A NNALES DE L ’I. H. P., SECTION B
F RANÇOISE M ARTIN
J EAN -L UC P ETIT
M ONIQUE P ETIT -L ITTAYE Comparaison des expériences
Annales de l’I. H. P., section B, tome 7, n
o2 (1971), p. 145-176
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Comparaison des expériences
Françoise MARTIN
(*),
Jean-Luc PETIT (**)et Monique PETIT-LITTAYE (***) Poincaré,
Vol. VII, n° 2, 1971, p 145 -176. Calcul des Probabilités et Statistique.
SOMMAIRE. - Dans ce travail nous introduisons d’abord une notion de
morphisme statistique
entre deuxexpériences statistiques,
engénéralisant
celles introduites par Blackwell
[l ],
et Morse et Sacksteder[8].
Nouscherchons ensuite les relations entre l’existence d’un
morphisme
statisti-que et la notion d’exhaustivité de Halmos et
Savage [5].
Enfin nousgénéra-
lisons de
façon
naturelle les notionsd’expérience,
demorphisme statistique
et
d’exhaustivité,
cequi
nous permet de retrouver ainsi certaines notions introduites par Le Cam[6].
SUMMARY. - In this paper we first introduce a notion of statistical
morphism
between twoexperiments
as ageneralization
of the notions introducedby
Blackwell[l ],
and Morse and Sacksteder[8].
Then we lookfor connexions between the existence of a statistical
morphism
and thenotion of
sufficiency
of Halmos andSavage [5].
As a natural conclusionwe
generalize
the notions ofexperiments,
statisticalmorphism
and suffi-ciency
and werecognize
some notions introducedby
Le Cam[6].
I.
EXPÉRIENCES
ET MORPHISMESSTATISTIQUES (1.1).
DÉFINITION D’UNE EXPÉRIENCEOn
appelle expérience statistique
untriplet 8 = (X ;
j~ ;~)
où(X ; ~)
est un espace mesurable et
{ p8;
0 EO ~
une famille deprobabilités
sur
(X ;
(*) Service de Probabilité. Faculté des Sciences, 9, quai Saint-Bernard, Paris-75.
(**) Département de Mathématiques. Faculté des Sciences, Mont-Saint-Aignan-76.
(***) Département de Mathématiques. Faculté des Lettres, Vincennes-75.
On dira
qu’une expérience 8 = (X ; J3/ ;
est dominée si la familleest dominée par une mesure 6-finie sur
(X ; d).
On sait alorsqu’il
existeune
probabilité
dominantequi
estbarycentre
d’une sous famille dénom- brable de P8(cf. [5])
que l’onappellera
dominanteprivilégiée.
( 1 . 2) .
NOTATIONS1)
Soit S uneexpérience ; ~/)
est leM-espace (cf. Appendice)
des fonctions mesurables bornées sur
(X ;
JV est le 03C3-idéal des élé-ments de
a/) P03B8-presque
sûrement nuls pour tout élément 0 de 0.On notera le
quotient
dej~)
par c’est unM-espace
avec unité et le passage auquotient
est uneapplication linéaire, positive, qui
conservel’unité,
c’est un élément deHomtM) d), qui
est deplus
u-continu pour l’ordre. Nous noteronsq~
cette
application.
2)
Soit 8 uneexpérience
dominée. L’ensemble des mesures bornées sur(X ; J2/)
absolument continues par rapport à une dominanteprivilégiée
Pde la famille
~
estindépendante
du choix de P et sera notéL(~).
C’estun
L-espace (cf. Appendice).
Son dual est un M espace(cf. Appendice)
,
qui
s’identifie à que l’on noteraL°°(X ; ~ ;
3)
Soit 8 =(X ;
uneexpérience.
Nous noterons Jf l’ensembledes
parties
finies de 0. Pour K E Jf nous noteronsl’expérience
réduite(X ; j~ ;
où~K - ~ Pe ;
0 E K}. L’expérience tfK
est dominée et nousnoterons
~) --~ L~(X ; j~ ; l’application
de passage auquotient.
Pour K ci K’ dans on aL(~K)
ciL(tfK,)
et nous noteronsL(~x) --> L(~’K-) l’injection canonique qui
estlinéaire, positive
etisométrique,
donc est unmorphisme
de lacatégorie L (cf. Appendice).
Soit
L~(X ; ~K~) ~ L °° (X ; l’application
de passageau
quotient,
définie parqK~
=qK.
On vérifie queqKK-
estl’applica-
tion
transposée
de Nous avons ainsi lediagramme
commutatif suivant :(1.3).
LEMMESoit
~‘’ _ (X ; ~ ; ~ ~®)
uneexpérience.
1) {L(EK); aEK’K; K~K}
est unsystème
inductif dans lacatégorie L
(cf. Appendice).
147
2) { L°°(X ; qKK’ ;
K E est unsystème projectif
dans lacatégorie
I~0(cf. Appendice).
-Démonstration. - La
première partie
est évidente.Pour la 2e
partie,
il suffit de montrer quel’application
est continuepour l’ordre. Or les
applications
sont ~-continues pourl’ordre,
donccontinues pour l’ordre
puisque
dans un espaceL~(X ; P) ;
la bornesupérieure
d’une famillemajorée quelconque
est la bornesupérieure
d’unesous-famille dénombrable.
C.
Q.
F. D.Morphismes statistiques : (1.4).
THÉORÈMESoient 8 =
(X ; j~ ;
et(Y ; ~‘ ; ~e)
deuxexpériences
indexéespar 0.
1)
Si u est uneapplication
mesurable de(X,
dans(Y,
telle quePe ~ u -1 - QB
pour tout0e0, l’application :
définit uneappli-
cation v :
v est
linéaire, positive,
03C3-continue pourl’ordre,
vérifiantv(1)
= 1 et2)
Soit v :~) -~ si)
vérifiant lespropriétés
ci-dessus.Alors la relation :
qé
o v = ie °qé
définit uneapplication
ie :ie est
linéaire, positive,
vérifie = 1(c’est-à-dire
est un élément deHomn (.5f°°(Y ; ~‘)/~® ; Ef(X ; ~)/~e)
et :11) (V0
E0)
E~°°(Y ; ~)/~®) (~ ~~ Qe i = ~ ~e(~)~ ~’e i ) 3)
Soit~°°(Y ; ~°°(X ; j~)/~
vérifiant lespropriétés
ci-dessus.
Alors,
pour tout K e~’,
la relation ie =q é
définitune
application
~K :iK est linéaire,
positive,
vérineiK( 1 )
= 1(c’est-à-dire
est un élément deHomn (L °° (Y ; ~ ; ~K) ; L °° (X ; j~ ; ~K)))
et :ANN. INST. POINCARÉ, B-VII-2 Il 1
De
plus
lafamille {
K vérifie la relation :4)
La relation :définit une
correspondance bijective
entre les famillesd’applications {
iK ;L °° (Y ; ~ ; ~K) -> L~(X ; ~K) ~ linéaires, positives,
telles queiK(1)
= 1 et vérifiant les relationsiü)
etiv)
et les famillesd’applications { tK ; linéaires, positives, isométriques
sur le cônepositif (c’est-à-dire
éléments deHom~ (L(~K),
vérifiant lesrelations :
Démonstration. Résumons sur un schéma les différentes
applications
du théorème :
1)
Evident.2)
La seulepartie
nonévidente
est de montrerque qE0398 o
v factorise àtravers
qé .
Orsi g
E estQ03B8-presque
sûrement nulle pour tout 0 e 0 on à :donc:
3)
Evident.4) Posons,
pourPour
KeJf,
soit03C4’K le transposé
de iK et soit tK sa restriction àL(EK).
Il suffit alors de montrer que
L(K).
Or pour tout élément 0 de K on àQe,
doncQK.
Soit maintenant une mesurepositive
J1 absolument continue par rapport àQK.
Si B vérifieQK(B)
=0,
on à : donc:
Ainsi est absolument continue par rapport à
QK.
~ Z . S) .
DÉFINITIONSSoient deux
expériences 8 = (X ; j~ ;
et ff =(Y ; ~e)
indexéespar le même 0.
1)
Unmorphisme statistique
T de 8 dans ff est définit defaçon équi-
valente :
’
- Par une
famille {tK~ HomL (L(8K),
vérifiant les relationsv)
et
vi)
du théorèmeprécédent.
- Ou par une famille
{
iK EHomM (L~(X; B; QK); L~(X; d ; PK))}
vérifiant les relations
iü)
etiv)
du théorèmeprécédent.
2)
Onappelle morphisme
de Morse et Sacksteder(cf. [8])
de S dans~ ,
un
morphisme statistique
T de 8 dans ~..qui
peut être définit par un élé- ment 03C40398 EHomM(L~(X; B)/Q0398, L~(X;A)/P0398)
vérifiant la conditionü)
du théorème
précédent.
3)
Onappelle morphisme
de Blackwell(cf. [l ])
de 8 dans ~’ un mor-phisme
de Morse et Sacksteder de S dans ~qui
peut être définit par uneapplication
u :(JI)
->~/) linéaire; positive,
~-continuepour
l’ordre,
telle queu(l)
= 1 et vérifiant la conditioni)
du théorèmeprécédent.
4)
Onappelle morphisme application
de tf dans ~ unmorphisme
deBlackwell de 8 dans ~
qui
peut être défini par uneapplication
mesurable ude
(X ;
dans(Y ;
(1.6).
Etant données deuxexpériences 6
et~ ,
nous noteronssystémati-
quement dans la suite :- Un
morphisme
de 8 dans ~ par une lettremajuscule.
- Les éléments de
HomL(L(LK),L(FK)) qui le
définissent par la lettre minusculecorrespondante
indexée par K.- Les éléments de
HomtMj (L°°(Y ; ~K), L°°(X ; ~‘K)) qui
lesdéfinissent par la lettre grecque
correspondante
indexée par K.- L’élément de
HomM (L~(Y;B)Q0398, qui
le définit si c’est unmorphisme
de Morse et Sacksteder par la lettre grecque corres-pondante
indexée par 0.- Nous noterons
Ic
lemorphisme
identitede S,
défini parl’application identique
de X. Toutes lesapplications qui
le définissent sont des identites.~ I . 7~ . REMARQUES
1)
Si(X ;
et(Y ;
sont des espacesmesurables,
une transition deprobabilité
de(X ;
dans(Y ;
est défini comme uneapplication
V : X
[0, 1]
telle que :(’dx E X), V(x, . )
est uneprobabilité
sur(Y ; ~) V(., B)
est une fonction réelle A-mesurable.Les formules :
définissent une
correspondance bijective
entre les transitions deproba-
bilité V de
(X ; j~)
dans(Y ; ~)
et lesapplications
linéaires, positives,
(7-continues pour l’ordre et telles quev(1)
= 1.Par suite un
morphisme
de Blackwell de 8 dans ~ est unmorphisme
défini par une transition de
probabilité
de(X ; J2/)
dans(Y ;
transportant les Pe sur lesQ6.
Remarque.
Unmorphisme
de Blackwell peut être défini parplusieurs
transitions de
probabilité
différentes.2)
Si(X ;
et(Y ;
sont des espaces mesurables et si est une famille deprobabilités
sur(X ; J2/),
onappelle P0398-transition
de(X ;
dans(Y ; B)
une
application
~linéaire, positive,
03C3-additive et telle queW(Y)
= 1(cf. [3]).
On montre
qu’une P0398-transition
de(X ;
dans(Y ;
est définiede
façon équivalente
par chacune desapplications
suivantes :- Une
application
W :~‘) ~ ~)/~‘e, linéaire, posi- tive,
or-continue pour l’ordre et vérifiant :W(1)
= 1.- Une famille
Qe de probabilités
sur(Y ;
et uneapplication
linéaire, positive,
vérifiantw( 1 )
= 1 et telle que :Remarquons qu’une
telleapplication
w est nécessairement u-continue pour l’ordre. En effetsoit ~ ~" ~ ~
une suite croissantvers ~
dans~)/~e.
La suite dans est croissante etmajorée
par donc converge vers unétément 03C6
dansOn
w(t/J)
etdonc lp =
Ainsi un
morphisme
de Morse et Sacksteder de 8 dans ~ est un mor-phisme
défini par uneP0398-transition. Remarquons
que dans ce cas laP0398-transition
estunique.
3)
Si 8 et ~ sont desexpériences
et si T est unmorphisme
de 8 dans ~ la même démonstration que celle du lemme(1.3)
montre que lesapplica-
tions iK :
L°°(Y ; ~‘ ; ~K) -~ L~(X ; si ;
sont continues pour l’ordre.(1.8).
PROPOSITIONEtant données deux
expériences 8
et ~ et unmorphisme
T de 8dans ff,
si
l’expérience L
estdominée,
ff l’est aussi et T est unmorphisme
de Morseet Sacksteder. Si de
plus l’espace
X est un espace localement compact à base dénombrable et si j~ est sa tribuborélienne,
alors T est unmorphisme
de Blackwell.
Démonstration. La
première partie
est démontrée dansl’appendice,
la 2e
partie
estclassique.
(1.9).
COMPOSITION DES MORPHISMESSoient trois
expériences
indexées par le même
0,
unmorphisme
T de 8 dans ~ et unmorphisme
Sde ~ dans ~.
Alors la famille
définit un
morphisme
noté S o T de 8 dans ~.Le
morphisme
S o T est défini defaçon équivalente
par la familleSi S et T sont des
morphismes
de Morse etSacksteder,
alors S o T l’est aussi et est défini parSi S et T sont des
morphismes
deBlackwell,
définis par des transitions deprobabilité
U etV,
alors S o T est aussi unmorphisme
deBlackwell,
défini par la
composée
des transitions U et V.Enfin si S et T sont des
morphismes applications,
S o T l’est aussi et estdéfini par
l’application composée.
(1.10).
SOUS-EXPÉRIENCEDéfinition. Étant
donnée uneexpérience 8 = (X ;
onappelle sous-expérience
de 8 touteexpérience
ff =(X ; ~®)
ou est une sous-tribu de ~ et pour tout 0 E
0, QB
est la restriction de Pe à ~.Si 8 est une
expérience
et ~ unesous-expérience
de8,
nousappellerons morphisme restriction,
lemorphisme statistique
R de 8 dans ff associé àl’application identique
de(X, j~)
dans(Y,
Précisons ce
morphisme.
- R est défini par
l’injection canonique
i : --~j~) (toute
fonction £3=mesurable estd-mesurable).
- R est défini par
l’application
pe définie par lediagramme
commu-tatif dans M
COMPARAISON DES EXPÉRIENCES
- R
= ~ pK ; ~, l’application
p~ étant définie par lediagramme
commutatif dans M:
2014 R
= { ’tK ;
K E où iK estl’application
deL(~K)
dansL(ff K) qui
à toute mesure sur(X ;
associe sa restriction à(X ;
II.
EXHAUSTIVITÉ
ET MORPHISME DANS LE CAS D’UNESOUS-EXPÉRIENCE
~I I . 1 ) .
DÉFINITIONSÉtant
donnée uneexpérience 8 = (X ; ~‘e),
on diraqu’une
sous-expérience
ff =(X ; ~ ; ~®)
est- exhaustive dans 8 si (JI est une sous-tribu exhaustive de ~/ pour la famille c’est-à-dire si :
(il
suffit que la conditionprécédente
soit vérifiée pour les fonctions indica- tricesf
=l ) ;
- exhaustive par
paire
dans 8 si B est une sous-tribu de A exhaustive parpaire
pour la famille c’est-à-dire si pour tout élément K deJf,
~‘ est une sous-tribu exhaustive de j~ pour la famille
(il
suffit d’avoir lacondition
précédente
pour lescouples
d’éléments de 0(cf. [5]).
(II. 2).
Soient uneexpérience 8 = (X ;
et unesous-expérience
~ _ (X ; ~’ ; ~®)
de ~.1) Supposons ff
exhaustive dans ~. La version commune desexpé-
riences conditionnelles définit une
application
qui
factorise à traversqé.
Notons eel’application
de dans~ °° (X ; ~‘)/~e
définie parE~ qé.
Il est clair que B8 définit un
morphisme
de Morse et Sacksteder E de ~ dans8, caractérisé
defaçon unique
par la relation :f) ~°°(x ~ ~)l~®) ~)/~e) (E9(PB(~Y) . ~) = ‘Y . E9(~))
Inversement l’existence d’un tel
morphisme
entraîne évidemment l’exhaus- tivité de F dans 8.Le
morphisme
de Morse et Sacksteder seraappelé morphisme
d’exhaus-tivité.
2)
Si ~ est exhaustive parpaires
dans~, alors,
avec les notationsprécé- dentes,
lafamille {~K;
K définit unmorphisme
E de ff dans8,
caractérisé defaçon unique
par les relations :Inversement l’existence d’un tel
morphisme
entraîne l’exhaustivité parpaire
de ~ dans ~.Le
morphisme
E seraappelé morphisme
d’exhaustivité.(11.3).
LEMMESoient une
expérience 8 = (X ;
unesous-expérience
et une
application ~)/~® -~ ~°°(X ; ~)/~ linéaire, posi- tive,
conservant 1 et telle que :Alors les deux
propositions
suivantesDans le cas d’une seule
probabilité,
ce résultat estclassique.
La démons-tration suivante n’utilise pas la 03C3-additivité des P8.
Démonstration.
a)
=>b) Évident
enprenant
cp = 1 dans la relationa).
155
b)
==>a)
Considérons lediagramme
suivantLa condition
b)
entraîne que pe~)/~e)
est l’ensemble des invariants del’opérateur
pe o ee.Si ~p
~)/~
et B E ~‘ vérifient = 0 alorsEn
effet,
on a : ~p =donc Il
et par suiteet le résultat s’en déduit en
multipliant
par Soiententraîne Par suite
La formule
précédente
démontrée pour les fonctionsindicatrices,
s’étend par linéarité aux fonctions
~‘-étagées puis
par limites uniformesà
~).
(II . 4).
PROPOSITIONSoient une
expérience 8
et unesous-expérience
~’de 6,
et un mor-phisme
E de F dans c~.1)
Si E est unmorphisme
de Morse etSacksteder,
pourque F
soitexhaustive dans 8 et que E soit le
morphisme d’exhaustivité,
il faut et ilsuffit que R 0 E =
I~r.
2)
Pourque ff
soit exhaustive parpaire
dans 8 et que E soit le mor-phisme
d’exhaustivité il faut et il suffit que(R
est lemorphisme
restriction de L dans F etIF
lemorphisme
identitéde ~
(cf. 1.6)).
Démonstration. - La
proposition
résulte immédiatement du lemmeprécédent.
COROLLAIRE. 2014 Soient une
expérience
L et unesous-expérience
F de L.1)
Pourque ff
soit exhaustive dans S il faut et il suffitqu’il
existe unmorphisme
de Morse et Sacksteder de EF dans 6 tel que R o E =I~.
2)
Pourque ff
soit exhaustive parpaire
dans~’,
il faut et il suffitqu’il
existe un
morphisme
de ~ dans 8 tel que R o E =I,~.
3)
L’exhaustivité de ff dans 8 entraîne l’exhaustivité .parpaires.
Si cfest
dominée,
l’exhaustivité parpaires
de ~ dans 8 entraîne l’exhaustivité.Démonstration.
1)
et2) Évident.
’
3)
Résulte de lapremière partie
de laproposition (1.8).
C. Q. F. D.
(II . 5).
PROPOSITIONSoient une
expérience
~‘’ =(X, si,
et unesous-expérience
ff =
(X, ~®)
de 8. Si ~’ est dominée et siest une dominante
privilégiée
de la famille alorsest une dominante
privilégiée
de la famille~e,
et, pourque ff
soit exhaus- tive dans 8 il faut et il suffit queoù
est
l’injection canonique.
COMPARAISON DES EXPÉRIENCES
Démonstration. - Voir
[S].
COROLLAIRE. 2014 Soient une
expérience L,
unesous-expérience
F de Let une
sous-expérience %
de Sil’expérience L
estdominée,
et si Q estexhaustive dans
8,
alors ~ est exhaustive dans ~.Démonstration. -
Évident.
~II . E)) .
THÉORÈME ,Soient une
expérience 8
et unesous-expérience
~ de ~.1)
L’exhaustivité parpaires
de ~ dans 8 estéquivalente
à l’existence d’unmorphisme
de ~ dans 8.2)
Si 8 estdominée,
l’exhaustivité de ~’ dans 8 estéquivalente
à l’exis-tence d’un
morphisme
de ~ dans ~.Démonstration. - Si ~ est exhaustive dans
~,
on a lemorphisme
d’exhaustivité de ~ dans ~. Inversement soit T un
morphisme
de ~dans ~.
Pour K posons
L’élément vérifie
donc peut se
prolonger
en un élémentiK
de(en
posant, pour toute suite croissante qJn dansL°°(X, j~, P0
croissant versDe même p~ peut se
prolonger
en un élément PK deOn peut donc
appliquer
le théorèmeergodique
en moyenne àl’opéra-
teur sur
L~(X, PK) (cf. [4 ],
cor.5,
p.662) :
pour toutfEL1(X, j~, PK)
la suite
converge dans
L~(X, d; PK).
La limite définit un
opérateur
surL~(X, PJ idempotent
etqui
est évidemment de la forme03C3K où 03C3K
EHomL (L l(X, si, PK), L 1 (X,
On vérifie facilement que la restriction O"K de
aK
àL°°(X, si, PK)
définitun
morphisme SK
de~K
dans8 K.
Soit
JK
l’ensemble des invariants del’opérateur
p~ o ~K surL°°(X, si, PK)
C’est un sous-treillis vectoriel : si ~p E
Y~
on ad’où
l’égalité puisque
estisométrique
sur le cônepositif.
De
plus
il esta-complet
pourl’ordre,
et contenu dansPK(L 00 (X, ~K)) puisque
estidempotent.
Par suite est une
~-algèbre.
Soient
l’expérience ~K
=(X,
où9IK
est la famille des restric- tions RB deQB
à EK, RK
la restriction deQK
à etl’injection canonique.
On aPar
suite,
il existetel que le
diagramme
suivant soit commutatifet, pour 0 E K et ~p
EL 00 (X, j~, PK)
on adonc
~K
définit unmorphisme SK
de~K
dans ~.159 De
plus
on aR’K o Si
=IGK
donc comme pK o
pK
estinjective,
03C1K opK
= PK 003C1’K.
On en déduit
(proposition II.4)
que~K
est exhaustive dans8 K, donc,
comme
8K
estdominée, IFK
est exhaustive dans8K,
cequi
démontre la deuxièmepartie
du théorème. Si 8 estdominée,
le corollaire(II. 4)
entraînel’exhaustivité de ~ dans ~°.
Remarque.
- Soit K c K’ dans ~.Si c’est-à-dire si B~B et E
pK,
alors EpK donc B~LK.
Inversement on a :
donc,
à cause de l’unicité dumorphisme
d’exhaustivité~K~ _
~’Ket par suite
CCK
= V oùYOEK, = 0 ~.
Donc
CCK
=~K,
VNotons ~ la tribu ~ = Elle est exhaustive par
paire
dans j~pour la famille
P0398.
Sil’expérience L
estdominée, L
est exhaustive dans A pour la famille~:
On aurait pu construire directement la tribu ~ en fai- sant la démonstrationprécédente
surl’espace ~,°°(X, ~/, P).
Remarque.
Sans la condition de domination la deuxièmepartie
duthéorème
précédent
estfaux,
même avec unmorphisme
de Morse etSacksteder. En effet dans
[2],
on trouve unexemple d’expérience
c~ =
(X, ~~ ~’a)
où la famille
P0398
n’est pasdominée,
avec des sous-tribus L c: B tellesque E
est exhaustive dans .91 etpas W.
Alors si F =(X, B, Q0398)
et~ _
(X, ~,
et si R est lemorphisme
de restriction de ~’ dans ~ et E lemorphisme
d’exhaustivité de Q dans8,
alors E o R est unmorphisme
deMorse et Sacksteder de ~ dans 8 et F n’est pas exhaustive dans 8.
III.
EXHAUSTIVITÉ
ET MORPHISME DANS LE CASGÉNÉRAL
(111.1).
Soient deuxexpériences 8 = (X, j~, ~)
et ~’ _(Y, ~Ze),
etun
morphisme
T de 8 dans F.Considérons le
diagramme suivant,
pour K ci K’ dans ~’On a : et
Donc,
pouron a :
Par
suite,
comme lesapplications
considérées sontlinéaires, positives
et conservent
l’unité,
on peut définir pour tout 0 E 0 un contenupositif
unitaire RB sur
l’algèbre
sur X x Yengendré
par j~ et rpar
la formule.Définitions
1)
Onappelle pseudo-expérience
untriplet ~ _ (Z, ~, ~®)
où(Z, ~)
est un espace
prémesurable
c’est-à-dire uncouple
formé d’un ensemble et d’un clan unitaire sur cet ensemble et~® _ ~
0 E0}
une famillede contenus
positifs
unitaires sur(Z, ~).
2) Étant
données deuxexpériences 6 = (X, si, ~®)
et ~ =Y, ~®)
et un
morphisme
T de 8dans ff,
onappelle expérience produit
de 8 et ~par T la
pseudo-expérience ~ = (Z, ~,
où Z = X x estl’algèbre
sur Z
engendrée
par j~ x et pour 0 E0,
RB est le contenu sur(Z, ~)
défini
précédemment.
(III . 2) .
LEMMESoient un espace
prémesurable (X, A),
une sous-tribu B deA,
et uncontenu
positif
unitaire P sur(X,
dont la restrictionQ
à B est uneprobabilité.
Alors on peut définir uneapplication
«espérance
condi-tionnelle »
E: j~) -~ L~(X, Q)
par la relation :ou est l’ensemble des limites uniformes de fonctions réelles j~
étagées
et q : ->L~(X, Q)
estl’application
de passage auquotient (il
suffit d’avoir la relationprécédente
pour toute fonction indi- ciairef = 1 A).
Démonstration. - Il suffit de remarquer que si
f
est un élément del’application A -~ ~ P,
définit un contenupositif f P
sur dont la restriction à B est une mesure absolument continue par rapport à
Q
et deprendre
~III . 3) .
DÉFINITIONSoient une
pseudo-expérience E = (X, d, P0398)
et unesous-expérience
ff =
(X, (JI, ~e)
de ~. Nous dironsque ff
est2014 exhaustive dans 8 si
2014 exhaustive par
paire
dans 8 si pour toutepartie
finie K deest exhaustive dans
~K.
Remarque.
Auchapitre
IV ongénéralisera
la notion demorphisme
au cas des
pseudo-expériences
donc la notion demorphisme
d’exhaustivitéen utilisant
l’application ~03B8: L~(X, A)/P0398
dansL~(X, B)/Q0398
oùj~)/~
est encorel’espace quotient
dej~)
par la relationd’équivalence d’égalité
Pe presque sûre pour tout 0 E 0 définie comme dans le cas desexpériences.
(III . 4) .
THÉORÈME - .Soient deux
expériences 8
et ~ . Lespropriétés
suivantes sontéquiva-
lentes :
a)
il existe unepseudo-expérience ~
dont ~ et ff sontsous-expériences
telles
que E
soit exhaustive dansG,
b)
il existe unmorphisme
de Morse et Sacksteder de 8 dans ~ . Démonstrationa)
=>b)
La version commune desespérances
conditionnelles définitune
application
Si i : -~
~)
estl’injection canonique, l’application
ifactorise à travers
l’application q® .
Il est facile de voir que la formule i = 03C40398 oq®
définit un élémentvérifiant la relation
ïf)
de(1.4),
c’est-à-dire unmorphisme
de Morse etSacksteder de 8 dans ff.
b)
==>a)
Soit T unmorphisme
de Morse .et Sacksteder de 8 dans ~.Soit % =
(Z, ~, l’expérience produit
de 8 et ~ par T. Pour A E d et posonsw(lAxB)
=L’application
ainsi définiesur les fonctions indicatrices de A B peut se
prolonger
par linéaritéaux fonctions indicatrices de ~. Alors si C E CC tout élément
f
dej~)
tel que = vérifie la relation
Donc 8 est exhaustive dans ~.
{III . 5) .
THÉORÈMESoient deux
expériences 6
et ~ . Lespropriétés
suivantes sontéqui-
valentes :
a)
il existe unepseudo-expérience %
dont 8 et ~ sontsous-expériences
telle
que E
soit exhaustive parpaire
dansG, b)
il existe unmorphisme
de E dans F.Démonstration
a)
==>b)
Pour toutepartie
finie K de0,
est exhaustivedans FK
et
~K
et(démonstration
du théorèmeprécédent)
la version commune desespérances
conditionnelles définit unmorphisme TK
de8K dans ffK.
On vérifie facilement que la
famille {
iK, K e vérifie la condition iv de(1.4)
donc définit unmorphisme
T de E dans ff.b)
==~a)
Soit T unmorphisme
de S dans ff et soit ~ lapseudo-expé-
rience
produit
de 8 et ~ par T. Pour toutepartie
finie K de0, l’applica-
tion iK définit un
morphisme
de Morse et SackstederTK
detf K
dans~~ K
donc
(démonstration
du théorèmeprécédent) tfK
est exhaustive dans lapseudo-expérience produit
de8 K
et ~ parTK qui
estidentique
à~K.
Parsuite 8 est exhaustive par
paire
.dans ~.163
IV. EXTENSION
Ce
chapitre
est destiné à faire le lien avec les notionsd’expériences
etmorphismes
introduites par Le Cam[6].
OBJETS ASSOCIÉS A UNE EXPÉRIENCE OU UNE PSEUDO-EXPÉRIENCE La notion de
pseudo-expérience E = (X, P0398)
adéjà
été introduite[6].
Par
analogie
avec lechapitre premier,
on introduit dans ce cas :- le
M-espace
formé des limites uniformes de fonctionsA-étagées,
- l’idéal N des fonctions
P03B8-presque
sûrement nulle pour tout0,
- le
M-espace quotient
desi)
par N etl’appli-
cation de passage au
quotient qé
ded)
dansqui
est un
morphisme
desurjectif.
Les définitions
suivantes,
dans le cas d’uneexpérience ~,
n’ont été intro- duites que pour lesexpériences
réduites8K.
Ici on peut aussi bien les intro- duire dans le casgénéral:
- la bande
engendrée
par la famille dans leL-espace
dualde
qui
est l’ensemble des contenus bornés sur(X,
- le dual
M(8)
deL(~), qui
est unM-espace ;
leM-espace
n’est pas nécessairement un
M-espace,
donc n’est pasisomorphe
àM(6),
-
l’injection yé
EHom~ M(~)),
définie par(d~,
EL(~)), (df E ~)/~), ~~ yé(f ) i = ~ ~~ .Î i
Pour toute
partie
finie K de0,
on définit de même lapseudo-expérience
réduite
8 K
=(X, fjJK),
où 9 EK ~
et les éléments associés àPour K c K’ c
0,
soient :- E
Hom~ l’application
de pas-sage au
quotient,
2014
E
l’injection canonique,
- E
Hom~ (M(8K,), M(~K))
latransposée
deOn a
yK
° °~ÏK’
(IV. 2).
THÉORÈMESoit 8 =
(X, ~/,
unepseudo-expérience.
Si pour toutANN. INST. POINCARÉ, B-VII-2 12
ai
estl’injection canonique
deL(~K)
dansL(8)
etoc~
satransposée,
alorson a :
(L(E), ai ; K)
=lim (L(EK), aEK’K; K)
dans L et B(M(~),
=lim (M(~K), ~)
dans ~/0 et B Démonstration. - Le théorème résulte immédiatement de la propo- sition(A. 5).
COROLLAIRE
- On a
y®
= limyK
osK®
dans ety®
est un élémentinjectif
deHomM
- Si 8 est une
expérience dominée, y©
est unisomorphisme.
- Si 8 est une
expérience,
alors on a :(M(8),
1 °«K ~
=lim (L°°(X, j~, ~K)~ jf)
dans M et B En effet si 8 est uneexpérience dominée, L(8)
estisomorphe
àL l(X, j~, P),
où P est une dominante
privilégiée
de~‘®,
doncM(8)
estisomorphe
àL~(X,
j~,P)
=L~(X, ~)/~®.
La dernière relation résulte du fait que si 8est une
expérience,
lesyK
sont desisomorphismes.
(IV. 3).
On obtientainsi,
pour K ci K’ c0,
lediagramme
commutatifsuivant dans ~0 :
Morphismes statistiques
.Soient 8 =
(X, ~,
et ff =(Y,
~,~®)
deuxexpériences.
On adéfini au
chapitre
1 unmorphisme statistique
T, soit par une famille{ tK;
K E demorphismes
deL, soit,
defaçon équivalente,
par unefamille {tK;K~K}
demorphismes
de M. Nous allons en donner iciune caractérisation « au sommet ».
165
(IV. 4).
PROPOSITIONSoient deux
expériences 6
et ~ . Unmorphisme statistique
T de 8 dans ~est caractérisé par un élément t de
Hom~ (L(8), L(ff»,
vérifiant :Démonstration. -
Soit {tK;
K E définissant T(cf. - (1 . S)).
Alorst =
lim tK
satisfait aux conditions désirées.Inversement soit t vérifiant les
propriétés ci-dessus ; alors, d’après
lelemme
(A. 4),
pour tout élément K de factorise àtravers a:,.
on peut donc
définir tK
par t oaK
= tK; et on vérifieque {
tK ;définit un
morphisme statistique
T de 8 dans~,
pourlequel t
=lim
tK.(IV. 5).
PROPOSITIONSoient deux
expériences 8
et ~ . Unmorphisme statistique
T de 8dans ~ est caractérisé par un élément f de
Hom~ (M(ff), M(8»,
vérifiant :Démonstration. - Soit K définissant T
~(cf. (I . 5)).
Alorsf =
lim
’tK vérifieles propriétés
désirées.Inversement soit f vérifiant les
propriétés ci-dessus ;
on définitt E
HomL (L( 8), L(ff»
par :et, en utilisant la
proposition précédente,
on vérifie que t définit un mor-phisme statistique
T de 8 dans ff.(IV. 6).
PROPOSITIONSoient deux
expériences 6
et~ ,
et unmorphisme statistique
T de 8- dans ff. Pour que T soit un
morphisme
de Morse etSacksteder,
il faut etil suffit que l’une des
propriétés équivalentes
suivantes soit vérifiée :1) t
est continue pour latopologie
de la convergencesimple
suret sur
~‘)/~®~
2)
f °Yé - Yé
° ie.Démonstration. 2014
Évident.
Dans les
propositions (IV. 4)
et(IV. 5),
on retrouve lesobjets
intro-duits par Le Cam
j6].
(IV. 7).
Si 8 et ~ sont despseudo-expériences,
on définit unmorphisme statistique
de 8 dans ~ par sa caractérisation « au sommet »:Définition.
- Soient deuxpseudo-expériences E = (X,
etff =
(Y, ~~).
- Un
morphisme statistique
T de E dans F est défini par un élément fde
Hom~ (M(ff), M(~)),
vérifiant :- Un
morphisme
de Morse et Sacksteder de 8 dans ~ est un mor-phisme statistique
T de 8 dans ~ tel que f oyé
factorise à traversy®.
La factorisation f °
yé = yé
o ie définit un élémentunique
ie detel que :
( I V . 8).
THÉORÈMESoient deux
pseudo-expériences E = (X,
et ff =(Y, Q0398).
Un
morphisme statistique
T de G dans ~ est caractérisé defaçon équi-
valente par l’un des
objets
suivants :1)
un élément t deHomL (L(E), L(F)),
vérifiant :2)
un élément f deHomM (M(ff), M(8»,
vérifiant :3)
une famille{ tK ; K E ~’’ }
telle que :4)
unefamille {
K e telle queCOMPARAISON DES EXPÉRIENCES
Démonstration.
1)
Lapremière
caractérisation s’obtient par les relations t =D*(i),
et i =
D’*(t) (cf. (A. 3)).
2)
Il suffit de remarquer queM(8)*
est la bandeengendrée
par~
dans doncM( 8)*
=L(~).
Parsuite, d’après
le lemme(A. 4),
larestriction r* de i’ à
M(~)*
=L(8) prend
ses valeurs dansM(ff)*
=L(ff).
3)
Les caractérisations3)
et4)
se démontrent comme lespropositions (IV. 4)
et(IV. 5).
(IV. 10).
PROPOSITIONSoient deux
pseudo-expériences E = (X, A, P0398)
et ff =(Y, (JI, Q0398).
1)
Soit une telle que :Alors il existe un
morphisme statistique unique
T de 8 dans ~ tel que :2)
Pourqu’un morphisme statistique
de 8 dans ~ vérifie lespropriétés précédentes,
il faut et il suffitqu’il
les vérifie pour toutcouple
d’élémentsde 0..
Démonstration.
1)
Résulte immédiatement de laproposition précédente.
2)
Il suffit de montrer que si un élément ~p de est tel que pourtout
couple
A d’éléments deK,
E alorsIl suffit même de le faire pour K
= { 01, 82, 03 }.
Posons
Par