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BSV_MARAICHAGE_2019_16

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Academic year: 2022

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(1)

Bulletin N° 16 du 27 juin 2019 MARAICHAGE

A RETENIR

Pomme de terre : le risque mildiou est important sur certains secteurs. Les infestations de pucerons et de doryphores sont en augmentation avec des dépassements du seuil indicatif de risque.

Oignon : le risque mildiou semble faible. Les populations de thrips sont en augmentation avec des dépassements du seuil indicatif de risque.

Laitue : les populations de pucerons s’intensifient – présence de quelques galeries de mineuses.

Chou : premières observations des aleurodes et des œufs de la mouche du chou. Les populations d’altises restent importantes.

Carottes : les captures de la mouche de la carotte ont dépassé le seuil indicatif de risque. Quelques pucerons verts aptères.

Poireau : les populations de thrips peuvent déjà être importantes – présence de rouille.

Persil : quelques galeries de mouches mineuses.

Dans le cadre des suivis des effets non intentionnels, nous sommes à la recherche de parcelles où il existe une suspicion de résistance du laiteron aux inhibiteurs de l’ALS (perte ou décroissance d’efficacité de ces substances sur laiteron sur la ou les dernières campagnes). Si vous pensez être dans cette situation, veuillez contacter la FREDON au 01.56.30.00.22 ou par mail à cg@fredonidf.com.

Nous réaliserons un prélèvement de laiteron pour effectuer le test auprès de l’INRA.

POMME DE TERRE

11 parcelles suivies

Stade : début floraison à fin floraison

(2)

MALADIES

MILDIOU

Situation au 24 juin à 7h.

variété sensible

variété intermédiaire

variété

résistante Variété sensible Variété

intermédiaire

Variété résistante

77-Auffferville faible non non non 0,6

77-Chailly en Brie très fort non non non 3,5

77-Chevru très fort non non non 0,6

77-Montmachoux faible non non non 4,6

77-Nangis très fort non non non 4,1

77-Rouvres très fort oui oui oui 5,1

78-Boissy sans avoir faible non non non 11,3

91-Pussay très fort non non non 1,1

95-Osny très fort oui oui oui 2,4

95-Vemars 18-19-20 et 24 juin très fort oui oui oui 9,9

18-19-20 et 24 juin 20 et 24 juin

18 et 20 juin 18-19-20 et 24 juin 18-19-20-23 et 24 juin

20-juin le 18 et 20 juin 18 -20- 23 et 24 juin

18 - 20 et 24 juin Stations

météorologiques, données au 25/06/2019 à 6h

Jours où le seuil indicatif de risque a été atteint

Réserves de spores au 25/06

à 6h

seuil indicatif de risque atteint au 25/06 à 6h

Pluies depuis le 18

juin

Attention, le risque indiqué dans le tableau ci-dessus n’est valable que pour les stations citées et ne peut prétendre indiquer le risque en tout lieu de la région, à plus forte raison en période d’orages avec des pluviométries très hétérogènes. De même, il ne prend pas en compte l’irrigation, il n’est valable que pour des parcelles non irriguées.

Les conditions climatiques de la semaine dernière ont été très favorables au mildiou sur l’ensemble des secteurs.

Le seuil indicatif de risque a été atteint :

• Pour toutes les sensibilités variétales :

A Vémars, Osny et Rouvres, les 18 -19 20 et 24 juin, A Chevru et Pussay, les 18 et 20 juin,

A Nangis, les 18, 20 et 24 juin,

A Aufferville, les 18, 19, 20, 23 et 24 juin, A Montmachoux, les 18, 20, 23 et 24 juin, A Chailly en Brie, le20 juin,

• Pour les variétés sensibles et intermédiaires à Boissy Sans Avoir, le 20 et 24 juin.

Aujourd’hui, la réserve de spores est forte la majorité pour les stations météorologiques : Chailly en Brie, Chevru, Nangis, Rouvres, Pussay, Osny et Vémars.

Pour les stations d’Aufferville, Boissy Sans Avoir et Montmachoux la réserve de spores est faible.

Aucun symptôme de mildiou n’a été observé cette semaine sur l’ensemble des parcelles du réseau d’épidémiosurveillance d’Ile de France.

A retenir : Risque :

D’après le modèle Mileos, la réserve de spores est forte la majorité des stations météorologiques : Chailly en Brie, Chevru, Nangis, Rouvres, Pussay, Osny et Vémars.

Toutefois, seuls les secteurs d’Osny, Vémars et Rouvres voient le seuil indicatif de risque atteint quel que soit la sensibilité variétale.

Pour les secteurs de Pussay, Chailly en Brie, Chevru le seuil indicatif de risque n’est pas atteint mais pourrait être atteint rapidement pour toutes les sensibilités variétales.

Pour les stations d’Aufferville, Boissy Sans Avoir et Montmachoux la réserve de spores est faible ; le risque est faible.

LE GROUPE MILDIOU / POMME DE TERRE / OPUC (fluaziname) EST EXPOSE A UN RISQUE DE RESISTANCE.

LE GROUPE MILDIOU / POMME DE TERRE / RNAPI (benalaxyl, belenaxyl-M, metalaxyl-M) EST EXPOSE A UN RISQUE DE RESISTANCE.

RAVAGEURS

(3)

Larves de doryphores

PUCERONS

Des pucerons aptères sont présents sur 90% des parcelles du réseau d’épidémiosurveillance d’Ile de France. Certaines parcelles voient les infestations de pucerons se maintenir quasiment au même niveau que celles de la semaine dernière alors que d’autres sont en forte augmentation. Quatre parcelles du réseau dépassent le seuil indicatif de risque.

Présence d'auxiliaires Semaine 24 Semaine 25 Semaine 26 Semaine 26

28-ROUVRAY-SAINT-DENIS 45 40 62 Coccinelle

chrysope

77-LE PLESSIS-PLACY 27,5 50 60 Coccinelle

77-LUMIGNY-NESLES-ORMEAUX 0 0 0 Absence

77-PIERRE-LEVEE 5 7,5 12 Absence

77-PUISIEUX 7,5 5 2,5 Absence

77-SAINT-SOUPPLETS 12,5 5 2,5 Absence

77-VILLUIS 5 0 15 Absence

91-MEREVILLE 32 22,5 20 Absence

91-PUSSAY 15 32,5 60 Absence

91-TORFOU 32 32,5 58 Coccinelle

95-VILLERON 10 30 20 Coccinelle

% de folioles infestées par les pucerons

Des coccinelles, à tous stades ainsi que des chrysopes sont présentes sur plusieurs parcelles du réseau d’épidémiosurveillance comme l’indique le tableau ci-dessus.

Des produits de biocontrôle existent.

A retenir :

Stade : dès la levée

Seuil indicatif de risque (SIR) : 20 folioles porteuses de pucerons aptères sur 40 folioles observées soit 50% des folioles notées.

Le SIR a été dépassé sur 4 parcelles du réseau d’épidémiosurveillance. Les conditions climatiques des prochains jours (hors épisode de canicule) devraient être favorables à leur développement. Le risque est modéré à fort.

DORYPHORES

Des doryphores sont toujours observés sur 45% des parcelles. Sur la majorité d’entre elles, seuls des adultes sont observés ; seule sur la parcelle de Villeron des foyers sont observés avec le dépassement du seuil indicatif de risque.

Doryphores

Puceron sur feuille de pomme de terre (FREDON IDF)

(4)

28-ROUVRAY-SAINT-DENIS Absence 77-LE PLESSIS-PLACY quelques adultes 77-LUMIGNY-NESLES-ORMEAUX Absence

77-PIERRE-LEVEE Absence

77-PUISIEUX quelques adultes

77-SAINT-SOUPPLETS Absence

77-VILLUIS quelques adultes

91-MEREVILLE Absence

91-PUSSAY Absence

91-TORFOU quelques adultes

95-VILLERON > 2 foyers sur les 20 points d'observation

A retenir :

Stade : dès la levée

Seuil indicatif de risque : 2 foyers pour 1000 m² observés dans la de parcelle (1 foyer = 1 ou 2 plantes avec au moins 20 larves au total).

Le risque augmente, faites des observations dans vos parcelles. Une parcelle du réseau dépasse le seuil indicatif de risque.

Des produits de biocontrôle existent.

Les abeilles butinent, protégeons les ! Respectez les bonnes pratiques phytosanitaires

1. Les traitements insecticides et/ou acaricides sont interdits, sur toutes les cultures visitées par les abeilles et autres insectes pollinisateurs, pendant les périodes de floraison et de production d'exsudats.

2. Par dérogation, certains insecticides et acaricides peuvent être utilisés, en dehors de la présence des abeilles, s'ils ont fait l'objet d'une évaluation adaptée ayant conclu à un risque acceptable. Leur autorisation comporte alors une mention spécifique "emploi autorisé durant la floraison et/ou au cours des périodes de production d'exsudats, en dehors de la présence des abeilles".

3. Il ne faut appliquer un traitement sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement les conditions d’emploi associées à l’usage du produit, mentionnées sur la brochure technique (ou l’étiquette) livrée avec l’emballage de la spécialité commerciale autorisée.

4. Afin d’assurer la pollinisation des cultures, de nombreuses ruches sont en place dans ou à proximité des parcelles en fleurs. Il faut veiller à informer le voisinage de la présence de ruches. Les traitements fongicides et insecticides qui sont appliqués sur ces parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines, peuvent avoir un effet toxique pour les abeilles et autres insectes pollinisateurs. Il faut éviter toute dérive lors des traitements phytosanitaires.

MINEUSE DE LA TOMATE - TUTA ABSOLUTA

Des captures de la mineuse de la tomate ont été enregistrées à Villeron (95) et Saint Soupplet (77) avec respectivement 1 et 2 individus piégés.

OIGNON

(5)

4 parcelles suivies dans le réseau cette semaine.

Stade : de 4 à 7 feuilles

MALADIES

MILDIOU

D’après le modèle Miloni de la DGAL, aucune contamination n’a été enregistrée depuis la semaine dernière pour les deux postes météorologiques de Compans (77) et Méréville (91).

Dates des dernières

contaminations Génération % d'incubation Oignons

bulbilles oignons

semis

Méréville-91 06-juin 2ème non non

Compans -77 non non

Données du modèle au 24 juin 2019 (00h) Date prévue de sortie de taches

Risque mildiou

aucune nouvelle c ontamination

Les dates prévues de sorties de tache de mildiou sont données à titre indicatif (évolution en fonction des conditions climatiques).

sortie le 21 juin

A Retenir

Stade de sensibilité : dès le stade 2 feuilles Seuil indicatif de risque :

pour les oignons bulbilles, dès la 2ème génération pour les semis, dès la 3ème génération

Risque :

Pour les oignons bulbilles, sur le secteur de Méréville, les sorties de taches de la 2ème génération de mildiou ont eu lieu le 21 juin. Les oignons ont dû être protégés. Pour les autres secteurs, le risque est faible.

Pour les oignons semis, aucune contamination de 3ème génération n’ayant été enregistrée, aucun risque mildiou.

BOTRYTIS SQUAMOSA

Des symptômes de faible intensité sont encore observés à Torfou (91) et La Houssaye en Brie (77).

Les conditions favorables à son développement (Source CTIFL) : - Infection favorisée par des périodes humides et fraîches (pluies, rosées, températures avoisinant les 18°C).

- Optimum de la germination autour de 14°C - Optimum de la croissance mycélienne à 24°C.

A retenir :

Les conditions climatiques des prochains jours ne devraient pas permettre le développement de la maladie. Le risque est faible.

RAVAGEURS

THRIPS

Les thrips sont observés sur toutes les parcelles du réseau avec des infestations allant de 0,2 à 4 individus par pied en moyenne. Deux parcelles dépassent le seuil indicatif de risque.

Des dégâts sont également observés sur plusieurs parcelles allant de 45 à 60 % de pieds avec des piqûres.

(6)

Nombre moyen de thrips par pied semaine 24 semaine 25 semaine 26

PUISIEUX (77) 1,8 2,5 4

TORFOU (91) 0,1 0 2,85

LA HOUSSAYE-EN-BRIE

(77) 0 0 1,3

MEREVILLE (91) 0 0,9 0,2

Les conditions climatiques annoncées devraient être favorables au développement de ce ravageur.

Les infestations sont similaires à celles de 2016 avec un dépassement du seuil à la même période (voir graphique ci-dessous).

A Retenir

Stade de sensibilité : dès la levée

Seuil indicatif de risque : 2 thrips par pied.

Risque :

Cette semaine, deux parcelles dépassent le seuil indicatif de risque et les conditions climatiques des prochains jours vont être favorables à leur développement, le risque est donc important.

Des produits de biocontrôle existent.

TEIGNE, ACROLEPIOPSIS ASSECTELLA

Des captures de teignes ont été enregistrées à Torfou (91) et Puisieux(77) avec un individu. Aucun dégât n’a été à ce jour observé sur les parcelles.

Nombre de teignes capturées semaine 24 semaine 25 semaine 26

Thrips (FREDON IDF)

(7)

PUISIEUX (77) 69 0 1

TORFOU (91) 0 0 1

LA HOUSSAYE-EN-BRIE (77) 0 1 0

MEREVILLE (91) 5 5 0

Aucun risque à ce jour. Faites des observations sur vos parcelles.

LAITUE

6 parcelles suivies à La Houssaye en Brie, Chailly en Bière (77), Le Mesnil le Roi (78), Cergy (95), Torfou (91) et Périgny (94).

Stades : de 6 feuilles à taille finale.

RAVAGEURS

PUCERONS, NASONOVIA RIBISNIGRI

La semaine dernière, des pucerons aptères ont été observés sur 2 parcelles, à La Houssaye en Brie (77) et Torfou (91), tout comme cette semaine. Les infestations varient de 15 à 35% de pieds porteurs de pucerons aptères (voir tableau ci-dessous). Les populations sont non négligeables car le nombre d’individu par pieds en moyenne atteint sur ces parcelles atteint 2 individus.

% de pieds avec des pucerons aptères S 25 S 26

CERGY (95) 0 0

LA HOUSSAYE-EN-BRIE (77) 15 35

LE MESNIL-LE-ROI (78) 0 0

PERIGNY (94) 0 0

TORFOU (91) 20 15

Seuil indicatif de risque : 10% des pieds avec au moins 1 aptère.

Le risque est important, d’autant plus que les conditions vont leur être propices. Surveillez vos parcelles.

Des produits de biocontrôle existent.

LE GROUPE NASONOVIA RIBISNIGRI/ SALADE / PYRETHRINOIDE DE SYNTHSES EST EXPOSE A UN RISQUE DE RESISTANCE.

LE GROUPE NASONOVIA RIBISNIGRI/ SALADE / ACHEI (CARBAMATES) EST EXPOSE A UN RISQUE DE RESISTANCE.

CHENILLES DEFOLIATRICES

Des chenilles ont été observées cette semaine à Torfou (91) sur 5% des pieds de salade. La semaine dernière aucune présence n’avait été détectée.

FREDON IDF

(8)

Le seuil indicatif de risque est atteint dès l’apparition des premiers dégâts. Faites des observations dans vos parcelles

Des produits de biocontrôle existent.

MOUCHES MINEUSES

Des galeries de mouches mineuses ont été observées à Torfou (91) sur 25% des pieds.

Plusieurs mouches mineuses polyphages sont susceptibles de s'attaquer aux salades qui supportent assez bien la présence de ces ravageurs. Elles sont très polyphages et peuvent aussi s’attaquer à la tomate, au concombre, au melon, à la pomme de terre ou encore au haricot.

De nombreuses piqûres nutritionnelles, effectuées par la femelle avant la ponte, peuvent être observées. Ces symptômes sont précurseurs d’une attaque car ce sont leurs

larves qui provoqueront les dégâts les plus importants en creusant des mines et des galeries sur les feuilles.

Les larves transparentes, mesurant un demi-millimètre de long, minent les feuilles. L'épiderme reste intact et des excréments sont visibles à l’intérieur des galeries. Les feuilles fortement parasitées peuvent jaunir et se dessécher entièrement.

Les larves sortent ensuite de leurs galeries, se laissent tomber au sol et s’enterrent afin de se transformer en pupes, d’où émergeront de nouveaux adultes. Il y a plusieurs générations par an.

Le niveau de population de ces insectes est plutôt influencé par des intensités lumineuses élevées, certaines plantes hôtes, plutôt vigoureuses, et notamment des hygrométries importantes (80-90 %).

Méthodes prophylactiques :

Enlever et détruire les débris végétaux et les résidus de culture, En fin de culture, éliminer les résidus de culture,

Un travail du sol contribuera à diminuer le nombre de pupes.

MALADIES

SCLÉROTINIA

La semaine dernière, 4 parcelles avaient des salades qui présentaient des symptômes de sclérotinia.

Cette semaine, seulement deux parcelles sont touchées avec 1% des pieds affectés par la maladie Les températures chaudes et l’irrigation sont favorables au développement de la maladie. Le champignon peut se développer entre 2 et 30°C, l’optimum est proche de 20°C (entre 18 et 25°C).

% de pieds présentant des symptômes de sclérotinia

s 21 s 22 s 23 s 24 s 25 s 26

CERGY (95) 5 5 10 10 10 0

LA HOUSSAYE-EN-BRIE

(77) 0 0 0 0 0 0

LE MESNIL-LE-ROI (78) 0 0 5 5 5 0

PERIGNY (94) 2 2 0 1 1

TORFOU (91) 5 5 5 0 0 0

CHAILLY EN BIERE (77) 3 1

Galeries de mouches mineuses (EPHYTIA)

(9)

Méthodes prophylactiques : Pratiquer de longues rotations,

Eviter les plantations trop denses et les fertilisations azotées trop abondantes, Privilégier les cultures en planches ou / et l’utilisation de paillage,

Bien drainer le sol pour limiter la stagnation de l’eau,

Eliminer les débris de cultures et plantes atteintes qui constituent une source d’inoculum.

Des produits de biocontrôle existent.

LE BOTRYTIS, BOTRYTIS CINEREA

La semaine dernière, des symptômes de botrytis ont été observés sur deux parcelles à Chailly en Bière (77) et Périgny (94) sur respectivement 3 et 1% des pieds. Cette semaine, ces deux mêmes parcelles présentent des symptômes sur 1% des pieds.

Pour rappel, le Botrytis cinerea est un parasite de faiblesse, il s’installe sur les tissus vieillissants ou lésés. Les conditions humides et peu lumineuses (sous bâche) lui sont favorables.

Il se développe lorsque l’humidité relative avoisine 95 % et les températures comprises entre 17 et 23°C.

Compte tenu des températures prévues pour ces prochains jours, le développement de ce champignon devraient être limité.

Méthodes prophylactiques :

Diminuer les densités de plantation en début et fin de saison, Débâcher au moins une semaine au printemps,

Désherber soigneusement la parcelle,

Irriguer de préférence en fin de matinée, début d’après-midi.

Des produits de biocontrôle existent.

CAROTTE

3 parcelles suivies à La Houssaye en Brie (77), Torfou (91) et Saint Germain en Laye (78).

Stades : de 5 feuilles à développement des racines.

RAVAGEURS

MOUCHE DE LA CAROTTE, PSILA ROSAE

Les captures de mouche de la carotte ont légèrement diminué la semaine dernière puisque tous les sites n’enregistraient que 1 mouche par piège. Toutefois, cette accalmie n’a pas duré puisque cette semaine, les captures se sont à nouveau intensifiées permettant d’atteindre le seuil indicatif de risque pour deux des trois parcelles suivies.

Nombre moyen de la mouche de la carotte

Fredon IDF

(10)

capturée par piège / semaine

s23 s24 s25 s26

SAINT-GERMAIN-EN-LAYE (78) 2 1 1 2

TORFOU (91) 2,5 0,5 1 2

LA HOUSSAYE-EN-BRIE (77) 3 2,5 1 1,5

Les captures des deux dernières semaines sont nettement en-dessous de celles des années 2017, 2010 et 2012 (voir graphique ci-dessous).

Méthodes prophylactiques :

Poser un voile au moment des vols pour éviter les pontes dans la parcelle,

Respecter un délai de 5 ans entre deux cultures d’ombellifères (carottes, panais, céleris, persil, fenouil, cerfeuil…),

Eloigner les parcelles, si possible, des lieux de stockage des déchets et des zones refuges pour la mouche (haies, bosquets, forêts…).

Le seuil indicatif de risque pour la mouche de la carotte est de 2 individus capturés par piège et par semaine. Il est atteint, cette semaine, sur deux parcelles du réseau.

Le risque est modéré. En effet, les températures actuelles devraient permettre d’obtenir une mortalité des œufs pondus sur le sol ainsi que celle des larves.

PUCERONS

Il y a trois semaines des pucerons aptères avaient été observés.

La semaine dernière des pucerons ailés avaient été observés sur 5% des pieds à Torfou (91) et 10% des pieds à LA Houssaye en Brie (77). Cette semaine, aucun puceron n’a été vu.

Des coccinelles adultes ont été observées à Torfou (91), cette semaine et la semaine dernière sur 20% des pieds. Ces auxiliaires permettent de réguler les populations de pucerons présents.

La culture est sensible avant le stade 4 feuilles, une lutte ne

doit s’envisager que si on commence à observer des colonies de pucerons aptères.

Puceron vert aptère sur feuille de carotte (FREDON IDF)

(11)

Le stade de sensibilité de la culture aux pucerons est jusqu’à 3 feuilles.

Le risque est faible d’une part car peu de pucerons sont observés et d’autre part, les auxiliaires présents permettent de maintenir la population de puceron a un seuil acceptable pour la culture.

CHOU

4 parcelles suivies à Torfou (91), Périgny (94), Le Mesnil-Le Roi (78) et La Houssaye en Brie (77).

Stades : 6 feuilles à la tête a atteint 50% de la taille finale.

RAVAGEURS

MOUCHE DU CHOU, DELIA RADICUM

Des œufs de la mouche du chou ont été observés la semaine dernière à Torfou (91), les captures ont continué sur ce même site cette semaine.

Nombre moyen d'œufs de la mouche du chou par

feutrine par semaine

s 25 s 26

PERIGNY (94) 0 0

LA HOUSSAYE-EN-BRIE (77) 0 0

TORFOU (91) 1 3,1

La mouche du chou se développe en 6 à 8 semaines. Les œufs, de forme ovoïde et de couleur blanche de 1 à 2 mm, sont déposés près du collet de la plante à moins de 2,5 cm

du pied. L’éclosion des œufs a lieu 4 à 6 jours après la ponte. Le développement larvaire dure environ 3 semaines et se fait en 3 stades différents. Les larves entrent dans les racines au premier stade, s’y nourrissent et en ressortent pour se nymphoser dans le sol

La métamorphose de la pupe est réalisée dans le sol et dure 20 jours. A ce stade, deux arrêts de développement peuvent être observés dans l’année : un en été lorsque la température dépasse 22°C (arrêt de développement des pupes jusqu’à ce que la température redeviennent inférieure à 20°C) et un en hiver (diapause jusqu’à ce que la température du sol augmente autour de 6-7°C après une période de froid)

Les adultes de 6 à 8 mm, ont une vie après émergence d’environ 15 jours. Une femelle peut pondre plus de 200 œufs durant sa vie adulte.

La larve de mouche du chou s’attaque au système racinaire des plants en y creusant des galeries pour se nourrir. Les symptômes observés sont un flétrissement des plants, un aspect fané, en particulier lors des journées où la température est élevée. Les feuilles deviennent violettes, jaunissent et finissent par se dessécher. Cela peut conduire à la mortalité des jeunes plants ou à des ralentissements de développement de la végétation.

3 ou 4 générations par an peuvent être observées La vitesse de développement des asticots et leur activité augmentent rapidement avec la température, mais des températures élevées entraînent une forte mortalité des œufs et des jeunes larves.

Larves de la mouche du chou

Œufs de la mouche du chou (FREDON IDF)

(12)

Cycle de la mouche du chou (Ephytia)

Méthodes prophylactiques :

Bâcher les plantations pour limiter les pontes aux pieds des plants,

Biner permet de contrôler de la mouche du chou : la bineuse détruira les œufs de mouche ou les remontera à la surface où ils se dessécheront.

Des produits de biocontrôle existent.

Le seuil indicatif de risque est de 2 œufs / piège/semaine. Une parcelle a dépassé le seuil.

Le vol a débuté et commence à s’intensifier. Les températures très chaudes des prochains jours devraient permettre de limiter leur développement et d’assécher les œufs et larves déjà présentes.

Le risque est faible.

TEIGNE DES CRUCIFÈRES, PLUTELLA XYLOSTELLA

Les captures de la teigne des crucifères se maintiennent à un niveau important.

Aucune chenille ni aucun dégât n’a pour le moment été observé. Les températures extrêmes des prochains jours pourraient faire sécher les éventuelles pontes déjà présentes sur les cultures.

Captures de la teigne des crucifères

s 21 s 22 s 23 s 24 s 25 s 26

PERIGNY (94) 0 0 0 0 0

LE MESNIL-LE-ROI (78) 0 0 0 0 48 54

LA HOUSSAYE-EN-BRIE (77) 16 17 9 40 18 34

TORFOU (91) 14 26 5 31 42 31

Le seuil indicatif de risque est atteint dès l’apparition des premières chenilles.

Le risque est encore faible puisque aucune chenille n’a pas encore été observée. Faites des observations dans vos parcelles principalement sur les faces inférieures des feuilles.

(13)

Les captures de teignes des crucifères se maintiennent pour l’instant en dessous du niveau de 2016 et 2017, et sont quasiment identique à celles de l’an passé (voir graphique ci-dessous).

ALTISES, PHYLLOTRETA SPP.ET PSYLLIODES CHRYSOCEPHALA L.

Les populations d’altises sur les parcelles de La Houssaye en Brie et Torfou se maintiennent à des niveaux très importants, la parcelle de Périgny voit ses populations d’altises augmenter depuis 15 jours alors que celles du Mesnil le Roi restent nulles.

Les conditions climatiques annoncées vont rester favorables à leur développement.

Nombre moyen d'altises par pied

s 21 s 22 s 23 s 24 s 25 s 26

PERIGNY (94) 0 0 0 5 15

LE MESNIL-LE-ROI (78) 0 0 0 0 0 0

LA HOUSSAYE-EN-BRIE (77) 0,7 22,5 24 22 2,7 10,5

TORFOU (91) 5,3 19,3 1,9 5,5 6,15 20,5

Le seuil indicatif de risque (SIR) est de 1 altise par plante jusqu’au stade 6 feuilles. Trois parcelles dépassent ce seuil.

Pour les parcelles dont le stade est inférieur à 6 feuilles, le risque est très important.

Si le stade a dépassé les 6 feuilles, le risque est faible.

PUCERONS

Des pucerons verts ont été observés cette semaine sur deux parcelles du réseau à La Houssaye en Brie et Torfou avec respectivement 70 et 50% de pieds touchés. Néanmoins, moins de 5 individus par pied ont été dénombrés.

Des pucerons cendrés ont également été observés cette semaine à Torfou (91) sur 10% des pieds avec moins de 2 individus par pieds.

Des coccinelles adultes sont présentes, elles permettent de réguler les populations de pucerons présents.

Altises et leurs dégâts sur chou (FREDON

(14)

Les conditions climatiques devraient être propices à leur développement.

Le seuil indicatif de risque pour les pucerons cendrés est de 10% des pieds touchés. Une parcelle du réseau dépasse ce seuil.

Compte tenu des conditions climatiques, il est important de surveiller l’évolution des pucerons en parcelle. Le risque est modéré.

Des produits de biocontrôle existent.

ALEURODES

Cette semaine, des aleurodes, œufs et adultes, ont été observés à Torfou sur 25% des pieds avec en moyenne 1 individu par plantes.

Les œufs sont de couleur blanche les premiers jours et virent au gris ou au brun peu avant l’émergence des larves. Ils sont disposés en arc de cercle sur les faces inférieures des feuilles.

Les larves et les adultes d’aleurodes sont des insectes piqueurs- suceurs : ils entraient des dégâts directes et indirects sur les plantes. En effet, la ponction de sève par des populations importantes provoque un affaiblissement des choux et une diminution du rendement. De plus, les adultes et surtout les larves rejettent un liquide sucré, le miellat, qui rend les plants collants et favorise le développement de champignons.

L’ensemble (miellat + champignon) forme la fumagine qui induit une diminution de la photosynthèse et aussi une dépréciation des choux.

Enfin les mouches blanches peuvent être vectrices de virus.

Le seuil indicatif de risque est de 10% des pieds avec plus de 10 aleurodes.

Aucune parcelle ne dépasse le seuil indicatif de risque. Les conditions climatiques des prochains jours vont être favorables à leur développement, les populations devraient augmenter. Le risque est faible à modéré.

Des produits de biocontrôle existent.

POIREAU

1 parcelle suivie à Torfou (91) Stade : 2 à 3 feuilles.

RAVAGEURS

THRIPS- THRIPS TABACI

Des thrips ont été observés à Torfou avec en moyenne 1,25 individu par pieds sur 60% des pieds.

(15)

Adulte et larve de Thrips tabaci (Stephen Luk, Bugguide.net)

Pour se nourrir, les thrips, Thrips tabaci, aspirent le contenu des cellules végétales provoquant ainsi de nombreuses petites taches blanches sur le feuillage. Ils endommagent ainsi les poireaux et peuvent leur transmettre le virus de la tache jaune de l’iris (Iris Yellow Spot Virus - IYSV).

Les thrips adultes sont de petits insectes de forme allongée munis d'ailes à franges typiques. Ils mesurent environ 1 mm et ont une couleur grisâtre ou allant du jaune au brun. Le thrips femelle dépose ses œufs dans la cuticule foliaire. Les œufs

éclosent en quelques jours et donnent des larves très mobiles, qui commencent à se nourrir immédiatement. Après le second stade larvaire, les larves se laissent généralement tomber sur le sol pour se nymphoser.

Le cycle total de l’œuf à l’adulte dure de 20 jours à 20°C à 12 jours à 30°C. Si la température est suffisamment élevée, une femelle thrips peut produire jusqu'à 200 œufs.

Cycle biologique du thrips (Koppert Biological Sysems)

Le seuil indicatif de risque pour le thrips sur poireau est de 50% de plantes avec au moins 1 thrips.

La parcelle suivie a atteint ce seuil.

Le risque est modéré d’autant plus que les conditions climatiques vont être favorables au développement des thrips.

Méthodes prophylactiques :

L’arrosage régulier entraîne le lessivage des nouvelles larves et des adultes et permet de garder l’humidité dans le cornet ce qui gêne le développement des thrips. Cette méthode ne permet pas d’éliminer les œufs et peut par contre favoriser les maladies,

Favoriser les rotations de 3 à 4 ans en évitant les plantes hôtes (poireaux, oignons, pommes de terre, choux, betterave, luzerne…),

Travailler le sol (labour, binage, buttage) permet de réduire le nombre de nymphes dans le sol, Auxiliaires : Aelothrips intermedius est un thrips prédateur qui consomme les thrips qui s’attaquent aux plantes. D’autres auxiliaires peuvent limiter le nombre de thrips : des acariens, des chrysopes, certaines punaises prédatrices, les coccinelles, les carabes, les staphylins, les syrphes…

Des produits de biocontrôle existent.

Symptômes du virus YISV sur poireau

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MALADIES

ROUILLE, PUCCINIA PORRI

Des pustules de rouille ont été observées cette semaine sur la parcelle de Torfou (91) sur 25% des pieds.

La maladie se caractérise par la présence de pustules orangées sur la face inférieure et supérieure des feuilles. Les conditions favorables au développement de la maladie sont la présence d’une humidité (pluies, rosée, hygrométrie supérieure à 90%) et des températures comprises entre 14 et 18°C.

L’impact de cette maladie peut être important puisqu’il peut y avoir une réduction de la photosynthèse et donc une perte de rendement mais aussi une augmentation de temps passé à l’épluchage.

Le seuil indicatif de risque est dès l’apparition des premières pustules de rouille. Faites des observations en parcelle. Le risque est faible à modéré.

Méthodes prophylactiques :

Choisir des variétés tolérantes à la rouille. Pour plus d’information consultez : le guide des variétés tolérantes.

La fertilisation azotée doit être bien mesurée.

PERSIL

2 parcelles suivies à Torfou (91) et Le Mesnil le Roi (78).

RAVAGEURS

PUCERONS

Alors que des pucerons avaient été observés il y a plus de 15 jours, la semaine dernière et cette semaine, aucun individu n’a été observé.

Il n’existe pas de seuil indicatif de risque, cependant, il est important de les surveiller sur jeunes plants jusqu’au stade 3 feuilles. Le risque est faible.

MOUCHES MINEUSES

Des galeries sont présentes sur les feuilles de persil à Torfou (91), sur 25% des pieds la semaine dernière. Cette semaine aucune galerie n’a été observée.

Il n’existe pas de seuil indicatif de risque, mais les dégâts sont très limités donc le risque est faible.

Pustules de rouille (FREDON IDF)

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NOCTUELLE GAMMA

Les captures de la noctuelle gamma diminuent : un seul un site a enregistré 3 captures papillons la semaine dernière et cette semaine, un seul papillon a été capturé sur une parcelle (voir tableau ci-dessous)

Aucune chenille n’a encore été observée sur les cultures suivies du réseau.

Captures moyennes de la noctuelle gamma semaine 23 semaine 24 semaine 25 semaine 26

PERIGNY (94) 0 0 0

LE MESNIL-LE-ROI (78) 0 1

LA HOUSSAYE-EN-BRIE (77) 1 1 0 0

TORFOU (91) 6 7 3 0

Le risque reste faible pour l’instant. Le vol se poursuit.

Des produits de biocontrôle existent.

*********

Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture, avec l’appui financier de l’Agence Française de Biodiversité (A.F.B.), par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto.

Le Bulletin de Santé du Végétal est édité sous la responsabilité de la Chambre d’Agriculture de Région Ile de France sur la base d’observations réalisées par le réseau. Il est produit à partir d’observations ponctuelles. S’il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle.

Tout document utilisant les données contenues dans le bulletin de santé du végétal Île de France doit en mentionner la source, en précisant le numéro et la date de parution du bulletin de santé du végétal.

Réseau d'Observations : Chambre d’agriculture de région Île-de-France. - FREDON Ile de France Rédaction : FREDON Ile-de-France : Céline GUILLEM

Comité de relecture : SRAL, FREDON, Chambre d’agriculture de région Île-de-France.

Pour recevoir le Bulletin de Santé du Végétal par courrier électronique, vous pouvez en faire la demande par courrier électronique à l'adresse suivante ecophyto@idf.chambagri.fr en précisant le(s) bulletin(s) que vous désirez recevoir: grandes cultures – pomme de terre – légumes industriels, arboriculture, maraîchage, pépinière – horticulture.

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