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Vive la connaissance

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Rarement les changements dans le commerce ont été aus- si intenses. Les paramètres changent, par exemple, dans le domaine de la politique, de la formation ou des marchés d’approvisionnement.

La Suisse cherche à se position- ner au mieux dans sa coopéra- tion avec l’UE - que ce soit par le biais de la votation ou des négociations sur l’accord-cadre.

Dans un pays pauvre en matières

premières comme la Suisse, le commerce économique n’est possible que grâce à un sys-

tème d’importation sophistiqué et à des chaînes d’approvision- nement qui fonctionnent. Une

gestion intelligente des marchés d’approvisionnement détermine donc le succès dans les échanges commerciaux. Des tendances se dessinent ici.

Si les spécialistes du commerce veulent être en mesure d’anti- ciper les changements à venir, ils doivent disposer de connais- sances actualisées et d’une for- mation pratique. C’est ce que vise la réforme de la formation dans le secteur du commerce.

Engagement actif

Vive la connaissance

Relation avec l’UE Commerce international

Ces personnalités ont laissé leur marque.

Page 8

3

20

La Suisse ou l’UE doit-elle mieux négocier ? Page 7

Ces agents aident à trouver de nouveaux contacts.

Page 13

Les jouets : tendances

Résistance à la crise et évolution positive

des ventes.

Page 10

Formation : Concepts, contenus, formes d’enseignement et rencontres.

Page 14

Les nouveaux chemins

Entre durabilité et pression des coûts.

Page 2

Le magazine du commerce suisse

Approvisionnement

(2)

En collaboration avec le SIPPO, le Pro- gramme suisse de promotion des impor- tations, et Brugger and Partners, Com- merce Suisse a réalisé une étude sur le thème de l’approvisionnement dans les entreprises commerciales. Celle-ci montre que les entreprises des différents secteurs pourraient coopérer plus étroitement. Les petites entreprises sont plus disposées à investir dans des certificats de durabi- lité. Les grandes entreprises recherchent également le soutien d’associations, tan- dis que la tendance générale est à l’ap- provisionnement direct sur les différents marchés.

Quels que soient la taille et le domaine d’ac- tivité d’une entreprise, les recommandations de tiers jouent un rôle important.

Les cinq critères d’approvisionnement les plus courants sont la transparence et l’inté- grité de la chaîne de livraison, la culture et la langue, l’accord de libre-échange existant, le

risque dans le pays d’origine et les informa- tions sur l’accès et le partage des avantages.

Les délais de livraison et la disponibilité, en revanche, sont considérés comme moins per- tinents et ne sont pas prioritaires. Les grandes entreprises trouvent que les recommanda- tions de tiers et les coûts de transaction sont pertinents. Les petits entrepreneurs sont plus attentifs au risque dans le pays d’origine et aux certificats de durabilité.

Aide de prestataires privés

Pour le soutien à l’approvisionnement, les entreprises s’appuient principalement sur des prestataires de services privés tels que des sociétés de logistique et de conseil. Les grands distributeurs cherchent également à obtenir le soutien de leur propre association professionnelle ou de l’association faîtière Commerce Suisse. Les services des chambres de commerce bilatérales et de Switzer- land Global Enterprise (S-GE) sont rarement sollicités.

Approvisionnement

Le commerce suisse a été ébranlé ces der- niers mois. Cela est particulièrement vrai pour le commerce de détail, qui a subi un certain nombre de fermetures. Certains secteurs du commerce ont subi des pertes allant jusqu’à 50 % ; d’autres ont pu renfor- cer leur position de leader. Dans le même temps, la numérisation a reçu un énorme coup de pouce. De nombreuses chaînes de valeur sont maintenant réassemblées ; beaucoup de choses sont en mouvement.

Bien que nous soyons encore loin de la fin de la crise en Suisse, le commerce est et reste confiant. Il est important de se concentrer sur les bons objectifs. L’éco- nomie suisse a toutes les chances de maintenir et de renforcer sa prospérité.

En Suisse, nous devrions promouvoir for- tement la formation et la formation conti- nue. Comme vous pouvez le lire dans ce numéro, la formation a toujours été l’un des thèmes centraux de Commerce Suisse.

Au niveau international, il est impor- tant que notre pays continue d’être bien relié au réseau mondial et d’assurer des relations avec l’UE par le biais d’accords bilatéraux.

Dans cette optique, je vous souhaite de bonnes affaires et une bonne lecture !

Kaspar Engeli

Directeur de Commerce Suisse

Éditorial Les coopérations

Agir ensemble réduit les coûts.

(3)

3 Le Commerce 3/20

Approvisionnement

La coopération : un potentiel

Dans l’ensemble, les entreprises commerciales interrogées supposent qu’il pourrait y avoir une coopération encore plus étroite au sein des différents secteurs. 21 % des détaillants de biens de consommation et 70 % des détaillants alimentaires partagent ce point de vue. Le po- tentiel est surtout visible dans le regroupement des volumes d’achats et les réductions de coûts resp. rabais de prix correspondants. Près de

20 % des personnes interrogées déclarent également qu’une coopé- ration plus étroite faciliterait le dédouanement.

La durabilité dans le commerce

Le nombre de certificats de production durable a augmenté en moyenne de 36,4 % au cours des trois dernières années. Cependant, environ deux tiers des commerçants n’exigent pas d’attestation de du-

24 % Indirectement par des intermédiaires

18 % Dont une partie provenant des pays à risque

76 % En direct du pays

d’origine 32 %

Dont la Suisse

Les coopérations

Comment se procurer les matières premières, les produits semi-finis, les produits finis et des services de l’étranger ?

Comment évaluez-vous la pertinence de la vérification des critères suivants pour l’approvisionnement de l’étranger ?

Recommandations de tiers Transparence et intégrité de la chaîne d‘approvisionnement Accords de libre-échange existants (par exemple Suisse-Chine) Culture et langue Risque du pays d‘origine Informations sur l‘accès et le partage des avantages Exécution des contrats Les coûts de transaction, par exemple les droits de douane Validité et certificat(s) d‘ « authenticité » Volume / quantités / petites quantités Certificats de durabilité Qualité du produit ou de la prestation Prix Disponibilité Délai de livraison

Wenig relevant relevant sehr relevant

Les entreprises des différents secteurs pourraient coopérer plus étroitement.

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rabilité pour les produits qu’ils achètent. Le coût maximum de ces cer- tificats ne peut dépasser 2,39 % de la marge en moyenne. Deux tiers des personnes interrogées ne veulent pas que les coûts soient cou- verts. Cependant, 42 % des petites entreprises sont prêtes à supporter les coûts de vérification supplémentaires pour une production durable.

Pays à risque

Les importations comprennent les ma- tières premières, les produits semi-finis, les produits finis et les services. 18 % des personnes interrogées se procurent les marchandises dans des pays à risque. D’un point de vue économique extérieur, cela in- clut les pays présentant un risque particulier de perte. Les créances vis-à-vis des créan-

ciers et les bénéfices attendus pourraient ainsi être menacés.

Des canaux différents

L’étude montre que les grandes entreprises et les petites et moyennes entreprises se procurent souvent des biens par d’autres canaux. Les intermédiaires sont utilisés pour un quart des marchandises en pro-

venance de l’étranger. Dans un tiers des cas, ces intermédiaires sont situés en Suisse. Parallèlement, les canaux en ligne prennent de plus en plus d’im- portance dans l’approvisionnement.

Les foires commerciales et les voyages de pros- pection ne sont qu’occasionnellement un moyen

approprié de faire la

connaissance de nouveaux fournisseurs.

Les ventes aux enchères et les bourses d’échange ne sont presque jamais utilisées.

Les foires commerciales, les voyages de prospection et les canaux en ligne jouent un rôle important dans le commerce des den- rées alimentaires. Dans le cas des produits de construction, les appels d’offres sont particulièrement importants.

Contrairement aux grandes entreprises, la majorité des petites socié- tés commerciales achètent les marchandises directement dans les pays d’origine.

Approvisionnement

Le commerce en période de pandémie

Environ 72 % des personnes interrogées ont confirmé qu’elles ressentaient les effets de la pandémie surtout dans la produc- tion et la logistique - en particulier sur le marché asiatique et dans le commerce avec les pays voisins de la Suisse.

La majorité des micro-entreprises ont tendance à être moins conscientes des restrictions liées au Covid-19.

Cercle des participants

Environ deux tiers des organisations interrogées emploient moins de 50 collaborateurs. Entre 50 et 250 employés travaillent dans 18 % des entreprises. 14 % des participants à l’enquête travaillent dans de grandes entreprises. Plus de la moitié des entreprises ont un chiffre d’affaires inférieur à CHF 10 millions.

18 % des entreprises ont un chiffre d’affaires allant jusqu’à CHF 50 millions. Un peu moins d’un tiers des entreprises réalisent un chiffre d’affaires de plus de CHF 50 millions.

Lien direct vers l’étude

Environ deux tiers des commerçants n’ont pas besoin d’attestations de durabilité.

Avez-vous besoin d’un certificat de production durable des produits que vous achetez ?

Êtes-vous prêt à supporter des coûts supplémentaires pour de tels certificats ?

36,4 % Oui

63,6 % Non

Aus- und Weiterbildung Information und Image 34,8 % Oui

65,2 % Non

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Commerce Suisse soutient désormais les entreprises commer- ciales en leur proposant un contrôle indépendant sur le thème de la transformation numérique. Sur la base de critères largement soute- nus, un simple questionnaire permet de s’orienter sur la numérisation.

Une évaluation comparative est prévue pour l’ensemble du commerce.

L’accent est également mis sur les différentes vitesses de transforma- tion dans les divers secteurs.

La nouvelle offre est conçue comme une offre de freemium. L’auto- contrôle pur est gratuit. Ceux qui veulent se comparer aux autres en-

treprises et à l’ensemble du secteur paient une contribution aux frais.

Bramwell Kaltenrieder, Professeur à la Haute école spécialisée de Berne, Président du jury pour la transformation numérique dans les grandes entre- prises et Co-responsable du groupe d’experts « Di- gital Transformation Insights », est l’une des têtes pensantes de ce contrôle : « Le contrôle repose sur une large base scientifique et il est également testé sur son adéquation avec la pratique. »

Numérisation

L’offre a été lancée en collaboration avec swissICT et les partenaires Winlink et la Haute école spécialisée de Berne. Grâce aux résultats des ateliers de groupes d’experts et à la prise en compte de cadres scientifiques tels que le modèle de maturité numérique de l’Université de Saint-Gall, le canevas de transformation numérique de la HES-NO ou le modèle de compétence numérique de la HESB, swissICT offre un soutien indépendant aux entreprises et organisations de tous les secteurs.

Digital Benchmark

Pour de plus amples informations

(6)

La Suisse et l’UE

Enquête

Commerce Suisse mène régulièrement des enquêtes auprès des entreprises commerciales. Celles-ci permettent de mieux comprendre les sensibilités et les préoccupations des membres sur des questions d’actualité importantes et de les faire connaître au grand public resp.

aux médias. Un exemple d’une telle enquête se trouve à la page 2, qui traite de l’approvisionnement international - un sujet qui nous lie aussi très étroitement au SIPPO, le programme suisse de promotion des importations.

Que pensent M. et Mme Suisse ?

Parallèlement à ces enquêtes, nous menons également des enquêtes sur les réseaux sociaux. L’objectif : capter l’humeur de la population

générale et examiner les points de vue autres que ceux des secteurs économiques. Ce faisant, nous rencontrons régulièrement des paral- lèles intéressants, voire des divergences entre les perceptions du pu- blic et celles du secteur du commerce. Ces observations nous aident dans tous les cas à repenser de manière critique notre communication avec le grand public et les médias et à procéder à des ajustements, si nécessaire.

En été, nous avons posé des questions sur les performances des diffé- rents secteurs pendant la crise du coronavirus (cf. Le Commerce 2-20).

Les enquêtes actuelles se concentrent sur les relations entre la Suisse et l’UE.

En tant qu’île en Europe, la Suisse est tributaire des relations de bon voisinage.

Votre attitude envers l’UE a-t-elle changé ces dernières semaines ? Votre attitude vis-à-vis de l’accord-cadre a-t-elle changé depuis 2019 ?

1,2 % Pas de réponse

text

81,5 % Non

17,3 % Oui 12,2 % Oui

4,6 % Pas de réponse

text

83,2 % Non

(7)

7 Le Commerce 3/20

Par exemple, nous voulions savoir si les derniers mois et les cam- pagnes de votation ont changé la vision de l’UE et de l’accord-cadre.

Cela ne semble pas être le cas pour la majorité ou les quatre cin- quièmes des personnes interrogées. Seuls 17,3 % indiquent que leur attitude envers l’UE a changé au cours des dernières semaines. La proportion de personnes qui perçoivent l’accord-cadre différemment aujourd’hui qu’en 2019 est de 12,2 %.

La coopération entre la Suisse et l’UE pendant la crise du coronavirus a été approuvée par près de 44 % des participants à l’enquête. Cepen- dant, plus de la moitié des personnes interrogées l’ont évaluée néga- tivement. En ce qui concerne la future coopération entre la Suisse et l’UE, près de 45 % pensent que l’UE peut améliorer la coopération avec la Suisse. Les personnes interrogées sont moins nombreuses (27,4 %) à penser que la Suisse peut améliorer sa coopération avec l’UE. 52 % pensent que la Suisse ne peut pas améliorer la coopération avec l’UE.

Près de quatre personnes interrogées sur dix (37,4 %) trouvent que l’UE ne peut pas améliorer la coopération avec la Suisse. Presque au- tant de personnes interrogées (36 %) sont d’avis que les accords bila- téraux sont importants pour la Suisse. Près de la moitié des personnes interrogées considèrent ces accords comme sans importance.

Il est dans la nature des images d’ambiance qu’elles ne soient pas gravées dans le marbre, mais qu’elles soient presque constamment en mouvement. C’est là que se trouve une opportunité. Comme dans les enquêtes précédentes auprès du grand public, on constate un manque d’informations sur les thèmes de la Suisse et de l’UE ainsi que sur les accords-cadres et les accords bilatéraux.

Nous continuerons à suivre ce sujet en vue de poursuivre les dis- cussions publiques et sommes très heureux de tenir nos membres informés.

Enquête

La Suisse était le 3ème partenaire commercial de l’UE en 2019 après les USA et la Chine.

L’UE peut-elle améliorer la coopération avec la Suisse ? La Suisse peut-elle améliorer la coopération avec l’UE ?

44.6% Ja 37.4% Nein 14.9% Weiss nicht 3.1% Keine Antwort

text

37,4 % Non 14,9 % Ne sait pas

3,1 % Pas de réponse

44,6 % Oui

27,4 % Oui 13,1 % Ne sait pas

7,7 % Pas de réponse

text

51,8 % Non

L’UE : premier partenaire commercial de la Suisse

Échanges économiques entre la Suisse et l’UE

Titre, date, intervenant 1

266 181

60 %

40 %

L’UE : premier partenaire commercial de la Suisse

Suisse-Reste du monde 0,7 Mrd./jour ouvrable Suisse-Union européenne

1,1 Mrd./jour ouvrable

CHF en Mrd./an

Volumes 2019 des échanges commerciaux de la Suisse en milliards CHF/an. Source: Swiss-Impex

Source : eda.admin.ch / Swiss-Impex

(8)

L’espoir renforcé

Votation

Commerce Suisse mène une politique libérale et a participé acti- vement à la votation sur l’initiative de limitation.

L’association faîtière du commerce a pris position contre l’initiative dite de résiliation, car les dommages causés à l’économie suisse auraient été intolérables si elle avait été acceptée - surtout au vu des défis actuels. Dans certains cas, la crise du coronavirus a entraîné une forte baisse des ventes du commerce suisse. La sage décision du peuple, en revanche, favorise une reprise du secteur du commerce.

Dans le cadre de la campagne de votation, Commerce Suisse a lar- gement utilisé les canaux publicitaires numériques et les réseaux sociaux, en plus des annonces dominantes dans 20 Minutes, Blick, 24heures et la Tribune de Genève. Les annonces imprimées et en ligne ont ainsi atteint un total d’environ 2 millions de lecteurs. Environ

1,8 million d’impressions ont été comptabilisées pour la publicité nu- mérique dans le NZZ et dans les réseaux Ringier et Tamedia. Au total, 11 millions d’impressions ont été réalisées sur les propres canaux de réseaux sociaux de Commerce Suisse.

Donner un visage au commerce

Plusieurs représentants du commerce suisse ont pris une position concrète sur la votation dans des vidéos, des annonces et des publi- cités numériques. Ce type d’implication personnelle des acteurs du monde des affaires est soutenu par une majorité du grand public, comme l’a montré une enquête sur la campagne de publicité politique de la société Zimmerli. Commerce Suisse s’est réjoui de l’engagement contre l’initiative de limitation et remercie tous les acteurs du com- merce qui ont activement contribué au rejet de l’initiative !

Plusieurs représentants du commerce suisse ont pris une position concrète sur la votation dans des vidéos, des annonces et des publicités numériques.

«JETZT keine Chancen verspielen!

Begrenzungsinitiative NEIN.»

Der Handel ist mit 680’000 Mitarbeitenden der wichtigste Arbeitgeber der Schweiz.

Handel-Schweiz.com HandelSchweiz

Mona Meyer, nueve GmbH, Consulting für Digitale Strategien im Handel Jean-Marc Probst, président Commerce Suisse,

président Probst Maveg SA

« Garantir MAINTENANT les emplois !

NON à l’initiative de limitation. »

Avec ses 680 000 collaborateurs, le commerce est l‘employeur le plus important de Suisse.

CommerceSuisse Commerce-Suisse.com

(9)

«

« «

«

«

« «

«

«

«

9 Le Commerce 3/20

Bonnes relations avec l’UE

« La Suisse a besoin de bonnes condi- tions-cadres pour maintenir sa prospérité.

Nos bonnes relations avec l’UE et les États de l’AELE sont importantes. »

Daniel Pfirter, propriétaire de Woodpecker Holding AG, Bâle

Assurer la prospérité

« En Suisse, nous avons un problème dé- mographique. Dans les prochaines années, la génération du baby-boom va prendre sa retraite. Il nous manquera entre 200’000 à 300’000 travailleurs sur le marché. Cette pénurie ne peut être compensée par des spécialistes locaux. Nous assurerons la pros- périté de la Suisse grâce à de bons investis- sements, des produits de qualité, un marché du travail qui fonctionne et des conditions-cadres claires pour l’économie. L’insécurité est tou- jours l’une des pires choses. »

Patrick Fischer, Président du conseil d’administration, Otto Fischer AG, grossiste en produits électriques, Zurich

L’UE - notre meilleur client

« Le commerce suisse a été ébranlé ces derniers mois. Nous ne pouvons pas nous permettre des expérimentations. Dans cette période difficile, nous ne devons pas rester indifférents face aux éventuelles faillites.

Il ne valait pas la peine de se fâcher avec l’Union européenne, qui est notre meilleur client et l’un de nos principaux fournisseurs. » Jean-Marc Probst, président Commerce Suisse, président Probst Maveg SA

Construire sur des relations économiques durables

« Nous n’avons pas d’alternative à la voie bilatérale. Ce dont nous avons besoin main- tenant, c’est de sécurité juridique, de voisins fiables, de relations économiques viables et de confiance - et pas de jeux ou de remise en cause de la voie bilatérale. Nous devons maintenant promouvoir la prospérité en in- vestissant dans la formation, en renforçant les accords bilatéraux et en défendant et en sécurisant juridiquement le libre-échange. »

Kaspar Engeli, Directeur de Commerce Suisse

À la recherche de solutions

« En tant que consultante en commerce ex- térieur, je sais qu’il est maintenant impor- tant de soutenir l’économie. La Suisse sortira de la crise si elle cherche des solutions avec l’UE et trouve une issue commune. »

Claudia Schmidiger, Schmidiger Consulting, Consultante indépendante en commerce in- ternational, Uffikon

Votation

OUI à l’accord-cadre

Beaucoup de Suisses et de Suissesses ne connaissent notre pays que comme un pays prospère et fructueux. Cela n’a pas toujours été le cas et n’est en aucun cas une évidence. La relation de la Suisse avec l’UE est donc centrale. Il influence la prospérité et l’avenir de la Suisse comme pratiquement aucun autre facteur.

Même après le « non » à l’initiative de limitation, notre pays ne peut se permettre aucune expérience qui affaiblirait cette relation fructueuse. C’est pourquoi Commerce Suisse est résolu- ment en faveur de l’approche bilatérale et continue de dire OUI à l’accord-cadre.

(10)

«

«

En 2020, le commerce du jouet a prouvé sa résistance face à la crise. Les ventes continuent d’augmenter. La part de marché du commerce en ligne a presque doublé en un an, passant de 15 à 25 %.

Interview de Rolf Burri, Président de l’Asso- ciation suisse des jouets ASJ et Directeur Car- lit + Ravensburger AG

Qu’est-ce qui distingue l’industrie du jouet ?

Le commerce du jouet est une industrie stable avec une gamme de produits extrê- mement large et variée. Bien que les plus grands fabricants et marques occupent les premières places sur le marché, ils ne le dominent pas à volonté. Il existe de nombreuses possibilités de développement pour les petits et moyens fabricants. Le marché est très bien segmenté, surtout dans le commerce spécialisé.

Quels sont les principaux défis ?

La crise du coronavirus a ouvert les yeux de nombreux commerçants sur le fait qu’ils auraient dû commencer la numérisation plus tôt. Pour les fabricants, le défi réside également dans la diminution du nombre de commerçants spécialisés. D’autres canaux de distribution doivent donc être utilisés.

Comment le marché des jouets se développe-t-il cette année ? Les ventes ont augmenté de 8,5 % à la fin du mois de septembre. Cela

montre une fois de plus que le secteur du jouet est très résistant face à la crise. Pratiquement tous les segments ont atteint une croissance à deux chiffres. Les seules exceptions sont les figurines d’action et les peluches, qui n’ont pas atteint les ventes de l’année précédente.

Qu’est-ce qui a changé ?

Les consommateurs se retrouvent de plus en plus souvent en ces temps difficiles et recherchent la variété - surtout dans la famille. Le premier confinement au printemps a probablement changé pour de bon le paysage de la vente des jouets. Le commerce en ligne a pris un essor considérable. La croissance devrait se poursuivre à partir de ce nouveau niveau. De nombreux consommateurs font leurs achats de Noël depuis le mois d’octobre, notamment en ligne.

Au printemps, de nombreux clients ont appris comment fonction- naient les achats en ligne. Cela ne s’applique certainement pas uni- quement aux jouets. Nous estimons maintenant la part des jouets en ligne à environ 25 %, ce qui équivaut à une croissance d’environ 10 % par rapport à l’année précédente. Cependant, il est encore beaucoup plus faible qu’en Allemagne ou en Angleterre. Le commerce en ligne de jouets en Allemagne pourrait franchir la barre des 50 % cette an- née. Ici aussi, elle a fortement augmenté depuis 2019.

Comment voyez-vous les ventes de Noël actuelles ?

Mes prévisions pour le marché du jouet en 2020 sont de plus de 5 %.

Cela dépend beaucoup dans quelle mesure le commerce stationnaire des jouets restera ouvert.

Bonne interaction

Les jouets

Le jeu de la Poste est un succès depuis des décennies.

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11 Le Commerce 3/20

La tendance à l’expérience haptique s’est-elle encore intensifiée ? On peut dire cela. En période de confinement et de télétravail, on a principalement vendu des produits qui peuvent être utilisés dans le cadre de projets familiaux ou de partenariat : jeux, puzzles, livres et jouets de construction.

En mars, les mots-clés les plus recherchés sur Amazon étaient le pa- pier toilette, les masques et les puzzles ! En 2020, le puzzle est devenu un véritable produit tendance : le puzzle comme projet, comme dis- traction, comme un moyen de ralentir le temps. Nous constatons une énorme augmentation de la demande dans le monde entier. 2020 est aussi l’année de la redécouverte des jouets haptiques et traditionnels.

Pourquoi certains détaillants ont-ils du mal à être aussi actifs hors ligne qu’en ligne ?

La différence réside dans la logistique. Dans le cadre du commerce en ligne, les marchandises commandées doivent être expédiées dans un délai maximum de 48 heures. Il s’agit de processus complètement différents de ceux du commerce spécialisé hors ligne. Les nouveaux processus doivent d’abord être définis et installés. Cela coûte de la préparation, du temps et de l’argent. Les ressources ne sont pas dis- ponibles chez les commerçants spécialisés, souvent avec une petite structure.

Néanmoins, il y a aussi des commerçants spécialisés qui se sont éta- blis avec succès sur de plus en plus de sites ces dernières années et qui enregistrent une croissance supérieure à la moyenne. Ce qui les distingue en dehors d’une certaine taille et de ressources financières : ce sont des maîtres de la logistique - tant physique que numérique.

Comment les prix évoluent-ils ?

Les prix sont libres. Alors qu’il y a quelques années, par exemple, un produit coûtait CHF 39 partout, aujourd’hui il est disponible à CHF 20 ou CHF 50, selon l’offre et la demande. Il existe un marché totalement libre.

Comment le comportement des jeunes et des parents change-t-il ? Certaines choses n’ont pas changé. Les enfants jouent ; les parents, les grands-parents, les parrains et les marraines achètent des jouets.

Certains jouets changent peu ou pas du tout. Chez Carlit+Ravensbur- ger, par exemple, la collection de jeux ou le jeu de la Poste sont les plus vendus depuis des décennies. Aujourd’hui, cependant, les en- fants quittent le monde des jeux plus tôt, c’est-à-dire à l’âge de 8 ans plutôt qu’à 12 ans. D’autre part, de plus en plus d’adultes découvrent des jeux - le mot-clé étant jeux de société ou puzzles.

Comment les jeux et les consoles de jeux affectent-ils les ventes ? Les jouets traditionnels, haptiques, ne sont guère touchés par les jeux en ligne. Ce sont deux mondes différents qui se complètent plus qu’ils ne se concurrencent.

Que conseillez-vous aux parents qui sont attentifs au développe- ment durable ?

Personnellement, je serais prudent avec les jouets importés des boutiques Internet d’Extrême-Orient - il y a encore beau- coup de retard en termes de sécurité des produits. En dehors de cela : se ren- seigner, vérifier les fabricants - comme dans d’autres secteurs.

Bonne interaction

L’Association suisse des jouets regroupe tous les principaux producteurs, importateurs et fournisseurs suisses de jouets. Les détaillants peuvent également bénéficier - en tant que parte- naires commerciaux - de tous les services de l’association. L’ASJ s’engage auprès de l’ensemble du secteur du jouet et se consi- dère comme son porte-parole.

spielwarenverband.ch

Les jouets

Les jouets de construction sont en vogue. Le commerce en ligne nécessite partout une logistique différente que celle du commerce hors ligne.

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Direct Mailing

Nous le savons grâce à la publicité, BRACK.CH teste tout sur ses produits : leur résistance aux secousses, leur fermeté, leur durée de vie ou leur résistance volumique. Il était évident que le com- merçant en ligne allait également tester les taux de conversion.

Le mailing direct envoyé à l’occasion du 25ème anniversaire de l’entreprise a reçu le label « Très bien ».

Le pionnier de l’e-commerce BRACK.CH fait partie des boutiques en ligne réalisant les plus forts chiffres d’affaires en Suisse. En l’espace de 25 ans, l’entreprise unipersonnelle s’est transformée en une structure qui peut se prévaloir de 500’000 clients privés et commerciaux et qui emploie 700 collaborateurs. Sa gamme de produits comprend plus de 200’000 références. C’est une raison suffisante pour fêter son jubilé en 2019 et pour remercier ses clientes et ses clients – en particulier les plus fidèles – avec diverses activités.

Des remerciements pour la fidélité

Un support de choix : un selfmailer personnalisé – une lettre à déplier sans enveloppe. À l’exté- rieur, le style rouge vif de BRACK.CH, à l’intérieur, un papier aéré au toucher empreint de noblesse.

L’accroche « Meilleurs vœux d’anniversaire ! » a suscité un intérêt supplémentaire. L’impatience n’a été satisfaite que par l’ouverture du selfmailer. Le contenu : des remerciements pour la fidélité de la clientèle, un bon d’achat de 10 CHF et une brève information sur le jubilé. Le code du bon était ca-

ché sous un champ à gratter. Le publipostage a été expédié au mois de septembre à 125’000 adresses sélectionnées. Ces adresses prove-

naient du fichier client bien géré de BRACK.CH et étaient de la meilleure qualité.

Renforcement de la fidélisation des clients Alors que les clients se réjouissaient du cour- rier personnalisé, le responsable Marketing Simon Thoma de BRACK.

CH est enthousiaste : « Comparé à d’autres campagnes, le taux de conversion dépassait largement la moyenne. Les feed-back relatifs aux lettres personnalisées étaient très positifs et le nombre de retours réduit. Conclusion : la prospection directe par publipostage a renforcé la fidélité de la clientèle. Notre ’ Test Force ’ lui a attribué le label

’ Très bien ’. » Entre-temps, la campagne « BRACK.CH fournit » a certes remplacé le Test Force, mais BRACK.CH continue de miser sur les pu- blipostages pour sa communication.

Une surprise rouge vif

Boostez votre communication

Le publipostage de BRACK.CH le prouve : bien employé, le mar- keting de dialogue constitue un instrument très efficace pour mettre en place une communication qui fonctionne. Échanger des concepts et des idées avec des experts profite même à des professionnels chevronnés. Utilisez le transfert de savoir-faire avec la Poste. Les experts de Dialog Marketing Solutions vous accompagnent sur la voie du succès à travers toutes les étapes du marketing de dialogue.

Convenir d’un entretien sans engagement :

www.poste.ch/contact-dialogmarketing-solutions

« Comparé à d’autres campagnes, le taux de conversion dépassait largement la moyenne. »

Simon Thoma, Responsable Marketing de BRACK.CH

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13 Le Commerce 3/20

Les agents commerciaux

L’Association Suisse des agents commerciaux (VKA) représente les intérêts des agents et entrepreneurs indépendants dans les rela- tions économiques, sociales, juridiques et morales depuis 1909.

En outre, la VKA assure la médiation de nouvelles représentations de fournisseurs nationaux et internationaux par le biais de di- verses plates-formes. Sur le plan international, la VKA entretient des contacts avec d’autres associations d’agents commerciaux et avec l’organisation internationale IUCAB (Internationally United Commercial Agents and Brokers).

La VKA a maintenu un réseau actif de membres depuis le tout début.

L’association vise à offrir à ses membres une plate-forme de solutions aux questions et problèmes généraux et actuels concernant le thème des représentants/agents commerciaux et à garantir un échange continu d’expériences et de connaissances.

Par le biais de notre propre site web www.vka.ch ainsi que du site web www.handelsagent.ch, qui est géré en coopération avec l’ICUAB, nous agissons également en tant qu’agents pour les fournisseurs na- tionaux et internationaux.

Dans un environnement de plus en plus mondialisé, nous entrete- nons des contacts actifs avec nos associations partenaires à l’étranger

et par l’intermédiaire de l’organisation faîtière internationale IUCAB.

Ici, les questions juridiques sont toujours au centre de l’attention - à cet égard, en particulier le droit européen, car de nombreux fournis- seurs représentés par des agents y sont basés. Dans ce contexte, nous pouvons toujours compter sur les bons contacts de notre association partenaire allemande.

Au moment de sa fondation, l’association se composait principalement d’agents de l’industrie textile. Cette proportion a considérablement diminué. Aujourd’hui, la numérisation joue également un rôle impor- tant. L’activité du représentant ou de l’agent commercial s’est dévelop- pée en un processus de conseil et de vente. Il ne s’agit plus seulement de la vente pure d’un produit. Les activités exactes de l’agent sont convenues contractuellement avec le producteur/fournisseur.

Notre objectif est de maintenir à l’avenir la profession d’agent et de soutenir nos membres dans tous les domaines.

Association Suisse des agents commerciaux (VKA) www.vka.ch / www.handelsagent.ch

vka@vka.ch

Pour les membres

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Au printemps, la crise a également provoqué une grande confu- sion dans les offres de formation de Commerce Suisse. On a profité de la normalité fragile des mois d’été pour être aussi « compatible avec le Covid » en hiver.

Cours interentreprises

À partir du 13 mars, les cours interentreprises n’étaient plus possibles du jour au lendemain. De plus, on ne savait absolument pas quand la situation allait s’améliorer à nouveau. Comme mesure immédiate, les apprentis, les entreprises de formation et les instructeurs ont été informés de l’annulation de tous les cours à l’échelle nationale. Pour certains cours, cet arrêt a eu lieu au milieu du parcours, entre le premier et le deuxième jour. Après que la situation s’est quelque peu clarifiée et qu’il a été prévu que le confinement durerait plusieurs semaines, le secrétariat du secteur a annulé tous les cours à la fin du mois de mai et les a reportés à l’automne.

Toutefois, le travail pouvait être repris avant les vacances d’été. Certains des cours reportés ont été rattrapés. Le secteur a toujours eu pour ob- jectif de former chaque apprenti dans « ses » cours avant la fin de l’an- née. Toutefois, en raison du nombre croissant de cas de Covid, un « plan B » a également été élaboré : si nécessaire, tous les cours peuvent également être dispensés en ligne.

Processus de qualification

Pour les apprentis qui auraient eu leurs examens finaux au printemps

2020, il était totalement incertain au début de la crise du coronavirus s’ils pouvaient les passer, comment et quand. Cependant, la Confédéra- tion a fait de gros efforts pour apporter le plus rapidement possible des éclaircissements à tous les participants. En principe, chaque profession pouvait décider elle-même sous quelle forme elle souhaitait mener son processus de qualification. Cependant, comme les exigences étaient très strictes - une solution par profession, aucune solution régionale ou sectorielle - il est vite apparu, dans la formation commerciale de base, que le plus petit dénominateur commun était l’annulation de tous les examens. Grâce aux notes d’expérience en entreprise, les apprentis ont toutefois pu obtenir un certificat final significatif et le certificat fédéral de compétence a été délivré en toute bonne conscience. Bien sûr, per- sonne n’est véritablement satisfait de cette solution. Tous les décideurs sont très désireux de pouvoir organiser à nouveau des examens en bonne et due forme au printemps prochain.

Ordonnance sur la formation 2022

La révision quinquennale est en bonne voie ! Malgré toutes les adver- sités du printemps, la cadence des réunions a été maintenue. Les pro- duits ont été conçus, discutés, modifiés et approuvés dans les délais prévus. Les gens ne se rencontrent plus en personne, mais échangent des idées par vidéoconférence. Cela a très bien fonctionné. En consé- quence, il a été possible d’organiser une consultation interne au sein du secteur sur les projets de la nouvelle ordonnance sur l’éducation et du nouveau plan d’éducation en août et septembre comme prévu. Les réactions des entreprises peuvent être résumées comme suit : projet

Formation

Pendant le coronavirus

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passionnant, moderne et exigeant. La prochaine étape consiste main- tenant à développer les outils de mise en œuvre en entreprise à partir des spécifications des documents de base. L’accent est mis ici sur la flexibilité et l’adaptabilité aux circonstances de l’entreprise. Il s’agit là d’une condition préalable indispensable à l’introduction réussie de la nouvelle ordonnance sur la formation dans les entreprises de formation.

Les prochains mois seront dominés par ce travail. L’objectif est de pou- voir présenter tous les instruments concrets aux entreprises avant les vacances d’été 2021. Il reste donc beaucoup à faire ! Mais comme je l’ai dit : le projet est en bonne voie !

Examens du commerce international

Les examens oraux et écrits des examens professionnels supérieurs du commerce international sont également devenus une « victime » du coronavirus : bien qu’ils n’aient commencé qu’en avril, il est vite devenu évident qu’un déroulement correct et sans stress des examens était hors de question. Une fois la décision prise, l’annulation a été rapide- ment communiquée et, à partir de ce moment, toute l’énergie a été concentrée sur la planification de dates alternatives. Le report complet de tous les examens à l’automne a été brillamment maîtrisé par le se- crétariat. En plus de la reprogrammation des missions d’experts, les besoins en espace ont dû être adaptés au nouveau concept d’hygiène existant et les invitations ont été envoyées à temps.

En attendant, les examens de 2020 sont terminés. Les candidates et les candidats ont offert des prestations excellentes, satisfaisantes et parfois malheureusement insuffisantes. Dans l’ensemble, une image normale des résultats de l’examen.

La question reste de savoir comment les diplômés recevront leurs cer- tificats et diplômes bien mérités. La manifestation traditionnelle au Centre d’art et de culture d’Aarau devrait avoir lieu peu avant Noël, car les autorités officielles ont accepté un délai de six semaines pour la délivrance des documents en raison de la pandémie. Outre le fait que le nombre d’infections augmente à nouveau, rendant impossible la participation de plus de 50 personnes aux événements, cette proxi- mité des fêtes est une autre raison pour laquelle les sponsors ont opté pour une solution entièrement nouvelle pour cet événement : la cérémonie de remise des diplômes 2020 aura lieu sur Internet à la mi-janvier 2021. Grâce à un montage de messages vidéo enregistrés par des experts, des diplômés et des représentants du parrainage et à un flux en direct annonçant les résultats des examens, toutes les informations et toutes les interventions qui étaient présentées sur scène dans le passé seront diffusées. En concentrant cet événement sur une seule date et en donnant à toutes les personnes intéressées la possibilité d’y assister en direct, une petite atmosphère de fête de- vrait se créer malgré la séparation spatiale, préservant ainsi le sens et l’objectif de la célébration des diplômes : être une occasion heureuse d’être fier de sa propre réussite.

Bilan

Le coronavirus a bouleversé la formation professionnelle de Com- merce Suisse. Mais après une première « phase de confusion », nous avons accepté la situation, évalué les possibilités, pris des décisions et nous travaillons maintenant d’arrache-pied pour rattraper tous les événements reportés et pour rendre tous les cours et examens « im- munisés » contre le Covid.

Formation

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Pendant le coronavirus

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permet de bénéficier de toute une palette de prestations de service : la défense des inté- rêts politiques, qui peut s’étendre jusqu’au conseil juridique ou une aide dans le cadre de démarches administratives. Parmi les prestations de service, on compte les affaires sociales, la caisse de compensation, la Fonda- tion LPP et les caisses de compensation pour allocations familiales. Chaque membre bé- néficie d’avantages administratifs et sociaux

auprès de tous ces organismes. La formation est un des fers de lance de Commerce Suisse.

Des apprentis employés de commerce sont formés de façon décentralisée dans toute la Suisse. Ils sont formés aux questions re- latives au commerce et parfaitement pré- parés au métier de commerçant. Un autre domaine d’intervention est constitué par les prestations de service dans le domaine des assurances, par exemple des conventions col-

lectives, qui permettent à chaque membre et à ses employés, personnel de sociétés affi- liées, de profiter d’indemnités journalières et de soins médicaux. Autres prestations propo- sées dans le domaine des prestations de ser- vices matérielles : services d’agent de change ou contrat-cadre DPD pour envoyer des colis à tarifs préférentiels.

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