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L'ESSENTIEL Votre magazine paroissial. Unités pastorales du Grand-Fribourg UP Notre-Dame, UP Saint-Joseph. Cahier romand Église sans frontières

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Academic year: 2022

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Votre magazine paroissial

Unités pastorales du Grand-Fribourg UP Notre-Dame, UP Saint-Joseph

L'ESSENTIEL

Cahier romand Église

sans frontières Éditorial Et si l’on chantait…

JANVIER-FÉVRIER 2020 | MENSUEL NO 1 UNE PUBLICATION SAINT-AUGUSTIN

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ÉDITORIAL

IMPRESSUM Éditeur

Saint-Augustin SA, case postale 51, 1890 Saint-Maurice

Rédacteur en chef Nicolas Maury Secrétariat

Tél. 024 486 05 25 | fax 024 486 05 36 E-mail: bpf@staugustin.ch

Rédaction locale

Véronique Benz, Pérolles 38, 1700 Fribourg E-mail : veronique.benz@cath-fr.ch Équipe de rédaction Véronique Benz – Emmanuel Rey Dominique Rimaz – Paul Salles Danièle Moulin – Jean-Marie Monnerat Maquette

Essencedesign SA, Lausanne Photo de couverture

Mgr Charles Morerod entouré des nouveaux diacres qu’il a ordonnés

le 8 décembre 2019 (de gauche à droite) Vincent Lathion, Robert Nzobihindemyi, Josef Gütensperger et Giuseppe Folleti.

Photo : Christoph von Siebenthal

Et si l ’on chant ait…

Sommair e 02 Éditorial 03 Une heure avec

04-05 Le coin des jeunes 06 UP Notre-Dame 07 UP Saint-Joseph 08-09 Actualité

10 Catéchèse I-VIII Cahier romand 11 Décanat

12-13 Spiritualité 14-15 Art et foi 16 Décanat 17-18 Agenda 19 Horaires

20 Méditation UP pratique

Dès mon arrivée dans le canton de Fribourg, le vicaire épiscopal m’a demandé de représenter le vicariat du canton de Fribourg auprès du comité du GAC. Le GAC, c’est le Groupement des Associa- tions de Céciliennes. Le mot Céciliennes veut dire chœurs d’église sous le patronage de sainte Cécile, patronne des musiciens. Le comité a pour mission de rassembler une fois par année les directeurs des associations de Céciliennes et leurs présidents.

Il convoque les délégués desdites associations en assemblée générale. Le GAC se charge également de diverses publications et organise de temps à autre des sessions de formation liturgique.

Une préoccupation est devenue de plus en plus présente : quel est l’avenir du chant d’Église en terre fribourgeoise ? Que vont devenir nos chœurs d’Église ? Quel répertoire va prendre toujours plus d’importance ? Ces questions, nous voulons nous les poser en vérité. Pour cela, le vicariat et le comité du GAC ont décidé d’organiser des assises autour des enjeux de la musique dans la liturgie. Deux événements sont ainsi organisés en 2020 à savoir : – Une journée de réflexion et de partage le samedi

15 février de 9h à 16h dans les bâtiments du Col- lège du Sud à Bulle.

– Un acte liturgique et festif lors d’une messe prési- dée par notre évêque ainsi qu’un temps de convi- vialité le dimanche 27 septembre de 14h à 19h en l’église du Christ-Roi à Fribourg.

Directeurs, directrices, choristes, organistes, ani- mateurs du chant de l’assemblée, prêtres, diacres, conseillers pastoraux et paroissiaux et toutes per- sonnes préoccupées par ces questions sont invités à prendre part à ces deux événements au terme desquels sera promulguée une résolution visant à favoriser, développer et renouveler le chant d’Église dans notre canton. Comme le dit la circulaire qui annonce cet événement, il s’agit d’enjeux cruciaux ; ces journées permettront de déterminer des orien- tations fondamentales pour le futur du chant sacré en terre fribourgeoise.

Je compte sur une belle représentation des per- sonnes concernées par ces enjeux dans le cadre de notre décanat et je les en remercie d’ores et déjà.

PAR L’ABBÉ PAUL FROCHAUX, DOYEN

026 465 25 55 Rte de Chamblioux 34 1763 Granges-Paccot info@cossa-cotting.ch www.cossa-cotting.ch

Une idée de cadeau fribourgeois et original

Cornelia Rudaz 026 402 72 17 Hameau de Cormanon 3 www.frioba.ch 1752 Villars s/Glâne

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UNE HEURE AVEC

Sœur R egina

Biographie

Native de Fribourg, Regina Müller est d’origine alémanique. Après la maturité, elle a fait une formation d’enseignante à l'Université de Fribourg et a enseigné deux ans à l’école secondaire de Gambach. Elle est entrée dans la congrégation du Carmel Saint-Joseph en 1961. Après 47 ans passés en mission à Madagascar, elle rentre à Fribourg en 2013 pour raison de santé. Elle est prieure du Carmel Saint-Joseph au Schoenberg. La communauté est composée de cinq religieuses plutôt âgées, mais néanmoins très actives dans la paroisse et le quartier du Schoenberg.

Le Carmel Saint-Joseph

Le Carmel Saint-Joseph a été fondé en 1872 en France, à Saint-Martin Belle- Roche dans la banlieue de Mâcon, où se trouve la maison généralice. Il a été implanté en Suisse dans le canton de Fribourg en 1901. Une maison s’est ouverte en 1902 à Seedorf près de Rosé, et une en 1951 au Schoenberg à Fribourg.

PROPOS RECUEILLIS PAR

VÉRONIQUE BENZ / PHOTO : V. BENZ

« La vie consacrée est une grâce qu’on ne peut que recevoir, c’est une réponse à un appel qui ne se fait pas une fois pour toutes, mais qui est à renouveler chaque jour », souligne Sœur Regina. Cepen- dant deux facteurs ont aidé Sœur Regina à répondre à cet appel : le scoutisme et la montagne. « J’ai commencé le scoutisme toute petite. J’ai été longtemps cheftaine des louveteaux. J’ai fait dans ma jeunesse beaucoup de montagne et d’alpinisme. » Elle choisit d’entrer au Carmel Saint-Jo- seph. « La spiritualité du Carmel avec l’enseignement de ses grands saints, notamment Thérèse d’Avila, Jean de la Croix, Thérèse de Lisieux, m’a attirée.

L’Ordre du Carmel n’a pas de fondateur, mais ses origines remontent à l’Ancien Testament avec le prophète Élie qui est l’image de notre vocation : une vocation à écouter Dieu, à se livrer à l’écoute de sa Parole pour en vivre et être transformé par elle, et une vocation à le dire dans l’apos- tolat, trouvant dans ce témoignage une nouvelle source de prière. J’ai été attirée par cette vie de prière et d’action comme le dit Élie : "Je suis rempli de zèle pour le Seigneur" », explique Sœur Regina.

Dès le départ, Sœur Regina désirait aller en mission dans les pays lointains. Elle savait

que le Carmel Saint-Joseph était implanté en pays de mission. Après trois ans de for- mation à Saint-Martin Belle-Roche, elle est envoyée deux ans à Casablanca au Maroc.

« Ce n’est pas ce que j’avais souhaité au départ, mais ce fut une riche expérience. » En 1966, elle part pour Madagascar. Sœur Regina l’avoue avec émotion : le moment le plus important de sa vie fut celui de son départ pour Madagascar. « Enfants, on nous disait que la mission c’était aller convertir les gens. Or ce n’est pas cela. A Madagascar, j’ai très vite compris que ma place était d’aider à implanter le Carmel Saint-Joseph dans le pays en vivant sim- plement avec les gens. »

A Madagascar, où elle fut active pendant 47 ans, Sœur Regina a travaillé dans l’en- seignement en ville et en brousse. Elle a transmis de la pédagogie à des ensei- gnants. Elle s’est occupée de petits enfants et de jeunes filles dans un foyer. Elle a par- ticipé à la formation des jeunes religieuses malgaches et a accompagné de nom- breuses étudiantes. « Les évêques du pays ont demandé aux congrégations d’investir dans l’enseignement, car l’éducation des jeunes c’est l’avenir du pays. Dans l’un des pays les plus pauvres du monde, le vœu de pauvreté prend une autre dimension. On apprend à se passer de tant de choses et à aller à l’essentiel. En brousse, nous n’avions pas d’électricité et pas toujours l’eau cou- rante. Ici cela semble normal d’ouvrir un robinet et d’avoir de l’eau chaude ; là-bas, si nous voulions de l’eau chaude, il fallait la chauffer au feu dehors ! Madagascar est un pays magnifique. La vie n’était pas tou- jours facile, mais j’y étais très heureuse. Les Malgaches sont extrêmement accueillants : dans la plus grande misère, vous avez tou- jours un sourire. J’ai appris à écouter et à prendre le temps. »

En 2013, lorsqu’elle rentre en Suisse pour raisons de santé, elle a dû se réadapter à la vie occidentale. Heureusement elle peut continuer à parler la langue qu’elle aime, le malgache, avec deux de ses consœurs mal- gaches qui vivent dans la communauté de Fribourg.

Lorsqu’elle parle de Madagascar, les yeux de Sœur Regina

brillent. Des noms inconnus résonnent à mes oreilles et

j’essaie de les placer sur une carte du monde. Après y avoir

passé 47 ans, la religieuse se sentait chez elle au milieu des

Malgaches. « Si j’étais en bonne santé, je serais encore là-bas »,

affirme avec conviction Sœur Regina.

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LE COIN DES JEUNES

Christus V ivit : l’éclair age

L’aujourd’hui de Dieu

Parce que la Bonne Nouvelle du Christ ressuscité est appelée à rejoindre chacun là où il en est, il était bon que le synode se penche sur la réalité actuelle des jeunes : quel est ce monde dans lequel vivent les jeunes ? à quelles réalités sont-ils confron- tés ? Il est ainsi relevé que même si l’on peut observer une certaine mondialisation, les réalités sont très diverses selon les pays et les situations dans lesquelles les jeunes vivent. Le pape rappelle aussi qu’il faut se laisser rejoindre par les joies, mais aussi par les souffrances des jeunes à travers le monde, confrontés aux problèmes des guerres, de la violence, de la pauvreté…

Le pape François retient néanmoins trois thèmes qui ont marqué le synode. Pre- mièrement, il relève le fait que le monde contemporain est un monde numérique, qui façonne en profondeur jusqu’à nos manières de communiquer, de penser et de vivre. Ce changement de paradigme ne peut être ignoré. Il est porteur de nou- velles opportunités formidables, mais aussi de dangers que l’on ne connaissait pas il

y a encore quelques années. Vient ensuite le phénomène migratoire qui marque encore et toujours l’histoire de l’huma- nité et donc des jeunes. Avec lui, son flot de violences, de guerres et de souffrances que les chrétiens sont appelés à rejoindre.

Dernier point relevé dans ce chapitre, celui des abus dans l’Église, qu’ils soient sexuels ou non. Exprimant sa honte et son repentir pour les péchés de ses membres, le pape affirme que « ce moment difficile, avec l’aide précieuse des jeunes, peut véri- tablement être l’occasion d’une réforme de portée historique pour déboucher sur une nouvelle Pentecôte et inaugurer une étape de purification et de changement qui confère à l’Église une nouvelle jeunesse ».

(CV 102)

Chemins de jeunesse

Ce cinquième chapitre est une véritable ode à la jeunesse. Non pas que François idéalise les jeunes, mais il manifeste plutôt un émerveillement devant cette période passionnante de l’existence humaine. On sent ici le cœur paternel, toute l’expérience de celui qui se fait un peu le grand-père de la jeunesse du monde. En effet, la jeu- nesse est décrite comme le temps des rêves, mais aussi comme une période d’anxiété devant la découverte de la responsabilité et des choix à poser. Cette peur, le pape appelle à la sanctifier en la confiant à Jésus qui peut la remplir d’une espérance dépas- sant la pourtant très belle insouciance de la jeunesse. François invite les jeunes à ne pas se laisser paralyser par les choix à faire ni à se laisser endormir par les apparentes sécurités de ce monde. On retrouve ici des thèmes déjà abordés : « Jeunes, ne renon- cez pas au meilleur de votre jeunesse, ne regardez pas la vie à partir d’un balcon. Ne confondez pas le bonheur avec un divan et ne vivez pas toute votre vie derrière un écran. Ne devenez pas le triste spectacle d’un véhicule abandonné. Ne soyez pas des voitures stationnées. Il vaut mieux que vous laissiez germer les rêves et que vous preniez des décisions. Prenez des risques, même si vous vous trompez. […] Ouvrez la porte de la cage et sortez voler ! S’il vous plaît, ne prenez pas votre retraite avant l’heure ! » (CV 143)

Tu ne connaîtras pas la véritable plénitude d’être jeune, si tu ne rencontres pas chaque jour le grand ami, si tu ne vis pas dans l’amitié de Jésus.

(CV 150)

Après nous être penchés sur le cœur de Christus Vivit dans le dernier numéro, ce troisième volet de notre éclairage sur l’exhortation apostolique nous propose de nous concentrer sur les troisième et cinquième chapitres du texte.

PAR PAUL SALLES PHOTO : FRI-SOUL

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LE COIN DES JEUNES

Agenda

Quoi Quand Heure

Soirée Adoray Dimanches 12 et 26 janvier Salesianum 19h30

Messe des jeunes Dimanches 26 janvier et 23 février Église Sainte-Thérèse 18h30 Théodom – groupe de discussion Mercredis 29 janvier et 19 février Couvent Saint-Hyacinthe 19h15

Soirée ACT Vendredi 28 février Église Saint-Maurice 18h30

Soirée Adoray Dimanches 9 et 23 février Salesianum 19h30

Pour nous atteindre et nous rencontrer ou pour t’informer ou t’inscrire à une activité :

Rue des Alpes 2 – CH-1700 Fribourg – Tél. 026 322 95 50 – E-mail : fj@formulejeunes.ch – Internet : www.formulejeunes.ch

À ces défis de la jeunesse, le pape invite à joindre l’amitié avec le Christ : « Tu ne connaîtras pas la véritable plénitude d’être jeune, si tu ne rencontres pas chaque jour le grand ami, si tu ne vis pas dans l’amitié de Jésus. » (CV 150) De cette façon, chaque jeune grandira, et s’épanouira dans une authentique sainteté et pourra être ainsi dans le monde un ferment de fraternité, de réconciliation. Le fruit d’une véritable vie spirituelle se déploiera dans l’engagement

social fort et constant au service du bien commun et de l’avènement du Royaume de Dieu. Cet engagement social est également inséparable de l’annonce de l’Évangile. Le Seigneur nous veut tous missionnaires, témoins de la résurrection. Le pape encou- rage les jeunes à faire l’expérience de la joie de la mission dans nos différents milieux de vie afin qu’avec saint Paul, nous puis- sions dire : « Malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile. » (1 Co 9, 16)

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VIE DES UP

U ne journée pour le s victime s d ’abus se xuels

UP Notre-Dame

PAR EMMANUEL REY

PHOTOS : VALENTINE BRODARD

« Nous avons érigé cette plaque pour témoigner des souffrances endurées par les victimes des abus sexuels commis dans ce diocèse par des prêtres et autres personnes engagées dans l’Église. Cette démarche est aussi une demande de par- don et une invitation à la communauté à rester vigilante. » Ce texte écrit par notre évêque, Mgr Charles Morerod, figure sur une plaque posée dans le narthex de la cathédrale Saint-Nicolas. Elle a été inau-

gurée le samedi 23 novembre 2019 lors de la journée diocésaine en mémoire des victimes d’abus sexuels. Au cours d’une célébration très sobre, l’évêque a exprimé sa reconnaissance au groupe de soutien aux personnes abusées dans une rela- tion d’autorité religieuse (SAPEC), qui veille notamment à ce que les évêques et les congrégations religieuses poursuivent leur travail d’enquête sur les abus sexuels.

Mgr Morerod a relevé le désir de dialogue constant des victimes et l’importance de connaître l’histoire afin de ne pas la répé- ter. Après la célébration en la cathédrale, les participants ont assisté à la projection du film de François Ozon « Grâce à Dieu », qui relate le combat des victimes d’un prêtre français accusé d’abus sexuels. La journée s’est achevée au vicariat épiscopal par des ateliers et un apéritif.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site internet de notre diocèse (www.diocese-lgf.ch) ou celui du SAPEC (www.groupe-sapec.net).

Mgr Morerod présente la plaque posée dans le narthex de la cathédrale.

M. Jean-Marie Fürbringer, membre du comité du SAPEC.

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VIE DES UP

Livres – Objets – Ornements d’église – Habits liturgiques Rue de Lausanne 88 – 1700 Fribourg – Tél. 026 322 36 82

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UP Saint-Joseph

Le s gr oupe s d ’É vangile à la maison existent depuis plus de 8 ans

PAR BERNARD BOVIGNY

PHOTO : B. BOVIGNY

C’est à la suite du rassemblement œcu- ménique « Festibible » de 2010 à Fribourg qu’ont démarré les groupes d’Évangile à la maison. Le but de ce festival était de mettre la Parole de Dieu à la portée de tous.

Des groupes de découverte de la Bible se sont ainsi formés dès 2011. Agnès Jubin s’est directement mise à disposition et a accueilli chez elle à Pérolles un groupe de six, qui s’est agrandi à neuf, mais jamais davantage pour des raisons d’organisation.

« Il était important de sortir des paroisses pour montrer que la maison familiale est aussi un lieu privilégié de partage de la Parole de Dieu », affirme-t-elle. À noter que ces groupes réunissent aussi quelques personnes qui ne participent pas souvent à la messe, mais s’intéressent à l’Évangile.

Lors de chaque réunion, les participants parlent du texte choisi en se basant sur un carnet contenant quelques clés de com- préhension. Des rencontres de formation permettent aux animateurs (ainsi qu’à d’autres intéressés) de se familiariser avec les textes proposés. « Un suivi est néces- saire, afin de ne pas dire n’importe quoi », estime Agnès Jubin.

Le Service de formation du vicariat épis- copal, qui gère les groupes d’Évangile à la maison, en a recensé une vingtaine dans le Grand-Fribourg. « Il y en a même eu davantage, jusqu’à 30 », précise Agnès Jubin, qui n’exclut pas que d’autres groupes fonctionnent actuellement incognito.

Chaque réunion débute par une première lecture chez soi. Puis, ensemble, on essaie de mieux comprendre le texte à l’aide du carnet, avant de se lancer dans un temps de partage où chacun s’exprime libre- ment. Il est important que chacun prenne la parole, « et certains le font plus que d’autres ».

Ce moment de discussion se termine chez Agnès par une petite collation, durant laquelle on prend des nouvelles des familles et on discute d’autres choses.

L’idéal serait que chaque participant cherche à fonder un groupe à son tour.

« C’est difficile, car on apprécie d’être ensemble », glisse Agnès Jubin, qui serait d’accord de prendre un nouveau groupe

« mais sans laisser tomber l’actuel ».

La cadence de chaque groupe est libre.

Chez Agnès, il se retrouve le vendredi soir, toutes les 5-6 semaines. « Et je sais que certains groupes vont plus à fond dans la découverte de la Bible. » Les gens se réu- nissent par connaissance mutuelle, et pas forcément par paroisse.

Et si des personnes intéressées ont envie de se lancer dans l’aventure ? Le Service de Formation du vicariat épiscopal se charge de coordonner les demandes.

Personne de contact :

Florence Murphy, 026 426 34 71, florence.murphy@cath-fr.ch Les carnets d’Évangile à la maison peuvent s’obtenir :

Pour l’UP Saint-Joseph : à la cure Saint-Pierre

Pour l’UP Notre-Dame : dans les secrétariats paroissiaux

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ACTUALITÉ

Les petites boutiques des monastères, abbayes et prieurés sont tout d’abord des lieux de rencontres. « Entrer dans notre magasin n’engage pas le visiteur. Aller dans une église est parfois plus compli- qué » explique Frère Emmanuel, respon- sable du magasin de l’abbaye d’Hauterive.

Un constat que partage Chantal Reynier, responsable de la boutique de Notre-Dame de Compassion, de la fraternité O.A.S.I.S (Œuvre pour un apostolat spirituel, intel- lectuel et social), à Bulle : « Depuis trois ans, nous participons chaque jeudi au

marché de Bulle ainsi qu’au marché des commerçants et à celui dédié à l’artisa- nat » explique-t-elle. Une manière d’entrer en contact avec les gens.

Il y a certes une volonté de s’ouvrir à tous, dans les magasins, pourtant l’aspect éco- nomique n’est pas à négliger. Toutes ces communautés ont besoin du bénéfice de la vente de leurs produits monastiques pour vivre et entretenir leurs bâtiments.

Les marchandises vendues se divisent en trois catégories : alimentaire, bien-être et religieux. Ce qui se vend le mieux ? « Tout ce qui se mange » résume Frère Emma- nuel. Et le choix est vaste ! Entre biscuits, confitures, bonbons, sirops ou alcools, le chaland gourmand a largement la possi- bilité de se faire plaisir. Quant au chapitre

« bien-être » il est composé de baumes, tisanes, crèmes, le plus souvent fabriqués dans l’enceinte du monastère, avec les plantes cultivées sur place. « Il nous est difficile de cultiver encore un grand jar- din potager, mais nous avons toujours nos plantes, utilisées par la sœur infirmière pour la confection de nos pommades et crèmes » explique Sœur Marie Samuel de l’abbaye de la Fille-Dieu, à Romont. Enfin, les icônes, chapelets, aquarelles, bougies ou médaillons entrent dans l’assortiment

Le s cade aux de s monastèr es

PAR JEAN-MARIE MONNERAT PHOTOS : DR

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ACTUALITÉ

Une rapide recherche permet d’avoir un aperçu des monastères et des produits. Attention aux heures d’ouverture, différentes dans chaque lieu.

Abbaye d’Hauterive, Posieux : produits culinaires (pain, biscuits, liqueurs, confitures, bières, etc.), créations artistiques (icônes, aquarelles, sculptures sur bois ou sur pierre), préparations à caractère médicinal (tisanes, huiles, crèmes, etc.). En outre, on y commercialise des publications de spiritualité chrétienne et des livres.

Fraternité O.A.S.I.S, Notre-Dame de Compassion, Bulle : produits alimentaires (biscuits, nougat, pâtes de fruits, miel de lavande, de garrigue ou de châtaignier, soupes, moutardes, etc.). Pour le bien-être : une dizaine de sortes de savons, baumes, hydrolats, huile de massage et des objets religieux, sans oublier les bougies 100% cire d’abeille fabriquées à la main.

Carmel du Pasquier, Le Pâquier : le paradis des amateurs de biscuits : plus de 12 sortes différentes. Figurines artisanales réalisées par les sœurs.

Monastères des dominicaines, Estavayer-le-Lac : produits culinaires, comme vin et liqueurs. Pour le bien- être : savons, baumes, le bouquet de Provence, une lotion parfumée aux senteurs de lavande et de plantes de Provence qui rafraîchit, stimule, vivifie et dont la production ne peut plus être assurée en raison de problèmes de matières premières. Objets religieux et cartes.

Abbaye de la Maigrauge, Fribourg : Eau Verte, remède à base de plantes, confitures et tisanes.

Monastère de Montorge, Fribourg : liqueur digestive à base d’herbes médicinales, artisanat : chapelets, bou- gies.

Abbaye de la Fille-Dieu, Romont : moutardes, sauces, confitures. Baumes et huiles aux plantes pour soin du corps. Objets religieux : chapelets, bougies ou encore cartes pour toutes les circonstances.

proposé aux visiteurs, mais sont rarement fabriqués sur place.

Chaque boutique a ses spécialités Tous les monastères se connaissent, savent ce que chacun propose et les relations sont cordiales et basées sur la confiance. En effet, si chaque boutique a ses spécialités, elle propose aussi les produits d’autres monastères du canton de Fribourg, de Suisse ou des pays limitrophes. « Ce qui permet à des moines ou des moniales qui vivent cloîtrés de pouvoir aussi offrir leurs produits » explique Chantal Reynier.

Et l’avenir pour ces boutiques ? « S’agran- dir » explique Sœur Marie Samuel, ce qui n’est pas une opération facile au sein des murs vénérables et protégés de la Fille- Dieu. « S’ouvrir » poursuit Chantal Rey- nier, bien consciente que le magasin de Notre-Dame de Compassion n’est pas facile à trouver, même si la participation au marché permet de réaliser déjà en par- tie cette démarche. « Trouver encore plus de cohérence avec notre vie monastique » résume Frère Emmanuel. En effet, la ren- tabilité économique n’est pas un critère

monastique. Mais il faut bien concilier la demande des clients avec l’esprit des monastères et ce n’est pas toujours facile.

Par exemple, l’exploitation agricole de l’abbaye d’Hauterive est certifiée « bio », mais pas tous les produits vendus dans le magasin. Actuellement, il existe bien un label monastique certifiant que le produit provient d’un monastère, mais qui ne dit rien de la qualité des ingrédients, même si les moines ont une longue expérience dans le domaine de la qualité.

A votre écoute dans les moments difficiles

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CATÉCHÈSE

Le fonctionnement de la vie de l’Église diffère d’un diocèse à l’autre,

et même d’un canton à l’autre. La Suisse possède bien des particularités, et parmi celles-ci : le système dual. De quoi s’agit-il ? Quelles sont les entités qui le composent ?

PAR EMMANUEL REY

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DÉCANAT

Semaine de prièr e pour l ’unité de s chr étiens

« Ils nous ont témoigné une humanité peu ordinaire. » Cette année les chrétiens de Malte et Gozo ont choisi le texte des Actes des Apôtres, chapitre 28, le naufrage de Paul à Malte, évènement qui est à l’ori- gine de la foi chrétienne dans l’île. L’hos- pitalité n’est pas une vertu spécifiquement chrétienne : ceux qui accueillent Paul et ses compagnons d’infortune font preuve avant tout d’humanité dans leur hospita- lité. Devenons des hôtes de l’unité, faisons preuve d’hospitalité envers les chrétiens

d’autres confessions, envers nos prochains, si différents soient-ils, envers les étran- gers… Le naufrage de Paul à Malte montre qu’à travers les voyages périlleux et les ren- contres fortuites, l’annonce de l’Évangile du salut pour tous les hommes se réalise.

Que cette Semaine de prière pour l’unité des chrétiens soit l’occasion de témoigner, de prier et d’accueillir ensemble « pour que le monde croie ».

PAR VERONICA HAVRAN

Basilique Notre-Dame Programme

Vendredi 17 janvier Célébration œcuménique à 18h30 Église de Bonnefontaine Au Village 4-6, Le Mouret Dimanche 19 janvier Célébration œcuménique à 17h Temple de Fribourg

Suivie d’un temps de convivialité Rue de Romont, Fribourg Lundi 20 janvier Soirée de louange à 20h Espace Rencontre

« Fribourg pour Jésus » Rte de Bourguillon 36, Bourguillon Églises évangéliques de Fribourg

Mardi 21 janvier Prière de Taizé à 19h30 Salesianum 1er étage, Prière bilingue suivie d’un temps Av. du Moléson 21, Fribourg de convivialité

Mercredi 22 janvier Vêpres à 18h15 Couvent des carmes Temps de prière et de rencontre Ch. Montrevers 29, Fribourg avec la communauté des carmes

Commission œcuménique de Fribourg et environs

Veronica Saez-Havran : veronica.havran@cath-fr.ch, 079 355 29 00 Olivier Fasel : pasteur@espacerencontre.ch, 079 519 45 55

Pèlerinage à R ome

PAR L’ABBÉ VIANNEY SAVY, FSSP / PHOTO : DR

Du 21 au 25 octobre, les servants de la basi- lique Notre-Dame, accompagnés des abbés Arnaud Evrat et Vianney Savy, ont eu la

joie de partir en pèlerinage à Rome. Au programme de cette trop courte semaine, visite de Saint-Pierre de Rome et des autres basiliques majeures et mineures, ainsi que de quelques églises parmi les centaines que comporte la ville éternelle. Nous avons également eu la chance de pouvoir nous recueillir sur les tombes des premiers chrétiens enterrés dans les catacombes, dont sainte Philomène. Nous ne pouvions rater la visite du quartier de la Garde suisse pontificale au cours de laquelle les ser- vants ont pu s’exercer au maniement de la hallebarde, l’arme de la Garde. Malgré la fatigue accumulée par les longues heures de marche dans les rues étroites et bon- dées de pèlerins et de touristes, ce fut une semaine priante, accompagnée de rire et de bonne humeur.

Les abbés et les servants devant la basilique Saint-Pierre de Rome.

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SPIRITUALITÉ

PAR EMMANUEL REY AVEC LA COLLABORATION DE FRÈRE ELIE TEKAM, BÉNÉDICTIN

La spiritualité bénédictine

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SPIRITUALITÉ

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ART ET FOI

L’église Saint-Pierr e à Be aur egar d, un bijou de l ’ar t déco

PAR NATALIE HERVIEUX ET DANIÈLE MOULIN

PHOTOS : STÉPHANE LONGCHAMP

Lorsqu’on arpente la rue Saint-Pierre aujourd’hui, on a du mal à s’imaginer que s’érigeait là la chapelle d’un hospice fondé par des chanoines réguliers du Grand- Saint-Bernard dont il est déjà fait men- tion en 1228. Cet hospice, appelé hospice de Saint-Pierre sur les Places, servait sans doute de refuge aux voyageurs pauvres et aux malades. Lorsque les chanoines se retirent du lieu au début du XVIIe siècle, il deviendra un couvent abritant provi- soirement des frères capucins. La petite chapelle de Saint-Pierre sur les Places est démolie au XIXe siècle, la ville de Fribourg subissant de grandes évolutions démogra- phiques et architecturales. À cette époque, Fribourg constitue une seule et même paroisse. Trois rectorats sont institués dans la ville en 1872, dont celui de Saint- Pierre, appelé ainsi en souvenir de l’hos- pice situé sur les Places. Si le rectorat de Saint-Pierre existe sur le papier, on doit à vrai dire encore trouver un endroit appro- prié pour son église et sa cure. L’église Saint-Michel devient le lieu de culte provi-

soire de la paroisse Saint-Pierre. Après de nombreux tâtonnements, un lieu est enfin trouvé en 1928. C’est Fernand Dumas qui remportera le concours pour l’architecture de l’édifice, puis le peintre Gino Severini pour la décoration.

L’actuelle église Saint-Pierre

En face de l’intersection où débouchent l’avenue du Moléson, l’avenue Jean Gam- bach et le Chemin de Jolimont – artères fréquentées le matin par les nombreux éco- liers scolarisés dans les environs – s’élève l’actuelle église Saint-Pierre. Le soir, peu après le passage de ces mêmes écoliers dans l’autre sens, la rosace s’illumine dans le crépuscule hivernal. Si le sanctuaire fait désormais partie du paysage, s’il est même familier pour les paroissiens du quartier, l’on ignore souvent que cette église consti- tue, en fait, un réel bijou de l’art déco 1, ins- piré du futurisme et du cubisme. De fait, Severini a fréquenté durant ses années parisiennes des géants comme Picasso, Modigliani, Braque et Matisse. L’intérieur est également très marqué par le groupe de Saint-Luc.

Une fois passé le narthex – où les visi- teurs curieux peuvent trouver un panneau explicatif et d’excellents fascicules leur permettant de découvrir l’édifice – on débouche dans la vaste et haute nef. Les longs vitraux de Jean-Edward de Castella s’élèvent au-dessus des arcades des collaté- raux, ce qui confère à l’intérieur une lumi- nosité plutôt diffuse. En face, l’imposante mosaïque du chœur (cf. image 1). Cette œuvre majeure de Severini représente la Remise des clés au saint patron par le Christ. Scène célèbre de l’iconographie chrétienne, elle se réfère au passage de l’évangile dans Matthieu 16, 18-19 : « Et moi, je te dis que tu es Pierre et que, sur cette pierre, je bâtirai mon Église et que les portes du séjour des morts ne prévau- dront point contre elles. Je te donnerai les clés du royaume des cieux : ce que tu lieras sur terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur terre sera délié dans les cieux. » Entourant l’apôtre et le Seigneur, le sym- bole des évangélistes 2 et à leurs pieds, deux scènes bibliques : à gauche, l’eau jaillie du rocher et à droite l’appel des disciples (Mt 4, 19. Il leur dit : « Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. ») Le tout, dans un assemblage de tonalités chères à l’ar- tiste où prédominent le vert pâle, l’ocre et le jaune, rehaussés d’autres couleurs vives.

En jetant un regard circulaire à l’église, on s’aperçoit que des dalles au plafond en pas- sant par les fresques et les murs, l’ensemble

1 Issu des mouvements artistiques de la Belle Époque, l’Art déco s’inscrit dans le contexte des Années folles. Il exprime souvent une certaine modernité par des formes géométriques et pures. À ses débuts, l’Art déco, est purement ornemental, puis il est gagné par les ruptures esthétiques irréversibles apportées par le cubisme. (Le Larousse)

2 Le lion pour saint Marc, le bœuf pour saint Luc, l’ange pour saint Matthieu et l’aigle pour saint Jean.

La Remise des clefs de Severini, 1950-1951, 10.5 x 7 m, mosaïque d’émaux- ors-pierres (image 1).

Samedi 22 février à 18h à l’église Saint-Pierre, office des vêpres chantées.

Dimanche 23 février à 10h, fête patronale de la chaire de saint Pierre, église Saint-Pierre, Fribourg.

La messe sera suivie d’un apéritif.

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ART ET FOI

est pensé à travers l’harmonie de ces cou- leurs audacieuses.

À côté de cette œuvre monumentale, de nombreux autres bijoux artistiques honorent de leur beauté le sanctuaire, à tel point qu’il est difficile de choisir où poser son regard. On mentionnera cepen- dant de manière privilégiée le chemin de croix (cf. image 2), dessiné également par Severini. Son art de la mosaïque s’y révèle plus directement à la hauteur du regard du spectateur, même si malheureusement l’éclairage fait un peu défaut. La finesse de chaque station invite à la contemplation, convaincante invitation à redécouvrir la pratique du chemin de croix itinérant.

Les œuvres des artistes locaux

Si la patte de Severini prédomine dans l’équilibre d’ensemble, il n’en demeure pas moins que de nombreux autres artistes – notamment locaux et choisis par l’artiste italien – ont collaboré à la décoration de l’intérieur de l’édifice. On relèvera la deu- xième chapelle qui est l’œuvre de plusieurs artistes (Emilio Baretta, Cingria, Mar- guerite Naville, Feuillat). La mosaïque du Sacré-Cœur, chef-d’œuvre important de l’art déco, vaut particulièrement le coup d’œil : elle impressionne tant, nous conte

notre guide Monique Pichonnaz, que les enfants qui la visitent en demeurent sou- vent à distance, fascinés.

On relèvera aussi l’Assomption aux pigeons (cf. image 3), à droite du chœur, qui se distingue notamment par le regard des anges tourné, non pas vers Marie, mais vers les fidèles – détail si typique de l’amour de l’artiste pour « les gens ». Autre caractéristique propre à Severini qui n’est pas sans lien avec cette dernière : son atta- chement simple aux lieux dans lesquels il a vécu. Cette particularité se lit dans la mosaïque de la sainte Famille, à gauche du chœur, où le visiteur attentif saura recon- naître la cathédrale.

Pour finir, au fond de la première chapelle, une statue plus récente qui se démarque totalement de l’unité d’ensemble du lieu : Notre Dame de Fatima, offerte par la communauté portugaise fréquentant les lieux. Dressée sur un sobre présentoir moderne, la représentation de la Vierge émeut par les nombreux bouquets de fleurs fraîches dont elle est entourée en perma- nence, témoignages des gestes tendres qui lui sont accordés.

Chemin de croix de Severini d’après les cartons de Cortone (Toscane) en 1945-1946, 98 x 77 cm/station (image 2).

L’Assomption de Severini, 1933-1934, 380 x 180 cm, mosaïque d’émaux-ors-pierres (image 3).

Sources

LAUPER Aloys, De Saint-Pierre à Gambach, les tribulations d’un saint patron, in : Patrimoine fribourgeois no 18, L’église Saint-Pierre à Fribourg, octobre 2008, pp. 4-9.

STRUB Marcel, Les monuments d’art et d’histoire du canton de Fribourg, Tomme III, Éd. Birkäuser, Bâle, 1959.

Remerciements

Natalie Hervieux remercie Monique Pichonnaz Oggier pour ses généreuses et enthousiastes explications. La visite guidée dont elle a pu profiter est également ouverte au public. À bon entendeur ! Pour plus d’informations, contacter directement la spécialiste : 079 686 20 04, monique.po@pwnet.ch

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DÉCANAT

J’ ai lu pour v ous

PAR L’ABBÉ DOMINIQUE RIMAZ

Les dominicains ont donné leurs lettres de noblesse à la Faculté de théologie de l’Université de Fribourg, le cardinal Journet dévorait la Somme théologique et le Concile Vatican II recommande de prendre saint Thomas d’Aquin comme maître en théologie. Toutefois, le docteur angélique n’est pas à la portée de tous. Il manque parfois une introduction, un petit panorama de sa vie, en plus simple.

Jean-Pierre Torrell, professeur émérite de dogmatique à Fribourg publie non pas un pavé, mais une mine. En déployant sa vie mouvementée, de Naples à Paris en passant par Orvieto, cette lecture permet d’être introduit à la richesse de la person- nalité de saint Thomas, à ses nombreux écrits sur l’Écriture sainte, à des questions de grande amplitude et à ses commentaires sur Aristote.

Saint Thomas ne se résume pas à la Somme théologique. Entouré d’une équipe de secrétaires, il aurait écrit, durant 25 ans, 12 pages dactylographiées A4 de 350 mots par jour. Pour Aristote, « l’amitié est ce qu’il y a de plus nécessaire pour vivre ». La simple découverte de cet ami de la vérité et la fréquentation de ses écrits rend assuré- ment saint Thomas bien plus familier et sa pensée plus apprivoisée.

Grâce à cet opuscule, certains textes ma- jeurs sont beaucoup plus faciles d’accès qu’on ne se l’imagine. La contemplation de Dieu conduit à la béatitude finale. Sans nul doute que le Père Torrell nous introduit finalement, dans la prière, à l’émerveille- ment de la présence réelle, l’Eucharistie, qui conduisit Thomas à ne plus écrire, tant ce qu’il avait vu dépassait la taille de ses écrits.

Jean-Pierre Torrell,

Saint Thomas en plus simple, Cerf 2019.

Tout est plus simple avec saint Thomas d’Aquin

Le jeûne, c’est la santé !

PAR L’ABBÉ MARIE-JOSEPH HUGUENIN

Pour la 4e année consécutive, les unités pastorales de Fri- bourg avec l’appui de l’abbé Alexis Morard et de notre doyen Paul Frochaux, invitent toutes personnes intéressées à vivre une semaine de jeûne en carême !

Un groupe se réunit à la paroisse Saint-Pierre pour jeûner ensemble du 1er dimanche de carême au soir au 2e di- manche de carême à midi (du 1er au 8 mars). Nous ne pre- nons que des jus de légumes et des jus de fruits, selon une méthode éprouvée, promue par l’Action de Carême. Nous vivons trois dimensions intimement liées :

– Une dimension spirituelle, en portant les intentions de prière les uns des autres. Chaque jeûneur s’engage à jeû- ner à une intention qui lui est chère, partagée avec le groupe. Le jeûne libère l’esprit et permet d’approfondir sa vie spirituelle.

– Une dimension corporelle : le jeûne est très bienfaisant pour le corps. Il est une thérapie connue dans toutes les civilisations. Notre société d’abondance engendre toute sorte de maladies.

– Une dimension de solidarité : l’Action de Carême propose d’offrir ce qui est économisé par le jeûneur durant la se- maine pour ses actions de solidarité dans le monde.

– Une séance d’information et d’inscription aura lieu le mercredi 19 février de 19h30 à 20h30 à la salle 4 de la paroisse Saint-Pierre. Vous recevrez alors toutes les indi- cations pratiques et pourrez poser toutes vos questions.

Toute personne intéressée et en bonne santé peut y par- ticiper. La responsable romande (Katrin Fabbri) et le mé- decin qui se met bénévolement au service des groupes de jeûneurs peuvent donner des conseils.

La semaine de jeûne propose de se réunir tous les jours de 12h30 à 13h30, si possible, pour partager notre expérience une tisane à la main et prier ensemble.

Le Centre Sainte-Ursule propose une autre formule en ca- rême, semblable à une retraite proprement dite (voir leur proposition au Centre Sainte-Ursule).

Bienvenue pour changer le monde !

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AGENDA

Jan vier et f évrier 2 02 0 dans v os unité s pastor ale s Messes en famille dans l’UP Saint-Joseph

Samedi 11 janvier à 17h30 à l’église Sainte-Thérèse, Fribourg (eucharistie festive)

Dimanche 19 janvier à 10h à l’église de Villars-sur-Glâne

Samedi 25 janvier à 17h à la maison paroissiale de Chantemerle à Granges-Paccot

Samedi 1er février à 17h30, eucharistie festive suivie d’un ciné-débat à l’église Sainte-Thérèse, Fribourg

Dimanche 2 février à 10h à l’église Saint-Pierre, Fribourg, suivie d’un repas crêpes de la Chandeleur

Samedi 8 février à 17h à la maison paroissiale de Chantemerle à Granges-Paccot

Dimanche 9 février à 10h à l’église de Villars-sur-Glâne

Messes en famille dans l’UP Notre-Dame

Dimanche 19 janvier à 10h à l’église du Christ-Roi Dimanche 9 février à 18h à l’église Saint-Jean Dimanche 16 février à 10h à l’église du Christ-Roi

Dimanche 26 janvier, à 10h, fête patronale, à l’église Saint-Paul

Caté-goûter

Samedi 1er février à Saint-Maurice : caté-goûter pour enfants de 3 à 12 ans à 16h15, bénédiction des cierges de la Chandeleur et messe à 17h30 puis crêpes pour tous à 18h30.

Préparation au mariage

Les vendredis 13-20 et 27 mars, à la cure du Christ-Roi, à Fribourg de 19h30 à 21h45. La préparation au mariage se fait sur inscription au secrétariat des registres : registres@up-notredame.ch

MercreLivre au Centre Sainte-Ursule

Le 5 février rencontre avec Mme Choplin, pasteure, qui a publié deux livres aux Editions Labor et Fides « Un cœur sans rempart » et « Un seul corps ».

Entrée libre.

Au Centre Sainte-Ursule Rue des Alpes 2, Fribourg De 18h à 20h

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AGENDA

Dimanche 5 janvier, à 12h, fête de la Befana (Épiphanie selon tradition italienne pour les enfants), Società Dante Alighieri, grande salle de la maison de paroisse, Saint-Pierre.

Samedi 8 février, à 20h, concert de l’Ensemble vocal Orlando, avec le chœur de May et l’ensemble de Musica, à l’église de Villars-sur-Glâne.

Du 17 au 20 février, stage d’icône avec le Père Jean-Baptiste Garrigou, à la maison paroissiale Saint-Pierre, salle 4

Inscription : secretariat@upstjoseph.ch

Conférence du Père Garrigou le 19 février à 20h à la salle paroissiale Saint-Pierre sur le thème

« Les réponses de l’iconographie au monde moderne ».

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Formations

PARLER DE LA MORT AUX JEUNES

« Les jeunes en savent autant que nous, les adultes, à propos de la mort, c’est-à-dire rien du tout », disait le psychiatre Daniel Oppenheim. Comment être à l’écoute de leurs questions ? Quelles sont nos ressources bibliques et théologiques ?

Animation : Grégoire Sienkiewicz

Jeudi 16 janvier, 20h-22h, Bd de Pérolles 38, Fribourg Coût : 20.–

Délai d’inscription : 8 janvier 2020 au Service de catéchèse, scccf@cath-fr.ch, 026 426 34 21/20 À L’AFFICHE : JESUS, L’ENQUÊTE

Lee Strobel, journaliste d’investigation et athée, est confronté à la soudaine conversion de son épouse. Afin de sauver son couple, il se met à enquêter sur la figure du Christ, avec l’ambition de prouver que celui-ci n’est jamais ressuscité…

Vendredi 17 janvier, 20h, Bd de Pérolles 38, Fribourg VISITE DE LA SYNAGOGUE

Vendredi 17 janvier, 13h30, Rue Joseph-Piller 9, Fribourg PIERRE CLAVERIE, LA BRÈCHE DE LA FOI

Au cours de cette conférence, nous marcherons sur les pas du bienheureux Pierre Claverie afin de scruter son itinéraire spirituel et comprendre les étapes de sa croissance existentielle, intellectuelle et relationnelle avec Dieu, la foi chrétienne et l’islam.

Animation : Frère Cyprien-Marie El Euchi, dominicain Mercredi 12 février, 20 h, Bd de Pérolles 38, Fribourg

Délai d’inscription : 7 février 2020 au Service de formation, formation@cath-fr.ch, 026 426 34 80

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HORAIRES

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ANNONCE / UP PRATIQUE

Infos utiles

Unité pastorale Notre-Dame Rue des Chanoines 3 – 1700 Fribourg Tél. 026 347 10 40

Courriel : info@notre-dame-de-fribourg.ch Site : www.notre-dame-de-fribourg.ch Unité pastorale Saint-Joseph Av. Jean-Gambach 4 – 1700 Fribourg Tél. 026 422 01 05

Courriel : info@upsaintjoseph.ch Site : www.upsaintjoseph.ch

Katholische Pfarreiseelsorge Freiburg Rue de Morat 8 – 1700 Fribourg Tél. 026 425 45 25

Site : www.free-burg.ch Courriel : kontakt@free-burg.ch

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