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Correction de la feuille de révisions

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Correction de la feuille de révisions

I

Montrons par récurrence que, pour tout entiernÊ1 ,

n

X

k=1

k×k!=(n+1)!−1.

Initialisation: Pourk=1, Xn k=1

k×k!=

1

X

k=1

k×k!=1×1!=1 et (1+1)!−1=2−1=1 donc la propriété est vraie au rang 1.

Hérédité: on suppose que

n

X

k=1

k×k!=(n+1)!−1.

Alors :

n+1

X

k=1

k×k!=

n

X

k=1

k×k!+n×(n+1)!

=(n+1)!−1+(n+1)(n+1)!=(n+1)!+)+(n+1)(n+1)!−1

=[(n+1)!+(n+1)(n+1)!]−1=[(n+1)!(1+(n+1))]−1

=(n+1)!(n+2)−1=(n+2)!−1 c.q.f.d

D’après l’axiome de récurrence, la propriété st vraie pour toutnÊ1.

II Liban mai 2015

1. (a) De I µ1

2; 0 ; 0

¶ , J

µ 0 ; 1

2; 1

¶ et K

µ 1 ; 1

2; 0

, on déduit :

→IJ µ

−1 2 ; 1

2; 1

¶ et−→

JK (1 ; 0 ;−1).

D’autre part−→

FD (−1 ; 1 ;−1) et :

−→FD·−→ IJ=1

2+1

2−1=0 et−→

FD·−→

JK= −1+1=0.

Le vecteur−→

FD orthogonal à deux vecteurs non colinéaires du plan (IJK) est normal à ce plan.

(b) D’après la question précédente :M(x;y;z)∈(IJK) ⇐⇒ −x+yz+d=0.

En particulier I∈(IJK) ⇐⇒ −1

2+d=0⇐⇒ d=1 2. DoncM(x;y;z)∈(IJK)⇐⇒ −x+yz+1

2=0⇐⇒ xy+z−1 2=0.

2. On aM(x;y;z)∈(FD) ⇐⇒ il existet∈R, tel que−−→

FM=t−→

FD⇐⇒

x−1 = −t y−0 = t z−1 = −t

⇐⇒

x = 1−t

y = t

z = 1−t . 3. M(x;y;z) appartient à (FK) et à (IJK) si ses coordonnées vérifient l’équation de la droite et celle du plan soit :









x = 1−t

y = t

z = 1−t

xy+z−1

2 = 0

⇒1−tt+1−t−1

2=0⇐⇒ −3t+3

2=0 ⇐⇒ t=1 2.

D’où les coordonnées deM µ1

2; 1 2; 1

2

¶ . 4. IJ2=

µ

−1 2

2

+ µ1

2

2

+12=6

4; de même IK2= µ1

2

2

+ µ1

2

2

+02=2

4et JK2=12+02+12=2.

Or6 4+2

4 =2 ⇐⇒ IJ2+IK2=JK2égalité qui montre d’après la réciproque du théorème de Pythagore que le triangle IJK est rectangle en I.

L’aire du triangle (IJK) est donc égale à : A(IJK)=1

2×IJ×IK=1 2×

p6 2 ×

p2 2 =

p12

8 =

p3 4 . 5. V(FIJK)=1

3×A(IJK)×FM.

FM2= µ

−1 2

2

+ µ1

2

2

+ µ

−1 2

2

=3

4⇒FM= p3

2 . DoncV(FIJK)=1

3× p3

4 × p3

2 =1 8.

Page 1/3

(2)

6. Vérifions si L µ

1 ; 1 ; 1 2

appartient au plan IJK : 1−1+1

2−1

2=0 est vraie, donc les quatre loints I, J, K et L sont coplanaires.

Vérifions si (IJ) est parallèle à (KL) :

→IJ µ

−1 2; 1

2; 1

¶ et−→

KL µ

0 ; 1 2; 1

2

: ces deux vecteurs ne sont pas colinéaires donc les droites coplanaires (IJ) et (KL) sont sé- cantes.

III D’après Amérique du sud novembre 2006

Dans l’espace rapporté à un repère orthonormal

³ O;−→

i ;−→ j ;→−

k´

, on considère les points :

A de coordonnées (3 ; 1 ;−5), B de coordonnées (0 ; 4 ;−5), C de coordonnées (−1 ; 2 ;−5) et D de coordonnées (2 ; 3 ; 4).

1. −→

AB

−3 3 0

, −→

AD

−1 2 9

. Il n’existe pas de réel αtel que

−→AB=α−→

AD. Les points A, B et D ne sont pas alignés.

2. Les égalités 3+1=4 et 0+4=4 sont vraies ; les points A et B appartiennent au plan. Donc la droite (AB) est contenue dans le plan d’équation cartésienne :x+y=4.

3. Les coordonnées des trois points vérifient l’équation.

L’équation proposée est bien celle du plan (BCD), ces trois points étant manifestement disjoints deux à deux et non alignés.

4. Les coordonnées de A ne vérifient pas l’équation précé- dente. Donc A n’appartient pas au plan (BCD). Les points

A, B, C et D ne sont pas coplanaires.

5. NotonsD la droite dont la représentation paramétrique

est









x=1−2k y=7

2+k z= −1

2−9k

,k∈R

Un vecteur directeur de cette droite est−→u

−2 1

−9

. On re- marque que→−u = −−→

BCdoncDet (BC) sont parallèles.

Varifions si B appartient àD: pour trouverxB=0, on doit avoirk=1

2. Pour cette valeur dek, on trouvey=4=yBet z= −5=zB.

On en déduit queB∈D. Les deux droites sont parallèles et ont un point commun : elles sont confondues donc c’est bien la représentation paramétrique de (BC).

IV Nouvelle-Calédonie mars 2015

1. (a) Une représentation paramétrique deD1s’obtient en traduisant l’égalité−−−→

A1M=tu1avect∈Rsoit :

x−0 = t y−2 = 2t z−(−1) = 3t

t∈R⇐⇒

x = t y = 2+2t z = −1+3t

t∈R.

(b) D2a pour représentation paramétrique :

x = 1+k y = 0−2k z = 2+0k

k∈R.

On reconnait qu’un vecteur directeur deD2est−u2

 1

−2 0

.

(c) A2D2⇐⇒

−1 = 1+k 4 = 0−2k 2 = 2+0k

⇐⇒

−2 = k

−2 = k

2 = 2

qui a une solutionk= −2.

Le pointA2appartient àD2.

2. Les vecteurs directeurs deD1et deD2ne sont manifestement pas colinéaires, donc les droites ne sont pas parallèles.

Elles sont sécantes s’il existe des réelstetktels que :

t = 1+k

2+2t = 0−2k

−1+3t = 2+0k

⇐⇒

t = 1+k

2+2+2k = 0−2k

−1+3+3k = 2+0k

⇐⇒

t = 1+k 4k = −4

3k = 0

⇐⇒

t = 1+k k = −1 k = 0

Ce système n’a pas de solution donc il n’existe pas de point commun aux deux droites, elles ne sont donc pas coplanaires.

3. Les droitesD1et∆1contiennent le point A1. Pour montrer qu’elles sont perpendiculaires il suffit de montrer que deux de leurs vecteurs directeurs sont orthogonaux :

−→

u1· −→v = −6−6+12=0.

Conclusion : les droitesD1et∆1sont perpendiculaires.

4. Les droitesD2et∆2sont aussi perpendiculaires

Page 2/3

(3)

(a) →−n est un vecteur normal au planP1s’il est orthogonal aux deux vecteurs non colinéaires et non nuls de ce plan soit−u1

et→−v; or

n· −u1= −6−6+12=0

n· −→v =17×(−6)−22×(−3)+4×9= −102+66+36=0

Le vecteur−→n est orthogonal a deux vecteurs non colinéaires du planP1. Il est par conséquent normal à ce plan.

(b) SiP1etP2sont parallèles→−n vecteur normal au planP1est aussi un vecteur normal au planP2; il est donc orthogonal à tout vecteur non nul du planP2commeu2et−→v.

On a bien−→n· −→v =0, mais−→n· −u2=17+44+0=616=0.

Donc−→n n’est pas normal au planP2et les deux plansP1etP2ne sont pas parallèles.

5. ∆est parallèle à∆1et∆2lesquelles sont respectivement perpendiculaire àD1etD2. Par conséquent la droite∆est orthogonale aux droitesD1etD2.

Or cette droite appartient au planP1et au planP2. Elle est donc perpendiculaire aux droitesD1etD2. Il existe donc une droite de l’espace perpendiculaire à la droiteD1et àD2: c’est la droite∆.

V Nouvelle-Calédonie novembre 2014

1. (a) Une représentation paramétrique deD1s’obtient en traduisant l’égalité−−−→

A1M=tu1avect∈Rsoit :

x−0 = t y−2 = 2t z−(−1) = 3t

t∈R⇐⇒

x = t y = 2+2t z = −1+3t

t∈R.

(b) D2a pour représentation paramétrique :

x = 1+k y = 0−2k z = 2+0k

k∈R.

On reconnait qu’un vecteur directeur deD2est−u2

 1

−2 0

.

(c) A2D2⇐⇒

−1 = 1+k 4 = 0−2k 2 = 2+0k

⇐⇒

−2 = k

−2 = k

2 = 2

qui a une solutionk= −2.

Le pointA2appartient àD2.

2. Les vecteurs directeurs deD1et deD2ne sont manifestement pas colinéaires, donc les droites ne sont pas parallèles.

Elles sont sécantes s’il existe des réelstetktels que :

t = 1+k

2+2t = 0−2k

−1+3t = 2+0k

⇐⇒

t = 1+k

2+2+2k = 0−2k

−1+3+3k = 2+0k

⇐⇒

t = 1+k 4k = −4

3k = 0

⇐⇒

t = 1+k k = −1 k = 0

Ce système n’a pas de solution donc il n’existe pas de point commun aux deux droites, elles ne sont donc pas coplanaires.

3. Les droitesD1et∆1contiennent le point A1. Pour montrer qu’elles sont perpendiculaires il suffit de montrer que deux de leurs vecteurs directeurs sont orthogonaux :

−→

u1· −→v = −6−6+12=0.

Conclusion : les droitesD1et∆1sont perpendiculaires.

4. Les droitesD2et∆2sont aussi perpendiculaires

(a) →−n est un vecteur normal au planP1s’il est orthogonal aux deux vecteurs non colinéaires et non nuls de ce plan soit−u1

et→−v ; or

n· −u1= −6−6+12=0

n· −→v =17×(−6)−22×(−3)+4×9= −102+66+36=0

Le vecteur−→n est orthogonal a deux vecteurs non colinéaires du planP1. Il est par conséquent normal à ce plan.

(b) SiP1etP2sont parallèles→−n vecteur normal au planP1est aussi un vecteur normal au planP2; il est donc orthogonal à tout vecteur non nul du planP2commeu2et−→v.

On a bien−→n· −→v =0, mais−→n· −u2=17+44+0=616=0.

Donc−→n n’est pas normal au planP2et les deux plansP1etP2ne sont pas parallèles.

5. ∆est parallèle à∆1et∆2lesquelles sont respectivement perpendiculaire àD1etD2. Par conséquent la droite∆est orthogonale aux droitesD1etD2.

Or cette droite appartient au planP1et au planP2. Elle est donc perpendiculaire aux droitesD1etD2. Il existe donc une droite de l’espace perpendiculaire à la droiteD1et àD2: c’est la droite∆.

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