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L écho de la Vallée du Tarn et du Causse Noir

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Academic year: 2022

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L’écho de la Vallée du Tarn et du Causse Noir

Directeur : Père Christophe Battut Editeur : Paroisse Saint Pierre

de la vallée du Tarn et du Causse Noir Maison paroissiale 12640 Rivière sur Tarn Mail : presbytere12@laposte.net

Imprimeur : imprimerie du Progrès Bd de la résistance 12400 Saint Affrique Commission paritaire n° 0323L 83282 Journal catholique d’information bimestriel Abonnement : 10€

Banque postale n° 0925588R037 Toulouse AGUESSAC- BOYNE- CARBASSAS- COMPEYRE-FONTANEILLES

LA CRESSE– LE BOURG- LE ROZIER– LE TRUEL- LIAUCOUS– MOSTUEJOULS PAILHAS– PAULHE– PEYRELEAU- RIVIERE SUR TARN- ST ANDRE DE VEZINES VERRIERES– VEYREAU- VEZOUILLAC

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Bimestriel novembre-décembre2020

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L’Ec ho d e l a V al lée d u C au sse N oi r

Notre réaction face à ce qui est nouveau révèle quelque chose de nous-mêmes : un événement familial, une nouvelle maison, ou même une nouveauté scientifique (bientôt des hommes vont aller sur Mars !)

Devant la nouveauté, il y en a qui se fascinent ou se précipitent, il y a ceux qui hésitent et veulent voir avant (que d’autres passent avant moi pour essayer) et il y a ceux pour qui la nouveauté n’apporte rien de bon.

Dans l’Evangile, Jésus annonce des temps nouveaux, et la communauté des chrétiens s’est adaptée à cette réalité. La nouveauté proposée par le Christ a provoqué un élan formidable de libération. Là où la loi ancienne et l’ordre du Temple assuraient une sécurité au peuple croyant, le Christ a offert la liberté et la responsabilité : « Allez et de toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. »

Sans doute aurions-nous préféré avoir un mode d’emploi, une référence qui nous rassure, mais il n’en est rien. La nouveauté réside dans cette confiance que Dieu nous fait : « N’aie pas peur et va ! ». Ainsi selon les mots de notre évêque François Fonlupt, nous sommes envoyés à la rencontre du monde les mains nues, avec ce seul message : Dieu existe, il est bienveillant et fidèle, nous le reconnaissons dans le visage humain de Jésus mort et ressuscité.

Le défi est énorme, et la foi seule nous permet d’oser la nouveauté : Dans le monde actuel, proposer ce message, et baptiser au nom du Père, du Fils et du

Saint-Esprit.

Beaucoup de chrétiens ont eu peur, et ont baissé les bras. Ils ont imaginé que notre monde n’a plus rien à voir avec la religion chrétienne, et que ça ne peut pas marcher. D’autres pensent qu’il faudrait changer le monde, mais c’est peut-être trop ambitieux d’emblée.

Il pourrait y avoir enfin une troisième voie, la voie ouverte déjà il y a 60 ans par le concile Vatican II : renouveler et rafraîchir notre manière d’être chrétien, relier à frais nouveaux notre vie et l’Evangile, inventer un visage d’Eglise qui puisse s’adresser aux nouvelles générations.

S’éloigner des conservatismes qui nous rassurent, mais qui n’évangélisent personne et nous laissent tristement entre nous, de moins en moins nombreux.

Nous allons bientôt entrer en Carême. C’est l’occasion d’interroger notre foi et notre pratique de vie chrétienne. Nous marchons vers la Semaine Sainte, dans laquelle nous retrouvons l’événement fondateur de la Passion et de la résurrection de Jésus.

Plus que jamais nous pouvons tirer parti de ce temps pour revenir aux sources de notre baptême.

Notre évêque a pris le soin d’ouvrir une « Année du baptême » le 10 janvier dernier : nous pouvons nous approprier cette démarche et nous redire - les uns avec les autres - quel relief je peux donner aujourd’hui à ma vie de baptisé, là où je suis, avec les moyens dont je dispose.

Il ne s’agit plus de recréer les paroisses d’autrefois, mais bien d’inventer des temps nouveaux pour l’Eglise et pour l’évangile du Christ.

Bonne marche vers Pâques à tous !

DES TEMPS NOUVEAUX

CALENDRIER DES MESSES MOIS DE FÉVRIER

Samedi 06 Aguessac 18 h 00 Dimanche de la Santé Dimanche 14 Rivière 9 h 00

Mercredi 17 Paulhe 18 h 00 Cendres

Dimanche 21 La Cresse 10 h 30 1

er

dimanche du carême Dimanche 28 Aguessac 10 h 30 2

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dimanche du carême

CALENDRIER DES MESSES MOIS DE MARS

Samedi 06 Paulhe 18 h 00 3

e

dimanche du carême Dimanche 14 Rivière 10 h 30 4

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dimanche du carême Samedi 20 Aguessac 18 h 00 5

e

dimanche du carême Dimanche 28 La Cresse 10 h 30 Dimanche des Rameaux

Les messes de 18 h risquent d’être décalées à 16 h 30.

PAROISSE SAINT-PIERRE

DE LA VALLÉE DU TARN ET DU CAUSSE NOIR

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L’Ec ho d e l a V al lée d u C au sse N oi r

Le dimanche 20 décembre, la messe a été célébrée à Compeyre.

Les participants ont ainsi pu admirer la crèche réalisée par de dévoués bénévoles, que nous sommes heureux de féliciter.

Ainsi se termine une année peu agréable, marquée, au niveau local, par un décès et un baptême… et une absence généralisée d’animations au village si ce n’est les visites estivales organisées toutes les semaines et qui ont connu leur succès habituel, ainsi que les rencontres organisées autour d’une bonne table au snack « le Vingt et un »... De quoi attendre avec impatience une année 2021 que nous espérons plus festive !

Décès

Madame Lombardi Maria nous a quittés le dimanche 4 Octobre à l’âge de 90 ans. Elle est décédée à Millau après quelques jours d’hospitalisation.

Depuis deux ans elle avait des soucis de santé, mais ses proches l’ont toujours accompagnée dans son épreuve quotidienne. Une personne très discrète et de service, auprès des siens et des villageois. Ses obsèques ont eu lieu le mercredi 7 Octobre en l’église de Paulhe en présence de parents et amis et l’inhumation au cimetière communal. A toute sa famille éprouvée par la séparation, nous présentons nos sincères condoléances et en particulier à son époux, ses enfants et petits-enfants.

Naissance

Comme l’exprime Jules, dans son faire part, pour annoncer la venue de son petit frère Maël : « il a 10 petits doigts, 10 petits orteils, des yeux comme des étoiles et un charmant petit nez ; il est encore petit, mais je l’aime déjà beaucoup... ». Il fait la joie de Mathilde et Sylvain Costes,

ses parents arboriculteurs sur Paulhe et de toute la famille Nous adressons toutes nos félicitations aux parents, ainsi qu’aux grands-parents, M. et Mme Jean Costes et souhaitons tous nos meilleurs vœux de santé et de bonheur au bébé.

Démographie 2020

- Naissances : Sofia Joly ; Owen Laborie ; Maël Costes.

- Mariage : Sophie Bonnefous- Bonnafous et Kévin Alves

- Décès : Albert Corp ; Louisette Grèzes ; Janine Gilhodes ; Léon Pailhas ; André Jalibert ; Maria Lombardi.

Travaux en 1954 à l’église de Paulhe

Après le remplacement de la charpente et de la toiture l’année précédente, de grands travaux de restauration intérieure de l’église allaient commencer en juin. Démolition des tribunes, (tension entre les pour et les contre), rénovation statues, déplacement confessionnal, bénitier, renouvellement de toutes les peintures, pose d’un chemin de croix moderne...

C’était l’entreprise Aigouy de Compeyre qui était chargée de réaliser les plus grands travaux. Bien entendu, un déménagement était nécessaire : l’ancien presbytère servit de stockage de matériel et sa cave de lieu de culte pendant quelques mois (actuellement salle des fêtes). Aménagée à cet effet par des paroissiens dévoués et plein de bonnes volontés, tout s’est déroulé sans casse, à part la tête d’une statue, avec un minimum de frais. Après une interruption de trois mois, la messe était célébrée à nouveau dans l’église le dimanche 19 octobre. Une troupe théâtrale d’Aguessac, au cours de veillées et soirées familiales dans tous les villages de la vallée et du causse avait récolté des fonds pour venir en aide financière à la paroisse de Paulhe.

Aussi pour remercier tous ceux qui avaient participé financièrement aux travaux (collecte de 330.000 F par enveloppes, offrandes extérieures, tournée théâtrale) et à leur bon déroulement, un repas fraternel offert et préparé par la paroisse de Paulhe, en signe de reconnaissance envers la population était organisé le dimanche 26 octobre.

L’histoire précise que les travaux estimés à 500.000 F ont été

définitivement réglés dans les mois suivants.

Souvenir d’un Incident à l’ancien presbytère

L’abbé BARASCUD (1) qui fut prêtre de Paulhe de 1887 à 1902, a eu un matin de l’année 1890, dès la première aube, d’entendre une sonnette à la porte du presbytère (l’actuelle mairie). Il s’habilla sommairement pensant être appelé pour un malade.

Surprise, c’était un ecclésiastique qu’il distingua à demi, le jour n’ayant pas encore paru sans éclairage public, ni domestique à l’époque. Il demanda qui était là et le voyageur lui répondit : « je viens vous demander l’hospitalité » et ce disant, avait ôté son chapeau, ce qui lui permit d’apercevoir une calotte violette. C’était un évêque qui surprit le curé qui alla s’habiller rapidement en se posant des questions sur sa venue. Il le fit entrer et Monseigneur se présenta : d’une voix douce mais bien timbrée, il dit : « Je suis Monseigneur Mutel, évêque de Corée, venu en France pour une mission, et je fais un détour pour une courte visite à la famille de l’un de mes missionnaires, le père Baudounnet, originaire de Mostuejouls. J’ai écrit à la famille que j’arriverai par le train et que je dois à tout prix reprendre l’exprès de 1 heure pour me rendre à Montpellier dans la soirée ».

L’Evêque avait soi-disant demandé une voiture, mais il ne l’a point trouvée en gare. A travers la brume, il découvrit un clocher ainsi que le pont métallique qu’il emprunta. Pour ne pas perdre du temps, ils se rendent tous les deux à l’église de Paulhe pour dire la messe. Traversant le cimetière, Monseigneur prononça le mot d’Aguessac pensant se trouver à ce village où il avait donné rendez-vous à l’attelage. Aussitôt, ils repartirent à pied vers l’église d’Aguessac, mais pas de voiture des Baudonnet : pendant que l’évêque disait la messe, l’abbé BARASCUD fait tout pour se procurer un autre véhicule. Ainsi fut fait, mais la visite à la famille fut courte. « Mais comme on attelait rapidement, chez les Boudonnet, le retour de la voiture fut rapide pour l’époque et arriva assez tôt en gare d’Aguessac. » d’après l’Evêque. Le curé de Paulhe était là pour resaluer Monseigneur Mutel. Le train stoppait et après deux minutes, la 4

L’Echo de la Vallée et du Causse Noir

Compeyre

Respectant la tradition sécu- laire, le village de Compeyre a fêté le dimanche 19 janvier son

saint patron, avec trois jours d’avance sur le calendrier.

Tout d’abord la messe en l’église Saint-Vincent, célébrée avec bonheur par le Père Ber- nard Koffi, qui fait de gros pro-

grès en occitan. C’est en effet dans cette langue qu’a été en partie célébrée la cérémonie, grâce surtout cette année à mon- sieur Bernard Maurel. Rien n’a manqué à ce bel office, qui s’est

Relais paroissial NOTRE-DAME DE LUMENSON

(Aguessac – Compeyre – Paulhe/Carbassas – Verrières/Vézouillac)

Vestiges d’un prieuré de l’époque romane

Sur la droite, j’ai été attiré par le sourire de quelques hôtesses, au large sourire, prêtes à aider ceux qui cherchaient des cartons présentant leurs numéros favoris : leur année de naissance par exemple, ou encore le 90 (âge du Papy), 89 (âge de la Mammy) et bien d’autres encore…

Sur la gauche, derrière le bar, s’affairaient une dame préparant du café et un monsieur faisant de bonnes parts dans des fouaces bien appétissantes.

Sur le podium, 4 chefs ajustaient leur prestation ; à leurs pieds deux autres vérifiaient le classe- ment des lots.

J’ai promené mes yeux à ce niveau-là et j’ai découvert, finement habillés, des paniers gourmands, des coffrets de la Maison de la Cerise, des gâteaux à la broche, des jambons, une très belle corbeille de fruits… des enveloppes renfermant des bons nombreux et variés, etc.

Les joueurs installés, environ dans les 180, j’ai fait le tour de quelques tables ; au vu de la quantité de cartons achetés, j’ai perçu de la générosité, une grande générosité !

J’ai joué, moi aussi et observé le plan de la soirée : 2 grandes parties, chacune d’elles comprenant 16 quines suivis d’une surprise d’une valeur de 300 €, m’a-t-on dit.

Après l’entracte, seuls, les enfants ont eu le droit de jouer, le temps de 2 quines. 2 sacs, confec- tionnés tout exprès pour eux, contenaient des livres, des jeux, des bons de cinéma, des crayons, des gourmandises…

Le dernier lot, envié de tous, était une table de 300 euros offerte par les Etablissements POUR- QUIE. Il fallait voir la forme originale du pied et l’épaisseur du plateau ! Magnifique ! La famille qui l’a gagnée était plus qu’enchantée.

J’ai poursuivi ma soirée en participant au rangement de la salle. Du commencement à la fin, j’ai été témoin d’une atmosphère paisible, chaleureuse, simple, fraternelle qui émanait de l’ensemble.

Je me suis dit qu’il devait faire bon vivre dans cette paroisse. Alors, moi, le participant d’un jour, je reviendrai ! Promis !

RESULTATS DU LOTO

Cette année encore la paroisse vous remercie toutes et tous pour la réussite du loto ! Belle recette à 3 103,88 € supérieure de 452,26 € par rapport à 2019 !

Preuve que la paroisse compte pour vous tous et que vous la soutenez efficacement !

Un grand MERCI aux donateurs particuliers et commerçants et à l’année prochaine pour une nouvelle aventure !

Relais paroissial NOTRE-DAME DE LUMENSON

(Aguessac - Compeyre - Paulhe/Carbassas - Verrières/Vézouillac)

Vestiges d’un prieuré de l’époque romane

COMPEYRE

PAULHE – CARBASSAS

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L’Ec ho d e l a V al lée d u C au sse N oi r

machine à vapeur siffla, puis s’ébranla en direction de Millau.

Il est à l’origine de la pose de la Croix en bois du Causse Noir : Après une tentative laborieuse, elle fut enfin mise en place le 21 mai 1899, mais détruite par la foudre le 6 août de la même année.

Chapelle de Carbassas

Après les informations sur les aménagements de nos édifices religieux au siècle dernier, évoqués dans ces colonnes en particulier sur l’église de Paulhe en 1954, n’oublions pas « la cathédrale de Carbassas » comme se plaisait à le dire le père André Couzi, curé de la paroisse. C’était le chanoine

Bousquet, secrétaire de la commission diocésaine des églises qui était venu de Rodez pour examiner et approuver les modifications envisagées : crépis et peintures intérieures réalisées 1959.

A l’occasion de la fête patronale du village, un moderne chemin de croix, frère cadet de celui de Paulhe, a été apposé sur les murs de la chapelle saint Pierre le 29 juin 1961 où les enfants d’Aguessac et des deux villages de la rive gauche avaient été réunis. Et comme le disait le prêtre,

« le rajeunissement de nos édifices étant terminé, il ne restera plus aux paroissiens de Paulhe – Carbassas de prévoir un lieu de sépulture convenable, entre les deux villages » ;

chose réalisée dans les années 1970.

La chapelle fut ensuite mise en valeur par le rejointoiement des façades en 1997 et par la lumière en 2000. La réfection des peintures intérieures a été officialisée par une cérémonie le 20 décembre 2002. Ainsi va la vie, et depuis de nombreuses années, Gérard Loth que nous félicitons, se dévoue pour faire revivre ce lieu par la confection d’une magnifique crèche aux couleurs multicolores. Ouverte au public depuis dimanche dernier, elle attire toujours de nombreux visiteurs lors des fêtes de fin d’année. Avec tous nos remerciements à Gérard pour ce temps consacré à sa réalisation.

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L’Echo de la Vallée et du Causse Noir

Relais paroissial SAINT-SEGOND

(Boyne/Le Bourg – La Cresse/Pailhas – Rivière/Fontaneilles) Vestiges de l’église romane primitive

Boyne

Le 26 janvier 2020 nous avons eu le grand bonheur d’ac- compagner Josette ABRIOL qui souhaitait une cérémonie reli- gieuse pour fêter ses 100 ans.

Une très nombreuse assis- tance pour fêter cet évènement, ses amis et sa famille très émus et touchés de l’office religieux remercient le père Bernard KOFFI ainsi que tous les partici- pants qui ont fait de cette jour- née des souvenirs inoubliables.

Notre centenaire a tenu à offrir le verre de l’amitié à toute l’assemblée et nous lui souhaitons de continuer sa route avec sa bonne humeur, son énergie et sa convivialité légendaire.

Club des Bons Vivants

Le jeudi 6 février a été pour le Club des Bons Vivants une après-midi exceptionnelle.

C’était la soirée pour notre cen-

tenaire Josette ABRIOL. Cent ans !

Que de joie, que de peines ! Que de souvenirs et toujours bon pied, bon œil.

Les Bons Vivants, comme une grande famille, dans la joie et la chanson ont partagé le gâteau d’anniversaire pour cette journée mémorable à marquer aux annales du club.

Echo du village

Les employés communaux ont effectivement procédé aux peintures de l’appartement de la maison Loubat pour l’arri- vée de nos petits commerçants dont l’ouverture du magasin est prévue pour très bientôt. Ils ont aussi posé l’abribus dans la cour de la maison Lubac pour le bien- être des utilisateurs.

rant, etc. Il y a également des ateliers destinés aux enfants.

Les clubs de Marche et des Joggaires se sont rassemblés en 2019 pour faire un quine, dans une très bonne ambiance.

Pour information : les activités ne sont pas réservées exclusi- vement aux habitants de nos villages, et peuvent s’ouvrir à d’autres personnes désirant s’intégrer dans les groupes.

Le bilan financier est approu- vé à l’unanimité. Les projets de 2020 : Projet d’un club de YOGA en réflexion ; partici- pation au carnaval d’Aguessac du 5 avril et à la course du Via- duc le 17 mai ; l’idée est aussi d’être bénévoles pour les Tem- pliers ; pour le nettoyage des

berges le 7 mars ; à la journée mondiale du nettoyage le 19 septembre.

Conseil municipal des jeunes Après tant de travail fourni, de temps passé à la réalisation du film « Histoire de Paulhe », les élus du conseil ont décidé, pour les remercier chaleureusement, de leur offrir un repas. Dans la bonne humeur et dans les rires, ils se sont retrouvés samedi 8 fé- vrier au restaurant, munis de baguettes pour déguster un repas chinois. Accompagnés de Souaad, responsable déléguée du conseil municipal et avec le soutien du maire, la rencontre s’est déroulée dans un climat de confiance, tous fiers d’avoir

concrétisé leur projet. Quelle audace pour des jeunes de 13 à 17 ans, d’avoir épaté 130 per- sonnes lors de la diffusion du film lors des vœux du 11 janvier à la salle des fêtes ? Tellement bien, que les aînés d’Aguessac les ont sollicités pour une diffusion lors d’un après-midi détente. Reste à fixer une date ; dans l’attente, la municipalité tient à les féliciter et remercier l’élue pour sa contri- bution au succès de ce projet.

Relais paroissial SAINT-SEGOND

(Boyne/Le Bourg – La Cresse/Pailhas – Rivière/Fontaneilles)

Vestiges de l’église romane primitive

Naissance

Un joli sourire est venu égayer notre village au cours de ce trimestre. Une petite MILLA au jeune foyer de Gabin CASTRO gérant de chambres d’hôtes et de Laurine CURIE infirmière.

Beaucoup de bonheur à cette petite famille dans le bon air et le. calme

« des cabanes du Lebous ».

Décès

Quatre décès sont venus endeuiller des familles de notre village

• MARTY Jean était né le 8 février 1932 à Marcillac, orphelin à l’âge de 4 ans, il vient s’installer à Rivière- sur-Tarn avec sa maman. Il se marie avec Suzanne ALBARET de Boyne, partent travailler à Paris. Ils ont 2 enfants Patrick et Régine. A l’heure de la retraite tant attendue, ils viennent au village dans leur coquette maison restaurée. Voyage, chasse, jardinage, enfants, petits-enfants, ainsi va la vie des retraités. Mais Suzanne atteinte de la maladie d’Alzheimer est mise en établissement où il va la rejoindre peu après. Touché par l’épidemie actuelle et épuisé, il est venu mourir dans sa maison entouré de ses enfants.

• VORS Cécile née MOURIES était née à Compeyre le 7 mars 1928. Sa mère décède quelques jours après laissant trois petites-filles en bas âge, avec le remariage de son père, c’est neuf frères et soeurs où l’amour familial est le pilier de ce foyer. Elle se marie avec Jean-Marie VORS de Boyne employé à l’Hôtel familial

union naîtra Daniel, Elisabeth et Jean- Pierre. En 1970 elle travaille comme infirmière à la clinique de Millau. En 1990 le décès de son fils Daniel, hémophile suite à une transfusion sanguine effondre toute la famille.

Elle change de travail et s’occupe de chambres d’hôtes au village. Au décès de son mari le 5 novembre 2010, ne pouvant rester seule, elle entre en maison de retraite prés de sa fille Elisabeth où elle décède à l’ âge de 92 ans.

• BANNES Andrée née COSTECALDE, était née à Boyne, elle est décédée à la Maison de Retraite de Rivière-sur- Tarn à l’ âge de 94 ans. Avec son mari elle avait tenu une épicerie à Millau et pris sa retraite à Boyne dans leur coquette maison au bord du Trébans qu’ils avaient construite.

• En cette fin d’Année nous avons appris le décès de Carmen MATINEZ à l’âge de 94 ans, elle résidait à BEZIERS, elle était la maman de Bernard MARTINEZ du Moulinet.

A toutes ces familles frappées par le deuil et la séparation, toute notre Amitié.

Succès

Félicitations à Maxence VAYSETTE qui a réussi son permis de conduire.

Bonne route sans trop appuyer sur le champignon.

Passage du père Noël

Pas de confinement à Boyne pour le père Noël. Dans la journée du 24

la barbe blanche a déposé un repas de réveillon chez toutes les personnes seules du village. Merci pour ce beau geste apprécié par tous, bon vent à cette entreprise bien de chez nous.

Voeux

Nous souhaitons tous une meilleure vie pour cette année qui commence, mais n’oublions pas en cette période difficile, ceux qui souffrent, qui s’en vont sans déranger, qui partent sans adieu. Cessons de nous plaindre d’un confinement et vivons d’espoir, d’union et d’amour.

20 sur 20 : NON, 2 fois 0 : OUI Chassons de nos souvenirs cette année 2020 qui fut si difficile.

Le village n’a pas été directement impacté par la Covid, mais nous déplorons les décès de Gabriel PAULHAC, Jean-Pierre REMIZE, Jacques BOUDOU et d’autres proches Florent GACHES, Jean ROBERT, Jeanne LAUR, Charles LOUBAT et tout dernièrement Pierrette BOUSQUET soeur de notre ancien Curé. Pardonnez si j’en oublie...

Mais comme l’église était ouverte lors des fêtes de fin d’année, remercions celles qui avaient pris la peine de faire la crèche. Nombreux visiteurs ont pu, à leur tour, prendre part à la fête de Noël dans sa simplicité.

Que l’année 2021 soit douce et légère. Que les cloches de notre église sonnent pour des mariages ou des baptêmes. Que la vie reprenne un cours plus agréable, plus convivial,

BOYNE

LA CRESSE

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L’Ec ho d e l a V al lée d u C au sse N oi r

« Le Seigneur reviendra…. »

« Le Seigneur reviendra… Ne sois pas endormi(e) cette nuit-là ! » chantait le Père Aimé DUVAL.

A quelques semaines d’intervalle, deux belles figures de notre village ont été invitées par le Seigneur à faire le Grand Passage de la cité terrestre à la Cité Céleste.

Alain POURQUIE et Jeanne LAUR ont répondu - respectivement :

« Seigneur, mon ami, Tu me prends par la main, je vais, avec Toi, jusqu’au bout du chemin »

• Né le 18 juin 1950 à Rivière-sur- Tarn, Alain est le benjamin des 3 fils d’Alexandre et Odette POURQUIE.

Après avoir obtenu son CAP de serrurier-plombier, il rejoint ses frères Jean-Louis et Francis, au sein de l’entreprise familiale dont il devient l’un des dirigeants. La fratrie exemplaire se poursuit.

Ceux qui partagent la vie professionnelle d’Alain se mettent tout naturellement à son école, bénéficiant de ses nombreuses compétences, déployées en divers domaines.

A l’usine, Alain ne se comporte pas en patron mais en simple ouvrier parmi les ouvriers, toujours respectueux de chacun, tout en exigeant un travail bien fait.

Le 10 octobre 1992, il épouse Suzy GAVEN. Avec un coeur plein de tendresse, il accueille Arnaud, son fils à qui il transmet sa passion du vélo.

En 2012, des ennuis de santé l’atteignent physiquement mais n’altèrent pas son esprit qui reste fort et digne.

Il quitte son épouse, son fils, ses frères, tous les siens, ses chers collègues et nombreux amis, le 9 octobre, veille de son 28e anniversaire de mariage.

Ceux qui l’ont côtoyé gardent, de lui, l’image d’un homme de silence, toujours prêt à faire plaisir, un homme empressé de répondre, pleinement, à l’attente des autres.

A tous les membres de sa famille, nous exprimons soutien et amitié, tout particulièrement à Suzy qui s’est tenue, en permanence, à ses côtés, durant ces 8 dernières années.

• Jeanne LAUR, de son nom de jeune fille - FROMENT - naît le 09 mai 1926 à La Cresse, au sein d’une famille de 11 enfants très soudés entre eux.

En 1955, elle épouse Victorin. Le décès, à la naissance, de sa première fille Régine, l’attriste profondément.

sur Viviane et Christine qui lui offriront 3 petites-filles : Emilie, Morgane et Charlène.

En excellente cuisinière, elle réunit, tous les dimanches, son petit monde autour d’une bonne table.

Avec l’arrivée de Julien - compagnon d’Emilie - de Pierre – compagnon de Morgane - d’un autre Pierre - compagnon de Charlène, elle a le bonheur de voir le cercle familial s’élargir.

Chloé et Jules, ses arrière-petits- enfants, lui procurent une seconde jeunesse. Elle prend plaisir à partager leurs jeux.

Ses liens familiaux, profondément tissés avec ses frères et sœurs, la conduisent, le dimanche après-midi, à la Cresse pour jouer à la belote.

Le 19 juin 2019, pour des raisons de santé, elle quitte –résignée et triste- sa maison de Rivière pour entrer dans un autre cadre familial « Les Fleurines » où elle sait se faire aimer et apprécier.

Malheureusement, le 28 août dernier, un vilain AVC fait tout basculer, rendant très difficile toute communication. Trois mois plus tard, exactement, le 28 novembre, Jeanne entrait dans le monde des bienheureux.

Par sa manière d’être en famille, avec le voisinage, en paroisse, elle laisse le témoignage d’une personne qui a vécu, en permanence, dans un grand esprit de foi. Aussi, nous sommes persuadés que Notre-Dame qu’elle a beaucoup priée et saint Joseph dont elle a fidèlement entretenu la chapelle, en l’église du village, l’ont introduite, avec tous les élus, dans la Maison de Lumière préparée pour elle depuis longtemps.

Alain, Jeanne, votre visage nous l’aimions ! A Dieu, votre visage !

C’est vers Lui qu’il est désormais et éternellement tourné !

« Oui » avec Marie !

Le samedi 19 décembre, à 11 h 00, des enfants catéchisés sur la paroisse, se retrouvent en l’église de Rivière pour une célébration présidée par le Père Christophe BATTUT, nouveau prêtre référent dans la Vallée du Tarn et le Causse Noir.

Face à l’assemblée constituée de 9 enfants accompagnés d’un membre de leur famille, des catéchistes et de Béatrice, flûtiste, voici un décor :

- une grande crèche, une couronne de l’avent avec 4 bougies allumées, un visuel de chemin jalonné de 5 parchemins.

Après l’observation de ce décor orientant, chacun, vers l’attente active de Celui que les chrétiens célèbrent le 25 décembre, le prêtre s’adresse, plus

« Je suis le Père Christophe BATTUT, prêtre chargé d’accompagner les chrétiens de cette paroisse. Comme il est important de se connaître, chacun de vous va me dire son prénom et le nom de son village ».

Par un jeu questions/réponses :

« Que fêtons-nous le 25 décembre ? Comment s’appellent le pays, la région, la ville où Jésus est né ? » Des repères se fixent dans chacun des esprits de ce petit public. Et le prêtre d’ajouter : « A la place de l’étable de Bethléem, une église a été construite ».

Nous voici, à présent, prêts à célébrer et chanter, dans la joie, la naissance de Jésus. Nous rappelons le thème de notre rencontre : « Avec toi, Marie, dire « OUI » aussi.

Comme toute célébration se déroule à partir d’un passage biblique, c’est le récit de l’Annonciation qui est proposé, une nouvelle fois, ce 19 décembre.

Le « OUI » que nous connaissons le mieux est bien celui de Marie.

Cependant, la bible nous dit que Dieu a préparé la venue de son Fils, déjà, avec Abraham, David, Isaïe, Jean- Baptiste. Pour signifier que chacun de ces derniers a été appelé, au cours de l’histoire, à devenir instrument et témoin de la fidélité de Dieu dans sa promesse d’envoyer un sauveur, un lumignon a été déposé par un enfant au fur et à mesure de la proclamation des versets :

- « Je rendrai ta descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel » (Genèse 15 v 5)

- « Dieu ne regarde pas l’apparence mais le coeur » (I Samuel 16 v 7)

- « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Isaïe 9 v 1)

- « Préparez le chemin du Seigneur » (Marc 1 v 3)

- « Celui qui va naître sera Saint et sera appelé Fils de Dieu » (Luc 1 v 35)

Nous connaissons bien la réponse de Marie à l’annonce de l’Ange :

« Je suis la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole ».

De son coeur, jaillit aussi un chant d’action de grâce :

« Magnifique est le Seigneur, tout mon coeur pour chanter Dieu… »

RIVIERE SUR TARN

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L’Ec ho d e l a V al lée d u C au sse N oi r

Son « OUI » est offrande de sa vie et nous entraîne à dire notre propre « oui ». A quelques jours de Noël, chaque participant (adulte ou enfant) a été invité à noter un mot ou une petite phrase au verso d’un rond où figurait déjà un OUI en belles lettres. Rassemblés dans une corbeille, ces

« Oui » ont été déposés, en geste d’offrande, au pied de la crèche.

Suite à cette célébration qui a tenu lieu de liturgie de la Parole, l’Eucharistie a été proposée. Dans l’attente joyeuse de la venue toute proche de l’Emmanuel, petits et grands ont repris en chœur : « Bientôt, Noël chantera… bientôt l’Enfant dans la crèche, Couché sur la paille fraîche, l’Enfant Jésus sourira ! »

A la fin de l’Evangile proclamé lors de la nuit du 24 au 25 décembre, 2 enfants (frère et sœur) ont apporté, délicatement, l’Enfant Jésus à la crèche.

Nadalet 2020

L’année 2020 sera, c’est sûr, une année dont chacun se souviendra, longtemps !

Tout en venant égayer les événements marquants de l’actualité, le Nadalet, cette année, aura aussi marqué les esprits des Riviérois… petits et grands !

C’est avec beaucoup de ferveur que Francis - notre admirable « sonneur de cloches » du village - fait vibrer, chaque année, les murs de notre église, au rythme des mélodies du Nadalet.

Et c’est bien grâce à lui et à sa passion, que perdure, dans notre cité, cette belle tradition, si chère dans nos cœurs, alors que, dans de nombreuses communes françaises, la coutume s’est déjà éteinte.

Chez nous, le Nadalet sait enchanter petits et grands et c’est une ribambelle d’enfants qui, chaque soir à 18 heures, a accompagné Francis jusqu’au plus haut de notre clocher pour accomplir sa mission.

Les rires de cette jeune équipe, fidèle au rendez-vous quotidien, durant 5 soirs avant Noël, raisonnaient à l’unisson des rires de Francis et des cloches de l’église.

Chacun de ces bambins a pu tirer la grosse corde avec ardeur, emportant les plus petits vers le haut des sonnailles.

Et cette année, c’est toute la France qui a pu écouter nos belles cloches du Nadalet. En effet, TF1 s’est déplacé à Rivière pour filmer l’événement local et c’est, avec beaucoup d’émotion, que nous avons pu visionner le reportage au journal télévisé, le 24 décembre à 13 heures.

Notre Francis méritait bien ce si joli hommage, lui qui a le talent de transmettre sa gaîté, sa bonne humeur, son savoir, savoir-faire et son amour de la tradition.

C’est donc avec beaucoup de gratitude que, enfants, amis, voisins, habitants natifs du village et nouveaux arrivants, de proche et de loin, remercient, chaleureusement, monsieur BOYER, de contribuer, chaque année, à la magie de Noël.

« Tu es mon Fils bien-aimé... »

Comme nous y invitait, fortement, Monseigneur François FONLUPT, nous avons, à l’occasion de la fête du Baptême du Seigneur, « marqué et solennisé » en paroisse, le samedi 9 janvier, notre entrée diocésaine dans l’année particulière du Baptême et de l’Esprit.

« En remontant de l’eau, Jésus vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur Lui comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en Toi, je trouve ma joie ». (Evangile selon saint Marc, chapitre 1 v 9-11).

« Au jour de notre baptême, chacun de nous est devenu fils ou fille de Dieu… une personne importante et unique aux yeux de Dieu. Nous donnons-nous l’occasion de nous rappeler notre baptême ? Connaissons-nous la date

nous faisait remarquer le Père Christophe BATTUT. Nous savons qu’après son baptême et son séjour dans le désert, Jésus a regagné la Galilée, enseigné par ses paroles et ses actes, appelé des hommes à marcher à sa suite pour en faire des Apôtres.

« Revenir à la Source de notre baptême, nous laisser conduire par l’Esprit » (Galates, ch 5 v 16), voilà la tâche à laquelle sont appelés, par notre évêque, les chrétiens du diocèse de Rodez.

Au cours de la liturgie de ce samedi 9 janvier, le signe de l’eau avec sa bénédiction et l’aspersion, la profession de foi sous la forme du renouvellement des promesses du baptême ont invité chacun « à revenir au don de son baptême pour vivre de l’Esprit en Jésus-Christ ».

La remise symbolique de la Lettre Pastorale intitulée

« Levez les yeux et regardez, déjà les champs sont blancs pour la moisson » (Evangile selon saint Jean chapitre 4, verset 35) aux membres de l’Equipe d’Animation Paroissiale pouvait signifier que chacun a à répercuter l’appel entendu et susciter autour de lui d’autres acteurs afin de devenir, à leur tour, « Disciples-missionnaires ».

Le document confié par notre Père Evêque nourrira nos rencontres d’équipes de 3 ou 4 personnes jusqu’à la grande fête diocésaine de Pentecôte 2022.

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L’Ec ho d e l a V al lée d u C au sse N oi r

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Célébration de Noël

Préparée par Anne Marie, Jacinthe et Marie-José, elle a eu lieu dans l’Eglise de Veyreau. Les enfants accompagnés par Jacinthe ont apporté les personnages dans la crèche installée près de l’autel. Un jeune guitariste, venu fêter la Nativité avec sa famille au village a participé à l’animation de cette célébration bien modeste à cause des restrictions que nous avons dû recommander aux fidèles.

Obsèques à Saint-André

• Etienne CARTAYRADE né en 1929 à La Combe, est décédé dans sa maison du village le 20 octobre.

Un homme simple qui a grandi sur le Causse où il a été berger de bonne heure. Puis à l’âge adulte, un emploi à la SNCF à Béziers. Marié à Alice, une fille du Causse, le couple a élevé 3 enfants auxquels, il a transmis une foi simple et vraie. Tous les ans Etienne séjournait les mois d’été dans sa maison et avait de la peine quand il devait repartir en ville chez ses enfants tous les débuts novembre.

Subitement, il s’est éteint le 20 octobre. Le 23 octobre, la messe des obsèques, préparée par Jacinthe et Marie-José, a été célébrée par un prêtre, ami de la famille. Etienne a été inhumé près de son épouse disparue en 2001.

• Lucien JONQUET, né en 1945 à Vessac où il a grandi dans une grande fratrie de 10 enfants. C’est à Rodez qu’il a vécu et tous les étés, il séjournait dans la maison familiale. A la retraite, il est resté à Rodez où il est

décédé le 6 novembre. La cérémonie des obsèques a été célébrée dans la plus stricte intimité le 13 novembre à St-André où il a été inhumé.

• Jean FLORENT né en 1932 à Montpellier, pupille de la nation, a été élévé par des religieuses. Vers l’âge de 26 ans, il est arrivé à la ferme d’Altayrac sur le Causse dans la ferme de Julien Parguel où il a travaillé jusqu’à l’âge de la retraite. C’est auprès de la famille de Julien, de Thérèse sa sœur et de son époux, installés à Millau, que Jean a vécu tranquille et entouré d’affection jusqu’en août 2020. Hospitalisé durant plusieurs mois ensuite admis en maison de retraite, il s’est éteint le 5 janvier 2021. Ses obsèques ont été célébrées le 9 janvier à St-André où il a été inhumé.

Obsèques à Veyreau

• Gérard CARTAYRADE né en 1938 à Veyreau, le 8e d’une famille de 9 enfants. En 1946, les parents et 8 enfants vont s’installer à la ferme de Bosc (Fondamente) qu’ils vont acquérir quelques années plus tard.

A 20 ans, Gérard part faire son service militaire en Algérie. A son retour, l’exploitation de la ferme est aux mains des parents et de leurs fils, à la disparition des parents, ils seront 4 à y vivre jusqu’à la retraite.

Après le décès d’Henri et Alfred, Charles et Gérard envisagent de se retirer à Veyreau pour se rapprocher de leur frère Louis et de leur belle- sœur Julienne. Là, ils découvrent une nombreuse famille très aimante.

Après le décès de Charles, Gérard profite pendant quelques années du confort de sa nouvelle habitation entouré de l’affection de ses nièces et neveux mais sa santé se dégrade. Il a

dû être hospitalisé et rentre ensuite en maison de retraite où il ne séjournera pas longtemps car il décèdera après hospitalisation en urgence à Millau le 20 novembre 2020. La cérémonie des obsèques a lieu le 23 novembre à Veyreau et il repose désormais avec tous les siens dans ce village où il est né.A toutes ces familles dans la peine, nos condoléances les plus sincères.

Messire hiver avec la neige et le froid a envahi notre pays. C’est un bien pour la terre : abondance de neige vaut en- grais comme le di- sait nos anciens et cette froidure éli- minera la vermine.

Pourtant les perce-neige ont déjà fleuri !

L’Echo de la Vallée et du Causse Noir

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Mostuéjous - Liaucous

Adieu Lili

Doux repos à Eliane BIAU née SAUMADE qui s’est éteinte samedi 1

er

février entourée des siens.

Eliane était la sœur aînée de Claude SAUMADE de COMEY- RAS et était âgée de 90 ans et originaire du MAYNIALS. Une personne douce et attachante dont le regard bleu traduisait sa gentillesse et sa joie de vivre. Elle ne manquait pas son pèlerinage diocésain du mois d’août malgré la chaleur et la foule de Lourdes où elle suivait les offices et pro- cessions.

Mardi 4 février à 10 h 30, la cérémonie religieuse a été célé- brée en l’église Saint-Martin à Millau où l’attendait une belle assemblée d’amis qui lui ont chanté en chœur un hommage touchant et malgré tout joyeux comme la personne qu’elle était, toujours prête à aller de l’avant et à profiter des bons moments.

S’en est suivie l’inhumation au cimetière de Liaucous où Eliane repose près de son époux André décédé en 2009.

Merci Lili pour tout ce que vous nous avez donné d’ atten- tion, de sourire et d’amitié et sincères condoléances à toute votre famille.

Projet de création d’une équipe du Rosaire

Depuis bientôt deux ans, j’ai le projet de créer une nouvelle équipe du Rosaire sur la paroisse Saint-Pierre et je profite de notre petit journal pour y arriver ! Il suffit de deux, puis trois, puis quatre personnes, plus encore serait magnifique, hommes et femmes qui s’ouvrent à la fra- ternité pour prier Marie une fois par mois.

Reliée aux Equipes du Rosaire au niveau national, les ren- contres ont lieu à tour de rôle chez les participants et la prière est suivie au moyen d’un petit fascicule édité chaque mois. La prière est donc « clé en main » et à chaque rencontre un moment est prévu pour la prière d’une intention particulière. Un bel échange possible, une prière en commun pendant laquelle nous accueillons Marie dans nos maisons, nous l’invoquons par l’Esprit-Saint, nous écoutons et méditons la Parole de Dieu, nous remercions, un chemin supplémentaire à nos actions habituelles en paroisse.

C’est mon projet, j’espère de tout cœur le partager avec quelques personnes de la paroisse.

Anne-Marie GRANIER anmariegranier@yahoo.fr 05 65 61 11 75

Le Rozier

Vœux Le samedi 4 janvier, les maires du Rozier et de Peyre- leau ont présenté leurs vœux pour l’année 2020 en présence du président de la communauté de communes, des conseillers départementaux, monsieur Arnaud Viala, député de l’Aveyron et Pierre Morel à l’Huissier, député de la Lozère. Devant une nom- breuse assistance, ils ont évo- qué les réalisations, les projets et aussi les difficultés des petites communes. M. Arnaud Curve- lier, maire du Rozier a conclu la cérémonie en soulignant l’en- gagement des commerçants, artisans, associations et rappelé l’importance du bénévolat.

Ensuite, tous ont partagé le verre de l’amitié.

Décès

Nous avons appris le décès de monsieur Raymond Libou- rel. C’était un homme discret et travailleur. Il avait pris la succes- sion de son père, forgeron et s’était spécialisé avec beaucoup de talent dans la ferronnerie d’art.

Nous partageons la peine de sa famille et leur présen- tons nos plus sincères condo- léances.

Relais paroissial NOTRE-DAME DES CHAMPS

(Le Rozier – Le Truel – Mostuéjouls/Liaucous – Peyreleau) Vestiges de l’église romane primitive

à Théo CADENET-MELJAC, Kévin PITOT, Cyprien REGI- NATO.

Ouvrir ce Livre le plus souvent possible, en lire et relire des pas- sages, essayer d’en retenir une

phrase, tout cela peut permettre à ces 3 enfants, en marche vers la 1

re

Communion, de faire la même expérience que les dis- ciples d’Emmaüs, c’est-à-dire- percevoir la présence de Jésus,

cheminant à leur côté, rendant leur « cœur tout brûlant ».

« A vous trois, chers petits amis, bonne route avec ce beau cadeau en main ! »

Relais paroissial NOTRE-DAME DES CHAMPS

(Le Rozier – Le Truel – Mostuéjouls/Liaucous – Peyreleau)

Vestiges de l’église romane primitive

VœuxEn ce début d’année, nous présentons à tous nos meilleurs vœux pour 2021. Après une année difficile pour beaucoup d’entre nous, privés

de travail, de sorties, de rencontres associatives, sportives, familiales, nous attendons avec impatience la fin de cette crise sanitaire.

Décès

Décès de M. Lucien Roux, après de longs mois de maladie. Lucien était

un homme jovial aimant participer à la vie du village, à la préparation des repas à l’occasion des fêtes ou des marchés de Noël. Nous partageons la peine de son épouse, Bernadette, de sa fille, ses petits-enfants, sa belle- sœur et les assurons de toute notre sympathie.

LE ROZIER

ST-ANDRÉ - VEYREAU SAINT-ANDRÉ-VEYREAU

Obsèques

A Saint-André, le 22 jan-

vier de Louis GUIBERT dit LOU- LOU, il était né le 22 mars 1922 à Millau, le plus jeune d’une fra- trie de 4 enfants. C’est par son mariage avec Paulette, habitante de St-André que Loulou a été adopté par le village. Il était papa d’un fils, Jacques.

Durant sa vie active, Loulou travaillait à Millau dans les usines de ganterie et mégisserie.

Les fins de semaine et pen- dant les vacances, il séjournait dans la maison de famille de son épouse. Alors qu’il était retraité depuis 10 ans, Paulette décède en 1986.

Très actif, Loulou avait plai- sir à jardiner : son potager pro- duisait de beaux légumes d’une grande diversité. A la saison des champignons, il connaissait les bons coins à oreillettes. Passion- né de chasse, en compagnie de son épagneul breton, il arpentait le Causse à la recherche du petit gibier. Les dernières années, il a apprécié de participer aux bat- tues organisées par la Diane du village.

C’est en janvier 2018, qu’il a décidé de partir à la Maison de retraite de Rivière/Tarn. Tant que sa santé le lui a permis, il assistait à la messe célébrée une fois par mois.

Au village, tout au long de son existence, Loulou était un personnage très estimé pour sa gentillesse, sa jovialité sponta- née et sa bonne humeur natu- relle. C’est avec une bonhomie décontractée qu’il participait à toutes les festivités : fêtes du vil-

lage, carnavals, n’hésitant pas à se déguiser pour amuser la galerie ! Personne n’oubliera sa convivialité dans les repas entre amis ou au cours des repas du comité des fêtes du village, les plaisanteries burlesques ou les histoires pleines d’humour que Loulou racontait, provoquant de grands éclats de rires. C’était un bon vivant qui aimait la vie. Tou- jours aimable, Loulou ne laissait personne indifférent, quand on le croisait dans les rues du vil- lage, nous saluant, il nous grati- fiait d’un mot gentil. Loulou était un homme d’une grande simpli- cité mais doté d’une personnalité remarquable qui méritait le res- pect. Il s’est éteint le 20 janvier, il aurait eu 98 ans le 22 mars.

Adieu Loulou, repose en paix.

Obsèques

A Veyreau, le 11 février de

Christiane ARNAL, née AJUTO, le 7 janvier 1943 dans une fratrie de 6 enfants. Sa disparition le samedi 8 février, près de 2 mois après son époux René, laisse dans la peine ses filles Yannick et Béatrice et toute sa famille.

Laissons la parole à ses neveux Dan et Nadège, à son beau-frère Jean et à Magali, l’infirmière qui a soigné Christiane, pour décou- vrir la grandeur d’une personne discrète mais si aimante pour son entourage.

Texte de DAN (neveu de Christiane)

Une femme pas comme les autres...

Derrière un homme de pou- voir, il y a toujours une femme forte. John Fitzgerald Kennedy avait sa Jacquie, René avait ma tatie...

Tatie Christiane… je me demande encore pourquoi ma sœur et moi l’appelions ainsi, car bien évidemment elle fut et sera pour toujours bien plus qu’une tatie.

Christiane AJUTO de son nom de jeune fille fut d’abord une sœur. Une grande sœur.

Tellement grande, qu’après la mort de mes grands-parents elle était déjà celle qui s’occupait de sa fratrie. Bien avant l’âge elle était une mère qui a veillé avec tout l’amour et la bienveillance dont elle seule avait le secret sur ses sœurs et sur ses frères qu’elle a tristement vu partir les uns après les autres.

Et puis la mort de mes parents, c’est elle une fois de plus qui s’est occupé de nous, ma sœur et moi. De Paulhan à Veyreau, c’est bien plus que des vacances que nous passions auprès de tatie Christiane et tonton René.

Je comprends aujourd’hui après leur départ à tous les deux que ces vacances d’envies étaient en fait des vacances de vie.

Pendant qu’il m’enseignait l’amour de la nature et de son pays, elle me préparait au fin fond de l’Aveyron à devenir un homme éduqué des bonnes manières, de savoir-vivre, de politesse, de rigueur et de prin- cipes.

C’est bel et bien ce que Jac- kie Kennedy avait fait avec ses parents et son mari. En effet derrière un homme de pouvoir, il y a toujours une femme forte.

Ma tatie, elle m’a enseigné l’amour, l’amour vrai, celui avec un grand A. L’amour sans compter. L’amour incondition- nel, celui qui vous fait rester de côté contre vents et marées,

L’Echo de la Vallée et du Causse Noir

Relais paroissial SAINT-JEAN DES BALMES

(Saint-André de Vézines – Veyreau) Vestiges de l’église romane primitive

Relais paroissial SAINT-JEAN DES BALMES

(Saint-André de Vézines – Veyreau)

Vestiges de l’église romane primitive

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Messe des enfants 19 décembre 2020

Avec toi Marie, dire « oui » aussi.

ession - Imprimerie du PROGRES 05.81.38.00.00

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