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Acadiens fêtent. Canada. Les

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Sur la photo, on voit M. Eddie Clark, président de I’Assemblée législative, qui offre symboliquement un morceau de gâteau d’anniversaire à M. Roger Arsenault,

vice-président du Comité provincial de la fête du Canada. Deux jeunes membres du Club des garçons et des filles de Wellington tiennent fièrement un drapeau

du Canada.

Acadiens Les

fêtent Canada

(J.L.)C’était la fête dans la région Évangéline, le Premier juillet, et les

En soirée les gens avaient rendez- vous à la salle paroissiale de Acadiens s’en sont donné à coeur Mont-Carmel, où ils ont assisté joie, pour célébrer ce pays qui est le à un spectacle d’artistes locaux.

leur. Les touristes de passage ont On estime que plus de 500 per-

eux aussi profite de l a fête, qui a sonnes ont participe aux célébra-

débuté par un brunch musical, au tionset les organisateurs ont compté

Centre Vanier à Wellington, qui a sur l’aide et le dévouement de plus

attire environ 125 personnes. Les de 120 bénévoles, incluant les ar-

activités se sont ensuite transpor- tistes. Le repas pour le brunch était

tées sur le terrain de l’exposition une activité de cueillette de fonds

agricole à Abram-Village pour des pour

le Club

des garçons et des filles

jeux et des activités de plein air. de Wellington et des environs.*

(2)

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bide de l’île 1992 et de la carte de 191 à 12 h (midi).

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HEMIN COLVILLE

HEMIN FRENCH VILLAGE UES DE WEST ROYALTY LLERS REST (scellement) oumission au bureau

du sous- iarlottetown (Z-P.-É.).

issions ne sera nécessairement

lt ouvertes à l’heure indiqutk

t invités à

présenter leurs sou- et à assister à l’ouverture,

Gordon MacInnis Ministre

APPEL D’OFFRES

LES SOUMISSIONS CACHETÉES, visant lesentreprisesou services énumérés ci-après, adressées au Contrôleur de District, Travaux publics Canada, 189 rue Prince William, Saint John (N.-B.), E2L 4J4, seront reçues jusqu’à 15 h à la date limite déterminée. On peut se procurer les documents de soumission par l’entremise du bureau de distribution des plans à l’adresse ci-dessus (téléphone : 636-4529).

ENTREPRISE Numéro : 2104539

Dragage, Courtenay Bay, Saint John, N.-B.

Date limite : le mercredi 24 juillet 1991

Pour information technique : J. Harriott (506) 636-5230

On peut aussi consulter les documents de soumission aux bureaux des Associations des Constructeurs de Saint John, Moncton, Fredericton, Edmundston, Bathurst et Woodstock (N.-B.), Halifax (N.-É.), Charlottetown (i.-P.-É.), StJohn’s (T.-N.) et Travaux publics Canada, Halifax (N.-É.). ’

INSTRUCTIONS

LE MINISTÈRE NE S’ENGAGE A ACCEPTER NI LA PLUS BASSE NI AUCUNE DES SOUMISSIONS.

APPEL D’OFFRES

POUR LA CONSTRUCTION D’UN PAVILLON-JARDIN

La Société d’habitation de l’Î.-P.-fi. recevra des soumissions cachetées jusqu’au 16 juillet 1991 à 14 h, heure locale, pour la construction d’un pavillon-jardin dans le

COMTÉ DE KINGS.

Les soumissions cachetées devront clairement indiquer le nom du soumissionnaire et le titre du projet soit «Pavillon-jardin - Comté de Kings» et être envoyées à :

Roberta Hubley

Présidente du Conseil d’administration Société d’habitation de l’Î.-P.-É.

Édifice Cambridge, 3, rue Queen C.P. 2000

Charlottetown @-P.-É.) ClA 7N8

On peut obténir les plans et devis à l’adresse ci-dessus ou au bureau de la Société d’habitation de l’Î.-P.-É. du centre de services régional de Souris, de Montague, de O’Leary ou de Summerside. Ils sont aussi en montre au bureau de l’Association de la construction de l’î.-P.-É., 40, Enman Crescent, West Royalty.

Undépôtde50$estexigépourchaquedossierd’appeld’offres. Ledépôtsera remboursé si les documents sont retournés enbon état dans les deux semaines après la date limite.

Le contrat sera seulement accordé à un entrepreneur général enregistré, jouissant d’une bonne réputation auprès du Nouveau programme de certification des maisons des provinces atlantiques ou être en mesure de s’y enregistrer.

Les soumissions doivent être accompagnées d’un chèque certifié ou d’un cautionnement représentant 10 % du montant de la soumission en plus d’être bien identifiées et complètes en ce qui concerne les instructions des docu- ments d’appel d’offres. Les soumissions seront ouvertes au bureau de la Société d’habitation de l’î.-P.-É., 3, rue Queen, à l’heure indiquée ci-dessus ct les soumissionnaires sont invités à assister à l’ouverture.

Ni la plus basse ni aucune des soumissions ne sera nécessairement retenue.

Roberta Hubley Ministre responsable

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Programme

Nouveaux Horizons

Mont-Carmel et Wellington

reçoivent des fonds

Mme Monique Vézina, ministre

d’Etat

pour le Troisième Age, a annoncé, le 19 juin, l’approbation de quatre initiatives à I’Ile-du- Prince-Édouard dans le cadre du programme Nouveaux Horizons, selon un communiqué.

La contribution du gouverne- ment fédéral s’élève à plus de 28 000 $ et profitera à 153 per- sonnes âgées de Wellington.

N e w L o n d o n , P a r k d a l e e t Summerside.

Le Club 25, une association de 75 personnes de Summerside, recevra 4 524 $ pour rénover son centre. Les personnes âgées pour- ront continuer de se rencontrer tous les jours dans une ambiance amicale.

Le Club de théâtre - Alpha- betization of Mont Carmel fera une tournéeau Nouveau-Brunswick cet été pour présenter sa populaire pièce de théâtre. Une subvention de 16 130 $ aidera les 19 personnes âgées à présenter leur pièce de théâtre sur l’alphabétisation dans c i n q l o c a l i t é s d u Nouveau- Brunswick. Durant la pièce-de leur propre création - les comédiens et c o m é d i e n n e s d i s c u t e n t d e s problèmes associés à l’alpha- bétisation et tentent de motiver les autres personnes âgées à se joindre à eux pour apprendre et enseigner.

Le programme Nouveaux Hori- zons est financé par Santé et Bien-être social Canada afin d’encourager les Canadiens à la retraite à organiser et à diriger des activités de leur choix pour eux et la collectivité.*

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les services de fiscaJitB 1 la comptabilit6 et la v6rification 1 la consultation en gestion 1 la consultation en micmordinateur

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comptables agrées

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Summerside (l.-P.-É.) (902) 436-9155

Associé Directeur:

J. Nazaire Arsenault, C.A.

Byron Murray, C.A.

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collectif en 199 1. Effectivement le hand-ball est à l’étude, laisse savoir la présidente. On ne peut pas dire que ça va arriver mais c’est sûr que si on l’enlève il sera remplacé par autre chose. On en profitera peut- être alors pour équilibrer la re- présentation des garçons et des filles. Chose certaine, quelles que soient les modifications on n’en- lèvera pas un sport qui fonctionne très bien dans les huit régions.

Des

jeux de la francophonie canadienne?

La

présidente de la Société des Jeux de l’Acadie a confirmé que plusieurs «discussions de table» ont cours depuis un certain temps au sujet de la mise sur pied de jeux de la francophonie canadienne, qui pourraient regrouper notamment les athlètes des futurs jeux de l’Ouest, des Jeux du Québec et des Jeux de l’Acadie.

Cependant, toujours selon celle- ci, d’autres dossiers plus «urgents»

ont retenu l’attention de la direction des jeux ces derniers mois, ce qui fait que ce dossier n’en est encore qu’au stade embryonnaire.

Pour Mme Paulin le travail reste presque entièrement à faire dans le dossier des jeux de la francophonie canadienne, notamment sur la question des coûts de tels jeux, et le type de délégation que la Société des Jeux de l’Acadie expédierait :

«Je crois que la question des coûts est un obstacle important, mais un obstacle qui ne serait pas infran- chissable en additionnant quelques commanditaires d’importance. En ce qui concerne le type de déléga- tion ça resterait encore entière- ment à déterminer. Tout à fait personnellement je privilégierais peut-être plus l’hypothèse d’un groupe formé des meilleur-e-s ahtlètes provenant de chacune des régions, plutôt que strictement des champions des Jeux de l’Acadie, ce qui pourrait laisser complète- ment de côté certaines de nos régions».*

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l’Acadie que les Franco-Canadiens de l’Ouest ont fait leur demande pour assister aux Jeux de Dalhousie.

«C’est sûr qu’on n’est pas venu ici dans le but de gagner quelque chose au niveau des performances spor- tives, explique M. Denis Desgagnés, chef de la délégation. On a voulu que nos jeunes puissent se tremper dans cette atmosphère très spéciale des Jeux ici, et on est venu surtout pour prendre des notes sur ce qui se fait ici avant de lancer nos propres jeux».

Comme il le fait lui-même remar- quer, une impressionnante déléga- tion de 14 accompagnateurs escorte les 36 jeunes francophones de l’Ouest pour le périple en Acadie. «Ça nous sera très utile parce que ces accompagnateurs

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ainsi qu’entre les catégories 12-13anset14-15ans. LeManitoba et la Saskatchewan avaient délégue chacun dix athlètes, alors que la Colombie-Britannique en envoyait quatre, et l’Alberta douze.

Une fierté incroyable

Interrogé sur la réaction de la délégation de l’Ouest à l'accueil que lui ont réservé les jeunes Acadiens des Maritimes, le chef de délé- gation n’a pas manqué de souligner toute l’émotion ressentie lors de la cérémonie d’ouverture jeudi dernier : «On savait comment ça allait se passer parce qu’on avait vu ça sur vidéo, mais on ne savait pas comment il y avait de la vie là- dedans. La façon dont on a été

«Je peux dire qu’il y a certains accompagnateurs qui étaient telle- ment touchés qu’ils en pleuraient.

Ces gens travaillent jour et nuit pour développer un petit brin de fierté chez les jeunes; de voir que les gens ici l’ont tant acquise avec tous ces drapeaux, ces chants et ces cris, c’est profondément touchant».

«En ce qui concerne nos jeunes, les mactions étaient parfois com- plètement opposées : si certains qui sont plus exposés à l’assimilation semblent craintifs, comme s’ils étaient dans un pays étranger, d’autres ont semblé sortir de leur coquille; plusieurs accompagna- teurs m’ont fait remarquer qu’ils n’avaient jamais vu certains d’entre eux crier et chanter comme ils l’ont fait».*

Un léger recul de l’île-du-Prince-Édouard aux Jeux de Dalhousie

Par Gilles PLANTE

DALHOUSIE (APF) : L’Île-du- Prince-Edouard a pratiquement réussi à égaler sa performance de l’année dernière aux jeux dans la région Evangéline alors qu’elle avait atteint le cap des 100 points.

En fin de semaine dernière à Dalhousie, elle a cette fois accu-

mulé 90 points grâce surtout à l’excellence de ses représentant-c-s qui se sont distingués à la balle- molle et en gymnastique.

L’Ile a ajouté une sixième posi- tion en soccer, des septièmes posi- tions en ballon-volant masculin ct en athlétisme 14 ans et moins, et des huitièmes en ballon-volant féminin, badminton, tennis, cyclisme et athlétisme 16 ans et moins.

Comme c’est maintenant devenu la tradition pour les municipalités hôtesses, Dalhousie avaitrevêtu ses plus beaux atours pour recevoir le millier et plus de jeunes et leurs entraîneurs et accompagnateurs qui formaient les neuf délégations. Et comme c’est devenu aussi leur habitude, ces derniers lui ont bien rendu son hospitalité en chantant et en criant à tout rompre, à toutes les occasions qui leur étaient présentées, notamment lors des grandes cérémonies d’ouverture et

de fermeture jeudi et dimanche à l’aréna Inch Arran de Dalhousie, qui ressemblait à un vaste jardin avec ses centaines de fleurs dis- posées un peu partout pour l’occa- sion.

La 12e finale avait cependant un petit quelque chose de particulier puisqu’elle était dédiée à celui qu’on considère comme le père des Jeux de l’Acadie, M. Jean-Luc Bélanger, qui vient de la municipa- lité tout près de Balmoral dans le Restigouche. Il s’agissait de la tout première fois que les Jeux étaient présentés dans ce comté néo- brunswickois.

Les jeunes athlètes de la région du sud-est, qui comprend la région de la ville de Moncton et les muni- cipalités avoisinantes, ont remporté quatre des treize disciplines au pro- gramme des Jeux. Ils n’ont jamais terminé plus loin que la quatrième position dans chacune des autres disciplines.

Du côté de la région de Kent, en dépit de son absence dans la dis- cipline de hand-ball, elle a réussi à causer une surprise en décrochant la deuxième place au total des points avec 248, douze de mieux que la délégation de la Péninsule Acadienne en troisième place et 18 de plus que Chaleur en

quatrième place. Kent a causé quelques surprises, notamment en remportant une deuxième place en tennis où elle avait terminé cinquième en 1990.

Ont suivi dans l’ordre les délé- gations du Madawaska-Victoria (212 points), du Restigouchc (152 points), de la Nouvelle-Ecosse (118 points) et de l’Ile-du-Prince- Edouard (90 points).

Le prix de 1’ Amitié, qui constitue l’un des enjeux les plus chers aux organisateurs des jeux, est allé à la délégation de Chaleur, alors que c’est la région hôtesse de Restigouche qui a démontré lc plus haut pourcentage d’amélio- ration par rapport à l’année précé- dente avec ses 152 points contre

122 en 1990.

Après la venue d’une délégation de France en 1989 et d’une autre de Terre-Neuve et du Labrador en 1990, les Jeux de l’Acadie ac- cueillaient cette fois des jeunes pro- venant des provinces de l’Alberta, de la Colombie-Britannique, du Manitoba et de la Saskatche-

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Un total de 36 jeunes athlètes de l’Ouest canadien escortes de 14 ac- compagnateurs ont ainsi goûté à la chaleur et à l’énergie des Jeux de l’Acadie.*

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(4)

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DALHOUSIE (APF) : L’idée de chacune leur propre finale franco- fonder des jeux de la francophonie phone provinciale à l’exemple des canadienne accomplira un immense Jeux de l’Acadie.

pas en avant dès le mois de mai L’Ouestcanadiendeviendraainsi

à

Des modifications sont à l’étude pour transformer

la programmation sportive des Jeux

Par Gilles PLANTE

DALHOUSIE (APF) : La So- ciété des Jeux de l’Acadie étudie actuellement la possibilité d’appor- ter des modifications à son éventail de discipline sportive; ce qui veut dire que certains sports pourraient éventuellement disparaître d’ici à 1993 pour être remplacés par d’autres disciplines sportives aux Jeux de l’Acadie de Grand-Sault en

1992 ou aux suivants en 1993.

Selon la présidente du Bureau de direction d ela SJA, Femande Paulin, les dirigeants des jeux tiendront une importante réunion extraordinaire sur la question les 24 et 25 août dans le but de formuler des recom- mandations lors de l’assemblée gé- nérale annuelle en octobre 1991.

«Au niveau du nombre des ath- lètes, c’est assez clair qu’on veut garder le statu quo pour le moment pour ne pas surtaxer les municipali- tés et les bénévoles. Cependant il n’y a pas encore un équilibre parfait entre la participation des garçons et des filles», faisant référence aux quatre disciplines d’équipe, dont deux sont pratiquées exclusivement par les garçons (le soccer et le hand- ball), une exclusivement par les filles (la balle-molle) et une par les filles et les garçons (le volley-ball). Pour ce qui est des disciplines indivi- duelles, elles sont toutes ouvertes autant aux filles qu’aux garçons.

«Ça fait déjà quelques années qu’on reçoit des demandes des ré- gions pour faire des transformations;

le soccer par exemple prend de plus en plus de place chez les filles et il est très populaire parmi les déléga- tions. De plus on reçoit chaque année beaucoup de demandes de la part d’associations sportives pour être intégrées aux Jeux de l’Acadie».

Bien que la présidente de la SJA se refuse de faire des révéla- tions précises, il semblerait que le hand-ball soit l’une des disciplines dont l’avenir est en danger aux Jeux de l’Acadie; seulement six des huit délégations permanentes étaient représentées dans ce sport

collectif en 1991. Effectivement le hand-ball est à l’étude, laisse savoir la présidente. On ne peut pas dire que ça va arriver mais c’est sûr que si on l’enlève il sera remplacé par autre chose. On en profitera peut- être alors pour équilibrer la re- présentation des garçons et des filles. Chose certaine, quelles que soient les modifications on n’en- Ièvera pas un sport qui fonctionne très bien dans les huit régions.

Des jeux

de la francophonie canadienne?

La présidente de la Société des Jeux de l’Acadie a confirmé que plusieurs «discussions de table» ont cours depuis un certain temps au sujet de la mise sur pied de jeux de la francophonie canadienne, qui pourraient regrouper notamment les athlètes des futurs jeux de l’ouest, des Jeux du Québec et des Jeux de l’Acadie.

Cependant, toujours selon celle- ci, d’autres dossiers plus «urgents»

ont retenu l’attention de la direction des jeux ces derniers mois, ce qui fait que ce dossier n’en est encore qu’au stade embryonnaire.

Pour Mme Paulin le travail reste presque entièrement à faire dans le dossier des jeux de la francophonie canadienne, notamment sur la question des coûts de tels jeux, et le type de délégation que la Société des Jeux de l’Acadie expédierait :

«Je crois que la question des coûts est un obstacle important, mais un obstacle qui ne serait pas infran- chissable en additionnant quelques commanditaires d’importance. En ce qui concerne le type de déléga- tion ça resterait encore entière- ment à déterminer. Tout à fait personnellement je privilégierais peut-être plus l’hypothèse d’un groupe formé des meilleur-e-s ahtlètes provenant de chacune des régions, plutôt que strictement des champions des Jeux de l’Acadie, ce qui pourrait laisser complète- ment de côté certaines de nos régions».*

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festation sportive, après le Québec et les régions acadiennes de la Nouvelle-Écosse, de l’Île-du- Prince-Édouard et du Nouveau- Brunswick.

C’est d’ailleurs principalement dans le but d’étudier le type d’orga- nisation dont jouissent les Jeux de l’Acadie que les Franco-Canadiens de l’Ouest ont fait leur demande pour assister aux Jeux de Dalhousie.

«C’est sûr qu’on n’est pas venu ici dans le but de gagner quelque chose au niveau des performances spor- tives, explique M. Denis Desgagnés, chef de la délégation. On a voulu que nos jeunes puissent se tremper dans cette atmosphère très spéciale des Jeux ici, et on est venu surtout pour prendre des notes sur ce qui se fait ici avant de lancer nos propres jeux».

Comme il le fait lui-même remar- quer, une impressionnante déléga- tion de 14 accompagnateurs escorte les 36 jeunes francophones de l’Ouest pour le périple en Acadie. «Ça

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Par Gilles PLANTE

DALHOUSIE (APF) : L’île-du- Prince-Édouard a pratiquement réussi à égaler sa performance de l’année dernière aux jeux dans la région Evangéline alors qu’elle avait atteint le cap des 100 points.

En fin de semaine dernière à Dalhousie, elle a cette fois accu- mulé 90 points grâce surtout a l’excellence de ses représentant-c-s qui se sont distingués à la balle- molle et en gymnastique.

L’île a ajouté une sixième posi- tion en soccer, des septièmes posi- tions en ballon-volant masculin et en athlétisme 14 ans et moins, et des huitièmes en ballon-volant féminin, badminton, tennis, cyclisme et athlétisme 16 ans et moins.

Comme c’est maintenant devenu la tradition pour les municipalités hôtesses, Dalhousie avait revêtu ses plus beaux atours pour recevoir le millier et plus de jeunes et leurs entraîneurs et accompagnateurs qui formaient les neuf délegations. Et comme c’est devenu aussi

leur habitude, ces derniers lui ont bien rendu son hospitalité en chantant et en criant à tout rompre, à toutes les occasions qui leur étaient présentées, notamment lors des grandes cérémonies d’ouverture et

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Les provinces de l’Ouest auront leurs jeux francophones dès mai 1992

Par Gilles PLANTE 1992, alors que les provinces de la troisième grande région cana- l’Ouest canadien présenteront diennc à réunir sa jeunesse pour ce DALHOUSIE (APF) : L’idée de chacune leur propre finale franco- type tout à fait particulier de mani- fonder des jeux de la francophonie phone provinciale à l’exemple des festation sportive, après le Québec canadienne accomplira un immense Jeux de l’Acadie. et les régions acadiennes de la pas en avant dès le mois de mai L’Ouest canadien de viendra ainsi Nouvelle-Écosse, de l’île-du-

Prince-Édouard et du Nouveau- Brunswick.

C’est d’ailleurs principalement dans le but d’étudier le type d’orga- nisation dont jouissent les Jeux de l’Acadie que les Franco-Canadiens de l’Ouest ont fait leur demande pourassisteraux Jeux de Dalhousie.

«C’est sûr qu’on n’est pas venu ici dans le but de gagner quelque chose au niveau des performances spor- tives, explique M. Denis Desgagnés, chef de la délégation. On a voulu que nos jeunes puissent se tremper dans cette atmosphère très spéciale des Jeux ici, et on est venu surtout pour prendre des notes sur ce qui se fait ici avant de lancer nos propres jeux».

Comme il le fait lui-même remar- quer, une impressionnante déléga- tion de 14 accompagnateurs escorte les 36 jeunes francophones de l’Ouest pour le périple en Acadie. «Ça nous sera très utile parce que ces accompagnateurs

sont tous des gens qui ont exprimé la volonté de faire partie du comité organisateur des jeux de l’Ouest.

On peut dire que notre comité des jeux est ici actuellement en Acadie».

Encore une fois cette année la délégation invitée n’a participé qu’aux compétitions en athlétisme.

Les jeunes étaient répartis de façon égale entre les garçons et les filles, ainsi qu’entre les catégories 12-13 ans et 14-15 ans. Le Manitoba et la Saskatchewan avaient délégué chacun dix athlètes, alors que la Colombie-Britannique en envoyait quatre, et l’Alberta douze.

Une fierté incroyable

Interrogé sur la réaction de la délégation de l’Ouest à l’accueil que lui ont réservé les jeunes Acadiens des Maritimes, le chef de délé- gation n’a pas manqué de souligner toute l’émotion ressentie lors de la cérémonie d’ouverture jeudi dernier : «On savait comment ça allait se passer parce qu’on avait vu ça sur vidéo, mais on ne savait pas comment il y avait de la vie là- dedans. La façon dont on a été

accueilli, c’est extraordinaire».

«La fierté qui se dégageait dans l’atmosphère, c’est complètement incroyable. Pour nous autres dans l’Ouest, la fierté d’être franco- phones et la façon de l’afficher nc sont pas aussi évidentes qu’ici lors d’une manifestation sem- blable» lance M. Desgagnés en tentant de traduire les sentiments de sa bande.

«Je peux dire qu’il y a certains accompagnateurs qui étaient telle- ment touchés qu’ils en pleuraient.

Ces gens travaillent jour et nuit pour développer un petit brin dc fierté chez les jeunes; de voir que les gens ici l’ont tant acquise avec tous ces drapeaux, ces chants et ces cris, c’est profondément touchant».

«En ce qui concerne nos jeunes, les réactions étaient parfois com- plètement opposées : si certains qui sont plus exposés à l’assimilation semblent craintifs, comme s’ils étaient dans un pays étranger, d’autres ont semblé sortir de leur coquille; plusieurs accompagna- teurs m’ont fait remarquer qu’ils n’avaient jamais vu certains d’entre eux crier et chanter comme ils l’ont fait».*

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IA VOIX ACADIENNE/ LE MERCREDI 3 JUILLET 199 1

en fête»

Le Service canadien des parcs vous invite à L'ÎLE EN FÊTE, qui se tiendra le dimanche 28 juillet 1991 à la plage de Brackley, dans le parc national de I’Île-du-Prince- Édouard. Le thème de la journée sera En harmonie avec la Nature, selon un communiqué.

«Après avoir discuté de la ques- tion avec les gens d’affaires et avec des représentants des localités, nous nous sommes assuré leur ap- pui et avons décidé de conserver

«l'Île en fête» a déclaré le

directeur du district,

M. Dave McCreery.

Le Service canadien des parcs organisera la 14e édition de la fête annuelle avec la collaboration des stations radiophoniques CFCY et Q93, de l’association

Parks and People,

de la Beaches Association, du ministère du Tourisme de l’Ile- du-Prince-Édouard et du Abegweit Council des Telephone Pioneers of America.

Ne manquez

pas

le populaire con- cours de sculpture de sable! Il y aura également des courses, des musi- ciens, des expositions, des démon- strations, des personnages costumés et bien d’autres activités!

On estime qu’environ 20 000 per- sonnes ont pris part à la fête l’an dernier.

Pour de plus amples renseigne- ments, composez le 566-7362 Ou consultez les babillards que l’on retrouve un peu partout dans le parc. Les frais d’entrée habituels

s’appliqueront.

Le Services des parcs tiendra également cette année une journée d ’h o m m a g e à Lucy M a u d Montgomery, le dimanche 18 août, à la maison Green Gables; ainsi qu’une garden-party, le jeudi 5 septembre, au lieu historique national d'Ardgowan.*

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honneurs des

M a d a m e A n n e R i c h a r d a obtenu son Baccalauréat en Édu- cation de l’Université de I’île- du-Prince-Édouard lors de la cérémonie de remise des diplômes, récemment.

Anne s’est vue décerner The National Bank Prize Award, pour la plus haute moyenne au cours des quatre années du programme de Bac en Éducation, et le Estelle Bowness Memorial Award, ac- cordé à un enseignant du niveau élémentaire faisant preuve de capacité d’inspiration.

Anne est la fille de Délima et de feu Frank Richard de Sum- merside.*

(8)

La SSTA donne des bourses

Bourses Chiasson

Mlle Judy Doucette de Saint-Félix a reçu une bourse Chiasson d’une valeur de 500 $ des mains de Mme Rita Doucette lors de la remise des diplômes à l'école Westisle. Mlle Doucette étudiera à l’Universit é de Moncton en enseignement.

(Photo : Debbie Home)

Bourse Blanchard

Mlle Nicole Drouin de Mon- trose dans la région Prince ouest est la récipiendaire de la bourse Blanchard, d’une valeur de 1 000 $. La bourse lui a été remise lors de la collation des diplômes à l'école secondaire West ile, par Mme Rita Doucette.

Mlle Drouin étudiera à l'Uni- v e r s i t é d e M o n c t o n e n psychologie.

(Photo : Debbie Home)

(9)

M. Gilles Arsenault d’Abram-Village a reçu /‘une des bourses Chiasson, pour une valeur de 500 $, lors de la collation des diplômes à /‘école É vangéline. Le père Éloi Arsenault président de la SSTA , a fait la présentation. Gilles étudiera à Moncton en enseignement 6. Ed. en technologie des affaires.

W a y n e Thompson de North Bedeque a reçu une des bourses Chiasson de 500 $, lors de la remise des diplômes à /‘école Three Oaks à Summerside. Mme Anita Gautreau a fait la présenta- tion. M. Thompson étudiera à I’Université de Moncfon en enseignement.

Bourses Buote

M l l e Paula Arsenault d e Mont-Carmel est la réci- piendaire de la bourse Buote premier cycle, d’une valeur de 1 000 $. Mlle Arsenault entreprendra sa cinquième année d’étude à l'Université de Moncton. dans le do- maine de la technologie des affaires.

M. Daniel Bourgeois est le récipiendaire de la bourse Buote 2e ou 3e cycle, d’une valeur de 1 500 $.

M. Bourgeois enfreprendrc la deuxième année d'un doctorat en science politique à l‘automne à l'Université Laval, à Québec.

(10)

la carte de l ’odyssée d ’un peuple, un produit de haute qualité qui a eu un succès énorme auprès du pu- blic.

Cette année la Société lance une série de six cartes postales intitulée

«La Déportation des Acadiens». Ces cartes postales sont des reproduc- tions du peintre bien connu

M,

Claude Picard de St-Basile du Nouveau-Brunswick. Les tableaux originaux font partie de l ’exposi- tion du lieu historique n$onal de Grand-Pré en Nouvelle-Ecosse.

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Déportation (1755); On incendie leurs villages (1755); Ledépartvers l’exil (1755); Migrations et retour (1755-1800).

il est possible de se procurer la série «La Dépmtiondes Acadiens»

par la poste ou à la Boutique du Monument Lefebvre située à St-Joseph.

Pourplus d’informations veuillez communiquez avec Bemice Butler de la Société du Monument Lefebvre, C.P. 360, St-Joseph (N.-B.), EOA 2Y0. *

Le marcheton annuel ramasse 800 $

pour la Coop de santé

Une vingtaine d ’enfants et quelques adultes ont marché entre 3 et 4 milles le dimanche après- midi 23 juin

pour ramasser de l’ar- gent aux profits de la Coop de santé de Tignish. La jeune Sabrina Gaudet a reçu le prix offert à

celui ou celle qui aurait ramassé le plus.

Son total était de 301$. M. Louis Shea, gérant de la caisse pop, était second avec un total de 150 $ et le petit Kieron Handrahan en avait 86 $ Les prix étaient offerts par

de hot-dogs a suivi le marcheton.

Le marcheton pour la Coop de santé est un événement annuel à Tignish depuis environ 10 ans.

D’abord il commençait à North Cape mais, peut-être à cause de tous les enfants qui y participaient, le point de départ depuis quelques années est l ’école secondaire M.-E.

Callaghan à Profit’s Corner. Il est possible que le marcheton soit remplacé en 1992 par une autre activité puisque, selon un membre du conseil de la Csop de santé, la participation est en train de des entreprises locales, Un goûter baisser.*

PROJET DE COGÉNÉRATION POUR LA RÉGION

DE

CHARLOTTETOWN

PORTES OUVERTES

L’honorable Barry Hicken, ministre de I’Énergie et des Forêts et John Reynolds, président-directeur général de Maritime Electric Company Limited invitent le public à assister à une série de portes ouvertes concernant le projet de cogénération pour la région de Charlottetown.

On pourra obtenir des renseignements sur place et le personnel sera présent pour fournir de l’information sur le projet en question., Les portes ouvertes auront lieu aux temps et aux endroits suivants :

Endroit

Date Heure

Central Queens Elementary le 10

juillet 1991 15hà20h School, Humer River

Centre de technologie marine le 11 juillet 1991 15hàZOh Collège Holland, Summerside

Centre de services régional le 15 juillet 1991 15hà20h de Kings Sud, Montague

Centre agricole, pièce 107 le 16 juillet 1991 15hà20h Charlottetown

Centre de services régional le 17 juillet 1991 15hàZOh de Kings Est, Souris

Centre de services régional le 18 juillet 1991 15hà20h de Prince Ouest, O’Leary

Pour de plus amples renseignements concernant ces portes ouvertes, veuillez communiquer avec le ministère de 1’Énergie et des Forêts au l-368-5010, sans frais à l’Î.-P.-É.

Minist&re de I’Énergie et des For&s

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Le Programme de santé car- diaque de l’I.-P.-E., un projet con- joint de Santé et Bien-être Canada et le ministère de la Santé et des Services sociaux de l’Î.-P.-É., a produit un vidéo pour augmenter la sensibilisation aux problèmes de santé cardiaque à l’I.-P.-É., selon un communiqué.

Les maladies cardiaques sont plus courantes à l’I.-P.-E. que dans tout autre province au Canada.

En effet, les maladies cardiaques causent plus de décès dans cette province que tout autre maladie.

Ce vidéo fait état des résultats d’une enquête majeure sur la santé cardiaque menée à l’Ile-du-

Ella B . MacLeod, directrice des recherches pour le Programme de santé cardiaque, présente une copte de la version française du vidéo Have a Healthy Heart à Ricky Hitchcock du Secrétariat des affaires francophones.

La production de la version française du vidéo intitulée Cordialement vôtre, a été rendue possible grâce à une subvention accordée au Programme de santé cardiaque de l'Î.-P.-É. par le Secrétariat des affaires francophones.

Prince-Édouard.

Le fait de fumer, le niveau élevé de cholestérol et l’hypertension sont les trois principales causes de maladies cardiaques.

Le vidéo raconte l’histoire de trois insulaires dont les modes dc vie ont mené à des problèmes cardiaques. On voit comment ces personnes ont dû changer et com- ment elles mènent maintenant une vie en santé. On nous raconte aussi la décision d’un autre insu- laire de changer son style de vie car il se rend compte qu’il pourrait être la victime de problèmes dc

s a n t é .

Le but de ce documentaire est de démontrer qu’il n’y a pas de remède magique pour les maladies cardiaques. Il faut soit vivre une vie en santé ou faire face aux consé- quences inévitables. Pour la plupart d’entre nous, la qualité et la lon- gueur de vie est une question de choix.

On peut emprunter une copie du vidéo, en français et en anglais, au Bureau de la santé cardiaque de l’Î.-P.-É. De plus, le personnel et des bénévoles sont disponibles pour présenter le vidéo et pour par- ler à des groupes sur la prévention des maladies cardiaques. Les personnes et groupes intéressés peuvent communiquer avec le Bureau de la santé cardiaque en composant le 368-5545 (sans frais) pour obtenir plus de détails.*

(12)

Cartes postales sur la Déportation

L a S o c i é t é d u M o n u m e n t Lefebvre, association coopérante auprès du Service canadien des parcs, lance un nouveau produit, selon un communiqué.

On se souvient du lancement de la carte de l’Odyssée d’un peuple, un produit de haute qualité qui a eu un succès énorme auprès du pu- blic.

Cette année la Société lance une série de six cartes postales intitulée

«La Déportation des Acadiens». Ces cartes postales sont des reproduc- tions du peintre bien connu M.

Claude Picard de St-Basile du Nouveau-Brunswick. Les tableaux originaux font partie de l’exposi- tion du lieu historique national de Grand-m en Nouvelle-Ecosse.

Cette série de six cartes illustrées d’une main de maître nous trans- porte à travers l’Odyssée du peuple acadien. On y retrouve; Le paradis terrestre (1635-1755); Le serment d’allégeance (1730); L’ordre de la Déportation (1755); On incendie leurs villages (1755); Le départ vers l’exil (1755); Migrations et retour (1755-1800).

11 est possible de se procurer la série «La Déportation des Acadiens»

par la poste ou à la Boutique du Monument Lefebvre située à St-Joseph.

Pour plus d’informations veuillez communiquez avec Bemice Butler de la Société du Monument Lefebvre, C.P. 360, St-Joseph (N.-B.), EOA 2YO.*

Voici une des cartes postales, Migrations et retour (1755- 1800).

(13)

Mme Anne Marie Arsenault sont allés en pelermage à Ste-Anne-de- Beaupré et à Notre-Dame-du-Cap.

M. Michel Gallant est à l’hôpital Victoria General de Halifax pour des traitements.

M. Benoit Gallant de Moncton est venu passer une semaine2vcc sa

lviiie L o u i s e A r s e n a u l t d e Montréal est venue passer ses vacances dans la région. Elle visita son frère Augustin et sa femme ainsi que ses soeurs Dénise, Florina et Roseline et leurs familles. Soeur Marie Arsenault de Charlottetown est aussi venue passer quelques jours avec Louise.

.____.~.. y ,uu~ 5 romr et autre parenté à Tignish.

M. et Mme Al Richard de Hamilton (Ont.) sont venus visiter M. et Mme Hector Richard et autrcs amis et parente à Tignish.

Mme Gérard Gallant et sa fille Amanda ont passé quelques jours avec de la parenté et des amis à Charlottetown.

Portes-ouvertes au couvent de Tignish

Par E. Elizabeth CRAN Pour la dernière fois, le couvent de Tignish a ouvert ses portes le dimanche 23 juin pour acueillir une foule d’anciens élèves, des soeurs de la Congrégation de Notre-Dame et d’autres intéressés. Comme on le sait, le couvent fermera ses portes définitivement dans environ un mois, puisque les soeurs démé- nagent dans un bâtiment plus con- venable à leur chiffre et à leurs activités actuelles.

De 16 h 30 jusqu’à 18 h on pouvait faire une visite guidée du couvent, feuilleter des albums souvenir de collations de diplômes d’études secondaires, admirer d’autres souvenirs des presque 123 années d’enseignement au couvent, rencontrer d’anciens amis

et professeurs et prendre du thé.

À

partir de 19 h, la soeur Della Gaudet animait dans la chapelle un petit service religieux auquel une grande foule de visiteurs assistait. La soeur Madeleine Rochette, supérieure générale de la Congrégation, assis- tait également à la cérémonie, ainsi que la soeur Marie Hagen, supé- rieure provinciale des provinces maritimes, la soeur Elizabeth S c u l l y , supérieure provinciale des Etats-Unis, et la soeur Pauline Asselin, supérieure régionale de l’Afrique. Au cours de la célébration, on jetait un regard au passé et on lui a dit adieu. Des anciens élèves, des soeurs et d’autres personnes qui avaient été associés d’une manière ou d’une autre au couvent ont allumé des bougies symboliques. Ensuite on célébrait

le présent et enfin on a chanté son espoir et sa foi pour l’avenir. Ce n’était pas sans émotion que les visiteurs ont quitté le couvent vers 18 h 30.

Au commencement du mois d’août quatre soeurs déménageront dans une maison un peu au nord du village. De là et d’un bureau au centre de Tignish, elles continue- ront leur ministère dans les parois- ses de Tignish et de Palmer-Road.

Deux des soeurs qui se trouvent actuellement à Tignish partiront au cours de l’été, la soeur Célina Gaudet pour le couvent de Notre- Dame à Charlottetown et la soeur Della Gaudet pour travailler à Mabou, Cap-Breton. La soeur Marie Gaudet sera en congé sabbatiquepourl’année 1991-1992, mais elle doit retourner à Tignish. *

Plusieurs personnes de Tignish et des environs ont profité de la journée d’accueil tenue au couvent de Tignish, récemment. (Photo : Debbie Home)

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(14)

Cette première appréciation a été conlïrmee par les commentaires recueillis à la sortie de la première de Broue, qui avait lieu le vendredi soir. Mme Colette Arsenault d’Abram-Village a dit qu’elle «re- commande d’aller voir la pièce à n’importe qui. Moi-même, je reviendrais la voir. J’en ai eu pour mon argent, je suis vraiment satisfaite».

Tous ces commentaires de gens enchantes augurent bien du succès qui attend sans doute la production, au cours de l’été. 11 faut dire que Broue met en vedette des person- nages tout à fait sympathiques,Ldes carricatures plus vraies que nature

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d’elles et en même temps qu’on cherche à s’en éloigner, on veut les garder.

Broue est une comédie et on ressort du spectacle en répétant cer- taines des blagues qui ont eu le plus de succès. Mais il y a des moments tragiques, très tragiques même, et très pathetiques aussi.

Les trois com&liens incarnent tour

‘à tour des personnages très diffé- rents les uns des autres, mais leur jeu fait qu’on les oublie, pour ne rencontrer que le personnage qu’ils jouent, au moment où ils le jouent.

On a d’ailleurs pris soin d’attribuer aux comédiens des personnages correspondant à leur capacit.6 de les

Ce qui a aussi impressionné les spectateurs, c’est le rythme rapide dans lequel les scènes se succèdent, et la mise en scène serrée, presque étanche,qu’ondoitàPaulD.Gallant.

Les noirs entre les scènesne sont jamais tout à fait noirs, et il y a toujours un détail qui attire l’atten- tion du spectateur, ce qui fait que le rythme et l’atmosphère de la pièce sont maintenus, de même que l’intérêt du spectateur.

Broue est donc à l’affiche tout l’été, au théâtre. MacKenzie, aux coins de la rue Grafton et de I’ave- nueUniversity. Les reptisentations en français ont lieu les mercredi et vendredi de chaque semaine. *

Consentement unanime des provinces

Par Yves LUSIGNAN

OTTAWA (APF)

:

Toute modi- fication des droits des minorités linguistiques et de l’usage du fran- çais et de l’anglais, qui sont garantis dans la Constitution canadienne, devrait nécessiter le consentement unanime de toutes les provinces canadiennes.

Apres plus de quatre mois de tra- vail, le Comité spécial Beaudoin- Edwards chargé de trouver une nouvelle formule acceptable pour amender la Constitution canadienne, propose une formule où l’unanimité ne serait requise que sur des change- ments portant sur les droits linguis- tiques, le droit à la propriété des provinces et tout ce qui entoure la monarchie.

Pour toutes les autres questions, on propose- une régle où les quatre grandes régions du pays, Ouest, Ontario, Québec et Mari- times, auraient un droit de véto sur tout changement constitutionnel.

Concrètement, il faudrait le con- sentement d’au moins deux des Provinces maritimes, du Québec, de l’Ontario et d’au moins deux des quatre provinces de l’Ouest repré- sentant au moins 50 pour 100 de la population de cette région du pays, pour qu’un changement à la Con- stitution soit accepté.

Pour ce qui est des Territoires du Nord-Ouest et du Yukon, ils seraient libres de joindre la région de leur choix.

Avec une telle formule, l’Accord du lac Meech aurait été adopté en 1990, malgré l’opposi-

Pour modifier les droits linguistiques

tion de Terre-Neuve et du Manitoba.

«C’est cette formule qui s’im- pose dans le contexte constitution- nel actuel, estime le coprésident du comité, le sénateur

Gérald Beaudoin.

C’est la meilleure formule pour le Canada de demain».

Les autochtones sont les grands gagnants dans ce rapport puisqu’on reconnaît qu’aucune modification à la Consititution les concernant ne devrait se faire sans leur consente- ment. On estime aussi que les autochtones devraient être invités à toute future conférence constitution- nelle. «Si un groupe peut prétendre participer aux prochaines négocia- tions constitutionnelles, ce sont bien les autochtones» a déclaré l’autre coprésident- du comité, le député conservatuer Jim Edwards, ce qui en dit long sur la montée du pou- voir politique des autochtones au pays.

S’ils obtiennent la garantie que les droits linguistiques ne seront pas modifiés sans le consentement de toutes les provinces, les commu- nautés francophones et acadiennes du pays n’ont pas convaincu le Comité de rejeter l’idée d’un réfé- rendum national, ni du bien-fondé d’une assemblée constituante, où les groupes minoritaires et les groupes d’intérêt pourraient parti- ciper avec les élus à la redéfinition du pays. «Une dépense inutile»

écrit le Comité à propos de la tenue d’une assemblée constituante.

Mais on croit surtout que des gens nommés n’auraient pas la même légitimité que des élus aux yeux de la population.

Lors des audiences publiques du Comité Beaudoin-Edwards, toutes les associations francophones de l’extérieur du Québec s’étaient op- posées à la tenue d’un référendum, disant craindre «la tyrannie de la majorité». Le Comité recommande quand même l’adoption d’une loi pour permettre la tenue d’un réfé- rendum consultatif, à la discrétion du gouvernement fédéral, sur les propositions constitutionnelles.

Pour être

gagnant,

un référendum

nécessiterait une majorité nationale et une majorité dans chacune des quatre régions du pays. Les Terri- toires et le Yukon pourraient y participer après avoir indiqué dans quelle région ils se joindraient pour le calcul des votes.

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moins, on reconnaît dans le rapport que la représentation des intérêts des groupes minoritaires «est souvent laissée au petit bonheur».

La Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada s’est dite «encouragée» par le maintien de la règle de l’unani- mité pour les questions linguis- tiques. «Le maintien du consente- ment unanime démontre clairement qu’il se manifeste au pays une volonté de conserver des assises solides à la dualité linguistique», selon le nouveau président Raymond Bisson.

Toutefois, la Fédération est déçue du rejet de sa formule d’une assemblée constituante. Selon l’or- ganisme, cette formule aurait per- mis aux communautés franco- phones de participer de plein-pied aux discussions constitutionnelles. *

La discussion au sujet de et l’avenir encore incertain cette question

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LA VOIX ACADIENNE/ LE MERCREDI 3 JUILLET 199 1

«Je recommanderais la pièce à n’importe q u i »

Les francos sont séduits par Broue

Par Jacinthe LAFOREST Déjà jeudi matin, au lendemain de la présentation de l’avant- première de Broue, en français, ceux qui l’avaient vue disaient pouvoir recommander la pièce à n’importe qui. «J’ai vraiment aimé la pièce, de dire Nicole Richard, j’ai ri d’un bout à l’autre de la pièce, c’est vraiment bon».

Cette première appréciation a été confirmée par les commentaires recueillis à la sortie de la première de Broue, qui avait lieu le vendredi soir. Mme Colette Arsenault d’Abram-Village a dit qu’elle «re- commande d’aller voir la pièce à n’importe qui. Moi-même, je reviendrais la voir. J’en ai eu pour mon argent, je suis vraiment satisfaite».

Tous ces commentaires de gens enchantés augurent bien du succès qui attend sans doute la production, au cours de l’été. Il faut dire que Broue met en vedette des person- nages tout à fait sympathiques des carricatures plus vraies que nature

des gens qui fréquentent habituelle- ment les tavernes.

Des hommes comme le vendeur de souliers de chez K-Mart ou le pompier vieillissant, qui ressentent le besoin de se donner l’importance, la valeur qui fait défaut à leur vie et qui rejoignent, à la taverne Chez Willy, leurs semblables.

Dans leur absence même, les fem- mes sont omniprésentes. On parle d’elles et en même temps qu’on cherche à s’en éloigner, on veut les garder.

Broue est une comédie et on ressort du spectacle en répétant cer- taines des blagues qui ont eu le plus de succès. Mais il y a des moments tragiques, très tragiques même, et très pathétiques aussi.

Les trois comédiens incarnent tour à tour des personnages très diffé- rents les uns des autres, mais leur jeu fait qu’on les oublie, pour ne rencontrer que le personnage qu’ils jouent, au moment où ils le jouent.

On a d’ailleurs pris soin d’attribuer aux comédiens des personnages correspondant à leur capacité de les

incarner et à leurs caractéristiques physiques. À Robert Daviau, on a donné les rôles les plus subtils, mélodramatiques et uniques. A Albert Arsenault, on a donné les rôles les plus visuels et dans les- quels il pouvait le mieux utiliser sa face aux mille expressions, et à Robert Parson, on a donné les rôles les plus propres, les plus «homme d’affaire».

Ce qui a aussi impressionné les spectateurs, c’est le rythme rapide dans lequel les scènes se succèdent, et la mise en scène serrée, presque étanche, qu’on doit à Paul D. Gallant.

Les noirs entre les scènes ne sont jamais tout à fait noirs, et il y a toujours un détail qui attire l’atten- tion du spectateur, ce qui fait que le rythme et l’atmosphère de la pièce sont maintenus, de même que l’intérêt du spectateur.

Broue est donc à l’affiche tout l’été, au théâtre, MacKenzie, aux coins de la rue Grafton et de l’ave- nue University. Lesreprésentations en français ont lieu les mercredi et vendredi de chaque semaine. *

Consentement unanime des provinces

Pour modifier les droits linguistiques

Par Yves WSIGNAN OTTAWA (APF) : Toute modi- fication des droits des minorités linguistiques et de l’usage du &UI- çais et de l’anglais, qui sont garantis dans la Constitution canadienne, devrait nécessiter le consentement unanime de toutes les provinces canadiennes.

Après plus de quatre mois de tra- vail, le Comité spécial Beaudoin- Edwards chargé de trouver une nouvelle formule acceptable pour amender la Constitution canadienne, propose une formule où l’unanimité neseraitrequisequesurdeschange- ments portant sur les droits linguis- tiques, le droit à la propriété des provinces et tout ce qui entoure la monarchie.

Pour toutes les autres questions, on propose u n e règle où les quatre grandes régions du pays, Ouest, Ontario, Québec et Mari- times, auraient un droit de véto sur tout changement constitutionnel.

Concrètement, il faudrait le con- sentement d’au moins deux des Provinces maritimes, du Québec, de l’Ontario et d’au moins deux des quatre provinces de l’Ouest repré- sentant au moins 50 pour 100 de la population de cene région du pays, pour qu’un changement à la Con- stitution soit accepté.

Pour ce qui est des Territoires du Nord-Ouest et du Yukon, ils seraient libres de joindre la région de leur choix.

A v e c u n e t e l l e f o r m u l e , l’Accord du lac Mec& aurait été adopté en 1990, malgré l’opposi-

tiondeTerre-NeuveetduManitoba.

«C’est cette formule qui s’im- pose dans le contexte constitution- nel actuel, estime le coprésident du comité, le sénateur Gérald Beaudoin.

C’est la meilleure formule pour le Canada de demain».

Les autochtones sont les grands gagnants dans ce rapport puisqu’on reconnaît qu’aucune modification à la Consititution les concernant ne devrait se faire sans leur consente- ment. On estime aussi que les autochtones devraient être invités à toutefutureconférenceconstitution- nelle. «Si un groupe peut prétendre participer aux prochaines négocia- tions constitu tionnelles, ce sont bien les autochtones» a déclaré l’autre coprésident- du comité, le député conservatuer Jim Edwards, ce qui en dit long sur la montée du pou- voir politique des autochtones au pays.

S’ils obtiennent la garantie que les droits linguistiques ne seront pas modifiés sans le consentement de toutes les provinces, les commu- nautés francophones et acadiennes du pays n’ont pas convaincu le Comité de rejeter l’idée d’un réfé- rendum national, ni du bien-fondé d’une assemblée constituante, où les groupes minoritaires et les groupes d’intérêt pourraient parti- ciper avec les élus à la redéfinition du pays. «Une dépense inutile»

écrit le Comité à propos de la tenue d’une assemblée constituante.

Mais on croit surtout que des gens nommés n’auraient pas la même légitimité que des élus aux yeux de la population.

Lors des audiences publiques du Comité Beaudoin-Edwards, toutes les associations francophones de l’extérieur du Québec s’étaient op- posées à la tenue d’un kférendum, disant craindre «la tyrannie de la majorité». Le Comité recommande quand même l’adoption d’une loi pour permettre la tenue d’un réfé- rendum consultatif, à la discrétion du gouvernement fédéral, sur les propositions constitutionnelles.

Pour être gagnant, un référendum nécessiterait une majorité nationale et une majorité dans chacune des quatre régions du pays. Les Terri- toires et le Yukon pourraient y participer après avoir indiqué dans quelle région ils se joindraient pour le calcul des votes.

À tout le moins, on rcconnaîtdans le rapport que la représentation des intérêts des groupes minoritaires «est souvent laissée au petit bonheur».

La Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada s’est dite «encouragée» par le maintien de la règle de l’unani- mité pour les questions linguis-

tiques.

«Le

maintien

du consente- ment unanime démontre clairement qu’il se manifeste au pays une volonté de conserver des assises solides à la dualité linguistique>>?

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