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L actuelle chapelle de Plonivel a servi d église paroissiale jusqu à la Révolution française. L ancienne appellation est Ploerimael (1368) dont le

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L’actuelle chapelle de Plonivel a servi d’église paroissiale jusqu’à la Révolution française. L’ancienne appellation est Ploerimael (1368) dont le raccourci en vieux- breton est Brioc, Brieuc. Avec la création des communes au début de la Révolution, Plonivel fut sacrifié et son territoire partagé entre Loctudy et Plobannalec.

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Plonivel ou Saint-Brieuc

en Plobannalec

La construction remonte entre la fin du XVème et le début du XVIème siècle. De celle-ci, réalisée dans sa version bretonne du gothique flamboyant, ne subsistent que les deux travées de la nef avec leurs piliers cylindriques sans chapiteaux et les deux piliers massifs qui supportaient le clocher central.

Le reste est le fruit des remaniements de 1774. On a rétréci et surélevé le bâtiment, ce qui a nécessité des travaux de raccordement du porche et de la sacristie. Le nouveau chœur est relié à la nef par une grande arcade et s’achève à l’est par un chevet polygonal. Enfin, le pignon occidental a été refait pour recevoir le nouveau clocher surmonté d’une amorce de dôme. De nombreuses pierres tombales ont été réutilisées, notamment dans le chœur. Les vitraux de l’atelier Le Bihan de Quimper ont été installés en 1977.

47°48’ 53“N 4°12’ 44“O

Pardon le 1er dimanche de mai

OUVERTURE : en été, de 9h30 à 18h

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La chapelle présente six arcades en plein-cintre dont l’ossature date du XVIème siècle. Le chœur a été reconstruit en 1774. Depuis 1977, une charpente en forme de carène de bateau supporte la toiture.

On aperçoit à droite la chaire réalisée en 1788 par l’entreprise Marzin de Pont-l’Abbé.

Au fond, le maître-autel, restauré en 1996, est une œuvre baroque du XVIIIème siècle.

Ci-dessous, la charpente restaurée, apparaît privée de lambris, ce qui la met en valeur.

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Plonivel ou Saint-Brieuc

en Plobannalec

47°48’ 53“N 4°12’ 44“O

Particularités de Plonivel : les fonds baptismaux, dans une petite abside dont les murs d’origine étaient ornés de fresques, lesquelles ont disparu ensuite sous la chaux, pour réapparaître il y a peu.

Sur le sol, des dalles provenant d’anciennes tombes de l’église ont été réemployées comme pierres de récupération en 1774.

A quelques 100 m en-dessous du placître et au bord de la route, on trouve en bas de quelques marches peu apparentes une petite fontaine. Une croix nommée Penn-ar-Pont et venant du hameau voisin orne le coin inférieur du placître. Sur le pignon Ouest, on lit le nom du recteur (Henri Coquil) et celui du maire de l’époque, Ives Ballacon.

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Jésus en croix (XVIIème)

Vierge couronnée à l’Enfant Saint-Brieuc (XVIIIème)

Sainte-Marguerite d’Antioche Saint-Mélar (1909)

Saint-Benoît (XVIIème)

Saint-Sébastien (XVIIème) Pietà (XVIème)

Vierge à l’Enfant (XVIème) Vierge à l’Enfant portant un

oiseau (XVIème)

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Un mobilier intéressant rehausse le charme de cette chapelle. Le maître-autel du XVIIIème siècle, de style baroque, a été restauré récemment, de même que la chaire à prêcher (1788). Parmi les statues polychromes, la Vierge à l’Enfant lisant et la piéta (XVIème) reflètent une influence nordique certaine, ce qui ne surprend pas car elles sont contemporaines de l’ apogée du commerce maritime international de Penmarc’h. Autres statues à remarquer : une Vierge à l’Enfant à l’oiseau (XVIIème), le Christ en croix (XVIIème), saint-Benoît (XVIème), sainte-Marguerite (début XVIIème). Enfin, trônant dans le chœur, face à face, saint-Brieuc et la Vierge (XVIIIème tous deux). Une statue en plâtre de saint-Mélar muni d’une prothèse en guise de bras et portant son bras coupé dans l’autre.

Le placître verdoyant au milieu duquel se trouve la chapelle n’est autre que l’ancien cimetière.

A l’ouest, un mur d’enceinte dans lequel est encastrée une croix pattée.

Plonivel ou Saint-Brieuc

en Plobannalec

47°48’ 53“N 4°12’ 44“O

Ci-dessus, trois des vitraux dûs au maître-verrier de Quimper Jean- Pierre Le Bihan, qui datent de 1977.

Ce sont des dalles de verre colorées.

La maîtresse-vitre (ci-contre) associe saint-Brieuc au centre, la Vierge à gauche et saint-Mélar à droite. Les autres vitraux non figuratifs se distinguent par une couleur dominante : bleu, rouge ou vert.

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