A NNALI DELLA
S CUOLA N ORMALE S UPERIORE DI P ISA Classe di Scienze
É LIE C ARTAN
Sur la géométrie pseudo-conforme des hypersurfaces de l’espace de deux variables complexes II
Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa, Classe di Scienze 2
esérie, tome 1, n
o4 (1932), p. 333-354
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DES HYPERSURFACES
DE L’ESPACE DE DEUX VARIABLES COMPLEXES II.
par
ÉLIE
CARTAN(Le Chesnay).
Ce Mémoire fait suite à un Mémoire paru sous le même titre dans les Annali di
lVlatematica,
et dont il constitue la secondePartie (1).
Lapremière
Partie était consacrée à l’étude des conditions
analytiques d’équivalence pseudo-
conforme de deux
hypersurfaces
nonhyperplanoïdes.
Il y avait du reste lieu dedistinguer
leshypersurfaces équivalentes
àl’hypersphère
et les autres. Une déter-mination,
par une méthodedirecte,
y était faite deshypersurfaces
admettant ungroupe
pseudo-conforme
à troisparamètres
au moins.La
présent
Mémoires’occupe plus spécialement
despropriétés géométrique pseudo-conformes
de ces différenteshypersurfaces.
Il contient deuxChapitres.
Le
premier (Chapitre
IV du Mémoiretotal) introduit,
pour leshypersurfaces
qui ne sont pas localementéquivalentes
àl’hypersphère,
unemétrique
intrin-sèque,
leslignes principales
et leslignes
de courbure. Leslignes principales
sontspécialement
étudiées pour unecatégorie
étendued’hypersurfaces
admettant ungroupe à trois paramètres.
Le
Chapitre
V pose les fondements de lagéométrie
différentiellepseudo-
conforme de
l’hypersphère,
considérée comme un espace à troisdimensions,
ense basant sur la méthode
générale
durepère
mobile. Leséquations
différentielles des chaînes et des cercles sont formées. Les résultatsanalytiques
obtenus dans leChapitre
IIIpermettent
alors deregarder
toutehypersurface qui
n’est pas unhyperplanoïde
comme un espace à connexionhypersphérique,
cequi permet
d’étendre à ces
hypersurfaces
les notions de chaîne et de cercle définies d’abord dansl’hypersphère.
La connexionhypersphérique
ainsi obtenue n’est pas laplus générale possible;
elle est déterminéeintrinsèquement
par la donnée del’hyper-
surface
(ou
de toute autrehypersurface équivalente) :
il y a làquelque
chosed’analogue
à cequi
se passe pour les espaces à connexion conforme normale(2),
(1) Annali di Matematica, Serie IV, t. XI, 1932, p. 18.
(2 ) E. CARTAN: Les espaces à connexion conforme (Annales Soc. pol. Math., 2, 1923,
p. 171-221).
associés
intrinsèquement
à uneéquation quadratique
deMONGE,
et pour les espaces à connexionprojective
normale(3),
associésintrinsèquement
à la famille desgéodésiques
d’un espace à connexion affine.CHAPITRE IV.
Propriétés géométriques pseudo-conformes
des
hypersurfaces
non localementéquivalentes
àl’hypersphère.
I. -
Lignes principales;
surfacescaractéristiques principales.
84. - Nous avons, aux n.08 76 et
suivants,
attaché d’une manièreintrinsèque
à
chaque point
d’unehypersurface
non localementéquivalente
àl’hypersphère
trois formes de
PFAFF 9,
les deux dernières pouvant être simultanémentchangées
designe.
Leslignes
à une dimension définies par leséquations
diffé-rentielles
(1)
sont donc définies
intrinsèquement;
nous lesappellerons lignes principales ;
il en passe une et une seule par
chaque point
ordinaire del’hypersurface.
Si l’on pose
les
lignes principales, qui
sont lescaractéristiques
de la formesont données par les
équations
différentiellesCes
équations
admettent l’invariantintégral
relatif(4)
Sur
chaque ligne principale
il existe un senspositif intrinsèque (n.0 13),
àsavoir celui
qui
rend la forme ilpositive :
cette condition est en effetéquiva-
lente à
l’inégalité
85. - Par
chaque ligne principale
il passe une surfacecaractéristique,
quenous
appellerons
surfacecaractéristique principale.
Soit(S)
la surface caracté-ristique principale passant
par unpoint
lVl del’hypersurface, 0
laligne principale
(3) E. CARTAN: Sur les variétés à connexion projective (Bull. Soc. Math. France, 52, 1924, p. 205-241).
(1) Voir E. CARTAN : Leçons sur les invariants intégra2cx (Paris, Hermann, 1922).
correspondante.
La direction obtenue en faisant tourner sur(S), de
dans lesens
direct,
latangente positive
à 0 va vers l’intérieur del’hypersurface ;
nouspourrons
l’appeler la
direction normale intérieure àl’hypersurface.
Sur toute
ligne principale
il existe unemétrique intrinsèque
définie pards=Q;
il en résulte immédiatement une
métrique intrinsèque
sur la surface caractéris-tique principale correspondante,
du moins auvoisinage
de laligne principale.
Sur
l’hypersurface
elle-même onpeut
définir une infinité demétriques
rieman-niennes
intrinsèques,
données parm étant une constante réelle et
positive.
Leslignes principales
sont desgéodésiques
de toutes cesmétriques,
comme on le démontrerait facilement.Toutes ces notions
posent
desproblèmes intéressants,
que nous n’aborderons pas,86. - On
pourrait
encore définir deux autres famillesintrinsèques
delignes,
à savoir les
lignes
lelong desquelles
la forme Q est nulle et la formeQ~ réelle,,
et les
lignes
lelong desquelles
la forme S~ est nulle et la formeQ~
purement.imaginaire.
Ceslignes
sont en chacun de leurspoints tangentes
à l’élémentplan caractéristique tangent;
elles n’admettent pas de senspositif intrinsèque;
néan-moins le sens
positif
étant choisi sur leslignes
de lapremière famille,
il en résulted’une manière
intrinsèque
un senspositif
sur celles de la seconde famille. Onpourrait
donner à ceslignes
le nom delignes
de courbure.II. - Cas des
hypersurfaces
admettant un groupe à troisparamètres.
87. - Les
hypersurfaces qui
admettent un groupe G à troisparamètres
ontété
déjà
déterminées(Chapitre II)
par une méthodedirecte,
maisqui
ne fournitpas les
lignes principales,
lamétrique intrinsèque,
etc.Indiquons
d’abordla signification,
parrapport
au groupeG,
des for-mes Q,
Prenons dans
l’hypersurface
unpoint particulier
lVlo(uo, vo, wo),
que nousdésignerons
commepoint origine,
etdésignons
parSM
la transformation de Gqui
amène Mo en M. La transformation où M’désigne
unpoint
infi-niment voisin de est une transformation infinitésimale
dont les
paramètres ei
sont desexpressions
de PFAFF linéaires endu, dv,
dw(1).
(5) Voir E. CARTAN : La théorie des groupes finis et continus et l’Analysis situs (Mém.
Se. Math., XLII, 1930, p. 16). On suppose que dans le produit on commence par la transformation
S., -
Ces
expressions
sont invariantes par les transformations du groupeG,
car siune transformation S du groupe amène M en M* et JI’ en
M’*,
on aet,
parsuite,
Les trois formes 83 sont des combinaisons linéaires de
il, il 1, il
~ etcomme les unes et les autres sont invariantes par le groupe
G,
c’est que les coefficients de ces combinaisons linéaires sont des constantes absolues. Si l’on poseles formes
à3,
à3i et W2 étantréelles,
on voit que, par un choix convenable de la base infinitésimale du groupeG,
onpeut
supposer que la transformation infinitésimale a poursymbole
Supposons
maintenant que nous donnionsà u, v, w
des valeurscomplexes quelconques.
Soientles
équations paramétriques
del’hypersurface.
Si l’on donneà u, v, w
desaccroissements
imaginaires
infinimentpetits
tels que lesfonctions x,
yde u,
v, w ne varient pas, la transformation infinitésimale aura son
symbole proportionnel
à en effet ~ etQi,
étant linéaires en dx etdy,
s’annu-leront,
mais sans queS~~
s’annule. Enparticulier
si onprend
pour 1!~ lepoint origine Mo,
on voit que la transformation infinitésimalecomplexe qui
laissefixe le
point origine
est Xs+iXz. Cellequi
laisse fixe lepoint
M del’hyper-
surface est celle
qui
fait passer de M à M’(avec dx=dy=O);
c’est doncc’est,
comme nous l’avionsdéjà remarqué (n.° 28),
la transformation infinitési- male transformée de parSM.
88. - La connaissance des
formes D, Qui
ouà3, W2, permet
d’obtenirles transformations infinitésimales du groupe par
l’intégration
d’unsystème d’équations
linéaires. Considérons en effet une transformation infinitésimaleet
désignons
par e, e~, e2 lesquantités
obtenues enremplaçant
dansW,
W2les différentielles
du, dv,
dw par ôw. On aévidemment, puisque cu,
et W2 sont invariantes par
G,
Or,
les formules(47)
du n.° 80peuvent
s’écrire sous la formeles coefficients cils étant les constantes de structure du groupe. En introduisant deux
symboles
de différentiation d et Ôéchangeables
entre eux, leséquations (4)
condensent les
équations
Si donc nous prenons
pour d
unsymbole
de différentiation indéterminée etpour Ô
lesymbole
de la transformation infinitésimale(2),
nous avons,d’après (3),
Ici, d’après (47),
nousobtenons
1
89. - Nous pouvons tirer de ce
qui précède
uneconséquence importante.
Nous avons vu que la transformation infinitésimale
imaginaire
de Gqui
laissefixe le
point origine
estSupposons qu’en
sedéplaçant
àpartir
de cepoint
surl’hypersurface,
le groupeengendré
par cette transformation infinitési- male nechange
pas, autrement dit que les deux relationssoient conservées. Il en
résultera, d’après (7),
et,
comme on est surl’hypersurface, Qi =0.
Cela n’estpossible
que si l’inva- riant 0 est nul. Or cela estimpossible d’après
les formules(48)
du n.0 80: eneffet la
quatrième
de ces formules donnerait~=0,
et la sixième conduirait alors à une contradiction. Par suite si unehypersurface
non localementéquivalente
à une
hypersphère
admet ungroupe à
troisparamètres réels,
le sous-groupe à unparamètre complexe qui
laisse invariant unpoint
del’hypersurface
ne laisse invariant aucun
point
infiniment voisin. Ce théorème avait été vérifié directement33-46).
90. - Une autre conséquence
importante
est la suivante.Déplaçons-nous
surune
ligne principale
del’hypersurface,
de manière à avoir La pre- mièreéquation (7)
montre que e reste constant.Supposons
alors que nous ayonscela veut dire que, pour toute transformation infinitésimale
Xi
du groupe, laquantité prend
une valeur constante réelle ci sur laligne principale :
Soit
alors E uiXi
la transformation infinitésimaleimaginaire qui
laisse inva- riant lepoint (x, y)
del’hypersurface.
On aet par suite
Ce résultat nous conduit au théorème suivant :
THÉORÈME. - Si l’on
représente
unehypersurface
admettant un groupe à troisparamètres
commelieu,
dans leplan projectif
despoints représentatifs
des transformations infinitésimalesimaginaires qui
laissentinvariants ses différents
points,
les surfacescaractéristiques principales
sont les droites réelles du
plan
et leslignes principales
sont les sectionsde
l’hypersurface
par ces droites.On
peut ajouter
la remarque suivante. Leséquations
intégrées
enprenant
pour s=0 les valeursde x, y qui correspondent
aupoint origine,
donnent laligne principale
issue dupoint origine, s désignant
l’abscissecurviligne intrinsèque comptée
àpartir
de cepoint origine.
Or ceséquations expriment
que, M et M’ étant les deuxpoints
de laligne principale
d’abscisses s ets+ds,
la transformation infinitésimale a poursymbole
dsX. Il enrésulte que les transformations
SM
forment le groupe à unparamètre engendré
par la transformation infinitésimale
X, s
étant leparamètre canonique
de cegroupe. Par suite La
ligne principale passant
par lepoint origine
est unetrajectoire
de la transformation infinitésimaleX,
l’abscisseintrinsèque
surcette
ligne
étant leparamètre canonique
du groupeengendré
par X.Nous avons constaté que
plusieurs
deshypersurfaces
obtenuesavaient,
dansle
plan projectif complexe,
leurséquations
de la formeY2=f(X2),
les coordonnées xet y
étant nonhomogènes (6).
La section de cettehypersurface
par la droite réelleou
(6) Pour les hypersurfaces Y2 = f(x2) qui n’admettent que le groupe à deux paramètres
(a et b réels), les surfaces caractéristiques principales sont aussi des droites dont le coefficient
angulaire est réel, mais dont l’ordonnée à l’origine peut être imaginaire.
donne
La direction normale à la
ligne principale
dans la surfacecaractéristique,
c’est-à-dire la direction normale à
l’hypersurface,
est donc donnée par91. - Eclaircissons ce
qui précède
par l’étude deshypersurfaces
pourlesquelles l’invariant a,
et par suite aussil’invariant q,
est nul. Ceshypersurfaces
sontcaractérisées par la
propriété
d’admettre une transformationpseudo-conforme
nonidentique
laissant invariant unquelconque
de leurspoints (n.° 83).
Elles admettentsoit un groupe connexe, soit un groupe mixte formé de deux familles connexes.
Les formules
(48)
du n.0 80 donnent iciet par suite les formules
(47)
deviennentou encore, en introduisant les formes réelles
~ à3t, W2,
Les coefficients des seconds membres donnant les constantes de
structure,
onvoit facilement que les transformations infinitésimales du groupe
adjoint
sontElles laissent invariante la forme
quadratique
en
supposant
toutefois8
Nous laisserons de côté les deux casqui
s’étudieraient facilement.92. - Le
point origine, qui correspond
à la transformation infinitésimaleX1
+iX2,
est ici
(u=0, U2 =i). L’hypersurface,
lieu des transformés de cepoint,
satisfait donc à
l’équation
’où l’on doit
prendre
lesigne
+ ou lesigne -
suivant estsupérieur
ou inférieur à
~.
La surfacecaractéristique principale qui
passe par lepoint origine
est la droite ~=0. Quant à laligne principale correspondante,
c’est latrajectoire
de la transformation infinitésimale X.Supposons,
pour fixer lesr3
@ cequi correspond
auxhypersur-
faces du
type (L) (n.°S 58-60),
et posonsLe
point origine,
sur la droite a pour coordonnée nonhomogène ~
la
quantité
En
introduisant z,
la transformation X devientet
l’équation
de la transformation finie du groupequ’elle engendre
estoù 0 est lié au
paramètre canonique s
par93. - Considérons le
plan
de la variablecomplexez
et dans ceplan
l’axeréel, qui
n’est autre que le lieu despoints
réels de la surfacecaractéristique principale
u=o. La transformation infinitésimale définit undéplacement
noneuclidien du
demi-plan
de POINCARÉ laissant fixes lespoints
i et- i ;
c’est doncune rotation non euclidienne autour du
point i ;
comme redonne la trans-formation
identique,
c’est-à-dire une rotation de2n, l’angle
de rotation non8fl2 + 3 euclidienne est 20. Le lieu des transformés du
point origine z=1@
8fl2 - 3 estdonc une circonférence non euclidienne de
centre i,
et lalongueur intrinsèque
d’unarc de cette circonférence est
égale
auproduit
del’angle
au centre par 3B Y64fl- - 9,le sens
positif intrinsèque
étant celui des 0 décroissants. Le rayon non euclidiende cette circonférence est d’ailleurs donné par
A un
angle
au centreégal à cp correspond
donc unelongueur
intrinsèqueEn
partant
dupoint origine
et sedéplaçant
dans le senspositif,
l’accrois-sement élémentaire de z est du
signe de 2013 (1 + ~) == .~2013~.
. Parsuite,
en sedéplaçant
sur la normale intérieure àl’hypersurface, z prend
un accroissementpurement imaginaire positif,
cequi correspond
à une diminution de~8.
Imaginons
dans leplan projectif complexe,
doué de laconique
fondamentaleles différentes
hypersurfaces correspondant
aux valeursde # supérieures
às.
On voit que les
trajectoires orthogonales
de ceshypersurfaces
sont deslignes
tracées dans les différents droites réelles du
plan
etorthogonales
auxlignes principales
de ces droites. Pour la droite ce sont les circonférences(chaînes) passant
par lespoints i
et- i ;
pour une droite réellequelconque,
ce sont leschaînes
passant,
par les deuxpoints
d’intersection de cette droite avec laconique
fondamentale.
La distance
intrinsèque
de deuxhypersurfaces
infiniment voisines s’obtienten
remarquant qu’en
sedéplaçant
àpartir
dupoint origine
d’unelongueur
dssur la normale
intérieure,
on ad’où
Les différentes
hypersurfaces s’enveloppent
les unes lesautres ;
à l’intérieur de toutes ceshypersurfaces
se trouve leplan projectif réel, correspondant
à lavaleur limite L’autre valeur limite
correspond
à laconique
fon-damentale.
94. - Si l’on passe des
hypersurfaces (2:L) qui
viennent d’êtreétudiées,
auxhypersurfaces (2:L’),
lieux descouples
depoints (~, q)
de lasphère
de RIEMANN situés à une distance constante l’un del’autre,
on arrive à des résultatsgéomé- triques également
intéressants. Les surfacescaractéristiques principales
ont pouréquation générale
où b est
réel, à
complexeconjugué
de a; elles sont formées descouples
depoints (~, il) symétriques
l’un de l’autre parrapport
à un diamètre fixe de lasphère.
Leslignes principales
sont formées descouples
depoints
diamétralementopposés
sur unpetit
cercle de lasphère.
Enfin lestrajectoires orthogonales
desdifférentes
hypersurfaces (ZL’)
sont formées descouples
depoints (~, 1])
situéssur un
grand
cercle fixe de lasphère
etsymétriques
entre eux parrapport
àun diamètre fixe de ce
grand
cercle.Le rayon
sphérique
r d’uneligne principale correspond
sur(ZL),
pour une même valeur à un rayon non euclidien R par la relationla distance
intrinsèque
de deuxhypersurfaces (~L’) correspondant
aux valeurs rla
région
intérieure à(~L’)
est donc celle des r croissants. A laconique
fonda-mentale du plan
projectif complexe correspondent
lescouples
depoints
confondussur la
sphère
deRIEMANN ;
auplan projectif
réelcorrespondent
lescouples
depoints
diamétralementopposés
sur lasphère
de RIEMANN.95. - On étudierait d’une manière
analogue
les autres casoù #
seraitcompris
entre 0 et
3 , entre
0 et3 ,
ou serait inférieur On retrouverait8 8 8
ainsi les
hypersurfaces
dutype (K) déjà
obtenues auChapitre II,
mais avecquelque
chose deplus, puisque
nous savons maintenant que leshypersurfaces correspondant
à deux valeurs distinctesde P
nepeuvent
êtreéquivalentes.
Lecas s
correspond
auxhypersurfaces
dutype (H),
avec et le cas8=
gaux
hypersurfaces
dutype (E)
avec m= -1.CHAPITRE V.
Géométrie
pseudo - conforme
del’ hypersphère.
Les
espaces à connexionhypersphérique.
I. - Chaînes et cercles de
l’hypersphère.
96. - Au
point
de vuetopologique, l’hypersphère, qu’on peut toujours
sup- poser définie parl’équation
-- 1 0
est
homéomorphe
àl’espace sphérique
à troisdimensions; chaque point
ést eneffet déterminé d’une manière
biunivoque
parquatre
nombres réels Y2assujettis
à la relationDans la
géométrie pseudo-conforme
d9l’hypersphère,
il existe deux famillesremarquables
delignes,
que nousappellerons
les chaînes et les cercles(’)
etqui
sont liées à lagéométrie projective
duplan complexe (x, y),
danslequel l’hypersphère porte
le nomd’hyperconique.
97. - La chaîne est l’intersection de
l’hyperconique
avec une droite sécantedu
plan projectif:
si parexemple
on coupe pary=o,
on obtient le lieu despoints
pourlesquels x
est de module 1. Lerapport anharmonique
dequatre points
d’une chaîne esttoujours
réel. Toutes les èhaînes sontégales,
en ce sensqu’il
existetoujours
unehomographie
laissant invariantel’hyperconique
et trans-formant une droite sécante en une autre droite sécante. Elles
dépendent
de4
paramètres réels,
de sorte que chacune d’elles admet un sous-groupe à 4 para- mètres du groupe fondamental. Par deuxpoints
del’hyperconique
il passe unechaîne et une seule. Par tout
point
M del’hyperconique
ettangentiellement
àtoute direction issue de M non située dans l’élément
plan caractéristique,
ilpasse
également
une chaîne et une seule: les données définissent en effet dans leplan projectif
une droite nontangente
àl’hyperconique.
98. - Les chaînes
jouent
un rôleanalogue
à celui des droites dansl’espace
à trois
dimensions;
mais iln’y
a pas dansl’hypersphère
de surfacesanalogues
aux
plans.
Nous allons en effet montrerqu’étant
données trois chaînes formantun
triangle ABC,
toute chaîne rencontrant ces trois chaînes passe par l’un des sommets dutriangle.
Prenons en
effet,
dans leplan projectif complexe,
lespoints
non enligne
droite
A, B,
C comme sommets dutriangle
de référence.L’équation
del’hyper- conique
sera de la formeOn
peut
encoredisposer
des facteurs arbitraires parlesquels
onpeut
multi-plier
x2, x3 pourqu’une
droite donnée(D)
nepassant
par aucun despoints A, B,
C ait pouréquation
La chaîne BC est définie par
(7) Voir, pour les notions géométriques introduites dans les n.S 96-100, E. CARTAN : Leçons
sur la géométrie projective complexe (Paris, Gauthier-Villars, 1931).
Si la droite
(D)
coupe cettechaîne,
on aura aupoint
d’intersectionX2 + XI == 01
d’où
Si elle
coupe de même chacune des deux autreschaînes,
onaura mais le discriminant du
premier
membre del’équa-
tion
(1), qui
estserait
nul,
cequi
estimpossible, l’hyperconique
n’étant pasdégénérée.
99. - On arrive à la notion de cercle en considérant le lieu des
points
réelsde
l’hyperconique
c’est une
ligne
à une dimensionqui
estprécisément
une circonférence dans lecas où x et y
désignent
des coordonnéesrectangulaires.
Plusgénéralement
nousappellerons
cercle del’hyperconique
touteligne
transformée de laprécédente
par une transformation du groupe des
homographies
del’hyperconique.
Commele cercle initial admet un sous-groupe à trois
paramètres
du groupetotal,
àsavoir le sous-groupe des
homographies
réelles del’hyperconique,
les cerclesdépendent
de 8 - 3 = 5paramètres.
Chacun d’eux est le lieu despoints
del’hyperconique
invariants par uneantiinvolution,
transformée de l’antiinvolutionEn coordonnées
homogènes
x1, x2, x3, une antiinvolution est définie par des relationsla matrice
(A)
des coefficients étant telle que leproduit (A)(A)
estégal
à 1.L’antiinvolution est dite normale si elle laisse invariante
l’hyperconique;
il enest ainsi des antiinvolutions associées aux cercles de
l’hyperconique ;
pourqu’une
antiinvolution soit
normale,
il faut et il suffitqu’elle
laisseinvariants,
dans leplan projectif complexe,
les sommets d’untriangle autopolaire
parrapport
àl’hyperconique.
Par trois
points
del’hyperconique
non enligne droite,
il ne passe engénéral
pas de cercle. Prenons en effet ces
points
comme sommets d’untriangle
deréférence; l’équation
del’hyperconique
sera de la forme(1).
Toute antiinvolution laissant fixes les troispoints
sera de la formedevant laisser invariant le
premier
membre del’équation (1),
on aurad’où
telle est la condition nécessaire et suffisante pour
qu’il
passe un cercle par les troispoints
donnés.L’hyperconique
étantrapportée
à unsystème
de référencequelconque
etdéfinie par
l’équation
introduisons la notation
(M,1LT’)
pourdésigner
laquantité
où X~, xz, x,
désignent
les coordonnées dupoint analytique
M etxi’, X2’, X3’
celles du
point analytique
M’. La relation(3)
s’écritalors,
endésignant
par
Ai, A2, A3,
troispoints analytiques
associés aux troispoints donnés,
cette relation ne
change
pas si onmultiplie
lespoints analytiques Ai, A2, A3,
ypar des facteurs
complexes arbitraires;
elleexprime
donc unepropriété géomé- trique intrinsèque
des troispoints géométriques
donnés.II. -
Repère
mobile.100. - Nous pouvons attacher à
chaque point
M del’hyperconique
une infi-nité de
systèmes
de référenceprojectifs,
chacun d’eux étant déterminé par troispoints analytiques A, 4i,
A2 duplan projectif complexe,
dont lepremier
coïn-cide
géométriquement
avec.lV,l,
le troisièmeA 2
étant unpoint quelconque
del’hyperconique
et le secondAi
lepoint
d’intersection destangentes
en A etA2
à
l’hyperconique (8).
Nous choisirons les facteurs deproportionnalité
de cespoints analytiques
par la condition que étant unpoint quel-
conque du
plan, l’équation
del’hyperconique
soitLes trois
points analytiques
ne sont ainsi définisqu’à
un même facteur arbi- traireprès ;
nous supposerons, bien que cela ne soit pasessentiel,
que le déter- minant des coordonnées des troispoints rapportés
à unrepère
fixe ait une valeurconstante
donnée ;
le passage d’unsystème
de coordonnées relatives(x,
Xi,X2)
(8) A l’intérieur de l’ hypersphère, le symbole A1 est associé à la chaîne qui joint les points A et A~.
à un autre
(x’, x2’)
se fera alors par une substitution linéaire de détermi- nant 1 laissant invariante la forme F. Nous pourrons alors poserles autres
produits
scalaires étant nuls.Considérons une famille continue de
repères
satisfaisant aux conditionsprécé- dentes,
que nousappellerons repères
Enpassant
de l’un d’entre euxau
repère
infinimentvoisin,
on aura des relations de la forme(9)
avec
(7)
En
exprimant
que les différentielles desproduits
scalaires(Ai,
à savoirsont toutes nulles et tenant
compte
de(5)
et(6),
on trouveNous poserons
ce
qui entraîne,
en tenantcompte
de(7),
Les formules
(6)
deviennent alors101. - Les formes introduites satisfont aux relations
qui expriment
les condi-tions de
compatibilité
deséquations (6).
Elles sont de la forme(9) Cfr. le mémoire cité (3).
En tenant compte de
(8),
elles s’écriventCe sont les relations
(34)
et(38)
duChapitre III,
dont nous voyons maintenant lasignification géométrique.
Ces
formules, équations
de structure du groupe del’hypersphère,
sont àla base de la
géométrie
différentiellepseudo-conforme
del’hypersphère.
La con-naissance des formes Wi,
exprimées
au moyen d’unsystème
de coordonnéesquelconques,
pourvu que ces formes satisfassent auxéquations
de structure(9), permet
de traiter tous lesproblèmes
degéométrie
différentiellequi peuvent
se poser.102. -
Supposons qu’on
ait attaché àchaque point
dePhypersphère, supposé
défini
analytiquement
par trois de nature d’ailleursquel-
conque, un repère normal et
qu’on
connaisse les 8composantes
coi dudépla-
cement infinitésimal de ce
repère :
ce sont des formes construites avec u, v, w et leursdifférentielles,
etqui
satisfont nécessairement aux relations(9).
Pourpasser de ces formes aux formes les
plus générales possible,
que nousappel-
lerons
Qi,
etqui dépendent
de 8 variables et de leursdifférentielles,
nousremarquerons que le passage du
repère
normalqui
a été attaché à unpoint
au
repère
normal leplus général
admettant cepoint
commeorigine
se fait parun
changeinent
de coordonnées relatives de la formedépendant
de deuxparamètres complexes
et ,cc, et d’unparamètre réel o :
ona en effet
En
désignant
parB, 2~
B2 lespoints analytiques qui
définissent lerepère
normal le
plus général,
on a,d’après (10),
Annali della Scuola Norm. Sup. - Pisa.
le facteur z étant choisi de manière à réduire à l’unité le déterminant
T3
Les formes définies par les
relations,
déduites de(6),
Âi-Â-*
se déduisent des formes coi par les formules
Ces formules sont
identiques
aux formules(36)
duChapitre
III.103. -
Appliquons
ces résultats à larecherche,
dans unsystème
de coor-données
quelconque,
des chaînes del’hypersurface.
Toutes ces chaînes sontégales
entre elles. Attachons à
chaque point
d’une de ces chaînes unrepère normal,
telque
A2
soit situé sur lachaîne;
lepoint géométrique pôle
de la droiteAA2
par rapport à
l’hyperconique,
resterafixe,
et on aura par suiteou,
d’après (8),
Si donc on attache aux différents
points
del’espace
à trois dimensions que constituel’hypersphère,
lerepère
normal leplus général possible,
leséquations
différentielles des chaînes seront données par
Mais si on attache à
chaque point
un seulrepère
normal suivant une loi déter- minée et si roi sont lescomposantes
dudéplacement
infinitésimal de cerepère
on aura,
d’après (12),
pouréquations
différentielles deschaînes,
ou encore, en
simplifiant,
Dans ces
équations,
trois des sont considérées commedes fonctions inconnues de la
quatrième.
104. - La formule
montre que les
équations
différentielles(13)
des chaînes admettent l’invariantintégral relatif
i(4). ()
Par suite on a, avec unsystème
Y decoordonnées
1quelconque u, v, w,
pour lesystème d’équations
différentielles(14),
l’invariantintégral
relatifL’existence de cet invariant
rapproche
les chaînes del’hypersphère
desdroites de
l’espace
euclidien. Onpeut
démontrer que si l’on a une congruence de chaînes telle que l’invariantintégral précédent,
étendu à une suite continue ferméequelconque
de chaînes de la congruence, soitnul,
ilexiste,
étant donnée-une chaîne
quelconque
de la congruence, un cercle rencontré en deuxpoints,
par cette chaîne et par les chaînes infiniment voisines.
105. - On
peut
arriver d’une manièreanalogue
auxéquations
différentielles des cercles.Rapportée
à unrepère normal, l’équation
del’hyperconique
eston aura un cercle
particulier
au moyen de l’antiinvolutionqui
laisse invariantel’hyperconique.
Le cercle est le lieu despoints
de coordonnésoù u et v sont deux
paramètres homogènes
réels. Nous aurons leséquations
différentielles des cercles en
exprimant qu’avec
un choix arbitraire durepère normal,
tespoints analytiques (1+i)-4, Ai, (1- i)A2
restent réels. Cela donneEn
remplaçant
lesS~2
par leurs valeurs tirées de(12)
au moyen des onaura les
équations
différentielles des cercleslorsque l’hypersphère
estrapportée
à un
système quelconque
de coordonnéescurvilignes u, v, w
etqu’on
a attachéà
chaque point
del’hypersphère
unrepère
normal dedéplacement
infinitésimalconnu.
On
pourrait,
au moyen de la méthode durepère mobile,
faire la théoriegéné-
rale des courbes tracées dans
l’hypersphère,
trouver les formules de FRENETgénéralisées,
etc. Nous laissons de côté cesquestions.
III. - Les espaces à connexion
hypersphérique.
106. - Considérons 8
expressions
de PFAFFconstruites avec trois variables réelles u, v, w et leurs
différentielles,
lapremière
ret la dernière étant
réelles,
les autres deux à deuxcomplexes conjuguées,
lestrois
premières w,
coi,côi
étant enfin linéairementindépendantes
endu, dv,
dw.Si ces huit
expressions
satisfont aux relations(9),
ellespeuvent
êtreregardées
comme les
composantes
relatives dudéplacement
infinitésimal d’un repère normal mobile dans unehypersphère rapportée
aux coordonnées u, v, w. Si les rela- tions(9)
ne sont pasvérifiées,
il n’en estplus
demême,
mais onpeut regarder l’espace
à trois dimensions despoints (u,
v,w)
comme unehypersphère
nonholonome ou comme un espace à connexion
hypersphérique,
les formes coi définissant ledéplacement
infinitésimal(non holonome)
d’unrepère
normalattaché à
chaque point
del’espace.
On aura lescomposantes
relativesQi
dudéplacement
infinitésimal durepère
normal leplus général
de cet espace par les formules(12),
le passage d’un repère normald’origine
donnée aurepère
normal le
plus général
de mêmeorigine
se faisant par les formules(11). L’espace
est donc
considéré,
auvoisinage
dechaque point,
commeayant
les mêmes pro-priétés géométriques
quel’hypersphère.
On pourra dans cet espace définir les
chaînes,
et celaprécisément
au moyen des mêmeséquations
différentielles(13)
ou(14)
que dans le cas del’hyper- sphère ;
il en sera de même des cercles.107. - La courbure riemannienne des espaces considérés sera définie par les formes
quadratiques
extérieuresqu’il
faut retrancher des seconds membresdes
équations (9)
pourqu’elles
deviennent exactes ; ellepeut
se définir commefaisant
correspondre
àchaque cycle
infinitésimal unehomographie
hermitienne infinitésimale dont lesparamètres
sontprécisément
les formesquadratiques
con-sidérées.
On voit ainsi que toute
hypersurface
del’espace
de deux variables com-plexes peut
êtreenvisagée,
d’une manière liéeintrinsèquement
auxpropriétés pseudo-conformes
del’hypersurface,
comme un espace à connexionhypersphé- rique particulière.
Les formules(34)
et(38)
duChapitre
III fournissent la courbure riemanniennecorrespondante (1°).
En utilisant lerepère
normal leplus général,
les formessupplémentaires qui
s’introduisent dans les seconds membres deséquations
de structure se trouventuniquement
dans les formulesqui
don-nent
~3~
etQ4’.
En considérant unpetit parallélogramme
construit sur lesdeux
petits
vecteursle
déplacement
infinitésimal associé à ceparallélogramme
se déduit deséqua-
tions
(6’)
en y faisantOn a donc
Ce
déplacement jouit
despropriétés
suivantes :1°) L’origine
A duparallélogramme
ne subit aucundéplacement ;
autrement dit
l’espace
est sans torsion.2°)
Ledéplacement
associé à unparallélogramme
situé dans l’élémentplan caractéristique
estidentiquement nul;
en effet pour un telparallélo-
gramme a == b z= 0.
3°)
Tout vecteur infinimentpetit d’origine
A subit une variationgéométrique parallèle à
l’élémentplan caractéristique
en A. En effet lepoint
où e et î7 sont deuxquantités
infinimentpetites,
dontla seconde est
réelle,
esttransporté
dans lepoint
le vecteur AA’ est donc
augmenté
du vecteur -(io) La forme de S~2’- S~2’ montre que les équations différentielles des chaînes d’une
hypersurface admettent encore un invariant intégral relatif, absolument comme les équations
différentielles des géodésiques d’un espace riemannien.
4°)
Il y a entre la direction suivantlaquelle
l’élémentplan
duparal- lélogramme
coupe l’élémentplan caractéristique tangent
et la direction de l’accroissementgéométrique
subi par un vecteurquelconque d’origine
A unerelation involutive. En effet tout vecteur
parallèle
à l’élémentplan
caracté-ristique
est de la formeuAAi;
on a ici pour lapremière direction,
et pour la seconde
la relation
est bien involutive.
5°)
Les directions doubles de l’involutionprécédente
sontrectangu-
laires entre elles. En effet elles sont données par
l’équation
et les deux directions ainsi obtenues sont
conjuguées harmoniques
parrapport
aux deux directions
isotropes
données parl’équation
108. -
Réciproquement
tout espace à connexionhypersphérique
satisfaisantaux
cinq
conditionsprécédentes
satisfait à des relations de la forme(34)
(n °
73 duChapitre III).
_ _ _En
effet,
si l’ondésigne respectivement
parfl -H,, 77i, II2, .II2, II3, II3
lesformes
quadratiques
extérieuresqu’il
faut retrancher des seconds membres deséquations (34)
pourqu’elles
deviennentexactes,
on aura, pour toutdéplacement
associé à un
parallélogramme infinitésimal,
La condition 1° donne
La condition 2° montre que les formes
Il2, II2, II3, II3, II4
ne contiennent pas de terme enPour
interpréter
la condition3°,
remarquons que lepoint
A oÙ eet q
sont trèspetits,
est transformé dans lepoint
la condition 3° donne donc
Ces résultats
partiels
étantobtenus,
posonsLa dérivation extérieure de celles des
équations (34) qui
donnentQi’,
,5~2’
+ti2’
conduit aux relationsd’où l’on tire et par
conséquent
On voit alors que la variation
géométrique
d’un vecteur a pourparamètres
directeurs
La relation entre les deux directions énoncées dans la condition 4° est donc
elle est d’elle-même involutive. La condition 40 est ainsi une
conséquence
des conditions
10, 2°,
30._
Enfin la condition 5° donne
p=O,
d’où#=0 ;
on retrouve ainsi les for-mules
(34).
Nous dirons
qu’une
connexionhypersphérique
satisfaisant auxconditions
1°-5°est normale. Nous arrivons ainsi au théorème fondamental suivant :
THÉORÈME. - À
toutehypersurface
del’espace
de deux variables com-plexes
onpeut
associer d’une manièreintrinsèque
une connexionhyper- sphérique
normale et une seule.Remarque. -
Onpourrait
encore énoncer d’une autre manière les conditionscaractéristiques
d’une connexionhypersphérique normale,
enexigeant simplement,
dans la condition