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Effet r´egularisant de l’ajout de bruit dans un syst`eme

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Effet r´ egularisant de l’ajout de bruit dans un syst` eme

C. de Raynal P.E, sous la direction de F.Delarue

Universit´e de Nice Sophia-Antipolis, Laboratoire J.A. DIEUDONNE

16 avril 2012

(2)

Pr´ esentation du probl` eme

Regardons le syst`eme :

dXt =b(Xt)dt

Ajout “microscopique” d’un bruit gaussien.

= Existence et unicit´e forte pourbolder (bLp, p>d). Pourquoi l’ajout de bruit permet-il d’affaiblir les conditions de solvabilit´e ?

(3)

Pr´ esentation du probl` eme

Regardons le syst`eme :

dXt =b(Xt)dt b Lipschitz : Existence et unicit´e

b “Sous-Lipschitz”

Ajout “microscopique” d’un bruit gaussien.

= Existence et unicit´e forte pourbolder (bLp, p>d).

Pourquoi l’ajout de bruit permet-il d’affaiblir les conditions de solvabilit´e ?

(4)

Pr´ esentation du probl` eme

Regardons le syst`eme :

dXt =b(Xt)dt b Lipschitz : Existence et unicit´e

b “Sous-Lipschitz” : pas de r´esultat d’unicit´e au sens “classique”

Ajout “microscopique” d’un bruit gaussien.

= Existence et unicit´e forte pourbolder (bLp, p>d). Pourquoi l’ajout de bruit permet-il d’affaiblir les conditions de solvabilit´e ?

(5)

Pr´ esentation du probl` eme

Regardons le syst`eme :

dXt =b(Xt)dt b Lipschitz : Existence et unicit´e

b “Sous-Lipschitz” ?

Ajout “microscopique” d’un bruit gaussien.

= Existence et unicit´e forte pourbolder (bLp, p>d). Pourquoi l’ajout de bruit permet-il d’affaiblir les conditions de solvabilit´e ?

(6)

Pr´ esentation du probl` eme

Regardons le syst`eme :

dXt =b(Xt)dt+dWt b Lipschitz : Existence et unicit´e

b “Sous-Lipschitz”

Ajout “microscopique” d’un bruit gaussien.

= Existence et unicit´e forte pourbolder (bLp, p>d). Pourquoi l’ajout de bruit permet-il d’affaiblir les conditions de solvabilit´e ?

(7)

Pr´ esentation du probl` eme

Regardons le syst`eme :

Xt=x+ Z t

0

b(Xs)ds+(Wt−W0) b Lipschitz : Existence et unicit´e

b “Sous-Lipschitz”

Ajout “microscopique” d’un bruit gaussien.

= Existence et unicit´e forte pourbolder (bLp, p>d). Pourquoi l’ajout de bruit permet-il d’affaiblir les conditions de solvabilit´e ?

(8)

Pr´ esentation du probl` eme

Regardons le syst`eme : Xt=x+

Z t

0

b(Xs)ds+(Wt−W0) b Lipschitz : Existence et unicit´e forte (trajectorielle).

b “Sous-Lipschitz”

Ajout “microscopique” d’un bruit gaussien.

= Existence et unicit´e forte pourbolder (bLp, p>d). Pourquoi l’ajout de bruit permet-il d’affaiblir les conditions de solvabilit´e ?

(9)

Pr´ esentation du probl` eme

Regardons le syst`eme : Xt=x+

Z t

0

b(Xs)ds+ (Wt−W0)

b Lipschitz : Existence et unicit´e forte (trajectorielle).

b “Sous-Lipschitz”

Ajout “microscopique” d’un bruit gaussien.

= Existence et unicit´e forte pourbolder (bLp, p>d).

Pourquoi l’ajout de bruit permet-il d’affaiblir les conditions de solvabilit´e ?

(10)

Pr´ esentation du probl` eme

Regardons le syst`eme :

Xt =x+ Z t

0

b(Xs)ds+ (Wt−W0)

Ajout “microscopique” d’un bruit gaussien.

= Existence et unicit´e forte pourbolder (bLp, p>d).

Pourquoi l’ajout de bruit permet-il d’affaiblir les conditions de solvabilit´e ?

(11)

Pr´ esentation du probl` eme

Regardons le syst`eme : Xt =x+

Z t

0

b(Xs)ds+ (Wt−W0)

Ajout “microscopique” d’un bruit gaussien.

= Existence et unicit´e forte pourbolder (bLp, p>d).

Pourquoi l’ajout de bruit permet-il d’affaiblir les conditions de solvabilit´e ?

Lien avec les EDP et l’effet r´egularisant du noyau de la chaleur.

(12)

Pourquoi des EDPs et des Probabilit´es ? Comment interpr´eter l’effet r´egularisant

(13)

EDP, Proba et effet r´ egularisant : la formule de Kolmogorov r´ etrograde

Equation de la chaleur sur´ R+×R:

tu(t,x)−12∆u(t,x) = 0 u(0,x) =f(x)

f “seulement” continue born´ee.

Solution : u(t,x) = Z

R

√dy

2πtf(y)e(y−x)22t .

(Bt)t≥0 un mouvement brownien sur (Ω,A,P). u(t,x) =EP[f(x+Bt)]

=⇒ La solution u au point (t,x) s’exprime comme la moyenne de la condition initiale en les valeurs prises par un mouvement brownien en t, partant dex en 0.

Le Brownien visite suffisamment l’espace tout autour de x pour m´elanger les valeurs de u... et donc de la r´egulariser

(14)

EDP, Proba et effet r´ egularisant : la formule de Kolmogorov r´ etrograde

Equation de la chaleur sur´ R+×R:

tu(t,x)−12∆u(t,x) = 0 u(0,x) =f(x)

f “seulement” continue born´ee.

Solution : u(t,x) = Z

R

√dy

2πtf(y)e(y−x)22t . Formule d’Itˆo :

(Bt)t≥0 un mouvement brownien sur (Ω,A,P). u(t,x) =EP[f(x+Bt)]

=⇒ La solution u au point (t,x) s’exprime comme la moyenne de la condition initiale en les valeurs prises par un mouvement brownien en t, partant dex en 0.

Le Brownien visite suffisamment l’espace tout autour de x pour m´elanger les valeurs de u... et donc de la r´egulariser

(15)

EDP, Proba et effet r´ egularisant : la formule de Kolmogorov r´ etrograde

Equation de la chaleur sur´ R+×R:

tu(t,x)−12∆u(t,x) = 0 u(0,x) =f(x)

f “seulement” continue born´ee.

Solution : u(t,x) = Z

R

√dy

2πtf(y)e(y−x)22t .

Formule d’Itˆo : (Bt)t≥0 un mouvement brownien sur (Ω,A,P).

u(t,x) =EP[f(x+Bt)]

=⇒ La solution u au point (t,x) s’exprime comme la moyenne de la condition initiale en les valeurs prises par un mouvement brownien en t, partant dex en 0.

Le Brownien visite suffisamment l’espace tout autour de x pour m´elanger les valeurs de u... et donc de la r´egulariser

(16)

EDP, Proba et effet r´ egularisant : la formule de Kolmogorov r´ etrograde

Equation de la chaleur sur´ R+×R:

tu(t,x)−12∆u(t,x) = 0 u(0,x) =f(x)

f “seulement” continue born´ee.

Solution : u(t,x) = Z

R

√dy

2πtf(y)e(y−x)22t .

Formule d’Itˆo : (Bt)t≥0 un mouvement brownien sur (Ω,A,P).

u(t,x) =EP[f(x+Bt)]

=⇒ La solution u au point (t,x) s’exprime comme la moyenne de la condition initiale en les valeurs prises par un mouvement brownien en t, partant dex en 0.

Le Brownien visite suffisamment l’espace tout autour de x pour m´elanger les valeurs de u... et donc de la r´egulariser

(17)

EDP, Proba et effet r´ egularisant : la formule de Kolmogorov r´ etrograde

Equation de la chaleur sur´ R+×R:

tu(t,x)−12∆u(t,x) = 0 u(0,x) =f(x)

f “seulement” continue born´ee.

Solution : u(t,x) = Z

R

√dy

2πtf(y)e(y−x)22t est C!.

Formule d’Itˆo : (Bt)t≥0 un mouvement brownien sur (Ω,A,P).

u(t,x) =EP[f(x+Bt)]

=⇒ La solution u au point (t,x) s’exprime comme la moyenne de la condition initiale en les valeurs prises par un mouvement brownien en t, partant dex en 0.

Le Brownien visite suffisamment l’espace tout autour de x pour m´elanger les valeurs de u... et donc de la r´egulariser

(18)

EDP, Proba et effet r´ egularisant : la formule de Kolmogorov r´ etrograde

Equation de la chaleur sur´ R+×R:

tu(t,x)−12∆u(t,x) = 0 u(0,x) =f(x)

f “seulement” continue born´ee.

Solution : u(t,x) = Z

R

√dy

2πtf(y)e(y−x)22t est C!.

Formule d’Itˆo : (Bt)t≥0 un mouvement brownien sur (Ω,A,P).

u(t,x) =EP[f(x+Bt)]

=⇒ La solution u au point (t,x) s’exprime comme la moyenne de la condition initiale en les valeurs prises par un mouvement brownien en t, partant dex en 0.

Le Brownien visite suffisamment l’espace tout autour de x pour m´elanger les valeurs de u... et donc de la r´egulariser

(19)

EDP, Proba et effet r´ egularisant : la formule de Kolmogorov r´ etrograde

Equation de la chaleur sur´ R+×R:

tu(t,x)−12∆u(t,x) = 0 u(0,x) =f(x)

f “seulement” continue born´ee.

Solution : u(t,x) = Z

R

√dy

2πtf(y)e(y−x)22t est C!.

Formule d’Itˆo : (Bt)t≥0 un mouvement brownien sur (Ω,A,P).

u(t,x) =EP[f(x+Bt)]

=⇒ La solution u au point (t,x) s’exprime comme la moyenne de la condition initiale en les valeurs prises par un mouvement brownien en t, partant dex en 0.

Le Brownien visite suffisamment l’espace tout autour de x pour m´elanger les valeurs de u... et donc de la r´egulariser

(20)

EDP, Proba et effet r´ egularisant : la formule de Kolmogorov r´ etrograde

Equation de la chaleur sur´ R+×R:

tu(t,x)−12∆u(t,x) = 0 u(0,x) =f(x)

f “seulement” continue born´ee.

Solution : u(t,x) = Z

R

√dy

2πtf(y)e(y−x)22t est C!.

Formule d’Itˆo :

(Bt)t≥0 un mouvement brownien sur (Ω,A,P).

u(t,x) =EP[f(x+Bt)]

=⇒ La solution u au point (t,x) s’exprime comme la moyenne de la condition initiale en les valeurs prises par un mouvement brownien en t, partant dex en 0.

Le Brownien visite suffisamment l’espace tout autour de x pour

(21)

Retour ` a notre probl` eme

Soit T >0, on s’int´eresse sur [0,T] `a : dXt =b(Xt)dt+dWt

Equation aux d´´ eriv´ees partielles associ´ee `a ce syst`eme : ∂tu(t,x) +b(x)∂xu(t,x) +12∆u(t,x) =

u(T,x) =

il existe une unique solution u ∈C1,2

et :

||u||∞,Lip≤CT

||∂xu||∞,Lip≤CT0 o`u CT,CT0 →0 quand T →0.

(22)

Retour ` a notre probl` eme

Soit T >0, on s’int´eresse sur [0,T] `a : dXt =b(Xt)dt+dWt

Equation aux d´´ eriv´ees partielles associ´ee `a ce syst`eme : ∂tu(t,x) +b(x)∂xu(t,x) + 12∆u(t,x) =φ(t,x)

u(T,x) =f(x)

il existe une unique solution u ∈C1,2

et :

||u||∞,Lip≤CT

||∂xu||∞,Lip≤CT0 o`u CT,CT0 →0 quand T →0.

(23)

Retour ` a notre probl` eme

Soit T >0, on s’int´eresse sur [0,T] `a : dXt =b(Xt)dt+dWt

Equation aux d´´ eriv´ees partielles associ´ee `a ce syst`eme : ∂tu(t,x) +b(x)∂xu(t,x) + 12∆u(t,x) =φ(t,x)

u(T,x) =f(x)

Si φetf H¨older : il existe une unique solution u∈C1,2

et :

||u||∞,Lip≤CT

||∂xu||∞,Lip≤CT0 o`u CT,CT0 →0 quand T →0.

(24)

Retour ` a notre probl` eme

Soit T >0, on s’int´eresse sur [0,T] `a : dXt =b(Xt)dt+dWt

Equation aux d´´ eriv´ees partielles associ´ee `a ce syst`eme : ∂tu(t,x) +b(x)∂xu(t,x) +12∆u(t,x) =b(x)

u(T,x) =0

b H¨older : En temps “suffisamment” petit il existe une unique solution u ∈C1,2 et :

||u||∞,Lip≤CT

||∂xu||∞,Lip≤CT0 o`u C ,C0 →0 quand T →0.

(25)

(Xt,t≥0) et (Yt,t ≥0) deux solution avec la mˆeme condition initiale x0.

T suffisamment petit →On applique La formule d’Itˆo pour u(t,Xt)−Xt et u(t,Yt)−Yt :

u : solution de l’EDP

=⇒ u et∂xu sont CT et CT0 Lipschitz . Et,CT,CT0 →0 avecT.

u(t,Xt)−Xt=

|Xt−Yt|2≤C|u(t,Xt)−u(t,Yt)|2 +C

Z

0

xu(s,Xs)−∂xu(s,Ys)

Puis on prend T “suffisamment petit”

Il suffit d’it´erer ce raisonnement sur une partition suffisamment petite de l’intervalle.

(26)

(Xt,t≥0) et (Yt,t ≥0) deux solution avec la mˆeme condition initiale x0.

T suffisamment petit →On applique La formule d’Itˆo pour u(t,Xt)−Xt et u(t,Yt)−Yt :

u : solution de l’EDP

=⇒ u et∂xu sont CT et CT0 Lipschitz . Et,CT,CT0 →0 avecT.

u(t,Xt)−Xt=

|Xt−Yt|2≤C|u(t,Xt)−u(t,Yt)|2 +C

Z

0

xu(s,Xs)−∂xu(s,Ys)

Puis on prend T “suffisamment petit”

Il suffit d’it´erer ce raisonnement sur une partition suffisamment petite de l’intervalle.

(27)

(Xt,t≥0) et (Yt,t ≥0) deux solution avec la mˆeme condition initiale x0.

T suffisamment petit →On applique La formule d’Itˆo pour u(t,Xt)−Xt et u(t,Yt)−Yt :

u : solution de l’EDP

=⇒ u et∂xu sont CT et CT0 Lipschitz . Et,CT,CT0 →0 avecT.

u(t,Xt)−Xt=

|Xt−Yt|2≤C|u(t,Xt)−u(t,Yt)|2 +C

Z

0

xu(s,Xs)−∂xu(s,Ys)

Puis on prend T “suffisamment petit”

Il suffit d’it´erer ce raisonnement sur une partition suffisamment petite de l’intervalle.

(28)

(Xt,t≥0) et (Yt,t ≥0) deux solution avec la mˆeme condition initiale x0.

T suffisamment petit →On applique La formule d’Itˆo pour u(t,Xt)−Xt et u(t,Yt)−Yt :

u : solution de l’EDP

=⇒ u et∂xu sont CT et CT0 Lipschitz . Et,CT,CT0 →0 avecT.

u(t,Xt)−Xt= Z t

0

tu(s,Xs) +b(Xs)∂xu(s,Xs) +1

2∆u(s,Xs)

ds

| {z }

− Z t

0

b(Xs)ds +u(0,x0)−x0+

Z t

0

[∂xu(s,Xs)−1]dWs,

|Xt−Yt|2≤C|u(t,Xt)−u(t,Yt)|2 +C

Z

0

xu(s,Xs)−∂xu(s,Ys)

Puis on prend T “suffisamment petit”

Il suffit d’it´erer ce raisonnement sur une partition suffisamment petite de l’intervalle.

(29)

(Xt,t≥0) et (Yt,t ≥0) deux solution avec la mˆeme condition initiale x0.

T suffisamment petit →On applique La formule d’Itˆo pour u(t,Xt)−Xt et u(t,Yt)−Yt :

u : solution de l’EDP

=⇒ u et∂xu sont CT et CT0 Lipschitz . Et,CT,CT0 →0 avecT.

u(t,Xt)−Xt= Z t

0

tu(s,Xs) +b(Xs)∂xu(s,Xs) +1

2∆u(s,Xs)

ds

| {z }

=Rt 0b(Xs)ds

− Z t

0

b(Xs)ds +u(0,x0)−x0+

Z t

0

[∂xu(s,Xs)−1]dWs,

|Xt−Yt|2≤C|u(t,Xt)−u(t,Yt)|2 +C

Z

0

xu(s,Xs)−∂xu(s,Ys)

Puis on prend T “suffisamment petit”

Il suffit d’it´erer ce raisonnement sur une partition suffisamment petite de l’intervalle.

(30)

(Xt,t≥0) et (Yt,t ≥0) deux solution avec la mˆeme condition initiale x0.

T suffisamment petit →On applique La formule d’Itˆo pour u(t,Xt)−Xt et u(t,Yt)−Yt :

u : solution de l’EDP

=⇒ u et∂xu sont CT et CT0 Lipschitz . Et,CT,CT0 →0 avecT.

u(t,Xt)−Xt =

u(0,x0)−x0+ Z t

0

[∂xu(s,Xs)−1]dWs,

|Xt−Yt|2≤C|u(t,Xt)−u(t,Yt)|2 +C

Z

0

xu(s,Xs)−∂xu(s,Ys)

Puis on prend T “suffisamment petit”

Il suffit d’it´erer ce raisonnement sur une partition suffisamment petite de l’intervalle.

(31)

(Xt,t≥0) et (Yt,t ≥0) deux solution avec la mˆeme condition initiale x0.

T suffisamment petit →On applique La formule d’Itˆo pour u(t,Xt)−Xt et u(t,Yt)−Yt :

u : solution de l’EDP

=⇒ u et∂xu sont CT et CT0 Lipschitz . Et,CT,CT0 →0 avecT.

u(t,Xt)−Xt =

u(0,x0)−x0+ Z t

0

[∂xu(s,Xs)−1]dWs,

u(t,Yt)−Yt=u(0,x0)−x0+ Z t

0

[∂xu(s,Ys)−1]dWs.

|Xt−Yt|2≤C|u(t,Xt)−u(t,Yt)|2 +C

Z

0

xu(s,Xs)−∂xu(s,Ys)

Puis on prend T “suffisamment petit”

Il suffit d’it´erer ce raisonnement sur une partition suffisamment petite de l’intervalle.

(32)

(Xt,t≥0) et (Yt,t ≥0) deux solution avec la mˆeme condition initiale x0.

T suffisamment petit →On applique La formule d’Itˆo pour u(t,Xt)−Xt et u(t,Yt)−Yt :

u : solution de l’EDP

=⇒ u et∂xu sont CT et CT0 Lipschitz . Et,CT,CT0 →0 avecT.

• On prend le carr´e de la diff´erence

; On prend le supremum surt; On prend l’esp´erance

|Xt−Yt|2 ≤C|u(t,Xt)−u(t,Yt)|2 +C

Z t

0

xu(s,Xs)−∂xu(s,Ys)dWs

2

Puis on prend T “suffisamment petit”

Il suffit d’it´erer ce raisonnement sur une partition suffisamment petite de l’intervalle.

(33)

(Xt,t≥0) et (Yt,t ≥0) deux solution avec la mˆeme condition initiale x0.

T suffisamment petit →On applique La formule d’Itˆo pour u(t,Xt)−Xt et u(t,Yt)−Yt :

u : solution de l’EDP

=⇒ u et∂xu sont CT et CT0 Lipschitz . Et,CT,CT0 →0 avecT.

• On prend le carr´e de la diff´erence ; On prend le supremum surt

; On prend l’esp´erance

sup

t∈[0,T]

|Xt−Yt|2≤C sup

t∈[0,T]

|u(t,Xt)−u(t,Yt)|2

+C sup

t∈[0,T]

Z t

0

xu(s,Xs)−∂xu(s,Ys)dWs

2

Puis on prend T “suffisamment petit”

Il suffit d’it´erer ce raisonnement sur une partition suffisamment petite de l’intervalle.

(34)

(Xt,t≥0) et (Yt,t ≥0) deux solution avec la mˆeme condition initiale x0.

T suffisamment petit →On applique La formule d’Itˆo pour u(t,Xt)−Xt et u(t,Yt)−Yt :

u : solution de l’EDP

=⇒ u et∂xu sont CT et CT0 Lipschitz . Et,CT,CT0 →0 avecT.

• On prend le carr´e de la diff´erence ; On prend le supremum surt;On prend l’esp´erance

E sup

t∈[0,T]

|Xt−Yt|2≤C sup

t∈[0,T]E|u(t,Xt)−u(t,Yt)|2 +CE

Z T

0

|∂xu(s,Xs)−∂xu(s,Ys)|2ds

Puis on prend T “suffisamment petit”

Il suffit d’it´erer ce raisonnement sur une partition suffisamment petite de l’intervalle.

(35)

(Xt,t≥0) et (Yt,t ≥0) deux solution avec la mˆeme condition initiale x0.

T suffisamment petit →On applique La formule d’Itˆo pour u(t,Xt)−Xt et u(t,Yt)−Yt :

u : solution de l’EDP

=⇒ u et∂xu sontCT et CT0 Lipschitz .

Et,CT,CT0 →0 avecT.

E sup

t∈[0,T]

|Xt−Yt|2≤C sup

t∈[0,T]

E|u(t,Xt)−u(t,Yt)|2

+CE Z T

0

|∂xu(s,Xs)−∂xu(s,Ys)|2ds

Puis on prend T “suffisamment petit”

Il suffit d’it´erer ce raisonnement sur une partition suffisamment petite de l’intervalle.

(36)

(Xt,t≥0) et (Yt,t ≥0) deux solution avec la mˆeme condition initiale x0.

T suffisamment petit →On applique La formule d’Itˆo pour u(t,Xt)−Xt et u(t,Yt)−Yt :

u : solution de l’EDP

=⇒ u et∂xu sontCT et CT0 Lipschitz .

Et,CT,CT0 →0 avecT.

E sup

t∈[0,T]

|Xt−Yt|2 ≤C(T) (

E sup

t∈[0,T]

|Xt−Yt|2+E Z T

0

|Xs−Ys|2ds )

,

Puis on prend T “suffisamment petit”

Il suffit d’it´erer ce raisonnement sur une partition suffisamment petite de l’intervalle.

(37)

(Xt,t≥0) et (Yt,t ≥0) deux solution avec la mˆeme condition initiale x0.

T suffisamment petit →On applique La formule d’Itˆo pour u(t,Xt)−Xt et u(t,Yt)−Yt :

u : solution de l’EDP

=⇒ u et∂xu sontCT et CT0 Lipschitz . Et,CT,CT0 →0 avecT.

E sup

t∈[0,T]

|Xt−Yt|2 ≤C(T) (

E sup

t∈[0,T]

|Xt−Yt|2+E Z T

0

|Xs−Ys|2ds )

,

Puis on prend T “suffisamment petit”

Il suffit d’it´erer ce raisonnement sur une partition suffisamment petite de l’intervalle.

(38)

(Xt,t≥0) et (Yt,t ≥0) deux solution avec la mˆeme condition initiale x0.

T suffisamment petit →On applique La formule d’Itˆo pour u(t,Xt)−Xt et u(t,Yt)−Yt :

u : solution de l’EDP

=⇒ u et∂xu sontCT et CT0 Lipschitz . Et,CT,CT0 →0 avecT.

E sup

t∈[0,T]

|Xt−Yt|2 ≤C(T) (

E sup

t∈[0,T]

|Xt−Yt|2+E Z T

0

|Xs−Ys|2ds )

,

Puis on prend T “suffisamment petit”

Il suffit d’it´erer ce raisonnement sur une partition suffisamment petite de l’intervalle.

(39)

(Xt,t≥0) et (Yt,t ≥0) deux solution avec la mˆeme condition initiale x0.

T suffisamment petit →On applique La formule d’Itˆo pour u(t,Xt)−Xt et u(t,Yt)−Yt :

u : solution de l’EDP

=⇒ u et∂xu sontCT et CT0 Lipschitz . Et,CT,CT0 →0 avecT.

E sup

t∈[0,T]

|Xt−Yt|2 ≤0

C(T) (

E sup

t∈[0,T]

|Xt−Yt|2+E Z T

0

|Xs−Ys|2ds )

,

Puis on prend T “suffisamment petit”

Il suffit d’it´erer ce raisonnement sur une partition suffisamment petite de l’intervalle.

(40)

(Xt,t≥0) et (Yt,t ≥0) deux solution avec la mˆeme condition initiale x0.

T suffisamment petit →On applique La formule d’Itˆo pour u(t,Xt)−Xt et u(t,Yt)−Yt :

u : solution de l’EDP

=⇒ u et∂xu sontCT et CT0 Lipschitz . Et,CT,CT0 →0 avecT.

E sup

t∈[0,T]

|Xt−Yt|2 ≤0

C(T) (

E sup

t∈[0,T]

|Xt−Yt|2+E Z T

0

|Xs−Ys|2ds )

,

Puis on prend T “suffisamment petit”

Il suffit d’it´erer ce raisonnement sur une partition suffisamment petite de l’intervalle.

(41)

En bref :

Il y a unicit´e forte pour :

dXt =b(Xt)dt+dWt

En rempla¸cant le drift “b” par la solution “u” de l’EDP (associ´ee `a la dynamique al´eatoire deX) dont le terme source est le drift :

grˆace `a l’effet r´egularisant du noyau de la chaleur, on retrouve le caract`ere Lipschitzien sur les petits intervalles.

Quid du cas ou le bruit d´eg´en`ere ?

On s’attend `a une perte de l’effet r´egularisant... dans quelle mesure ?

(42)

En bref :

Il y a unicit´e forte pour :

dXt =b(Xt)dt+dWt

En rempla¸cant le drift “b” par la solution “u” de l’EDP (associ´ee `a la dynamique al´eatoire deX) dont le terme source est le drift :

grˆace `a l’effet r´egularisant du noyau de la chaleur, on retrouve le caract`ere Lipschitzien sur les petits intervalles.

Quid du cas ou le bruit d´eg´en`ere ?

On s’attend `a une perte de l’effet r´egularisant... dans quelle mesure ?

(43)

En bref :

Il y a unicit´e forte pour :

dXt =b(Xt)dt+dWt

En rempla¸cant le drift “b” par la solution “u” de l’EDP (associ´ee `a la dynamique al´eatoire deX) dont le terme source est le drift :

grˆace `a l’effet r´egularisant du noyau de la chaleur, on retrouve le caract`ere Lipschitzien sur les petits intervalles.

Quid du cas ou le bruit d´eg´en`ere ?

On s’attend `a une perte de l’effet r´egularisant... dans quelle mesure ?

(44)

Le cas d´ eg´ en´ er´ e

EDO `a drift al´eatoire :

d Xt=dWt

dYt =b(t,Wt,Yt)dt

La composante est “compl`etement d´eg´en´er´ee”

Le seul bruit re¸cu provient de la premi`ere composante

b est continus en temps.

b est d´erivable par rapport `ax1 `a d´eriv´ee uniform´ement non-d´eg´en´er´ee, et 2/3-H¨older par rapport `a x2.

La non-d´eg´en´erescence de la d´eriv´ee debassure la transmission de suffisamment de bruit de la premi`ere composante dans la seconde (penser `a un dvp de Taylor)

La r´egularit´e 2/3-H¨older semble ˆetrele prix `a payerpour la eg´en´erescence

Il y a `a nouveau unicit´e forte.

(45)

Le cas d´ eg´ en´ er´ e

Syst`eme d´eg´en´er´e :

dXt =dWt

dYt =b(t,Xt,Yt)dt

Laseconde composante est “compl`etement d´eg´en´er´ee”Le seul bruit re¸cu provient de la premi`ere composante

b est continus en temps.

b est d´erivable par rapport `ax1 `a d´eriv´ee uniform´ement non-d´eg´en´er´ee, et 2/3-H¨older par rapport `a x2.

La non-d´eg´en´erescence de la d´eriv´ee debassure la transmission de suffisamment de bruit de la premi`ere composante dans la seconde (penser `a un dvp de Taylor)

La r´egularit´e 2/3-H¨older semble ˆetrele prix `a payerpour la eg´en´erescence

Il y a `a nouveau unicit´e forte.

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Le cas d´ eg´ en´ er´ e

Syst`eme d´eg´en´er´e :

d Xt =dWt

dYt =b(t,Xt,Yt)dt

b est continus en temps.

b est d´erivable par rapport `ax1 `a d´eriv´ee uniform´ement non-d´eg´en´er´ee, et 2/3-H¨older par rapport `a x2.

La non-d´eg´en´erescence de la d´eriv´ee debassure la transmission de suffisamment de bruit de la premi`ere composante dans la seconde (penser `a un dvp de Taylor)

La r´egularit´e 2/3-H¨older semble ˆetrele prix `a payerpour la eg´en´erescence

Il y a `a nouveau unicit´e forte.

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Le cas d´ eg´ en´ er´ e

Syst`eme d´eg´en´er´e :

d Xt =dWt

dYt =b(t,Xt,Yt)dt

b est continus en temps.

b est d´erivable par rapport `ax1 `a d´eriv´ee uniform´ement non-d´eg´en´er´ee, et 2/3-H¨older par rapport `a x2.

La non-d´eg´en´erescence de la d´eriv´ee debassure la transmission de suffisamment de bruit de la premi`ere composante dans la seconde (penser `a un dvp de Taylor)

La r´egularit´e 2/3-H¨older semble ˆetrele prix `a payerpour la eg´en´erescence

Il y a `a nouveau unicit´e forte.

(48)

Le cas d´ eg´ en´ er´ e

Syst`eme d´eg´en´er´e :

d Xt =dWt

dYt =b(t,Xt,Yt)dt

b est continus en temps.

b est d´erivable par rapport `ax1 `a d´eriv´ee uniform´ement non-d´eg´en´er´ee, et 2/3-H¨older par rapport `a x2.

La non-d´eg´en´erescence de la d´eriv´ee debassure la transmission de suffisamment de bruit de la premi`ere composante dans la seconde (penser `a un dvp de Taylor)

La r´egularit´e 2/3-H¨older semble ˆetrele prix `a payerpour la eg´en´erescence

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Le cas d´ eg´ en´ er´ e

Syst`eme d´eg´en´er´e :

d Xt =dWt

dYt =b(t,Xt,Yt)dt

b est continus en temps.

b est d´erivable par rapport `ax1 `a d´eriv´ee uniform´ement non-d´eg´en´er´ee, et 2/3-H¨older par rapport `a x2.

La non-d´eg´en´erescence de la d´eriv´ee debassure la transmission de suffisamment de bruit de la premi`ere composante dans la seconde (penser `a un dvp de Taylor)

La r´egularit´e 2/3-H¨older semble ˆetrele prix `a payerpour la eg´en´erescence

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Le cas d´ eg´ en´ er´ e

Syst`eme d´eg´en´er´e :

d Xt =dWt

dYt =b(t,Xt,Yt)dt

b est continus en temps.

b est d´erivable par rapport `ax1 `a d´eriv´ee uniform´ement non-d´eg´en´er´ee, et 2/3-H¨older par rapport `a x2.

La non-d´eg´en´erescence de la d´eriv´ee debassure la transmission de suffisamment de bruit de la premi`ere composante dans la seconde (penser `a un dvp de Taylor)

La r´egularit´e 2/3-H¨older semble ˆetrele prix `a payerpour la eg´en´erescence

Références

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