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Concours d'agrégation aux lycées, année 1843

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

D IEU

Concours d’agrégation aux lycées, année 1843

Nouvelles annales de mathématiques 1

re

série, tome 12

(1853), p. 21-24

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1853_1_12__21_1>

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(2)

CONCOURS D'AGRÉGATION AUX LYCÉES, ANNÉE 1 8 4 5 ( " ) ;

PAR M. D I E U , Agrégé , docteur es sciences.

COMPOSITION D'ANALYSE.

Trouver Véquation des surfaces, telles que, si, d'un point donné A on abaisse une perpendiculaire sur un

( * ) J.-Alph. Borelli : De âlolu anirnalium.

( ** ) Nous ne donnerons, de cette année, que la composition d'analyse, attendu que celle de mécanique n'était autre chose que l'analyse du pen- dule conique.

(3)

( 22 )

plan tangent, le rectangle de cette perpendiculaire et de la portion de la normale comprise entre le point de contact M et un plan P mené par le point A, soit équiva- lent au carré de AM.

Si Ton prend A pour origine des coordonnées rectan- gulaires , et le plan P pour celui des xy ; x, y, z étant les coordonnées d'un point quelconque M d'une des surfaces demandées,

z—px—qy et ±z

représentent respectivement AM, la distance de A au plan tangent en M, et la portion de la normale en M, qui est définie dans l'énoncé ; mais il faut prendre, devant les deux dernières expressions, le signe pour lequel elles sont positives.

Les surfaces cherchées sont donc celles qui satisfonty

soit adéquation

x*-+.jr* H- z2 = z(z — px — qy),

(0

OU

dz riz

soit à Téquation

x2-\-y--{-zi =: — z(z—px — qy),

OU

dz dz

zx ——h yz — x2 — r2 — 2 2 ^ = 0 . dx J dy

Par la méthode de M. Jacobi, l'intégrale de l'équa- tion (1) se déduit de celles des équations simultanées

dx zx

dy 'xy'

dz

(4)

qui sont

— — c , , a? - t - y -+- z — c2 9

x

et cette intégrale est (3)

y désignant une fonction arbitraire.

On obtient de même l'équation

(4) * • = ( * '

dans laquelle t|> désigne encore une fonction arbitraire, pour l'intégrale de l'équation (2).

Les surfaces comprises dans les équations (3) et (4) présentent deux caractères communs :

i°. Elles ont, pour centre, le point A 5 car ces équa- tions ne changent pas quand on remplace x, y, z par

x-> —y>> —z-

20. Le plan P ou xj est un plan diamétral princi- pal ; car ces équations donnent deux valeurs de z égales, et de signes contraires pour chaque système de valeurs de x, y.

Si Ton coupe les surfaces comprises dans T équa- tion (3) par des plans conduits suivant kz, on a tou- jours un cercle dont le centre est A. En effet, pour avoir l'équation d'une de ces sections par rapport à Az et à la trace A x ' de son plan sur xy, il suffit de faire dans l'équa- tion

x = x1 cos 9, y z=z x' sin 0

(0 désignant l'angle x'Ax compté de Ax vers Aj)) ce qui donne

*"4-za = ï (tango), équation qui représente une circonférence, si

cp(tang0)>o;

(5)

l'origine À seulement, si

et qui ne représente rien, si

<p(tang0)<o.

Enfin, on voit facilement que l'origine est un point isolé des surfaces comprises dans l'équation (4)»

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