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Exercice 1. Système linéaire.

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(1)

MPSI B Année 2014-2015. Corrigé DS 3 le 07/11/14 29 juin 2019

Exercice 1. Système linéaire.

1. Question de cours. Le système est de Cramer lorsque le déterminant est non nul :

A B C D

=AD−BC6= 0

Les formules de Cramer donnent alors l'unique couple solution :

(

λ B µ D

A B C D ,

A λ C µ

A B C D )

2. Pour le systèmeS0, le déterminant est 2

a(a+ 1) 1

b(c+ 1)− 1 c(b+ 1)

= 2(c−b)

a(a+ 1)b(b+ 1)c(c+ 1) 6= 0 De plus

1 (a+1)(b+1)2 1 (a+1)(c+1)2

= 2

(a+ 1) 1

c+ 1− 1 b+ 1

= 2(b−c)

(a+ 1)(b+ 1)(c+ 1) ⇒u=−abc

1 ab 1

1 ac 1

=1 a

1 b −1

c

=c−b

abc ⇒v=1

2(a+ 1)(b+ 1)(c+ 1)

L'unique couple solution est

(−abc,1

2(a+ 1)(b+ 1)(c+ 1))

3. On transforme S en un système équivalent par la méthode du pivot standard avec l'opération élémentaire codée par

L2←−L2−a−1 b−1L1.

On obtient 1

b −a−1 b−1 ×1

a

y+ 1

b+ 1−a−1 b−1 × 1

a+ 1

z= 1−a−1 b−1

⇔ b−a

ab(b−1)y+ 2(b−a)

(a+ 1)(b−1)(b+ 1)z= b−a b−1 ⇔ 1

aby+ 2

(a+ 1)(b+ 1)z= 1 PourL3←L3a−1c−1L1, les calculs sont analogues en échangeantbet c. On obtient

1

acy+ 2

(a+ 1)(c+ 1)z= 1.

Ces transformations montrent que si(x, y, z)est solution deS alors(y, z)est solution deS0. D'après la question 2

y=−abc z=1

2(a+ 1)(b+ 1)(c+ 1)

⇒x= (a−1)

1 +bc−1

2(b+ 1)(c+ 1)

= 1

2(a−1)(1 +bc−b−c) = 1

2(a−1)(b−1)(c−1) L'unique triplet solution deS est donc

1

2(a−1)(b−1)(c−1),−abc,1

2(a+ 1)(b+ 1)(c+ 1)

Exercice 2. Intervertion de sommations.

1. Le système de relations vérié par lesai demandés est triangulaire :

a0 = 1

a0+ a1 = 1

a0+ 2a1+ a2 = 2

a0+ 3a1+ 3a2+ a3 = 6

a0+ 4a1+ 6a2+ 4a3+ a4= 24

On en tirea0= 1, a1 = 0, a2 = 1,a3 = 2,a4= 9. Comme le système est triangulaire avec un coecient1 devantan, le dernier an s'exprime en fonction desak précédents et il est entier.

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

1 Rémy Nicolai S1403C

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MPSI B Année 2014-2015. Corrigé DS 3 le 07/11/14 29 juin 2019

2. On exprime les coecients du binôme avec des factorielles m

k n

m

= m!

k! (m−k)!

n!

m! (n−m)! = n!

k! (m−k)! (n−m)!

= n!

k! (n−k)!

(n−k)!

(m−k)! (n−m)! = n

k

n−k m−k

Cela permet de faire apparaitre une formule du binôme

X

m∈Jk,nK

m k

n m

zm=

n k

X

m∈Jk,nK

n−k m−k

zm

= n

k

 X

m∈Jk,nK

n−k m−k

zm−k

zk= n

k

 X

i∈J0,n−kK

n−k i

zi

zk

= n

k

(1 +z)n−kzk

3. La sommation sur le triangle s'écrit avec des doubles sommes

X

(m,k)∈T

tm,k= X

m∈J0,nK

 X

k∈J0,mK

tm,k

= X

k∈J0,nK

 X

m∈Jk,nK

tm,k

4. On écrit la somme à droite comme une double somme et on intervertit les sommations :

X

m∈J0,nK

m!

n m

(−1)m= X

m∈J0,nK

 X

k∈K0,mJ

m k

ak

 n

m

(−1)m

= X

k∈J0,nK

ak

 X

m∈Jk,nK

m k

n m

(−1)m

= X

k∈J0,nK

ak

k n

(1−1)n−k(−1)k

d'après la question 2 avecz=−1. Le seul indicekqui contribue de manière non nulle à la somme est donck=n. On en tire

X

m∈J0,nK

m!

n m

(−1)m=an

n n

(−1)n = (−1)nan

Exercice 3. Équation fonctionnelle.

1. a. Prenonsy= 0 dans la relation fonctionnelle. On obtient, pour tous les réelsx, 2f(x) = 2f(x)f(0)

Commef n'est pas la fonction nulle, il existe unxtel quef(x)6= 0. Pour un tel x, on peut simplier parf(x)et obtenirf(0) = 1.

Prenonsx= 0dans la relation fonctionnelle. On obtient, pour tous les réelsy, f(y) +f(−y) = 2f(0)f(y)

d'où l'on tiref(y) =f(−y)pour tous lesy carf(0) = 1. La fonction f est donc paire.

b. Pour tous les réelsy, les fonctions

x→f(x+y) +f(x−y)et x→2f(x)f(y) sont dérivables et égales. Leurs dérivées sont donc égales :

∀(x, y)∈R2:f0(x+y) +f0(x−y) = 2f0(x)f(y) Pour tous les réelsy, les fonctions

x→f0(x+y) +f0(x−y)et x→2f0(x)f(y) sont dérivables et égales. Leurs dérivées sont donc égales :

∀(x, y)∈R2:f00(x+y) +f00(x−y) = 2f00(x)f(y)

Reprenons le même raisonnement mais en considérant et en dérivant cette fois les fonctions dey. On obtient successivement :

f0(x+y)−f0(x−y) =2f(x)f0(y) f00(x+y) +f00(x−y) =2f(x)f00(y) On en déduit la formule demandée.

c. Pour tout réel y tel que f(y)6= 0, la fonction f est solution de l'équation dié- rentielle à coecients constants d'inconnuez

f(y)z00−f0(y)z= 0

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

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En particulier, on sait quef(0) = 1,f est donc solution de z00−λ2z= 0

avecλcomplexe tel quef00(0) =λ2. On connait les solutions d'une telle équation diérentielle. Supposons d'abordλ6= 0. Il existe alors des complexesAetB tels que

∀x∈R:f(x) =Aeλx+Be−λx carλet −λsont les deux racines de l'équation caractéristique.

Def(0) = 1on tireA+B= 1. Commef est paire,f0 est impaire doncf0(0) = 0 d'où on tireA=B =12. On obtient bien :

∀x∈R:f(x) =1

2 eλx+e−λx

Est-il possible queλsoit nul ? Cela revient àf00(0) = 0 etf est alors solution de.

z00= 0 Il existe donc des complexesAetB tels que

∀x∈R:f(x) =Ax+B

Def(0) = 1on tireB = 1 et de la parité def on tireA= 0. La fonction f est donc constante de valeur 1. Cette fonction est encore une somme d'exponentielles avecλ= 0.

2. a. On suppose ici

∀x∈R:f(x) = 1

2 eλx+eλx alors :

2f(x)f(y) =1 2

eλ(x+y)+eλ(x−y)+eλ(−x+y)+eλ(−x−y)

=1 2

eλ(x+y)+eλ(−x−y) +1

2

eλ(x−y)+eλ(−x+y)

=f(x+y) +f(x−y) b. Les seules fonctions deux fois dérivables à valeurs réelles qui vérient la relation

sont :

la fonction constante égale à1

les fonctionst→cosλtavecλréel.

la fonctiont→chλtavecλréel.

En eet notonsa= Reλetb= Imλet étudions dans quel cas les fonctions de la question 2. sont à valeurs réelles :

eλx+e−λx=eλx+e−λx

⇔eλx−eλx=e−λx−e−λx⇔eλx

e(λ−λ)x−1

=e−λx

e(λ−λ)x−1

e(λ−λ)x−1 eλx−e−λx

= 0⇔e−λx

e(λ−λ)x−1 e(λ+λ)x−1

= 0

⇔e−λx e2ibx−1

e2ax−1

= 0 ceci ne peut se produire, pour tous les x, que siaoubest nul c'est à direλréel ou imaginaire pur.

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

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