU SECOND ORDRE SUR LE
FIBRE HOMOGÈNE
DÉFINITION VI. 1. - Soit X une
équation
différentielle du second ordresur le fibre
homogène.
On peut lui associer unopérateur
yx. différentiel dupremier
ordreagissant
sur BHM en posanti ) (Lxx)X
pour toute fonction x de classeC 1;
1
ii) yx(Y) = 2014 -
vX[X, [X, Y ] ]
pour toutchamp
de vecteursvertical ; iii)
>[~ ~
pour toutchamp
de vecteurs horizontal.On
l’appelle la
dérivationdynamique associée à l’équation dif, f ’érentielle
dusecond ordre X.
Remarques. 2014 f)
Par construction ladécomposition
est stable par yX.
fï)
Avec cesnotations,
on peut réécrire queHx(Y)= 2014 [X, Y]+yx(Y)
ce
qui souligne l’analogie
avec le calcul riemannien de la dérivation cova-riante de Lévi-Civita.
18 P. FOULON
iii)
Il faut vérifier que yX est différentiel d’ordre un. Considérons Y unchamp
de vecteurs vertical et ~, une fonctionC2
sur HM. On aPuisque Fx(Y)
= 0 etvX( [X, Y ])
== -Y,
on obtientPour un
champ
de vecteurs horizontal h et une fonction de classe CIsur HM,
il vient de mêmeNous pouvons dès maintenant réunir
quelques propriétés
immédiates de yX.PROPOSITION VI.2. Soit X une
équation différentielle
du second ordreet }’x SCI dérivation
dynamique.
Alorsi ) [yX, vX ] =
0 où[,] désigne
le commutateur desopérateurs, ii) yX(HX(Y))
=HX(yX(Y))
pour toutchamp
de vecteurs vertical.Preuve.
i )
SurX,
c’est évident. Pour unchamp
Y de vecteursvertical,
on a
d’après
la stabilitévx03B3x(Y)
= 0 etyX(vX(Y))
= 0.Sur un
champ
de vecteurs horizontalh,
il vientMais tout h s’écrit h = -
[X, Y] +yx(Y)
avec Y = Par suiteEn utilisant les
propriétés
de vX, il vientIl
n’y
aplus qu’à
tenir compte du fait que vx =IdhXHM.
IlPour l’étude des
caractéristiques
dusystème dynamique,
on al’impor-
tante
proposition
suivante.PROPOSITION VI.3. - La dérivation
dynamique
associée à uneéquation
Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique
théorique
différentielle
de second ordre mX de mêmedynamique
que Xvérifie
sur leschamps
de vecteurs verticauxPreuve. Si on considère Y un
champ
de vecteurs vertical nous savonsque
et que vmx ==
1 n’y
ap lus q u’à développer
ce double crochet. Ilm ’
Conséquences.
Si un sous-fibré vectoriel vertical de rang p est invariant par yX, il l’est aussi par ymx.
S’il existe un
champ
de vecteurs sur HM tel que7x(Y) ==
0 alors~x(~’~Y)==0.
A l’aide de
l’endomorphisme
de Jacobi et de la dérivationdynamique
on peut construire d’autres
opérateurs.
Au niveau desapplications
ceuxqui
interviennent leplus
sontLx03B8x
et[ox,
LEMME VI. 4. - Pour
Lxox
on a l’identité suivante.Montrons par
exemple
ceci pour leschamps
de vecteurs verticaux. On uti- lise la formule de LeibnitzMais le
premier
terme se réécritPour le second il vient
Le cas des
champs
de vecteurs horizontaux est tout à fait semblable. Et pourX,
cette relation est évidente. -Le
plus
intéressant estl’opérateur [ox, Lx03B8x] parce
que sa loi de trans-formation à l’intérieur d’une
dynamique
est trèssimple.
PROPOSITION VI. 5. - Soient X et mX deux
équations différentielles
dusecond ordre sur
le fibré homogène
de mêmedynamique.
Le
champ d’endomorphismes
de THM[LmX03B8mX, 03B8mX ] associé
àl’équation
différentielle
du second ordre mX est tel que sur VHM20 P. FOULON
Remarque.
A maconnaissance,
c’estl’opérateur
différentiel d’ordre 0se transformant le
plus simplement
lors duchangement
dereprésentant
dans un
système dynamique.
Appelons
le dernier terme de droite. On obtientd’où le résultat. Il ‘- ’
Non
intégrabilité de la
distribution horizontalehXHM
Courbure horizontale.Nous avons pu
jusqu’à
maintenant observer unegrande
ressemblance entre les sous-fibres vertical et horizontal.Cependant,
alors que VHM estintégrable, hxHM
ne l’est engénéral
pas. Cettenon-intégrabilité dépend
bien naturellement de
l’équation
différentielle du second ordre X que l’on considère. Sa mesure nous fournit un moyensimple
pour construire unopérateur
différentiel d’ordre 0qui
l’évalue. Considérons deuxchamps
devecteurs
horizontaux hl
eth2
et formons le crochet[hl, ~2]’
Sa compo- sante verticaleh2 est
bien sûr uneopération
bilinéaireantisymé- trique
mais enplus
elle nedépend
que des valeurs aupoint
considéré deschamps hl
eth2.
Commetoujours
on peut considérer deuxchamps
devecteurs verticaux
Yl
etY2
dont lesimages
parHx
sonth 1
eth2 .
On définit ainsi la courbure horizontale associée à
l’équation
différentielle du second ordre X parC’est un
opérateur
différentiel d’ordre zéroantisymétrique qui
laisse VHMstable. On peut étendre sa définition aux
champs
de vecteurs horizontauxVII
QUELQUES
EXEMPLESPour faire le lien avec la
géométrie riemannienne, rappelons
sans démon-stration un théorème
qui
se trouve dans(F. 1).
Annales de l’Institut Henri Poincaré - Physique théorique
THÉORÈME VII.1. - Soit X une
équation différentielle
du second ordresur
le fibré homogène
etoX
sonendomorphisme
de Jacobi. Si X est ladynamique
déterminée par l’élément de
longueur
d’unemétrique
riemannienneg*
donnéesur M alors
pour tout
champ de
vecteurs Z pour X.Après
cepremier exemple,
passons à lareprésentation
newtonnienne.La
représentation
newtonnienne.Cette
représentation
locale est bienadaptée
auxexemples
tirés de lamécanique classique.
Ellepermet
d’écrire leséquations
du mouvementsous forme newtonnienne.
Considérons la forme locale
(1.2)
d’uneéquation
différentielle du second ordre X sur HM. Il esttoujours possible
parchangement
dereprésentant
de supposer que
X°
estégal
à 1. Dans cesconditions,
X s’écrit localementNous disons que nous utilisons alors une
représentation
newtonnienne dusystème dynamique [X ].
Quelques formules.
Si nous considérons le
champ
de vecteurs verticalqui
s’écrit locale-ment ~ ~u03B2
ôu et que nous formons le crochet .X,
au il vientNous pouvons en déduire l’action de i;x
qui
vérifieOn obtient
Pour calculer