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L IGF met EGAl hors cause mais rattrape l homme qui a donné l ordre à Déo. Mise en difficulté dans le dossier de Bukanga Lonzo, la pieuvre se répand

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THE INTERNATIONAL DRC LEADING NEWSPAPER

N°1524 | LUNDI 12 AVRIL 2021 | 20 PAGES | 8$US

international S I N C E 1 9 8 9

O

n le savait, on le sait mieux désormais.

C’est le film

«Soleil Rouge» avec l’Américain Charles Bronson, le Français Alain Delon, le Samou- raï Toshirô Mifune et la Suissesse Ursula Andress qui formaient un quarto ne partageant pas les mêmes valeurs.

S’ils se retrouvent c’est

par intérêt immédiat : (lire en pages 4).

Mise en difficulté dans le dossier de Bukanga Lonzo, la pieuvre se répand

L’IGF met EGAl hors

cause mais rattrape l’homme qui a donné l’ordre à Déo (Textes de page 5 à 9).

(Texte en page 4).

Lamuka

ça se

dispute

dévaliser le train royal.

Soudain, Bronson (Link Stuart) a besoin de Delon (Gauche Kink), Delon besoin de Bronson pour faire face aux Peaux Rouges. Le danger éloigné, Bronson retourne son arme

contre Delon, récupère le sabre de l’Empereur du Japon offert au Pré- sident des États-Unis volé par Gauche. Affaire réglée.

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Des morts et des morts sur des voies bombardées

I

dent et donc la mort mpos-sible de circuler sur nos routes, rues et avenues dans les villes ou dans l’arrière-pays quand l’acci- vous guettent en perma- nence.

Faut-il se payer une berline à Kinshasa? Pour rouler où? Luxe inutile quand le premier moto- cycliste Wewa déboulé du Kasaï, rencontré en face, le premier conduc- teur de Ketch - minus- cule véhicule qui sait toujours se tirer d’affaire en se faufilant partout, et qui est peut-être l’idéal pour circuler sur nos routes si ce n’est la moto ou le premier camion conteneur - est prêt à vous rentrer dedans, à vous égratigner de par- tout s’il s’agit de la moto ou du minuscule Ketch sans qu’il n’ait besoin de s’arrêter, de s’excuser, encore moins, de prendre en charge les dégâts.

Même attitude insul-

tante pour les «Esprits de mort» - et pourquoi pas

? - pour «les Esprits de vie»...

Si la moto permet de se déplacer plus vite en trompant embouteillages et bouchons structurels dans la ville Capitale Kinshasa, c’est certaine- ment possible. Sauf que là, le risque de perdre la vie est trop élevé...

UN SUJET QUI N’IN- TÉRESSE PERSONNE.

Sur les routes du Congo, ni le conducteur de moto, ni son passager n’est astreint à porter le casque pourtant d’extrême ri- gueur, selon le code de la route mais inimposable dans notre pays, et la po- lice routière laisse circu- ler outre des montagnes de marchandises que ces véhicules peuvent dépla- cer en pleine journée, sur toutes les rues et avenues de la Capitale. Même- ment pour tout autre type de véhicule roulant au Congo, que ce soit un quelconque camion ou un bus. Il suffit d’y entas- ser autant de personnes que l’on veut si d’autres ne se placent pas sur le toit ou aux portes, avec des produits de toutes espèces, des animaux

vivants voire des com- bustibles, huile, mazout, pétrole ou essence...

Faut-il parler de contrôle technique de rigueur sous d’autres cieux?

Au Congo, rien de tel n’existe... Comment évi- ter des tragédies quoti- diennes sur nos voies de communication?

Mais il semble que finale- ment le sujet n’intéresse personne.

Ni le Premier ministre, ni des ministres en charge de l’Intérieur ou du sec- teur technique des Trans- ports et Communication.

Ni les élus, nul ne prend conscience de cette ques- tion qui tient pourtant au social...

Au Congo, ce qui compte c’est la résilience, parve- nir à passer l’étape d’un jour et pour ça, rien de mieux que de courir, de courir, de chercher la for- mule magique de passer le lendemain, vivant, qu’importe s’il y a des morts devant lesquels personne ne s’arrête plus désormais...

Et voilà que le pays, de partout, fout le camp, le moins que l’on puisse dire, avec des glisse- ments de terrain, des érosions, des rares infras- tructures qui s’en vont

jour après jour. La Natio- nale n° 1 en province du Kwilu n’est plus désor- mais praticable.

Dès la porte d’entrée de cette province, à un jet de pierre de la cité de Masamuna, 364 km de Kinshasa, en territoire de Masimanimba, en arrivant de la Capitale Kinshasa, l’érosion qui y traînait déjà depuis plusieurs années, a fini par emporter la chaussée réduite, en avalant un camion conteneur qui s’y était risqué...

Plus loin, dans le chef- lieu du territoire de Gungu, après la grande ville de Kikwit, après la pluie diluvienne qui est tombée dans la nuit de dimanche 28 mars à lundi 29 mars, la route qui relie le grand centre de négoce s’est coupée en deux, à la descente du pont Kwilu.

Du coup, la province est à l’arrêt, avec elle, la Capitale qu’elle fournit en produits agricoles et qui lui fournit en divers biens de consommation mais aussi les provinces du Kasaï, de l’est et du sud qui échangent avec la Capitale via cette nationale n°1 de grande importance mais trop

délaissée par les gouver- nements successifs...

Et quand la nature re- prend ses droits...

Il faudra certainement des jours pour tenter de rétablir un tant soit peu la circulation. La BAD annonce un finan- cement de 72 millions de $US - annonce faite par l’ex-candidat Pré- sident de la République aujourd’hui adminis- trateur pour la région de l’Afrique centrale (Burundi, Cameroun, Centrafrique, Tchad, les deux Congo) Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir mais le temps que ce fonds arrive, comment la Capitale pourrait-elle se porter au point de vue approvisionnement?

DES CALCINÉS ET DES BLESSÉS À MASIMANIMBA.

L’Office des Routes va certainement s’y rendre, la question est de savoir pour quel type d’infras- tructures? Ce ne sera ni la première, ni la dernière fois. Il faut espérer que le projet «TshileJelu» initié par le Président de la République, démarré au Kasaï, va très vite débou- ler dans l’ex-Bandundu...

Entre-temps, la popu-

lation paie le prix lourd de cette absence de politique. Jeudi 8 avril soir, un bus de transport venant de Kikwit pour Kinshasa, s’est renversé à Masamuna, près du village Kiwawa, dans le Masimamnimba avant de prendre feu avec tous ses passagers. Plusieurs corps calcinés ont été sor- tis de l’épave. On parle de 46 morts et de 20 bles- sés. «Des corps calcinés irrécupérables. Les res- capés acheminés à Masa- muna et à Masimanimba.

Le bus qui transportait du Lotoko et de l’huile de palme a pris feu après accident», explique le gouverneur du Kwilu, Willy Itshundala Asang qui s’est arrêté à faire le constat... Au Kongo Central, au village Boko Kukutuna, territoire de Mbanza-Ngungu, même nationale n°1, même type d’accident. Un gros véhicule Mercedes qui transportait des fidèles Kimbanguistes de l’ex- Bandundu et du Sud- Ubangi venus de la cité sainte de Nkamba, nou- veau bilan macabre plus lourd au dernier comp- tage : 27 morts, plusieurs blessés graves.

ALUNGA MBUWAn Ci-haut, des morts et des morts sur nos routes. Ci-bas, à g., à la porte d’entrée du Kwilu, près de Masamuna, dans Masimanimba, en arrivant de Kinshasa, la route s’est fendue. À dr., dans Gungu, loin après la ville de Kikwit, à la descente du pont Kwilu, la route s’est coupée en deux après la pluie diluvienne. DR.

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lle ne s’est

jamais avouée vaincue.

Pieuvre (ou poulpe), il s’agit d’un animal de très grande intelligence avec une capacité à changer de couleur au millième de seconde dans le style de caméléon, à sa guise, par mimétisme, avec son environnement vital ou à la suite de ses émotions et, en l’espèce, de ses intérêts mafieux.

Le corps entièrement souple, cet animal est doté de huit bras pour- vus de ventouses qui lui permettent de tout aspi- rer...

Parviendra-t-elle à aspi- rer l’incorruptible Ins- pection Générale des Finances et, du coup, l’intraitable patron de ce grand service de l’Etat désormais réclamé par- tout, Jules Alingete Key ? A ce que l’on sait, il n’y a pas que des Chefs d’Etat africains que la pieuvre financière congolaise appelle à la rescousse, il y a aussi de hautes per- sonnalités étrangères.

Ainsi, l’ancien Directeur Général français du Fonds Monétaire Inter- national, Dominique Strauss-Khan - DSK pour les proches - grand favori des sondages à la pré- sidentielle française de 2012 face au président en fonction Nicolas Sarkozy - a été joint pour sauver de l’étreinte la mafia financière congolaise. Le fera-t-il ? Avec les Fran- çais, rien n’est impossible quand on voit ce qui arrive aux hommes d’af- faires de l’Hexagone…

C’est notamment le cas de Vincent Bolloré, in-

le boulevard du 30 Juin, le cabinet du ministre des Finances et le siège de la Banque Gabonaise Française Internationale, lire pages 5 à 9, édition papier), surfacturation dans la construction de l’immeuble faussement dit intelligent ainsi que la livraison de ses équi- pements (30 millions de

$US).

Les années 2012 et 2016 sont aussi celles caracté- risées par un enrichisse- ment insolite des gestion- naires de la République.

Les acteurs de cette triste épopée de l’histoire congolaise ne trouve- raient plus sommeil avec culpé après 48 heures de

garde à vue pour « cor- ruption d’agents publics étrangers » au Togo et en Guinée, présent dans pas moins de quarante- six pays africains avec un chiffre d’affaires de près 3 milliards d’euros dépassant des budgets nationaux africains.

«BONNE GOUVER- NANCE POUDRE AUX YEUX».

À en croire des sources à l’IGF, «la bonne gouver- nance prônée au Congo entre 2012 et 2016 ne fut que de la poudre aux yeux qui cachait une série de détournements

les plus rocambolesques que le pays ait jamais connus dont les dossiers du par agro-industriel de Bukanga Lonzo (200 millions de $US non retracés), des avances fiscales détournées de la Gécamines (plus de 150 millions de $US), l’utilisation des fonds de Go-Pass à la RVA sans impact visible (120 mil- lions de $US), surfactu- ration dans la création de la société d’aviation Congo Airways (50 millions de $US), affaire BGFI Bank-EGAL Sarl (43 millions de $US disparus entre deux bâtiments voisins, sur

Lamuka s’entredéchire à mort L

amuka s’entredéchire.

Nul doute, ils étaient restés à quatre après le départ du reste de la majorité duy team (Matun- gulu, Mbusa Nyamwisi après VK et Fatshi). Sur les quatre, deux ont rejoint publique- ment l’Union Sacrée de la Nation, deux sont restés vissés à l’opposition voulue comme une résistance. D’un côté, Moïse Katumbi Chapwe et Jean-Pierre Bemba Gombo, de l’autre Martin Fayulu Madidi et son inséparable Adolphe Muzitu Fundji.

«MASTURBATION».

Quoi donc oppose désormais ces quatre, chacun disposant de son propre parti politique.

Ensemble pour le change- ment pour l’ex-Gouverneur multi-millionnaire du Grand Katanga, le MLC pour l’ex-

Vice-président de la Répu- blique en charge de l’ÉCOFIN, Nouvel Élan pour l’ex-Premier ministre PALU, ÉCIDE pour l’ex-candidat à la Présidentielle désigné à Genève en novembre 2018 avant d’être contesté.

Certes, il y a eu cette contesta- tion, l’aile MKC faisant savoir

que l’ex-Gouverneur avait pris sur lui la charge de la campagne électorale du can- didat de Genève, l’aile Muzitu contestant avec virulence cette version allant jusqu’à suggé- rer que ce serait une injure publique qu’un ancien Premier ministre de la République

puisse être «pris en charge par un commerçant». Depuis cette passe d’armes, chacun paraît décidé sinon de liquider du moins d’humilier l’autre.

Vendredi 9 avril, Fayulu s’est fait ovationner par un groupe de journalistes en qualifiant de

«masturbation» la tentative de

Katumbi de reprendre la main de Lamuka quand le grand patron de TP Mazembe disait qu’il était d’office dès samedi 10 avril président pour les pro- chains six mois de la coalition Lamuka. C’est de la détestation réciproque, aucun camp ne voulant laisser place à l’autre.

«Il va de soi que Moïse Katum- bi ne trouve aucun intérêt dans Lamuka puisqu’il est Union Sacrée. Mais il s’agit d’emmer- der un homme qui, à chaque fois qu’il s’est trouvé président tournant d’une plateforme, n’a jamais voulu céder la place au suivant», explique un proche de Katumbi qui n’exclut pas la légalisation de Lamuka par les Katumbistes-Bembis- tea aux fins d’élargir l’espace de confrontation électorale aux Législatives, explique un homme de son cercle restreint.

D. DADEI.

les patrouilles financières commandées par l’IGF sur ordre du Président de la République qui pro- poserait la construction d’une prison à Mangen- genge destinée à abriter des criminels écono- miques en col blanc (les Kulunas en cravate...).

Les années 2012 et 2016 sont aussi celles caracté- risées par un enrichisse- ment insolite des gestion- naires de la République.

Les acteurs de cette triste épopée de l’histoire congolaise ne trouve- raient plus sommeil avec les patrouilles financières commandées par l’IGF sur ordre du Président de

la République qui pro- poserait la construction d’une prison à Mangen- genge destinée à abriter des criminels écono- miques en col blanc (les Kulunas en cravate...).

L’ancien ministre de la Justice et Garde des Sceaux Emmanuel-Jan- vier Luzolo Bambi Lessa serait désormais réclamé à la Cour des Comptes en vue de porter davantage la lutte contre les anti-va- leurs financières, lui qui, sous Kabila, avait déclaré sans être entendu que le pays perdait annuelle- ment au moins 15 mil- liards de $US des suites d’un système de détour- nements mis en place.

Lui avec le nouveau DirCab du Président de la République Guylain Nyembo Mbwizia, l’IGF- CF Jules Alengete Key, le Conseiller principal ECOFIN du Président de la République Marcellin Bilomba Mbale, le Procu- reur Général à la Cour de Cassation Victor Mumba Mukomo, le Procureur Général à la Cour consti- tutionnelle Jean-Claude Mukolo Nkokesha, pour- raient former un dream team autour du Pré- sident de la République pour enfin démarrer le redressement du pays en lançant avec succès une chasse sans merci aux pilleurs ainsi qu’à leurs relais. Nul n’ignore que plus que jamais, la principale cause de la misère des Congolais a pour nom «détourne- ment des deniers publics

» qui conduit au dessè- chement des caisses du Trésor public et, du coup, à l’impossibilité d’entre- prendre des investisse- ments sociaux structu- rants.

ALUNGA MBUWA n

Mise sérieusement en difficulté dans

le scandale Bukanga Lonzo, la pieuvre financière congolaise se répand

Mi-août 2020, Guylain Nyembo Mbwizia qui était DirCaba du Président de la République en charge de l’ÉCOFIN nommé fin janvier 2021 DirCab du Chef de l’État et l’IGF-CF Jules Alengete Key s’adressent aux

médias au sortir d’une réunion avec le PM Sylvestre Ilunga Ilunkamba après qu’ils eurent rencontré sur le sujet le Président de la République furieux par d’incroyables détournements des deniers publics. DR.

Les deux leaders de Lamuka Katumbi et Jean-Pierre Bemba ont intégré l’Union sacrée de la Nation. Leur tentative de diriger Lamuka est qualifiée par Fayulu de «masturbation». DR.

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’affaire date des années

«Surdoués».

«Surdoués»?

Le Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon et nombre de ses ministres de Matata-I (première mouture) dans le choix duquel le Chef du Gouvernement mit particulièrement tout son honneur en les recrutant un à un après des inter- viewes en règle, le furent sans aucun doute. Des techniciens sinon des techno-politiques chacun dans son domaine. Des dossiers d’État préparés en amont au sein des cellules techniques, des Conseils des ministres millimétrés, gérés en veillant strictement à l’économie du temps, certains ne dépassant pas une quinzaine de minutes et, du coup, des résultats immédiats au bout du compte... Bravo ! Sauf que l’Inspection Générale des Finances, d’ordre du Président de la République et confor- mément à sa mission d’État, pioche dans nombre de dossiers à scandale. Et, chaque jour qui passe, on sait un peu plus sur une omertà savamment entretenue...

Il y a eu la débâcle du projet pharaonique des parcs agro-industriels de Bukanga Lonzo à califourchon entre deux provinces, le Kwango et le Kwilu. Présenté à l’époque comme la solu- tion miracle à la disette populaire structurelle d’un pays aux énormes terres arables mais qui importe fruit, tomate, épinard, pomme de terre, maïs, etc., Bukanga Lonzo, prototype sur lequel devrait s’asseoir un maillage, n’a guère produit une feuille quel- conque mais a enrichi des individus, accuse l’Inspection Générale des Finances qui veut retra- cer 205 millions de $US partis en fumée.

Il existe d’autres cas de détournement des fonds publics comme celui qui met en scène l’Entreprise d’Alimentation et de Logistique EGAL Sarl proche de l’ex-président Joseph Kabila, la banque BGFI Bank DRC, la filiale congolaise de la Banque

Gabonaise et Française Internationale dirigée à l’époque des faits par Francis Selemani Mtwale, un proche quasiment bio- logique de l’ex-président et la BCC, la Banque Centrale du Congo.

EN PLEINE ANNÉE DES «SURDOUÉS».

En 2013, en pleine année des «Surdoués», un courrier du ministre délégué auprès du Pre- mier ministre en charge des Finances Patrice Kitebi Kibol M’Vul sans réserver copie, comme c’est de règle adminis- trative, à aucune autorité réglementaire, atterrit à la Banque Centrale du Congo et ordonne le paiement d’une somme de 42.999.6999,05 $US au bénéfice de la société EGAL Sarl. Sans aucune autre forme de procès, la banque des banques exécute cette instruc- tion, depuis ses comptes logés à la Rawbank, vers un compte dénommé

«Banque Centrale du Congo Équipements»

ouvert à la BGFI Bank RDC.

Peu après, cette somme quitte ce compte «Banque Centrale du Congo Équi- pements» à la BGFI Bank DRC pour être intégra- lement versée en quatre tranches (9.999.891,00

$US, 14.999.888,70

$US, 4.999.899,80 $US, 13.000.000,00 $US) sur un autre compte séquestre n°45191026110-13 $US

dénommé Société EGAL Sarl. Ce sont deux indi- vidus, Hervé Kusombi et Abdel Kader Diop, agents de la BGFI Bank DRC qui donnent l’ordre. Mais ce compte séquestre va changer plu- sieurs fois de numéro et prendre notamment celui n°40010276015-54 EGAL V/C Séquestre.

Pourtant, en 2018, l’audit interne de la BCC fait état de l’existence d’aucun compte à la BGFI Bank RDC dénommé «Banque Centrale du Congo Equipements» ! Cette bagatelle 42.999.6999,05

$US a donc disparu dans les coffres de la filiale congolaise de la Banque Gabonaise et Française Internationale.

Dans un courrier daté du 8 février 2021 (n° 207/

PR/IGF/IG-CS/JAK/

NMN/2021), l’incorrup- tible patron de l’IGF Jules Alingete Key accable EGAL et lui réclame des comptes expliquant que ce fonds arrivé sur le compte de la BGFI Bank DRC pour EGAL Sarl est un «paiement (...) indu et constitue un détour- nement des deniers publics». Et de conclure sans la moindre équi- voque : «L’Inspection Générale des Finances compte tout mettre en œuvre pour obtenir le remboursement du montant détourné et la réparation du préjudice ainsi causé». Mais la ter- rifiante Inspection Géné-

rale des Finances - pour la pieuvre financière - ne s’arrête pas en si bon chemin surtout que la société EGAL Sarl répète à l’envi tout ignorer de ce fonds...

Fille d’un ministre de Mobutu, Dr Jiby Ngoyi, un gastro-entérologue ayant longtemps séjour- né au pays des Bongo au Gabon dans une vie passée, premier diplômé congolais du très presti- gieux Harvard Business School, Marlène Ngoyi Mvidia nourrit plusieurs idées en tête quand en novembre 2018, elle prend la filiale congolaise de la BGFI Bank. Cette dame qui se présente comme une «lucky girl»

(la fille chanceuse), qui a parcouru le monde, l’Amérique du nord, l’Amérique du Sud, l’Eu- rope et l’Afrique de l’Est après s’être distinguée au Merrill Lynch à New York, à Reliant Equity Investors, à Chicago et à la tête de la filiale BGFI Bank Europe est rat- trapée dans son propre pays par des affaires de détournements des fonds publics et de blanchi- ment d’argent.

Convoquée et entendue sèchement au moins huit fois et sur procès-verbal par des OPJ de l’IGF, la fille Ngoyi est en passe de piquer une crise d’AVC par le passé sa banque et les pratiques congolaises d’un autre âge. Elle avait mission

de redorer l’image de la BGFI Bank après le scandale de blanchi- ment d’argent illicite révélé en 2017 par le lanceur d’alerte basé à Washington The Sentry qui dépiste l’argent sale provenant des crimes de guerre. La «luck girl»

new-yorkaise du gastro- entérologue congolais retraité en Belgique, pré- fère remettre sa blouse à la BGFI refusant d’assu- mer une quelconque responsabilité quand le 5 avril 2021, Jules Alingete Key l’IGF lui adresse un courrier couperet (n°

382/PR/IGF/IG-CS/

JAK/BCO/2021) pour la réputation d’une banque qui pèserait 9 milliards de $US.

MÊME MODE OPÉRATOIRE.

Alingete n’y a jamais été par le dos de la cuillère et appelle un chat un chat : «Au stade actuel des choses, il se dégage que l’État congolais a perdu le montant de 42.999.6999,05 $US sorti du compte «Banque Centrale du Congo Équipements» et la responsabilité incombe à la BGFI Bank DRC».

Le courrier porte l’objet:

«Destination des fonds de la Banque Centrale

du Congo logés dans le compte n°70010285011-72 intitulé «Banque Centrale du Congo Équipements».

Selon le très sérieux site en ligne politico.cd, les pistes de l’IGF «mènent actuellement vers les donneurs d’ordres en premier l’ancien ministre Délégué auprès du Pre- mier ministre chargé des Finances Kitebi (...) à la base des ordres de décaissements, au niveau de la Rawbank d’où l’argent est parti, et à la BGFI Bank d’où l’argent a disparu». Puis : « Il y a eu des gens qui ont don- né ordre pour faire sortir l’argent des comptes de la BCC à la Rawbank pour le loger dans un compte séquestre obs- cure, utilisant la société EGAL comme prétexte.

Il est aujourd’hui prouvé que cet argent n’a jamais été prêté à la société et a disparu. Ils doivent répondre cette énorme somme d’argent».

En clair, quel ministre des Finances (et d’ordre de qui et pourquoi ?) a donné ordre au Gouver- neur de la BCC Déogra- tias Mutombo Mwana Nyembo ?

En français facile, le même mode opératoire partout expérimenté par

US$ 43 millions volatilisés entre un ministre des Finances et la BGFIBank

L’IGF met EGAl hors

cause mais rattrape l’homme qui instruisit Mutombo

Face au détournement et à la corruption qui gan- grènent le système financier congolais, le premier diplômé congolais sorti de Harvard Business School, Marlène Ngoyi, fille d’un ancien ministre Mobutu,

jette l’éponge à la BGFI-Bank. DR.

Ministre délégué auprès du PM en charge des Finances, des affaires - Bukanga Lonzo, Egal Sarl, etc., - rattrapent Patrice Kitebi Kibol M’Vul. DR.

(suite en page 6).

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L

e Fonds de Promotion de l’Industrie, FPI en sigle, fait partie du duo de tête des entreprises et établissements pu- blics indexés par l’IGF, l’Inspection Générale des Finances dans sa croisade de surveil- lance dénommée «la patrouille financière»

lancée, depuis janvier, à la demande personnelle du Président de la Répu- blique, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

«Depuis que cette opé- ration a été lancée, rien n’échappe à la vigilance des Inspecteurs des Finances qui veillent tous les jours sur la trésorerie de l’État et des entre- prises Publiques, notam- ment FONER, FPI, SNÉL, RÉGIDESO, CNSS, INPP, SONAS, RVA, SCPT, SCTP, ARCA, CONGO AIRWAYS, CEEC, OCC et bien d’autres», fait savoir le service de com- munication de l’IGF.

Originaire du territoire de Kolokoso, dans le Kwango, Patrice Kitebi Kibol M’Vul qui a déserté les rangs de Kabila peu avant son mentor Augus- tin Matata Ponyo Mapon s’est trouvé un nouveau juron : «Je suis Muluba.

Voyez mon front. On ne m’intimidera pas», allusion aux 400 millions de $US trouvés par un natif de Rutshuru, John Kanyoni Nsana après une fortuite rencontre dans un vol au-dessus du Sahara avec un homme d’affaires égyptien qui paraît avoir jeté ses filets jusque dans les pays du Golfe chez l’émir Cheikh Tamim ben Hamad Al- Thani et que le D-G du FPI et ses mentors ne cessent de vanter. Ces millions de $US égyp- tiens vont être déversés

dans des projets d’infras- tructures dans le Kasaï, notamment à Kabeya Kamwanga, bourgade natale d’Étienne Tshi- sekedi wa Mulumba, le père du Président de la République. Reste que l’IGF veillant au grain, Kibol M’Vul et le FPI qu’il a mis sous ses bottes, pourraient ne pas avoir la possibilité de prendre la province d’origine du Président de la République comme alibi pour couvrir ses for- faits, se félicite la mou- vance des organisations de la société civile spécia- lisées dans les dépenses publiques.

Il n’empêche ! Le FPI use et abuse du gré à gré, de liste restreinte, notam- ment au Kasaï Oriental.

Dans deux correspon- dances datées du 26 août 2020, Kibol M’Vul écrit avoir respectivement attribué «l’étude de la

construction du port de Ndomba», à 70 kms de la ville, non loin de Kabeya Kamwanga puis

«l’étude des travaux d’érection de la centrale hydroélectrique de Tshi- basa dans la province du Kasaï oriental». Deux marchés «gagnés» par la firme Grand Internatio- nal Group LLC, société kosovare qui n’a d’inter- national que le nom.

Ce n’est point un gag.

Toute bonne conscience se dirait « de qui le FPI, mieux Patrice Kitebi Kibol M’Vul se moque-t- il ? »

MARCHÉS

PUBLICS PASSÉS AU MARCHÉ NOIR.

Les études dont ques- tion, sont-ce des études de pré-faisabilité, de faisabilité, etc., d’impact environnemental? Pour quelle durée? Quels coûts? De quelle tech-

nicité exclusive peut prétendre Grand Interna- tional Group LLC pour jouir d’un marché au gré à gré comme l’exige la loi sur les marchés publics?

Les lettres d’attribution des marchés publics du FPI, sous seing de Patrice Kitebi Kibol M’Vul, sont, comme toujours, muettes sur les données essentielles d’adjudica- tion d’un marché comme recommandées dans la loi sur les marchés publics et rappelées dans une circulaire du Pre- mier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, datée du 7 août 2020. Par quel mécanisme, la Direction générale des impôts, DGI en sigle, va-t-elle impo- ser la TVA à la fameuse entreprise Grand Inter- national Group LLC, une société dont l’appellation ferait croire à un groupe musical sinon à un ma- gasin d’électro-ménagers de la place. Comment l’ARMP, l’Autorité de Régulation des Marchés Publics, qui relève de la Primature, pourrait- elle empocher ses 0, 7%

sur le dit marché si le montant de son attribu- tion relève du secret du FPI et du FPI seul? Fort probable, le D-gA du FPI, Boniface Kasembe Bomanga, aurait eu vent de la patrouille financière lancée par Jules Alingete Key et ses limiers au sein des entreprises et établis- sements publics.

Tous les marchés par lui signés et attribués reprennent les coûts d’exécution à l’instar des travaux de réhabilitation du débarcadère de Kale- mie ainsi que du port militaire de la capitale provinciale de Tanga- nyika que l’on croit à tort à l’initiative du gouver- neur Zoé Kabila Mwanza Mbala. Mais comme il est

une coutume au FPI, la firme Gezhouba a rem- porté le marché au gré à gré pour près de 127 mil- lions de $US. Sans doute que les inspecteurs de l’IGF ont dû remarquer que deux firmes rem- portent l’un après l’autre, des marchés au FPI, à savoir Ernest et InfoSet que l’on dit propriété d’un ancien conseiller du mentor Augustin Matata Ponyo Mapon à la pri- mature. Ancien ministre près le Premier ministre de Matata, Patrice Kitebi Kibol Mvul a offert, en mode secret d’État pour ce qui est du coût, le marché d’élaboration du plan d’industrialisa- tion du Congo à Congo Challenge, une structure du Mentor Matata dans laquelle on retrouve notamment le ministre sortant des Finances, José Sele Yalaghuli (lui-même ex-Dircab de Matata) alors que l’État dispose d’un service attitré en la matière, le BNEPI, le Bu- reau National d’Études et de Planification Indus- trielle. Et voilà, sans rien craindre, le FPI qui récidive, cette fois, avec la société Ernest à qui il attribue le marché de l’élaboration de la modé- lisation financière et d’un business plan pour les infrastructures structu- rantes à développer dans le Kasaï.

«Qui va nous faire quoi?

Personne ne va nous contrôler. C’est la pro- vince d’origine du chef de l’État…», répètent à l’envi Kibol M’Vul et ses proches. Ministre délé- gué aux Finances, Kibol M’Vul doit se rappeler du projet Katanga Bor- der Post à Kasumbalesa, un marché surfacturé à 300%, opération-retour à la clé. Au lieu de 10 millions de $US, le deal

fut conclu à 30 millions

$US. Dénoncé par son successeur aux Finances Henri Yav Mulang, qui fut ministre de plein exercice, c’est l’alors gouverneur du Haut- Katanga, Jean-Claude Kazembe qui prendra la défense des incriminés, arguant que le marché s’exécutait dans la pro- vince d’origine du Chef de l’État, l’alors Joseph Kabila Kabange.

Un alibi de taille d’autant plus que Yav Mulang a été débouté par le régulateur des marchés publics dans sa requête d’annulation du projet Katanga Border Post.

D’ailleurs, Kibol M’Vul a offert un autre marché dans des conditions aussi ténébreuses à un groupe d’entreprises que le FPI a présentées comme égyptiennes. Il s’agit du Groupement HAC/

PGESCo JV Hassan Al- lam Construction (HAC)

& Power Generation Engineering and Services Company (PGESCO) qui doit réaliser « l’étude des travaux d’érection de la centrale photovoltaïque à Tshipuka, toujours dans la province du Kasaï Oriental au grand regret de cet élu local qui fait remarquer que le projet de construction de la centrale hydro-électrique du Grand Katende avec une puissance projetée à 64 MW, à cheval entre les villes de Kananga et de Mbuji-Mayi, piétine juste, faute de 10 mil- lions de $US attendus de l’État. Rien ne rassure qu’une centrale voltaïque répondrait à la demande en énergie dans la ré- gion. Et pour ce projet si controversé, coût, durée d’études, etc., Kibol M’Vul ne dit rien, non plus. À l’IGF de bondir...

POLD LEVI MAWEJAn

Le nouveau juron de Kitebi

«Je suis Muluba,

on ne m’intimidera pas»

Mis sous haute surveillance de l’IGF, le FPI mène tambour battant ses campagnes médiatiques pour se

protéger des critiques de la presse quand son D-G Kibol M’Vul ressortissant de Kolokoso, dans le Kwan- go, se fait désormais passer pour un Luba-Kasaïen. DR.

la fausse haute finance congo- laise, la grande pieuvre finan- cière congolaise qui se projette un destin national voire inter- national.

Une lettre d’Alengete du 16 mars 2021 met en effet hors cause EGAL : « Faisant suite aux différentes séances de

travail que nous avons eues, en présence des représentants de la BGFI Bank, sur l’affecta- tion en faveur de votre société, d’un montant de quarante- trois millions de dollars améri- cains, montant provenant d’un compte séquestre ouvert par la Banque Centrale du Congo dans les livres de la BGFI Bank, j’ai l’honneur de vous

communiquer la position, à ce stade, de l’Inspection Générale des Finances qui consiste en ce qu’aucune preuve n’a pu être produite par la BGFI Bank, attestant que cette somme ait jamais été mise à votre dispo- sition».

« À ce stade, il découle au contraire des différents élé- ments de ce dossier que

vous aviez bénéficié de cette banque, d’une ligne de cré- dit en garantie de laquelle un compte confort avait été ou- vert, compte alimenté par des prélèvements opérés sur votre chiffre d’affaires et que cette ligne de crédit a été apurée sui- vant un compromis intervenu entre parties, compromis ayant impliqué la liquidation de ce

compte confort», poursuit le courrier de l’IGF.

Qu’attend donc cette IGF Alin- gete pour aller fouiner ailleurs où des candidats promoteurs sont ponctionnés par des fonc- tionnaires indélicats, des ma- gistrats qui ne sauraient être au-dessus des lois du pays, des sites en ligne au service.

ALUNGA MBUWAn

La pieuvre financière se partage la bagatelle

somme de US$ 43 millions prétendument versée à la BGFI Bank pour EGAL Sarl

(suite de la page 5).

(7)

international reportage |

B

onus dans la cote de popularité de Fatshi dans le Grand Katanga et le Grand Kivu : le port de Kalemie, charnière entre les deux régions, sera réhabilité et moder- nisé en vue de la relance des activités mercan- tiles dans l’est du pays.

Mais hélas, quand le FPI de Patrice Kitebi Kibol Mvul s’en mêle, des faisceaux d’indices de dol, de présomption de surfacturation sont si perceptibles que les critiques (ONG, églises, etc., ) vont, à la première occasion, cibler et érein- ter dans leurs philip- piques la personne du Président de la Répu- blique.

Le gré à gré, une fois en- core, le FPI a eu, comme par désinvolture et siné- cure, recours à cette pra- tique tant déconseillée et soumise à des condition- nalités rigoureuses, pour offrir le marché de réha- bilitation du port de la ville côtière du lac Tanga- nyika ainsi que du port militaire de Kalemie à la firme chinoise, Gezhouba Co Ltd, pour près de 127 millions de $US (126.989.171, 71 de $US et non 126 millions de

$US seulement comme officiellement communi- qué par le FPI. Le code des marchés publics indique que les condi- tions essentielles pour obtenir un marché de gré à gré sont la détention d’un brevet d’invention, d’une licence ou d’un droit exclusif, les raisons techniques ou artistiques détenues par un seul prestataire, l’extrême urgence, les marchés spéciaux.

Hélas, ce qui relève de l’exception est devenu la règle la plus utilisée, le gré à gré banalisé au FPI. Pas seulement.

Pour tenter d’en finir, le VPM en charge du Budget, Baudouin Mayo Mambeke, avait résolu, en 2020, à affecter des experts en passation des marchés dans les ser- vices et ministères qui n’en disposaient pas, «de capter des informations de passation de marché de gré à gré en suivant le site de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) ».

Mais la crise sanitaire mondiale due au Co- vid-19 a retardé le projet laissant libre cours à la maffia dans les marchés publics qui engloutissent au moins 60% des dé- penses de l’État dont 75%

passés en mode gré à gré, de plus en plus camouflé

sous le concept douce- reux d’entente directe. Il est des coïncidences ap- paremment hasardeuses mais révélatrices d’une entreprise bien souvent sujette à caution.

C’est le 1er avril 2021, la journée du poisson d’avril - hasard de calen- drier ! - que le contrat FPI/ Gezhouba Co Ltd a été rendu public. La réalité est que le FPI a négocié et offert le mar- ché de réhabilitation de deux ports de Kalemie à Gezhouba Co Ltd le 29 janvier 2021, après que Kitebi eût obtenu de la DGCMP, la Direction générale de contrôle des marchés publics, l’autori- sation de recourir au gré à gré… le 31 décembre 2020. L’on imagine la période suspecte, en ce jour où toute l’adminis- tration r-dcongolaise est en effervescence, tout est suspendu en vue de l’obtention du fameux

«13 ème mois», poulets, riz, etc., que le Libanais Safrimex offre depuis vingt ans, au gré à gré, à toute l’administration publique.

DES KILOMÈTRES PAVÉS DE DIAMANT?

Par conséquent, c’est le ras-le-bol dans le petit cercle des hommes d’affaires r-dcongolais.

Tous les marchés sont attribués aux étrangers, déplore-t-on, Égyptiens, Chinois…même des Ko- sovars! Et l’on constate avec regret, que Patrice Kitebi n’est d’aucun apport pour Fatshi qui a annoncé le défi de doter le pays d’une classe de millionnaires.

Pour ses intérêts égoïstes, Kibol M’Vul (l’homme sur qui ça pleut, l’homme mouillé par la pluie, en langue Kingongo du Kwango) a totalement ignoré la soixantaine d’entreprises nationales BTP répertoriées au ministère de l’Économie optant pour des étran- gers dont des Chinois qui «offrent «plus facile- ment».

Un officier général à la retraite, ancien du renseignement mili- taire, soutient que la réhabilitation d’un site aussi stratégique qu’un port militaire dans une contrée demeurée ins- table comme la région des Grands lacs devrait plutôt revenir au génie militaire au titre de «mar- ché spécial».

Kibol Mvul n’aurait même pas associé la hiérarchie des forces de sécurité dans ce marché, sans doute, pour mieux boucler un deal juteux.

L’ex-ministre délégué

PPRD auprès du PM en charge des Finances applique à la lettre la politique de son men- tor, se la jouer en solo.

L’opinion se souviendra du pamphlet du député Boris Mbuku Laka à l’encontre de l’alors Premier ministre sur le verbe manger. «Ce n’est pas seulement je mange, mais aussi tu manges, il mange, nous man- geons...». Kibol M’Vul a même sollicité et allègre- ment obtenu de Michel Ngongo Salumu, le D-G de la DGCMP et proche de Matata, la réduction du délai de publicité de certains marchés ostenta- toirement surfacturés au Kasaï Oriental, comme sur ce tronçon de la route nationale n°1, entre Mbu- ji-Mayi et Ndomba, dans la très célèbre contrée de Kabeya Kamwanga, qui y a vu naître Étienne Tshisekedi wa Mulumba.

Pour 30 kms, le FPI décaisse 30.893.719,74 de

$US - et rien n’indique que ce montant est défi- nitif - au profit d’une société arabe dénommée Samcrete Engineers &

Contractors.

Pourtant, avec la BA- DEA, la Banque Arabe de Développement Écono- mique pour l’Afrique, le ministère des Infrastruc- tures & Travaux publics, dispose d’un budget de 70.002.511 de $US en vue de la réfection et le bitu- mage de 5 artères de la ville de Kinshasa (Croix Rouge, entre les com- munes de Barumbu et Kinshasa, Bianda-Mont Ngafula, Biangala-Lem- ba, Kimwenza-Kalamu et Kisenso-Tshangu), la réhabilitation de la route Batshamba-Tshi- kapa, d’une soixantaine de kms, le financement du Projet PFCGL (Est du pays) dont la voirie structurante de la ville de Bukavu et quelques bre- telles de la RN2, d’une longueur de 23 kms ainsi que le financement du projet Pro-Route qui vise, en priorité, le réta- blissement durable d’un accès entre les capitales provinciales et les dis- tricts et territoires dans les trois ex-provinces de la Province Orientale, le Sud-Kivu et le Katanga démembré. Il vise préci- sément de rouvrir envi- ron 1800 kms de routes hautement prioritaires et d’en assurer l’entre- tien. Que dire, la route Ndomba-Mbuji Mayi, puisque c’est la ville « présidentielle » sera-t- elle pavée de diamant pour être aussi surfactu- rée? Kibol M’Vul peut-il dire quelle entreprise veillera a la qualité des

travaux de construction, comme il est d’usage? À Ndomba, alors que Kibol M’Vul a, fin août 2020, offert de gré à gré, à la firme kosovare Grand International Group LLC, le marché d’étude de la construction du port de Ndomba, à un coût resté secret d’État., les travaux de construction d’un débarcadère pom- peusement appelé port, sont confiés, une fois encore, de gré à gré, à la firme présentée comme égyptienne Hassan Alam Construction, HAC en sigle, pour ... 10.992.586, 83 de $US, selon le D-gA du FPI, Boniface Ka- sembe Bomanga.

Et ce montant pourrait être revu à la hausse, pour couvrir des taxes, renseigne-t-on au FPI où des agents se demandent pourquoi l’Exécutif laisse-t-il Kibol M’Vul descendre si bas dans la gabegie et la mé- gestion? Le débarcadère de Ndomba, sur la rivière Lubi (147 kms d’une lon- gueur sur 50 m de large), a, en effet, été rouvert au commerce fluvial par un ancien banquier Kalam- bay Wa Nzevu dans son souci de ravitailler Mbuji Mayi à partir de Kinshasa par voie d’eau, avant que la BAD via le projet PADIR, le Projet d’appui au développe- ment des infrastructures rurales, et la CTB, la Coopération technique belge, ne reprennent le projet en 2016. À ce jour, des convois des produits manufacturiers partent de la Capitale vers Ndomba. Des experts rappellent que 2,2 petits millions de $US ont suffi pour moderniser le port de Kinshasa, 1560 m des quais dont 240 m de ducs d’albe servant de garage à bateaux et 68 bites d’amarrage.

NI IMPACT RÉEL MAIS SURFACTURÉS.

20 millions de $US pour une centrale solaire, pas 10 millions de $US pour Katende (64 MW). La même firme égyptienne Hassan Alam Construc- tion, rappelle un cadre du FPI, qui dit tout son ras-le-bol de Kibol M’Vul, avait déjà rempor- té le marché d’étude des travaux d’érection de la centrale photovoltaïque à Tshipuka, toujours dans la province du Kasaï Oriental, en compagnie d’une autre firme aussi égyptienne, selon le FPI, Power Generation Engi- neering & Services Com- pany (PGESCO) pour un montant que seul le FPI pourrait, sait-on jamais, déclarer à l’IGF, l’Inspec-

tion Générale des Fi- nances. Kibol M’Vul (sur qui ça pleut, l’homme mouillé par la pluie) a finalement accordé à ces deux firmes le marché de construction de la cen- trale voltaïque, pour près de 20 millions de $US (19.720.000 $US) selon le DG de la DGCMP alors que le DGA du FPI n’a avancé que le chiffre de 17 millions de $US. Il sied de rappeler que Ki- bol M’Vul a passé, de gré à gré, le marché d’étude des travaux d’érection de la centrale hydroélec- trique de Tshibasa pour un montant que le DG n’a pas daigné mention- ner dans sa lettre d’adju- dication. Quand près de 20 millions de $US sont dépensés pour un projet au lendemain incertain, le pays peine à apporter une première contrepar- tie de 10 millions de $US pour que les travaux de construction de la cen- trale de Katende, 64 MW redémarrent, voilà quatre ans.

Or, ce dont le Grand Kasaï a prioritairement besoin pour son dévelop- pement, c’est de l’éner- gie. En 2018, le ministre indien des Affaires exté- rieures, Chandra Pra- kash, en compagnie de l’ambassadrice du Congo en Inde, Rosette Mossi, a fait le déplacement de Kinshasa pour manifes- ter la volonté de New- Delhi de poursuivre les travaux de construction du barrage de Katende avec une société du sec- teur public indien, LPCC en remplacement de la firme privée indienne Angelic International.

Il est prévu la construc- tion d’au moins deux lignes pour le transport de l’énergie électrique.

La première ligne, longue de 130 km, va relier Kananga à Mbuji- Mayi. Longue de seule- ment 30 km, la seconde ligne partira de Kananga jusqu’à Bunkonde, une localité du territoire de Dibaya, toujours dans la province du Kasaï Cen- tral.

Selon l’accord de finan- cement signé le 11 juillet 2011, à Kananga, par les gouvernements congo- lais et indien, le coût global des travaux est de 280 millions de $US dont 60% apportés Exim Bank of India.

Curieusement, le bud- get 2021 prévoit plutôt la construction d’un camp de vie pour les exploitants de la cen- trale hydroélectrique de Katende (305.000 $US), l’adduction et alimenta- tion d’eau potable dans le camp précité (100.000

$US) et l’acquisition de quatre jeeps de marque Toyota modèle Land Cruiser (50.000 $US) ainsi que le financement d’une cellule de coordination de construction des bar- rages de Katende et de Kakobola dans le Kwilu (3.451.444 $US).

Un cadre du FPI note qu’entre août 2020 et jan- vier 2021, l’homme sur qui ça pleut a aligné des dizaines de millions de

$US - 80 millions au bas mot - pour des projets autour de Mbuji-Mayi sans réels impacts socio- économiques, sans que les entrepreneurs locaux qui n’ont que leurs yeux pour pleurer, n’en tirent profit dans un Kasaï au verbe haut et à la ma- chette facile. Est-ce boos- ter Fatshi ? Kibol M’Vul a fait du gré à gré avec juste quatre entreprises égyptienne et kosovare.

Il est le seul à pouvoir l’attester...

PAYS TROP TOURNÉ EN BOURRIQUE.

En matière d’expertise étrangère, le Congo a bien souvent été tourné en bourrique. Un Liba- nais Aziz s’est fait pas- ser pour un Français, Jean Assise, à qui l’alors ministre du Portefeuille, Jeannine Mabunda Lio- ko, confia la RVA.

Il fut démasqué par l’IGF, mais réussit à prendre la poudre d’escampette avec les recettes de Go- Pass qu’il logeait en Afrique du sud.

Un Portugais, ancien magasinier de SOCO- PAO du temps du Zaïre, revenu à Kinshasa, et présenté comme espa- gnol et cadre de la firme PROGOSA fut nommé ADT à l’ex-Onatra. Sa maîtrise de la langue Lingala et son attitude conflictuelle vis-à-vis de ses collègues le trahirent.

Tous ont abandonné leurs postes et demeurent à ce jour introuvables. La DGDA, Douanes et Ac- cises, a signé un contrat de collaboration avec une entreprise présentée comme américaine, CTC, mais la clause du contrat selon lequel la douane r-dcongolaise devrait prendre en charge des conjointes de fait des experts de CTC, éventre- ra l’arnaque. Une agente de la DGDA aurait même identifié son ex, un cer- tain Mukendi Kabongo qui se faisait passer pour McKendy Brooklyn.

Tous les prétendus amé- ricains se sont évanouis dans la nature. L’IGF est en patrouille financière.

Dans son viseur, le FPI.

Attendons voir...

POLD LEVI MAWEJAn

À Mbuji Mayi, projets FPI à gogo,

surfacturés, sans impact socio-économique, l’entrepreneur local hors circuit

Envoyé spécial à Mbuji-Mayi, Kasaï.

(8)

international justice |

Carlos, l’ennemi public

n°1 des barreaux congolais

U

los - qui rappelle n avo-cat au nom haute-ment sus-pect Car- l’ennemi public n°1 en France poursuivi pour avoir commis un triple meurtre en 1975 et abattu deux policiers de la DST, tout comme l’ex-patron Ghosn sur- nommé « le Fugitif » de la marque automobile franco-japonaise Nis- san-Renault parti en cavale en 2018, recherché par toutes les polices - Ngwapitshi Ngwamashi s’est joint tout récem- ment à un banquier juif, à la réputation sulfu- reuse mondialement connue, dans des cam- pagnes d’expropriation et d’attribution illégales des villas des proprié- taires congolais.

Le Carlos congolais vient de se faire produire mystérieusement un courrier daté du 25 mars 2021 signé par délégation Wasongolua Diawaku et Arsène Ntambuka que pendant des mois voire des années un expert comptable au verbe haut, à la grosse musculature semblable à l’Américain Kali Muscle, commis par le Tribunal de Commerce de la Gombe à Kinshasa, n’avait jamais réussi à obtenir.

ILS SONT DÉSOR- MAIS AUX ABOIS.

De connivence avec un dirigeant d’un établisse- ment public à caractère administratif et financier aux abois, Patrice Kitebi Kibol M’Vul fouiné par l’Inspection Générale des Finances, IGF en sigle, dans le cadre du Fonds de Promotion de l’Indus- trie, FPI en sigle, comme dans le scandale du méga-projet agro-indus- triel de Bukanga Lonzo ou de la société ÉGAL, entreprise générale d’ali- mentation et de logis- tique citée notamment par le lanceur d’alerte Jean-Jacques Lumumba, il prétend, par un mira- culeux courrier datant du 25 mars 2021, que des sommes d’environ 440.000 $US auraient pu passer illégalement par un compte strictement privé, personnel et inactif du Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba à la TMB, la Trust Merchant Bank, alors qu’il s’agit d’un financement indus- triel devant passer, selon la législation congolaise en la matière, par un compte professionnel expressément commu- niqué à la Rawbank, en

en poste à Bandundu- ville, province du Kwilu, Miami, ce Carlos semble avoir hérité de son père nombre de dossiers qu’il fait désormais parrai- ner par des amitiés en haut lieu dans le secteur judiciaire qui commence à comprendre un jeu trop volcanique inte- nable dans un régime Tshisekedi où même les magistrats ne peuvent se croire au-dessus des lois du pays.

UN « GARÇON TROP ZÉLÉ ».

Réputé pour des pra- tiques illégales et ma- fieuses, un magistrat de la place dit « gérer » des dossiers FPI de ce Carlos dans lequel l’établisse- ment de financement « cherche à réaliser l’im- meuble d’un particulier qui n’a jamais contracté avec FPI » mais « à coup d’argent public, le FPI cherche via Carlos, qui se vante d’être de CACH, à influencer certaines autorités judiciaires aux fins de condamner cette personne ».

Un autre magistrat sur la place judiciaire dit

«parfaitement connaître Carlos Ngwapitshi ».

Un « garçon trop zélé qui doit justifier les hono- raires qu’il perçoit, en fait qu’il extorque auprès des entreprises publiques fai- sant curieusement valoir que l’État ne peut perdre un procès ».

Carlos Ngwapitshi Ngwamashi ne badine pas sur les moyens illégaux et « corrompt sérieusement » même les services administratifs notamment des notaires pour se faire livrer les mentions « exécutoire » quand les affaires sont pendantes devant les cours et tribunaux.

Cela lui permet au moins de siphonner autant qu’il peut ses clients s’en met- tant plein les poches…

On fait état de plu- sieurs procédures enga- gées contre cet ennemi public n° 1 du système judiciaire congolais qui instrumentalise des sites en ligne récemment créés pour donner l’impres- sion qu’il a la maîtrise des dossiers aux fins de faciliter ses opérations d’escroquerie.

Sauf que ses mentors sont désormais cités au pénal pour détourne- ment des fonds publics, escroquerie, tentative d’extorsion d’argent, chantage, etc., tout comme lui-même qui fait l’objet de procédure devant le tribunal des pairs , le barreau de Kin- shasa. Rira bien qui rira le dernier…

ZONGA NZELA n Ce Carlos réclame désormais sans rire la suppression de la pratique du visa du chef de juridiction

sur tout projet de jugement, d’arrêt ou d’ordonnance avant le prononcé oubliant en avoir tiré profit. DR.

l’espèce, de l’entreprise de presse FPG, Finance Press Group.

Il faut s’attendre que des petits sites en ligne stipendiés par le FPI, le Fonds de promotion de l’industrie et la TMB, reprennent « béatement

» et, sans la moindre petite once de honte ce courrier, sans se poser la moindre petite question professionnelle élémen- taire ou les simples ques- tions d’éthique profes- sionnelle.

Dans ce Congo, hélas

! la presse est morte et bien morte. Seul compte le nombre de billets de

$US mobilisés… Et, en l’espèce, FPI et TMB en ont assez à utiliser pour tenter d’atteindre leurs buts …

Par exemple, si par miracle, ce quasi demi- million de dollars amé- ricains de l’argent du contribuable congolais a pu effectivement appro- visionner, à l’insu du propriétaire, le compte privé, personnel, inactif, 1. C’est un paiement en rapport avec quels ser- vices rendus par le Pro- fesseur Tryphon Kin-kiey Mulumba - compliance, CENAREF, Banque Centrale, APLC, etc., devraient pouvoir acti- vement s’intéresser à la question ;

2. Pourquoi un si gros paiement effectué sur un

compte privé, personnel, inactif ;

3. Ce paiement a été effectué à la demande de qui et pourquoi ;

4. Existe-t-il un docu- ment permettant (auto- risant) d’identifier ce virement ;

5. Qui a activé ce compte après que celui-ci a reçu ces paiements monstre et vers quels comptes ; 5. Existe-t-il des preuves de ces opérations ;

6. A quoi a servi ce quasi demi-million de $US de l’argent public ainsi détourné ;

7. Pourquoi depuis plu- sieurs mois cette situa- tion n’avait jamais été communiquée à l’expert comptable à la taille et à la musculature de l’Amé- ricain Kali Muscle, com- mis par le Tribunal de Commerce de Kinshasa, qui a dépensé plusieurs semaines voire plusieurs mois en vain entre le FPI et la TMB tentant d’ouvrir toutes les portes pour obtenir le moindre document comptable et vérifier la traçabilité de ces fonds vantés ? BUKANGA

LONZO ET ÉGAL.

8. Si ce quasi demi-mil- lion de $US du contri- buable congolais a servi via le FPI au rembour- sement d’une simple petite dette octroyée par la banque TMB au FPG

(ce qui serait étonnant, condamnable, le FPI n’a pas mission de pourvoir au remboursement des dettes contractées par des privés auprès du système bancaire mais d’aider à construire un système industriel et commercial national) après des services rendus par le journal « Le Soft International », édité par FPG, par quel miracle cette Trust Merchant Bank du Juif Robert Lévy détient toujours le cer- tificat d’enregistrement de la villa haut perchée du professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba qui avait servi de gage au petit prêt octroyé à FPG et pourquoi le patron de la TMB réclamait il y a encore trois mois au pro- fesseur Tryphon Kin-kiey Mulumba une somme de 50.000,00 € - document à l’appui via un intermé- diaire - avant de lui resti- tuer son acte de propriété suggérant un «accord transactionnel »?

Aux dernières nouvelles, le système bancaire congolais (BCDC, Raw- bank, FBNBank, BIAC, TMB, etc.) se seraient partagés les 440.000 $US (pour quels buts ? OMG

!) quand la TMB du Juif Robert Levy prétend n’avoir réceptionné qu’une portion congrue de 80.000 euros?

Et pourquoi donc ces

banques auraient reçu ce don du FPI ? Est-ce crédible que le profes- seur Tryphon Kin-kiey Mulumba dispose de comptes dans toutes les banques du pays ? Alerte générale à tous les pro- moteurs de projets FPI de se constituer en….

afin de démanteler ce qui n’est rien moins qu’une pieuvre installée dans le pays.

Comment pense-t-on par une telle mafia financière systématisée, aider le sec- teur industriel congolais, mission du FPI et booster l’économie nationale ? Il est vrai que le dossier Bukanga Lonzo et la société ÉGAL (43 mil- lions de $US partis en fumée sur simple cour- rier à la Banque Centrale lors des mois de ministre Matata délégué aux Finances) fait à ce point du bruit dans les milieux judiciaires que les petits animaux dans la brousse qui a pris feu de toutes parts se sont mis à cou- rir dans tous les sens pour tenter de se sauver ou s’enterrer, fuyant la chaleur du feu au point de continuer à détourner de l’argent public pour se payer des petits sites en ligne locaux et, à l’étran- ger, d’ex-épouses naïves ou frivoles détournées en vue de se servir.

Fils d’un procureur général actuellement

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international justice |

Une lettre alerte rouge dénonce la mafia au FPI

D

2021 dont l’objet est ans une lettre alerte rouge datée du 30 mars

«dénonciation des abus commis par les animateurs de la TMB et du FPI au préjudice de Monsieur Tryphon Kin-kiey Mulumba», adressée au Procureur Général près la Cour de Cassation à Kinshasa/

Gombe avec copie à plu- sieurs autorités du pays (Directeur de cabinet du Président de la Répu- blique, Haut Représen- tant et Envoyé Spécial du Président de la Répu- blique, Conseiller Spé- cial du Président de la République en matière de Sécurité, ministre a.i de la Justice, ministre de l’Industrie, Procureur Général près la Cour d’Appel de Kinshasa/

Gombe, Inspecteur Général des Services judiciaires et péni- tentiaires, Inspecteur Général des Finances, etc.), l’un des avocats du Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba, Me Willy Bizau Kipulu à la réputation de rectitude installée dans les mi- lieux judiciaires du pays et à l’étranger, alerte sur, ce qu’il appelle sans mâcher ses mots, la «pure pourriture» des procédures entreprises par le couple Kitebi Kibol M’Vul et Carlos Ngwapitshi Ngwa- mashi, au FPI, le Fonds de Promotion de l’In- dustrie, dans nombre de dossiers sales liés à des prêts dont celui vanté du contrat n°641 des Ets Finance Press Group, société dont le fondateur est le Professeur Kin- kiey.

Me Bizau cite la lettre de la banque TMB SA du Juif à la réputation sulfureuse Robert Levy, datée du 25 mars 2021 ainsi que celle du nouvel avocat du FPI, Me Carlos Ngwapitshi Ngwamashi, sans aucun doute l’enne- mi public n°1 du système judiciaire congolais, datée du 23 mars 2021 qui «constituent un aveu de leur mafia».

«UNE ENTREPRISE CRIMINELLE».

Ni le FPI, ni la TMB, ni leur nouvel avocat Carlos Ngwapitshi Ngwamashi

«ne mesure les consé- quences de ces actes de procédures irrégulières et suspectes, des diffama- tions faites à mon client dans la presse et dans les réseaux sociaux», avertit le grand avocat notant que ces courriers

«dont mon client n’est ni

destinataire ni amplia- taire et dont il n’a pris connaissance que par des réseaux sociaux sont une grande preuve de mafia montée depuis 2009 par le FPI et la TMB Bank SA pour nuire à mon client surtout à voir combien Monsieur Kitebi Kibol M’Vul, nouveau Direc- teur Général du FPI, agissant par Me Carlos Ngwapitshi Ngwamashi, mène des procédures inappropriées en toute violation des lois, règles et principes généraux de droit organisant les contrats et les procédures de recouvrement forcé, dans l’unique objectif de nuire aux intérêts de Monsieur Tryphon Kin- kiey Mulumba».

L’avocat qui agit au nom du Professeur Kin-kiey, cite le dossier viral de Bukanga Lonzo dans lequel Kitebi est cité nommément, dans un rapport de l’IGF remis à la justice, comme l’un des principaux coupables de la débâcle du projet, qui a opéré des détourne- ments monstre, conclut, à l’endroit des autorités judiciaires et politiques en ces termes: «Parce que vous avez dans vos attributions le pouvoir de dénicher les réseaux mafieux comme de stop- per une entreprise crimi- nelle susceptible de nuire aux intérêts des Citoyens, en appui à l’action du Chef de l’État, Magistrat Suprême qui combat le détournement et la cor- ruption, Monsieur Kin- kiey tient à vous supplier d’agir rapidement et efficacement contre cette grande mafia du FPI dont il n’est pas la seule victime».

Ci-après en intégralité : Mon client, Monsieur Tryphon Kin-kiey Mu- lumba, patron des Éts Finance Press Group, producteur du Journal

«Le Soft International»

qui me charge de sollici- ter votre attention poli- cière liée à vos pouvoirs et compétences, voudrait exprimer sa stupéfac- tion face à la lettre de la TMB du 25 mars 2021 2021 valant accusé de réception à l’adresse de Maître Carlos Ngwapit- shi Ngwamashi, conseil

du FPI, ce sur quoi il exige enquêtes aux fins de l’établissement de la vérité et suspension immédiate de toutes les procédures folles mises en marche par l’avocat du FPI sur le patrimoine dans des faussetés.

Cette lettre dont mon client n’est ni destinataire ni ampliataire et dont il n’a pris connaissance que par des réseaux sociaux est une grande preuve de la Mafia montée depuis 2009 par le FPI et la TMB Bank SA pour nuire à mon client surtout à voir combien Monsieur Kitebi Kibol M’Vul, nouveau Directeur Général du FPI, agissant par Maître Carlos Ngwapitshi Ngwamashi, mène des procédures inappropriées en toute violation des lois, règles et principes généraux de droit orga- nisant les contrats et les procédures de recouvre- ment forcé, dans l’unique objectif de nuire aux intérêts de Monsieur Try- phon Kin-kiey Mulumba, notamment :

- paralyser son journal

«Le Soft International»

qui a eu à relayer les rapports de l’Inspection Générale des Finances sur Bukanga Lonzo dans lequel Kitebi serait cité comme suspect des détournements ;

- salir sa réputation en chantant dans la presse connue et dans les ré- seaux sociaux que mon client aurait obtenu un crédit du FPI mais qu’il aurait toujours refusé de le rembourser ;

- extorquer les fonds et l’immeuble mis en hypo- thèque sous prétexte d’une créance certaine, liquide et exigible alors que le FPI ne lui a jamais remis de l’argent pour lequel le contrat de prêt n°641 avait été signé en octobre 2009 dont l’hypo- thèque irrégulièrement inscrite sur le certificat d’enregistrement à son insu. En effet, Monsieur Kin-kiey avait eu raison de saisir le tribunal de commerce de Kinshasa/

Gombe sous RC 5248 et dont tierce opposition sous RCE 6501 en dé- montrant au juge que : 1. Le FPI avait eu de lui comme numéro de compte de transactions

afférentes au prêt n°641 un compte bancaire du FPG à Rawbank, a pré- féré utiliser un compte non commercial et privé de Kin-kiey auprès de la TMB Bank SA avec qui il a comploté l’inscription de l’hypothèque à l’insu de Kin-kiey ;

2. Quelques ordres de paiement avaient été émis en faveur de Kin- kiey par le FPI sans que le paiement effectif ne lui soit accordé ;

3. Le FPI n’est pas une banque commerciale qui accorderait des crédits commerciaux mais plu- tôt une institution ou office de l’État congolais d’appui à l’industrie et en tant que tel, il doit observer l’orthodoxie de gestion dans l’octroi des crédits et leur rembour- sement ;

4. Que le crédit personnel de Kin-kiey auprès de la TMB Bank SA ne pou- vait pas être payé ou être remboursé par les fonds sollicités pour la réhabi- litation d’une usine de presse car les fonds ainsi déviés ou dilapidés ne pouvaient permettre un remboursement adéquat;

5. Le numéro de compte de Kin-kiey auprès de la TMB Bank SA n’avait pas été communiqué par lui et l’inscription de l’hypo- thèque telle que faite par une commission créée pour besoin du crime par le FPI et la TMB n’avait pas été autorisée par le demandeur du crédit ; ce pourquoi, il sollicitait la résolution du contrat de prêt n°641, la radia- tion de l’hypothèque et le retour de son certificat d’enregistrement cou- vrant sa propriété de l’UPN. Alors que le FPI n’a jamais apporté une seule preuve de verse- ment de l’argent par n’importe quel compte de Kin-kiey ou des Ets FPG devant le juge depuis l’action judiciaire du 24/07/2017, alors que la TMB Bank SA n’a jamais réservé une suite quelconque ni à l’expert désigné par le Tribunal de Commerce de la Gombe dans son jugement avant dire droit sous RCE 5248 du 08/12/2017, ni à l’action ad exhibendum initiée par Kin-kiey sous RCE 5944, ni à l’assignation en intervention forcée sous RCE 6501, Me Carlos Ngwapitshi Ngwamashi succédant à l’un des grands cabinets du pays à savoir le cabinet de Me Mbuyu Luyongola & As- sociés, vient de créer des procédures de la pure pourriture en induisant le notaire de la Lukunga en erreur (sinon par complicité active) pour

obtenir apposition d’une forme exécutoire sur le contrat de prêt n°641, objet de contestations par devant les cours et tribu- naux et sur base de cette formule exécutoire illéga- lement obtenue, il opère des saisies des comptes comme des saisies im- mobilières contre mon client alors qu’il a déjà opéré des saisies sans certitude ni liquidité des montants qu’il charge ou invente sur chaque acte et, aujourd’hui, pendant que ses coups d’ordre procédural sont pendants, il fait pondre à la TMB Bank SA une déclaration écrite grave des conséquences confir- mant qu’elle avait reçu de l’argent venant du FPI pour Monsieur Kin-kiey depuis certaines banques commerciales. Quelle révélation ! Et quel gros complot des détourneurs des fonds de la Répu- blique !

KITEBI DE LA MÊME PENSÉE MAFIEUSE.

Monsieur le Procureur général, comment com- prendre ce sursaut de la TMB Bank SA sans impulsion de l’avocat Ngwapitshi Ngwamashi, nouveau conseil du FPI mandaté par le Directeur Général Kitebi Kibol M’Vul si ce n’est de la pure mafia nuisible non seulement à Kin-kiey mais aussi à la Répu- blique?

Car il est important de savoir pourquoi la TMB Bank SA a toujours entretenu un flou ou a gardé silence devant les dénonciations de Kin- kiey Mulumba depuis bientôt douze ans alors qu’il est clairement établi que même si la TMB aurait encaissé de l’argent du FPI, personne ne sait exactement com- bien ni à quoi cela aurait servi, Kin-kiey Mulumba n’ayant rien reçu.

Mon client est victime d’une grosse escroquerie dont Monsieur Kitebi par la plume de Me Carlos Ngwapitshi Ngwamashi ne mesure pas les consé- quences de ces actes de procédures irrégulières et suspectes, des diffama- tions faites à l’endroit de mon client dans la presse et les réseaux sociaux et faut-il encore douter que cette escroquerie telle que camouflée aujourd’hui par le nou- veau directeur général du FPI et son conseil est une méchanceté contre le journal «Le Soft Inter- national» et son proprié- taire Kin-kiey à cause du dossier Bukanga Lonzo alors qu’hier, les prédécesseurs de Kitebi ont détourné des fonds

de la République pour le compte des tiers afin de faire payer à Kitebi Kibol M’Vul de l’indu.

Mais pourquoi Monsieur Kitebi s’en servirait s’il n’était pas de la même pensée que ceux là?

Ne refusant pas de rem- bourser quelconques sommes qui s’avéreraient réellement perçues par lui dans le contrat de prêt concerné, mon client refuse de subir (des affronts) coups montés dont la crainte de perdre son patrimoine au profit d’un groupe d’individus mal intentionnés.

Ainsi, il exige des en- quêtes sérieuses sur cette situation dans la relation FPI-TMB Bank SA par- tant du prêt n°641 avec suspension de toutes pro- cédures de recouvrement forcé enclenchées sauva- gement par le conseil du FPI et son client ou com- plice Monsieur Kitebi, ce, dans l’unique but d’éviter l’indu dans le chef du FPI. La lettre de la TMB du 25 mars pré- citée et celle de Monsieur Carlos du 23 mars 2021 se doivent de constituer un aveu de leur mafia et en même temps qu’elles font des révélations sérieuses qui méritent d’être vérifiées par les autorités judiciaires et politiques car il aurait suffi pour la TMB depuis ce temps de procéder avec le FPI et Monsieur Kin-kiey à la conciliation des comptes si le FPI et la TMB n’avaient rien à cacher. C’est ce même souci de Monsieur Kin- kiey Mulumba qui aura justifié sa plainte princi- pale à charge de Kitebi et celle additive à charge de Me Ngwapitshi sous RI 8106/PGBOS au Parquet Général de Kinshasa/

Gombe.

Parce que vous avez dans vos attributions le pouvoir de dénicher les réseaux mafieux comme de stopper une entreprise criminelle susceptible de nuire aux intérêts des Citoyens, en appui à l’action du Chef de l’État, Magistrat Suprême qui combat le détournement et la corruption, Mon- sieur Kin-kiey tient à vous supplier d’agir rapi- dement et efficacement contre cette grande mafia du FPI dont il n’est pas la seule victime.

Aussi, il vous remercie d’avance pour la célérité et la perspicacité dont bénéficierait l’examen de la présente dénonciation.

Ainsi, je vous prie d’agréer, Monsieur le Procureur Général, l’ex- pression de ma très haute considération.

ME BIZAU KIPULU WILLY n Avocat.

Premier feuillet du courrier bombe de Me Bizau. DR.

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