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La poussée socialiste et syndicaliste

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P r i x d u n u m é r o : 10 centimes Bureaux: R u e de la S e r r e , 5 8

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La poussée socialiste et syndicaliste

Si l'on en croyait les organes socialistes et syndicalistes ouvriers, la société actuelle, basée sur le « capitalisme, l'hérédité des for- tunes, le patronat et l'exploitation de l'hom- me par l ' h o m m e » , serait bien près de sa fin et la génération d'aujourd'hui verrait l'aurore sanglante du grand soir, prélude du cataclysme final. Il convient, tout en prenant au sérieux les efforts des collecti- vistes révolutionnaires, «le ne les pas pren- dre au tragique.

« Une grande partie de la bourgeoisie, écrit à ce propos M. Garofalo, tout en en- visageant avec quelque crainte le mouve- m e n t socialiste, pense que c'est aujourd'hui un m o u v e m e n t irrésistible et inévitable. Il y a dans ce n o m b r e des âmes candides in- génument amoureuses de l'idéal socialiste et qui voient en lui l'aspiration au règne de là justice et de la félicité universelles. »

Mais beaucoup de ceux qui ont passé par la porte large du socialisme en sortent avec la m ê m e conviction qu'ils y étaient entrés. Ce qu'écrit M. Garofalo illustre en quelques sobres lignes l'histoire toute ré- cente de M. Pechota, ancien militant, an- cien rédacteur de 1'Arbeiterzeitung de W i n t e r t h o u r .

Les meilleures années de sa vie, il les a données à la cause socialiste, et voici main- tenant qu'il sort de l'édifice social qu'édi- fient péniblement les disciples attardés de Marx. Le dégoût l'a pris. Et les imputa- tions calomnieuses de ses anciens «cama- rades» l'ont poussé à publier une brochure intitulée: « M a sortie du socialisme», con- fession très franche d'un homme qui vient de perdre, au contact des réalités, ses illu- sions et sa foi.

Sur la première partie de sa brochure, nous n'insisterons pas, dit La Suisse libé- rale. M. Pechota y explique « c o m m e n t on devient socialiste» et son histoire est celle de tous les cœurs générenx que les doc- trines socialistes, avec leur simplicité qui touche au simplisme, a trompés. Sur les cœurs sincères et généreux, aussi bien que sur les hommes qui ont faim, que sur tous les «inadaptés», les aigris et Jes impuis-

sants, la théorie de là lutte des classes exerce un charme invincible. Ouvrier ser- rurier et autodiedate, M. Pechota a pas- sé là.

Le « t r u c » de la l u t t e d e s c l a s s e s .

«Sur cette question observe M. Pechota, tous les socialistes suisses qui ont en vue le but final, s'efforcent de peindre, avec des couleurs aussi criardes que possible, le contraste entre les clas- ses. Pour arriver à mobiliser toutes les forces ouvrières contre le système capitaliste, il faut que le dernier des prolétaires se persuade qu'il est'Séparé par im abîme Infranchissable, des au- tres catégories sociales qui sont prêtes à se coa- liser pour maintenir aux dépens de l'ouvrier, le système actuel de production. En théorie, il n'y a, sur ce terrain, aucune différence entre les violents et les modérés du socialisme qui travail- lent, les uns comme les autres, à annihiler dans les milieux ouvriers, la concurrence de tout autre parti politique; les uns comme les autres tendent tous leurs efforts à persuader aux salariés que le socialisme seul présente leurs intérêts.»

Le m i r a g e socialiste.

Y a-t-il quelque espérance d'atteindre le but final, se demande ensuite M. Pechota.

Depuis que le parti socialiste est devenu une vaste organisation électorale, on ne parle plus beaucoup de ce que sera la société, enfin délivrée de la tyrannie capitaliste. C'est tout au plus un thème pour les discours de fête et à l'usage de ceux qui ne sont pas initiés aux secrets de la politique. Le gros des politiciens se désintéresse des problèmes économiques qui sont résolus au- trement que par le dépôt d'une motion parle- mentaire.

Etatisation ou communalisalion des services publics? Questions superflues? Les politiciens du socialisme ne's'en préoccupent pas. Le principal pour eux est de ne pas se marteler le cerveau pour résoudre le problème de savoir de quelle manière le rendement du travail social pourra être augmenté. L'indifférence des chefs pour les divers modes d'exploitation des services publics n'est pas un effet du hasard. Puisque la théorie de Marx a établi, de façon irréfutable, que le ré- gime capitaliste aboutit mathématiquement à la communalisation du travail, il suffit de suppri- mer les capitalistes et l'affaire sera réglée. La plupart des socialistes sont persuadés qu'à l'heure actuelle, le travail est assez rémunérateur pour faire régner le bien-être dans l'humanité toute entière.

— M. Pechota refuse de pratiquer cette politique stérile. En étudiant ses résultats, il arrive à conclure que la situation de l'ouvrier ne serait pas plus favorable si le bénéfice des employeurs était supprimé.

En comparant le développement actuel de notre production économique avec les perspec- tives ouvertes, il y a 65 ans, par Marx, dans son

«Manifeste communiste», il n'est pas difficile de voir que nous sommes encore loin de l'effondre- ment du système capitaliste. Nous sommée en- core bien éloignés du moment où, suivantMarx, l'heure de la propriété privée à sonné, parce que , le monopole du capital aura enchaîné la produc-

tion. D'ici là, la société aura trouvé le moyen de corriger les excès de la concentration de la pro- duction. Nous sommes encore si loin d'un état où l'immense majorité du peuple sera dépossé- dée au profit de quelques capitalistes, qu'on peut même douter si la prophétie de Marx se réalisera jamais.

— Il en conclut que la production éco- nomique actuelle n'aboutira pas au com- munisme et que le socialisme sacrifie le

présent à l'avenir. . J

C o n t r e les i n t é r ê t s d e s o u v r i e r s . Dans un dernier chapitre consacré à la théorie de la lutte des classes, M. Pechota cherche à prouver que l'organisation syn- dicaliste va directement à l'encontre des intérêts ouvriers. Beaucoup de réformes, auxquelles les patrons seraient acquis, restent en suspens, parce que les deux parties vivent continuellement sur pied de guerre. Une organisation ouvrière, se te- nant sur le terrain des réalisations prati- ques et cherchant à obtenir des choses possibles, reste encore à créer. Les syndi- cats jaunes, qui s'inspirent de ces tendan- ces, sont excommuniés et honnis par les socialistes. A l'heure actuelle, des milliers d'ouvriers syndiqués mettent journellement leur existence en jeu pour servir de trem- plin à quelques ambitieux. Les ouvriers devraient a p p r e n d r e à traiter avec leurs employeurs sans intermédiaires, ainsi qu'il convient dans une démocratie, et le fait que beaucoup de patrons ne peuvent s'y résoudre ne délie pas les ouvriers de ce devoir.

Après cet examen de conscience, M. Pe- chota conclut en ces termes :

a J'ai été socialiste, parce que j'ai cru fermement que le salut du prolétariat

résidait dans cette doctrine. Je n'ai eu en vue que les intérêts des ouvriers. Lorsque j'ai eu conscience que les espoirs pour les-

quels j'étais prêt à sacrifier, de tout cœur,

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le présent, étaient une illusion, je n'ai pas hésité à tourner le dos au socialisme que j'ai si longtemps servi. »

Vers l'unification des méthodes d'observation scientifique des chronomètres

Le Journal suisse d'Horlogerie publie sons le titre « L e s récents progrès du ré- glage », u n intéressant article dont nous détachons les passages suivants :

Dans Inventions-Revue, un récent et intéres- sant article de M. Alb. Berner nous parait venir tout à fait à l'appui delà thèse que nous soutenons, savoir qu'au point où en est arrivé le réglage, rien ne doit être négligé de ce qui peut tendre à éliminer toute chance d'erreur des épreuves et des calculs d'observatoires. Après avoir établi une comparaison détaillée entre les règlements de Neuchàtel et de Genève, l'auteur calcule les résultats qu'eût obtenus, par l'application du système genevois, le chronomètre de poche n° 36,175 de M. Paul Ditisheim dont il est ques- tion dans notre dernier numéro, et il aboutit à un total de '276,5 points, ancienne méthode, ou 889 points, nouvelle méthode, alors que la pièce sortie première à Genève en 1911 n'en a que 271,0 et 866.

Par parenthèse, nous devons faire observer que les résultats comparatifs obtenus par M.

Berner manquent de base par suite des diver- gences entre la nature des épreuves dans les deux observatoires, divergences qui sont les suivantes :

Périodes d'épreuves de 5 jours à Genève, de 4 jours seulement à Neuchàtel; reprises de mar- che se calculant à Neuchàtel d'après deux posi- tions horizontales, ce qui constitue un sérieux avantage sur Genève où elle s'évalue d'après

•deux positions verticales; en outre, et cela n'est pas moins favorable à Neuchàtel, l'écart corres- pondant à un changement de position s'y doter mine d'après 8 périodes, dont 4 avec la montre sur le fond, tandis qu'à Genève, le calcul s'éta- blit d'après 6 positions, dont 5 différent les unes des autres. N'oublions pas que les 8 périodes de Neuchàtel et les 6 de Genève correspondent à 2 jours prés, à une même durée des épreuves.

Enfin, si le règlement genevois prévoit, pour les épreuves à la glacière, une latitude de tempéra- ture de 0° à 5°, en pratique elle n'est jamais uti- lisée, et les observations se font entr* 0° et 1°, tandis que le règlement neuchàtelois stipule une température uniforme de 4° ; or les régleurs savent quelle influence exerce, sur la marche d'une montre à ces basses températures, une différence en moins de 3 à 4 degrés.

Quoi qu'il en soit, M. Berner conclut de son étude à une entente entre les divers observatoires, en vue d'uniformiser les épreuves chronométri- ques et le mode de calcul des points ; nous applau- dissons des deux mains à cette conclusion, car . ce serait pour tous les régleurs un stimulant de plus. Le paragraphe qui précède nous en montre d'ailleurs l'absolue nécessité, si l'on veut éviter les discussions que produisent à chaque instant ces questions de records.

Mais M. Berner parait ignorer d'autre part que cette question est bien antérieure au congrès de Paris, qu'il mentionne au cours de son travail, et qu'elle remonte à plus d'une trentaine d'années en arriére. A diverses reprises, l'observatoire de Genève a proposé à celui de Neuchàtel, mais sans succès, une entente au sujet de cette unifor- misation ; les anciens directeurs Hirsch et Plan- lamour ont eu à ce propos des entrevues qui n'ont pas abouti. Get objet est un de ceux que notre journal a traités en plus d'une occasion, toujours dans le sens actuellement préconisé par M. Berner; en particulier, on peut lire dans son numéro de juillet 1878 (III, 14) les lignes sui- ' vantes écrites par les régleurs Paillard-& Haas,

précisément à l'occasion d'une étude compara- tive des épreuves aux observatoires de Genève et Neuchàtel :

« S'il nous était permis d'exprimer ici notre opinion personnelle, nous dirons que ce serait a-vec une grande satisfaction que nous verrions nos collègues neuchàtelois adopter un règlement semblable à celui de notre observatoire de Ge- nève, lequel nous parait dans de bonnes condi- tions. Les brillants succès qu'ils ont oblenus ors du concours international en 1876, devraient, e nous semble, les engager à entrer dans cette

oie,

«En tout cas, cette question est importante et mérite d'être étudiée très sérieusement, surtout dans les temps actuels ; et s'il pouvait en résulter une entente entre les deux observatoires, nous pensons que ce serait un grand progrès accom- pli, qui contribuerait puissamment à élever, sous tous les rapports, la réputation de notre horlo- gerie suisse. »

Empruntons aussi à un rapport de M. R. Gau- thier, directeur actuel de l'observatoire de Ge- nève, le passage suivant (XXVI, 417) relatif au nouveau règlement de Neuchàtel:

«Malheureusement, les auteurs du nouveau règlement ont innové en ce qui concerne les épreuves thermiques. Au lieu de conserver le système très satisfaisant et très scientifique de l'ancien règlement neuchàtelois, auquel le con- grès de Paris s'était rallié, ils ont introduit un nouveau système de calcul pour apprécier la compensation des chronomètre, système différent d'ailleurs de celui de Genéve-Besançon-Kew, et plus compliqué que celui-ci. Je ne veux pas me Hvrer ici à une discussion critique détaillée à propos de cette innovation du règlement neu- chàtelois; je désire seulement exprimer, en ter- minant, le regret d'avoir vu introduire dans le mode d'appréciation de la compensation des chronomètres une méthode nouvelle et plus com- pliquée que les anciennes. L'effet en sera proba- blement de retarder l'unification projetée de tous les règlements relatifs aux services chronomé- triques. Et comme cette unification semblait assez généralement désirée en 1900, et l'était en tout cas par la grande majorité de nos fabricants et de nos régleurs genevois, je considère, à ce point de vue aussi, cette innovation comme re- grettable. »

Les vœux qui ont ainsi été exprimés à diverses reprises n'ont jamais eu de suite, en sorte que c'est maintenant à Neuchàtel à faire le premier pas. Si, comme le dit M. Berner, c'est Neuchàtel qui «pour le moment souffre de l'état de choses actuel», l'observatoire de Genève n'y est pour rien.

Donc, d'accord avec M. Alb. Berner, nous estimons qu'étant donnés les progrés réalisés ces dernières années en matière de réglage, il est indispensable qu'une entente intervienne entre MM. les directeurs des observatoires de Besan- çon, Genève et Neuchàtel, éventuellement de Kew, en vue d'établir un règlement uniforme pour lequel on utiliserait ce qu'il y a mieux dans chacun de ceux actuellement en vigueur. Et pour commencer, nous pensons que l'observaioire de Genève ferait bien de s'y prêter en transformant son mode de calcul des écarts diurnes, quand ce ne serait que pour éviter le reproche, souvent formulé à Besançon, que ce mode présente un sérieux avantage en faveur de Genève, reproche répété par M. Bern'er, qui ajoute même qu'il ne voit pas d'autre raison d'être d'un tel calcul.

Pour nous, nous ne saurions admettre que tel soit le but poursuivi. Ce système a été institué en 1880, du temps de Plantamour, homme dont la rectitude ne peut être suspectée, et il est pro- bable qu'on a tenu dés lors à suivre le même procédé pour maintenir l'unité des bulletins de marche. Mais ce qui était admissible il y a trente- deux ans, alors que la somme des écarts diurnes, était en moyenne à peu près le double de ce qu'elle est aujourd'hui (18s96 contre 10s28), a cessé de l'être grâce au progrès du réglage. Nous pensons donc qu'il convient d'adopter définitive- ment, pour la détermination de la marche diurne, des sommes d'écarts calculées à un centième de seconde près, car, dans certains cas spéciaux, l'approximation du demi-dix ième ne serait même pas suffisante.

Si l'on objecte que les observa lions elles-mêmes ne peuvent se faire qu'à un dixième de seconde prés, nous répondrons qu'il ne s'agit pas d'ob- servation, mais bien d'un calcul arithmétique auquel on peut et doit donner une précision aus- si rigoureuse que possible.

De certains usages abusifs de récompenses d'expositions et des recours auxquels ils donnent lieu.

On nous a signalé le cas suivant, qui est, pen- sons-nous de nature à intéresser le monde des exposants récompensés, en ce qu'il leur fournit l'occasion de connaître, dans certaines limites, l'étendue de leurs droits.

Une collectivité de marchands de chaussures avait obtenu à l'Exposition de Bruxelles 1910 un Grand Prix.

L'un des exposants — de nationalité hollan- daise — afficha dans ses magasins et publia dans les journaux qu'il avait obtenu ce grand Prix, mais en omettant d'indiquer qu'il l'avait simple- ment à titre de membre de la collectivité.

Y a-t-il, dans ce cas, un moyen d'agir judiciai- rement contre cet exposant peu délicat?

Il y a lieu de distinguer le point de vue juri- dique belge du point de vue hollandais.

i" En Belgique :

Le fabricant hollandais s'est attribué en Bel- gique (par exemple, dans les journaux belges ou dans des journaux vendus en Belgique) un grand prix, qui avait été décerné à la collectivité dont il faisait partie, et cela sans signaler ;le caractère spécial de cette distinction ; il pourra être, dans ce cas, poursuivi par ses concurrents lésés, en vertu de l'article 1382 du code civil.

Les récompenses industrielles, distribuées à l'occasion des expositions, sont des titres légiti- me j de recommandation pour les industriels qui les ont obtenues, souvent au prix des plus grands sacrifices.

Il en résulte que celui qui usurperait une récompense d'exposition ou qui s'attribuerait une récompense plus élevée que celle qui lui a été décernée, violerait les règles d'une rivalité indus- trielle honnête.

Il pourrait être poursuivi par tous ceux qui exercent la même industrie que lui, qu'ils soient eux-mêmes propriétaires de la récompense ou non. En effet, tous peuvent être lésés par ce pro- cédé illicite de concurrence.

Les tribunaux belges, quoique très rarement saisis de litiges de ce genre, ont consacré ces principes. (Voir Com. Brux. 7 février 1907. Rev.

prat, droit industriel 1907, p. 202.)

Dans l'espèce qui nous occupe, l'industriel s'attribue exclusivement une récompense obtenue par une collectivité dont il faisait d'ailleurs partie.

Cette attitude nous parait en tous points assi- milable à l'usurpation d'une récompense plus élevée que celle qu'on possède. En effet les ré- compenses individuelles sont plus appréciées ; mieux que les récompenses collectives, elles con- sacrent le mérite propre du fabricant; la loyauté commerciale exige donc que l'on empêche la confusion de ces deux catégories de distinction dans l'esprit des acheteurs. •

Commet donc un acte de concurrence illicite celui qui ne fait pas suivre la.mention d'une ré- compense obtenue en collectivité d'une indica- tion affirmant son caractère de récompense commune.

Conformément à ce que nous avons dit plus- haut, une action de ce chef appartient à tous les concurrents de l'usurpateur qu'ils aient ou non \ fait partie de la collectivité.

Le règlement de l'Exposition de Bruxelles a d'ailleurs signalé, dans son article 8, les dangers auxquels s'exposaient ceux quin'ôgligeaient l'in- dication du caractère spécial des récompenses accordées aux collectivités: «Les participants à une collectivité qui font état sur leurs imprimés, enseignes, réclames, etc., d'une récompense col- lective, doivent mentionner sur leurs imprimés, enseignes, réclames, etc., le litre exact sous lequel la récompense a été décernée, sous peine de s'exposer, de la part de leurs co-participants, à des revendications judiciaires. » (1)

Signalons, en passant, l'urgence qu'il y aurait de suivre l'exemple de nos voisins d'Allemagne, de France et de Suisse, en provoquant l'adop- lion d'une loi spéciale sur les abus des récom- penses industrielles. Il faudrait qu'il fut possible de poursuivre, devant la juridiction correction- nelle, les auteurs de certaines usurpations indé- licates.

Il y aurait surtout lieu de tâcher d'empêcher le trafic des récompenses dans les expositions

«borgnes» qui s'organisent régulièrement à côté des expositions sérieuses.

2° En Hollande:

En Hollande, la situation des concurrents du fabricant de chaussures est moins favorable qu'en Belgique. Pas plus qu'en Belgique il n'y a de loi sur la concurrence déloyale ou les récompenses industrielles mais, même le droit commun qui s'applique à la matière, rend une action en con- currence illicite beaucoup plus difficile qu'en Belgique.

La matière du quasi-délit est régie en Hollande par l'art.. 1401 du Code civil qui présente, avec l'art. 1382 du Code Napoléon, cette grande dif-

(1) La loi suisse du 2G septembre 1890 porte dans, son article 22 : «-Si la distinction a été décernée à une expo- sition collective, ce fait devra être mentionné. » ••<-•-

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férence qu'il stipule que l'acte qui a causé un dommage doit être « onrechtmatig » c'est-à-dire illégal. Les tribunaux inférieurs ont essayé d'in- terpréter ce terme dans un sens plus large. Spé- cialement en matière de concurrence illicite, ils avaient adopté dans la qualification du mot

«onrechtmatig» la formule d'un jurisconsulte M. Molengraf, qui s'exprimait comme suit:

«Celui qui, dans les relations d'affaires, agit vis- àrvis d'un autre homme autrement qu'il n'est admis communément d'agir, doit indemniser ce- lui à qui il a causé un dommage par sa conduite. » Les tribunaux d'Alkmaar (11-2-1904. Weekblad van het Recht 8131), de Zwolle (29 avril 1903,

Weekbl. 7971) ont rendu des jugement consa- crant en somme les mêmes principes que ceux qu'appliquent journellement les tribuneaux bel- ges en matière de concurrence illicite. Mais la Cour de Cassation «Hooge Raad» a toujours réprimé ces tendances, la dernière fois dans un arrêt fameux du 2 décembre 1904 (Weekblad van het Recht 8150). La cour proclame que, sont seuls «onrechtmatig» les actes qui violent une règle positive du droit et non pas des usages;

commerciaux si bien établis qu'ils soient. Même le dommage causé avec mauvaise foi ne donne pas lieu à réparation s'il ne constitue pas une viola- lion d'un droit défini par la législation.

Nous ne croyons donc pas qu'une action intro- duite devant les tribunaux hollandais du chef d'usurpation de récompenses, ait beaucoup de chances d'aboutir. En effet, la loi hollandaise ne contenant pas de dispositions concernant les ré- compenses industrielles, il sera très difficile d'é- tablir que leur usurpation constitue une «on- rechtmatige daad».

La jurisprudence de la Cour de Cassation a d'ailleurs provoqué en Hollande même un mou- vement d'opinion en faveur d'une loi sur la con- currence illicite.

A. Ü O R W et J . PHOLIEN,

Avocats à la Cour d'Appel de Bruxelles.

L'assurance des mères aux Etats-Unis Les Etats-Unis, la nation la plus décentralisée peut-être, nous font assister aujourd'hui à une nouvelle forme d'assurances sociales qui fait sensation dans la grande République d'outre-mer-.- 11 s'agissait de venir en aide aux mères indi- gentes chargées d'enfants, cela dans l'Etat de l'Illinois (où se trouve la ville de Chicago).

La nouvelle loi de l'Illinois, lisons-nous dans le Springfield Republican, pour pensionner les mères indigentes, vient d'entrer en application et des sommes, au total de 20.000 fr. environ, on été payées à Chicago à 142 mères, presque toutes veuves, ayant de nombreux enfants tout jeunes. Les scènes qui ont caractérisé le verse-

ment de ces sommes ont été attendrissantes. Une femme, pendant sept ans, avait eu la charge de quatre enfants, dont l'aîné à 14 ans: elle devait les laisser à la maison se tirer d'affaire tout seuls et le règlement du terme était toujours un gros souci. Sous la nouvelle loi elle tire 105 fr. par mois, soit 35 fr. pour chacun de ses trois plus jeunes enfants, et elle n'a plus peur de son pro- priétaire. La plus forte somme payée pour pen- sion ou salaire, le mot importe peu, a été 230 fr.

remis à la mère de cinq enfants. Le taux varie selon les circonstances. Une mère de quatre en- fants a touché 124 fr. et a manifeste une pro- fonde gratitude. «Il n'est pas aisé, disait-elle, de nourrir et. de vêtir une famille de quatre enfants avec le peu que gagne une femme. » D'une ma- nière générale, l'Illinois semble très satisfait de la nouvelle loi, qui avait pourtant soulevé une violente opposition à cause de son caractère so- cialiste. Bien que cette loi ne soit que facultative, un grand nombre des comtés qui forment l'Illi- nois en ont profité et l'on &'attend à ce que d'au- tres suivent..

Relations commerciales avec les Dominions britanniques A la fin de l'année 1911, le gouvernement de Grande-Bretagne a notifié au Conseil fédéral le vœu des «Dominions» britanniques (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Terre-Neuve, Papua et l'île Norfolk) qui jouis- sent du «Self-Government» et du droit de fixer leur tarif douanier, de reviser les traités qui dé- terminent leurs conditions commerciales, mais leur ont été déclarés applicables sans leur pro- pre consentement.

Depuis quelques années, le gouvernement s'est' fait une règle, lors de la conclusion de traités de commerce avec les puissances étrangères, de ré- server le droit de chacun des « Dominions» et colonies d'adhérer personnellement à ceux-ci et de les dénoncer.

A la conférence impériale tenue à Londres au cours de l'année 1911, une résolution a été volée à l'unanimité, résolution à teneur de laquelle le gouvernement britannique a été prié d'entrer en négociations avec les divers gouvernements étrangers, ayant conclu des traités de commerce applicables aux «Dominions», aux fins de lais- ser à chacun de ceux-ci toute liberté de se sous- traire aux effets d'un traité spécial, sans préju- dicier au traité à l'égard deä autres parties de l'empire. Le gouvernement britannique ne veut pas dénoncer les traités existants et désire, en conséquence, s'entendre avec la Suisse en vue d'obtenir que le traité de commerce et d'établis- sement du 6 septembre 1855 spit, par un proto- cole, modifié dans le sens dont il s'agit. Au cas où certains «Dominions» désireraient faire usage de leur droit de retrait, le gouvernement est dis- posé è examiner, d'accord avec eux, la conclu- sion d'un nouveau traité en lieu et place de l'an- cien. Des négociations à ce sujet sont actuelle- ment en cours.

Feuille Officielle Suisse du Commerce.

Exportation suisse en Chine (Suite)

Un obstacle encore plus grand au développe- ment de3 relations commerciales avec la Chine, réside dans l'instabilité du système monétaire.

On compte en Chine par taels. Le lael n'existe pas sous forme de monnaie frappée, mais repré- sente simplement un poids d'argent, variable d'ailleurs suivant les régions, de sorte que l'on connaît le tael de Shanghai, celui de Swatow, celui de Tientsin, etc. Les comptes de la douane se tiennent en taels haikwanl Le cours sur l'é- tranger suit naturellement toutes les fluctuations de la valeur de l'argent.

Comme monnaie effective, il y a en Chine des dollars, mais qui ne sont pas frappés dans ce.

pays, de sorte que suivant l'abondance ou la ra- reté de ces monnaies, leur cours, exprimé en Tsels;,' baisse "ou" haussé.' ~

Comme monnaie divisionnaire, on compte en cents, centième partie du dollar, pièces de cuivre frappées en Chine même.

Nominalement, un dollar vaut 100 cents. : en réalité il faut souvent payer 112 à 115 pour un dollar.

Dans d'autres provinces chinoises on compte par cashm, monnaie de laiton dont le cours va- rie également aussi bien par rapport aux cents cuivre, qu'aux dollars argent, ou aux taels de toute espèce.

On a donc en réalité en Chine, trois étalons monétaires, argent, cuivre, et laiton, et l'on se rend compte facilement combien un tel système est peu propice aux affaires.

Il y a quelques années que le Gouvernement chinois, avec le concours de quatre puissances intéressées, Angleterre, Allemagne, France, et Etats-Unis, a étudié le moyen de réformer le système monétaire, ces puissances devaient fournir à la Chine une somme d'environ frs. 200.000.000, — à cet effet ; mais le paiement de cette somme a été différé par suite des événe- ments politiques. Cettequestion sera certainement reprise, dès qu'un régime politique stable sera institué.

Concernant la législation, elle a été réformée suivant le modèle des pays occidentaux. Les for- mes générales sont déjà établies, mais l'intro- duction d'un tel changement demandera natu- rellement du temps. Les étrangers établis en Chine sont au bénéfice de l'exterritorialité et de la juridiction consulaire. A ce propos, il est bon de rappeler qu'en vertu des traités conclus par notre pays, les Suisses, en Chine peuvent se faire protéger par les consulats français ou allemands.

Les progrés réalisés par le commerce chinois, au cours des dix dernières années, malgré les

"difficultés signalées sont un garant de l'extension qu'on est en droit d'attendre lorsque les réformes indiquées auront été réalisées. Les pays étrangers ont fourni à la Chine avec beaucoup de bonne volonté les moyens financiers qui lui étaient né- cessaires à cet égard. Cela dénote qu'ils se ren- dent compte du grand avenir qui attend ce pays, et cela nous indique aussi à nous autres Suisses que nous devons faire tout notre possible pour profiter du développement futur de la Chine. Il

y a certainement à faire pour nous dans ce do- maine, et nous sommes loin d'avoir notre pari, car, parmi les 1600 maisons européennes et amé- ricaines établies en Chine, avec un total d'environ 7.500 étrangers, on compte à peine une demi- douzaine de maisons appartenante des ressortis- sants de notre pays, et une centaine de Suisses.

Sur l'importation totale en Chine, il ne revient que 13 millions à la Suisse. Ces chiffres sont élo- quents par eux-mêmes.

Parmi les articles d'importation et d'exporta- tion intéressant notre pays, on peut citer,les suivants :

Les conserves de légumes, admettraient en- core quelque développement. On pourrait aug- menter l'importation du thé en le tirant directe- ment de Chine au lieu de le faire passer par Londres. Pour le chocolat suisse sa vente n'at- teint pas en Chine le chiffré qu'on serait en droit d'attendre, faute d'organisation commerciale, on achète plutôt du chocolat anglais, et même du chocolat italien qui est de qualité inférieure. ,: Le lait condensé, après avoir pris joliment pied, a perdu un peu de terrain, en faveur de l'Al- lemagne, du Canada et de l'Italie. Il faudrait ici, comme pour les chocolats, une propagande ac-

tive des fabricants. i Eii ce qui concerne le coton, la Suisse occupe

une place insignifiante. Sans méconnaître les difficultés qui s'opposent à une plus grande im- portation de ces articles, il faut avouer que .le résultat défavorable, est dû aussi, pour une bonne partie, au fait que nos fabricants suisses ne savent pas adapter leurs articles au goût de la clientèle et aux modes des pays étrangers.

L'importation de la soie grège ne peut se dé- velopper grandement; cet article se trouve dans des mains sérieuses.

Quant à l'exportation des étoffes de soie, il faut regretter pour nos maisons suisses qu'elles passent beaucoup trop par l'intermédiaire des maisons lyonnaises, parisiennes, et; hambour- geoises.

L'industrie suisse des machines occupe Un ranginférieur en Chine. On peut espérer qu'avec un peu d'efforts, cette branche parviendra à un résultat meilleur.

Quant à l'industrie automobile, le manque de routes carossables, est l'empêchement capital à son développement; mais, en principe, le Chinois n'est pas opposé à l'automobile, et le prouve dans les grandes villes.

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établi à l'intérieur de la fabrique. ,«J Les signaux avertisseurs et le signal horaire

donnant le midi de Paris sont très distinctement perçus. Toute l'installation a été faite'par la sec- lion mécanique «Machines Dixi», dépendant de la même usine «Le Phare», au Locle, qui se spécialise de plus en plus dans la fabrication des machines de précision.

Ajoutons qu'en verlu des règlements sur la matière, l'Administration suisse des télégraphes et l'Administration militaire ont réservé en tout temps leur droit de main-mise sur cette installa- lion, qui n'est autorisé qu'à bien plaire.

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