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Submitted on 1 Jan 1960
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Influence des fluctuations du nombre des molécules sur la fréquence d’un maser oscillateur à faisceau moléculaire
T.C. Wang
To cite this version:
T.C. Wang. Influence des fluctuations du nombre des molécules sur la fréquence d’un maser os-
cillateur à faisceau moléculaire. J. Phys. Radium, 1960, 21 (4), pp.261-263. �10.1051/jphys-
rad:01960002104026101�. �jpa-00236233�
261.
LETTRES A LA RÉDACTION
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 21, AVRIL 1960,
TEMPS DE VIE DES NIVEAUX DU 116Sn (*)
Par Rae STIENING et Martin DEUTSCH, Laboratory for Nuclear Science,
Massachusetts Institute of Technology, Cambridge,
Massachusetts.
Meessen et Grenacs [1] ont signalé des coïncidences retardées entre les rayons gamma du 116SD produit par la désintégration du "«In+(53m). Selon leur mesures,
Fm. 1.
une raie avec une énergie d’environ 2,15 MeV suit la
raie de 0,41 MeV avec une période de 10:J: 1 ns. La
cascade retardée constituerait à peu près deux tiers de
l’intensité globale du rayonnement à 2 MeV.
Nous avons cherché à vérifier l’existence de ces coïn- cidences différées en utilisant un dispositif perfectionné
dans notre laboratoire depuis un an. Les détecteurs étaient les suivants :
Pour la raie de 2 MeV, un crystal de NaI(Tl) de
3 inch de diamètre et d’épaisseur, couplé à un photo- multiplicateur RCA 7046. Pour la raie de 0,4 MeV, un
crystal de 1 inch et un P. M. type RCA 7265. ’
0,7 mg d’indium métallique fut irradié dans la pile MITNR, puis dissous dans l’acide chlorhydrique.
Les sources furent préparées à partir de cette solution.
La figure 1 montre le spectre de délais obtenu pour la cascade 2,1 MeV - 0,4 MeV et un spectre étalon obtenu avec une source de coïncidences quasi-simul-
tanées. On peut déduire de la coïncidence des deux courbes que l’intensité d’une cascade éventuelle avec un temps de vie de 10-8 s doit être inférieure à 2 % de
l’intensité totale.- Au moins 75 % des coïncidences ont
une période inférieure à 0,5 ns.
Dans une deuxième série de mesures, la bande de sélection d’énergie fut élargie de façon à admettre
tous les gammas avec une énergie supérieure à 1 MeV
en coïncidence avec la raie de 0,4 MeV. Dea résultats tout à fait analogues furent obtenus.
Lettre reçue le 8 février 1960.
BIBLIOGRAPHIE
[1] MEESSEN (A.) et GRENACS (L.), J. Physique Rad., 1959, 20, 764.
(*) Ce travail est subventionné par des crédits de l’Atomic Energy Commission, l’Office of Naval Research et le Air Force Office of Scientific Research dans le cadre du contrat AT(30-1)-2’098, et du contrat AF 49(638)-181.
INFLUENCE DES FLUCTUATIONS DU NOMBRE DES MOLÉCULES
SUR LA FRÉQUENCE D’UN MASER
OSCILLATEUR A FAISCEAU MOLÉCULAIRE
Par T. C. WANG,
Laboratoire de l’Horloge Atomique du C. N. R. S., Paris-Besançon.
Les fluctuations et déplacements de fréquence les plus importants ont été traités assez complètement
dans des articles publiés précédemment [1], [2].
La présènte note étudie les fluctuations de la fré- quence d’un « maser » oscillateur provoquées par les variations du nombre de molécules dans le jet. Ces
variations modifient en effet la saturation de l’émission stimulée. Ce type de fluctuations en fréquence n’a pas été sérieusement étudié jusqu’ici.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01960002104026101
262
L’équation caractéristique décrivant le fonction-
nement de la cavité d’un maser en présence d’un fais-
ceau de molécules exitées est l’équation (39) de la
référence [2] que nous noterons SWT.
Cette équation s’écrit :
Toutes les notations du présent article sont con-
formes à celles de SWT. En considérant la distribution de la polarisation P et du champ électrique E dans
une cavité résonnante (mode TM), et en suivant la
méthode de SWT avec une légère modification pro-
posée par Shimoda [3] on obtient :
(1 )
où k == VOCù + X2 et oCù = Cù - Cùo.
La partie réelle de l’équation (1) conduit à
ou encore
La partie imaginaire donne :
L’équation (2) est la même que l’équation (29)
de SWT qui exprime l’égalité de la puissance émise
par le jet et de la puissance dissipée dans la cavité.
L’équation (3) détermine la fréquence. On peut
traiter (2) et (3) comme des relations entre les va-
riables W E et n. Naturellement on a x =.T üE ou û est également une fonction de E. Pour simplifier on peut admettre avec SWT que est constant. En diff é- renciant (2a) et (3) par rapport cù, E et n et en sim-
plifiant on peut obtenir les deux relations simultanées
Les équations et (5) donnent les relations entre les variations de paramètres (co, W et n) compatibles
avec le fonctionnement du maser oscillateur. Élimi-
nant di dW entre les équations (4) et (5) on obtient
finalement
soit (D le crochet de la formule (6). Quand 0 (qui
est égal à k2L) rv, est égal à 0 ou r, (D ’ est égal à 1. Quand Q
e n
= 2 ce qui correspond approximativement aux con-
ditions normales de fonctionnement d’un maser
(cf. SWT) (D = 1/2. Il est facile de voir à l’aide de
l’équation (46) de SWT que l’expression
- VI
est toujours du signe contraire à coc - wo. La valeur absolue maximum de cette expression est obtenue lorsque Cù = 2 .
L’équation (6) donne alors (en prenant 0 = 1/2)
Ceci est seulement une approximation, pratiquement
on ne peut p pas avoir m = (o. + coo ; 2 cette condition ne
.pourrait être réalisée que si la surtension de la cavité était égale à celle du jet. L’équation (46) de SWT
montre alors que l’on a :
L’équation (6) jointe à cette dernière relation donne :
Dans les conditions normales de fonctionnement d’un maser oscillateur à ammoniac (6b) le nombre n
de molécules dans l’état exité est d’environ 1013, le
facteur dn est d’environ 3 X 101. La fluctuation deo
n
est nulle quand la cavité est exactement accordée à la
fréquence actuelle de l’ammoniac (ÜO. La bande d’accord’maximum d’un maser oscillateur conduit à
une valeur de to,
2013Oc au moins égale à 8 MHz. Avec
une cavité à grande g surtension gl peut être de l’ordre
QI P
de 1/100. Par suite on a pratiquement :
pour 1a raie 3-3 de l’ammoniac.
263 C’est précisément la limite de détection des fluc-
tuations de fréquence par les méthodes actuelles. Les fluctuations changent de phase quand cù, == cùo ; ce résultat peut donner une nouvelle méthode pour dé- tecter l’accord de la cavité. D’autre part on peut
traiter co, E et n comme variables au lieu de w, E et n.
On obtient un résultat presque identique à celui donné
.