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SEANCE DU 23 FEVRIER 2009 2009/1140 - ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT A DES ASSOCIATIONS D'ARTS VISUELS ET LECTURE POUR UN MONTANT GLOBAL DE 194 000

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SEANCE DU 23 FEVRIER 2009

2009/1140 - ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS DE FONCTIONNEMENT A DES ASSOCIATIONS D'ARTS VISUELS ET LECTURE POUR UN MONTANT GLOBAL DE

194 000 € - FONDSFIC - APPROBATION DE 3

CONVENTIONS. (DIRECTION DES AFFAIRES CULTURELLES)

Le Conseil Municipal,

Vu le rapport en date du 3 février 2009 par lequel M. le Maire expose ce qui suit :

« J’ai l’honneur de vous présenter les associations pressenties pour l’attribution d’une subvention sur le Fonds d’Intervention Culturelle, sur l’exercice 2009.

Les dossiers concernent des lieux ou des événements dans le domaine des arts visuels. Ils ont été retenus au vu des critères suivants :

la permanence d’un travail artistique ;

la pertinence et la nouveauté de l’offre proposée au public.

Ces lieux et ces projets correspondent à la politique culturelle mise en place par la Ville en faveur de l’encouragement à la création. La diffusion de formes variées d’art contemporain représente, en effet, un réel atout pour les Lyonnais grâce à la diversité des expositions offertes. Parallèlement à ce travail de création, ces associations mènent des activités de sensibilisation pour amener le grand public à la découverte de formes d’art inédites.

ASSOCIATION NEON

Néon, situé 41, rue Burdeau dans le 1er arrondissement, propose depuis mars 2000, une programmation éclectique, favorisant la multiplicité des débats que génèrent des projets d’artistes pour la plupart émergents.

L’Association utilise l’exposition comme outil de recherche et d’exploration.

Le projet d’activité de cette Association pour 2009 concerne le développement de la diffusion de l’art contemporain, grâce à une programmation favorisant la diversité de projets d’artistes et s’inscrivant dans un réseau de collaborations internationales.

Expositions : Markus Miller :

Markus Miller réalise exclusivement depuis le début de sa carrière des sculptures monumentales. Ses pièces utilisent un langage pictural très simple et laissent toujours le spectateur dans une certaine forme de perplexité, car ce qui est vu n’est jamais vraiment ce qui parait être…

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Pierre Bismuth :

Pierre Bismuth utilise la pratique artistique comme moyen d’examiner la perception des individus de la réalité, notamment dans leur relation aux productions culturelles. Son travail tente avec humour et un minimum de moyens de déstabiliser les codes de lecture afin de redonner au spectateur une position incrédule même à l’égard des éléments de la culture les plus acquis. Sa démarche se développe autour de l’idée que c’est en manipulant simplement la définition communément donnée aux choses que l’on en change la perception.

Christopher Wool / Exposition plus édition :

Christopher Wool s’est fait connaître par ses peintures en noir et blanc qu’il a réalisées durant les années 1990, dans lesquelles il utilise des mots ou des phrases tirés de chansons ou de films, comme par exemple « Fool » (imbécile), « Bad dog » (chien méchant) ou la plus célèbre « Sell the house sell the car sell the kids » (vends la maison vends la voiture vends les gamins). La critique a salué cette œuvre comme une synthèse postmoderne d’humour noir, de poésie concrète et d’esthétique punk, un commentaire pertinent sur notre civilisation et notre époque. Il est à présent reconnu pour sa réflexion novatrice et aiguë sur les potentialités et les techniques picturales.

Dominique Gilliot / Exposition/performance :

Le travail qu’il a peu à peu construit depuis six ans consiste en une mise en scène de lui-même (parfois d’autres interprètes viennent s’ajouter), dans des performances qu’il conçoit comme des investissements corporels éphémères coulés dans un réseau multiple et compliqué de micro territoires enchâssés, connexes ou juste contigus.

Pearce et Ramsey / Exposition plus édition :

Naomi et Gavin Pearce Ramsey se sont rencontrés lors d’études à l'Université Goldsmiths de Londres. Bien que leurs pratiques artistiques soient très différentes, ils ont un intérêt commun pour la critique rigoureuse. Pearce &

Ramsey visent à briser les frontières dans un monde de l'art qui, souvent, peut être isolé et divisé. En créant des espaces d'expositions et en les utilisant pour provoquer des discussions, interdisciplinaires. Pearce & Ramsey espèrent agir comme un point de référence pour l'innovation, le dynamisme et la diversité.

Subvention proposée : 9 000 .

ASSOCIATION LA SALLE DE BAINS

L’Association La Salle de Bains, créée et établie à Saint-Jean depuis 1998 s’est installée en février 2008 dans des locaux rénovés par la Ville au 27, rue Burdeau dans le 1er arrondissement, plus adaptés à son activité.

Ce lieu correspond à la politique culturelle mise en place par la Ville en faveur de l’encouragement à la création. La diffusion d’œuvres variées

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représente une chance pour les Lyonnais de découvrir des artistes aux esthétiques très diverses.

L’année 2009 accueillera une série d’expositions : Yann Géraud : 9 janvier – 8 mars :

Erehwon est le titre de l’exposition conçue par l’artiste Yann Géraud pour la Salle de Bains. Elle sera composée de cinq sculptures : Odyssée, Welcome, Erehwon, Tas et New Original Erewhon House. Elle prend le titre d’un des travaux exposés, tel un point de départ et également un point géographiquement et temporellement manifeste d’une position. Erehwon est une anagramme de No Where (nulle part) et de Now Here (ici et maintenant).

Joanne Tatham et Tom O’Sullivan : 20 mars – 3 mai :

Joanne Tatham et Tom O’Sullivan vivent et travaillent à Glasgow. Ils collaborent depuis 1995. Relevant de la sculpture, de la performance et de l’installation, leurs œuvres reposent sur une forme de théâtralité, d’absurdité brechtienne et sur un goût prononcé pour les jeux de langages, où la construction du sens se mélange à un humour slapstick. Les deux artistes travaillent à partir d’un corpus de formes préexistantes qu’ils remettent en jeu à chaque nouvelle exposition, comme une réponse toujours remise à jour face au contexte spatial et institutionnel.

Sylvain Rousseau : 15 mai – 28 juin :

Sylvain Rousseau a recueilli dans son œuvre le meilleur de la culture commerciale : il aime les objets et chacune de ses pièces fonctionne comme un hit. Parmi ces hits, il y a les cactus, le pot blanc, et une série récente d’objets plats. Selon un principe au départ immuable, il aplatit les objets et en livre une version réalisée dans les matières d’origine, une salle de danse plate (What a feeling), des toiles de tente plates (2 seconds), une cabane de jardin ouvrier (The house of the rising sun), ou une palette (Palette). Creusant les dimensions, inversant les perspectives, approfondissant l’espace d’exposition, l’artiste joue le paysagier. Rien de plus factice, produit, fabriqué pourtant que le paysage, devenu pure image.

Mick Peter : 10 juillet – 13 septembre :

Mick Peter traite les flux d’informations de manière concentrique, inversant les notions de centre et de périphérie et évoluant à l’intérieur d’une échelle locale et circonstanciée. Ses sculptures font preuve d’une défiance sarcastique à l’égard de leur spectateur en l’installant de prime abord dans une situation de confort puis en lui imposant leurs déviances rétiniennes et matériologiques.

Tris Vonna-Michell : 18 septembre – 1er novembre :

Avec ses énergiques performances, Tris Vonna-Michell s’inscrit dans la lignée des conteurs folkloriques ou populaires dont le rôle est de transmettre oralement des contes, histoires ou anecdotes. Dans la tradition orale, le contenu

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de ces récits ancestraux brasse sans aucune hiérarchie des éléments narratifs aussi bien fictifs que réels. Son travail consiste à faire voyager le public dans un espace physique et mental à travers lequel les objets acquièrent différents niveaux de signification ou qui se réfèrent brièvement les uns aux autres.

Magali Reus : 13 novembre – 31 décembre :

L’œuvre de Magali Reus déploie un univers de sculptures et installations qui combinent les références au design, au minimalisme et à l’ornementation teintée d’exotisme. La plupart des installations de Magali Reus sont réalisées in situ et véhiculent une atmosphère qui relève aussi bien des stratégies esthétiques du monde de l’entreprise que de la boutique balnéaire bon marché.

Subvention proposée : 37 000 . ASSOCIATION LE BLEU DU CIEL

La galerie « Le bleu du ciel » s’est ouverte en 1999 à l’initiative de Gilles Verneret. Forte du soutien de la DRAC, du Conseil Régional et de la Ville de Lyon, elle s’est donnée pour mission de montrer différents aspects de la photographie contemporaine. Aujourd’hui, elle s’oriente vers la monstration d’artistes d’avant-garde défendant un point de vue documentaire créatif, en relation avec les disciplines transversales sociologiques, historiques, architecturales, anthropologiques ou littéraires.

Initialement installée sur le plateau de la Croix-Rousse, l’Association loue aussi un local 48, rue Burdeau plus approprié aux expositions de photos contemporaines et ouvert à des publics plus variés.

Onze expositions sont programmées pour l’année 2009 au Bleu du Ciel, six rue Burdeau et cinq sur le plateau ainsi que trois expositions hors les murs à Genève, Bratislava et Kosice.

Christian Lutz : 10 janvier – 21 février, Burdeau :

« Protokoll » : ces photographies ont été réalisées principalement lors de déplacements de délégations du Département de l’Intérieur suisse à l’étranger avec l’intention de confronter la photographie à certains codes de comportements liés au pouvoir, peut-être pour mieux les tolérer ensuite.

Pendant trois ans Lutz s’est intéressé aux mises en scène de l’autorité, aux rapports de hiérarchie et aux différents protocoles auxquels sont soumis les décideurs politiques et leurs délégations. Il a cerné quelques clichés qui règnent dans l’univers de ces derniers et traqué les non-dits, les complots et les stratégies. Cette série d’images révèle un univers codé dans lequel les scénarios sont écrits à l’avance. Il a tenté d’introduire un petit ferment critique qui remettrait en cause un système de représentation bien rodé.

Gilles Verneret : 8 janvier – 21 février, Plateau :

« Puzzle of Downfall Children », en partenariat avec la Ferme du Vinatier.

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En faisant poser les patients, Gilles Verneret a l’ambition de faire émerger l’humain au regard des autres et rejoint, en partie, cette tradition du portrait.

Le travail de Gilles Verneret, en conjuguant l’image sociale et la réalité intime permet aux patients de retrouver la part d’humanité momentanément égarée. En résidence une matinée par semaine pendant 8 mois, le photographe a rencontré les patients qui sont hospitalisés à long terme, mais aussi ceux qui viennent pour un accident de la vie, un désespoir, une crise, un appel. Il s’est heurté à la répétition des discours et aux nécessaires rituels mis en place afin d’éviter le naufrage quotidien dans les abîmes de la psychose.

Lynne Cohen : 26 février – 11 avril, Burdeau :

Les photographies de Lynne Cohen portent des titres qui nous renseignent bien peu sur ce qu’elles nous montrent. Ils indiquent en fait l’appartenance de chaque photographie à un type de lieu relevant de l’une ou de l’autre des séries courant à travers l’ouvrage No Man’s Land, comme, entres autres, établissement thermal, laboratoire, salle de cours. Si chacun de ces noms désigne la fonction du lieu photographié, il ne nous dit rien d’autre, rien sur le pays ou la ville dans laquelle cet établissement se trouve, rien sur la date, rien non plus sur une quelconque particularité de ce lieu.

Roselyne Titaud – Léa Eouzan : mars, Plateau ; Marc Pataud : 16 avril – 17 mai, Burdeau :

En partenariat avec le Fonds national d’art contemporain.

Ces images datent du « siècle dernier » : Marc Pataud a passé deux ans sur le terrain vague du Cornillon à Saint-Denis avant la construction du grand stade. Ceux du terrain vague habitaient là bien avant la naissance du grand stade. Marc Pataud est un accompagnateur subjectif, le contraire d’un reporter ; on ne trouvera pas d’exotisme, pas d’illustration, pas d’esthétisme dans ces images.

Briag Courteaux : 16 avril – 17 mai, Plateau :

« Macadam » est un reportage au bord du Canal Saint Martin, pendant l’action Des Enfants de Don Quichotte. Face à une médiatisation massive, Briag Courteaux a voulu apporter un autre regard : montrer les individus, leur histoire, leur chemin, leur vie. Donner une présence et une légitimité à ceux qui sont au cœur du problème, leur donner un droit de parole est essentiel. A travers ces portraits, il remet en scène un jeu de regards : le spectateur va croiser le regard du sans-abri dans un face à face qui ne se produit plus dans le quotidien.

Elinor Carucci ou Eric Poitevin : mai – juin, Burdeau.

Franck Gérard : mai – juin, Plateau.

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Marie Baronnet : mai – juin, Plateau.

Akhenaton : septembre – octobre, Burdeau et Plateau.

Philippe Chancel : novembre – décembre, Burdeau.

Ces cinq dernières expositions sont en préparation.

Subvention proposée : 15 000 . ASSOCIATION ST’ART UP

L’Association St’art Up assure depuis huit ans une permanence artistique sur le territoire de Saint-Rambert dans un lieu, « L’attrape-couleurs » ouvert début 2001 à l’initiative de la Ville de Lyon, dans le bâtiment de l’annexe de la mairie du 9e arrondissement de Lyon.

Depuis son ouverture, l’Association a réalisé 40 expositions, grâce à la résidence permanente d’un artiste dans l’atelier. La galerie reçoit entre 2 500 et 3 000 visiteurs par an avec une moyenne de 100 à 200 personnes pour chaque vernissage.

Chaque année 300 visiteurs scolaires des établissements du quartier sont accueillis pour une visite pédagogique commentée. Le public est bien fidélisé grâce à la régularité de la programmation, l’amplitude horaire proposée et les choix artistiques.

Un partenariat avec l’Ecole Nationale des Beaux-Arts a été mis en place pour présenter un jeune artiste sorti de l’école et « L’Attrape-couleurs » participe activement aux manifestations artistiques locales : Y Salsa, Fête des lumières, Dimanches de l’Ile Barbe…

Une nouvelle convention signée avec la ville fin 2008 permettra à

« L’Attrape-couleurs » d’accueillir un ou deux artistes en résidence pour une période de trois mois, avec, en amont, un mois de préparation, et, en aval, un mois de médiatisation sur la production de la résidence.

Un comité de pilotage a également été mis en place avec entre autres le conseiller de la DRAC et le Directeur de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts pour permettre de donner une unité aux expositions et aux résidences.

La programmation 2009, de six expositions, est en cours, elle débutera par l’accueil d’une jeune artiste sortie de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts, Anne-Lise Seusse pour des travaux photographiques, en janvier – février.

Subvention proposée : 12 000 .

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BF 15

La BF15, association de diffusion d’art contemporain, est une vitrine qui met en avant la réflexion, la création, la recherche artistique et l’expérimentation.

Elle propose des regards singuliers, politiques ou poétiques qui interpellent, déroutent ou touchent.

En 2007, la BF15 a transféré ses activités dans un nouveau local, 11 quai de la Pêcherie dans le 1er arrondissement d’une superficie de 220 m², plus adapté à l’accueil des artistes et des visiteurs.

L’année 2008 a été marquée par l’édition du « Guide de l’art contemporain dans les espaces publics du Grand Lyon » qui illustre les changements opérés dans l’art et les politiques artistiques depuis trente ans.

L’année 2009 sera rythmée par 5 expositions, un événement et l’édition d’un flip book.

Edouard Boyer : 6 février – 28 mars / « L’horizon des événements » :

Projet après projet, Edouard Boyer témoigne de sa propre disparition.

Ses œuvres sont des « programmes » qui dessinent la limite entre ce qui est encore visible et ce qui ne l’est pas. Il appelle cette frontière « l’horizon des événements ».

Laurent Perbos : 3 avril – 23 mai :

Laurent Perbos appartient à cette génération d’artistes trentenaires qui plient la banalité et l’environnement quotidiens aux exigences de l’examen critique et à l’urgence de leur dénaturalisation. Dans un constant va et vient entre des prélèvements de motifs et leur réinjection, mais modifiés, dans le réel, Laurent Perbos, en accentuant la rupture que suppose tout processus de représentation, ouvre une large brèche où flotte l’incertitude.

Armanda Duarte – Linda Sanchez : 5 juin – 1er août :

Les œuvres fragiles d’Armanda Duarte révèlent des scénarios de concentration spécifiques, où l’expérience n’est en rien due au hasard, mais est le fruit d’une observation attentive de la vie et de la construction des choses.

Ses approches prennent la forme d’installations soigneusement disposées et régies par des systèmes de relations qui leur sont propres. Pour cette exposition, son travail entre en dialogue avec celui de la jeune artiste lyonnaise Linda Sanchez.

Claire Healy et Sean Cordeiro : 16 septembre – 21 novembre : Les deux artistes australiens développent un travail sculptural à travers une variété de médias. Tout en explorant les matériaux de notre monde

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contemporain, ils soulèvent des questions sociopolitiques, tels que la mondialisation, la culture médiatique, la consommation, sur un ton souvent cynique.

Christine Rebet : 27 novembre – 30 janvier :

En résonnance avec la Biennale d’art contemporain 2009.

L’exposition in situ invite une artiste d’origine lyonnaise, Christine Rebet, à investir l’espace de la BF 15. L’ensemble de son travail est une sorte de confrontation entre réalité historique et moments suspendus, entre conte de fée merveilleusement illustré et séquences désarticulées d’un rêve.

Evénement : art contemporain dans les espaces publics les 21 et 22 mars :

Suite au succès des visites proposées dans les espaces publics dans le cadre des journées européennes du patrimoine 2008, la BF15 renouvèle l’expérience durant le week-end du printemps. Des rencontres avec les artistes des parcours autour des œuvres, une présentation du guide à la FNAC, sont au programme.

Edition d’un flip book : ce projet d’édition fait suite à l’intervention de Laurent Pernel sur les parois de la BF15 durant sa phase de travaux en juin et juillet 2007.

Subvention proposée : 53 000 . GALERIE ROGER TATOR

Située dans le 7e arrondissement, l’Association a pour objectifs la gestion et l’organisation d’expositions ayant trait au design et à l’art contemporain et pour vocation d’être une galerie d’exposition. Elle se consacre à des projets prospectifs et constitue désormais un des principaux lieux relais de design à Lyon. Les locaux accueillent des artistes designers de tout horizon qui peuvent investir les lieux à leur convenance.

La programmation met en avant l’alternance d’artistes et de designers et privilégie la notion de projet.

James Clar : 6 décembre – 27 février :

James Clar mêle la technologie à l’art dans la conception d’objets lumineux et l’élaboration d’environnements architecturaux. Le design est ici mis au service de systèmes visuels novateurs et d’impressionnantes architectures lumineuses. A l’occasion de la dixième édition de Superflux, la galerie donnera carte blanche au designer lumière américain, qui viendra investir les lieux au moyen d’objets et d’une installation lumineuse in-situ.

Emmanuel Holterbach : mars – mai / « Trois Panoramas de Fréquences » :

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Passionné par les phénomènes acoustiques de notre monde, Emmanuel Holterbach collecte des sons au moyen de son microphone, puis les magnifie dans des compositions ou installations sonores. Pour l’occasion, il concevra plusieurs installations sonores in-situ. Les perceptions auditives et visuelles des spectateurs seront hyper-activées et le lieu transfiguré. Les trois espaces ouverts au public (la galerie, la cave et la salle extérieure) offriront trois approches de l’environnement sonore de Lyon, comme une spirale centrifuge qui aurait la galerie pour centre, traverserait la ville, pour finir dans la verdure de ses environs.

Marc Fornes : mai – juillet :

Architecte, urbaniste, spécialiste des logiciels Rhino et Rhinoscript, Marc Fornes sera invité à réaliser un prototype modulaire in-situ. Le spectateur pourra se pencher sur la dimension plastique et zoomorphe de l’architecture contemporaine.

Etudiants Design d’Espace, l’Ecole des Beaux-Arts de Saint- Etienne : septembre – novembre :

Exposition collective en partenariat avec l’Ecole des Beaux-Arts de Saint-Etienne, visant à faire un tour d’horizon sur le design de demain, à travers une sélection de jeunes designers issus de la dernière promotion en design d’espace de l’Ecole des Beaux-Arts de Saint-Etienne. Le commissariat de l’exposition est réalisé par Vincent Lemarchand, directeur de la section design d’espace.

Atelier BL119 : novembre – décembre :

L’Atelier BL119 a été créé par deux jeunes designers stéphanois, Hervé Dixneuf et Grégory Blain. Ils ont notamment conçu « Le Rocher », projet sculptural minéral, dans le cadre du concours de la galerie autour du

« Délaissé Urbain » et ont participé à l’exposition, « A l’Etat de Maquettes » au printemps dernier. A l’occasion de cette nouvelle invitation, l’Atelier BL119 devra investir les lieux de la galerie au moyen d’une création in-situ.

Subvention proposée : 16 000 . ASSOCIATION WORX

L’Association Worx est installée rue Burdeau dans un lieu, « le Stand », dont la situation permet des collaborations avec les espaces de diffusion déjà présents. Il s’agit d’une résidence destinée aux artistes et aux commissaires d’expositions indépendants. Sur un principe d’invitations croisées en France et à l’étranger, il s’agit à la fois d’une base d’accueil et de départ, plus précisément d’une plate-forme de rencontres et de travail dédiée à l’art contemporain. Les locataires du Stand disposent d’une centaine de m² répartis sur quatre niveaux. Ils correspondent aux différentes activités prévues dans le projet (atelier, logement, exposition) et sont autant d’espaces activables par les résidents invités.

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Le Stand prolonge les activités initialement menées à la maison Neyrand de 2005 à 2007.

Les résidences :

Le Stand propose cinq résidences d’une durée moyenne d’un mois suivie d’une exposition de même durée pour présenter le travail réalisé pendant ou hors résidence.

Les artistes :

Il s’agit via les artistes invités de proposer des échanges entre les différentes régions françaises mais aussi avec des pays étrangers. Il semble important de favoriser à travers ces invitations des connections avec des espaces dédiés à l’art contemporain dans des régions ou pays influents.

Les groupes d’artistes et commissaires d’exposition indépendants : Le Stand donnera carte blanche une fois par an à un groupe d’artistes ou commissaires d’exposition indépendants pour une exposition collective.

Les artistes et graphistes de la région Rhône-Alpes :

Une résidence dite « tremplin » sera proposée pour un /des artiste(s) ou graphiste local, diplômé ou non d’une école de la région.

Une mise à disposition de la partie atelier du Stand sera proposée en deux temps (au plus) dans l’année avec des expositions de plus courte durée pour présenter le travail.

Subvention proposée : 12 000 .

J’ai l’honneur de vous proposer également une association qui œuvre dans le domaine de la poésie et qui participe à la 11e édition du Printemps des Poètes : l’Espace Pandora. Par cette action, l’Association contribue au rayonnement artistique de la ville et favorise la pratique amateur dans les différents arrondissements de Lyon.

L’ASSOCIATION ESPACE PANDORA

Fondée en 1985 l’Association Pandora organise des actions et des événements culturels autour du livre et de l’écrit, en donnant une place particulière à la poésie. Son partenariat avec la Ville de Lyon concerne exclusivement les activités qu’elle propose dans notre cité à l’occasion du Printemps des Poètes.

L’édition 2009 est programmée du 7 au 15 mars prochain. Les prestations programmées par l’Espace Pandora seront réparties dans les 9 arrondissements de Lyon et s’articuleront autour de deux thèmes :

• « En rire », sujet proposé par le Ministère de la Culture et de la Communication ;

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• une place toute particulière donnée à Jean Tardieu.

Programme des actions organisées par l’Espace Pandora par arrondissement :

1er arrondissement :

• remise du prix Kowalski ;

• poésie en scène, mise en espace d’un choix d’écrits de Raymond Devos, Boris Vian et d’autres auteurs plus contemporains au Carré 30 ;

• clown en poésie, spectacle par la compagnie les InventeurEs, au carré 30 ;

• « Lave ton linge en public », lectures poétiques et concerts dans les laveries de l’arrondissement ;

• « Lire la peinture, voir la poésie, dire l’imperceptible » par la Compagnie In-Time au musée des Beaux-Arts ;

• Mêlimêlemots par la Compagnie Près d’ici au Fou Fieffé.

2e arrondissement :

• Remise des prix du concours de poésie organisé par la Mairie du 2e arrondissement ;

• Rire aux archives par la compagnie du Chien Jaune aux archives municipales.

3e arrondissement :

• Petits problèmes de géométrie poétique : performances pluridisciplinaires de Jean Tardieu dans un lieu à définir ;

• Passeurs d’Europe : par la Plateforme de la jeune création franco- allemande et l’ensemble des instituts culturels de Lyon au Théâtre des Asphodèles.

4e arrondissement :

• Soirée Jean Tardieu : lecture au théâtre de la Croix-Rousse ;

• « Comment ça va sur la terre 2 ? » : randonnée poétique proposée par Armelle Chitrit et le Labo des Lettres, ballade entre le 4e et le 6e arrondissement.

5e arrondissement :

• Histoires à dormir debout : contes traditionnels et humoristiques par Martine Meirieu et Nadia Larbiouene Llorc à la MJC Saint-Just ;

• Les babilleuses par la Bekis’s company à la MJC Ménival ;

• Soirée autour de la parution de l’ouvrage Séquelle par l’Association Jean Tardieu à la bibliothèque Saint-Jean ;

• Lecture des (h)auteurs par la Compagnie Cadavres Exquis à la bibliothèque du Point du Jour ;

• Le « sou-rire » du chat de François Maspero à la Maison des Passages ;

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• Lecture de Sylvie Bruhat à la bibliothèque Saint-Jean ;

• Soirée de restitution des ateliers en prison proposés par Axès Libre à la Maison des Passages ;

• Lecture de Michel Thion au centre socioculturel du Point du Jour.

7e arrondissement :

• Bouts de souffle / slam en scène : soirée slam avec la Tribut du Verbe, Slam Sensible, Koumékiam et l’assemblée, salle du 6e continent ;

• De l’autre côté du monde, cela n’a pas été dans mes aspirations à la médiathèque Jean Macé.

8e arrondissement :

• Comment ça va sur la Terre : conférence sur Jean Tardieu organisée par la Cause des Causeuses à la médiathèque du Bachut.

9e arrondissement :

• Roule Miracle : lecture spectacle par la compagnie les ArTpenteurs au Centre social de la Sauvegarde et à la MJC Duchère.

Une soirée « Echange ton poème » est également prévue avec les poètes du printemps dans un lieu non défini à ce jour, et tous les poèmes envoyés par texto seront affichés sur les panneaux lumineux de la Ville de Lyon.

Dans ce contexte, il est proposé d’allouer une subvention de 40 000 € à l’Espace Pandora. Par ailleurs, la Ville prend en charge tout ou partie des frais de communication pour un montant qui ne devra pas excéder 15 000 € ».

Vu lesdites conventions ;

Vu l’avis émis par les 9 Conseils d’arrondissement ; Ouï l’avis de sa Commission Culture et Evénements ;

D E L I B E R E

1- Une subvention globale de 194 000 € est allouée aux structures suivantes et répartie conformément au tableau ci-dessous :

Nom de l’association Montant de la subvention

Néon à Lyon 1er 9 000 €

La Salle de Bains à Lyon 5e 37 000 €

Le Bleu du ciel à Lyon 4e 15 000 €

St’art Up à Lyon 9e 12 000 €

BF 15 à Lyon 1er 53 000 €

Galerie Roger Tator à Lyon 7e 16 000 €

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Association Worx à Lyon 4e 12 000 €

Espace Pandora à Vénissieux 40 000 €

TOTAL 194 000

2 - Les conventions susvisées, établies entre la Ville de Lyon et les associations BF 15, la Salle de Bains et l’Espace Pandora sont approuvées.

3 - M. le Maire est autorisé à signer lesdits documents.

4 - La dépense correspondante sera prélevée sur les crédits inscrits au budget 2009, programme SOUTIENAC, opération FONDSFIC, ligne de crédit 42652, nature 6574, fonction 30, chapitre 65.

(Et ont signé les membres présents) Pour extrait conforme,

Pour le Maire, l’Adjoint délégué, G. KEPENEKIAN

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