• Aucun résultat trouvé

Efficacité de l’éducation des patients sur les troubles mictionnels

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Efficacité de l’éducation des patients sur les troubles mictionnels"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

Efficacité de l’éducation des patients sur les troubles mictionnels

Référence de la publication de l’étude

Self management for men with lower urinary tract symptoms : randomised controlled trial.

Christian T Brown et al.

BMJ, 2006

Objectif principal

Evaluation de l’efficacité de l’auto-gestion des troubles mictionnels par les patients atteint d’HBP avec SBAU légers à modérés, en complément du suivi standard.

Population de l’étude

140 hommes, adressés pour la 1ere fois en consultation d’urologie

Groupe suivi standard + auto-gestion : 73 pts Groupe suivi standard : 67 pts

Méthodologie

Etude randomisée contrôlée, 2 centres urologiques à Londres

L’auto-gestion est enseignée au préalable aux patients par une infirmière: apports hydriques, diététique, éducation mictionnelle…

Critère principal : échec thérapeutique : augmentation IPSS >3 points, recours au traitement médical ou chirurgical, rétention aiguë d’urines

Durée de suivi

Contrôles à 3,6 et 12 mois Principaux résultats

Enseignements pour la pratique clinique L’éducation des patients (diminution des apports hydriques le soir, diminution de l’absorption de caféine…) permet une amélioration significative des troubles mictionnels.

Pour approfondir A compléter

Suivi standard + autogestion

Suivi standard Age (années) 63,3 (42-86) 63,4 (40-83) IPSS moyen initial 16,9 15,9 Résultats à 3 mois

Echec thérapeutique IPSS moyen

10%

10,7

42%

16,4 Résultats à 6 mois

Echec thérapeutique IPSS moyen

19%

10,4

61%

16,9 Résultats à 12 mois

Echec thérapeutique IPSS moyen

31%

10,2

79%

15,4

(2)

Commentaires du CTMH

L’auto-gestion des troubles mictionnels diminue le taux d’échec thérapeutique dès 3 mois, et de façon durable jusqu’à 12 mois. La différence entre les 2 groupes est même 2 fois supérieure à celle observée en comparant traitement médical vs placebo.

Il existe deux biais considérés comme mineurs : les praticiens pouvaient apprendre des patients dans quel groupe ils étaient, et adapter leur recommandations ; par ailleurs, les patients des deux groupes communiquaient entre eux, et pouvaient notamment échanger des recommandation d’auto-gestion alors qu’ils étaient dans le groupe de suivi standard.

Références

Documents relatifs

C’est un fait désormais reconnu: une prise en charge de qualité requiert plus de communication, plus de coordination et plus de coopération entre les prestataires de soins.

Respectez les gestes barrières vis-à-vis de votre entou- rage immédiat et portez un masque chirurgical en pré- sence d’autres personnes dans la même pièce pour une période

Isolement à domicile 7 jours à la date du dernier contact avec la personne atteinte Prenez immédiatement rendez-vous pour vous faire tester au 7 ème jour car vous êtes

Dans la même lignée, l’analyse de différents mouvements sociaux en santé (antipsychiatrie, disabilities studies) fait émerger d’après nos constats [31] au moins quatre

Einsenberg soulignait l’intérêt de l’implémentation d’un registre de l’AC dans le cadre d’une prise de température du système de prise en charge de

2 parents atteints 75% de probabilité. Les examens complémentaires doivent éliminer un syndrome polyuropolydipsique. une diminution de la faculté d’éveil. des signes

L’énurésie touche 8 à 12 % des enfants de plus de 5 ans ,2 garçons pour 1 fille Ces troubles urinaires ou « énurésie » chez l’enfant correspondent à des mictions

– Sympathique (T10-L2): contraction du col vésicale, relâchement du dôme vésical => phase de remplissage.. –