1 La participation des villes subsahariennes à la convention des Maires en Afrique subsaharienne
RAPPORT D’ANIMATION DE FORUM
Quartier : KONDENGUI II
Date : 14 Juin 2018 Lieu : CHEFFERIE Animateurs :
1. MBALA GEORGES E-mail :
Tél : 699 69 87 89 2.
E-mail :
Tél : 677 73 79 90
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CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Du contexte général du projet
Le Cameroun est définitivement engagé dans la contribution à la résolution des problèmes influant sur les questions de changements climatiques. En 2009, le Chef de l'Etat a créé l'Observatoire National sur les Changements Climatiques (ONACC). Par ailleurs, le parlement camerounais adopté le 18 juin 2016 la loi autorisant le Président de la République à ratifier l’accord de Paris sur le climat, accord qui permet entre autre de limiter le réchauffement climatique à moins de 2%.
Aussi, la Convention des Maires en Afrique Subsaharienne (CdM ASS), lancée par la Commission Européenne, s’est fixée but de soutenir les autorités locales et régionales dans leur lutte contre le changement climatique selon les principes de la Convention des Maires en Europe (CoM Europe). Elle permet d’aider les Villes pilotes à relever leurs défis, à renforcer leurs capacités en planification et à favoriser les partages d’expériences.
C’est dans ce cadre que la Commune d’Arrondissement de Yaoundé 4 (CAY4) et l’Organisation d’Appui en Ingénierie de Développement et de Maîtrise d’œuvre Sociale (OAI-DEMOS) en partenariat avec la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY) ont bénéficié d’un appui financier de l’Union Européenne pour la mise en œuvre de l’action intitulée : Appui à l’Amélioration de la Participation Citoyenne et à la Planification de la Gestion intégrée de l’Environnement et des Sources d’Energies Durables dans la Commune d’Arrondissement de Yaoundé 4 (PROJET PACAEDC).
Ce projet rentre en droite ligne des objectifs du développement durable (ODD) qui oriente la vision et la stratégie mondiale de lutte contre le changement climatique et notamment l’ODD1 : Éliminer la pauvreté sous toutes ses formes et partout dans le monde (cible 1.5) ; l’ODD7 : Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable et l’ODD11 : Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables.
L’objectif global du projet est de contribuer à l’amélioration de la participation citoyenne en vue d’un accès continu pour plus de 600000 personnes à l’habitat décent tout en assurant une meilleure planification des sources d’énergie durable et du climat dans la commune de Yaoundé 4.
Trois Objectifs spécifiques contribuent à l’atteinte de cet objectif global :
Objectif spécifique 1: Favoriser la mise en place des mécanismes de participation des populations à la gestion des affaires publiques locales;
Objectif spécifique 2: Amener les populations à une planification participative et à l’adoption d’un plan d’action en faveur d’un accès aux énergies durables et du climat.
Objectif spécifique 3: Renforcer les capacités des populations et de la mairie dans la gestion durable des déchets solides et liquides et à la mise en place des nouvelles sources d’énergie durable;
Cette action se positionne comme une facilité d’actions collectives pour l’accès des jeunes et des femmes aux services sociaux de base et le renforcement :
- des compétences de la Commune en matière de lutte contre les changements climatiques et la promotion du développement durable ;
- des leviers que constituent la concertation, le partenariat, la participation active ; - du contrôle citoyen de l’action publique locale.
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4 La place des fora de quartier dans le projet
L’activité A 1.2.2 relative à la relance des activités de BP prévoie l’élaboration du PACAEDC à travers le processus BP et des forums au niveau local destinés à l’identification des priorités et au vote des délégués du BP. Les forums de quartiers étant des cadres de concertation où les populations viennent échanger autour de leurs problèmes et des solutions à envisager. Ils font partie intégrantes des étapes du Budget Participatif (BP) territorial et thématique qui est la spécificité de la Commune de Yaoundé 4.
Le Budget Participatif, technique de gestion communale associant les populations dans la budgétisation et le choix des projets prioritaires a été pour la première fois mis sur pied au Brésil, dans la commune de Porto Allègre en 1989. Cette approche de développement a permis à cette commune d’améliorer les conditions de vie des populations. Fort de ce résultat le dispositif s'est répandu de par le monde, dans des villes d'Amérique Latine, d'Europe et d'Afrique.
La Commune d’Arrondissement de Yaoundé 4 n'est pas du reste, elle compte désormais parmi les municipalités utilisant le Budget Participatif comme démarche de programmation et de gestion budgétaire communale, ceci après la décision N°000005 relançant le Budget Participatif dans le cadre du Projet PACAEDC signée par Madame le Maire le 19 février 2018. Il en ressort également l’importance d’une redynamisation de tous les Comités d’Animation de Développement (CAD) pendant toute la phase de déroulement du BP.
La Commune d’Arrondissement de Yaoundé 4 compte désormais parmi les municipalités utilisant le Budget Participatif comme démarche de programmation et de gestion budgétaire communale, ceci après l’arrêté instituant le Budget Participatif signé par le Maire en date du 4 Juillet 2009 et relancé le 19 février 2018 par décision N°000005 signée par Madame le Maire.
Le Budget Participatif est reconnu de nos jours comme une alternative utile pour la promotion de l'économie solidaire, l'accès aux services sociaux de base, la gouvernance locale participative et des droits économiques, sociaux et culturels.
La mise en œuvre de ce processus précède la cérémonie de présentation officielle du projet. Il prévoit une relance des activités du Budget Participatif axée sur l’identification et la formation de 130 animateurs du budget participatif et CAD ainsi que la tenue des forums de quartier et village. Ensuite, suivra l’organisation du forum de réseaux et celui des délégués. Cette activité permettra de jeter les jalons d'un travail de fond au niveau des 66 quartiers et villages de Yaoundé 4 pour recueillir et prioriser de manière efficace et efficiente les problèmes des populations à la base sensibles aux questions environnementales et du climat.
Les fora de quartiers et villages constituent dans le cadre du projet PACAEDC des cadres de concertation où les populations viennent échanger autour de leurs problèmes et des solutions à envisager. Ils font partie intégrantes des étapes du Budget Participatif (BP) territorial et thématique qui est la spécificité de la Commune de Yaoundé 4. Territorial car s’appuyant sur les 12 réseaux constitués de 65 quartiers et villages. Et thématique par la prise en compte des questions liées aux changements climatiques et à l’accès aux nouvelles sources d’énergies durables et viables.
OBJECTIF GLOBAL DU FORUM
Cette activité vise à renforcer les cadres de concertation locale pour une participation citoyenne des populations des quartiers et villages dans l’exécution, le suivi et l’évaluation du budget communal axé sur la planification de la gestion intégrée de l’Environnement et des sources d’Energies Durables.
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6 OBJECTIFS SPECIFIQUES DU FORUM
Informer les populations sur les activités du projet et leur rôle en tant que partie prenante ;
Identifier les caractéristiques et opportunités des quartiers des quartiers et villages influant sur la thématique et le développement local ;
Recueillir et prioriser les problèmes ………..
Favoriser la participation des populations à l’étude diagnostic des programmes et politiques locales en faveur d’un accès aux services sociaux de base et aux énergies durables et au climat.
RÉSULTATS ATTENDUS
La connaissance des activités du projet et BP par les participants est améliorée ;
Une monographie simplifiée Kondengui II est disponible ;
Les problèmes Kondengui II sont identifiés et priorisés ;
Des informations sont disponibles sur la vulnérabilité et les risques liées aux changements climatiques
PRODUITS ATTENDUS DE L’ATELIER
Les documents suivants sont disponibles au terme de ce forum :
01 fiche de présence ;
01 fiche de décharge ;
10 fiches d’enquête correctement remplis ;
02 photos ;
Le présent rapport de forum.
DIAGNOSTIC PARTICIPATIF Localisation :
C’est une zone urbaine située dans l’arrondissement de Yaoundé IV, département du Mfoundi.
Son périmètre urbanisé intègre les 65 quartiers que compte la commune d’Arrondissement de Yaoundé IV. Avec une superficie d’environ 2700Km2
Il se limite au Nord par la Riviére AKeug Au Sud par le quartier Ekounou
A l’Est par le quartier Kodengui II B A l’Ouest par le quartier Kondengui I B Le relief :
Le relief du quartier Kodengui II A est constitué de bas-fonds marécageux, appartenant au réseau de collines qui constituent la ville de Yaoundé.
Le climat :
Son climat est sub-équatorial et légèrement tempéré par l’altitude. On note une grande saison sèche (décembre-mars) interrompue par de rares pluies, une petite saison sèche (mai-août) avec quelques pluies orageuses et une grande saison des pluies (août-novembre). La température moyenne est de 24°C ; l’écart de température entre le jour et la nuit est parfois importante.
La végétation et flore :
C’est une végétation urbanisée de touffes d’herbes, de forêts primaires et d’arbustes mais de plus en plus influencée par la poussée démographique et l’occupation poussée des espaces par les peuples allogènes devenus très nombreux.
7 Le développement accéléré de la Ville de Yaoundé a une incidence sur le développement de la flore traduit ici par une disparition progressive de la forêt naturelle pour laisser place à des forêts artificielles constituée essentiellement d’arbres fruitiers : cassamangue, manguiers, avocatiers, pruniers, goyaviers, papayer, canne à sucre etc. Cependant, on y rencontre encore quelques espèces d’arbustes et d’herbes : acajous, Progressivement en voie de disparition. Le niveau de vie très bas des populations et l’absence de structures paysagistes ne favorise pas encore l’appropriation des rouages de construction privilégiant le développement des espaces verts et autres plantes ornementales.
Le réseau hydrographique :
Le quartier est traversé par la rivière Akeug. Cette rivière inonde pendant sa période de crue les zones marécageuses environnantes et servent d’acquis pour des pratiques d’agriculture maraîchères de contre saison.
On note également la présence d’environ 03 points d’eau entretenus et placés sous la responsabilité de l’association des Volontaires du quartier dirigée par le CAD NONO Celestin qui fait un excellent travail. Et ces sources servent de cadre d’approvisionnement de certains habitants en eau potable.
Le sol :
Le quartier Kondengui II Repose sur un socle ancien (gneiss). Cependant ce sont des Sols ferralitiques rouges en général, mais qui présentent des variances : sols Colluvions et Alluvions dans les vallées.
La population :
Mis en place vers les années 1985 par deux groupements : les Mvog-Mbi et les Imombo, le quartier est aujourd’hui peuplé d’environ 2000 habitants. Les populations dites allogènes deviennent de plus en plus nombreux, attirés par ses acquis naturels et les opportunités économiques qu’offre le quartier. De façon globale, on y retrouve : les Bamilékés, les Bassas, les Betis, les Haoussas…
La pyramide des âges a la forme d’un parasol. Les jeunes représentent une couche très importante de la population du quartier.
Nom et qualifications d’un Ingénieur dans le quartier:
Nom et qualifications d’un technicien dans le quartier:
Nombre de manœuvres dans le quartier:
Autres ressources humaines et leurs qualifications:
Caractéristiques socio-économiques :
Taille du ménage : la taille du ménage, comme partout dans la ville de Yaoundé est de 6 en moyenne. Les ménages du quartier Kodengui II se caractérisent par une plus grande représentativité d’un chef de ménage masculin.
Nombre d’écoles publiques primaires:
Exemple et localisation:
Nombre d’écoles privées primaires: 08
8 Exemple et localisation: MK2, montée Ekounou
Nombre d’écoles publiques secondaires:
Exemple et localisation:
Nombre d’écoles privies secondaires: 02 Exemple et localisation:
Nombre d’établissement d’enseignement supérieur: 01 Exemple et localisation:
Nombre de centre hospitaliers (centres de santé et hôpitaux reconnus par l’Etat): 05 Exemple et localisation:
Nombre de magasin de stockage : Exemple et localisation:
Nombre de dépôts de bois: 10
Exemple et localisation: route derrière Carrosel
Nombre de marchés:00 Exemple et localisation:
Nombre de stations service:00 Exemple et localisation:
Nombre d’hôtels:00 Exemple et localisation:
Nombre d’usines :00 Exemple et localisation :
Nombre d’agences de voyage:00 Exemple et localisation:
Nombre d’aéroports :00 Exemple et localisation :
Nombre de poubelles anarchiques :01 Exemple et localisation :
9 Nombre de puits dans le quartier: 01
Exemple et localisation:
La voirie :
Nombre de routes passant par le quartier bitumées:01 Nombre de km de ces routes: 03Km
Nombre de routes non-bitumées:05
Nombre de km de ces routes: env.7Km
Nombre de ponts ou ponceaux:03 Exemple et localisation:
Hygiène et assainissement
Nombre de décharges de déchets : 01
Exemple et localisation : àu la traversée de la rivière Akeug
Système de collecte, tri traitement des déchets existant dans le quartier :
10 ANALYSE DES PROBLEMES COMMUNAUTAIRES ET DES POPULATIONS CONCERNEES
Priorité Taille de la population concernée
Problèmes Causes Conséquence Solutions en cours ou
envisageables
Acteurs impliqués/
envisagés
01
Env. 2000 Habitants
INONDATION Le non Assainissement et absence d’un système de drainage de la rivière AKEUG La réduction du lit de la rivière par le remballage a la terre
Maladies hydriques, conflits à la pompe,
Les inondations, parfois perte en vie humaine Destruction des biens
des Mener un plaidoyer pour le drainage de la rivière AKE Création des espaces en
viabilisant même les marécages Bonne canalisation rigoles
MINDUH, Travaux Publics MINSANTE, MINEE, SCAC, MAIRIE Habitants, CAD OCSSB
02
Insalubrité Absence de bac pour décharge des ordures ménagères.
matériel de pré collecte, le lent passage de la Société Hysacam
Prolifération des moustiques
dépôts anarchiques des ordures
ménagères. Mauvaises odeurs
Création d’une unité mobile de pré collecte des ordures ménagères au sein du quartier
Organisation des campagnes de sensibilisation et de formation des citoyens sur la gestion des ordures ménagères
MINDUH, MINSANTE, MINEE, SCAC, MAIRIE CAD OCSSB, population
03
Insuffisance du système
d’approvisionnem ent en eau potable
Insuffisance du réseau CAMWATER
Faible niveau de revenus population pour supporter les charges de connexion par rapport au distancement des installations réseau
CAMWATER
coupures intempestives souillure des points d’eau
maladies hydriques et de la peau
non n’entretient des points d’eau existant
Facilitation des abonnements des ménages au réseau
CAMWATER
Construction des adductions d’eau Potable
Multiplier des campagnes de sensibilisation des populations pour l’entretien des points d’eau existant
Fournir du matériel aux clubs des volontaires
MINDUH, MINSANTE, MINEE, SCAC, CAMWATER, MAIRIE Habitants, CAD OCSSB
04
Insécurité Faible extension du réseau électrique
Accroissement rapide de la population, chômage et
Insécurité, vols agressions, Fable
développement de l’activité économique au sein du quartier
mise en place d’un système d’éclairage public
mise en place d’un programme d’insertion socio professionnelle des
MINDUH, ENEO, MAIRIE
Habitants, CAD OCSSB ; MINDEF ; DGSN
11 oisiveté,
absence d’éclairage public, absence d’un poste de police
jeunes.
Création et mise en place d’un comité de vigilance officiel
05
Chômage Manque des infrastructures de formation aux emplois et petits métiers
-inertie des jeunes
Vols, agressions, consommation des stupéfiants,
développement des activités sexuelles précoces,
toxicomanie ; alcoolisme, jeux du hasard ( jeu des cartes)
Création des infrastructures de formation moins couteuse aux AGR., réduction des salles de jeux, sensibilisation des jeunes à l’auto-emploi, réduction des débits de boisson
MINJEU, MAIRIE Habitants, CAD OCSSB, MINFOP
12 IDENTIFICATION DES PRINCIPAUX RISQUES CLIMATIQUES DU SITE
Quels sont les phénomènes jugés naturels qui peuvent causer la mort dans le quartier (voir tableau ci-dessous) ? Tableau : Inventaire des risques les plus courants
Risques Vulnérabilité (par secteur) :
manifestation
Les conséquences de ce risque
Ce risqué arrive souvent à quelle période?
Ça concerne quelle partie du quartier
Fréquence Combinée de fois cela arrive par an ou par mois
Ce risqué peut- il arriver à tout moment?
Bouchage des canalisations par les ordures ménagères versées dans les rigoles lors des pluies par les ménages
Santé humaine (maladies ; mort) Habitat (inondation)
Développement des animaux nuisibles (souris, cafards, serpents), inondation
Pendant les périodes de pluie
Les personnes habitants en amont
Dès qu’il y a pluie
oui
Pollution
(liquide,physique,gazeuse)
Santé humaine, souillures des points d’eaux potables Ecosystème environnemental
Maladies cardio- vasculaires, des infections pneumoniales, développement des maladies
épidémiques et épidermiques
Récurrent pas de périodes fixes
Tout le quartier Récurrent oui
Inondation Crue de la rivière,
destruction habitat Perte des cultures maraichères, destruction faune halieutique
Parfois perte en vie humaine, maladie hydrique (diarrhée, cholera, dysenterie les amibiases...)
En saison de pluie
Du bàs fond Régulièrement S’il y a pluie
13 IDENTIFICATION DES ACTIVITÉS OU CAPITAUX AFFECTÉS PAR LES RISQUES
CLIMATIQUES
(voir liste des ressources du capital physique ci-dessous) Unités
d’exposition ou activité économique Ou capital physique
Types de maladies engendrées par l’activité
Les populations sont- elles affectées par un risque engendrée par cette activité ?
Une fois que les effets surviennent, quelles sont les initiatives que vous
prenez pour réduire votre vulnérabilité ?
Quelles sont les
conséquence s à moyen et long termes que cela entraine au niveau des ménages ?
Ces risques vécus ont-ils eu selon vous une influence sur des prix de produits de premières nécessités ? Exemple :
Station service
Completer ici Completer ici Completer ici Completer ici Competer ici
FACTEURS STRUCTURELS ET DE REPRÉSENTATIONS, ET FACTEURS ANTHROPIQUES Facteurs structurels et de représentations
C- INFRASTRUCTURES ET AMENAGEMENTS 28 Avez-vous déjà connu des inondations ? Oui 28.1 Est-Ce La Un Phénomène Récurrent ? Oui
28.2 Selon vous, à quoi cela est-il dû, de façon directe (naturelle) ou indirecte (actions anthropiques) ? direct : le non drainage de la rivière, indirecte les activités de des hommes qui comble les lits des rivières.
28.3 Cela a-t-il concerné une partie ou toute la zone ? la zone inondable de la rivière 28.4 Vous sentez-vous menacés par des inondations ? pour l’instant NON
28.5 Pourquoi ? mon habitat se trouve en amont
29 Avez-vous déjà connu des effondrements dans la zone ? NON 29.1 Est-ce là un phénomène récurrent ? NON
29.2 Selon vous, à quoi cela est-il dû, de façon directe (naturelle) ou indirecte (actions anthropiques) ? aux faits naturels et anthropiques
29.3 Cela a-t-il concerné une partie ou toute la zone ? pas encore
29.4 Quels types de ressources, d’infrastructures ou de capital ont été affectés ? QUI A ETE TOUCHE?
29.5 Vous sentez-vous menacés par des effondrements ? NON 29.6 Pourquoi ? la situation de mon logis
14 APPROCHE DE MISE EN OEUVRE DES FORA DES QUARTIERS/VILLGAES
MESURES DE PROMOTION DE LA PARTICIPATION DE LA POPULATION ET DE LA TRANSPARENCE
Cadre d’intervention :
Ce dispositif ne s’applique pas à des projets ponctuels présentés par différents groupes isolés mais consiste en un dispositif de cogestion permanent et continue ouvert à l’ensemble des classes sociales du quartier. Ces derniers participent à tous les niveaux :
Définition des besoins communautaires, identification et participation à la formulation des projets opérationnels du quartier ;
Recherche et construction des partenariats en vue du financement de ces projets ;
Participation au financement et à la mise en œuvre des opérations ;
Exécution et suivi-évaluation de ces projets.
La participation est directe et basée sur le principe : une personne = une voix. Les projets sont présentés, défendus et décidés dans des «Assemblées citoyennes » ouvertes à tous. Chaque porteur de projet est tenu de convaincre l’ensemble des participants de l’impact de son projet sur le développement du quartier pour le voir retenu. Une priorité est ensuite définie en fonction des besoins urgents de développement.
Une attention particulière est portée sur les initiatives bénéficiant aux zones à risques et groupes d’exclus. Des ateliers thématiques réguliers, organisés autour des problèmes quotidiens des populations, leur permette de prendre la parole en petit groupe avant de pouvoir exprimer leurs besoins dans les assemblées.
Le cycle :
Le cycle du BP va du premier janvier au 31 décembre de chaque année.
- Il débutera en janvier par la programmation des activités de l’année au cours de la première rencontre de l’Assemblée Commune du BP/CAD à laquelle les habitants seront conviés par voie d’affiches, voire par des annonces. Les ONG d’appui, les OSC locales se retrouvent au sein des espaces de concertation (réseau de zone, chantiers thématiques) pour définir, planifier et arrêter avec les populations les priorités de l’année en cours. Le consultant MOS de la mairie assurera la coordination technique et également en jouera un rôle d’arbitrage. Ces priorités sont ensuite hiérarchisées au cours de ladite rencontre et le budget annuel est arrêté.
- Au cours de cette réunion de lancement, les habitants choisiront les délégués qui se chargeront d’animer les espaces au cours de l’année.
- Au cours de l’année, les projets sont mis en œuvre par les organisations opératrices suivis et évalués par les communautés organisées au sein des espaces de participation.
- En décembre une rencontre de l’AG du BP/CAD permet de faire le bilan d’exécution des activités programmées, de tirer les leçons et de donner les orientations pour le compte de la nouvelle année.
15 DISPOSITIF DE MISE EN OEUVRE, DE SUIVI ET D’EVALUATION DU BUDGET PARTICIPATIF
ESPACES THEMATIQUES DE PARTICIPATION
Membres des GIC ou des associations présents sur
le quartier
Représentant du conseiller municipal et/ou
de la mairie
Membres des ONG, syndicats, églises présents
sur le quartier
Habitants du quartier n’appartenant à aucun groupe
organisé
Chef et chefs de bloc du quartier
Chantier thématique 1 - (Eau, Assainissement et
environnement)
Chantier thématique 3 - (Education /Insertion /Emploi)
Chantier thématique 4 - (Santé/IST-SIDA)
Chantier thématique 5 - (Promotion des
AGR)
Chantier thématique 2 - (Infrastructures
sociales de base)
16 ORGANISATION DES HABITANTS A L’ECHELLE DU QUARTIER
Chantier thématique 1 - (Eau, Assainissement et
environnement)
Chantier thématique 3 - (Education /Insertion /Emploi)
Chantier thématique 4 - (Santé/IST-SIDA)
Chantier thématique 5 - (Promotion des
AGR)
Chantier thématique 2 - (Infrastructures
sociales de base)
Représentant conseiller municipal et ou de la
mairie
Représentant chef de quartier
Représentants Habitants
du pôle n’appartenant à aucun groupe organisé
Comité d’Animation de développement par
quartier
- Ouvert à tous les habitants, selon le principe :
Une personne présente
=
une voix.
17 Pj :
Fiche de présence
Fiche de décharge
Fait à Yaoundé IV, le 18 juin 2018
Les Animateurs (Noms et signatures)