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Molécules indétectables par chromatographie en phase gazeuse

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AnnalesdeToxicologie Analytique,vol.

XVR,

1,2005

Molécules indétectables par chromatographie

en phase gazeuse Undetectable molecules in gas chromatography

Luc HUMBERT*, Michel LHERMITTE

Servicede Toxicologieet Génopathies,CHRUde

Lille

- 59037

LILLE

*Auteur

àquiadresserlacorrespondance :

Luc

HUMBERT, ServicedeToxicologie etGénopathies, CHRUde

Lille,

Hôpital Calmette,BdduProf. J.Leclercq-59037

LILLE

-FRANCE Tel: 03 2044 49 50 - Fax : 03 2044 47 29 -E-mail :

l-humbert@chru-lille.fr

(Reçule16

février

2005; accepté aprèsmodifications le 2

avril

2005)

RESUME

Lachromatographieenphasegazeuse(CPG) etla chroma¬

tographie liquide de haute performance (CLHP) sont les deux méthodesséparativeslesplusemployéesdansles labo¬

ratoires de toxicologie. La CLHP possède un avantage important, elle permet de séparer n'importe quel type de moléculeàconditionqu'elle soitsoluble. La CPGest desti¬

néeaux substances volatiles, leurs détections sont possibles grâceàungrandnombrededétecteurs trèssensibles (ioni¬

sation deflamme, thermoionique, capture d'électrons, ...), elleestcouplable très aisément à un spectromètrede masse sans avoir recours à une interface. L'une des limitations majeures de la CPG tient à lafaible volatilité d'un grand nombre demolécules due soità un hautpoidsmoléculaire (engénéral>500Da)ouàleurcapacité àcréerdesliaisons dipôle-dipôleou hydrogènequi élèventdefaçonimportante leur point

d'

ebullition. Pour rendre détectable certaines d'entre elles

il

estpossibledemodifierleurnaturephysico¬

chimique en réalisant l'une des nombreuses méthodes de dérivationsexistantesquipermettentpargreffaged'ungrou¬

pementchimiqued'abaisserleurpoint d'ebullition, Il existe en outre une thermolabilité de certaines molécules enpré¬

sence de la température élevée de l'injecteur. Il estparfois possibled'atténuerlesproblèmesdethermodénaturationde certains composés en utilisant une injection de type « on column » qui introduitdirectement l'échantillon en tête de colonneanalytiquesanslevaporiser: Cetarticle détaillecer¬

tainsdes aspectsthéoriques et explique certainsdes méca¬

nismesqui inter-viennent dansl'analyseparCPG.

MOTS-CLÉS

Chromatographie en phase gazeuse, volatilité, molécule apolaire, thermodénaturation.

SUMMARY

Gas chromatography (GC) and high performance liquid chromatography (HPLC) are the two separative methods mostemployedinthelaboratories

of

toxicology. TheHPLC Irasasignificantadvantage,

it

makes

it

possible toseparate anytype ofmoleculeprovided that itis soluble. TheGCis intended

for

thevolatilesubstances,theirdetections arepos¬

sible with to a great number of very sensitive detectors (flame ionization, thermionic, electron capture...), it is connecting very easily with a mass spectrometer without having use to an interface. Oneofthemajor limitations of

the CPG is due to the low volatility ofagreat numberof moleculesduebyahighmolecular weight(ingeneral>500 Da) or with theircapacity to create links dipole-dipole or hydrogen which raisein asignificantwaytheirpointofboi¬

ling. Tomakedetectablesomeofthemitispossibleto modi¬

fy theirphysico-chemical natureby carrying outone ofthe many methodsofexistingderivationswhichmakeitpossible bygraftingofachemicalgroup to lowertheirpoint ofboi¬

ling. Thereismoreoverathermolabilityofsomemolecules inthepresenceofthehigh temperatureofthe injector: It is also possibletoattenuatetheproblemsofthermodénatura¬

tionofsomecompoundsby using aninjectionofthetype "on column"whichdirectlyintroducesthesampleattheheadof columnanalytical without vaporizingit. Thisarticledetails some of the theoretical aspects and explains some ofthe mechanismswhich interyene intheanalysis by CPG.

KEY-WORDS

Gaschromatography,volatility,non-polarmolecule,thermo¬

dénaturation.

57 AnnalesdeToxicologie Analytique,vol.

XVR,

1,2005

Molécules indétectables par chromatographie

en phase gazeuse Undetectable molecules in gas chromatography

Luc HUMBERT*, Michel LHERMITTE

Servicede Toxicologieet Génopathies,CHRUde

Lille

- 59037

LILLE

*Auteur

àquiadresserlacorrespondance :

Luc

HUMBERT, ServicedeToxicologie etGénopathies, CHRUde

Lille,

Hôpital Calmette,BdduProf. J.Leclercq-59037

LILLE

-FRANCE Tel: 03 2044 49 50 - Fax : 03 2044 47 29 -E-mail :

l-humbert@chru-lille.fr

(Reçule16

février

2005; accepté aprèsmodifications le 2

avril

2005)

RESUME

Lachromatographieenphasegazeuse(CPG) etla chroma¬

tographie liquide de haute performance (CLHP) sont les deux méthodesséparativeslesplusemployéesdansles labo¬

ratoires de toxicologie. La CLHP possède un avantage important, elle permet de séparer n'importe quel type de moléculeàconditionqu'elle soitsoluble. La CPGest desti¬

néeaux substances volatiles, leurs détections sont possibles grâceàungrandnombrededétecteurs trèssensibles (ioni¬

sation deflamme, thermoionique, capture d'électrons, ...), elleestcouplable très aisément à un spectromètrede masse sans avoir recours à une interface. L'une des limitations majeures de la CPG tient à lafaible volatilité d'un grand nombre demolécules due soità un hautpoidsmoléculaire (engénéral>500Da)ouàleurcapacité àcréerdesliaisons dipôle-dipôleou hydrogènequi élèventdefaçonimportante leur point

d'

ebullition. Pour rendre détectable certaines d'entre elles

il

estpossibledemodifierleurnaturephysico¬

chimique en réalisant l'une des nombreuses méthodes de dérivationsexistantesquipermettentpargreffaged'ungrou¬

pementchimiqued'abaisserleurpoint d'ebullition, Il existe en outre une thermolabilité de certaines molécules enpré¬

sence de la température élevée de l'injecteur. Il estparfois possibled'atténuerlesproblèmesdethermodénaturationde certains composés en utilisant une injection de type « on column » qui introduitdirectement l'échantillon en tête de colonneanalytiquesanslevaporiser: Cetarticle détaillecer¬

tainsdes aspectsthéoriques et explique certainsdes méca¬

nismesqui inter-viennent dansl'analyseparCPG.

MOTS-CLÉS

Chromatographie en phase gazeuse, volatilité, molécule apolaire, thermodénaturation.

SUMMARY

Gas chromatography (GC) and high performance liquid chromatography (HPLC) are the two separative methods mostemployedinthelaboratories

of

toxicology. TheHPLC Irasasignificantadvantage,

it

makes

it

possible toseparate anytype ofmoleculeprovided that itis soluble. TheGCis intended

for

thevolatilesubstances,theirdetections arepos¬

sible with to a great number of very sensitive detectors (flame ionization, thermionic, electron capture...), it is connecting very easily with a mass spectrometer without having use to an interface. Oneofthemajor limitations of

the CPG is due to the low volatility ofagreat numberof moleculesduebyahighmolecular weight(ingeneral>500 Da) or with theircapacity to create links dipole-dipole or hydrogen which raisein asignificantwaytheirpointofboi¬

ling. Tomakedetectablesomeofthemitispossibleto modi¬

fy theirphysico-chemical natureby carrying outone ofthe many methodsofexistingderivationswhichmakeitpossible bygraftingofachemicalgroup to lowertheirpoint ofboi¬

ling. Thereismoreoverathermolabilityofsomemolecules inthepresenceofthehigh temperatureofthe injector: It is also possibletoattenuatetheproblemsofthermodénatura¬

tionofsomecompoundsby using aninjectionofthetype "on column"whichdirectlyintroducesthesampleattheheadof columnanalytical without vaporizingit. Thisarticledetails some of the theoretical aspects and explains some ofthe mechanismswhich interyene intheanalysis by CPG.

KEY-WORDS

Gaschromatography,volatility,non-polarmolecule,thermo¬

dénaturation.

57

(2)

AnnalesdeToxicologieAnalytique, vol.XVTI, n° 1,2005

Introduction

Les principaux outils analytiques dont dispose actuel¬

lement le toxicologue se répartissent en deux grandes familles.

La

première correspond aux méthodesimmu- nologiques qui sont largement employées. Elles ont pour

principaux

avantages

d'être

automatisables, rapides, nenécessitantpour laplupartd'aucuneprépa¬

ration d'échantillon etd'être accessibles à l'ensemble

des laboratoires. Elles ont pour principaux inconvé¬

nients leurs coûtsetpeuventdonnerdes résultatsfaus¬

sement positifs ou négatifs par manque de spécificité.

La seconde correspond aux méthodes séparatives qui sontessentiellementdesméthodeschromatographiques basées sur le partage des solutés entre deux phases,

l'une

mobile et l'autre stationnaire. On distingue la chromatographie

liquide

de haute performance (CLHP),silaphasemobileestunliquideetlachroma¬

tographie en phase gazeuse (CPG) si la phase mobile estun gaz. Ces méthodes existent depuis detrès nom¬

breuses années et les appareils

n'ont

cessé d'évoluer dans tous leurs composants : injecteur, détecteur (de façonconsidérable) mais égalementdanslechoix etla nature de la phase stationnaire. Cependant pour être analysable par ces méthodes, les constantes physico¬

chimiquesdechaquemoléculevontêtredéterminantes.

Eneffettoutesles moléculesnepeuvent êtreanalysées sur l'ensemble de ces systèmes analytiques existants (1,2). Unemolécule ne peutpar exemple être analysée enCLHPquesielleestsolubledanslaphasemobiledu systèmemais également capable si ladétection est en

UV

d'absorberlalumière UV, orcertains médicaments ne remplissent pas ces conditions (acide valproïque, méprobamate, ...). Concernant la CPG, les raisons entraînant une nondétection sont plus nombreuses, en effetunpremierpré-requis est indispensable,

il

fautque lamolécule soitvaporisable. Orbeaucoupde xénobio¬

tiquesne le sontpas ou sont thermodégradables. Cette articlerecense les causes decettenondétection etabor¬

delesmoyensquipermettentdanscertainesconditions de rendre ces molécules vaporisables. Elle rapporte également des molécules qui ne sont pas détectables parchromatographieen phase gazeuse.

estprogrammable) contenantla colonneet

d'un

détec¬

teur(figure 1).

erinfcue 1

Jtijcsfcur

I i Mjuiotlïïmdair y

w

-uasad- -ka4*S5F

Colonne' Font*

f\ j\W

rcreun. Blêmir

dShiioilrc

"Vfcrrtilatoir

FigureI :Schémagénéralsimplifiéd'unchromatographeen phasegazeuse.

Injecteur

Relié à la colonne et obturé par un septum

il

permet d'introduire

l'échantillon

à analyser dissout dans un solvant organique. Satempérature

doit

être supérieure d'environ 20 °C à latempérature du

produit

le moins volatile. Le volume injectéestfaible (quelques micro¬

litres). L'injecteur le plus couramment

utilisé

est

l'

in¬

jecteur

dit

« split/splitless» (figure2).Suivantl'échan¬

tillon

à analyser,

il

estpossible aumoment de l'injec¬

tion

d'ouvrir

oupasunevannequi permettralapropul¬

sion vers la colonne de la totalité ou d'une partie de l'échantillon vaporisé.Parmilesdifférents injecteurs

il

faut citer un injecteur

dit

« on column » qui permet d'introduire

l'échantillon

directement sur la colonne analytique et de minorer substantiellement les phéno¬

mènes de thermodénaturation qui affectent certains composés.

Principe de la méthode

La

CPG est une méthodede séparationsur colonnede substances volatiles (ou rendues volatiles) véhiculées par un gaz inerte appelé gaz vecteur.

La

nature de la colonne conditionne le type de chromatographie (par¬

tage ouadsorption). Le choix de lacolonne serafonc¬

tion des propriétés physico-chimiquesdes composés à séparer. Un chromatographe en phase gazeuse est

constitué

d'un

injecteur,d'un

four

(dontlatempérature Figure2:Injecteur "split/splitless".

AnnalesdeToxicologieAnalytique, vol.XVTI, n° 1,2005

Introduction

Les principaux outils analytiques dont dispose actuel¬

lement le toxicologue se répartissent en deux grandes familles.

La

première correspond aux méthodesimmu- nologiques qui sont largement employées. Elles ont pour

principaux

avantages

d'être

automatisables, rapides, nenécessitantpour laplupartd'aucuneprépa¬

ration d'échantillon etd'être accessibles à l'ensemble

des laboratoires. Elles ont pour principaux inconvé¬

nients leurs coûtsetpeuventdonnerdes résultatsfaus¬

sement positifs ou négatifs par manque de spécificité.

La seconde correspond aux méthodes séparatives qui sontessentiellementdesméthodeschromatographiques basées sur le partage des solutés entre deux phases,

l'une

mobile et l'autre stationnaire. On distingue la chromatographie

liquide

de haute performance (CLHP),silaphasemobileestunliquideetlachroma¬

tographie en phase gazeuse (CPG) si la phase mobile estun gaz. Ces méthodes existent depuis detrès nom¬

breuses années et les appareils

n'ont

cessé d'évoluer dans tous leurs composants : injecteur, détecteur (de façonconsidérable) mais égalementdanslechoix etla nature de la phase stationnaire. Cependant pour être analysable par ces méthodes, les constantes physico¬

chimiquesdechaquemoléculevontêtredéterminantes.

Eneffettoutesles moléculesnepeuvent êtreanalysées sur l'ensemble de ces systèmes analytiques existants (1,2). Unemolécule ne peutpar exemple être analysée enCLHPquesielleestsolubledanslaphasemobiledu systèmemais également capable si ladétection est en

UV

d'absorberlalumière UV, orcertains médicaments ne remplissent pas ces conditions (acide valproïque, méprobamate, ...). Concernant la CPG, les raisons entraînant une nondétection sont plus nombreuses, en effetunpremierpré-requis est indispensable,

il

fautque lamolécule soitvaporisable. Orbeaucoupde xénobio¬

tiquesne le sontpas ou sont thermodégradables. Cette articlerecense les causes decettenondétection etabor¬

delesmoyensquipermettentdanscertainesconditions de rendre ces molécules vaporisables. Elle rapporte également des molécules qui ne sont pas détectables parchromatographieen phase gazeuse.

estprogrammable) contenantla colonneet

d'un

détec¬

teur(figure 1).

erinfcue 1

Jtijcsfcur

I i Mjuiotlïïmdair y

w

-uasad- -ka4*S5F

Colonne' Font*

f\ j\W

rcreun. Blêmir

dShiioilrc

"Vfcrrtilatoir

FigureI :Schémagénéralsimplifiéd'unchromatographeen phasegazeuse.

Injecteur

Relié à la colonne et obturé par un septum

il

permet d'introduire

l'échantillon

à analyser dissout dans un solvant organique. Satempérature

doit

être supérieure d'environ 20 °C à latempérature du

produit

le moins volatile. Le volume injectéestfaible (quelques micro¬

litres). L'injecteur le plus couramment

utilisé

est

l'

in¬

jecteur

dit

« split/splitless» (figure2).Suivantl'échan¬

tillon

à analyser,

il

estpossible aumoment de l'injec¬

tion

d'ouvrir

oupasunevannequi permettralapropul¬

sion vers la colonne de la totalité ou d'une partie de l'échantillon vaporisé.Parmilesdifférents injecteurs

il

faut citer un injecteur

dit

« on column » qui permet d'introduire

l'échantillon

directement sur la colonne analytique et de minorer substantiellement les phéno¬

mènes de thermodénaturation qui affectent certains composés.

Principe de la méthode

La

CPG est une méthodede séparationsur colonnede substances volatiles (ou rendues volatiles) véhiculées par un gaz inerte appelé gaz vecteur.

La

nature de la colonne conditionne le type de chromatographie (par¬

tage ouadsorption). Le choix de lacolonne serafonc¬

tion des propriétés physico-chimiquesdes composés à séparer. Un chromatographe en phase gazeuse est

constitué

d'un

injecteur,d'un

four

(dontlatempérature Figure2:Injecteur "split/splitless".

(3)

AnnalesdeToxicologie Analytique, vol.

XVII,

1, 2005

Four

Le

four

est une enceinte thermostatée, saprogramma¬

tion en température est possible

jusqu'à

environ 450 °C,

il

contient lacolonne reliée d'unepart à

l'in-

jecteuretde

l'autre

partaudétecteur. C'est lanaturede la phase stationnairecontenue dans la colonne analy¬

tiquequiseralefacteur

limitant

danscetteprogramma¬

tion. En effet, suivant

la

nature de celle-ci la stabilité thermiquedugreffage estdifférent. Pourles phasessta- tionnaires detype apolaire,

il

estpréconisédestempé¬

ratures maximales comprises entre 320 et 350 °C et entre200 à250 °Cpourles phasespolaires.

Détecteur

Il

permet de mettre en évidence le passage des diffé¬

rentes molécules séparées parlacolonne.

La

détection peut être basée sur des techniques de mesures diffé¬

rentes. Le choix

du.

détecteur va être un paramètre déterminant pour la

limite

de détection de l'analyse.

Lesconcentrationsàdéterminerentoxicologie pourront être extrêmement faibles suivantla nature du xénobio- tique et le contexte d'administration (suivi thérapeu¬

tique,tentatived'autolyse,soumissionchimique,...). Sa spécificité sera aussi un critère à prendre en compte dans son choix, certaines analyses, faites dans un contexte medicolegal, devront être réalisées avec les détecteurs de référence que sont les spectromètres de masse.

Détecteurà

ionisation

de

flamme

C'estundétecteur très répandu,

il

nedonne deréponse qu'aux composés organiques. Sous

l'effet

d'unchamp électrostatique,

il

se forme des ionscarbonede charge positive qui sont précipités sur une électrode où ils créent uncourantd'ionisationque

l'on

amplifie.Surun enregistreur, on obtient par conséquent un signal pro¬

portionnel audébit-masse du solutédansle détecteur Détecteur

thermoionique

Une pastille de sel alcalin est placée au contact de la flamme.

La

sensibilité est améliorée grandement (fac¬

teur 10à 100) pour les molécules contenant un atome dephosphore oud'azote.

Détecteuràcaptured'électrons

Une source envoie des électrons libres dans le détec¬

teur.Quandcedétecteuresttraversépardessubstances ayantune

affinité

pourlesélectronslibres,

il

seproduit

des ions qui, commepour le détecteur à ionisation de flamme, dans le champ électrostatique existant, sont recueillis par une électrode etformentuncourantd'io¬

nisationque

l'on

amplifie.Sasensibilitéesttrèsgrande en

particulier

pour les substances renfermant des atomes d'halogène.

Spectromètresdeniasse

Les couplages CPG/SM ont pris au

fil

des années une partdeplusenplusimportantedansl'analysepar CPG.

Le mode d'ionisation le plus répandue est le mode d'ionisationparimpact électronique(DE),quigrâceaux bombardements par des électrons de haute énergie (70eV)permet

d'obtenir

des spectresdefragmentation caractérisant les molécules (spectres compilables dans des librairies). Ce mode de détection est plus sensible etpeutparfois encore être amélioré en utilisant l'ioni¬

sation chimique(en mode

positif

ou négatif). Ce mode d'ionisation plus doux évite une fragmentation trop importantetpermet

d'obtenir l'ion

moléculaire(le plus souventprotonéoudéprotoné). Lespropriétés physico¬

chimiques de certaines molécules permettent un très bon rendement d'ionisation, améliorant considérable¬

ment la sensibilité de détection. C'est notamment le cas,en moded'ionisation chimique négatif

(NCI)

pour certainesbenzodiazepines (3), les corticoïdes (4), ainsi que toutes les molécules qui sont dérivables par per- fluoroalkylation (5). La détection en mode masse- masse (triple quadripole ou piège à ions) permet d'améliorercette

limite

de détection des molécules en abaissantdefaçonimpoitantele

bruit

defonddusystè¬

me analytique (6,7).

Les couplages et leurs domaines d'appli¬

cations

Les limites des différents couplages chromatogra- phiques avec détection par spectrométrie de masse (SM) (figure3)sontdocumentéesdansla littérature. Le domained'applicationdu couplageCPG/SMest beau¬

coup plus restreint que les couplages

LC/SM

dont le domainene cessedes'étendrenotammentavecl'émer¬

gence d'interfaces de plus en plus performantes (récemment aété introduitsur le marché une interface ionisant grâceà desphotons permettant

l'ionisation

de molécules plus apolaires). La CPG/SM s'adresseàdes molécules dont la nature est

plutôt

apolaire et d'un poids moléculaire.inférieur àenviron500 Daltons. Un autre phénomène restreint encore ce domaine

il

s'agit delathermodénaturation que subissent certainesmolé¬

cules alors même que leurs propriétés physico-chi¬

miquespermettentdes analysespar CPG/SM.LaCPG s'applique donc à des échantillons gazeux ou suscep¬

tiblesd'êtrevaporiséssansdécompositiondans

l'injec-

teur, sont a

priori

exclues les substances polaires, les substances thermolabiles et les substances de haut poids moléculaire. Cesdifférentspoints seront abordés etdiscutés.

AnnalesdeToxicologie Analytique, vol.

XVII,

1, 2005

Four

Le

four

est une enceinte thermostatée, saprogramma¬

tion en température est possible

jusqu'à

environ 450 °C,

il

contient lacolonne reliée d'unepart à

l'in-

jecteuretde

l'autre

partaudétecteur. C'est lanaturede la phase stationnairecontenue dans la colonne analy¬

tiquequiseralefacteur

limitant

danscetteprogramma¬

tion. En effet, suivant

la

nature de celle-ci la stabilité thermiquedugreffage estdifférent. Pourles phasessta- tionnaires detype apolaire,

il

estpréconisédestempé¬

ratures maximales comprises entre 320 et 350 °C et entre200 à250 °Cpourles phasespolaires.

Détecteur

Il

permet de mettre en évidence le passage des diffé¬

rentes molécules séparées parlacolonne.

La

détection peut être basée sur des techniques de mesures diffé¬

rentes. Le choix

du.

détecteur va être un paramètre déterminant pour la

limite

de détection de l'analyse.

Lesconcentrationsàdéterminerentoxicologie pourront être extrêmement faibles suivantla nature du xénobio- tique et le contexte d'administration (suivi thérapeu¬

tique,tentatived'autolyse,soumissionchimique,...). Sa spécificité sera aussi un critère à prendre en compte dans son choix, certaines analyses, faites dans un contexte medicolegal, devront être réalisées avec les détecteurs de référence que sont les spectromètres de masse.

Détecteurà

ionisation

de

flamme

C'estundétecteur très répandu,

il

nedonne deréponse qu'aux composés organiques. Sous

l'effet

d'unchamp électrostatique,

il

se forme des ionscarbonede charge positive qui sont précipités sur une électrode où ils créent uncourantd'ionisationque

l'on

amplifie.Surun enregistreur, on obtient par conséquent un signal pro¬

portionnel audébit-masse du solutédansle détecteur Détecteur

thermoionique

Une pastille de sel alcalin est placée au contact de la flamme.

La

sensibilité est améliorée grandement (fac¬

teur 10à 100) pour les molécules contenant un atome dephosphore oud'azote.

Détecteuràcaptured'électrons

Une source envoie des électrons libres dans le détec¬

teur.Quandcedétecteuresttraversépardessubstances ayantune

affinité

pourlesélectronslibres,

il

seproduit

des ions qui, commepour le détecteur à ionisation de flamme, dans le champ électrostatique existant, sont recueillis par une électrode etformentuncourantd'io¬

nisationque

l'on

amplifie.Sasensibilitéesttrèsgrande en

particulier

pour les substances renfermant des atomes d'halogène.

Spectromètresdeniasse

Les couplages CPG/SM ont pris au

fil

des années une partdeplusenplusimportantedansl'analysepar CPG.

Le mode d'ionisation le plus répandue est le mode d'ionisationparimpact électronique(DE),quigrâceaux bombardements par des électrons de haute énergie (70eV)permet

d'obtenir

des spectresdefragmentation caractérisant les molécules (spectres compilables dans des librairies). Ce mode de détection est plus sensible etpeutparfois encore être amélioré en utilisant l'ioni¬

sation chimique(en mode

positif

ou négatif). Ce mode d'ionisation plus doux évite une fragmentation trop importantetpermet

d'obtenir l'ion

moléculaire(le plus souventprotonéoudéprotoné). Lespropriétés physico¬

chimiques de certaines molécules permettent un très bon rendement d'ionisation, améliorant considérable¬

ment la sensibilité de détection. C'est notamment le cas,en moded'ionisation chimique négatif

(NCI)

pour certainesbenzodiazepines (3), les corticoïdes (4), ainsi que toutes les molécules qui sont dérivables par per- fluoroalkylation (5). La détection en mode masse- masse (triple quadripole ou piège à ions) permet d'améliorercette

limite

de détection des molécules en abaissantdefaçonimpoitantele

bruit

defonddusystè¬

me analytique (6,7).

Les couplages et leurs domaines d'appli¬

cations

Les limites des différents couplages chromatogra- phiques avec détection par spectrométrie de masse (SM) (figure3)sontdocumentéesdansla littérature. Le domained'applicationdu couplageCPG/SMest beau¬

coup plus restreint que les couplages

LC/SM

dont le domainene cessedes'étendrenotammentavecl'émer¬

gence d'interfaces de plus en plus performantes (récemment aété introduitsur le marché une interface ionisant grâceà desphotons permettant

l'ionisation

de molécules plus apolaires). La CPG/SM s'adresseàdes molécules dont la nature est

plutôt

apolaire et d'un poids moléculaire.inférieur àenviron500 Daltons. Un autre phénomène restreint encore ce domaine

il

s'agit delathermodénaturation que subissent certainesmolé¬

cules alors même que leurs propriétés physico-chi¬

miquespermettentdes analysespar CPG/SM.LaCPG s'applique donc à des échantillons gazeux ou suscep¬

tiblesd'êtrevaporiséssansdécompositiondans

l'injec-

teur, sont a

priori

exclues les substances polaires, les substances thermolabiles et les substances de haut poids moléculaire. Cesdifférentspoints seront abordés etdiscutés.

(4)

AnnalesdeToxicologieAnalytique, vol.

XVII,

1,2005

ioniques

polaires

*ay-

apolaires l'article

1>eaxn

10 100 1000 10000 100000

|

Poids moléculaire!

Figure3:Domainesd'applicationsdescouplages chroma- tographiquesaveclaspectrométriedemasse.

Notions théoriques

A

unetempérature donnée,toutliquide puresten équi¬

libreavecsaphasevapeur(figure4). Danslessolutions liquides, lesmolécules entrenten contactavecd'autres molécules. On observe alorsuncertain nombred'inter¬

actions

d'origine

électrostatique produisantdes forces intermoléculaires attractives entre les molécules neutres qui sont responsables de la formation des

liquides etdes solides àtempérature ambiante.

Figure 4 : Équilibre des molécules entre l'état vapeur et l'étatliquide.

L'échelle de polarité

Cette échelle classe les moléculesen trois catégories :

polaire, apolaire et ionique.

Unesubstance

polaire

estunemoléculeà

l'intérieur

de laquelle les charges ne sont pas réparties de manière homogène. En principe, toute molécule

polaire

peut

former des liaisons hydrogène avec les molécules d'eau. On

dit

qu'elle est hydrophile. Toute molécule

hydrophile

estsolubledansl'eau (hydrosoluble).

Unesubstanceapolaire (dontaucuneliaisonnemontre depolaritésuffisante, etquine possède pas demoment dipolaire

ni

decharge) estinsoluble dans l'eau.On

dit

aussi qu'elleesthydrophobe.

Cela explique que l'eau soit liquide à la température ambiante (une molécule d'eau est capable de se

lier

avec trois autres molécules d'eau par des liaisons hydrogène), alors quele méthane (CH4),moléculeapo¬

lairelaplussimpleestgazeux et

n'a

paslacapacitéde formerdes liaisonshydrogène.

Une substance ionique crée une liaison ionique qui résultedel'attractionentre uneespècepositive(cation) et uneespècenégative(anion).

La

stabilitédela liaison est assuréepar

l'interaction

électrostatique,cesmolé¬

cules sontles pluspolairesetsont

pH

dépendant.

Les interactions dipôle - dipôle

L'attraction ou la répulsion entre molécules est due à différents effets:

- interactions entre molécules polaires (moments per¬

manents) : effetKeesom.

-interactions entremoment permanent et undipôleinduit (momentquin'existe pas naturellementpourune molé¬

culemaisquiestinduitparunélémentextérieur) : effet Debye.

- interactions entremomentdipolaire instantané(dûau déplacement des électrons) et moment

induit

: effet London.

C'est ainsi que

l'on

explique que deux molécules simplesqui ont lamêmemasse(56 g) :lapropanone et le butaneontdes pointsd' ebullition différents.

Pointd'ébullitiondelapropanone(CH3)2

C=0

:+56 °C Pointd'ébullitiondu butane CH3-CH2-CH2-CH3: -0,5°C Cet écart important entre les points

d'ébullition

est imputable aux interactions dipôle-dipôle entre les moléculesdepropanone, interactions

qu'il

fautd'abord détruire pour pouvoir vaporiser la molécule (1 à 10

kl/mol).

Liaison hydrogène

Il

s'agit du cas particulier d'interaction dipôle-dipôle.

Ce type de liaison prend naissance quand un atome d'hydrogène (atome de petite

taille

électropositif) est associé àun hétéroatome électronégatif(fluor, oxygè¬

ne, azote, ...).

Les propriétésphysico-chimiquesd'une molécule sont fortement influencées par ce type de liaison. Par AnnalesdeToxicologieAnalytique, vol.

XVII,

1,2005

ioniques

polaires

*ay-

apolaires l'article

1>eaxn

10 100 1000 10000 100000

|

Poids moléculaire!

Figure3:Domainesd'applicationsdescouplages chroma- tographiquesaveclaspectrométriedemasse.

Notions théoriques

A

unetempérature donnée,toutliquide puresten équi¬

libreavecsaphasevapeur(figure4). Danslessolutions liquides, lesmolécules entrenten contactavecd'autres molécules. On observe alorsuncertain nombred'inter¬

actions

d'origine

électrostatique produisantdes forces intermoléculaires attractives entre les molécules neutres qui sont responsables de la formation des

liquides etdes solides àtempérature ambiante.

Figure 4 : Équilibre des molécules entre l'état vapeur et l'étatliquide.

L'échelle de polarité

Cette échelle classe les moléculesen trois catégories :

polaire, apolaire et ionique.

Unesubstance

polaire

estunemoléculeà

l'intérieur

de laquelle les charges ne sont pas réparties de manière homogène. En principe, toute molécule

polaire

peut

former des liaisons hydrogène avec les molécules d'eau. On

dit

qu'elle est hydrophile. Toute molécule

hydrophile

estsolubledansl'eau (hydrosoluble).

Unesubstanceapolaire (dontaucuneliaisonnemontre depolaritésuffisante, etquine possède pas demoment dipolaire

ni

decharge) estinsoluble dans l'eau.On

dit

aussi qu'elleesthydrophobe.

Cela explique que l'eau soit liquide à la température ambiante (une molécule d'eau est capable de se

lier

avec trois autres molécules d'eau par des liaisons hydrogène), alors quele méthane (CH4),moléculeapo¬

lairelaplussimpleestgazeux et

n'a

paslacapacitéde formerdes liaisonshydrogène.

Une substance ionique crée une liaison ionique qui résultedel'attractionentre uneespècepositive(cation) et uneespècenégative(anion).

La

stabilitédela liaison est assuréepar

l'interaction

électrostatique,cesmolé¬

cules sontles pluspolairesetsont

pH

dépendant.

Les interactions dipôle - dipôle

L'attraction ou la répulsion entre molécules est due à différents effets:

- interactions entre molécules polaires (moments per¬

manents) : effetKeesom.

-interactions entremoment permanent et undipôleinduit (momentquin'existe pas naturellementpourune molé¬

culemaisquiestinduitparunélémentextérieur) : effet Debye.

- interactions entremomentdipolaire instantané(dûau déplacement des électrons) et moment

induit

: effet London.

C'est ainsi que

l'on

explique que deux molécules simplesqui ont lamêmemasse(56 g) :lapropanone et le butaneontdes pointsd' ebullition différents.

Pointd'ébullitiondelapropanone(CH3)2

C=0

:+56 °C Pointd'ébullitiondu butane CH3-CH2-CH2-CH3: -0,5°C Cet écart important entre les points

d'ébullition

est imputable aux interactions dipôle-dipôle entre les moléculesdepropanone, interactions

qu'il

fautd'abord détruire pour pouvoir vaporiser la molécule (1 à 10

kl/mol).

Liaison hydrogène

Il

s'agit du cas particulier d'interaction dipôle-dipôle.

Ce type de liaison prend naissance quand un atome d'hydrogène (atome de petite

taille

électropositif) est associé àun hétéroatome électronégatif(fluor, oxygè¬

ne, azote, ...).

Les propriétésphysico-chimiquesd'une molécule sont fortement influencées par ce type de liaison. Par

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AnnalesdeToxicologie Analytique, vol.

XVÏÏ,

1,2005

exemple, le point

d'ébullition

du methanol est beau¬

coup plus élevé queceluide l'émane :

Pointd'ébullitiondel'éthaneÇH3-CH3(30g/mol) :-89°C Pointd'ébullitiondumethanolCH3-OH (32g/mol):+64°C Toutes ces interactions peuvent intervenir également dans la formation de liaisons intramoléculaires qui abaissent les constantes physiques comparativement auxmolécules,ayantlamêmeformulebrute, associées par des liaisons intermoléculaires (Figure 5). Elles interviennent aussi dans les dimérisations des acides carboxyliques, ces liaisons étant responsables d'une augmentationdesconstantesphysiques.

\c /

O :--HO

\

C HO-

/

V ./'

H

-C

H

/

C

acidemaléïque(131°C)

acidefumarique(287°C) H(

J

Figure 5 : Structures chimiques etpoints d'ebullitions des acidesmaléïqueetfumarique.

Point d'ébullition

Le point

d'ébullition

au sein d'une même

famille

dépenddelacapacitédescomposés àcréerdesliaisons hydrogène entre eux ouaveclemilieudanslequelilsse trouvent..Le cas dela

famille

des opiacés est rapporté dans le tableau I. Le remplacement d'une des deux fonctions hydroxylées de la morphine par un groupe¬

mentméthoxime (codéine) diminuede 100° C lepoint

d'ébullition,

phénomène amplifié encore

s'il

s'agit

d'un

groupementéthyl (codéthyline)

Méthodes de dérivation

Lorsque les composés ne sont pas volatils, on peut abaisserleurpoint

d'ébullition

endérivantquantitative¬

ment etrapidementles groupementschimiques à

l'ori-

TableauI : Pointd'ébullitiondesopiacés.

~ Molécule Morphine Codéine Codéthyline

Pholcodine ,

Diacétylmorphine (héroïne) I

.;::'>'I*oint4','ébùiIition''

254à256°Cavecdécomposition 154à 158°C

123 °Cavecdécomposition 99°C

170°C

ginedeleurpoint

d'ébullition

élevé.Cesméthodesper¬

mettentd'augmenterlavolatilité, la stabilité thermique etla symétrie chromatographique du composé parent.

Elles sont nombreuses et sont largement utilisées en toxicologie:laméthylationquiconsisteàremplacerun hydrogènelabilepar un groupementméthyle,lasilyla- tion substitue de la mêmemanière un groupement

tri- méthylsilyl (TMS)

très couramment

utilisé

en CPG/SM, mais

il

en existe bien d'autres comme les perfluoroalkylations, laméthoximation.

Thermodénaturation

Seules des petites molécules de masse moléculaire inférieureàenviron200g/mol ontunpoint

d'ébullition

suffisammentbaspourquela vaporisationnes'accom¬

pagne pas d'une décomposition thermique : aleanes, esters,cétones, alcools, amines (àl'exclusionde molé¬

culeschargées, depolyalcools,de sucres, despeptides).

Pour les substances les plus stables thermiquement (Teb <250° C), la masse molaire peut atteindre 1000 g/mol, maisles cassontrares.

De nombreux exemples de formation de produits de dégradations sont décrits (8) : decarboxylation de molécules possédantdes fonctions carboxyliques,réar¬

rangementavecperte d'une moléculed'eau (bis desal- kylflurazépam), perte

d'un

groupement fonctionnel (formaldehyde, ammoniac). Les pesticidesissus d'urée substituée (diuron, métobromuron) se transforment sous

l'effet

de la température en isocyantes et/ou ani¬

lines (9). L'ibuprofène est un composéqui subit d'im¬

portantes dégradations sous

l'effet

de la température (10). Certains auteurs dosentla zopicloneparCPG/SM en suivant son produit de dégradation le 2 amino 5- chloropyridine (11). Les anticancéreux comme le methotrexate ne sont quantifiables que grâce aux kits immunologiques ou par couplage

CLHP

(12,13).

Certains de ces composés issus d'une thermodégrada¬

tion sont parfois analysables en CPG et possèdent un spectrede masse deréférence.

Les molécules de haut poids moléculaire

Un grandnombre dexénobiotiquesontun poids supé¬

rieur à la500 Da, valeur couramment donnée comme

limite

supérieure des molécules détectables en CPG.

C'estlecas deshormones(hormonedecroissance(14), insuline (15)), des immunosuppresseurs (tacrolimus (16), sirolimus (17,18), everolimus). Les venins d'ani¬

maux (scorpions, araignées, poissons, serpents) possè¬

dent des poids moléculaires élevés et sont analysés grâce à des couplages CLHP/SM et

CLPH/SM/SM

(19-22). Certains végétaux supérieurs produisent ou sécrètent des substances toxiques pouvant induire des AnnalesdeToxicologie Analytique, vol.

XVÏÏ,

1,2005

exemple, le point

d'ébullition

du methanol est beau¬

coup plus élevé queceluide l'émane :

Pointd'ébullitiondel'éthaneÇH3-CH3(30g/mol) :-89°C Pointd'ébullitiondumethanolCH3-OH (32g/mol):+64°C Toutes ces interactions peuvent intervenir également dans la formation de liaisons intramoléculaires qui abaissent les constantes physiques comparativement auxmolécules,ayantlamêmeformulebrute, associées par des liaisons intermoléculaires (Figure 5). Elles interviennent aussi dans les dimérisations des acides carboxyliques, ces liaisons étant responsables d'une augmentationdesconstantesphysiques.

\c /

O :--HO

\

C HO-

/

V ./'

H

-C

H

/

C

acidemaléïque(131°C)

acidefumarique(287°C) H(

J

Figure 5 : Structures chimiques etpoints d'ebullitions des acidesmaléïqueetfumarique.

Point d'ébullition

Le point

d'ébullition

au sein d'une même

famille

dépenddelacapacitédescomposés àcréerdesliaisons hydrogène entre eux ouaveclemilieudanslequelilsse trouvent..Le cas dela

famille

des opiacés est rapporté dans le tableau I. Le remplacement d'une des deux fonctions hydroxylées de la morphine par un groupe¬

mentméthoxime (codéine) diminuede 100° C lepoint

d'ébullition,

phénomène amplifié encore

s'il

s'agit

d'un

groupementéthyl (codéthyline)

Méthodes de dérivation

Lorsque les composés ne sont pas volatils, on peut abaisserleurpoint

d'ébullition

endérivantquantitative¬

ment etrapidementles groupementschimiques à

l'ori-

TableauI : Pointd'ébullitiondesopiacés.

~ Molécule Morphine Codéine Codéthyline

Pholcodine ,

Diacétylmorphine (héroïne) I

.;::'>'I*oint4','ébùiIition''

254à256°Cavecdécomposition 154à 158°C

123 °Cavecdécomposition 99°C

170°C

ginedeleurpoint

d'ébullition

élevé.Cesméthodesper¬

mettentd'augmenterlavolatilité, la stabilité thermique etla symétrie chromatographique du composé parent.

Elles sont nombreuses et sont largement utilisées en toxicologie:laméthylationquiconsisteàremplacerun hydrogènelabilepar un groupementméthyle,lasilyla- tion substitue de la mêmemanière un groupement

tri- méthylsilyl (TMS)

très couramment

utilisé

en CPG/SM, mais

il

en existe bien d'autres comme les perfluoroalkylations, laméthoximation.

Thermodénaturation

Seules des petites molécules de masse moléculaire inférieureàenviron200g/mol ontunpoint

d'ébullition

suffisammentbaspourquela vaporisationnes'accom¬

pagne pas d'une décomposition thermique : aleanes, esters,cétones, alcools, amines (àl'exclusionde molé¬

culeschargées, depolyalcools,de sucres, despeptides).

Pour les substances les plus stables thermiquement (Teb <250° C), la masse molaire peut atteindre 1000 g/mol, maisles cassontrares.

De nombreux exemples de formation de produits de dégradations sont décrits (8) : decarboxylation de molécules possédantdes fonctions carboxyliques,réar¬

rangementavecperte d'une moléculed'eau (bis desal- kylflurazépam), perte

d'un

groupement fonctionnel (formaldehyde, ammoniac). Les pesticidesissus d'urée substituée (diuron, métobromuron) se transforment sous

l'effet

de la température en isocyantes et/ou ani¬

lines (9). L'ibuprofène est un composéqui subit d'im¬

portantes dégradations sous

l'effet

de la température (10). Certains auteurs dosentla zopicloneparCPG/SM en suivant son produit de dégradation le 2 amino 5- chloropyridine (11). Les anticancéreux comme le methotrexate ne sont quantifiables que grâce aux kits immunologiques ou par couplage

CLHP

(12,13).

Certains de ces composés issus d'une thermodégrada¬

tion sont parfois analysables en CPG et possèdent un spectrede masse deréférence.

Les molécules de haut poids moléculaire

Un grandnombre dexénobiotiquesontun poids supé¬

rieur à la500 Da, valeur couramment donnée comme

limite

supérieure des molécules détectables en CPG.

C'estlecas deshormones(hormonedecroissance(14), insuline (15)), des immunosuppresseurs (tacrolimus (16), sirolimus (17,18), everolimus). Les venins d'ani¬

maux (scorpions, araignées, poissons, serpents) possè¬

dent des poids moléculaires élevés et sont analysés grâce à des couplages CLHP/SM et

CLPH/SM/SM

(19-22). Certains végétaux supérieurs produisent ou sécrètent des substances toxiques pouvant induire des

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AnnalesdeToxicologie Analytique, vol.

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1,2005

intoxications graves (23). Pour ne citer que quelques exemples : ladigitalepourpre (24,25)contientun grand nombrededigitaliques (digoxine,digitoxine, gitoxine), le charbon à glu (26) (atractyloside, ...), des champi¬

gnonsavecpar exemplel'amanitine (27) oulaphalloï- dine. Dans un travail compilantplus de 8000 poisons potentiels (28) 542 molécules ontunpoidsmoléculaire supérieur à500 Daltons, seulement4 d'entreelles ont un spectrede masse(decamethrine, penfluridol, mirex, réserpine) et6possèdentun spectredemasse

d'un

pro¬

duit de dégradation (piperacilline, bromadiolone,

gli-

quidone, metofenazate, amiodarone, etiroxate). Les techniquesdeCLHPsontles seulsutilisablespourana¬

lyserlesmolécules dehautpoidsmoléculaire.

Conclusion

LaCPGestuneméthodetrèslargement employéedans les laboratoiresde toxicologie. Soncouplageàlaspec¬

trométrie de masse en

fait

depuis longtemps une méthodederéférence. Ses limitations sontliéesessen¬

tiellementauxpropriétés physico-chimiquesdesmolé¬

cules à analyser, leurs faibles volatilités ou leurs ther- modénaturations nécessitent, quand leurs structures

s'y

prêtent,

d'avoir

recoursàune oudesméthodesde déri¬

vation qui rallongent le temps de préparation des échantillons. Les moléculesde poids moléculaireséle¬

vés (supérieur en général à 500 Daltons) ne sontpas volatileset nesontpasanalysablesparcetypede chro¬

matographie maisenCLHP quiprend une placedeplus enplus importante notamment grâceà

l'évolution

per¬

manente ducouplageàlaspectrométriede masse(opti¬

misation des interfaces, processus d'ionisation). Ces deux méthodes restent complémentaires et sont très utiles pour la recherche et/ou le dosage de xénobio¬

tiques dontles structures chimiques sontextrêmement

Références

1. Drummer O. H. Chromatographie screening techniques in systematic toxicological analysis, J. Chromatogr.

1999 ;733: 27-45.

2. LevillainP.Placedesméthodesséparatives danslescree¬

ning toxicologiqued'urgence. Toxicorama. 1998 ; 10 :

132-139.

3. CirimeleV, KintzP.,Mangin P.Determinationofchro¬

nicflunitrazepam abuseby hair analysisusing GC-MS- NCI.J.Anal. Toxicol. 1996 ; 20 :596-8.

4. XiaoX., McCalleyD. Quantitative analysisofestrogens inhuman urineusinggaschromatography /negativeche¬

mical ionisation mass spectrometry. Rapid Commun.

MassSpectrom.2000 ; 14: 1991-2001.

5. Maurer H.H., Kraemer T., Kratzsch C, Peters F.T., Weber AA. Negative ion chemical ionization gas chro¬

matography-mass spectrometry and atmosphericpressu¬

rechemicalionizationliquidchromatography-massspec¬

trometry of low-dosed and/or polar drugs in plasma.

Ther.Drug.Monit.2002;24: 117-24.

6. Kintz P., Cirimele

V,

Jamey Ç., Ludes B. Testing for GHB in hair by GC/MS/MS:after a single exposure.

Applicationtodocument sexualassault.J. Forensic. Sci.

2003 ;48 : 195-200.

7. Gaillard

Y,

PepinG.Testinghairforpharmaceuticals.J.

Chromatogr. B. 1999 ;733 :231-46.

8. PflegerK.,MaurerH.H.,WeberA.Mass spectralandGC data of drugs, poisons, pesticides, polluants and their metabolites. Second,revisedandenlargededition,VHC

1992editionpp21-24.

9. TurcântA., CailleuxA., LeBouilA., AllainP.,HarryP., RenaultA. Acute metobromuron poisoning with severe associated methemoglobinemia. Identification of four metabolites inplasma andurine by"LC-DAD, LC-ESI- MS, and LC-ESI-MS-MS. J. Anal. Toxicol. 2000 ; 24 : 157-64.

lO.GabrieleC,PosoccoV, ParodiB., CafaggiS.,AlzatiA., BignardiG.identificationofdegradationproducts

of

ibu- profen arisingfrom oxidative andthermal treatments.J.

ofPharmaceuticaland biomedical analysis. 2002 ; 30 :

499-509.

1 1 .Galloway J.H., MarshI.D.,NewtonCM., ForrestA.R.A

methodfortherapid detectionofthezopiclonedegrada¬

tion product 2-amino-5-chloropyridine. Sci. Justice.

1999 ;39 : 253-6.

12.DervieuxT., OrentasLein D., MarcellettiJ.,PischelK., SmithK.,Walsh M.,Richerson R. HPLCdetermination of erythrocyte methotrexate polyglutamates after low- dose methotrexate therapy in patients with rheumatoid arthritis.Clin. Chem.2003 ;49: 1632-41.

13.Widemann B.C., Sung E., Anderson L., Salzer W.L., Balis F.M., Monitjo K.S., McCully

C,

Hawkins M., Adamson P.C. Pharmacokinetics andmetabolism ofthe methotrexate metabolite 2, 4-diamino-N(10)-methylpte- roicacid.J.Pharmacol.Exp. Ther. 2000 ;294: 894-901.

14.DeKockS.S.,RodgersJ.P.,SwanepoelB.C.Growthhor¬

mone abuse in the horse: preliminary assessment of a mass spectrométrie procedure for IGF-1 identification andquantitation.Rapid Commun Mass Spectrom.2001 ;

15: 1191-7.

15.Darby S.M.,Miller M.L., AllenR.O., LeBeauM.

A

mass spectrométrie methodforquantitationofintactinsulinin bloodsamples.J.Anal. Toxicol.2001 ;25 : 8-14.

16.TaylorP.J.,JonesA.,BaldersonG.A.,Lynch.S.V, Norris R.L., PondS.M. Sensitive, specificquantitative analysis oftacrolimus (FK506) in blood by liquid chromatogra- phy-electrospray tandemmassspectrometry.Clin.Chem.

1996 ;42: 279-85.

17.Deters M., Kirchner G., Resch K., Kaever V.

Simultaneous quantification of sirolimus, everolimus, tacrolimus and cyclosporine by liquid chromatography- mass spectrometry (LC-MS). Clin. Chem. Lab. Med.

2002;40: 28-92.

AnnalesdeToxicologie Analytique, vol.

XVÏÏ,

1,2005

intoxications graves (23). Pour ne citer que quelques exemples : ladigitalepourpre (24,25)contientun grand nombrededigitaliques (digoxine,digitoxine, gitoxine), le charbon à glu (26) (atractyloside, ...), des champi¬

gnonsavecpar exemplel'amanitine (27) oulaphalloï- dine. Dans un travail compilantplus de 8000 poisons potentiels (28) 542 molécules ontunpoidsmoléculaire supérieur à500 Daltons, seulement4 d'entreelles ont un spectrede masse(decamethrine, penfluridol, mirex, réserpine) et6possèdentun spectredemasse

d'un

pro¬

duit de dégradation (piperacilline, bromadiolone,

gli-

quidone, metofenazate, amiodarone, etiroxate). Les techniquesdeCLHPsontles seulsutilisablespourana¬

lyserlesmolécules dehautpoidsmoléculaire.

Conclusion

LaCPGestuneméthodetrèslargement employéedans les laboratoiresde toxicologie. Soncouplageàlaspec¬

trométrie de masse en

fait

depuis longtemps une méthodederéférence. Ses limitations sontliéesessen¬

tiellementauxpropriétés physico-chimiquesdesmolé¬

cules à analyser, leurs faibles volatilités ou leurs ther- modénaturations nécessitent, quand leurs structures

s'y

prêtent,

d'avoir

recoursàune oudesméthodesde déri¬

vation qui rallongent le temps de préparation des échantillons. Les moléculesde poids moléculaireséle¬

vés (supérieur en général à 500 Daltons) ne sontpas volatileset nesontpasanalysablesparcetypede chro¬

matographie maisenCLHP quiprend une placedeplus enplus importante notamment grâceà

l'évolution

per¬

manente ducouplageàlaspectrométriede masse(opti¬

misation des interfaces, processus d'ionisation). Ces deux méthodes restent complémentaires et sont très utiles pour la recherche et/ou le dosage de xénobio¬

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rechemicalionizationliquidchromatography-massspec¬

trometry of low-dosed and/or polar drugs in plasma.

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9. TurcântA., CailleuxA., LeBouilA., AllainP.,HarryP., RenaultA. Acute metobromuron poisoning with severe associated methemoglobinemia. Identification of four metabolites inplasma andurine by"LC-DAD, LC-ESI- MS, and LC-ESI-MS-MS. J. Anal. Toxicol. 2000 ; 24 : 157-64.

lO.GabrieleC,PosoccoV, ParodiB., CafaggiS.,AlzatiA., BignardiG.identificationofdegradationproducts

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ibu- profen arisingfrom oxidative andthermal treatments.J.

ofPharmaceuticaland biomedical analysis. 2002 ; 30 :

499-509.

1 1 .Galloway J.H., MarshI.D.,NewtonCM., ForrestA.R.A

methodfortherapid detectionofthezopiclonedegrada¬

tion product 2-amino-5-chloropyridine. Sci. Justice.

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12.DervieuxT., OrentasLein D., MarcellettiJ.,PischelK., SmithK.,Walsh M.,Richerson R. HPLCdetermination of erythrocyte methotrexate polyglutamates after low- dose methotrexate therapy in patients with rheumatoid arthritis.Clin. Chem.2003 ;49: 1632-41.

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mone abuse in the horse: preliminary assessment of a mass spectrométrie procedure for IGF-1 identification andquantitation.Rapid Commun Mass Spectrom.2001 ;

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15.Darby S.M.,Miller M.L., AllenR.O., LeBeauM.

A

mass spectrométrie methodforquantitationofintactinsulinin bloodsamples.J.Anal. Toxicol.2001 ;25 : 8-14.

16.TaylorP.J.,JonesA.,BaldersonG.A.,Lynch.S.V, Norris R.L., PondS.M. Sensitive, specificquantitative analysis oftacrolimus (FK506) in blood by liquid chromatogra- phy-electrospray tandemmassspectrometry.Clin.Chem.

1996 ;42: 279-85.

17.Deters M., Kirchner G., Resch K., Kaever V.

Simultaneous quantification of sirolimus, everolimus, tacrolimus and cyclosporine by liquid chromatography- mass spectrometry (LC-MS). Clin. Chem. Lab. Med.

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