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La gonarthrose - point de vue du MPR

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Academic year: 2022

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D O SS I E R

La gonarthrose : point de vue du MPR

Knee osteoarthritis : a PRM approach

Sara Skalli, Hind Balkhadir, Khalid Elyoubi, Mohammed Ait Moussa, Samia Karkouri

Unité de Médecine Physique et de Réadaptation, Hôpital El Ayachi, CHUIS, Rabat-Salé - Maroc.

Résumé

La gonarthrose, est l’une des localisations fréquentes de la maladie arthrosique, caractérisée par des modifications structurelles et des conséquences nociceptives et fonctionnelles.

En effet, le tableau clinique associe à des degrés variables une douleur et une gêne fonctionnelle pouvant être responsable d’un handicap majeur avec une altération de la qualité de vie.

Les recommandations de la prise en charge associent des traitements pharmacologiques et non pharmacologiques avec un intérêt particulier pour la rééducation fonctionnelle. Celle-ci permet grâce à une prise en charge active et personnalisée d’obtenir et de pérenniser des résultats satisfaisants.

Mots clés :

Gonarthrose, Limitation fonctionnelle, Rééducation.

Abstract

The knee is the most common reported site of osteoarthritis, which is characterized by structural changes as well as nociceptive and functional alterations.

Indeed, symptoms include pain and a limitation of function which could lead to a disability and a reduced quality of life.

The clinical guidelines combine pharmacological and non-pharmacological therapies with a particular focus on functional rehabilitation. By means of an active and a personalized program, satisfactory and sustainable results can be achieved.

Key words :

Knee osteoarthritis, Functional limitation, Rehabilitation.

Correspondance à adresser à : Dr. S. Karkouri

Rev Mar Rhum 2020; 52:4-15 DOI: 10.24398/A.386.2020;

La gonarthrose est une maladie chronique et évolutive qui intéresse l’articulation du genou. Elle touche environ 250 millions de personnes [1] particulièrement les femmes en surcharge pondérale [2]. Motif fréquent de consultation en pathologie de l’appareil locomoteur, elle est responsable d’une douleur et d’une diminution de la fonction avec des répercussions considérables sur la qualité de vie.

La prise en charge en Médecine Physique et de Réadaptation repose sur la connaissance de la biomécanique du genou et de la physiopathologie, elle vise à créer un projet de soin centré sur la gestion du mode de vie.

ANATOMIE ET BIOMÉCANIQUE

Le genou est l’articulation intermédiaire du membre inférieur.

Il est représenté par 2 systèmes articulaires contenus dans la même enceinte capsulo-synoviale : l’articulation fémorotibiale médiale et latérale et l’articulation fémoropatellaire.

L’articulation fémorotibiale est formée de surfaces non congruentes : les condyles fémoraux et le plateau tibial (cavités glénoïdes). Chacune des surfaces est recouverte de cartilage d’épaisseurs variables, entre lesquelles s’interposent les deux ménisques médial et latéral permettant ainsi le glissement des éléments squelettiques [3].

Disponible en ligne sur www.smr.ma

DOSSIER SPÉCIAL

(2)

L’axe mécanique du membre inférieur passe par le milieu de la tête fémorale, le centre du genou, et milieu de la cheville [3];

tandis que l’axe anatomique correspond à l’axe longitudinal de la diaphyse fémorale. Ces deux axes forment un angle obtus ouvert en dehors de 170-175° définissant le valgus physiologique du genou. L’inversion de cet angle par déport externe crée un Genu Varum et sa fermeture par déport interne crée un Genu valgum. Dans la gonarthrose, un Genu Varum sera associé à un pincement médial de l’interligne articulaire tandis que le Genu Valgum sera associé à un pincement latéral [4].

La mobilité du genou s’effectue principalement en flexion- extension, accessoirement un deuxième degré de liberté ; la rotation autour d’un axe longitudinal est possible uniquement en flexion. Le muscle extenseur du genou est le muscle quadriceps situé dans la loge antérieure de la cuisse. Les muscles ischiojambiers, fléchisseurs du genou, sont contenus dans la loge postérieure. Tous, jouent un rôle dans la réalisation du mouvement mais aussi dans l’absorption des forces et dans la stabilité articulaire dynamique. En effet, sur le plan biomécanique, l’articulation du genou est confrontée à deux impératifs : assurer une stabilité en extension pour supporter le poids du corps et assurer une mobilité en flexion permettant la course et l’orientation optimale du pied par rapport aux inégalités du terrain. Pour répondre à cet objectif, les forces externes que subit l’articulation doivent être contrecarrées par des forces internes de même ampleur mais de sens opposé [5].

PHYSIOPATHOLOGIE

Le cartilage articulaire est un tissu hautement spécialisé interposé entre deux surfaces articulaires. Il permet par ses propriétés de résistance aux forces de compression et d’élasticité, le glissement des surfaces osseuses grâce à un coefficient de friction extrêmement faible. Le cartilage articulaire contient le chondrocyte qui synthétise une matrice extra cellulaire constituée principalement de collagène de type II et de protéoglycanes. C’est un tissu non vascularisé résistant, élastique et lubrifié, il joue un rôle d’amortisseur et absorbe les pressions auxquelles il est soumis.

Le cartilage est un tissu mécano-sensible composé de molécules permettant la transduction du signal mécanique en signal biologique intra cellulaire. Il en résulte une modulation de la balance synthèse/ dégradation de la matrice extracellulaire du chondrocyte. Les effets de la charge sur le cartilage dépendent de l’importance et de la durée de celle-ci ; autant une charge intermittente faible favorise son anabolisme, autant une charge importante

appliquée à une vitesse trop élevée entraine un phénomène de fissuration du réseau de collagène. La perturbation de ces mécanorécepteurs articulaires peut altérer le contrôle moteur et la proprioception réduisant ainsi la stabilité du patient, ce qui entraînera une détérioration de la fonction [6].

La limite entre le vieillissement physiologique du cartilage et l’évolution arthrosique n’est pas clairement délimitée. Des modifications du nombre et de la qualité des chondrocytes font que le cartilage diminue ses capacités de rétention d’eau. Le cartilage hyalin perd ses capacités biomécaniques, se fissure conduisant au détachement de fragments cartilagineux dans la cavité articulaire contemporains d’une inflammation de la membrane synoviale. L’os sous chondral, mis à nu, s’ulcère, puis se condense avec apparition de cavités (géodes) sous chondrales en amont des zones de compression. Cette synovite est responsable de changements dans le système nerveux périphérique, affectant les afférence de l’articulation et des tissus environnants ; qui s’ajoutent à la faiblesse musculaire et à l’atrophie aggravée par la sous-utilisation [4]. Enfin, la réactivation de la vitalité du cartilage, conduit à la formation de becs ostéophytiques en marges des zones de compression, à la jonction capsulo-synoviale [7].

La gonarthrose résulte d’un déséquilibre entre la destruction et la réparation des tissus articulaires : le cartilage articulaire hyalin, l’os sous-chondral, les ligaments, la synoviale et les muscles péri-articulaires [8].

EPIDÉMIOLOGIE

La gonarthrose est une maladie multifactorielle secondaire à une interaction entre des facteurs systémiques et biomécaniques [9]

Facteurs de risque (FDR) systémiques

FDR non-modifiables : l’âge, le sexe féminin et la prédisposition génétique. Ces facteurs de risque se potentialisent entre eux, ce qui explique que l’incidence de la gonarthrose est maximale chez les femmes au-delà de 55 ans [10,11].

FDR modifiables : Le surpoids et l’obésité [12,13], pour chaque augmentation de 5 unités de l’IMC, il y a un risque accru associé de 35% d’arthrose du genou [9]. Le syndrome métabolique : dyslipidémie, l’hyperglycémie et l’insulino- résistance [14].

Facteurs de risque locaux ou biomécaniques - Déficit musculaire du quadriceps [9]

- Traumatismes du genou tel qu’une lésion ligamentaire ou méniscale [10] ou antécédent de chirurgie du genou

(3)

S. Skalli, et al.

DOSSIER SPÉCIAL

- Troubles de la statique : les déviations axiales, principalement en varus favorisent le développement et /ou la progression de l’arthrose d’autant plus si elles sont associées à une surcharge pondérale [15,16].

- Les professions à risque : port de charge ou amplitudes extrêmes (accroupissement) [10,17]

- Une activité sportive intense ou à risque (sport de pivot) [18].

En effet la prévalence de la gonarthrose chez les sportifs est 3 à 7 fois plus élevée [19].

DIAGNOSTIC CLINIQUE

Le diagnostic clinique repose sur des signes fonctionnels dont le plus fréquent est la douleur typiquement mécanique associée à une raideur limitant les capacités fonctionnelles notamment le périmètre de marche et la montée et descente des escaliers. Une instabilité du genou peut s’ajouter au tableau clinique en rapport avec une irritation intra articulaire et/ou une faiblesse musculaire limitant le verrouillage actif de celui-ci.

L’examen clinique, évalue les troubles statiques, les déficiences articulaires et musculaires et objective une laxité éventuelle.

Il se doit d’être exhaustif pour éliminer toute complication éventuelle ou diagnostic différentiel.

Le diagnostic radiologique repose sur la radiographie standard du genou ainsi que l’imagerie par résonnance magnétique (IRM). Le système de classement radiographique le plus fréquent est décrit par Kellgren et Lawrence (Annexe 1). Grâce à l’échographie, il est possible de visualiser les changements morphologiques témoignant d’un stade précoce de l’arthrose et de détecter une inflammation [20].

L’IRM permet de visualiser les structures péri articulaires et d’évaluer le risque de perte de cartilage au niveau des différentes localisations anatomiques [4].

EVALUATION FONCTIONNELLE

L’évaluation du patient a pour objectif de déterminer ses déficiences et de rechercher les limitations d’activité et restrictions de participation qui en découlent tout en analysant leurs facteurs contextuels.

Évaluation des déficiences

Le calcul de l’indice de masse corporelle (IMC) à la recherche d’un surpoids (25-30 kg/m2) ou d’une obésité (>30 kg/m2) est indispensable.

Le bilan articulaire permet de mesurer, à l’aide du goniomètre

les amplitudes articulaires et de rechercher une désaxation.

Le bilan musculaire clinique ou par dynamomètre isocinétique recherche une faiblesse du quadriceps ou des ischio-jambiers.

Évaluation des limitations d’activité

L’évaluation du retentissement fonctionnel fait appel à un nombre de test validés et/ ou des échelles fonctionnelles : - Test des 6 minutes de marche : permet d’évaluer la distance parcourue pendant 6 minutes de marche libre avec possibilité d’arrêts en cas de fatigue et/ou douleur. Il permet d’évaluer en pratique l’impact fonctionnel chez le patient.

- Le Get Up and Go test examine la mobilité et l’équilibre du patient permettant à prédire en plus le risque de chute.

Il évalue le temps nécessaire pour se lever d’une chaise, marcher trois mètres, faire demi-tour et s’asseoir.

- L’index de WOMAC (Western Ontario and McMaster Universities Osteoarthritis) validé en langue française (Annexe 2).

- L’indice de Lequense (Annexe 3).

Évaluation de la restriction de participation

L’évaluation du retentissement socioprofessionnel, se base en plus des questionnaires de qualité de vie SF-36 (Annexe 4) et de retentissement psychologique (Hospital Anxiety and Depression scale HAD), sur un entretien rigoureux permettant de relever les difficultés par rapport aux tâches de la vie quotidienne et professionnelles. Un bilan ergothérapique au travail peut être proposé pour évaluer l’impact et les besoins en formation, aménagement ou reclassement éventuel.

PRISE EN CHARGE

La prise en charge optimale de la gonarthrose associe les traitements pharmacologiques et non-pharmacologiques [21]. Elle doit être personnalisée [22] et répondre aux besoins du patient [23]. Elle s’articule autour du contrôle des facteurs de risque, de la gestion des symptômes et de l’amélioration de la mobilité et de la stabilité articulaire.

Le traitement pharmacologique est prescrit principalement à visée antalgique. Il est recommandé d’avoir recourt au paracétamol ou aux anti-inflammatoires non stéroïdiens par voie locale ou par voie orale en absence de contre-indications tout en respectant les précautions de prescription.

Les anti arthrosiques d’action lente peuvent être proposés même si la preuve de leur efficacité n’a pas été démontrée [24,25].

(4)

Les traitements locaux ; infiltrations de corticoïdes est réservée en cas d’épanchement ou de présence de signes locaux d’inflammation [21]. D’autres techniques peuvent être proposées, leur efficacité ne fait cependant pas l’unanimité, notamment les injections intra articulaires d’acide hyaluronique, de plasma riche en plaquettes ou de cellules souches [24].

La chirurgie est réservée en cas de retentissement fonctionnel important après échec d’un traitement conservateur bien conduit. Deux types de chirurgie peuvent être proposées : les techniques de corrections axiales (ostéotomies de varisation ou de valgisation) proposées à visée préventive ou curative chez le sujet jeune ou les arthroplasties de remplacement uni ou pluri-compartimentale [22,26].

Prise en charge en MPR

La rééducation fonctionnelle constitue la pièce maitresse de la prise en charge de la gonarthrose [25], elle répond à plusieurs objectifs ; gestion de la douleur, amélioration des capacités fonctionnelles en termes d’amplitudes articulaires et tonification musculaire et enfin amélioration de l’autonomie et de la qualité de vie.

a. Éducation du patient

Il est important d’expliquer au patient la nature de sa maladie, son évolution, et l’importance de la modification du comportement [27] : en l’occurrence, le maintien d’un

poids correct, la pratique d’une activité physique régulière et l’apprentissage de gestes ergonomiques.

• Le contrôle du poids fait appel à des stratégies d’éducation nutritionnelle adaptées et personnalisées en insistant sur l’importance de repas réguliers et équilibrés [23] .

• La pratique d’une activité physique permet une amélioration de la douleur et de la fonction [28], l’effet sur la progression de la maladie n’a cependant pas été démontré [29]. On privilégie les exercices fonctionnels visant à améliorer les capacités aérobies et lutter contre le syndrome de déconditionnement comme la marche, vélo en terrain plat ou natation [30]. Le choix de l’activité dépend des recommandations médicales, préférences et possibilités du patient [24].

• Les conseils et gestes ergonomiques visent les différents aspects de la vie quotidienne :

• Chaussage : privilégier les chaussures confortables, avec un avant pied large, des talons à mi-hauteur et une semelle épaisse permettant un bon soutien de l’arche du pied (31].

• A domicile : surélever les chaises, les lits et les assises de toilette pour limiter la flexion des genoux et faciliter les transferts assis-debout [23].

• A l’extérieur : utiliser une canne du côté controlatéral pour réduire les contraintes en phase d’appui, voir un déambulateur ou cadre de marche si le périmètre de marche est réduit. En voiture, faire des pauses chaque 2 heures, et privilégier les boites à vitesse automatiques [25,32].

• Au travail : organiser son emploi du temps pour une meilleur gestion des horaires et déplacement et corriger sa posture au bureau en évitant les positions inconfortables ou à contraintes majorées (figure 1).

La participation active du patient est un facteur primordial à la réussite de son projet thérapeutique, les objectifs fixés doivent être réalistes et personnalisés en fonction des résultats de l’évaluation clinique [21,32].

b. Gestion de la douleur

En plus des traitements pharmacologiques, des moyens physiques peuvent être proposés. Certains ont montrés leur efficacité par rapport aux autres, cependant aucun effet à long terme n’a été démontré.

• La physiothérapie, l’électrothérapie type TENS ou Figure 1 : Posture ergonomique au bureau

(5)

l’acupuncture peuvent être proposés pour leur effet de détente et de relaxation même s’ils ne font plus partie de la plupart des recommandations [24,25,32].

• Le Kinésio Taping (KT) correspond à l’application de bandes élastiques et adhésives sur la peau permettant d’améliorer la douleur, les amplitudes articulaires, d’augmenter la flexibilité musculaire et d’améliorer la proprioception [33]

tout en autorisant le mouvement. Il peut être proposé en cas d’arthrose fémoropatellaire, son effet antalgique est de courte durée [24].

c. Récupération / entretien des amplitudes articulaires Un entretien articulaire par mobilisation passive est recommandé au cours des poussées congestives [34].

En dehors des poussées, les étirements des muscles bi- articulaires permettent d’améliorer l’amplitude articulaire et de faciliter le mouvement fonctionnel en plus d’une action antalgique [35]. Il semblerait qu’ils jouent également un rôle dans la prévention de l’aggravation de l’arthrose [29].

d. Renforcement musculaire

Les principaux muscles à renforcer sont le couple quadriceps et ischiojambiers par des exercices isométriques et isotoniques.

En cas de gonarthrose à prédominance fémorotibiale médiale, il est nécessaire de renforcer les muscles de la chaîne latérale afin de décharger le compartiment médial et inversement pour le côté controlatéral [36].

Pour les atteintes à prédominance fémoropatellaire, le renforcement est centré sur le quadriceps et la chaîne médiale, afin de limiter les contraintes sur le compartiment latéral.

e. L’appareillage

Les orthèses peuvent être proposées comme traitement adjuvant aux mesures précédentes. Il s’agit de dispositifs externes et sont classées selon leurs caractéristiques et leurs rôles. Elles peuvent être utilisées [37] :

• A visée antalgique : il s’agit d’orthèses de repos, elles sont rigides et immobilisent le genou en extension.

• A visée corrective : proposée en cas de désaxation rotulienne ou instabilité frontale.

• A visée fonctionnelle : ce sont des orthèses souples permettant la décharge d’un compartiment ou bien une amélioration des afférences proprioceptives.

f. Stabilité articulaire

La stabilité de l’articulation du genou dépend en plus de son système musculaire et ligamentaire, de la proprioception et de la posture générale du corps. Des séances de rééducation à visée proprioceptive sont proposées pour travailler le contrôle et la stabilisation du corps [5]. Les exercices peuvent se faire en bi ou monopodal, avec puis sans contrôle visuel, des plateformes dédiées permettent d’avoir des évaluations objectives, des programmes ludiques et un suivi de la progression du patient [38].

g. Travail fonctionnel

La récupération d’un périmètre de marche satisfaisant est un objectif prioritaire chez le patient gonarthrosique, il est cependant limité par la douleur et les contraintes exercées sur le genou en extension notamment en cas de surcharge pondérale.

L’allégement du poids du corps, est une alternative permettant de travailler les composants du cycle de marche tout en soulageant les contraintes sur le genou. Plusieurs dispositifs permettent de répondre à ce principe notamment le système anti-gravité intégré sur un tapis de marche « ALTER G ». Son principe repose sur la « Low Body Positive Pressure » (LBPP) : grâce à la chambre à air sous pression où se tient le patient, il est possible de réduire le poids corporel de façon précise allant de 80% à 25% proposant ainsi un programme adapté aux besoins spécifiques du patient [39,40].

CONCLUSION

La gonarthrose est responsable d’une douleur et d’une limitation fonctionnelle affectant principalement la marche.

La rééducation occupe une place primordiale dans l’arsenal thérapeutique, le choix des indications est dicté par une évaluation fonctionnelle rigoureuse et une analyse contextuelle. La participation active du patient est seule garante d’un entretien des résultats à long terme.

CONFLIT D’INTÉRÊT

Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflit d’intérêt.

REMERCIEMENTS

Nous remercions Mr FTAH Youssef et Mr SOUHAB Reda, kinésithérapeutes à l’unité de Médecine physique et de Réadaptation à l’Hôpital El Ayachi, pour leur contribution à la réalisation de l’iconographie.

S. Karkouri, et al.

DOSSIER SPÉCIAL

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ANNEXES

Annexe 1 : Classification de Lawrence Kellgren 1957 0 Pas d’arthrose

1 Arthrose douteuse Ostéophyte, minime ou très léger pincement

2 Arthrose modérée Pincement ou ostéophyte plus important

3 Arthrose importante Pincement de l’interligne et sclérose sous chondrale

4 Arthrose très évoluée Pincement complet de l’interligne

WOMAC : index de sévérité symptomatique de l’arthrose des membres inférieurs

Le WOMAC est l’index validé dans l’évaluation d’une arthrose des membres inférieurs. Il existe 2 systèmes de cotation des réponses aux questions : soit l’échelle de Lickert avec 5 réponses possibles (nulle = 0 ; minime = 1 ; modérée = 2 ; sévère = 3 ; extrême = 4), soit une échelle visuelle analogique de 100 mm. Il est possible de calculer les scores dans chaque domaine ou pour l’ensemble du WOMAC

WOMAC Domaine douleur : quelle est l’importance de la douleur ? 1. Lorsque vous marchez sur une surface plane ?

2. Lorsque vous montez ou descendez les escaliers ? 3. La nuit, lorsque vous êtes au lit ?

4. Lorsque vous vous levez d’une chaise ou vous asseyez ? 5. Lorsque vous vous tenez debout ? WOMAC Domaine raideur

1. Quelle est l’importance de la raideur de votre articulation lorsque vous vous levez le matin ?

2. Quelle est l’importance de la raideur de votre articulation lorsque vous bougez après vous être assis, couché ou reposé durant la journée ?

WOMAC Domaine fonction : quelle est l’importance de la difficulté que vous éprouvez à : 1. Descendre les escaliers ?

2. Monter les escaliers ?

3. Vous relever de la position assise ? 4. Vous tenir debout ?

5. Vous pencher en avant ? 6. Marcher en terrain plat ? 7. Entrer et sortir d’une voiture ? 8. Faire vos courses ?

9. Enfiler collants ou chaussettes ? 10. Sortir du lit ?

11. Enlever vos collants ou vos chaussettes ? 12. Vous étendre sur le lit ?

13. Entrer ou sortir d’une baignoire ? 14. Vous asseoir ?

15. Vous asseoir et vous relever des toilettes ? 16. Faire le ménage « à fond « de votre domicile ? 17. Faire l’entretien quotidien de votre domicile ?

Référence : Bellamy N, Buchanan WW, Goldsmith CH, Campbell J, Stit LWJ. Validation of WOMAC: a health status instrument for measuring clinically important patient relevant outcomes to antirheumatic drug therapy in patients with osteoarthritis of the hip or knee. J Rheumatol 1995; 15: 1833-40.

Annexe 2 : Index de WOMAC

(7)

S. Karkouri, et al.

DOSSIER SPÉCIAL

Annexe 3 : Indice de Lequesne

(8)
(9)

S. Karkouri, et al.

DOSSIER SPÉCIAL

Annexe 4 : Questionnaire de santé SF-36

1. Dans l’ensemble, pensez-vous que votre santé est : (entourez la bonne réponse)

Excellente 1

Très bonne 2

Bonne 3

Médiocre 4

Mauvaise 5

2. Par rapport à l’année dernière à la même époque, comment trouvez-vous votre état de santé e ce moment ?

Bien meilleur que l’an dernier 1

Plutôt meilleur 2

A peu près pareil 3

Plutôt moins bon 4

Beaucoup moins bon 5

3. Au cours de ces 4 dernières semaines, et en raison de votre état physique (Entourez la réponse de votre choix, une par ligne)

Oui Non

a- Avez-vous réduit le temps passé à votre travail ou à vos activités habituelles

1 2

b-Avez-vous accompli moins de choses que vous auriez souhaité ? 1 2

c-Avez-vous du arrêter de faire certaines choses ? 1 2

d-Avez-vous eu des difficultés à faire votre travail ou toute autre activité ? (Par exemple, cela vous a demandé un effort supplémentaire)

1 2

4. Au cours de ces 4 dernières semaines, et en raison de votre état émotionnel (comme vous sentir triste, nerveux(se) ou déprimé(e)) (Entourez la réponse de votre choix, une par ligne)

Oui Non

a- Avez-vous réduit le temps passé à votre travail ou à vos activités habituelles

1 2

b- Avez-vous accompli moins de choses que vous auriez souhaité ? 1 2 c- Avez-vous eu des difficultés à faire votre travail ou toute autre activité ?

(Par exemple, cela vous a demandé un effort supplémentaire)

1 2

5. Au cours de ces 4 dernières semaines dans quelle mesure votre état de santé, physique ou émotionnel, vous a-t-il gênée dans votre vie sociale et vos relations avec les autres, votre famille, vos connaissances (Entourez la réponse de votre choix)

Pas du tout 1

Un petit peu 2

Moyennement 3

Beaucoup 4

Enormément 5

6. Au cours de ces 4 dernières semaines, quelle a été l’intensité de vos douleurs (physiques) ? (Entourez la réponse de votre choix)

Nulle 1

Très faible 2

Faible 3

Moyenne 4

Grande 5

Très grande 6

7. Au cours de ces 4 dernières semaines, dans quelle mesure vos douleurs physiques vous ont-elles limité(e) dans votre travail ou vos activités domestiques ? (Entourez la réponse de votre choix)

Pas du tout 1 1

Un petit peu 2 2

(10)

Enormément 5 5

8. Au cours de ces 4 dernières semaines ; y a-t-il eu des moments où votre état de santé ou émotionnel, vous a gêné dans votre vie et vos relations avec les autres, votre famille, vos amis, vos connaissances ? (Entourez la réponse de votre choix)

En permanence 1 1

Une bonne partie du temps 2 2

De temps en temps 3 3

Rarement 4 4

Jamais 5 5

9. Voici une liste d’activités que vous pouvez avoir à faire dans votre vie de tous les jours. Pour chacune d’entre elles indiquez si vous êtes limit(é) en raison de votre état de santé actuel. (Entourez la réponse de votre choix, une par ligne)

Listes des activités Oui,

beaucoup limité(e)

Oui, un peu limité(e)

Non, pas du tout limité(e) a- Efforts physiques importants tels que courir, soulever un objet lourd, faire

du sport

1 2 3

b- Efforts physiques modérés tels que déplacer une table, passer l’aspirateur, jouer aux boules

1 2 3

c- Soulever et porter des courses 1 2 3

d- Monter plusieurs étages par l’escalier 1 2 3

e- Monter un étage par escalier 1 2 3

f- Se pencher en avant, se mettre à genoux, s’accroupir 1 2 3

g- Marcher plus d’un km à pied 1 2 3

h-Marcher plusieurs centaines de mètres 1 2 3

i- Marcher une centaine de mètres 1 2 3

j- Prendre un bain, une douche ou s’habiller 1 2 3

10. Les questions qui suivent portent sur comment vous vous êtes senti(e) au cours de ces 4 dernières semaines. Pour chaque question, veuillez indiquer la réponse qui vous semble la plus appropriée. Au cours de ces 4 dernières semaines, y a-t-il eu des moments où : (Entourez la réponse de votre choix, une par ligne)

Listes des activités En

permanence

Très souvent Souvent Quelques fois

Rarement Jamais

a- Vous vous êtes senti(e) dynamique ? 1 2 3 4 5 6

b- Vous vous êtes senti(e) très nerveux(se) ? 1 2 3 4 5 6

c- Vous vous êtes senti(e) si découragé(e) que rien ne pouvait vous remonter le moral ?

1 2 3 4 5 6

d- Vous vous êtes senti(e) calme et détendu(e) ? 1 2 3 4 5 6

e- e. vous vous êtes senti(e) débordant(e) d’énergie ? 1 2 3 4 5 6

f- Vous vous êtes senti(e) triste et abattu(e) ? 1 2 3 4 5 6

g- Vous vous êtes senti(e) épuisé(e) ? 1 2 3 4 5 6

h- Vous vous êtes senti(e) heureux(e) ? 1 2 3 4 5 6

i- Vous vous êtes senti(e) fatigué(e) ? 1 2 3 4 5 6

11. Indiquez pour chacune des phrases suivantes dans quelle mesure elles sont vraies ou fausses dans votre cas : (Entourez la réponse de votre choix, une par ligne)

Listes des activités Totalement

vrai

Plutôt vrai Je ne sais pas

Plutôt fausse

Totalement fausse

a- Je tombe malade plus facilement que les autres 1 2 3 4 5

b- Je me porte aussi bien que n’importe qui 1 2 3 4 5

c- Je m’attends à ce que ma santé se dégrade 1 2 3 4 5

d- Je suis en excellent santé 1 2 3 4 5

=> Score (0 à 100)

(11)

S. Karkouri, et al.

DOSSIER SPÉCIAL

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