Et Mes Ailes Cie
Quelques jours
avant l’oubli
Nos paroles sont telles des brigades de sauveteurs qui jamais ne renoncent à leur quête, leur but est d’arracher des évènements passés et des vies éteintes au trou noir de l’oubli …
Jón Kalman Stefánsson
Marionnettes et Objets à partir de 6 ans
DOSSIER PÉDAGOGIQUE
Partenaires
Ateliers Intermédiaires (Caen) Médiathèque Le Phénix (Colombelles)
Théâtre Foz (Caen) Tandem (Caen) Le Sillon (Caen) La Cité Théâtre (Caen) Le Panta Théâtre (Caen) Ville de Colleville Montgomery
Ville d’Isigny-Sur-Mer Département du Calvados
CRÉATION EN FÉVRIER 2020
Et Mes Ailes Cie
Quelques jours
avant l’oubli
Et Mes Ailes Cie
c/o Les Ateliers Intermédiaires 15 bis rue Dumont d’Urville 14000 Caen
etmesailescie@gmail.com Et Mes Ailes Cie etmesailescie.wordpress.com
Ecriture et mise en scène // Fabienne Guérif
Création technique et musicale, manipulation // Tom A. Reboul Interprétation et manipulation // Stéphane Fauvel
Création Lumière // Fabrice Fontal
Scénographie et accessoires // Fabienne Guérif et Tom A. Reboul Film d’animation // Wilfrid Crenel
Stagiaire // Thomas Cuesta
Le spectacle
Sur une toute petite scène, un homme assis, décortique le contenu de chacune des valises qui emplissent son espace. Une musique s'échappe, une multitude d'objets nous envahie, un pop-up surgit, une marionnette se faufile, une trace se dessine sur un kamishibai...
Il déroule le fil de sa mémoire qui demain aura disparu.
Est-il le témoin de l'humanité entière ?
Est-il un élément simple d'une histoire complexe ?
Est-il un voleur de souvenirs, un archéologue de l'intime ? Est-il fragile, heureux, surpris ?
Nous partageons avec lui un chemin biscornu plein de surprises et de sourires.
Et demain, que deviendra cet homme sans mémoire ?
S’il mourait trop tôt, sans rien laisser derrière, des empreintes, une trace, s’il traversait la vie sans y imprimer sa marque, alors il les trahirait, il trahirait leurs rêves et les espoirs.
Jón Kalman Stefánsson
La mémoire
La mémoire d’un individu est très inégale. Notre capacité à intégrer de nouvelles informations dépend de notre mémoire vive.
Chaque individu est confronté à des difficultés diverses. Si je ne garde pas en mémoire un visage, une voix, une triste nouvelle ?
Est-ce de l’indifférence ? Pourquoi mon cerveau me trompe souvent
? Pourquoi je déforme sans le savoir des souvenirs que j’ai vécu ? Un individu accumule toutes sortes de vides et de pleins et perd en permanence de l’information.
La mémoire collective est une matière en mouvement.
Elle se renouvelle sans cesse. Elle se construit en fonction de notre âge et de notre origine. L’adolescence crée une empreinte forte.
Chaque génération réactualise alors les évènements.
La mémoire historique est encore plus instable.
Les faits sont écrits dans les livres. Certains faits sont dans les livres.
D’autres en sont écartés.
La mémoire a besoin du spectaculaire pour exister. La mémoire a besoin de symboles, de figures. Des images s’inscrivent en nous. Mais le nom des hommes et la forme des visages peinent à résister. Avec le temps, ils deviennent minuscules. Ils ne trouvent plus de place.
Faire son travail de mémoire nécessite un effort considérable. Il s’agit d’une lutte contre l’effacement.
Laisser une trace est une quête délicate et laborieuse. Comment ne pas disparaître définitivement ? Comment ne pas déjà rejoindre le domaine des ombres ?
Les vraies larmes ont de la mémoire.
Anne Barratin
La musique: une nécessité
La musique de Tom A. Reboul accompagne toutes les créations de la compagnie. Son travail est basé sur les fragments sonores de mémoire et la musique rock teintée de nostalgie. Ses chansons éclairent les spectacles d’un autre point de vue. Elles participent entièrement à la poésie. Elles me racontent l’histoire de l’homme que je poursuis.
La puissance évocatrice de l’objet et de la marionnette
La scénographie sera très condensée et dominée par un tas de valises soigneusement rangées. Chaque fragment d’histoires nous sera confié à travers l’apparition d’une marionnette ou d’un objet ou d’un kamishibaï ou d’un homme de papier ou d’un vêtement ou d’un grand vide.
La marionnette offre ici la possibilité à l’homme de rêver à nouveau.
Elle lui permet d’accéder à une certaine poésie. Le personnage ne se souvient plus de son histoire. L’objet marionnettique lui permet de se tenir à distance et lui redonne des bribes de mémoires à recoller.
Il peut dire à nouveau. Il peut raconter encore avant d’oublier à nouveau. La charge émotive de l’objet ne doit jamais être sous-estimer.
Une écriture épurée
L’écriture sera légère et poétique. La parole de l’homme sera mesurée.
Je crois en la force du silence. Elle nous impose d’écouter le monde différemment.
Au départ du geste, il y aura une écriture pleine d’éventualités, de possibles et de rencontres. Il s’agira toujours d’une écriture morcellée.
Il s’agira de reconstituer l’homme et son puzzle.
Au delà de la voix, le langage de la matière et de l’image concentreront les idées.
Ma quête
Je suis fascinée par la fragilité du temps qui ne s’arrête jamais. Il poursuit sa course folle. Alors, sur scène, j’aime prendre la mesure du temps le plus possible. Je concentre le mouvement. Je me suspends sur un seuil. A cet instant précis, je regarde le monde à travers ma toute petite fenêtre, je vois le monde et le regarde intensément. Il est vaste et monstrueux. Il est beau et injuste. Mes seules armes pour combattre l’iniquité et la tragédie : une scène, un acteur, une musique, un mot.
Je fais du théâtre par nécessité. J’ai besoin de rencontrer l’autre. De son expérience nait l’échange. En tant que spectatrice, j’attends d’être bouleversée. En tant que metteur en scène, j’espère permettre au spectateur ce bouleversement. Le cueillir par surprise sans violence.
Je souhaite traverser, grâce à la puissance invisible de l’émotion, les carapaces les plus épaisses. Je suis remplie de force et de tendreté. Je veux partager mes émotions, pas les imposer. Je veux rendre compte de mon absurde humanité et de tout ce qui m’anime : bonheur intime et détresse absolue.
Ma principale préoccupation est d’explorer l’humain. Je m’intéresse à l’individu et à l’unique. Je détecte la catastrophe de l’intime qui creuse la douleur de l’homme. Perdre la mémoire est une catastrophe invisible, sourde et souterraine.
A la fin du spectacle, que garderons nous en mémoire ? Une musique, une image, une sensation peut-être...
Fabienne Guérif
Et Mes Ailes Cie
Transmission
Depuis plus de vingt ans, Fabienne Guérif, metteur en scène de Et Mes Ailes Cie, partage, lors de temps privilégiés avec les petits et les grands, sa passion pour le théâtre et l'écriture. La transmission est toujours au coeur de son processus de création.
Atelier d’écriture et de pratique théâtrale
Lors d'un atelier d'écriture autour de la mémoire, les enfants pourront retracer l’un de leur souvenir réel ou imaginaire. A l'aide de mots-outils, chaque enfant pourra rédiger un court texte. Puis, à travers différents exercices ludiques, les enfants pourront occuper l'espace, s'échauffer la voix, entraîner leur mémoire et enfin mettre en scène, seuls ou en petit groupe, leur propre production écrite.
Les exercices s'adaptent à l'âge des enfants et à la durée de la rencontre.
L'atelier sera dirigé par Fabienne Guérif, metteur en scène.
Il peut avoir lieu le matin de la représentation.
Durée envisagée 2 heures
Bibliographie
Là où vont nos pères, Shaun Tan, chez Dargaud, 2006 Arrugas (Rides), Paco Roca, chez Delcourt, 2007
La Tristesse des anges, Jón Kalman Stefánsson, chez Gallimard, 2009 De toutes les paroisses, Anne Barratin, chez Alphonse Lemerre, 1913
Et Mes Ailes Cie
Bibliographie
Là où vont nos pères Shaun Tan
Et Mes Ailes Cie est une compagnie de théâtre où la musique, l’objet, la marionnette et l’acteur s’entrelacent.
Fondée en 2013, la compagnie est née de l’envie de poursuivre l’aventure théâtrale initiée en 2012 avec le spectacle Et mes ailes se sont déchirées comme une feuille de papier, haïku musical mis en scène par Fabienne Guérif sur la musique de Tom A. Reboul.
« Nous partageons le goût d’un théâtre qui interroge et bouleverse, qui fait place au silence et à la rêverie. Le spectateur est placé sur un seuil d’où il peut saisir l’infime et l’intime. Il nous importe d’inventer une mélodie remplie de mots choisis et de donner naissance à un dialogue plein de surprises. Il nous faudra toujours garder l’envie de ne pas tout comprendre. Se confronter à l’étrange et aux présences silencieuses. Toucher du regard l’impossible. S’interroger sur l’humanité, sa vivacité et sa désolation. »
Et Mes Ailes Cie a le désir de proposer un univers singulier et poétique où l’émotion vous atteint sans que vous vous y attendiez.
La compagnie est implantée en Normandie et résidente permanente des Ateliers Intermédiaires à Caen depuis sa création.
Et Mes Ailes Cie
La Compagnie
C’est par cette faille que nous vous murmurons un poème Jón Kalman Stefánsson
Fabienne Guérif
a rédigé une maitrise d’Etudes théâtrales “La poétique du seuil chez Claude Régy et François Tanguy”. Elle a ensuite été comédienne et co-directrice pendant plus de quinze ans de la Kie du Globe puis du Théâtre des Furies avec Stéphane Fauvel et David Fauvel. Parallèlement, depuis 1998, elle crée des spectacles avec des amateurs. Forte de ces expériences, c’est tout naturellement qu’elle a décidé de fonder sa compagnie.Tom A. Reboul
est un musicien et créateur sonore toulousain qui a travaillé pendant de nombreuses années au sein du Groupe Merci et de la compagnie Tabula Rasa de Sébastien Bournac. Son travail est basé sur les fragments sonores de mémoire et la musique rock teintée de nostalgie. Ses chansons éclairent les spectacles d’un autre point de vue. Il a trouvé dans les seuils du théâtre de Fabienne Guérif les espaces sonores dont il rêvait.Fabrice Fontal
après des études de Lettres et Arts du Spectacle à l’Université de Caen, il amorce un parcours professionnel tourné d’abord vers une pratique cinématographique de l’éclairage. De 1990 à 2000, il est chef-électricien pour diverses fictions et documentaires.Passionné de création contemporaine, il renoue avec le spectacle vivant en explorant une large palette de formes scéniques : musique, danse, théâtre, marionnettes…
Dans le domaine musical, il a collaboré notamment avec les X-filles et l’Orchestre de Normandie. En quête de projets
impliquant un langage visuel original, il apporte sa collaboration artistique aux chorégraphies d’Olivier Viaud à Caen et de
Christophe Ly au Havre.
Au théâtre, Fabrice Fontal a travaillé avec de nombreuses compagnies régionales, il a été fidèlement associé au travail de recherche du conteur/metteur-en-scène François Epiard, il a franchi les frontières avec L’ACTEA-Cie JP Dupuy lors d’une tournée en République Tchèque et en Bosnie puis à partir de 2004, il a rejoint l’équipe de création du PANTA Théâtre à Caen.
Stéphane Fauvel
se forme se forme à Caen avec les metteurs en scène René Pareja, Jean-Pierre Dupuy, Gilles Defacques, Serge Noyelle... Il est l’un des membres fondateurs du Théâtre de l’Astrakan avec Médéric Legros et participe à toutes ses créations entre 1994 et 2000. De 2000 à 2009, il codirige La Kie du Globe (aujourd’hui Théâtre des Furies). Depuis 2010, il dirige la compagnie Boldog KaktusThéâtre et travaille également pour le collectif La Cohue. Parmi ses nombreuses facettes d’acteurs, son clown triste et émerveillé porte un regard tendre sur l’humanité.Histoire(s) du peuple caché
Marionnettes et Contes Islandais à partir de 6 ans
Nina étudie le Huldufólk. C’est le nom que l’on donne au peuple caché.
Depuis cinq ans, elle fait le tour de l’île avec son sac à dos. Elle rapporte des photos, des esquisses, des récits, elle compile, additionne, les preuves, les apparitions.
Dans une petite ville, au nord de l’ïle, à Akureyri, un homme lui a offert un livre dans lequel elle a découvert le secret des origines des elfes.
Diffusion
Le jeudi 14 décembre 2017 – La fabrique de Théâtre – Frameries- Belgique Le samedi 16 décembre 2017 – Bernières sur Mer (14)
Le jeudi 06 septembre 2018 – Panta Théâtre – Caen Le dimanche 09 septembre 2018 – Ath - Belgique
Le dimanche 09 décembre 2018 – Ifs En tournée en 2019
Et Mes Ailes Cie
Précédentes créations
lien vidéo https://etmesailescie.wordpress.com/histoires-du-peuple-cache/
En attendant papa sur la banquise
Un spectacle poétique et musical tout public autour de l’infranchissable barrière des mots.
Sur scène, un frigo et quelques cubes blancs.
Une enfant nous tourne le dos. Un papa traverse l’espace et prend sa guitare.
Lili est une petite fille étrange et silencieuse. Elle semble ignorer les mots. Ils glissent sur elle ou rebondissent. Elle découvre l’espace, joue avec, le déplace, l’organise. Elle s’empare de journaux, qu’elle collectionne secrètement, les ordonne et redessine un monde imaginaire. Des images animées, projetées sur le mur de la chambre, nous raconte parallèlement l’histoire d’un petit pingouin abandonné sur la banquise qui attend le retour de son papa.
A travers quelques chansons, le papa témoigne de ses difficultés à communiquer avec sa fille. Désemparé, il essaye de faire face. Il se réfugie lui aussi dans son monde, un monde plein de mots et de musique à travers lequel il nous dévoile aussi sa tendre affection.
Diffusion
Le jeudi 29 septembre 2016 – La fabrique de Théâtre – Frameries- Belgique Le samedi 11 février 2017 – Quevaucamps - Belgique
Le mercredi 15 février 2017 – La Cité Théâtre – Caen dans le cadre du festival “ En attendant l’éclaircie”
Le vendredi 28 juillet 2017 – Salle Jules Verne – Ifs (Normandie) lien vidéo https://www.youtube.com/watch?v=VyKTOzKl9Ok
Diffusion
Le Lundi 01 octobre 2012 « 1termédiaire » aux Ateliers Intermédiaires à Caen Du 05 octobre au 10 octobre 2012 au Festival International de Debar en Macédoine
Le Jeudi 18 Octobre 2012 à L’Espace Jean Vilar à Ifs Le dimanche 24 Novembre 2013 au Festival Les Boréales à Caen Le dimanche 16 mars 2014 au Festival Estuaire en Scène au Havre Le dimanche 26 octobre 2014 au Festival National FESTHEA à Tours
Prix
Le 10 octobre 2012 «Prix spécial du Jury» au Festival International de Debar en Macédoine Le 16 mars 2014 «1er Prix» au Festival Régional Estuaire en Scène au Havre
Et mes ailes se sont déchirées comme une feuille de papier
d’après les mots de Jón Kalman Stefánsson traduit par Eric Boury
“Entre ciel et terre” est l’histoire d’un gamin blessé à jamais par la disparition de son meilleur ami, mort d’avoir trop aimé la poésie et d’un voyage initiatique qui conduit le lecteur à ressentir la douleur et l’espoir des personnages. « Je vis, tu vis, nous vivons, ils meurent. »
La libre adaptation de Fabienne Guérif s’appuie sur la poésie de Jón Kalman Stefánsson. Enregistrés, projetés mais jamais prononcés
directement, les mots viennent bousculer les corps absurdes et pathétiques des acteurs… Sur une musique teintée de nostalgie, ceux qui ont franchi le seuil observent en dansant et ceux qui restent, rêvent, impuissants. De ce décalage certain entre réel et imaginaire naît parfois le bouleversement.
lien vidéo https://www.youtube.com/watch?v=9Ttff-NI324
Et Mes Ailes Cie
Contacts
Contacts
diffusion // Alexis Dominski Le Bureau et le Renard
alexis@lebureauetlerenard.com 06.34.05.29.10
artistique // Fabienne Guérif 06.83.50.72.46 technique // Tom A. Reboul
06.81.08.83.85
Et Mes Ailes Cie
c/o Les Ateliers Intermédiaires 15 bis rue Dumont d’Urville 14000 Caen
etmesailescie@gmail.com Et Mes Ailes Cie etmesailescie.wordpress.com
Et Mes Ailes Cie – c/o Les Ateliers Intermédiaires 15bis rue Dumont d’Urville 14000 Caen N° Siret : 79390731200011 - Licence : 2-1069061- Code APE : 9001 Z
