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Directions concourantes dans une variété métrique à <span class="mathjax-formula">$n$</span> dimensions

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Texte intégral

(1)

B ULLETIN DE LA S. M. F.

A. M YLLER

Directions concourantes dans une variété métrique à n dimensions

Bulletin de la S. M. F., tome 56 (1928), p. 1-6

<http://www.numdam.org/item?id=BSMF_1928__56__1_0>

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(2)

BULLETIN

SOCIÉTÉ MATHÉMATIQUE DE FRANCE

DIRECTIONS CONCOURANTES DANS UNE VARIÉTÉ MÉTRIQUE A n DIMENSIONS ;

PAR M. A. MYLLER.

1. Dans une Noie publiée dans les Reiïdiconti délia l î . icca^

demia dei Lf'/ir^f\ 5e série, vol. X X X T I I , p. 33y. lions avons intro- d u i t la notion de directions concourantes an sens de M. Levi-Civila sur une surface ordinaire. M. Octave Majer (1) a rnoniré que celle notion est susceptible de nombreuses et variées applications dans t <

Géométrie différentielle des surfaces. Dans ce q u i s u i t nous allons montrer que cette notion de directions concourantes sorties des points d'une courbe, établie dans le cas d'une surface ordinaire, peut être étendue au cas de Fespace m é t r i q u e riemannien à un nombre quelconque de dimensions.

2. Considérons une variété métrique S^ à ni dimensions définie a l'aide de la forme quadratique différentielle

( i ) fis'1 --= ^dikduiduk ( < , /c ^ i, 2, . . . , w),

où u^ / / a , . . ., iim ^oni les coordonnées d'un point quelconque de la variété. Supposons que cette variété Sm est immergée dans une variété euclidienne En à n dimensions. Cela est toujours possible si //

est suffisamment grand. Soit C une courbe tracée dans S,n. Imagi- nons que, de chaque point M de C, parte une direction dans Sw.

Une telle direction peut être définie à Faide d^une droite^ tangente

({) Annales scientifiques de l'Université de Jassy, t. XIV, p. 169-204.

LVI. 1

(3)

— 2 —

en M à la variété courbe S^ et située dans la variété euclidienne E,,.

Sur chaque droite g considérons un point M et soit C la courbe lieu de ces points. Soit t' la tangente en M' a la courbe C ci soilE,,/

la variété linéaire tangente en M à la variété S,,/. Nous dirons ftue les directions g sont concoiii'cmtes an sens de M. Levi-Civita si Fou peut choisir les points M' de telle manière que t o u t e t a n g e n t e ^ s o i l perpendiculaire a Fespace linéaire correspondant E^.

Pour j u s t i f i e r la dénomination de directions concourantes, vovon^

ce qui se passe dans le cas ikirticulier où Sw {k^ "m' surface ordi- naire Sa et par conséquent E,, est l'espace ordinaire E^. Les E,,/

sont des plans E^ tangents a la surface le lon^' de C ' q u i engendrent une surface développable D. Fixons les directions ^' s u r D et appli- quons celte développable sur un plan. Dans celle a p p l i c a t i o n , un plan tancent quelconque E*, viendra se rabattre sur le piaji lancent infiniment voisin E.j en l o u r n a n t a u l o u r de la droit > d^nlerseclion de ces deux plans. La d r o i t e . tVTM*7 étant perpendiculaire au j)lan E_, le point M*' de g^ viendra se poser après l'appliration sur le point M' de g. Cela a lieu pour tous les points M'et par consé- quent dans le cas des surfaces ordinaires les directions concourantes au sens de M. LeM-dvil.î sont celles qui deviennent concourantes au sens ordinaire après l'application de la développable sur un plais.

3. Pour é t a b l i r les é q u a t i o n s différentielles de l.i concourance dans le cas général, nommons x\^ .^2, . . . , • l ' u les coordonnées d'un point quelconque de 1 espace euclidien E,i. Soient

( '2 ) .r, == .^/ ( II i. tl^, . . . . U/n ) 1 ( l == 1 , 2, . . . . /A )

les é q i K i l i o n s de 1 espace courbe S/// que nous avons supposé plongé dans En el

^•= X i ( s )

les équations de la courbe G où s représente l'arc de cette courbe.

Soient encore

<Xi=a.i(s)

les cosinus directeurs de la droite g sortie de M et p ( ^ ) la dis- tance MM'. Les coordonnées de M' seront

^ • ( s ) - t - p ( ^ ) a / ( 5 )

(4)

et Jes paramètres directeurs <le la tangente t d a n s ce point à la courbe ( Y seront

dx, dp d'x.i

^ ^

a

' ^ ^ -

Parce (jiie la courbe G est dans S/w ^n o b t i e n t , de la formule ( a ) ,

<7.r/ 'T^ àx, ., <7.r/ ^ (fx, ,

î ) - — = ^ -—ui, ( h = = i , ' i .

ds ^àui, • ^ ^

^ ^•J àui,,

où ?/^ sont les paramètres directeurs dans S,,/ de la tangente a C.

De même parce que les droites g sont tangentes a Sw on a / • 'V ^i ~, r i

( '\ ) a/ •— ^ .— u,, ( A === i. 2. ..., m ), .4—1 (////f

/i

où //^ sont les paramètres directeurs dans S^ des droites g .

Pour exprimer que t' est perpendiculaire à l'espace linéaire Ew langent en M à Sw il suffit d^exprimer que t ' est perpendiculaire' a toute direction sortant de M tangente à Sw. Les paramétres direc- teurs d^une telle direction sont donnés par

^ \^i àxi ^ / i = i, -2, .... n\

0^<= ^ r—OUk { , ) •

Â^ àuk \k = i, 2, . . . , / / / /

l^i condition de perpendicularité est

V

\dxi d^ dii~\ \ ^ àx, ^ ~\

^ | .7, +- TTs "'^P 77, j \L ^ ^ ' 0

t L A J q u i doit être vérifiée pour t o u t ou/(.

Remplaçons dans cette formule

<lxi dii

-TTs

f ao

-ds

pt.r leurs valeurs tirées de (3) et (4),

^ i rv

àx

i ' i

( /

? \?

L Ij^^+^i.

à Xi , d^ ^ àxi ^,

2

^ J ^ ^ T - ^ Ï ^ J M A ^ i ' L A h

/^\ àxi du}, \^ â^Xi -, ,\'\ r\^ àx, ^ 1 + ? ( 1 ^ -ÎT ^ôujiàu^1) ZJ^^

\ /' /'/ / J L , * J

(5)

— 4 —

Ecrivons que le coefficient de DU^ est nul et transformons-le à l'aide des formules connues

V àxi àxi .

2^5^^ (l-1- ^ • •^

(

v -^ r/ ^ 2 ^ _ r h 1 1

2 Juk àiif, dui ~ L k \ *

«

Nous obtenons

^ , dp^ -, ^ (Ui^ ^ f h l 1 -, ,

^a^Uf,^ ^ ^af^uj, ^ pj^a/,/, -^ + p^ ^ Uj,U{= o.

/' A /, /,/ L ï

En multipliani par a^ et en sommaiH par rapport à k nous obtenoiih les équations de la concourancc

(/Ut (i^ -, , -^ \ h l ) -., ,

( ) 9 7h + d s ^1^ ul^92^) i \l l 1 1 ui ^( ) ^ = = 1 . a. . . . , m).

///

Si l'on y j o i n t la relation

^ft//^7,F/,= i

(A

on a ainsi un système d(1 in -4- i é q u a t i o n s p o u r déterminer les /// -|- i inconnues n\, u[,. . . ., fi^, o.

On ohsci ve (pi^ ces é q u a t i o n s sont intrinsèques, elles dépendcnl seulement des éléments de l'espace S,,/ et non de ceux de l'espace auxiliaire E//.

On p e u t donner a n \ équa l i o n s ( 5 ) une a u t r e forme. Mettons

? " / = ^

et remplaçons après 1 arc s par une a u t r e v a r i a b l e quelconque t en faisant la s u b s t i t u t i o n

s -==. '^ { t ».

On obtient

,/,. ^ dui y \ fi 1 ^ < l u i

^ 777^777^2^ . ^-dî -l ï ^= I^ - • • •1^ - iii

4. Comme ai)plication. nous allons introduire la notion de sur- face de Peterson dans un espace quelconque. Elle se présente comme une extension de l'idée de surface de translation dans un espace riemannien due a M Bompiani ( 1) .

(l) Comptes rendus^ t. 169, p. 8^0. — L. BIANCHI. Lezioni di Geom. diffère 3* édition, vol. il, p. 809.

(6)

Nous dirons qu'une surface 0-2 de l'espace courbe S,^ est une sur- face de Peterson quand on peut tracer sur elle deux systèmes de courbes de telle manière que le long des lignes de chacun des deux systèmes les directions tangentes aux lignes de l'autre système sont concourantss au sens de M. Levi-Civita par rapport à l'espace ambiant Sw.

Prenons les deux systèmes de lignes comme lignes coordonnées et soient

< 7) X i == Xi( K, v) (i==i -2, .. , in)

les équations de 0-2. Parce que le long des lignes v = const. les direc- tions des lignes u == const. sont concourantes on m e t , dans la for- mule (6),

î ( j = X i f t = / / , \i == <T { U , ^) ——

et cette formule deviein

/ ^ àîxi ±_ î. ^? î^i t- l ^! A-V ^ h { àuàv r T au àv ï au v ^d \ i

^ X j i àv àxi \ àxi ^ \ h l } àxh, àxi au àv r T au àv (T au j&d ^ i \ àv au

/il (i == i, 2, . . . , m).

De même pour exprimer que les directions des (»=== const. sont parallèles le long dos u •=- const. on met, dans (6),

„ . . àxi

U,=.Xi, < = = ^ Ç , = = T ( î ( , P)-^

et l'on obtient

à^x, [ \ à x j _ i (h àxi ^V \ h l } àxh_ àxj_

( 9 ) (hTàv tr T dv rc àv au t"^ ( i \ au àv lit

( t = i , 2 , . . . , / n ) .

On obtient ainsi les im équations différentielles (8) et (9) qui en général ne pourraient pas être satisfaites par m fonctions (^).

Mais on peut profiter des fonctions arbitraires o- et T pour réduire le nombre des équations à m. En effet, chaque équation (8) est identicjiie à sa correspondante (9) si Fon a en même temps

I 07 î I (h I

<r au T ". àv T

(7)

On trouve rinté^rale de ces équations on posant

^ ^ t V ( f V

-—v-- ---T-»

U (4 V é t a n t des fonctions de // respectivement e (4 LT, V leurs dérivées. Si après a \ o i r i n t r o d u i t ces valeurs dans (8) on remplace les variables ?/, v par des variables nouvelles U. \ on obtient, en écrivant //, v à Ja place de U, \ , Jes équations

( 1 0 ) ^/ ^ Vu i / làx^ àx! ^ _^ l^i , àx;\

àuà^^ i \^ ^ ' u ^ ^ J ^ ^ - ^ ) ^0'

Ou .1 ain.i le sysiéme d'é(iuations .^ux dérivées partielles des sur- faces de Petersou dans S,^Ce sont des équations diHvpe hyperbo- lique dont ou sait qu'elles admettent un système unique de solu- tions (elles que

x i ( u- ^)-/^), ^ ( ^ . • ) = c / ( r , ( / = i , 2. . . . , m), .// ^l 9/ é t a n t des fonctions données.

Sous forme géométrique ce résultat d i t que, étant donnée, dans S,, deux courbes qm se croisent, on peut toujours faire passer par elles u n e surface de Peterson.

Quand S,,/ est J/espace ordinaire E^ on obtient les surfaces ordi- naires de Peterson ( ^ ).

(l) Annales de Toulouse, ;.• série, t. V i t . 1905, p. 46.

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