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Bilan de l'évolution des pays africains les moins avancés au cours de la période 1980 - 1981

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NATIONS UNIES

CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL

Distr.

LIMITEE

E/ECA/LDCs.2/2 30 mars 1982 Original: ABGLAIS

COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIOUE Reunion du Ccnitc intergouverncnicntal

d'experts des pays nfricains lcs

noins avances

Tripoli (Jamahiriya arabe libyennc) 13-17 avril 193?.

COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIOUE Dcuxiene reunion de la Conference

des ministres des pays africains les noins avancos

Tripoli (Jamahiriya arebe libyenne) 26-27 avril 1992

BILAN DE L?EVOLUTION DES PAYS AFRICAINS LES MOINS

AVANCES AU COURS DE LA PERIODE 1980-1981

TABLE DES MATIERES

I.

II.

Ill IV.

V.

INTRODUCTION...s 9...n f...

CROISSANCE, EPARGNE INTERITZURE ET FORMATION

DE CAPITAL FIXE,B 0 0...t..„. .

LE COMMERCE EXTERIEUR ET LA B/AANCE DES PAIEMENTS

AIDE ET DETTE.,...,,.»..,...,....,

L'EVOLUTION DANS LE DO11AINE MONETAIRE FT

FISCAL ET CELUI DES FRIX

VI. QUESTIONS DE POLITIQUE ET PERSPECTIVES

Parafcraphes

1 ■

3 ■

15 -

19 -

21 -

28 - - 2

- 14

- IS

- 20

• 27

■ 30

(2)

E/ECA/LDCs, 2/2

t, INTRODUCTION

1. La situation economique des pays africains les cioins avances est

restee difficile au cours de la periode 1980--1981. En depit des conditions climatiques plus favorables sur 1:ensemble du continents certains des pays les moins avances ont connu une pluviometrie irreguliere et la secheresse qui ont debouche sur une situation alimentaire precaire. On a enregistre une contraction des devises clans la quasi™totalite ties payss les prix a 1(importation^ en particulier ceux du petrole et des produits petroliers ayant encore progresse et la necessite d!importer des produits alimentaires s'etant accrue davantage. More que les prix. a 1'exportation affichaient une tendance generale a la hausses la plupart des pays n'ont pas su

en profiter puisque les exportations ont stagne quant elles n'ont pas reellement chute en raison des tendances defavorables a long terme de la production et des circonstances exceptionnelles prevalant dans certains pays. La baisse do la capacite d'importation qui en est resultee ssajoutant aux penuries dans 1'approvisionnement interieur a prive I7Industrie

de tnatieres premieres et de pieces de recharge, essenticlles. La capacite a ete par consequant largement sous-utilis^e, La baisse de la production a entrave la croissance des recettes fiscales publiques, ce qui en

retour a provoque d'importants empruntc bancaires pour le financeraent des deficits budgetaires= La moyenne du taux d'inflation par les prix est par consequent reste elevee, Le deficit de la balance des paiements

s'est aggrave et les reserves internationales ont dangereusement faiblio La dotte publiquc exterieure s'est gonflee de nouveau exagerant la

charge deja lourde du service de la dette qui se situc actuellement a plus de 25 p. 100 des exportations de biens et de services dans certains pays.

2. Brefs Involution des pays africains les moins avances au cours

des deux dernieres annees demontre la tendance des faiblesses structurelles profondes de ces pays a faire tache d'hiiile et 1finaptitude de ces pays a faire face aux troubles. II faut appliquor d:urgence des politiqucs et des mesures coherentes pour corriger les dosequilibres actuels et

jcter les bases d'unc crcissance at d:un ajustcrr.ent structurel a plus lone tcrn-c1. i cot T^nrd, lV.:-.;ui du In cmrninauty Internationale, en

pnrticulier en ce qui concerne la fourniturc d'urp;cnce dc ressources exterieurcs suff ir.intcs: jouo un role centr-l ct csGcntiel.

II- CROISSr'.NCE, EP,\RGNE INTERIEURE ET F0RMMI0K DE CAPIT/i FIXE

3. Le taux de croissance du PIB des 25 pays africains les moins avances

pris ensemble a stagne en 1930. n'atteignant auc 3,2 p, 100 contre 331 pD 100 en 1979 pourcentagc a peine superieur a la moyenne du taux de croissance demographique, Le taux de croissance en 1980 se situait bien en dessous de celui de 1978 (4,6 p. 100) et a &te. identique a la nioyenne annuelle

des annees 70 (3,1 p. 100). Les taux de croissance correspondants du

PIB des pays africains en developpement pris ensemble ont ete de 4S5 p. 100

(3)

E/ECA/LDCs.2/2 Page 2

en 1980, de 6 p. IOC en 1979 et de 5,9 p. 100 en 1978. En 1980s sept des pays africains les raoins avarices, a savoir la Gambie9 la

Guinee-Bissau, le Lesotho^ le Mali, l'Quganda, la P.epublique centrafricaine et le Tchad, ont enregistre des taux de eroissance negatifs. La baisse du PIB a ete particulierement sensible au Tchad et en Guinee Bissau ou il a atteint 6 et 5 p. 100 respectiveinent. En revanche;, quelques payss a savoir le Cap-Vert, les Coraoress la Guinee et le Niger, ont enregistre pratiqucmcnt la meme moyenne de croissance que les pays africains

en developpement dans leur ensemble^ et un pays, le Botswana lsa depasse de loin avec un taux de croissance de 12,6 p. 100.

4. Les estimations preliminaire faites au titre de l'annee 1981

indiquent que le PIB total des pays africains les moins avances a progresse de 3,4 p, 100 contre un taux de croissance global de 4,1 po 100 pour

1'ensemble des pays africains en developpement.

5. Ainsi, s'agissant de la croissance, les pays africains les moins avances n'ont pas realise de gains valables au cours des quelques dernieres annees. La conjoncute internationale defavorable a entrave la croissance de I5ensemble des pays africains en developpment. Toutefois9 en raison de leurs faiblesses structurelles inherentes, de la rigidite des secteurs de production, de la fragilite de leur cadre institutionnel, de leur manque general de competences et de la mediocrite de leur

infrastructure9 les pays africains les moins avances ont tres durement ressenti 1'incidence des facteurs externes defavorables. En 1979 et 1980, l'indice de valeur unitaire des importations des pays africains en developpement non exportateurs de petroles que l'on peut supposer identique a celui des pays africains les moins avances, a progresse de 17 et 25 p= 100 respectivement. Pres du tiers de cet accroissement decoule des fluctuations des prix du petrole. Dans le meme temps9 le volume des exportations en provenance des pays les moins avarices est reste faible comme les tendances contraires a long terrae observees au niveau de la production s'ajoutant a des circonstances exceptionnelles telles que la secheresse et la guerre civile dans ceTtains pays, ont maintenu les exportations a un bas niveau„

6. La penurie de devises a conduit a une reduction draconienne des importations dans la quasi-totalite des pays les moins avances, cc qui, en retour, a

prive le secteur des exportations des facteurs necessaires a son fonctionnement normal aggravant davantage le manque de devises et ralcntissant 1'expansion economique generale,

7, Au niveau nationals, la stagnation du scctcur agricole a continue d'etre le facteur lc plus pernicieux affectant la croissance economique globale dans les pays les moins avances. Ce secteur emploie environ 82 p. 100 de la population active dc ces pays, represente 44 p= 100

de leur PIB total et contribue pour 90 p. 100 a leurs recettes d'exportation.

En 1980-1981., la secheresse, les inondations, et les parasites ont affecte la production agricole de pays tels que la Gamble., le .Malawi, le Lesotho, le Soudan et la Republique-Unie de Tanzanie= Dans la plupart

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des . pays," los rrix scribe d'exploitation or.t : etc

maintenus a des niveau exceptionnellement bas; le surplus syant servi a subventicaner lc consommation urbaine. Les mecanismes et circuits de distribution et de commercialisation des produits laissaient beaucoup a. desirer.

8. La valeur ajoutee agricole a augmente de 2S6 p, 100 en 1980 dans

1'ensemble des pays africains les moins avances, augmentation a peine egale au rythme de croissance deroographique,. Bien que cet accroisseraent ait represente une legere amelioration par rapport a 1979, il n*a pas suffi a compenser les pertes accumulees resultant de la faiblesse du rythme de croissance de 1'agriculture au ccurs des annees 70 (137 p. 100 en rcoyenne par an). On a continue a: observer des insuffieances considerables dans le revenu par habitant en 1980; ces insuffisances ont ete particulierement marquees au Tchad, en Gambie9 en Guinee-Bissau, au Lesothos au Malawi et au Mali. Toutefois, a la suite d'efforts gouvernementaux concertes

visant a assurer une plus large distribution de sentences ameliorees, d'engrais

et de services de vulgarisations quelques pays, a savoir le Botswanas le

Cap-Vert, l'Ethiopie, la Guinee et le Niger, ont realise des profits importants. NeanmoinsB la plupart des pays ont eu besoin d'une importante aide alimentaire, Un certain nombre de pays ont import e d'iraportantes quantites de produits alimentaires a des prix internationaux recordss ce

qui a impose de lourdes charges a la balance des paiemente, alourdie davantage par les frais de transport maritimes en particulier pour les pays les

moins avances insulaires et enclaves.

9. Le secteur des industries manufacturieres des pays les moins avances est reste derisoire et etroitement lie a 1'agriculture, En 1980s ce secteur a represente 8,1 p. 100 du PIB total de ces pays. La production globale dans ce secteur a diminue.en 1500 apres avoir enregistre une croissance d1environ 5S5 p» 100 en 1979= Mise a part l?incidence directe des mauvais resultats agricoles, la production manufacturiere a souffert des penuries de combustibles, de pieces de rechange de matieres 'premieres importees

et de nain-:d ' oeuvre qualifife. Des rupr.ure r, frequentes dans l'approvisionnement

en eau et en energie ont egaleraent ete ressenties. La productivite du

travail et du capital a flechi et les entreprises industrielles ont fonctionne a un rythme bien en-dessous de leur capacitr. s dans un certain nombre de

pays. En Republiquo-Unie de Tanzanie, ce taux d'utilisation de la capacite se situait, cstime-t-Gn, entre 40 et 60 po 100 au cours de la periode 1980-1981.

lC Le secteur de I1exploitation miniere occupG une place importante dans les economies du Botswana, de la P.epublique centrafricaine, de la

Guinee, du Lesothc9 du Niger et de la P.epublique-Unie de Tanzanie= Le rythme de croissance relativement rapide enregistre par■le Niger et le Botswana decoule largement de la croissance rapide des exportations d1uranium dans le cas du premier et de diamant dans le cas du second.

La croissance dans ce secteur est restee limitee dans les autres pays, non seulemeht du fait de 1'evolution des cours sur le plan international mais egalement en raison des insuffisances structurelles que connaissent

les pays, Ces insuffisances sonti le cout eleve de l'extraction miniere, la faiblesse de Isinfrastructure, la penuric de main-d-oeuvre

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qualifier pour Icg activates de prospection rinicre et le developpement des exploitations minieres, 1?absence de capitaux Gt l'elolgnement general des sites niniers potentielSo

11, Le developpement do lfinfrastructure materielle dans les pays les moins avances a Snoraenent souffcrt de la pSnurie de devises devant

servir a l'achat dc combustibles, de vchicules et do pieces de rechange.

Le secteur des transports s'es: serieusenent deteriore, ce qui a conduit a la perturbation du trafic des produits dc base dans des pays tels

que l'Ethiopie, le Soudan et la Republique-Unie de Tanzanie.

12. Dans raaints des pays les moins avances, la consonmation totale a depasse la production totale pour l'essentiel de la periode allant de

1970 a 1980, ce qui a implique une desepargne considerable et des emprunts

exterieurs pour financer la consommation. Pour le groupe pris dans son ensemble, la propension marginale a epargner et la noyennc du taux

d'epargne sont restces a des niveaux extremenent faibles. La premiere

a enregistrc une moyenne de 0,04 p. 100 au cours des annees 70 et la seconde est passee de 11,2 p. 100 en 1970 a 8,4 p. 100 en 1980.

13o Le taux des investissements dans les pays les moins avances a atteint 15,9 p. 100 du PIB en 1980 contre 14s30 p, 100 en 1970, Ccs chiffres soutien-

nent nal la comparaison avec les noyennes regionalcs des pays africains

en dcveloppement qui ctaient de 25,7 et 17,4 v, 100 en 1980 et 1970

respectivement. La capacite a financer les investissements grace a l'epargnc interieure £tait de 78,3 pa 100 en 1970. Ce taux a progressivenent

flechi pour atteindre le faible niveau de 52,5 p. 100 en 1980.

14. Plus troublant, cependants est le fait que la productivitc des

investissements, qui a etc faible, flcchit actuellement. Le coefficient marginal de capital du groupe pris dans son ensemble se situait a environ

5 p. 100 au cours de l'ensemble des annces 70, Cette noyenne a 6te

sensiblecient identique a celle enregistrce par 1Tensemble des pays en developpment non exportateurs de petrole. Toutefois, alors que dans ce dernier groupe de pays 1'utilisation excessive de techniques a

forte intentxte de capital et la negligence quasi-totale des avantages compares de la main-d'oGuvre a bon marchc ont etc leo principaux facteurs qui ont contribue a la baisse gencrale de lvefficacit6 du capital, les principaux facteurs en jeu dans les pays leo moins avances ont etc

1'incidence des infrastructures largement sous-dcveloppees, lc faible niveau d?orgarisation et d?administration, la planification defectueuae des projets? la technologic inappropriee et 1'absence d'effets

d?entrainenent entre les diffurents secteurs, debouchant sur une

cnorme sous-utilisation des capacites.

III. LE COMMERCE EXTERIEUR ET LA BALANCE DES PAIEMENTS

15. Le volume des echanges exterieurs des pays africains les moins avances s'est nettement contracts au cours de 1979 et de 1980 et aucune

evolution favorable n'a etc enregistree en 1981. En 1980, les importations ont flechi pour la seconde annee consecutive9 alors que les exportations qui

avaient progresse de 4,5 p. 10G en 1979 ont baisse brutalement de 6,3 p, 100=

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16. Comme indique" plus haut, le volume des importations a diminue dans la plupart des pays les moins avances. Cette diminution a ete le resultat de mesures deliberees de reduction des importations prises par les pays dont le pcuvoird'achat, qui provient des recettes d'exportation, a vivement baisse alors que les couts-.a i'importation-ont augmente, Calcule selon. ■

la valeur du dollar an 1979, le p0uvoir<i!schat des exportation^s'est ■

affaibli dans l'ensemblc des pays africains les moins avances, al.'exception des Comoress du Niger et du Rwanda. Csest au Botswana, en Gamble* en

Republique centrafricaines au Soudan et en Repuhliquc-Unie de Tanzajiie .

que le rythme de la baisse a ete le plus important, L'accroisseraent des couts a 1?importation a ete largement du au relevetnent des prix du petrole et.

des denrees alimentaires importees. Au cours des deux dernieres annees?

ces elements ont ensemble absorbe plus de 50 p. 100 du total des recettes d'exportation de chacun des pays les noins avances.

17, Paradoxalement9 le volume des expbrtations en provenance des pays les moins avances s'est contracte en 1980 au moment du les prix a

1'exportation £nregistraient une hausse generale^ L'indice de valeur

unitaire des exportations des pays africains en developpement rion expbrtateurs de petrole a progresse de 21,56 et 10 pa 100 en 1979S 1930 et 1981 ;

respectivement. Les pays africains les moins avances n'ont pas su tirer

profit de la hausse des prix a 1'exportation en raison de carences ':

generalisees dans 1'approvisionnement des secteurs de la prbductibns des difficultes de transport, dJautrcs factfeurs'apparentes tels *que la faiblesse de l'appui institUtionnel et le fait que9 dans certains pays?

1' augmentation de la consommation avait conintence a entamer les excedents S

1'exportation.

18. En depit du faible volume des importations, I5incidence nette du relevement des prix a l'importation et a 1'exportation a ete telle que dans la quasi-totalite des pays les moins avances le deficit s*est sensiblement accru en 1979 et 1930. Le deficit commercial du gfoupe cbnsidere dans son ensemble s'est eleve a 3,6 milliards de dollars des Etats-Unis en 1980, ce qui represente une augmentation de 4393 p. 100 par rapport au deficit enregistre en 1979. La plupart des pays ont du tgalement faire face a des deficits persistants dans le comote des services puisqu'ils etaient fortement tributaires des services etrangers pour le transport de leurs echanges. Le deficit des comptes courants de la plupart des pays africains les moins avances s'est par consequent sensiblement accru. Pour gerer 1-'aggravation des deficitss les pays ont supporte de lourdes pertes de reserves

internationales- Les reserves de la plupart de ces pays etant deja

faibles ou a peine suffisantes, la situation des paiements exterieurs de nombre d'entre eux est devenue negative, Un certain nombre de pays se sont

egalement tournes de plus en plus vers les emprunts a court terme, y compris les credits - fournisseurs et une plus grande accumulation des arrieres de paiements*

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IV. AIDE ET DETTE

19, En 1980 le volume total de I7aide publique au developpement (APD) consentie aux pays africains les inoins avances a augmente de 4,6 p, 100 en termes nominaux pour atteindre 3,4 milliards de dollars des Etats-Unia

(voir tableau), ce qui a represents 34,4 p. 100 du total de l'aide accordee a l'Afrique en developpement qui s'est accrue de 6 p. 100 seulement en 1980- Le gonflement de I1APD en faveur des pays les raoins avances a ete largement du a l'accroissement des apports on provenance des pays du Comite d'aide au developperaent (CAD) et des organisraes raultilateraux. Ensemble, ces deux sources ont represents environ 75 p* 100 du volume total de l'APD en

faveur des pays les moins avances, L'aide publique au developpement, bilaterale et nultilaterales consentie par l'OPEP s'est accrue a un rythme plus lent

et a represent?. 13 p. 100 du volume total de 1'APD en direction des pays los inoins avances en 1980. L'aide est restee forteeent concentree, au point qu'en 1980 , le Soudan et la Republique-Unie de Tanzanie ont a eux seuls recus 29 p. 100 du volume total debourse. Si on considere le revenu par habitant aussi, la repartition est restee extremement inegale, allant de 5,6 millions de dollars des Etats-Unis a l'Ethiopie a 182,4 millions de dollars au Cap-Vert. A l?instar de l(Ethiopie, le Tchad et l'Ouganda ont egalement recu raoins de la moitie de la moyenne alors que le Botswana, le Cap-Vert; 1c Rgpublique centrafricaine, les Corcores, la Gamble, la Guinee-Bissaus le Lesotho et la Somalie out recu plus du double de la moyenne. L'existence de liens politlques et hisfcoriques particuliersj, de couts minimums fixes

pour certains types de projets, ainsi que l'existence de projets appropries sont les facteurs qui ont ete avances pour expliquer ces dispariteSo

20. LTencours de la dette exterieure des pays africains les inoins avanccs a augmente de 8 p. 100 pour atteindre 3,71 milliards de dollars des Etats-Unis en 1980 alors que les pays continuaient a. ressentir la necessitc de contracter des prets conmerciaux et a court terme importants pour suppleer aux insuffisances grandissantes des ressources. L'essentiel de 1'encoura de la dette totale

en 1980 ( 60 p. 100) etait concentre dans quatre pays, a savoir l'Ethiopie, la Guinee, le Soudan et la Republique-Unie de Tanzanie. En 1980 les pays africains les moins avances ont debourse 75495 millions de dollars des

Etats-Unis pour assurer service de la dettes ce qui a reprcsente 17S9 p. 100

de leurs recettes d'exportation coi»bin£esl C?est au Soudan (52S4 *-.. 100) en Guinee (39,* r. 103), au Tchad (25,7 p. 100) ot au BPnin (25,2 po 100)*

que 1 on a enregistrc les taux les plus ClevCs,

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Flux financiers a destination des pays africains les moins avances en 1980 (en millions de dollars des Etats-Unie)

APD bilatSralc

en provenance Autre des pays du CAD A?D

Volune . Flux Flux fiaan- total Autre financiers ciers par de 1VAPD side ttftaux habitant

BSnin Botswana Burundi Cap-Vert Conores Ethiopie Gamble Guinee

Guinee-Bissau Haute-Volta Lesotho Malawi Mali Niger Ouganda

Rcpublique centr- africaine

Repub1ique-Unie de Tanzania Rwanda

Somalie Soudan Tchad

35,6 33,4 59,6 38,9 13,4 91,3 16,4 32,5 34,4

"151,1 59,6 75,6 131,3 104 s 9 42,2

75,1

523,0 96,5 139S4 271,5 20 , 1

41,1 15,4 45,2 20,2 25S9 86,2 28S5 35,8 14,4 50.6 25,5 4731 79,1 56,0 4930

24S3

102,4 . 3792 199,1 33353 6,1

76, 18,

104,

■ 55, 39 s 177, 44 9 68, 48, 201 s 85, 122, 210, 160s 91,

99,

625, 133, 3389 6099 26,

7 8 8 1 3 5

o

3 8 7 1 7 4 9 2

4

4 7 5 8 2

299 -52 0 0 0

.-1

27 46 7 15 -0 29 1 83 19

18

180 0 106 35 -0

,7

,1-

,3 ,0 ,9 ,4 S5 ,0

,5

,7

,1

,7 ,9 ,2

,6

A ,3 ,3 ,5 ,3 J ;

376,4 46,7 305,1 59,1 40s2 176,1 72,4 114,3 56,3 217S4 85s0 152S4 212,3 244,1 110,8

117,8 805,7 134,0 445 s0 69531 25,5

106,6 57,9 24,0 182 5 4 112 s 3 5,6 120,1 22SS 98,3 31S5 63S4 29s0 30,6 45,9 8,4

51,4 44,9 27,9 96,0 37^8 5,7 Ensemble des pays

africains les moins

avances 2 095,8 1 282,2 3 423,, 868,5 4 291,7

Ensemble des pays africains en

developpement 6 814B3 3 13195 9 945,8 8 984,3 18 930,1

31,0

Source; OCDES La "cooperation pour le developpement, Etude de 1981.

(9)

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V. INVOLUTION DANS LE DOM'INE MONETAIRE ET FISCAL ET CELUI DES PRIX 21. Au cours de 1979 et du debut de 1930 les pays africains les moins avances ont subi d'inportantes penuries de recettes budgetaires publiques a la suite de l'atonie qui a regne sur leurs ^changes intemationaux qui constituent la principale source de recettes publiques. Pour combler 1'insuffisance des revenus3 la plupart des gouvernements ont eu recours a une iraportante creation de monnaie par le biais d'eraprunts bancaires, Le gonflement de la masse monetaire qui en est re suite* eu Sgard a

l?insuffisance generale de 1'offre interieure et a 1*incidence du relevement des prix mondiaux a contribue a aggraver 1!inflation. Dans la seconde moitie

de 1980 et au debut de .1981, la plupart des gouvernements ont applique des politiques fiscales et monotaires plus strictes en vue de juguler I7inflation et de reduire la demande d'importations et les deficits exterieurs des

conptes courants.

22= La moyenne du taux de croissance de la masse monetaire (definie globalenent) pour les 16 pays les moins avances qui disposent de donnees a ete d'environ,23 p. 100 en 1979. Ce rythme s'est ralenti pour passer a environ 17 pa 100 en 1980,

23o Deux payss le Burundi et 1'Ethiopia, ont enregistre des taux de croissance de lar.asse monetaire de -8 et -7 p. 100 respectivement en

1980. Dans ces deux pays la contraction dc la masse mqnetaire a ete due a une baisse substantielle des avoirs exterieurs nets a un moment ou des politiques de credit strictes etaient en vigueur. Outre ces deux cas, le gonfleraent de la masse monetaire dans les pays africains les moins avances pris ensemble a

ete principalement du a 1'expansion demesuree du credit int£rieur9 en

particulier du credit consenti au secteur .public- Le credit interieur total a contribue pour 24 p. 100 au gonflement de la masse monotairea depassant considerablement 1'effet de contraction provoque par la diminution des avoirs ext&rleurs et d'autres facteurs. A alle seulea la croissance de l*einprunt dans le secteur public y a contribue pour 21 p. 100. L'evolution des avoirs extcrieurs nets n'a eu sur la masse monetaire qu'un effet de contraction de 2 p. 100, alors que celles des autres facteurs ont eu un effet de 5 p. 100=

24o L:augmentation des depenses publiques a stimuli la demande de biens et

services a un moaent ou la production intorieure enregistrait une croissance relativeineiit faible et ou les importations Etaient limitees. Les prix a la consoia-ration dans les pays les moins avances considered globalement ont done progresse de 19,2 p. 100 en 1979 et de 20,7 p. 100 en 1980. D'autres

facteurs tels que le relevement des taxes sur les produits, qui visait gencralement a attenuer les descquilibres fiscaux, les pressions inflationnistes venues

de l'exterieur qui se sont transmises par le biais des ef-fets des taux

de changes fixes et souvent surevalues9 le rencherissement du petroles des matieres premieres et des biens intennediaires qui, d'une maniere gcnerale, a fait augmenter les couts de productions ont cgalement eta responsables de la hausse des prix.

25. Le gonflement du credit interieur a f.te provoque par l'ecart grandissant entre les recettes et les depenses publiques dans la quasi-totalite des

pays les moins avances. La moyenne du taux de croissance des recettes pour ce groui e de pays a etc d'environ 16 p. 100 en 1900 contre un taux dc croissance moyen ies depenses de 20 p. 100. En 1980s les recettes n'ont couvert que 66 p. 100 des depenses3 laissant un ccart de ressources de 34 p. 100.

(10)

E/ECA/LDCs<2/2 Page 9

26. Pour diverses raisons, ces desequilibres fiscaux ont persistc dans

les differents pays. D'une raaniere generale3 les facteurs les,plus courantss s'agissant des dcpenses, ont ete les importantes hausses de salaire, I'accrois- seraent des subventions eu Cgard a la hausse des prix, les obligations

dccoulant du transfert de projets de developpewent acheves du budget d'equipement au budget ordinaire, 1*inflation ainsi que l'alourdissement de la charge du service dc la dette. S'aggxssant du revenu9 une clasticite relative du regine fiscal dans Involution du revenu et des prix (dans la plupart des pays les moins avances le rapport entre la fiscalite et le PIB est rest? inferieur a 10 p. 100) > 1'etroitesse de la base d'imposition, la dgpendance excessive a l'?.gard des recettes fiscales fournies par le commerce extcrieur (en periode d'atonie de la croissance des exhortations et de restriction des importations) et les recettes gcneralement faibles fournies par les entreprises semi-publiques ont ralenti, le rythroe de croissance des revenus.

"'27. * Un certain nombre de pays ont prig ou s'appretaient a prendrc cles

nesures correctrices en vue de retablir l'equilibre monetaire et budg£taire.

Nombre de pays se sont de plus en plus tournes vers la fiscalite interne en tant que source dc revenu pour faire face au relachement des efforts fiscaux dans le domaine du commerce international. A cet egard, les moyens les plus inportants nis en oeuvre ont ete le relevement des droits de conspmmation et des taxes sur les ventes3 ainsi que des impots sur le revenu individuel et les bfrvlfices. Toutefoiss dans la plupart des pays on a mis davantage lraccent sur les efforts visant a ameliorer

l'efficacite des depenses publiques. Ainsi9 1'augmentation de 1'utilisation de la capacite et la reduction du deficit des entreprises et des services publics sont devenus les principaux objectifs d'un certain nombre de pays- De raeme, dans un certain nonbre de pays les entreprises publiques ont ete invitees a mettre au point des plans financiers et leur comptabilitc fait l*objet d'une surveillance stricter les missions d'importance secondaires les transports et les loisirs ont e^aleraent etc forteraent reduits.

Certains pays ont3 en outre pris des mesures tendant a favoriser le retour du revenu des facteurs9 a savoir les salaires et les rapatriements de salaires des personnes travaillant a 1'Stranger. .

VI. QUESTIONS DE POLlTIOUE ET PERSPECTIVES

28. II ressort de 1'etude ci-dessus que la premiere priority en matiere de politique pour les pays africains les moins avances est pour 1cimmediat de corriger les dcsequilibres interieurs et exterieurs. La realisation de cet objectif exigera l'application d'un ensemble integre de mesures destinees a controler la demande et a accrottre l'offre.

29. Cette approche Intv.grce. est essentiellej en particulier etant donne que les politiques poursuivies actuellenient par les pays africains

les moins avances ne sont qu'un reflet des problemes du developpement et

de l'ajustement structural. Les solutions pour le court terme doivent cons-

tituer les premieres mesures er. vue de la mise en place d'une base

plus solide pour une croissance hamonieuse de la production interieure a long tarmeu Ainsi9 bicn qu'il soit difficile de gcncraliser, 1'essentiel des politiques poursuivies par les pays les moins avances doivent pour

(11)

E/ECA/LDCs.2/2 Page 10

l'iramediat chercher a rendre la croissance des agregats monetaires plus conforms a l'accroissement de la production, Etant donnc les taux de croissance actuels, un tel ef fort an^elltra une importante restriction de la formation de credits et des emprunts publics. Par consequent, la politique fiscale devra etre executce judicieusement en vue de rationaliser les depenses et de mobiliser des revenus supplementaires. Les resultats financiers des entreprises publiques devront e.galement etre ameliores.

S'agissant de I7offre les politiques en matiere de production et

d'investissement doivent insister sur l'utilisation plus integrale de la

capacite existante et la realisation de programmes d'investisseraents directement productifs, en particulier ceux axes sur l'expansion du secteur des exportations II faudrait renforcer le role essentiel que joue le secteur de 1'agriculture dans le processus d'ajustements surtout en tant que source de produits

d^exportation et de denro.es alimentaires, en raettant tout particulierement 1!accent sur 1*amelioration de la production et de la productivity par le biais de politiques appropriees dc fixation des prix, la fourniture de meilleures incitations et de facteurs de production en nombres suffisants, ainsi que^l'application des resultats de la recherche aux situations locales.

Dans le meme temps, il faudra prendre des mesures compleraentaires pour attenuer lfimportance des goulets d'ctranglement que l'on observe darts les secteurs d'appui, notainment les transports „

30, Au cours de la periode considcree, un certain nombre de pays, a

savoir le Soudan, l?0ugandas la Republique-Unio de Tanzanie, la Haute-Volta et le Malawi, avaient amorce ou ctaient en train de mettre en oeuvre des programmes d'ajustement selon les principes directeurs susmentionnes avec le concours du FMI et de la Banque mondiale. Toutefois, il est evident que pour appliquer immediatement et avec succes les politiques et

mesures necessaires, il faudra disposer de ressources exterieures bien plus

importantes que ne pourront fournir, le FHI et la Banque mondiale. Cela ctants la necessity urgente de mettre en oeuvre des mesures internationales d appui au titre de 1'eloment d'action immediate du nouveau Programme

substantiel d'action en faveur des pays les moins avances pour les annees 80, adopte par la Conference des Nations Unies sur les pays

les moins avancos tenue en scptembre 1931 devient cvidente. On se

rappelera que pour l'immediat, le Programme exige la fourniture immediate

de ressources importantes en faveur des pays les moins avances pour leur

permettre de rependre a leurs besoins les plus pressants.

(12)

.indi-Qateurset_j>aramjtresjSopnomlgnesdesp_ay^jilricainslesmoinsdeyeloppes

(pourcentages sans indications contraires) (en prix constants de 1970)

Pc^s Benin Botswana Burundi

Periode 1970-75. 1975-80 1970-80 1978 1979 198O 1970-75 1975-80 1970-30 1973

1979

198O 1970-75 1975-80 1970-80 1978 1979 1930

Taux de. crois— sauce duPIE 3,10 0,90 2,00 4,03- 5,36 2,09 8,30 12,70 10,40 6,91

26,34

12,76 1,10 4,80 2,90 8,52 1,90 3,07

Agriculture Contri bution 45,96

39,37

-

49,75

49,68 50,25 42,03 31,57 - 27,21 21,29 20,22

68,24

67,86 - 63,63

63,50

63,21

Tauxde /croiss- ance 0,10 5,90 2,90

14,98 5,71; 3,25

2,20 3,00

. 2,60 -1,73 -1,17 7,12 1,00 3,40 2,10 7,92 .1,60 2,60

Industrie Contri bution/

au PIB^ 8,35

9,15 _. 7,02

6,44

6,32

7,84

10,76 _ 11,33 13,90

Taux-de crotss— sance 5,10 -6,80 -1,10 -4,09

-2,35

0,10 15,30 11,70 13,50

-9,55

54,93 10,31-16,36

6,77 7,91

_ 7,72

7,75

7,81

4,30 4,60 4,40 3,39 2,25 3,80

Coeffi cient niLargi- nalde capital 6,14

19,75

■ 8,76 3,99 2,58

6,92 4,85

3.06 3,72 4,47 1,22

2,79

5,19 .2,00 2,74 1,44

6,49

4.00

Epargne inte- rieure dansle

PIB a/

9,54 7,60 - 3,16 5,55 4,42

4,95 25,75

-

22,49

30,34 26,67

3,56

2,86 - 6,25 2,94 3,03

Propen sion.. margi nala' epargner -0,03 -2,85" -0,22 2,37. 0,57 -1,20

0,63

0,28 0,38. 0,16

0,59

. 0,01 0,19 0,03 0,02

0,64

-1,04 0,05

Tauxde croiss- ancedes import ations 5- 0 2 6 -4 11 12 12 16 36 9 8 7 7 14 4 3,70 ,30

,7°

,05 ,82 ,87 ,70

,80

,20 ,55

,16.

,60 ,00

,50'

,80 ,29 ,46 ,21

Tauxde croiss- ancedes export- ations 1,90 2,90 2,4°j

2l/01.-

1,42 -8,16.

24,30

15,80 20,00 0,71 52,47 -2,55 3,70'

-2,30'

0,60 29,12'■ 2,56

3,65

Inves- tisse- tnents

Elasti- citedes importa-

en

fo/tions

par

duPIB"-^rapportau 17,00 21,09 14,46 16,29. 15,09 14,46 33,46 42,08 35,56 30,90 32,21. 35,56- 4,48

6,93

12,29 ■12,24

12,33

12,29

PIB

1,84

0,33

1,35

1,43 -0,99 -2T33 1,41 1,01 1,17 2,40 1,37

0,75

7,27 1,56

2,69

1,68 2,35 1,05

a/ Pour les periodes 1970-1975 et 1975-1980, les annees considerees sont 1970 et 1975*

(13)

ourcentages sans indications contraires) (en priz constants de 1970)

Periode

Tclux de crois-' sonce duPIB

AgricultureIndustrie Contri bution aupi

TcvuxdeContri ■croiss-bution Micer.uPIS1 Coeffi- mcient■ Tcxlx.derruirgi- roiG^~'nclde ■neecapital

EpcvrgnePropen-Tauxde inte-■sioncroias- rieuxemr.rgi-r,ncedes "dcaislonalaimport- PIBcjepcrgner;itions

Tauxde crciss- des

-i-iwes- tisse- ments en% itions.duPI Cap-Vert Repocentr r.friccine DchcxL

1970-75 1975-80 1970-30

I973

1979 1980

1970-75

1975-30 1970-80 1978

1979

1930 1970-75 1975-80- 1970-30 1978 1979 I98O

-1,90 3,10 0,50 2,50 4,74 5,21 0,40 1,70 1,10

0,55 -0,35 -1,85

2,50 -1,30 0,60 -2788

-3,64 -5,87

20,25 22,12

22,84

22,36 22,69 34,66 38,30

36,55

37,30

38,95

53,15 45,78 44,07

46,14

47,23

-0,10 ■3,60 .MO 3,93 2,51 6,76 2,40 ■2r10 .2,20 -0,52 1,70 2,50

-0,50

-0,60 -0,50 -3,91 0,83

-3,55

5,24 6,21

5,89

5,76

5,87

13,09 12,63 13,93 14,08

13,95

5,49

6,47

5,81 ■5,57 5,20

■1,50 1,90 .1,70 .2,52 2,45 7,12 -0,30 3,80 1,70

3,34

0,68 -2,74 5,80 -5,60 -0,10 -7,24 -7,70 -12,00

-9,98

6,23

38,00 6,12 3,58 3,66 40,19 8,56 14,32. :

29,64 -44,17 -8,15

4,74 -7,76 17,11 -7,90 "2,-29 -1,21

-38,70 -25,21 24,86 22,32 20,16 11,34 3,33 7,43 6,50 4,03

3,59

3,61

5,19 5,35 3,57

1,43 -0,11 -6,68 -3,20

-0,37

-0,11 -5,19 0,15 -0,86 -2,78 0,64 0,88 0,04 0,04 0,03 0,31 0,02 0,28

-6,90 -12,90 -4,90 -9,13 2,34 5,93 -1,00 0,90 -0,10 -2,93 2,09

6,94

3,10 -3,50 -0,20

-7,74

-11,71 -7,88

-6,60

"8,80

-7,70

-0,79

3,17 3,35 -6,20 -0,10 -3,20 -0,54 4,03

-1,94

1,10

'1,10

1,10 -3,86 -6,01 -9,81

13,33 19,53 19,09 15,29

16,97

19,09 18,12 14,03 15,09 16,30 15,46

15,08 10,63

13,08. 7,09 22,76

8,35

7,09

cite'des importa tionsp'YT r-vpport■\u PIB

3,63 -4,16

-9,80 -3,65

0,49 1,14

-2,50 Of53 -0,09 -5,42 -5,97 -3,75 1,24 2,69 -0,33 2,69 3,22

1,34 a/ Pour les periodes 1970-1975 ot 1975-1980, les rjmees considerees

sontI970ot1975.

(14)

Principaux indicateurs et paramfctres epo.no,nicues des pays riTicr.ins les -noins develops (?ourcer_tr,ges sans indications cqntraires) (en prix .constants de 1970) ^"

P..7S .iop:e Ga.ibie

Period:

1970-75

1975-30 1970-80 1978

1979

1930 1970-75 1975-30 1970-80 1973

1979

1930 1970-75 1975-80 197C-8O 1973

1979

198O

Taux de crois- sanoo duri"3 1,80 --0,00 0.9C 1.18

10.39

4,54 2,20 3,30 2:.80 5,19 5,66

6^14

4S6C -4:60 2,00 25,36 -18,18

-2,19

Agriculture Contri- "bution a r.uPIF" 44-5"r 45-4-1 - ?"--r26 50:31 5OrO2 5/-.66 51,10 -- 49:21 48,80 48.41 30,71 35?38 - 32F8O 25;10 24:57

Tcuxd". ycrcisE- 1ance 2r2O 2,00 2,10

-7^34 8,34

3,93 0f90 2v20 1,5'i- 2,39 4t78 5,28 7;60 -7:50 -0,30 46.6O -37,40 -4,26

Indust 'oution auKi'B 6;70 1',O 5,08 472 4jo

9*55 8,99

- 0,85 10^06 9;74

5,11

5,88 - 3,70

2,71 2,63

rie -Tauxde ,orcisr>- an00 -,40 -8,30 -2,70 -:.?09 2.51 4,13 1,00 4;90 3?00 13S93 7,39

2,74

7,60 -15,30 -4,50 -20,24

-39,95

-5,18

Coeffi cient mar^i- n?.lde capital 15?M -35:44 36?14 20,83 2.,4

9,49

4-82 3,28 3^99 1,18 1,33 2fC0 3r57

-6,35

12,09 1T55 -12,12 -13,11

Epargne inte- rieuro dant?le

PTL a/

13.54 3;C5 10,19

13,98

10,96 9,93 10,76 3,07 9,33 12,29 2,33

14,39

-

6,79

8,48 -7,41

Propen sity Tiargi-- lala -1,04

-oji?

-0,97 O?49 -0,59 0,21 0,21 0.21 -0,14

1^52

0,52

OT63

1,80 0,33 0,13 -0?01

0^38

Tauxde croiss- import- .'ations 5:3 3;8

4^6

3?O4 25,08 21,84 4.3 •3,3 -0t4 4j88 0:,00 0j00

9,7

7,7

8.7 6395

17,40 -1,40

Tauxde croiuD- ancedes e"~port- ations "4,6

-1^8

-30,05 34;27

-39,15

2.0 0j7 1,3 1O?62

35^73

5^0 15?3

2^8

-28,61

80,57

-34,47

Inves- tis;sc- niente en du 26, 27; 43; 24,

28 j

43: 11.. 9, 12, 6, 10s

12J?

!4, 18, 39, 39, 38, 39,

f YUrJ ~'

78 uo 58 47 0^ 8l 7.6 10 38 26 73

67

38 49

67

31asti— citedes irrporta- ,tlonspar rapport auPTB 2,94 -3■•30

s'i.l 2^55 '

2,41

4J 81 l-9^

-I,CO -0,14 o;94 o7oo 0.00 2.11 4,35 O?27 -0,96

0,64 a/ Pour les periodes I97O-I975 et I975-I98O, les annees considerees sont 1970 et 1975»

a 0 OJ

p 0 X

O C1 ro ro

(15)

Principauxindicateursetp^aramfetreseoonomic■uesdespe.ysafricainslesmoins;deve1oD'n3s

(pourcentages sans indications contraires)

(en

prix constants de 1970)

TJ> OO ro ro Fcvs Uir.:we- Bif.au Let■':ho

Ferine 1970-75 1975-80 1970-80 1978 1979 I98O 1970-75 1975-80 1970-80 1978

1979

I98O

1970-75

1975-30 1970-80 1978

1979

1980

Taux de crois- sance duP.TB 2-90 1,70 2;30 3;.20 -0,49

6,43

2^20 -0..90 0,70 4,4.4 1,93

-4; 64

6.80

8J00

7,40 15j3O

-6:55

-■0,53

Apiculture Contri bution a auPIB-

66,73

63;72 - 57,52 54,68 55,46

62,54

59,94 - 6O/,2 6O730 58,87 40,85

26,25

- 21,90 21,29 18,19

Tauxde

/ X

ance 2?00 -l:10 0,40 -2,21 -5,38 7,94 1,40 -1,20 0,10 9,40 1,72 -6-90 -2r20 0j40 -2,00 11,12 -9,17 -15,00

Indust Cantri "bunion auFIJ: 2>89 2.,82 -

3:i;"

3:12 3,01 lr06

0^95

- lr12 1,13 1T13 277O 5,60 - 4,02 4:90 5,02

v±e ■■■Tauxdo

a/Gr°1&

~ance 3,10 2?S0 13:00 -I?59 2,69 0,10 2,50 I.30

3^30

-5,06 23,50 5r7O 14,20 4,22

13,83

2,00

Coeffi-Epargne cient margi nalde capita

"5^40"

8r8l

6?49 3,94

-27,92 2,09 4,30

-8,13

13:42 1,94 4,64 -2?00 2,45 2,82

2,48 1,79

-3,29 -41,00

inte- rieu.es dansle

.1 P1j3 a/ 6,70

14,04 - 11.52

14! 69

15,43

24,63

27:94 _ 22?77 23,44 25S73 -26,70

-88,51

-

-59,64

-57,88

-52,14

Fropen- cion ;iargi- i:ala t^pargn:-.r 0,65 0,23 0r40

-0^09

329,59

0^29

0-57

l|78 0,37

-0.80

0^53

-O;29 -276O -0729 -0,78 -0,32

0,85

3,39

Tauxde croius- ancedes import ations 0.40 3,60 22.37 ^-8,04 1,21

0f3c

2,10 1.20 0,69 6.21 O{76 29,70 1,10 14,50

0,78 1-74 -15S84

Tauxde croiss- ancedes ^"port- ations

16-40

6V9O 11,50 lr72

6,47

8,40 5,90

8.50

7,20 23,26

8,34

-8,82 8.10 18,20 13,00

31,67

122,78 -18,36

Tnves- tisse- ments

en

fo duPIB- 14,.."82 16(5O 13,44 12.62

13^68

13,44

13,55

5S35 9j28 8^60

8J96 9^28

9,85 23,42 21,73 27,36 21,53 21,73

ELasti- nitedes jmporta- A;ionspar / rapport 1.10 0,24 1;57

6*99 I6.41

0..19 0,14 -2,33 0,16 3,22 -0,16 4?37 0,14 1,96 0,05 -0,27

29,89

a/

Pour les periodes 197O-I975

et

1975-1980, les annees considerees sont 1970

et

1975-

(16)

GcindiG£rtours^

ct.

pa.ramc-^r^ economiguos dos

pays,a-foic^ing_..lp.s.,m,oj-n,£!.,

Ap (pourcentages sans indications oontrairos) (en prix constants do~197o)

F,-s IIilawi Ma3i Niror

Periode 1970-75 1975-80 1970-80 1973 1979. I960 1970-75 1975-30 1970-80 1978 1979 198G

1970-75

1975-80 1970-80 1978

1979

198O

Taux de crois- saiice duPIB 9,3.0 5,10 7,20 5,44 4*,33 1,153 2,70 2,GO. 2->3O

5S98

3r,62 .-2,00 ■l,:oo 8,10 3,50 8,26 4,66

4,5i

Agriculture ContriTcuxde bution/croiss- au-PIB"^cuec 47,37

40,83

:- 40',01 39;29 48,16 43;17 ''—

41;,35

41,6-2 41,92 60,42

. 49,41

-r 55,38 53,88 ■■'53,81'

6,10 3,40 4,70 3^30 0..<i/ -2.1?0 0,50 i,30 0,D0 5i5O 4,31 -1,29 -W.90 9,90 2,30- .5,40 •1,81■ "4,33

Industrie Contri-Taux-de "bution/Croisc- cmT>IB~/anco ■1-5,36 16,56 -

15,67

15,81 16,11

10,54

10,46 -

11,38

11,37 10,8-3- 6,04 6,82 - 5,59

5,78

5t73

10,90 4,50 7,70 5,-88 5,23 3t47 2^50 2^60 2;6O

12J34- 3^59 -6f71-

1,50 4,40 2,-90-

9,09 3,14

3,56

Ceeffi- cicht margi naldo. capital 2,52 4,20

3,19

4,40 5,14

14,41

6,03

6,99

6,61 2,48 4,23 -6>51-- 20,28

1,49

3,20 1,36 ■2,73

2,90

Epargne inte-' rieurs dans1g

PIB a/ 13,33-

10,99" _ 17,20

17,45 18,71 13,75

2,45 - 5,61 5,41 4,39 2,31 5,08 - 5,23 7,20 7,56

Propen- sion margi nala epargner 0,07

0,45

0,24

0,75

0,23 l.,Ql

-0,87

0,25

-0,36 0,34

0,003 0,55 2,13 0,12 0,17 0,13 0,48 0,12

Tauxde croiss- ancedes import ations 5,50 -0,90 2,30 12,43 -0,08

0,17.

10,6■■ -1,7 4,3

1,56

4,62 -6,06 4,00 5,30 4,70 8,90 3,13 6,22

Taux-de croiEs- ancedes export- ations.

6,70

3,80 5,30

-14,95

10,02 8,25 5,00 0,10 2,50 5,96 1,36

-1,84 6,80

"4,80 5,30

10,89

5,70 6,60

Invos- tisse- ments

en

%1

du PIB^

26,06

20,79

22,04

23,95

22,26 22,04

17,63 14,95

13,01 14,81 15,33 13,01. 9,46- 11,09 13,06 1.1,24 12,71 13,06

Elasti- citedes importa tionspar rapport auPIB

0,59

-0,18 O,"32 ■2,28 -0,-02 0,11 3,93 -0,85

1,87

0,26 1,28 3,03 4,00 0,65 1,34 1,08

0,67

1,38

a/ Pour les periodes I97O-I975 ot 1975-198Of les annees considerees sont 1970 et 1975. v 8

(17)

PrincipauxindicateursetpexamVtreseconomicues__des.paysafricainslesmoinsdeveloppes

(pourcentages sans indications contraires) (en prix constants de 1970)

p| oo ON Pays Ruanda. Somalie Soudan

Periode

1970-75

1975-80 1970-80 1978

1979

1980

1970-75

1975-80 1970-80

;1978

1979 .-

.1980.

1970-75 1975-80 1970-80 1978

1979

198O

Taux

de' ■

crois-» sance

du' PIB

9,10 4,80 6,90 4,20 ■3,69 3i°3 4,50 2,40 ■3,40 2,70 2,15 1,03 2,90 3,80 3,40 3,98 2,90 3,38

Agriculture Contri bution

au PIB^ 68,64

52,99 -

53,56

52,43

51,96

37,66

31,46

.- 31,00

30,91 31,15

44.,53 45,25 - ■42jl"l-

36,64

'35,77

Tauxde /crois— sance 5,60 4,40 4,00 4,93 1,50 2,10 0,80 2,20 1,50 0,93

1,85

1,82 3,20 -0,90 1,10 -9,67 -10,47 O,"92-

j Industrie Contri-Tauxde 1 bution,crois- ___a/* auPIB—^sance ■3,47 ,nt4i 11,90 .12,34 12,21

8,49 8,19

..-

7,99 7,96 . 8,25

10,18 7,92 .-- T

6,99

"7/O9"

38,40 6,30 21,30

8,99

7,48 1,99 9,50 2,50 6,00 0,00 1,80 4,71 -2,20 1,60 -0,30 ■"-1,82 14,82 ■

4,84

Coeffi cient —margi nalde .capital 1,00 2,48 ■1,49

e,84

3,40

4,19

4,06 9,27

5,87

9,46

14,58

22JO 9*32 9,09

4,55

5,43 6,69. •--5,-72-

Epargne inte- titrilTviff*rxeurs dansle

PIB J

3,37 8,56 .- 12,20 13,49 14,01 7,91 7,66 7,26 -1,68

8,98.

9,72 13,81 -

'■5,98

6,20

■■6,39^

Propen sion margi nala epargner 0,18 0,34 0,25 0,28 0,40 0,27 0,07 0,19 0,11 -0,33 -1,21 -11,20

0,45

-0,28 -0,02 -0,01 0,13 "-0,12-

Tauxde croiss- import- ations 7,50 5,10 6,30 25,53 1,39 -0,56 3,70 -1,00 6,60

30,65

23,57

-37,45 8,30

2,30 5,30 6,90

-10,75

■-6,83"

Tauxde croiss- export- ations 9,3C 11,30 10,30 14,9-1 6,03

1,95

7,90 -4,30 4,00 42,98 -27,36 1,59 9,70 -13,30 -2,50 -3,10 -8,00

-16,52

Invest— isse- lllUii.1/& en%

Elasti- j

cite

des

| importa tionspar a/ duPIB—^rapport 7,09 11,14 12,70 11,93 12,53 12,70 15,38 21,12 23,33 25,55 31,34 23,38. 11,33., 15,20 19,35 21,60 19,39

19,35

auPIB

0,82 i

1,06 0,91

6,08

! 0,33 -0,18 0,82 -0,42

1,94

11,35 10,96 -36,36 -2,86 0,61

1,56

.1,73 -3,71 -2,02

a/ Pour les periodes 1970-1975

et

1975-1980, les#annees considerees sont 1970

et

1975-

(18)

im

) (""

devel

(pourcentages sens indications contraires) (en prix constrains de 1970

Pays Ouganda Reputlirrue Uniede Tansanie■ HauteVolta ._^,■^..m...„....

Poriode 1970-75 1975-30 197O-<3O ■

1973

1979 1930

1970-75

1975-30 1970-80 1973 1979 198O

1970-75

1975-30 1970-80 1973 1979 198O

Taux de crois- sance du""" 0 0 0 0 —1 -0 /. 5 5 7 5 4 1 1 1 3 4, 2.FIB ,10 ,10 ,10 ,90 ,50 ,12 ,50 ,80 ,20 ,15 ,00 ,00 ,00 ,30 ,20 ,15 ,39 ,07

Agriculture Contri bution

au PIB^ 55,49

56,32 - 58,08 57,76 59,03 1.1,16 37,27 - 40,07 40,07 39,30

47,45

41,^6 - 37,43

36,91 36,74

Tauxde /crois- sence 0,70 0,30 0,80 1,82 2,08 2,40 7,00 5,20 3,90 5,00 2,01 -1,70 -1,10

-1,40 "

-5,03 3,30 1,61

Industrie Contri bution

au PIB^

7,45

6,37

- 5,03 4,88 4,80 10,08 10,20 - 9,92 9,26

7,75

10,83

14,58

- 13,76 14,62

14,57

Tauxde / sance -3,00 -5,50 -4,20 -10,53 -1,66 4,70 0,10 2,^-0 4,93 -2,03

-12,99

7,10 1,30 4,20 4,3.; 10,70

2,39

Coeffi- _.oient margi nalde capital

105,75

81,10 93,50 8,20 -5,09 -70,00

4,35

3,30 3,90 2,57 3,74 4,30

17,19

17,50 15,73 7,53 4,61 10,76

Epargnc jute rieure i.pnsle

PIB a/

7 3 11 ■p 29 3 7 3 10 _i 0 -0, 1,

1;

f-.l

',38

i51-

,'-5

,43 ,73 ,36 ,31 ,96

,69

,:6 ,52. ,27 ,04

Propen sion margi nal ep_a '-: 43 —1 —3 4 0 0 0 -1 0 0 -c "0 -0 -0 0 -0

a rgner ,13 ,49 ,31 ,45■- ,52 ,77 ,13 ,42 ,39 ,54 ,08 ,09 ,01 ,07 ,13 ,03

Taux-de croiss- p,ncedes import ations —5 4 -1 -3 -36 7/; 6 -7 -0 22 —1/1 -22 11 —1 5 4 —4. 1,90 ,10 ,10 ,10 ,33 ,73 ,40 ,60 ,30 ,06 ,33 ,29 ,30 ,00. ,00 ,63 ,30 ,45

Tauxde" croiss— ancedes export- ations —9 -3 ■-6 -14.

,30 ,70 ,50 ,31 ■19,45 -17 —1 -.7 -11 -19 -15 5 2 1 0 2,,51 ,00 ,40.. ,30 ,95

,04' ,64

,30 ,30- ,40 ,24 ,22 ,01

Invest-Elasti- issc— ments en du 13, 7,1' 7 7,11 7,

3,

22,7 21,

is!

13, 17, 11, ■23, 22,J 22, 22,

cite importa-

%

/tions

par PIB^

33 32 10

63

/o 53 10 21 39

69

21 13 24 27 71 52 27

y rapport auPIB -59 'U -11 ?/;. -622 1 -1 -0 3 —2 —5 11 -0 AT 1 -0 0,00 ,007 ,00

fpp !75

/■?. ,15 ,097S ,37 ,57 ,3 ,77 ,17 ,47 ,88 ,70

a/ Pour les periodes 1970-1975 et 1975-1980, les ,annees considerees sont I97O et 1975.

t

8

m IV)

(19)

Principauxindicateursetparametreseconomiquesdespaysafricainslesmoins.developpes

(pourcentages

sans

indications contraires)

(en

prix constants de 1970)

h3> oo

CO*

Pays Ensemble despays africains lesmoins developpes Afrigueen developp- ernent

Periode

1970-75

1975-80 1970-80 1978

1979

198O

1970-75

1975-80 1970-80 1978

1979

198O

Taux de croics— ance duPIB 2,80 3,50 3,10 4,59- 3,08 3,20 4,90 5,60 5,20 5,38 6,01 4,53

Agriculture Contri-Tauxde bution

au PIB^ 50,63

42,29 -

46,13

44,46 44,18 33,42 28,15 - 24,33 23,30 22,77

/Crois- *sance 1,40 2,10 1,70 4,55 -0,66 2,55' 1,30 120 1,30

2,87

1,50 2,17

Industrie ContriTauxde bution/crois- auPIB-'sance

8,64

8,62 -

8,19

8,40 8,06 9,50 10,07, - 9,73

9,87

10,01

2,80 2,10 2,40 4,20 5,54 -0,86 6,10 5,00 5,50

6,79

7,48 3,53

Coeffi cient margi nalde capital 5,21 4,41

4,85

3,38 5,19 4,98 4,36 4,55 4,38 4,47

4,19 5,67

Epargne inte- rieure dansle

PIB a/

11,20 9,60 - 5,59

8,23

8,36 19,90 17,90 -

16,5

17,42 18,30

Propen- sion margi nala

Tauxde croiss- ancede import- epargnerations -0,01 0,07 0,04 0,47 0,32 0,13 0,11 0,29■ 0,21 0,13 0,33

0,37

5,30 0,70 3,00

8,96 -5,30'

-3,87 9,00 3,00 5,90 2,46 1,90 -4,48

Tauxde croiss- sancedes

export— ations 3,60- -2,00 0,60 -1,36 4,50 -6,28 0,50 3,30 2,10 1,76 11,21

-5,33.

Invest- isse- ments

-Elasti- citedes importa- en%^/tions

par du PIB^"

14,30 14,90 15,93 15,52 16,00 15,93 17,40 25,30 25,70

26,31 25,19

25,70

J rapport

auPIB 1,39 0,20

0,97 1,95

-1,72 -1,21

1,84 0,54

1,13 0,42 0,32

-0,99 / Pour les periodes I97O-I975 et 1975-1980, les annees considerees sont 1970 et 1975,

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