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« Astérix chez les lymphocytes » par Jean-Pierre Geslin, Belin Pascale, Bovo Dominique, Chevrier Jean-Claude, Demarolle Claire et Journeau Martine. 2

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Academic year: 2022

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« Astérix chez les lymphocytes » par Jean-Pierre Geslin, Belin Pascale, Bovo Dominique, Chevrier Jean-Claude, Demarolle Claire et Journeau Martine.

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Notre ami Obélix est hors de combat… le pauvre… Il s’est blessé en enfonçant la porte de la caserne des Romains.

La plaie de son bras droit ne cicatrise pas très bien, il a de la fièvre…

beaucoup de fièvre… et le druide Panoramix s’interroge… Astérix pourra

t-il capturer à lui seul suffisamment de sangliers pour nourrir le

village ?… Peu probable !

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« Astérix chez les lymphocytes » par Jean-Pierre Geslin, Belin Pascale, Bovo Dominique, Chevrier Jean-Claude, Demarolle Claire et Journeau Martine.

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Astérix est miniaturisé par la potion magique de Panoramix. Il

pénètre alors avec précaution dans la blessure d’Obélix, se retrouvant

dans un monde inconnu : celui des microbes et des globules blancs.

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« Astérix chez les lymphocytes » par Jean-Pierre Geslin, Belin Pascale, Bovo Dominique, Chevrier Jean-Claude, Demarolle Claire et Journeau Martine.

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« Astérix chez les lymphocytes » par Jean-Pierre Geslin, Belin Pascale, Bovo Dominique, Chevrier Jean-Claude, Demarolle Claire et Journeau Martine.

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3 catégories de lymph 3 catégories de lymph 3 catégories de lymph

3 catégories de lymphocytes T ressortent du thymus ocytes T ressortent du thymus ocytes T ressortent du thymus avec leur diplôme en ocytes T ressortent du thymus poche :

* les lymphocytes T tueurs qui tuent les microbes et les cellules cancéreuses,

* les T auxiliaires et les T suppresseurs qui aident les lymphocytes B et

les lymphocytes T tueurs.

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« Astérix chez les lymphocytes » par Jean-Pierre Geslin, Belin Pascale, Bovo Dominique, Chevrier Jean-Claude, Demarolle Claire et Journeau Martine.

6 MAIS COMMENT FAITES-VOUS POUR SAVOIR QUEL ANTICORPS FABRIQUER ?

Nous envoyons en reconnaissance des globules blancs du bataillon des monocytes. Ceux-ci quittent le sang, se dirigent vers le lieu d’infection et se transforment en macrophages, beaucoup plus gros.

Ce sont les macrophages qui capturent les microbes puis les avalent. Mais ils ne les

digèrent pas complètement. Ils présentent à

leur surface des petits morceaux non digérés

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« Astérix chez les lymphocytes » par Jean-Pierre Geslin, Belin Pascale, Bovo Dominique, Chevrier Jean-Claude, Demarolle Claire et Journeau Martine.

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Les lymphocytes T auxiliaires produisent un mélange d’interleukines 1, 2, 3333, 4, 5, et 6 et d’interféron de la variété gamma qui ensemble provoquent la division des lymphocytes B toutes les 20 heures.

Lorsque les T auxiliaires arrêtent de fabriquer l’interleukine 3, les nombreux lymphocytes B se métamorphosent en plasmocytes.

Les immunoglobulines (ou anticorps) sont utilisées comme s’il s’agissait de flèches.

Chaque plasmocyte en produit 2000 à 5000 par seconde ! Les immunoglobulines M

sont fabriquées en premier par les plasmocytes

Ces immunoglobulines G ne peuvent être produites qu’en

présence de conseillers scientifiques : les lymphocytes T auxiliaires encore appelés lymphocytes

T helpers.

Les immunoglobulines A sont des spécialités produites

par les plasmocytes des poumons et de la rate.

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« Astérix chez les lymphocytes » par Jean-Pierre Geslin, Belin Pascale, Bovo Dominique, Chevrier Jean-Claude, Demarolle Claire et Journeau Martine.

8 Mais souvent, l’attaque est très importante, les immunoglobulines M sont insuffisantes…

Les lymphocytes auxiliaires, qui ont été à l’école dans le thymus, apprennent alors aux plasmocytes à fabriquer des armes plus puissantes : les immunoglobulines G.

Les lymphocytes T tueurs ne savent éliminer les bactéries que quand elles sont cachées dans nos cellules… ce qui est rare, les bactéries restant en général à l’extérieur de ces cellules.

Si les plasmocytes produisent des flèches de type immunoglobulines M, les bactéries contre- attaquent en fabriquant des poisons appelés toxines.

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« Astérix chez les lymphocytes » par Jean-Pierre Geslin, Belin Pascale, Bovo Dominique, Chevrier Jean-Claude, Demarolle Claire et Journeau Martine.

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Nous plasmocytes, sommes tellement pris par notre activité de destruction, qu’il nous arrive parfois d’exagérer… Certains d’entre-nous tirent sur n’importe quoi !… même dans les parties du corps non attaquées par les microbes… au risque de provoquer une inflammation…

Heureusement, les lymphocytes T suppresseurs nous disent d’arrêter.

VICTOIRE GENERALE…

Pendant que les monocytes et leurs dérivés les macrophages font le ménage, tous les globules blancs préparent la fête et le défilé de la victoire…

Mais soudain

ASTERIX

s’inquiète…

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« Astérix chez les lymphocytes » par Jean-Pierre Geslin, Belin Pascale, Bovo Dominique, Chevrier Jean-Claude, Demarolle Claire et Journeau Martine.

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Mais non, pas de danger ! …

Des lymphocytes B spécialisés, les lymphocytes à mémoire se sont chargés de photographier les microbes capturés.

En cas de nouvelle attaque, ils retrouveront très vite le plan de bataille et la formule nécessaire à la fabrication des immunoglobulines G. Les bactéries seront ainsi anéanties avant d’avoir eu le temps de provoquer des dégâts…

A noter qu’il existe aussi des lymphocytes T à mémoire.

A noter qu’il existe aussi des lymphocytes T à mémoire. A noter qu’il existe aussi des lymphocytes T à mémoire.

A noter qu’il existe aussi des lymphocytes T à mémoire.

OUI, ASTERIX S’INQUIETE…

OUI, ASTERIX S’INQUIETE… OUI, ASTERIX S’INQUIETE…

OUI, ASTERIX S’INQUIETE…

ET SI LES BACTERIES PENETRAIENT ET SI LES BACTERIES PENETRAIENT ET SI LES BACTERIES PENETRAIENT ET SI LES BACTERIES PENETRAIENT A NOUVEAU DANS LE CORPS

A NOUVEAU DANS LE CORPS A NOUVEAU DANS LE CORPS

A NOUVEAU DANS LE CORPS D’OBELIX D’OBELIX D’OBELIX D’OBELIX ????

Alors, OBELIX EST EST

EST EST----IL VRAIMENT GUERI IL VRAIMENT GUERI IL VRAIMENT GUERI IL VRAIMENT GUERI ????

---- ---- ---- ---- ---- ---- ---- ---- ---- ---- ASTERIX PEUT

ASTERIX PEUT ASTERIX PEUT

ASTERIX PEUT----IL SORTIR ET ENFIN IL SORTIR ET ENFIN IL SORTIR ET ENFIN IL SORTIR ET ENFIN RETROUVER SA TAILLE

RETROUVER SA TAILLE RETROUVER SA TAILLE

RETROUVER SA TAILLE NORMALE NORMALE NORMALE ???? NORMALE

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ALERTE, ALERTE !

Exploitant la faiblesse d’Obélix, des microbes beaucoup plus petits que les bactéries : des virus… en ont profité pour pénétrer dans

son corps sans autorisation… et, en plus, ils ont le culot de s’introduire dans ses cellules.

Une fois à l’intérieur, ils les obligent à fabriquer

d’autres petits parasites, des copies

d’eux-mêmes… Un virus entre et bientôt, ils seront plusieurs centaines.

Ainsi installés à l’intérieur

des cellules, ils sont bien tranquilles… Les flèches immunoglobulines des différentes

catégories ne peuvent pas les atteindre…

De plus, en sortant, ils risquent de détruire les cellules.

… COMMENT REAGIR ?

Tous les lymphocytes T tueurs (= T cytotoxiques) au travail.

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« Astérix chez les lymphocytes » par Jean-Pierre Geslin, Belin Pascale, Bovo Dominique, Chevrier Jean-Claude, Demarolle Claire et Journeau Martine.

12 Le lymphocyte T tueur est en effet un spécialiste du combat rapproché…

1) Il s’informe d’abord auprès d’un macrophage de la nature du virus…

2) Il se multiplie ensuite grâce aux lymphocytes T auxiliaires qui lui envoient de l’interleukine 2.

3) Il se colle enfin à la cellule colonisée par les virus et leur injecte un poison très efficace.

* Il peut s’agir d’une perforine qui fore des trous dans les cellules du corps parasitées par des virus.

* Il peut également s’agir de « granzymes » qui pénètrent dans les cellules cibles et provoquent leur suicide !

Ces produits chimiques tuent donc les virus mais aussi les cellules qui les hébergent ! Ceci revient à dire que, lorsque les virus sont éliminés, les cellules porteuses le sont donc par la même occasion !

Travail exécuté, adversaire anéanti !

Rassurez-vous, les cellules du corps détruites seront rapidement remplacées par d’autres toutes neuves !

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VOILA… OBELIX EST MAINTENANT VRAIMENT GUERI !

J’AI RENCONTRE DEUX SORTES DE MICROBES : LES BACTERIES ET LES VIRUS.

LES BACTERIES :

* Les bactéries se multiplient très vite en se coupant en 2, encore en 2 et ainsi de suite.

* Elles envahissent les plaies, volent la nourriture des cellules et tentent de rejoindre le sang qui risque de les entraîner partout dans le corps provoquant ainsi

une infection généralisée appelée

« septicémie ».

* Elles n’entrent, en général, pas dans nos cellules mais fabriquent des sortes de venins : les

toxines qui empoisonnent les cellules du corps.

LES VIRUS :

* Ils entrent dans les cellules et les obligent à

fabriquer des copies d’eux-mêmes… ce qui fait qu’ils se multiplient encore plus vite que les bactéries.

* Lorsqu’ils sortent d’une cellule, ils peuvent la faire exploser.

* Ils se propagent d’une cellule à l’autre.

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LES MONOCYTES et MACROPHAGES : Les monocytes sont présents dans le sang. Ils y mangent les microbes et les cellules mortes.

Les monocytes peuvent quitter les vaisseaux sanguins : ils se transforment alors en macrophages.

Les macrophages mangent les microbes (bactéries et virus) et les digèrent en partie. Ils en présentent des fragments à leur surface tout en libérant des interleukines 1 et 12.

D’autres globules blancs : les lymphocytes T auxiliaires viennent aux renseignements, analysent et identifient le microbe (bactérie ou virus) en se serrant contre le macrophage.

Dopés par les interleukines 1 et 12 du macrophage, ces lymphocytes T auxiliaires se

mettent à produire leur propre interleukine stimulante : l’interleukine 2.

LES LYMPHOCYTES T :

Les lymphocytes T passent par une glande située devant le cœur : le thymus pour revêtir leur tenue de combat et s’armer.

Ces lymphocytes T appartiennent au moins à 3 catégories :

1. Les T auxiliaires encore appelés T helpers

qui aident d’autres lymphocytes appelés B et T. Ils assistent les lymphocytes B dans leur combat contre les bactéries en provoquant leur multiplication puis leur transformation en plasmocytes. De plus ils leur donnent le secret de la formule des immunoglobulines G. Pour les lymphocytes T, ils stimulent leur multiplication.

2. Les lymphocytes T suppresseurs sont informés que la

fin du combat approche par les macrophages. En effet, ceux-ci leur envoient un produit appelé « prostaglandine E

2

». Les lymphocytes T suppresseurs alertent alors les lymphocytes B, les plasmocytes et les lymphocytes T tueurs que le combat est terminé.

STOP !

3. Les T tueurs encore nommés T cytotoxiques se

chargent d’éliminer les cellules parasitées par des virus.

Ils interviennent aussi dans le rejet des greffes et dans la lutte contre certaines cellules cancéreuses.

Les T tueurs s’informent de l’identité des virus assaillants en se rendant auprès des macrophages qui les ont en partie digérés.

Ils ne savent pas aller les

palper directement.

Les T tueurs sont stimulés par l’interleukine 2 des T auxiliaires.

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« Astérix chez les lymphocytes » par Jean-Pierre Geslin, Belin Pascale, Bovo Dominique, Chevrier Jean-Claude, Demarolle Claire et Journeau Martine.

15 LES LYMPHOCYTES B :

Ils s’informent de l’identité des microbes assaillants en allant les toucher directement ou en se rendant auprès des macrophages qui les ont en partie digérés.

Dopés par les interleukines (en particulier la 2) et l’interféron gamma des lymphocytes T auxiliaires, ils se multiplient puis se transforment en plasmocytes.

Les plasmocytes produisent de grandes quantités d’anticorps : en moyenne 3500 par seconde pour chacun d’entre eux ! Ils tirent d’abord des immunoglobulines M puis, conseillés par les lymphocytes T auxiliaires, des immunoglobulines G encore plus efficaces.

On m’a dit qu’il existait encore d’autres globules blancs :

* Les lymphocytes NK qui détruisent les cellules cancéreuses.

Ils sont stimulés par l’interleukine 2 des T auxiliaires.

* Les polynucléaires… de 3 sortes. Certains mangent et digèrent complètement les microbes (polynucléaires dits neutrophiles), d’autres détruisent les parasites (polynucléaires dits éosinophiles) ou interviennent dans les allergies (polynucléaires dits éosinophiles et polynucléaires dits basophiles)

… nous les découvrirons dans un autre voyage.

Soigné par des infirmières expérimentées, Obélix récupéra très vite…

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« Astérix chez les lymphocytes » par Jean-Pierre Geslin, Belin Pascale, Bovo Dominique, Chevrier Jean-Claude, Demarolle Claire et Journeau Martine.

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