R EVUE DE STATISTIQUE APPLIQUÉE
D IEGO A NDREONI
Un plan d’enquête statistique des accidents du travail
Revue de statistique appliquée, tome 8, n
o3 (1960), p. 37-51
<
http://www.numdam.org/item?id=RSA_1960__8_3_37_0>
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UN PLAN D’ENQUETE STATISTIQUE DES ACCIDENTS DU TRAVAIL
par
M. Diego ANDREONI Étude présentée
au lieCongrès
mondialde la Prévention
des Accidents du Travail
àBruxelles,
en mai 1958Après
des considérationspréliminaires
surZ’ inf inie
variété des indices utilisés pour l’établissement desstatistiques
d’acci- dents, onfait
remarquer que ledynamisme
actuel caractérisant le do- maine du travail,obl i~e
àinté~rer
certaines notions et àrectifier
certaines
appréciations
résultant du calcul de l’indicerelatif
auxheures de travail 1
(1),
parl’adoption
d’autres indices.On en si~nale
quelques-uns qui
peuvent être tirés des élémentsrelatifs
à lamain-d’c~uvre,
aux machines et à laproduction,
indicesdéjà
relevés dans lesentreprises,
cequi
n’ obl i~e pas, enconséquence,
à de nouvelles notations
statistiques.
On donne un
plan systématique
pourl’exploration complète
duchamp
del’enquête,
en signalant diversprocédés
àemployer
pour lasimpl i f ier
au maximum, sans pour cela nuire à l’exact i tude et à 1’tn-té~rité
des résultats.INTRODUCTION
Indices des accidents. .
L’attention
toujours
croissantequ’on porte
auphénomène
accidents faitaugmenter
defaçon
constante le nombre des étudesstatistiques correspondantes qui sont, auj ourd’hui,
de laplus grande
actualité.Le
point
dedépart
est constitué par le relevé du nombre des accidents pour despériodes
detemps successives ;
on en tire undiagramme
danslequel
lestemps
sont en abscisses et le nombre d’accidents enordonnées,
et on obtientainsi la courbe de base.
Mais l’examen du
diagramme
ne dit rien à celuiqui
a le souci de connaître les raisons de l’allure de cette courbe. De même que les facteurssusceptibles
d’intervenir pour provoquer un accident sont
innombrables,
de même sont innom- brables ., nombre d’accidents
peuvent être étudiés pour la re-brables les
rapports : facteur choisi qui peuvent
êtreétudiés pour
la re-cherche de corrélations
plus
ou moins fécondes en faitssignificatifs.
Le choix du facteurdépend
dechaque chercheur;
à côté de certains facteursqui
sont inutiles---
(1) Taux de fréquence utilisé en France.
ou
erronés,
lesspécialistes,
detemps
entemps,
enajoutent
un nouveauqui éclaire,
comme d’un rayon delumière, quelque
côté obscur de cephénomène
rendu
complexe
par l’enchevêtrement des éléments humains et matérielsqui
lecomposent.
Les accidents en
général.
Par
exemple, l’enquête
sur la relation entre les accidents et certainsphé-
nomènes
cosmiques
semble d’une certaineimportançe.
Ilparaît
résulter de cetterecherche que l’évolution des accidents par
rapport
à l’activité des taches so-laires
présente
degrandes analogies
avec l’évolutionparallèle
des altérationspsychiques,
de lacriminalité,
etc. Il est certain que les habitants de cette terre lancée dansl’espace
ressentent les influences des évènementsqui s’y
manifes-tent ;
pour appuyer et confirmer l’intuition des penseursanciens,
laphysique
moderne et la
biologie apportent
des chiffres et des donnéesexpérimentales
dé-montrant que
l’organisme
humain est soumis au bombardement continu de radia- tionscosmiques capables
de provoquer des variations dans l’évolution desphé-
nomènes
biologiques.
Il est clair quel’analogie
relevéegrâce
à l’étude statis-tique
n’est paspurement fortuite,
maiscorrespond
à unesignification précise qui peut s’exprimer
ainsi :"l’étude
de l’évolution des accidents dans letemps
faitappara3tre
l’existence d’une variabilité de laprédisposition
àl’accident , correspondant
à une variabilité semblable de l’étatgénéral -
mental etphysique-
déterminé chez l’homme par les événements
cosmiques".
Du
reste, déjà
bien avant que l’onparle
de radiationscosmiques,
on con-naissait l’influence de certains
phénomènes plus simples
et d’uneperception
immédiate : l’accroissement des accidents dans les mois les
plus
froids et dansles mois les
plus
chauds(les pointes
de février etjuillet,
dans nosclimats).
Les accidents du travail.
Le fait ci-dessus vaut en
général
pour tout accidentpouvant frapper l’homme;
s’il n’est pas
spécifique
du domaine dutravail,
ilpeut cependant
être utilisé pour lui et parconséquent
il doit être retenu.Ainsi,
de même que lepréventionniste prévenu
intensifie maintenant son action àl’approche
des mois de frévier et dejuillet,
pour essayer"d’émousse~
les
pointes" susdites,
demême,
il tentera de combattre l’influence d’autresphé-
nomènes de caractère
général qui peuvent augmenter
laprédisposition
aux acci-dents
parmi
les travailleurs dont il a lacharge. Naturellement,
les moyens se- ront enpartie psychologiques,
et enpartie
matériels. Nous ne voulons pas en traiterici,
mais seulementsouligner
le fait que lastatistique
utilisée"cum
granosalis" peut
amenerparfois
à instituer uneespèce
de"service prévisions", lequel, partant
de faitsétrangers
àl’entreprise, peut
arriver àprévoir
certaines accen-tuations ou fléchissements du
phénomène
accident dansl’entreprise
même JCeci est vrai car la
main-d’oeuvre,
ou mieux l’homme n’est passeulement
un
"élément d’entreprise",
mais il existe en dehors d’elle.Au
contraire,
le travail est un élémentparticulier
del’entreprise ;
il ac-complit
en elle soncycle,
il commencelà,
se déroule là et cesselà,
au son dela dernière sirène.
Tout ceci donne
importance
et valeur auxstatistiques
des accidents du tra-vail, qui
tiennentcompte, logiquement,
des élémentsspéciaux
connexes au tra-vail lui-même.
Il convient à ce
sujet
derappeler
que l’indicepris
lepremier
en considéra-tion a été celui
qui exprime
directement lerapport
entre le nombre des accidentset le nombre des travailleurs :
Io = N/L 1~,
Celui-ci estsimple, suggestif,
naturel et
"humain".
Toutefois,
peu à peu, le nombre des travailleurs se trouva presquetoujours remplacé
par d’autres unitésfictives,
constituées par les divers nombres d’heu-res de travail de la main-d’oeuvre entière fixés soit à 100 000 ou à 1 000
000,
soità 2 200 ou à 2 400 selon les différentes
façons
d’évaluer les"ouvriers-année"
dans les différentes
statistiques.
L’indice defréquence If
=N/H
ainsidéfini,
futl’objet
de nombreusesétudes, polarisant sur
lui l’attention exclusive d’unegrande partie
deschercheurs, auxquels
il rendit d’utiles services.Cependant,
on aaujourd’hui
deplus
enplus l’impression
que cette valeur n’estplus apte
àreprésenter,
defaçon
trèssignificative, l’évolution du phéno-
mène des accidents. Aussi semble-t-il nécessaire de réexaminer la situation
avec une attention nouvelle.
Il
apparaît
alors évident que l’évolution actuelle du travail rendimpossi-
ble la
comparaison
des"heures travaillées" d’aujourd’hui
avec celles dupassé.
Il suffit de
rappeler
que, à nombreégal d’heures,
lerisque change
considéra-blement - surtout pour certains
types
d’accidents -quand
on passe d’une activité peu ou pas mécanisée à une autre fortementmécanisée ;
cecioblige
à introduirela notion de
"mécanisation"
et le"degré
demécanisation"
mesuré par lerapport :
travail
mécanique
travail humain °
Il faut aussi considérer que les
techniques
destinées à l’accroissement de laproductivité
amènent une variation du"rendement humain",
c’est-à-dire durapport
travail humain’ -production insi
que du"rendement mécanique", c’est- à-dire durap-
, , .
production
... , . ~ ,, . eport homologue Production
travail . Une autreconséquence
del’augmentation
demécanique
la mécanisation et de la
productivité
est la diminution de1’"horaire
detravail",
"d. d rt heures de travail
.t rt h.
c’est-a-dire du
rapport heures de travail
nombre detravailleurs,
J soit parrapport
aux horairesanormaux de
l’après-guerre,
soit à ceux normauxd’avant-guerre ; ainsi,
à unnombre
égal
d’heures detravail, correspond
unplus grand
nombre de travail-leurs.
L’existence,
dans un nombreégal
d’heures calculées dansl’entreprise d’aujourd’hui
et dans celle dupassé,
des causesindiquées
comme influant surle
risque :
- transformation du travail manuel en travail
mécanique ;
-
augmentation
du rendementhoraire (2) ;
-
augmentation
du nombre destravailleurs,
est
suffisante
pourqu’on
hésite à se fier à l’indice defréquence
par heures detravail ; celui-ci,
nous lerépétons, ayant
eucependant
unegrande
valeur autemps
où les heurescomportaient
unrisque comparable
dans despériodes
suc- cessives.---
( 1 ) N. d. Trad. : L = lavoratori = travailleurs.
(2) Il est nécessaire de considérer le "rendement par heure" parce que le
rendement "par
tra-vailleur" peut être invariable quand l’augmentation du rendement horaire
est
jointe à unediminution de l’horaire de travail.
~,éférence
à un cadregénéral.
On n’insistera pas sur ce
point
parce que cette étude veut êtreconstructive,
ou tout au moins parce
qu’elle
veutapporter
une contribution à la clarification des idées sur le thème :Analyse
de la situation des accidents dansl’entreprise ,
basée sur l’utilisation des
statistiques.
Cette étudesuggère,
avanttout,
de con-sidérer le cadre
général.
Voici
pourquoi :
s’il est vrai que du cadregénéral peuvent
être tirées des déductionsparticulières,
il est encoreplus
vrai que les déductionsparticulières
tirées sans tenir
compte
du cadregénéral
se révèlent absolumentfaussées,
etconduisent à des conclusions erronées.
Compte
tenu de cequi précède,
on con-sidérera le cadre le
plus général possible compatible
avec les relevés statisti-ques
déjà
effectués dans lesentreprises,
sans introduire de relevés nouveaux.Sans écarter l’indice de
fréquence
relatif aux heures detravail,
onsigna-
lera les autres indices à
prendre
en considération. On donnera un canevas pour l’exécution de leur étudesystématique.
PREPAR,ATION DES DONNEES Les
cinq
éléments de base relevés.On peut
commencer l’examen en observant que,puisque
l’accident se pro- duitpendant
letravail,
ilapparaît opportun
et nécessaire de tenircompte,
enmême
temps
que des données relatives auxaccidents,
des autres données rela- tives au travail lui-même.Si on pose que
"les
accidents arrivent aux travailleurspendant
que, par leur propre travail et avec le concours du travail des moyensmécaniques,
ils accom-plissent
uneproduction donnée"( 1),
les 5 éléments suivants sont à relever :N = nombre d’ accidents ...
( 1 )
L = nombre de travailleurs ...
( 2 )
H =
quantité
de travailhumain, exprimée
en heures de travail ....(3)
M =
quantité
de travailmécanique,
mesurée au moyen de la con-sommation
d’énergie exprimée
en H P ou K W ...(4)
P =
production, exprimée
en unitée depoids
ou de nombre depièces (5)
Onadonc à considérer 5 éléments de base :
N, L, H, M,
P. C’est-à-direquelques-uns
deplus
que ceux habituellement considérésqui
sont :N, L, H,
ou , encoreplus fréquemment,
N et H seulement.Avec ces 5 éléments de base à sa
disposition,
onpeut
former 5 expres- sionsqui expriment
chacun d’entre eux en fonction des 4 autres. Ce sont :N =
f (L
H MP)
...(6)
L =
f (N
H MP)
...(7)
---
(1) Il y a des entreprises dans lesquelles le travail ne réalise pas une production (exemple : entreprises distributrices
d’énergie
électrique, etc. ) ; toutefois, lagénéralité
des postes peut rester. On introduira seulement dans les conclusions les variations correspondantes à la disparition du facteur"production".
Dans l’exemple des sociétés distributrices d’éner-gie
électrique,
on note actuellement uneaugmentation
des accidents, due à l’élément mé-canique et aux moyens de transport à moteur dont elles ont doté leur personnel.
H
=f(NLMP)
...(8)
M=f(NLH P) ... (9)
P
=f(NLH M)
...(10)
Les
accidents,
fonction de 4 variables. Abandonnant lesexpressions (7) (8) (9) (10)
à ceuxqui
s’intéressent à d’au- tresrecherches, pour celles qui
serapportent
auxaccidents,
onpeut
choisir(6) , expression reprise
ci-dessous : N = f(L
H MP) qui
se lit :"le
nombre des accidents est fonction du nom- bre destravailleurs,
du nombre des heures detravail,
de laquantité de
travail fournie par les moyensmécaniques,
de la totalité de laproduction réalisée".
Onignore
la loiqui régit
la fonction et on veut donc la rechercher.Quatre indices,
fonction de 3 variables.L’ expre s sion ( 6 )
est uneexpression
à 4variables ;
selon lesystème
habi-tuel,
on la scinde en 4expressions
à 3 variables obtenues ensupposant
cons-tante,
à tour derôle,
chacune des 4 variables del’expression (6)
elle-même. On obtient :L =
Nf (H
MP) = Io
...( 11 )
N -= f L M P) = If
...(12)
~=f(LHP)=I,
N ...(13)
N f (L H M)
N= lp
...(14)
L’étude
complète
duphénomène exprimé
parl’expression (6)
ramène àl’étude simultanée des 4 autres
( 11) (12) (13) (14).
Quelques-unes
de cesexpressions
ontdéjà
été étudiéesdepuis longtemps
et ont une dénomination connue, ce sont :
N
=Io ,
indice partravailleur ... (11 bis)
L ° ° ° ° ° ° ’ ° ° * ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° * ° * °
N -
HIf ( 1),
indice par unité de travail humainexprimé
en heuresde travail ...
( 12 bi s ) N
=Ip ,
indice par unité deproduction exprimé
enpoids
ou enP nombre de
pièces ( 14 bis)
au
contraire, l’expression (13)
a été moins étudiéejusqu’à présent,
elle pour- raits’appeler
paranalogie avec N
riN = Im,
1 indice par unité de travail
mécanique exprimé
en HPM K W ...
(13bis) )
---
_
( 1) Le taux de
fréquence
habituellement calculé en France n’est autre que If rapporté à 100 000 heures-ouvriers.Il convient de
souligner,
commepremier
résultat del’examen,
que si l’on veut avoir un tableaucomplet
dephénomène
desaccidents,
il estindispensable
- en
plus
des indices partravailleur,
par heure detravail,
par unité deproduc-
tion - d’étudier
également
l’indice parrapport
au travailmécanique.
Il est intéressant de noter que :
N
.N - L
nombred’accidents par
ouvrier...
(13 ter)
M M
degré
de mécanisation ... ~(
l3ter)
m
- degré
de mécanisationL
ce
qui
donne unesignification "humaine"
à cet indice en apparence seulement"méc anique".
Dans la
"note la"
à la fin de cetteétude,
onsignale quelques
relations uti- les entre lesindices,
soit pour enapprofondir
lasignification,
soit pour effec- tuer les calculsnumériques d’application.
Douze fonctions à 2 variables pour les 4 indices.
L’analyse
des 4 indices à 3 variables seprésente
defaçon
encore com-plexe
et il faut lasimplifier.
Un moyen pour passer d’une
expression
à 3 variables à une autre à 2 va-riables
seulement,
sans en éliminer aucune, consiste àremplacer
les 3 varia- bles initiales par lesrapports
de 2 d’entre elles avec latroisième,
celle-ci dis-paraissant
alors comme variable isolée.Chaque
fonction à 3 variablespeut
êtreremplacée
par 3expressions
à 2 variables.Il est
important
de noter que chacune des 3expressions
estparfaitement
conforme aux besoins d’exactitude de
l’enquête puisque -
contrairement au sys- tèmeprécédemment adopté
pour passer des 4 variables aux 3 variables - onn’en a éliminé aucune, la
supposant constante,
mais on les a toutes maintenues.En
résumé,
pour lers 4indices,
de
l’expression (11) ~-
L = f(H
MP),
on atiré : N
L = f(M /H P/H) >
...(15) >
= f(H/M P/M)
...(16)
=
f (H/P M/P)
...(17)
de
l’expression (12)
H f(L
MP),
on atiré : §
H =f (M /L P/L) ... (18) ( )
=
f (L/M P/M)
...(19)
=
f (L/P M/P)
...(20)
de
l’expression (13)-~- =
M f(L
HP),
on atiré N
M= f (H/L P/L)
...(21)
= f(L/H P/H)
...(22)
= f(L/P H/P)
...(23)
de
l’expression (14) N =
f(L
HM),
on atiré : N = f (H/L M/L)
...(24)
= f(L/H M/H)
...(25)
= f(L/M H/M)
...(26)
Il y a 4 x 3 = 12
expressions
à 2 variables.Cependant,
les variables nesont pas au nombre de 12 x 2 =
24,
mais seulement de12, c’est-à-dire,
en lesclassant selon le numérateur :
Quand
on trace leurs courbes sur un seuldiagramme ayant
pour abscissecommune
les temps,
onpeut
dire que cediagramme
réunit tous les éléments né- nessaires au calcul des 4indices, qui
s’effectue en considérant les courbes 2 par2,
dans les diverses combinaisonscorrespondant
auxexpressions
de(15)
à(26) .
Six
rapports
variablesindépendants.
L’examen des 12 variables révèle
qu’elles
sont inverses deux à deux.Le nombre des variables
principales
est donc réduit à 6.De chacune des 6
couples
de variables :on
peut
choisir librement les 6 variablesprincipales,
les inverses restant auto-matiquement
déterminées :- entre
L /H
etH /L
on choisiraH /L qui signifie "horaire
detravail"
et pour la commodité de la notation on posera
H/L =
a ...(29)
- entre
L/M
etM /L
on choisiraM /L qui signifie "degré
de mécani-sation"
et pour la briéveté de la notation on poseraM/L =
b ....(30)
- entre
L / P
etP / L
on choisiraP /L qui signifie "production
par tra-vailleur"
ou"rendement
partête"
d’où :P/L =
c ...( 31 )
- entre
H /M
etM /H
on choisiraM /H qui signifie "rapport
entre tra-vail
mécanique
et travailhumain"
d’où :M/H =
d ...(32)
- entre
H/P
etP/H
on choisiraP/H qui signifie "production
ou ren-dement horaire des
travailleurs"
d’où :P/H =
e ...(33)
- entre
M /P
etP/M
on choisiraP/M qui signifie "production
ou ren-dement par moyens
mécaniques"
d’où :P/M = f ... (34) Signification
des 6 variablesprincipales.
De
l’expression (27)
il résulte immédiatement que :- les 6 variables
principales,
avec leurs valeurs inverses(exclues
par la suite parce que
privées
designification
propredifférente) représentent
tous lesrapports possibles
entre deux desquatre
élé-ments de base L H M P.
De la note 1 a à la fin de cette
étude,
il ressort en outre que :- les 6 variables
principales
avec leurs valeurs inversesreprésen-
tent aussi tous les
rapports
entre 2 des 4 indicesIo, If, Im, Ip.
Récapitulation.
A ce
moment,
ilappara3t
clairement que,partis
d’une situation initialecomplexe,
nous sommes arrivés à démontrer lapossibilité
de trouver un fil con-ducteur assez
simple. En effet,
de l’étude de N = fonction des 4 éléments de baseon a tiré l’étude simultanée de :
- 4
indices,
chacun étant fonction des 3 éléments debase,
-
puis
on a défini 6"variables principales"
constituées par des rap-ports
entre 2 des 4 éléments de base.On montrera alors la
façon
dont ces dernières :1 / peuvent
servir à l’étudecomplète
des 4indices,
2 /
définirparmi
les 3expressions possibles
pour chacun des 4indices ,
les
plus adéquates
pour effectuer l’étude elle-même=APPLICATION
Utilisation des variables à évolution
particulière.
Il
n’apparaît
paspossible
desimplifier davantage l’enquête,
c’est-à-dire d’amener lesexpressions
à 2 variables à uneseule,
sans sacrifier l’exactitude.En
théorie,
il est alors nécessaire de recourir ausystème général qui
étudieséparément l’influence
de chacune ensupposant
l’autreconstante,
en construi-sant ainsi 12 x 2 = 24 courbes. On se trouve alors en face d’une
augmentation
dansla masse du travail et d’un renoncement à
l’exactitude, qui
sont àdéplorer. Mais,
dans la
pratique,
une considération finale vient à notre secoursheureusement ;
elleindique
que le moyen de concilier toutes lesexigences
avec d’excellents ré-sultats,
consiste à effectuer l’étudepréliminaire
des variablesprincipales.
. Eneffet,
il est trèspossible
que l’une d’ellesprésente
une allureparticulière
etalors,
tellecaractéristique
lasignale
comme laplus indiquée
comme base derecherches.
Par
exemple,
ilpeut
se faire que, pour unepériode donnée,
l’horaire de travail soitconstant ;
la variableH/L
et l’inverseL/H
cessent d’être variables pour devenir constantes : lesexpressions
des indicesN/M
etN/P,
dans les-quelles
ellesapparaissent,
cessent d’être à 2 variables pour devenir à une seule.Le calcul des 2 indices deviendra
plus
facile et exact si on le fait en utilisantrespectivement
lesexpressions (21)
ou(22)
et(24)
ou(25),
au lieu de recourirrespectivement
auxexpressions (23)
et(26)
danslesquelles èlles n’apparaissent
pas
(voir
note 3 a, à lafin).
Une fois définie une variable
particulière,
onpeut
direqu’on
a trouvé lanature de la fonction
qui
relie 2 indices à 4 autresvariables.
En
effet,
en revenant àl’exemple H/L = constant,
avec les données for- mées par les éléments debase,
on pourra tracerséparément
les 3 courbes deN P P
et de 7F-; H ; de la
confrontation on tirera directement les lois desvaria-M LU
tions de
1~,
parrapport
àP/L
et àP/H ;
de même pourIp
etM/L, M/H.
Tableau d’orientation.
Ce raisonnement vaut pour une variable
quelconque
et il est bon de legé-
néraliser pour en tirer une méthode de travail.
Dans ce
but,
on écrit les 12expressions
données par les relations de( 15)
à
(26)
enemployant
les notationsabrégées
del’expression (11)
àl’expression (14)
et del’expression (29)
àl’expression (34).
On a :10 =
f(d, e)
...(35)
= f
(1/d, f)
...(36)
= f
(1/e, 1/f)
...(37)
If=f(b,c)
...(38)
= f (1/b, f)
...(39)
- , , .. e .. , e .... o . o ... e . o o .... e . v .... e ... e ... (40)
lm = f(a,c)
... o(41) - f (1/a, e)
...(42)
- f’ (1/c, 1/e)
...(43)
1 p = f (a, b)... (44)
- f (1/a, d)
...(45)
f (1/b, 1/d)
...(46)
On voit que :
-
chaque
indice est intéressé par 3variables,
combinées de 3 ma-nières
diverses ;
-
chaque
variableapparaît
dans 2expressions
différentes de 2 in- dices.Ceci
peut
sereprésenter complètement
etrapidement
par le tableau sui- vant :(47)
Le tableau est effectivement utile parce que :
1 /
àpeine
a-t-on défini une variableparticulière,
que,grâce
autableau ,
on voit immédiatement les indices
correspondants
àétudier ;
2/ puisque chaque
variableapparaît,
directement ou avec sa valeur in- verse, en 2expressions
différentes pour le même indice etqu’en
chacune de celles-ciapparaît
aussi une seconde variablequi
n’est pas la même pour les 2expressions,
il en découlequ’on peut
choisir l’une ou l’autreexpression,
selonque l’une ou l’autre des 2 secondes variables intéresse
davantage.
En d’autres termes :
puisque chaque
indice a 3expressions différentes ,
dans chacune
desquelles apparaissent
2 des 3 variablesfondamentales,
on a lapossibilité
de choisirl’expression
danslaquelle,
non pas uneseule,
mais les2 variables
présentent
des valeursparticulières,
pour en tirer des déductions intéressantes etexactes,
avec une méthodesimple
etrigoureuse.
Ceci ressortà
première
vue du tableau : parexemple,
un"a" particulier
étanttrouvé,
si onveut l’utiliser pour calculer
Im,
on choisiral’expression (41)
oul’expression (42) ,
selon que
"c"
ou"e"
serontparticuliers.
La méthode
d’analyse
des indices.La meilleure marche à
suivre,
pour conduire uneenquête complète,
appa- rait désormais définie comme suit :I - Relever les données pour les 5
phénomènes
ou éléments de base desexpressions (1), (2), (3), (4), (5).
II -
Préparer
lesrapports
depremier
rang entre N et les 4 autres éléments debase,
c’est- à- dire les 4 indices desexpressions ( 11 ), ( 12), ( 13 ), ( 14) . Quand
on veut trouver desexplications
aux variations des valeurs des 4 in-dices,
il fautprocéder
selon lesphases
successives.III -
Préparer
6rapports
entre les 4 éléments de base différents de N, c’est- à-dire : L H M P comme dans lesexpressions (29), (30), (31), (32), (33), (34)
pour lesprendre
comme variablesprincipales.
IV - Examiner
séparément
ledéveloppement
des variablesprincipales
afinde définir celles
qui présentent
desparticularités
telles que :constance ,
allurepratiquement linéaire,
etc.V - Suivant les indications résultant du
point (IV) et, guidés
par le tableau(47),
choisir entre les 3expressions
de chacun des 4indices,
cellesqui
se réduisent à une seule variable ou
permettent
de déterminer avecexactitude la loi de variation de l’indice avec la variable.
N. - B. - Dans’ certains cas, il
peut
arriverqu’on
ait définiplus
d’une variableparticulière
etqu’il
soit ensuitepossible
de déterminerplusieurs
lois de varia- tion des indices parrapport
aux variables.Dans d’autres cas moins
heureux,
aucontraire,
il pourra se fairequ’on
ne
puisse
trouver aucuneparticularité
d’aucune variable ; il ne restera alorsqu’à procéder
à l’étude des 12expressions
des 4 indices avec lesystème
del’étude des variations
séparées,
obtenues en considérant alternativement cons-tante l’une
puis
l’autre des 2 variablesqui
yapparaissent,
arrivant ainsi à 6 ex-pressions
pourchaque
indice et à 24 au total pourreprésenter
tout lephénomène- accidents,
examiné suivant la solution laplus générale.
Indices ultérieurs de second rang.
Ce
qui précède
est valable pour le calcul des 4 indices10, If, 1~ Ip qui
sontdes
"indices
de lerrang"
parce que Nfigure
au numérateur et que les 4 autres éléments de base L H M P sont au dénominateur.Cependant,
pour certaines étudesspéciales,
"peuvent
être utiles ainsi des"indices
de2è rang" qui
onttoujours
N comme numérateur maisqui,
au dénomi-nateur, indiquent
desrapports
entre deux des éléments de base L H M P ou bien les variablesprincipales
a b c d ef ;
ainsi ils arrivent à contenir N et 2 des 4 autres éléments de base.Ce sont :
N nombre
d’accidentsa
=horaire de travail ( 4 8 )
a horaire de travail
N
nombre d’accidents...
(49)
b
=
degré
de mécanisation(49)
N
nombre d’accidentsc production
par travailleur(50) (50)
N
nombre d’ accidents ( 51 )
d
=
rapport
entre travailmécanique
et humain(51)
N nombre d’accidents (52)
e
=
rendement horaire par travailleur
(52)
N nombre d’accidents
~r..T
f = rendement des moyens rendement des moyensmécaniques mécaniques (53)
De même que pour les indices de ler rang, pour ceux du
2è
rang, des rai-sons de
précision
etd’objectivité imposent
de les calculertous,
au lieu de se limiter à en calculer un seul !SCHEMA DU RAPPORT GENERAL D’ANALYSE
Pour résumer et clarifier ce
qui précède,
ilapparaît opportun
de donnerle schéma
général
durapport
pourl’analyse
de la situation des accidents dansune
entreprise qui
mettrait en relief les éléments de laprésente
étude.Ce schéma devrait
comprendre
au moins les courbes relatives aux :- 5 éléments de base N L H M
P ,
- 4 indices de
ler
rang10 If 1,, Ip ,
- 6 indices d 2e’ NNNNNN - 6 indic es de
2 è
rang °N N N N N N
a b c d e fQuant
autexte -
àl’exception
des casimportants -
il devrait sedévelopper
comme suit.
1 /
Il y a eu une variation du nombre des travailleurs .... L ::t%
mais les heures.de travail ont été ... H ~
?o
par
conséquent
l’horaire de travail a été ... a =H/L
± %2 /
La variation dans la consommationd’énergie
a été .... M ::t0/0
le
degré
de mécanisation a été ... b =M/L + 0/0
le
rapport
entre travailmécanique
et travail humain d =M/H ± % 3/
Comme résultat du travailmécanique
ethumain,
la .production
a été ... P +%
et la
production
ou rendement par travailleur a été... c =P/L
±0/0 pendant
que laproduction
ou rendement à l’heure a été. e =P/H
±%
et la
production
ou rendement par moyensmécaniques .
f =P/M
±% 4 /
Laproduction
a étéfrappée
par les accidents ... N ±% 5/
Cecicorrespond
aux"indices"
suivants :- accidents par unité de
production
... Ip =N/P
+%
- accidents par unité de travail
mécanique
... Im =N/M
+%
- accidents par unité de travail humain ...
If
f =N/H
±%
- accidents par travailleur ...
Io ~ N/L
+% 6/ Ceci correspond
aussi aux variations suivantes parrapport
à certainescaractéristiques
du travail humain etmécanique :
nombre d’ accidents
... e .... o . v ± o~ io horaire de travail ... i: ; 0
nombre d’accidents
degré de
mécanisation "i: 0/0
nombre d’accidents ~
2013201320132013201320132013201320132013201320132013201320132013201320132013201320132013201320132013201320132013201320132013201320132013 +
0~
production
par travailleur° - /0
nombre d’accidents
±mrapport
entre travailmécanique
et travail humain ° - /0nombre d’accidents
+
%
rendement horaire par travailleur ° ::t:
0/0
nombre d’accidents
+
.
20132013.20132013201320132013201320132013201320132013201320132013.20132013201320132013-
rendement des moyensmécaniques
° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ° ~ ::t:(t/ 0/0
De la lecture du schéma il
appara3t
clairement que :- le
point 1 / se rapporte
auxhommes,
- le
point 2 /
serapporte
auxmachines,
- le
point 3 /
serapporte
à laproduction,
- le
point 4 /
serapporte
auxaccidents,
- le
point 5 /
serapporte
aux indices de1 er
rang,- le
point 6/
serapporte
aux indices de2è
rang.De cette
façon
le désird’analyser
les accidents leplus complètement possi- ble,
sur la base des relevésdéjà
effectués dans lesentreprises,
se trouve sa-tis fait.
ANNEXE
la - Relations entre les 4 indices d’accidents.
2a -
Procédés
pour l’établissement desdiagrammes.
3a - Elimination des constantes dans les
expressions.
NOTE la -
Relations
entre les 4 indices d’accidents.Afin de
préciser quelques rapports
entre les 4 indices et dans le butprati-
que de
parvenir
à unesimplification
des calculsarithmétiques relatifs,
onpeut signaler quelques expressions qui permettent
de passer de l’un à l’autre.Relations entre 2 indices.
Les relations
significatives
entre 2 des 4 indices sont au nombre de 6 et ont les valeurs suivantes :-IQ-=
NL - H
a ...101
1f N/H - L - a ...~ ) 10 - ~
M b...
(102)
Î - N/M = Z, = b ... ( 102 )
Io -
NL
1:..-...
(103)
1 -N/P -L =c
...( 103 ) If - N H M -
d ...
(10,4)
I,,~ NIM H
... °( 104)
If=N H - E..- (105)
4 - N IP - R - e ... (105) IP N/P
H_Im-_ N M __P _
...(106)
Ip N/P M
... °(l 06)
Avec ces
relations,
on obtient la valeur dechaque
indice en fonction d’un autre connu.Les
expressions
du2e
membre sont lesrapports
entre les 4 éléments de base L H M Pdéjà
notés comme"variables principales"
dans le cours de l’en-quête, lesquelles
ont aussiégalement
lasignification
derapports
entre les 4 in-dices d’accidents.
En
exprimant
la formule par des mots on a : del’expression (101) :
indice par travailleur= indice par unité de travail humain x horaire de
travail;
de
l’expression (102) :
indice par travailleur= indice par unité de travail
mécanique
xdegré
de méca-nisation ;
de
l’expression (103) :
indice par travailleur= indice par unité de
production
x parproduction
par tra-vailleur ;
de
l’expression ( 104) :
indice par unité de travail humain= indice par unité de travail
mécanique
xrapport
entretravail
mécanique
et travailhumain ;
del’expression (105) :
indice par unité de travail humain= indice par unité de
production
x rendementhoraire ;
de
l’expression (106)
indice par unité de travailmécanique
= indice par unité de
production
x rendement par moyensmécaniques.
Relations entre 3 indices.
Les relations entre 3 des 4 indices sont au nombre de 12 et s’obtiennent ainsi : ·
de N
N H N M tire- - - HM , .. ~ Io HM
...(107)
L L H N M
on tire0 - f m LN
est-à- reIf lm - LN
... °~ ~ ~~ ~
N
N H N P on tirel If 1 HP
r t à d8 il HP...
( 108)
L L H N P on 1re
0= 1~ f P LN c es - - 1re I f I
PLN"
-..-(108)
de N -N
M N P- MP, 10 MP ( 109)
L L M N P ~TF ~st-à-dire Im IP LN (l09)
et par
analogie : If
MP(110)
-- ... (110)
If ML
- - -
...(111) If
f LP-- _ -
...(112)
~~ - IoIf MN Im -- LH ...
... ... ( 112 ) (113)
(ll3)
o If
MN ...il
_
HP
(114)
-
... °(ll4) I ip
MNil, LP
îo ip MN
... °( l15 )
Ip -LH /iicB
I,, i p I,
f-
... °(116)
I°If PN
" "-" -"" "-" "-" --- "--. ".-- -"-- --"(~S) -L- =MH
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ , ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ , ~ ~ ~ ~ , ~ ~ ~ ~ ~ ~ , , ~ , ~ ~ , , ~ , , , ~ ~ ~ ~(ii~
ImIf
=
PN ...
(ll 7) m
f PN """"""-"-"""""""""""---"""- --- ~~’’Ip - ML
niR~/p
l-
...( 118)
II PN
-... °(118)
Avec ces relations on trouve la valeur de
chaque
indice en fonction des 2autres connus.
Relations entre 4 indices.
Les relations entre 4 indices sont au nombre de
3,
c’es~-à-dire :I° I f yVIP
( 119)
-.... Im Ip
LH -...°( 119)
-LLL=J~E.
n20)- -- --
...( 120) . If I,
LM ... U~~~.. l 0 1 p -
HM .~~.
----
(121) If
fIm
LP - - - .-..-... °( 121)
Avec ces relations on trouve la valeur de
chaque
indice en fonction des 3indices connus.
NOTE
2a - Procédés
pour l’établissement desdiagrammes.
T ous les
phénomènes
s ont étudiés comme"variable s
dans letemps",
, aussiles abscisses sont-elles
toujours
destemps.
Sur le même
diagramme
onreporte
les courbes des différentsphénomènes
et on en étudie l’évolution simultanée
(proportionnalité
oudivergence).
Pour enjuger
à coupsar,
etfacilement,
il est bon que toutes les courbes aient le mêmepoint
dedépart
Ceci s’obtient de deux
façons :
- ou en accordant les échelles des ordonnées de telle manière que
l’origine
àgauche
soit commune ;- ou bien de
façon
moinsingénieuse
maisplus convaincante,
en por- tant enordonnées,
non pas les valeurs absolues desphénomènes,
mais les valeurs en
pourcentages
de la valeurinitiale ; l’origine
de toutes les courbes est
unique
si la valeur dechaque phénomène
se trouve
égale
à 100.Dans la seconde
manière,
les ordonnées necorrespondent plus
à des unités de mesure différentes mais sont toutes des nombres sansdimensions,
ceci éli-mine la nécessité de créer de nouvelles échelles et unités
de mesure,
cequi
estparticulièrement compliqué quand
on étudie lesrapports
de second rang, parexemple ;
nombred’accidents ...,
a :exemple : 201320132013-2013-20132013-20132013:201320132013
quicorrespondrait
a :degré
de mécanisationnombre d’accidents x nombre de travailleurs
K W (ou H P)
NOTE 3a - Elimination
des constantes dans lesexpressions.
Quand,
dans uneexpression
à 2 variables A = f(m, n),
l’une d’elle devientconstante, l’expression
devientA = mf (n)
danslaquelle
on ne s’est pas encorelibéré de m;
cependant,
ceci estpossible quand -
au lieu des valeurs absolues -on considère les
rapports
entre les valeurs que la fonctionreprésente
dans cespériodes
successives.En
effet,
si onappelle
ces deux valeurs A’ etA",
on a :A’=mf’(n)
A" m fil
(n)
Leur
rapport
a la valeur :A n f " r1
_
A’ f’ 1
(n)
D’où :
A
f(n) =
A’ 1f" (n)
Ceci est
justement
le cas des indices(et
autresquantités) quand
on faitégale
à 100 lapremière
valeur calculée et que les valeurs successivess’expri-
ment en
pourcentages
de lapremière.
Les valeurs enpourcentages
sont fonctionseulement du facteur