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Direction de la faune terrestre Service de la petite faune

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(1)

QUATRIÈME INVENTAIRE QUINQUENNAL ( 1 9 8 5 )

DU FAUCON PÈLERIN AU QUÉBEC

par

Michel Lepage et Martine Caron

Avril 1986

Québec

anan

(2)

Direction de la faune terrestre Service de la petite faune

%

QUATRIÈME INVENTAIRE QUINQUENNAL (1985) DU FAUCON PÈLERIN AU QUÉBEC

par

Michel Lepage et Martine Caron

Avril 1986

Direction générale de la faune

Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche

(3)

Uépôt légal

Bibliothèque nationale du Québec 3e trimestre 1986

ISBN: 2-550-16534-9

(4)

III

TABLE DES MATIÈRES

PAGE REMERCIEMENTS V INTRODUCTION 1 MATÉRIEL ET MÉTHODE 2 A- Québec méridional 2 B- Nord du Québec 5 RÉSULTATS 5 A- Québec méridional 5 B- Nord du Québec 7 DISCUSSION 7 CONCLUSION 16 RÉFÉRENCES 17 ANNEXE 1: Description d'un site propice à la

nidification du Faucon pèlerin 18 ANNEXE 2: Nidification du Faucon pèlerin - Fiche

d'identification des sites potentiels 19 ANNEXE 3: Nidification du Faucon pèlerin - Fiche

d'inventaire 21 ANNEXE 4: Pèlerins de retour à Montréal (Les Serres) 23

(5)
(6)

REMERCIEMENTS

Nous tenons à remercier toutes les personnes qui de près ou de loin ont participé à cet inventaire. Nous tenons particulièrement à souligner l'aide apportée par M. Robert Bonneau du club des observa- teurs d'oiseaux du Collège Marie-Victorin pour l'inventaire de la majorité des sites localisés dans la région de Montréal. Il était secondé par Mlle Lise Gauthier et MM. Yves Latremouille, Richard Pelletier et M. Braithwaite. M. Adalbert Bouchard des Grandes Berge- ronnes et Jean-Marc Côté de la Malbaie ont également vérifié les sites localisés dans leurs secteurs respectifs. M. Alain Jomphe a participé aux inventaires dans la région des Cantons de l'Est. M. Pierre Laporte du Service canadien de la faune a supervisé l'inventaire dans le secteur de Cap Tourmente. M. Jean Lemire y a collaboré aux obser- vations. Un appel fut également lancé par la Fédération québécoise des groupes d'ornithologues invitant les membres des clubs affiliés à communiquer leurs observations. Le Service canadien de la faune (SCF) a aussi informé les bénévoles oeuvrant dans le cadre du programme de l'Atlas des oiseaux nicheurs au Québec. Le Centre de recherche sur les rapaces du Collège Macdonald dirigé par le Dr David Bird a colla- boré aux observations dans la région de Montréal en plus de réaliser à contrat l'inventaire dans le secteur de la baie d'Ungava.

Nous remercions finalement les biologistes et les techniciens de la faune du Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche (MLCP) qui ont effectué ou supervisé les observations dans leurs régions res- pectives. Ce sont: dans la région du Bas Saint-Laurent - Gaspésie - Iles-de-la-Madeleine, MM. Jean-Pierre le Bel et André Joncas; dans la région du Saguenay - Lac Saint-Jean, MM. Robert Dumont, Rëjean Tremblay et Normand Boily; dans la région de Québec, M. Daniel Banville; dans la région de Trois-Riviëres, MM. Daniel Dolan et Jacques Archambault; dans la région des Cantons de l'Est, MM. Walter Bertacchi, Pierre Lévesque et Alain Schreiber; dans la région de Montréal, M. Robert Parent et dans la région de 1'Outaouais, MM.

Jacques Chabot et Jocelyn Rouleau.

(7)
(8)

INTRODUCTION

Les inventaires quinquennaux du Faucon pèlerin (Falco peregrinus) furent amorcés en 1970 dans le but de suivre l'évolution des popula- tions de l'Amérique du Nord.

C'est en 1965 que le cri d'alarme sur la situation précaire de l'espèce fut lancé: la "Madisson Peregrine Conférence", tenue sous l'égide de l'Université du Wisconsin a permis aux chercheurs Améri- cains et Européens de mettre leurs connaissances en commun, dévoilant ainsi les difficultés auxquelles était confronté le Faucon pèlerin.

Les recherches qui ont suivi cette conférence ont confirmé les appréhensions des scientifiques sur la chute des populations et révélé que la principale cause du déclin était reliée à l'accumulation de résidus de pesticides organochlorés dans la chaîne alimentaire du faucon. Ces pesticides, principalement le L)L)T et ses dérivés ont entraîné l'amincissement excessif de la coquille des oeufs et, par voie de conséquence, l'incapacité des oiseaux à se reproduire (Hickey,

1969; Peakall, 1975 ji_n Martin, 1978).

Une seconde conférence fut tenue à l'Université de Cornell en 1969. C'est alors que l'idée de mettre sur pied un inventaire quin- quennal couvrant l'Amérique du Nord fut approuvée. Le premier inven- taire, tenu en 1970, nous dévoila que les populations de la sous-espèce anatum avaient complètement disparu de l'ensemble de son aire de distribution dans l'est de l'Amérique du Nord (Cade et Fyfe, 1970). La sous-espèce tundrius qui se reproduit plus au nord, dans la toundra, montrait des signes de faiblesse bien qu'encore assez abondante (Cade and Fyfe, O£. cit.; Berger et_£l_., 1970).

En cette même année, les directeurs provinciaux de la faune recom- mandèrent au Service canadien de la faune de mettre sur pied un centre

(9)

d'élevage de Faucons pèlerins à des fins de recherche et de repeuple- ment. La ferme fédérale de Wainwright (Alberta) vit le jour et débuta ses opérations en 1972 avec 12 oiseaux de la sous-espèce anatum.

Les premières libérations au Québec eurent lieu en 1976. Au cours des neuf années qui ont suivi, 130 fauconneaux furent lâchés dans quatre secteurs: Hull, Montréal/Sainte-Anne-de-Bellevue, Cap Tourmente et Kamouraska. Au cours de cette même période, 696 oiseaux furent re- lâchés dans l'est des États-Unis, dont quelques-uns furent observés au Québec.

L'inventaire quinquennal vise donc à suivre l'évolution des popu- lations naturelles et introduites. Le présent rapport explicite les résultats du quatrième inventaire pour le Québec. Coordonné par le Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, il fut réalisé avec la collaboration des employés du MLCP dans les divers bureaux régio- naux, du Service canadien de la faune, d'ornithologues amateurs et du Centre de recherche sur les rapaces du Collège Macdonald (CRRCM).

L'inventaire dans le secteur de la baie d'Ungava fut effectué à contrat pour le MLCP par M. David Bird du CRRCM, en collaboration avec M. James D. Weaver du Peregrine Fund Inc.

MATÉRIEL ET MÉTHODE

Deux grands secteurs furent retenus pour l'inventaire. Dans le sud du Québec, les efforts furent concentrés près de la vallée du Saint-Laurent, dans la péninsule gaspésienne et au lac Saint-Jean.

Dans le nord du Québec, seule la région de la baie d'Ungava fut inven- toriée.

A- Québec méridional

Une recherche de sites potentiels fut réalisée à p a r t i r de cartes topographiques et de photographies aériennes. A l'exclusion de la Côte-Nord à p a r t i r de F o r e s t v i l l e , la vallée du Saint-Laurent ainsi

(10)

qu'un corridor de 10 km à l'intérieur des montagnes incluant les vallées importantes furent scrutés à la recherche de falaises propices à la nidification du Faucon pèlerin (Figure 1 ) . Toutes les carrières furent également notées. Les falaises dénudées de végétation et loca- lisées à proximité d'habitats ouverts tels que marais et prairies agricoles furent retenues dans un premier temps comme sites poten- tiels. Ces sites furent par la suite validés par le personnel du MLCP travaillant dans les bureaux régionaux (Annexes 1 et 2 ) . Plusieurs sites présentant des facteurs limitatifs importants furent alors reje- tés.

Cet exercice a permis de localiser 91 sites offrant un assez bon potentiel incluant le site du centre-ville de Montréal où les gratte- ciel furent déjà fréquentés par les oiseaux.

L'inventaire s'est déroulé de la dernière semaine de juin à la troisième de juillet; cette période étant généralement propice, puisque les jeunes sont au nid et que les adultes effectuent de fré- quents voyages pour les alimenter.

Deux techniques furent employées, tout dépendant de la localisa- tion et de l'abondance des s i t e s / Pour les sites visités à partir du sol, l'observateur balayait la paroi de la falaise à l'aide d'un télescope. Chaque visite durait au minimum une heure et se déroulait entre 6 h 00 et 9 h 00 du matin. Les observations ont eu lieu par beau temps, avec des vents légers ou nuls. Une seule visite, parfois deux, était effectuée. Les fiches d'inventaire étaient alors complé- tées (Annexe 3 ) .

Les falaises visitées à bord d'hélicoptères ont été survolées à deux ou trois reprises lors d'une seule envolée. Un observateur et un navigateur-observateur surveillaient, à l'oeil nu ou à l'aide de jumelles, les signes pouvant indiquer l'occupation du site.

(11)

72°00>W 64COO'W

240 km

72°O0'W « 4 * 0 0 ' W

Figure 1. Secteur couvert par l'inventaire quinquennal de 1985 dans le sud du Québec.

(12)

B- Nord du Québec

L'inventaire dans la région de la baie d'Ungava fut limité à quatre secteurs: les îles Gyrfalcon, le bassin de la rivière aux Feuilles, la rivière Payne-Arnaud, de l'embouchure jusqu'aux premiers rapides, et la rivière Koksoak, au nord de Kuujjuaq. En raison de l'immensité du territoire, nous n'avons pu dresser une liste des sites potentiels telle que préparée pour le sud du Québec.

La rivière Koksoak fut visitée en canot. Les autres secteurs furent inventoriés en hélicoptère. Une seule visite fut effectuée aux falaises et elle s'est déroulée durant la dernière semaine de juillet. Chaque site potentiel fut balayé à l'aide de jumelles afin de localiser des excréments blanchâtres sur les corniches ou près des perchoirs. Lorsque nécessaire, un coup de feu était tiré pour faire lever les oiseaux. La présence de signes suspects entraînait une recherche plus intensive du site pour localiser le nid. Les jeunes présents au nid furent dénombrés et les plus âgés furent bagués. Les oeufs non viables ont été récoltés pour être soumis à une analyse des

résidus en pesticides.

Lorsque l'hélicoptère était employée, chacune des falaises était survolée à deux ou trois reprises.

RÉSULTATS

A- Québec méridional

La m a j o r i t é des 91 s i t e s i d e n t i f i é s é t a i e n t l o c a l i s é s dans l e Bas Saint-Laurent/Gaspésie, dans la région de Montréal et dans l ' O u t a - o u a i s . L ' i n v e n t a i r e à chacun de ces s i t e s n'a permis de l o c a l i s e r qu'un seul nid (Tableau 1 ) .

(13)

Tableau 1. Nids de Faucons pèlerins localisés dans le sud du Québec en 1985

# région administrative

01

02

03 04 05 06 07 09

Nom de la région

Bas Saint-Laurent - Gaspésie -

IIes-de-1a-Madel ei ne Saguenay -

Lac Saint-Jean Québec

Trois-Rivières Cantons de 1 'Est Montréal

Outaouais CÔte-Nord

Nombre de sites potentiels inventoriés

27

5

9 2 6 23 15 4

Nombre de nids localisés

0

0

0 0 0 1 0 0

Total 91

(14)

Le nid en question était localisé sur un édifice du centre-ville de Montréal. Au départ la femelle avait pondu trois oeufs sur des édifices différents. L'intervention de l'équipe du Centre de recher- ches sur les rapaces du Collège Macdonald a permis à la femelle de se fixer à l'un des sites. Ses oeufs, infertiles, furent remplacés par de jeunes Crécerelles d'Amérique (Faico sparverius) et par la suite par de jeunes Faucons pèlerins qu'elle a nourris jusqu'à terme (Annexe 4 ) .

B- Nord du Québec

Entre 1970 et 1982, 28 sites occupés ont été localisés dans le secteur de la baie d'Ungava (Cade et Fyfe, 1970; Fyfe et_ a]_., 1976;

Bird et Weaver, 1985). De ces 28 sites, seulement 20 ont pu être revisités en 1985. Huit nouveaux sites de nidification ont été décou- verts durant le présent inventaire. Ceci porte à 36 le nombre de sites connus, qui sont ou ont déjà été utilisés par les faucons pour nicher. Au total, 23 nids actifs furent localisés en 1985 incluant les huit nids trouvés à de nouveaux sites. Cinq sites, anciennement occupés, étaient vacants, aucun couple ni adulte seul n'y fut observé.

Des 23 couples au nid, 19 avaient des jeunes, soit 83%. Le nombre de jeunes totalisait 61 individus, c'est-à-dire, 2,85 jeunes par couple ou 3,21 jeunes par couple avec jeunes.

DISCUSSION

A- Sud du Québec

Au cours des inventaires précédents, l'effort consenti par les observateurs et les superficies inventoriées ont considérablement varié. En 1970, les recherches ont porté sur trois anciens sites de nidification dans le sud et le sud-ouest du Québec ainsi que sur plusieurs vallées localisées sur la côte-nord du Saint-Laurent entre Godbout et Havre Saint-Pierre. En 1975, aucun site ne fut systémati- quement inventorié. Par contre en 1980, un plus grand nombre de sites ont reçu une attention spéciale, tant dans la région de Hull, de

(15)

8

Montréal, de l'estuaire entre La Pocatière et Rimouski, de la Gaspésie, à Percé et entre Sainte-Anne des Monts et Gros-Morne, que dans le secteur de Sept-Iles. Ceci représentait environ 54 sites potentiels.

L'inventaire de 1985 fut plus systématique et s'est étendu sur 91 sites. Cependant plusieurs autres sites intéressants pour le Faucon pèlerin n'ont probablement pu être localisés.

Le seul nid trouvé ne représente qu'un minimum puisque la méthodo- logie employée ne permet pas d'affirmer que tous les faucons ont été localisés. Notons également le cas d'une nidification hypothétique qui nous a été rapportée dans le Bas Saint-Laurent, mais qui n'a pu être vérifiée.

Ce résultat confirme ceux obtenus au cours des deux premiers inventaires qui indiquaient que le Faucon pèlerin était disparu à la fin des années 60 comme nicheur de tout le Québec méridional (Cade and Fyfe, 1970; Fyfe e ^ al_., 1976) (Tableau 2 ) . Il nous indique par ailleurs, tout comme l'inventaire de 1980 (Bird et^ aj_. 1980), que le programme de libération de Faucons pèlerins au Québec, en cours depuis 1976, semble avoir connu jusqu'à maintenant un succès mitigé et qu'il est encore loin d'avoir permis l'établissement d'une population nicheuse.

Cependant, si l'on analyse de plus près les cas de nidification rapportés pour le Québec depuis 1970, on dénote que ce programme de repeuplement commence à porter fruit et qu'il bénéficie indirectement des retombées du programme américain.

Au cours des six dernières années, huit nidifications ou tentati- ves de nidification nous furent signalées. Des jeunes ont été produits dans cinq nids. Dans un autre cas, la femelle a élevé les deux jeunes d'origine captive qui lui ont été confiés (Tableau 3 ) .

(16)

Tableau 2. Résultats comparatifs des quatre inventaires quinquenaux (1970-1985) du Faucon pèlerin dans le sud du Québec Année

1970

1975 1980 1985

*Approximation.

Sites potentiels ... inventoriés

3+ rivières de la Côte- Nord

0 54*

91

Nombre de nids localisés

0

- 1 1

(17)

10

Tableau 3. Cas de n i d i f i c a t i o n de Faucons pèlerins rapportés pour le sud du Québec et le sud-est de l'Ontario de 1970 à 1985

Année

1980 1982 1983 1983 1984 1984 1984 1985

Endroit

Lac Lyster, Que.

Falaise

Montréal, Que.

Centre-ville Montréal, Que.

Carrière Francon Amprior, Ont.

Montréal ,Qué.

Place Victoria Hull, Que.

Place du Portage Lac Mékinac, Que.

Montréal, Que.

Edifice Banque Royale

Origine des parents M inconnu F* USA

?

M bagué F inconue M* Hull F* Hull F* Vermont F* New York M* Hull F* Hull

?

M* New York

Jeunes produits

2

0 2 2 2 0 3 (2)**

Source

Bird, comm.

pers.

Bird, comm.

pers.

Bird, comm.

pers.

Price, I.

comm. pers.

Bird, comm.

pers.

Métras, L.

comm. pers.

Bird, comm.

pers.

Bird, 1985

*Issus de programmes de l i b é r a t i o n .

**Jeunes d'origine captive, placés dans le nid de la femelle.

M: mâle F: femelle

(18)

11-

Des faucons originaires des lâchers américains ont participé à ces nidifications dont celle du lac Lyster, de l'édifice de la Place Victoria et de l'édifice de la Banque Royale à Montréal.

Pour sa part, le programme américain connaît un excellent succès car les 696 libérations survenues dans l'est des États-Unis de 1975 à 1984 ont permis l'établissement de plusieurs nicheurs. Une quaran- taine de paires y furent observées durant la saison de reproduction de 1985. De celles-ci 25 ont tenté de nicher, et 16 ont produit 47 jeunes, soit 2,9 jeunes par couple avec jeune (Cade and Dague, 1985).

Le nombre d'observations de Faucons pèlerins par les ornithologues au Québec s'est accru considérablement au cours de cette même période (Figure 2 ) . Les données ajustées pour tenir compte des variations dans l'effort fourni par les observateurs (indices de constance) confirment l'augmentation du nombre d'oiseaux en vol. Bien que, de ce nombre, une forte proportion soit constituée de migrateurs d'origine nordique, il est plausible que l'augmentation des observations soit reliée en partie à un accroissement du nombre d'oiseaux d'origine cap- tive.

B- Nord du Québec

L'inventaire dans le nord du Québec fut limité à la région de la baie d'Ungava bien que plusieurs autres secteurs offrent aussi un potentiel intéressant pour l'espèce.

Le territoire inventorié a varié au cours des inventaires quin- quennaux de sorte que le nombre total de sites dénombrés ne peut être considéré comme un indicateur valable des tendances de la population (Tableau 4 ) . Il est donc impossible de calculer un pourcentage d'occupation des sites d'autant plus qu'un couple peut, selon les années, utiliser des sites alternatifs dans un même secteur (Bird and Weaver, 1986). De plus la méthode d'inventaire ne permet pas d'affir- mer que tous les nids ont été localisés. Cependant sur 12 territoires

(19)

I60- I50- I40- I30- 120- 110 - 100-

co

o

NTI

Ul

Z

UI

o

Ul

oc m

ZO 90- 8 0 - 7 0 - 6 0 - 5 0 - 40- 30- 20- 10-

-1.6 -1.5 -1.4 -1.3 -1.2 -l.l -1.0 .

Ul -0.9 O

z<

-0.8 I-

z(0 - 0 . 7 O

O - 0 . 6 Qj

O

o -0.4 a -0.3 -0.2 -0.1

1976 77 78 79 80 81 82 83 84 ANNEE

Figure 2. Nombre de mentions d'observations de Faucon pèlerin au

Québec par les ornithologues amateurs et indice de

constance (Source: Association québécoise des groupes

d'ornithologues).

(20)

13

Tableau 4. Résultats de l'inventaire quinquennal du Faucon pèlerin dans le secteur de la baie d'Ungava

Année Sites Sites Sites Sites occupés Sites occupés connus vérifiés inoccupés par un adulte par un couple

1970 1975 1980 1985

15 27 28 36

15 25 21 28

3 14

11 5

3 2 0 0

9 9 10 23

Les données sont tirées de Cade et Fyfe (1970), Fyfe et^ £l_. (1976), Bird and Weaver (1980) et Bird and Weaver (1985).

(21)

14

visités chaque année en 1980, 1981, 1982 et 1985, Bird et Weaver (op cit.) ont constaté des taux d'occupation variant de 50 à 67% qui semblent indiquer que la population s'est au moins stabilisée.

Le nombre de jeunes produits par couple actif est un bon indica-

teur de l'état de santé de la population. Il est passé de 1,71 en

1970 à 3,21 en 1985 (Tableau 5 ) . Toutefois cette valeur ne représente

pas le nombre de jeunes produits à l'âge de l'envol, mais au moment

de l'inventaire. Il est fort probable qu'un certain nombre de jeunes

aient péri avant d'atteindre l'âge de l'envol. Cette valeur a donc pu

être légèrement inférieure lorsque les jeunes ont quitté le nid.

(22)

Tableau 5. Succès comparé de la reproduction du Faucon pèlerin à la baie d'Ungava au cours des inventaires quinquennaux de 1970 à 1985

Année Couples Couples avec % couples Nb. total Nb. jeunes/ Nb. jeunes/

vérifiés jeunes avec jeunes de jeunes couple couple avec jeunes 1970*

1975*

1980 1985

9 9 10 23

7 9 10 19

78 100 100 83

12 16 27 61

1,33 1,78 2,70 2,65

1,71 1,78 2,70 3,21

*Les données sont tirées de Cade et Fyfe (1970), Fyfe et_ à]_. (1976), Bird and Weaver (1980) et Bird and Weaver (1985).

(23)

16

CONCLUSION

L'inventaire quinquennal du Faucon pèlerin en 1985 n'a permis de localiser qu'un seul nid dans le sud du Québec. Par contre, dans les régions nordiques, l'inventaire tend à démontrer que la population est en bonne santé. Dans le secteur de la baie d'Ungava, le seul inventorié dans le nord du Québec, au moins 23 sites sont occupés. Le nombre de jeunes par nid y est à la hausse comparativement aux inventaires précédents.

Plusieurs indices nous portent à croire que le programme de repeu- plement en cours dans le sud du Québec commence à porter fruit, malgré les résultats mitigés du présent inventaire. Déjà cinq nids furent localisés entre 1980 et 1985 dans le sud-ouest de la province. Le nombre de faucons observés par les ornithologues amateurs est constam- ment à la hausse. La technique de mise en liberté utilisée dans l'est de l'Amérique du Nord semble donc efficace et les efforts pour rétablir la population de Faucons pèlerins devront se poursuivre encore durant quelques années.

Cet inventaire fut de plus l'occasion d'identifier au-delà de 90 sites offrant un bon potentiel pour la nidification au sud du 50°

parallèle. Ces données faciliteront la tenue du prochain inventaire prévu pour 1990.

(24)

17

RÉFÉRENCES

BERGER, D. D., D. W. ANDERSON, J.D. WEAVER and R. W. RISEBROUGH.

1970. Shell thinning in eggs of Ungava peregrines. Can. Field-Nat.:

84(3):265-267.

BIRD, D. M. 1985. Pèlerins de retour à Montréal: ménage à trois élève deux fauconneaux adoptifs. Les Serres, 3(1):1-8.

BIRD, D. M. and J. D. WEAVER. 1985. Peregrine Falcon population in Ungava Bay, 1980-1985. Rapport manuscrit, 11 pp. + cartes.

BIRD, D. M. and J. D. WEAVER. 1980. Peregrine Falcon survey in Ungava Bay région, Québec, 1980. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, rapport non publié, 4 pp. + cartes.

BIRD, D. M., M.BUREAU, N. DAVID and M. LEPAGE. 1980. Peregrine Falcon survey in Southern Québec, 1980. Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, rapport non publié. 2 pp.

CADE, T. J. and P. D. DAGUE éd. 1985. The Peregrine Fund Newsletter no. 13. p. 2.

CADE, T. J. and R. FYFE. 1970. The north american peregrine survey, 1970. Can. Field-Nat.:84(3):231-245.

FYFE, R. W., S. A. TEMPLE and T. J. CADE. 1976. The 1975 North American Peregrine Falcon survey. Can. Field-Nat.:90(3):228-273.

HICKEY, J. J. 1969. Peregrine Falcon populations: their biology and décline. The Univ. of Wisconsin Press. Madison. 596 pp.

MARTIN, M. 1978. Status report on endangered wildlife in Canada/

Peregrine Falcon. COSEWIC, 45 pp.

(25)

18

ANNEXE 1

DESCRIPTION D'UN SITE PROPICE À LA NIDIFICATION DU FAUCON PÈLERIN Un site favorable à la nidification du Faucon pèlerin serait constitué des éléments suivants:

. falaise rocheuse ou escarpement, tous deux avec corniches . d'une hauteur de quelques mètres à plus de 1 650 mètres

. orientation idéale; sud, sud-ouest, ouest, rarement est, nord

. l'absence d'arbres de grande taille aux alentours immédiats du site est préférable

. quelques structures artificielles telles, bâtiment, clocher d'église, carrière (à gallets) peuvent être utilisées

. tout près du site on doit retrouver un milieu ouvert soit un cours d'eau, un milieu agricole pour les raisons suivantes:

- disponibilité de nourriture

- accessibilité aux terrains de chasse

(Les oiseaux qui nichent dans les villes chassent les pigeons, les goélands, les oiseaux noirs...)

. le site doit autant que possible être à l'abri des prédateurs (Grand Duc vs jeunes)

. l'absence d'intervention humaine est préférable aux abords du site . les falaises où les corbeaux ont niché sont souvent utilisées à leur

tour par les Faucons pèlerins

(26)

19

ANNEXE 2

FICHE D'IDENTIFICATION DES SITES POTENTIELS A. DESCRIPTION GÉNÉRALE

1. Numéro du site:

(d'après la nomenclature utilisée avec les coordonnées longitude et latitude)

2. Numéro de la carte:

3. Numéro de la photo aérienne:

4. Repère géographi que :

(ville, village, montagne, lac, cours d'eau, etc.) 5. Accès:

(cours d'eau ou numéro de route) 6. Orientation de la paroi:

(N, S, E, 0, N-E, etc.)

7. Hauteur approximative de la paroi 8. Nature du substrat:

(naturel, avec le type de roche, ou artificiel)

(27)

20

B. DESCRIPTION DE L'HABITAT

1. Distance du cours d'eau ou du plan d'eau le plus rapproché:

2. Type de pi an d'eau ou de cours d'eau :

3. Distance de la route la plus rapprochée du côté de la falaise:

ou aucune . . . d e r r i è r e la f a l a i s e :

4. Dans un rayon de 1 km, pourcentage de la surface occupée par:

- plan d'eau:

- forêt de conifères:

- forêt de feuillus:

- pâturages:

- terres en culture:

- marécage:

- constructions diverses ou habitations:

- rochers dénudés:

5. Distance et direction d'un site de nidification alternatif:

6. Facteur de dérangement à proximité du site:

distance:

C. AUTRES RENSEIGNEMENTS 1. Date de la visite:

2. Heures

3. Nom de 1'observateur ou de l'observatrice:

(28)

21

ANNEXE 3

NIDIFICATION DU FAUCON PÈLERIN FICHE D'INVENTAIRE

1. NUMÉRO DU SITE: OCCUPÉ: OUI NON ayant déjà été visité en 1980 ou plus récemment:

ayant déjà été occupé en 1980 ou plus récemment:

2. Individus seuls - nombre:

sexes non identifiables:

3. Couple en parade nuptiale:

4. Couple au nid:

5. Présence d'oeufs: Nombre:

6. Présence de jeunes: Nombre:

7. Nombre d oiseaux marqués:

numéro:

8. Autres renseignements:

- méthode de recensement:

- durée de 1'observation:

- date:

(29)

22

- heure: (du début de 1'observation) - observateur:

- conditions météorologiques:

(30)

23

erres

Vol. 3, No. 1

LE BULLETIN DU TRUST DES OISEAUX DE PROIE HIVER 1985

Pèlerins de retour à Montréal: ménage à trois élève deux fauconneaux adoptifs

sud-ouest tenant à Victoria peut-être

Pour une troisième année consécutive un couple de Faucons pèlerins à élevé des jeunes sur un gratte-ciel de Montréal. Voici leur histoire:

Dès la m i - a v r i l , Annemarie Roth et Joachim Obst avaient observés un couple de p è l e r i n s parmi les édifices du c e n t r e - v i l l e (à cette date l'an dernier, Pod et V i c t o r i a é t a i e n t déjà en t r a i n ' de pondre).

Cependantt on avait remarqué que Victoria ne s'inté- r e s s a i t a ajjcun des t r o i s nichoirs que l'on a v a i t posés sur l'édifice de la Sun Life, l'ancienne Banque Royale à 360 St. Jacques et la Tour de la Bourse. Une jnspectjon des nichoirs quelques jours plus tard nous à révélé pourquoi.

Un oeuf, trouvé cassé, avait été pondu sur le côté nord-est de la Tour_ de la Bourse — s i t e de n i d i f i c a - tion _de l'année précédente — et l'on en a aperçu un deuxième, toujours Intact, dans un nîchoir sur le coin de l'ancienne Banque Royale, immeuble appar- la compagnie Trizec, Inc.. I I semble que aurait été dérangée t ô t pendant la ponte, par un ouvrier, et aurait déménagé a deux portes pour recommencer sa couvée. Ne sachant pas où e I Ie^pondrai t son t r o i si ème oeuf, i l nous a a I ors semblé prudent de remplacer l'oeuf cassé avec un oeuf non-fécondé provenant du CRRM.

Un troisième oeuf a alors été pondu, mais à ni l'un ni l ' a u t r e de ces n i c h o i r s ! V i c t o r i a a v a i t choisi c e t t e f o i s de pondre au coin sud-est de l ' é d i f i c e Trïzec. Finalement, e l l e a abandonné le s i t e sur la Tour de la Bourse et s'est mise à faire la navette entre les deux nichoirs de l'Immeuble Trizec.

Pour couronner le tout, le mâle a profité de la confusion pour disparaître de la scène. La situation empirait de jour en Jour. Mais nous n'étions pas au bout de nos surprises.

Le 28 a v r i l , Peter M i t c h e l l , un amateur d'oiseaux, nous a f a i t part de vo I s^ nuptiaux de pèlerins parmi les gratte-ciels de Montréal. Le lendemain, Jacqueline Peltier, étudiante au CEGEP de Sherbrooke et interne au CRRM, chargée d'observer les pèlerins, a noté que le mâle cherchait à a t t i r e r Victoria au ni choir sud- est de l'immeuble Trizec par des saluts exagérés et des appels " e e - t c h i p " . Peu après, Soren Suse, un photographejnontréalais, observait deux copulations — un signe très prometteur.

A Le comportement du nouveau venu é t a i t celui d'un maie. Par contre, sa t a i I le i n d i q u a i t ce I l e d'une femelje. "Anton io"^ é t a i t aussi gros que Victoria (chez le pèlerin, le mâle est un t i e r s plus petit que la femel le). Mais, ce qui nous intriguait le plus é t a i t son plumage de première année; en effet, les pèlerins ne se reproduisent que rarement avant leur deuxième année!

Après a v o i r consulté d'autres chercheurs, nous ns déduit qu'Antonio é t a i t en réa I i t e une jeune

i t i nexpér imentée.

avons Antoi nette

David Bird substitue deux fauconneaux crécerelles pour les oeufs non viables du couple préalable à l'Implantation de deux jeunes pèlerins. (D. B a i l , courtoisie de The Gazette)

La situation s|est compliquée étrangement non seule- ment lorsqu'un mâle adulte s'est Joint au couple b i - sexué I, mais aussi lorsqu'un quatrième pèlerin est ap- paru sur la scène. Heureusement, ce dernier est disparu peu après, tandis que le mâle adulte est resté sur les lieux et s'est mis à courtiser l'une et ensuite l'autre femelle, selon son p l a i s i r . "J4R.", comme nous l'avons surnommé,semb I ajt^préf érer Antoinette, et à notre v i f dépit^ attenté à plusieurs reprises d'attirer cette dernière à un troisième nichoir sur le coin nord-est de

l ' é d i f i c e Trizec.

Ni Victoria, ni Antoinette ne pouvaient décider quel nichoir u t i l i s e r et se trimbalaient d'un nichoir à l'autre sur la face sud de l'édifice. Une inspection rapide des nichoirs nous a alors permis de constater

(suite, page 8)

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qu'aucune ponte récente n'avait eu lieu, mais que les deux oeufs déjà pondus é t a i e n t froids, n'étant pas incubés. Afin d'inciter une des femel les à entreprendre l'incubation, on ajouta l'oeuf du^ ni choir sud-ouest ainsi que deux oeufs non-fécondés provenant du CRRM à c e l u i du ni choi r sud-est de P immeub I e Trizec. I I ne r e s t a i t plus qu1 à espérer.

Jacquejine Peltier et^André NauIt, ce der- nier ^ étudiant au Col lège Macdonald, se sont postés, tour à tour, sur le t o i t avoisjnant de la Banque Nationale et ont confirmé que

l'incubation al l a i t bon t r a i n .

Nous avions l'intention de substituer les oeufs non viables pour des fauconneaux adop- t i f s . Mais les adultes accepteraient-ils cet échange?

Après mûre réflextion et maintes consulta- tions, nous avons décidé d'implanter momenta- nément de Jeunes fauconneaux crécerelles et d'observer la réaction des adultes, face à ces o i s i l l o n s ^ d'un huitième la t a i l l e normal le d'un pèlerin.

La s u b s t i t u t i o n a été réussie^ même si nous avons du, à l'occasion, aider a l'appro- visionnement des fauconneaux. Les adultes se sont occupés de leurs charges de façon admi- rable. I l ne^restait plus qu'à surmonter un dernier problème.

Notre colonie de pèlerins, d'où l'on pré- voyait obtenir les deux fauconneaux, n'avait produit que deux rejetons, ceux-ci ^destinés à l'implantation au Minnesota. Le coût d'impor- ter deux fauconneaux du Service canadien de

la faune, 1 600 $, é t a i t p r o h i b i t i f . Ministère du l o i s i r , de la chasse et de pêche r^e pouvait pas non plus nous^ venir aide, à la suite de coupures budgétaires du gouvernement provincial. Pendant ce temps, les crécerelles grossissaient rapidement, et même si l'on avait pu effectuer un deuxième échange, la situation devenait urgente.

L'artiste animalier Robert Bateman et son épouse Birgît, visitaient à ce moment-là la nouvel le volière pour pèlerins^au CRRM (con- struction de laqueIle^ avait été rendu possi- ble en partie par un don de M. Bateman, voir Vol. 2, no. 2). Informés de la sac|a des pèle- rins à Montréal, i l s nous ont, des le lende- main, donné un chèque pour la somme requise.

Nous avons teléphone.sur-le— champ à Wainright en Afberta, où se trouve la colonie de pèle- Le la en

rins du SCF, et oui, deux fauconneaux ont été expédiés avant la f i n de semaine.

L ^échange des crécerel les pour les fauconneaux pèlerins, nommés avec Justesse Bob et Bîrgit, s'est déroulée devant les caméras du reseau CTV et du Journal "The Gazette". Le couple — Antoinette ayant disparu de la scène — ont accepté les jeunes sans réserves. A l'exception du premier vof prématuré du mâle (<jui a immédiatement été replacé^sur l^a corniche) le reste de la période de nidification s'est déroulée sans anicroches, et la réussite est imputable à la vigi lance et aux efforts de tous les participants.

Nous nous devons de remercier Messieurs Ken Minotti, Yvon Daoust, et Jean-Pierre Marîon de la compagnie Trizec, Inc., M.

Gilbert Lehoux et Mme Helen Trigg de la Tour de la Bourse, ainsi que M. Roland Turcotte du Sun Life Building, sans l'enthousiasme et la considération desquels les Faucons pèlerins ne nicheraient pas aujourd'hui jà Montréal comme i l s le faisaient jadis sur les corniches de l'édifice Sun L i f e pendant les années quarante.

P.S.: Le couple de pèlerins qui nichait dans une carrière de l'est de Montréal en 1983 est revenu au site le printemps der- nier. I Is se sont f a i t s la cour et l'on a même observé quelques copulations. Mais i l s ont disparu peu après. Parfois, un s i t e change de façon subtile aux yeux d'un faucon. Toutefois, nous tenons à remercier M. Jean Desj^ardins pour l'intérêt qu'il porte à ces oiseaux rapaces forts spéciaux.

David M. Bird, Directeur, CRRM

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Gouvernement du Québec Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche Direction de la faune terrestre SP 1196-08-86

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Le 13 décembre 2004

Micromatt Canada Ltée

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