• Aucun résultat trouvé

Le prognathisme, la capacité cranienne et l'aire du trou occipital chez les anthropoïdes

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Le prognathisme, la capacité cranienne et l'aire du trou occipital chez les anthropoïdes"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

Article

Reference

Le prognathisme, la capacité cranienne et l'aire du trou occipital chez les anthropoïdes

PITTARD, Eugène, SEYLAN, Marthe Hairy-Aziz

PITTARD, Eugène, SEYLAN, Marthe Hairy-Aziz. Le prognathisme, la capacité cranienne et l'aire du trou occipital chez les anthropoïdes. Compte rendu des séances de la Société de physique et d'histoire naturelle de Genève , 1937, vol. 54, no. 2, p. 108-111

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:111665

Disclaimer: layout of this document may differ from the published version.

1 / 1

(2)

Extrait du Compte Rendu des séances

d,eIa Société ile ph,gsique et d,'hiÂtobe naturelle d,e Genèoe,

' Vol. 54. No 2. ÀYril-Juillet 1937.

Eugène Pittard

et

Mm9 Hayri Aziz

Seylan. 'Le

pragtla-

thisme,

la

capacité ta,nienne et l'aire d,u tron occipital chez les Anthropoid,es.

Cette recherche

a

porté sur 42 crânes de Primates. Cette série se décompose ainsi: Gorilles, 20; Orangs, 13; Chimpan- zês,7l Gibbons, 2. Le prognathisme a été obtenu par la méthode courante de Flower;

la

capacité cranienne, selon

la

technique de Broca;

la

surface du

trou

occipital

a

été mesurée avec le

planimètre d'Amsler.

Voici d'abord quelques valeurs de I'indice de Flower et de la capacité cranienne dans les deux sexes:

Anthropoïdes

Indice de n'lower moyen Crânes

Capacité cranienne Crânes

mâles fem. juv

maleslrem. lio"

Orangs . Gorilles.

Chimpanzés

.

l rur.nn I

.

I rso.so I

.

I raa.aa I 1s7.43 130.98 728.57

l

rru.url

,ro.ro Lur.uo

L,r.n

I rso.sr I rea.rs I +sa.n

I

aet.s

| - laor.oolaso.-l -

Chez les Primates mâles, la valeur du prognathisme est à peu près la même chez les Gorilles eL ahez les Chimpanzés; elle est très dilïérente chez les Orangs. A priori, on n'aurait pu imaginer, chez ces derniers, un indice de Flower aussi élevé.

(3)

r09 sÉÀNcE DU

ter

JUTLLET 1937

Mêmes observations que ci-dessus pour ce qui concerne les crânes des femelles.

Fait intéressant, les crânes des jeunes Orangs ont un indice plus faible que celui des jeunes Gorilles.

Les résultats

qui

viennent,

d'être

exposés montrent déjà combien la construction de l'édifice cranio-facial est différente chez les Anthropoldes selon les genres auxquels on s'adresse.

Chez les iutlivitlus femelles la capacité cranienne des Gorilles I'emporte de beaucoup sur celle des autres groupes de Primates.

La

plus grande capacité des crânes de Gorilles est, d'ailleurs, un faib connu.

Lorsqu'on calcule le rapport existant entre I'indice de Flower et

la

capacité cranienne on obtient:

RapDort n'lower Capacité cranienne

crânes mâles crânes Îem. crânes juv

Orangs Gorilles . Chimpanzés

47.45 25.55 33.58

37.39 28.'.71 33.83

32.60 31.15

Les valeurs appartenant aux crânes des jeunes individus ne seront pas utilisées. Nous les conserverons pour des recherches

futures. Ce que nous savons

du

développement des jeunes Primates nous

fait

imaginer que les études dont le

but

sera de connaitre la construction de l'édifice cranio-facial, devront être èffectuées sur des individus de même âge. Le rythme de déve- loppement des diverses parties de cet édi{ice parait être très

différent

selon

les

étapes chronologiques auxquelles nou$

pouvons nous adresser,

Chez les Primates adultes présentement examinés, le rapport du prognathisme à la capacité est

-

chez les individus mâles

-

plus élevé chez les Orangs. Le plus faible rapport est celui des Gorilles. Quant à celui des Chimpanzés, sa valeur parait haute:

t'est que la oapacité oranielnc tle ce gruupe est tr'ès in{érieure à oelle des Gorilles.

Les crânes des individus femelles ont montré un arrangement de môme sorte.

(4)

sÉaNcg DU

ter

JUILLET

1937

tfO Dans

le

tableau suivant nous inscrivons les valeurs de la surface

du trou

occipital

et

celle

du rapport

de I'indice de

Flower à cette surface:

Silrface dil lrorr occinita'l en cmz

X'lower Ii.ânnor1,

surlace trou occrp.

Crânes crânes

mâ1es 1em. JUv rnateslrem.

li""

Orangs .

Gorilles Chimpanzés

4.85 6.07 4.55

5.48 5.38 4.80

4.97

uro a:.ao

I

zr.oz

22.50

I

24.33

2s.64

|

26.78

25.45 2r.98

Chez les individus mâles

la plus

grande surface

du

trou occipital est celle des Gorilles. Elle dépasse de beaucoup celle des deux autres groupes. Chez les crânes femelles, ce sont les Orangs qui tiennent la tête, suivis de près par les Gorilles. Les jeunes Gorilles semblent avoir une aire du

trou

occipital qui dépasse celle de tous les groupes aclultes (Gorilles

y

compris).

Cette observation est à retenir pour une éventuelle revision.

Les crânes des femelles, chez les Orangs et chez les Chimpan- zés, ont une surface du trou occipital absolument plus grande que celle des individus mâles.

Surtace du trou occipil.al

Il,aûnorl-uapacrle cranlenne

crânes mâles

I

cranes tem.

I

crânes iuv

Gorilles . Chimpanzés Orangs Gibbons

1.13 1.20 7.25

1.18 1.27 1.48 2.02

1.41 L.3',1 4..29

En

comparant les éléments morphologiques en oallse) nolls constatons

(voir

ci-dessus)

-

ce

qui

semble

à

première vue

paradoxal

-

que ce sont les Orangs mâles

qui

sont les plus prognathes et les Gorilles qui le sont moins. Chez les femelles, ce sont toujours les Gorilles qui le sont le moins et les Chim- panzés qui le sonL le plus.

Lorsque nous rapportons

la

surface du

trou

occipital

à

la

(5)

I I

LLl,

sÉÀNcE DU

ter

rurLLEr 1937

oapacité cranienne, nous voyons que ce sont les Orangs des deux sexes qui viennent.en tête, suivi3 par les Chimpanzés.

Les Gorilles ont, relativement à leur masse encéphalique, une petite ouverture occipitale. Les crânes femelles.présentent les mêmes relations. On remarquera les chiffres élevés du'rapport concernant les Orangs

et,

surtout, dans

le

même sens, celui concernant les Gibbons.

* * *

Les crânes qui font l'objet de eette note nous

ont

été obli- geamment remis par le Musée d'Histoire naturelle de Genève (M. le Dr Pierre Revilliod), par M.

Fritz

Sarasin, de Bâle, par MM. les directeurs des collections zoologiques de Zurich (M. le

Dr

Hescheler)

et

de Lausanne (M. le Dr Murisier). Un certain nombre d'entre eux appartiennent air Laboratoire d'Anthro- pologie de I'Université de Genève.

Références

Documents relatifs

Le diagnostic différentiel se fait avec les autres lésions kystiques, tel que le kyste arachnoidien, le kyste de la poche de rathke, le kyste colloïde, etc….. L’IRM est

En effet, le trou occipital est plus large dans les crânes dolichocéphales de Ia série que nous aviorrs par devant nous que dans les crânes brachycéphales cle Ia

L'écart trntre les extrêmes du diamètre biastérique est assez considé- rable ( i5 unités) chez les crânes masculins. La moyenne de l'indice du trou occipital est

Si pour ces mêmes alliages le vieillissement se fait à plus haute température, la déformation plastique accélère les processus de germination et croissance des

Être athée, ou plutôt être devenu athée, borroméennement athée, ce serait en effet être arrivé à se passer de croire que Dieu intervient dans notre symptôme, étant donné que

Je me rappelle la valeur de S 1 = 2 mais j’ai un trou de mémoire sur les valeurs des deux autres sommes.. Faute de temps,je ne n’y suis

Dourthe N°1 Appellation Bordeaux contrôlée 22€. Le Cygne de Fonreaud Appellation Bordeaux

Le type I correspond à une allogamie stricte, pas de recouvrement des phases (GOA) ; dans le type II, autogamie indirecte, la phase femelle est entièrement recouverte par