Faites des concessions et écoutez les conseils de la personne la plus proche de vous

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Voyager-j avec

»MVI V V Ml VII I yjf» '9 « w*«wv - ' pur trois^.iJla1jes*_ ^". y^les enfants«

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StarScope

21 mars - 20 avril Cette semaine, ne dites pas ce que vous pensez, cela pourrait vous créer des problèmes. Faites des concessions et écoutez les conseils de la personne la plus proche de vous. Ne gaspillez donc pas votre énergie à vous créer des ennemis. Cherchez des solutions à vos ennuis sans tout remettre sur le dos de votre en¬

tourage.

TAUREAU 21 avril - 21 mai C'est une bonne période pour vous affirmer au sein de votre emploi. Les résultats vont être satisfaisants et une promotion pourrait pointer son nez. En fa¬

mille et avec votre partenaire règne une bonne entente. Si vous êtes célibataire, c'est le moment de sortir, car vous aurez du suc¬

cès et cela vous fera plaisir.

GÉMEAUX 22 mai - 21 juin Vos relations professionnelles vont être favorisées. Profitez-en pour grimper les échelons, restez cependant vigilant face aux mauvais esprits. Votre énergie va être appréciée de votre parte¬

naire, profitez-en pour partir quelques jours en tête à tête, cela pourrait être bénéfique à votre relation.

CANCER 22 juin - 22 juillet Ne jouez pas avec les sentiments de votre partenaire. Partez quelques jours afin de faire le point sur votre relation. A votre retour, les choses se porteront beaucoup mieux. Côté travail, ne brûlez pas les étapes!

LION 23 juillet - 23 août Ne vous souciez pas de ce que peuvent dire certains collègues, il s'agit de votre vie et non pas de la leur. Ils sont jaloux de votre réussite professionnelle; si vous y faites attention, cela pourrait perturber votre moral et avoir des conséquences néfastes sur votre activité.

VIERGE 24 août - 23 septembre Votre humeur changeante risque de créer quelques petits problèmes dans votre couple. Faites des ef¬

forts, car vous pourriez déclencher la colère de votre partenaire.

Ecoutez les conseils de vos proches afin d'éviter les histoires.

Ces problèmes vont vous créer quelques ennuis de santé.

BALANCE 24 septembre - 23 octobre Côté cœur, vous filerez le parfait amour et vivrez avec votre parte¬

naire une relation pleine de ten¬

dresse. Dans votre activité, vous agirez avec beaucoup de courage et de détermination, ce qui vous vaudra certainement une proposi¬

tion d'un travail qui vous tiendra à cœur. Ne laissez rien au hasard.

SCORPION 24 octobre - 22 novembre Quelques jours de détente loin de votre travail pourraient vous être bénéfiques, car vous ne ménagez pas votre santé. Ne faites pas d'excès sur les matières grasses, vous pourriez le regretter. Sur le plan amoureux, votre partenaire a besoin d'être rassuré sur vos sen¬

timents; accordez-lui un peu plus de temps.

SAGITTAIRE 23 novembre - 21 décembre Attention à ce que vous dites, vous pourriez causer du tort sans le vouloir à des personnes que vous aimez. Soyez prudent avec votre entourage, car vous pour¬

riez y perdre beaucoup. De plus, ne jouez pas avec votre santé, un excès de sucreries ou de matières grasses pourrait vous causer du mal.

CAPRICORNE 22 décembre - 20 janvier Qui n'ose rien n'a rien. Faites va¬

loir vos idées, sinon vous pourriez passer inaperçu. Faites-vous re¬

marquer en proposant des idées que vous avez en tête depuis long¬

temps. Il sera question pour vous de défi et pourquoi pas de victoire.

Une bonne entente régnera au sein de votre famille.

VERSEAU 21 janvier - 18 février Quelques petits problèmes sans importance se profilent à l'hori¬

zon. Ne paniquez pas pour rien, restez prudent et tout devrait s'ar¬

ranger avec le temps. Avec votre partenaire, passez un peu plus de bon temps, car il se sent un peu délaissé.

POISSONS 19 février - 20 mars Enfin un peu de calme autour de vous. Profitez-en pour faire ce que vous vouliez faire depuis lon- temps et revoir d'anciens amis délaissés à cause du manque de temps, ils seront heureux de vous revoir et de vous accueillir. Côté santé, tout va pour le mieux.

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Une princesse au grand cœur

Le billet ILLUSTRE

fi lie voulait avant tout être la «reine dans le cœur des gens».

C'est pourquoi l'annonce tragique de sa mort a bouleversé le monde entier. Non pas parce qu 'elle fut altesse royale d'Angle¬

terre, puis princesse de Galles, mais pour son engagement humanitaire et sa sincérité qui sensibilisaient le cœur du peuple. Mère Teresa, qui n 'a pas supporté le choc, est allée la rejoindre la même semaine. Elle considérait Diana comme une personne extrêmement compatissante envers les pauvres, les malades, les déshérités, les handicapés et les enfants qui meurent de faim dans le monde.

Adolescente, Diana était une fille timide, fragile et même naïve. Très jeune elle avait rêvé qu'un prince la prendrait un jour par le bras. Un rêve qui fut exaucé en 1981, date à la¬

quelle elle épousait, à l'âge de vingt ans seulement, le futur roi d'Angleterre. Une cérémonie qui fut retrans¬

mise dans septante-quatre pays pour quelque 400 mil¬

lions de téléspectateurs. Un vrai conte de fées pour cette étudiante intelligente et d'une élégance à séduire les hommes les plus riches de ce monde. Deux fils sont ve¬

nus égayer ce foyer où le bonheur du couple était quelque peu chancelant, peut-être en raison de la dif¬

férence d'âge et de culture de Diana et Charles, mais probablement par cette autre femme dans l'ombre qui a fait que le mariage s'est effrité. Pendant dix- sept ans Lady Di a été fidèle et a tenu compagnie au peuple anglais. Enfant d'un divorce, elle avait tout mis en œuvre pour éviter le sien.

Même en étant divorcée, el¬

le aimait encore Charles, mais ce dernier ne l'a semble-t-il jamais beaucoup aimée. La vie devint diffici¬

le pour Diana, qui trouva du

réconfort auprès des An¬

glais et de son ami Dodi, avec qui elle avait décidé de fonder un nouveau foyer.

En entrant dans la fa¬

mille des Windsor, el¬

le devenait la femme la plus photographiée du monde.

De jeune étudiante qu'elle était avant son mariage avec Charles, elle s'est transfor¬

mée en modèle pour des millions de femmes qui n'ont pas hésité à imiter ses coiffures. Durant son séjour à la cour d'Angleterre elle avait collectionné septante- neuf robes qu'elle a mis un jour aux enchères pour ve¬

nir en aide à des œuvres de bienfaisance. De par son di¬

vorce avec le futur roi de ce pays, Lady Di avait perdu son titre d'altesse royale pour devenir princesse de Galles et une femme toute simple. Heureuse d'avoir recouvré la liberté, une li¬

berté qui valait beaucoup plus que les joyaux de la couronne et qui faisait d'el¬

le une femme décontractée, indépendante et encore plus belle, parce que libre de tout protocole strict de la cour.

Humaine de cœur et de nature, Diana consa¬

crait une grande partie de

son temps à rendre visite à des malades du sida et de la lèpre, aux sans-logis, aux enfants abandonnés. Elle était d'une générosité extra¬

ordinaire et s'était même engagée pour la recherche contre le cancer. Partout où elle passait elle était ac¬

cueillie les bras ouverts, parce que simple, compré- hensive, sincère et sensible à la misère dans le monde. Il y a une année, Lady Di avait choisi un nouveau chemin, encore plus beau qu'un héri¬

tage qui s'avérait trop lourd pour elle. Sa vie partagée avec ses deux fils, son ac¬

tion humanitaire, son rêve de femme... se sont brus¬

quement brisés dans une voiture, aux côtés de son ami Dodi qui s'était engagé, lui aussi, dans l'action hu¬

manitaire de sa future épou¬

se. Une fin tragique qui a ému les peuples du monde entier, parce que Lady Di était tout simplement, à peu de chose près, une femme comme les autres.

Voilà qui est fait pour les lecteurs qui s'étonnaient que notre revue n'avait pas daigné relater cet événement.

Gérard Bourquenoud

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Ht

ILLUSTRE Sommaire 24 octobre 1997 - N° 20 5 Famille

Voyager avec les enfants 6 Société

Médaillés Bene Merenti 7 Formation

Une volée de jeunes agriculteurs 9 Chauffage

Comment se chauffer?

Le thermomètre a chuté, donc il faut penser à chauffer son appartement ou sa maison. Mais quel chauffage faut-il choi¬

sir pour obtenir un maximum de confort?

Toutes les installations ont des atouts à faire valoir.

14 Métiers

Ramoneur de père en fils

Si la tâche du ramoneur a bien évolué, l'habit, lui, est plus ou moins resté fidèle à la mode d'antan. Et aujourd'hui il y a même des ramo¬

neurs au féminin, ce qui est semble-t-il très agréable pour le mas¬

culin!

22 Traditions

La désalpe touristique A Charmey comme à Semsales la désalpe a connu cette année la grande affluence, grâce à l'été indien qui a favorisé chaque manifestation deve¬

nue en quelque sorte une promotion touris¬

tique tant en Gruyère qu'en Veveyse.

24 Artisanat

Sculpteur et magicien 26 Regards sur...

Une réalisation bienvenue

Le complexe scolaire et sportif construit par les communes d'Auboran- ges, Ecublens et Pro- masens a été inauguré récemment dans ce dernier village. Il est le fruit de quinze ans de labeur et s'intègre par¬

faitement au paysage.

29 30

Sourire à la vie Regards d'enfants Du cœur pour...

«Au revoir, rose d'Angleterre»

Quatre générations L'amour des mots

1 5 Croque-notes

Médailles Bene Merenti à Estavayer 17 Invention

Du nouveau chez Schumacher 18 Festivités

Vendanges au Vully 20 Regards sur...

Union interprofessionnelle patronale 21 Le patê d'intche-no

La fitha di patêjan

NOTRE COUVERTURE Eclats de rire chez Knie

Les voici de nouveau cette année dans la tournée Knie: Tory, mascotte du cirque et clownesse polyva¬

lente des USA, ainsi que le toujours joyeux Spidi de Zofingue. Vous aurez l'occasion d'apprécier leur ta¬

lent et peut-être de rire aux larmes lors de la pro¬

chaine escale du cirque national suisse à Fribourg, du 7 au 9 novembre.

PHOTO KNIE

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Voyager avec les enfants

cela peut être amusant

Famille

ILLUSTRE 1

Voyager avec des enfants, et surtout avec des enfants en bas âge, peut s'avérer difficile, il faut donc prendre certaines précautions pour que le voya¬

ge et les vacances se passent pour le mieux, et que toute la famille s'amuse. Voici donc quelques conseils.

Tout d'abord il faut éviter de trop se charger, c'est-à-dire que vous ne devez mettre dans les bagages que le strict mini¬

mum. Emmenez des vête¬

ments faciles à porter et confortables. Pour le voyage, vous devrez mettre dans un sac qui sera à la portée de la main un nécessaire pour changer l'enfant ou faire une petite toi¬

lette.

Privilégiez les lotions, laits nettoyants ainsi que les crèmes solaires et les shampooings que l'on peut aussi bien appli¬

quer sur les enfants que sur les adultes. L'avantage de ces pro¬

duits c'est que vous ne perdrez pas de temps à savoir si cela convient ou pas à votre enfant.

Si le voyage dure trop long¬

temps, le trajet en voiture peut être ennuyeux pour des jeunes enfants. Pour éviter de les fati¬

guer, vous devrez prévoir des arrêts fréquents. Un conseil: si les enfants sont en âge de mar¬

cher, faites avec eux une cour¬

te promenade pour qu'ils puis¬

sent étirer leurs jambes et se détendre. Les enfants plus jeunes dormiront probable¬

ment pendant la durée du voyage dès lors qu'ils sont ins¬

tallés confortablement.

11 est facile d'intéresser votre enfant pendant le trajet; pour cela donnez-lui certains dé¬

tails sur le voyage. Pensez à emprunter des routes secon¬

daires pour visiter des sites touristiques ou historiques.

Par exemple, notez sur une

carte les villes par lesquelles vous allez passer et remettez- lui la carte afin qu'il puisse se repérer et, qui sait, peut-être vous indiquer les routes à suivre... Ils seront fiers de vous servir de guide touris¬

tique.

Evitez de leur donner à boire des boissons trop froides. Pre¬

nez le temps de vous arrêter pour qu'ils puissent boire, il n'est pas facile de boire en voiture... Si vous voyagez en avion avec un enfant, vous de¬

vez dans tous les cas lui don¬

ner à boire lors du décollage et à l'atterrissage, pour éviter que ses tympans ne se bou¬

chent à cause de la pression.

Cela évitera également quel¬

ques pleurs et cris...

Pendant le trajet, incitez-le à jouer à des jeux simples aux¬

quels vous pourriez participer.

S'il s'amuse, le trajet lui sem¬

blera moins long.

Rappelez-vous que les enfants aiment avoir leur propre baga¬

ge, même si ce n'est qu'un pe¬

tit sac dans lequel il aura mis ses jouets préférés et ses vête¬

ments. Avant le départ prenez soin de vérifier qu'il n'a rien oublié.

Pour certains enfants, lorsqu'il s'agit de dormir dans un en¬

droit différent de sa propre chambre, cela peut être impos¬

sible. Pour d'autres, au con¬

traire, c'est génial, ils voient cela comme une aventure.

Quoi qu'il en soit, laissez-le dormir avec un jouet familier, il se sentira rassuré et en sécu¬

rité.

Si vous dormez à l'hôtel et que vos enfants dorment dans des chambres différentes, n'ou¬

bliez pas de réserver des chambres voisines. De façon à ce que si votre enfant se ré¬

veille en pleine nuit il puisse venir vous voir.

Si vous désirez que votre en¬

fant dorme dans la même chambre que vous, vous devrez le notifier lors de la réserva¬

tion. Certains hôtels offrent des lits en supplément. Si vous avez un bébé, pensez à de¬

mander si les chambres sont équipées d'un lit de bébé.

En été, ne laissez pas votre en¬

fant s'exposer au soleil. Appli¬

quez sur sa peau une crème so¬

laire du type «écran total» pour le protéger au mieux. Obligez- le à porter un chapeau ou une casquette pour protéger sa tête du soleil. S'il fait trop chaud, empêchez-le de sortir à l'exté¬

rieur.

Voyager avec les enfants cela peut s'avérer être un véritable plaisir dès lors que certaines précautions sont prises. Si votre enfant est en âge de pou¬

voir se «débrouiller tout seul», donnez-lui des responsabilités.

Comme par exemple veiller sur son petit frère ou sa petite sœur. Vous verrez, il sera très fier de jouer les grands...

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■ ILLUSTRE Société

Le président Jean Pittet entouré d'André Mauron et Georges Maillard, démissionnaires du co¬

mité après vingt ans de dévoue¬

ment.

Ê—Ê abituelle? Peut-être, rassemblée annuelle des M. M. médaillés Bene Merenti, tenue comme toujours la veille du Jeûne fédéral, mais pour ses titulaires le mot prend un sens bien particulier. Cette réunion est comme un point d'orgue à la fin de l'été, à partir duquel on évoque les événements dont on parle: ceux «avant» et ceux «après» l'assemblée générale!

Si une journée comme celle-ci se prépare longtemps à l'avan¬

ce, essentiellement la messe en grégorien et ses quelques motets de circonstance, l'es¬

prit d'amitié qui règne entre les membres vient d'abord du plaisir de chanter en soi, aug¬

menté de la joie de le faire pour le Seigneur dans les of¬

fices à sa gloire. Deux actes confondus qui donnent à ces assemblées annuelles une at¬

mosphère que l'on ne peut re¬

trouver dans des sociétés à but profane, qu'il soit lucratif ou bénévole.

La confrérie se porte bien, comme l'a relevé le président Jean Pittet dans son rapport, puisque le nombre des entrées dépasse celui des décès, mais il convient d'être vigilant face à l'avenir. Les chœurs d'en¬

fants, de plus en plus nom¬

breux dans les écoles, sont une base solide pour faire ai¬

mer le chant et donner envie aux jeunes de s'engager dans les chorales paroissiales. Un premier pas qui amènera la plupart d'entre eux jusqu'à la médaille Bene Merenti. Avant de passer aux réjouissances de bouche, toujours très atten¬

dues, le président souhaita la bienvenue à Hubert Sugnaux et Romuald Sapin qui pren¬

nent, au comité, les places d'André Mauron et Georges Maillard. La prochaine as¬

semblée, en 1998, se déroule¬

ra dans la paroisse de Cour- tion.

Bienvenue au nouvel aumônier

L'événement marquant de cet¬

te année, même s'il a été dou¬

loureusement ressenti, sera certainement le décès du re¬

gretté abbé Romain Cham- martin, aumônier de la confré¬

rie pendant plus de trente ans.

Un prêtre que personne ne pourra oublier tant il savait être présent, donner ce qui ne coûte rien mais qui est néan¬

moins si précieux pour celui qui le reçoit: un sourire et la force d'apaisement qu'il ap¬

porte. Désormais l'abbé André Bise, ancien recteur du Collè¬

ge St-Michel, reprendra le mi¬

nistère spirituel de son prédé¬

cesseur. Avant de souhaiter à chacun de toujours porter au dehors sa joie de chanter car, pour Jean Pittet «l'amitié est un trésor! Que ferions-nous sans elle», celui-ci reprit la toujours si poignante «Prière du pâtre» en hommage à l'au¬

mônier disparu.

Texte et photos: J.S.B.

Les médaill és

Bene Merenti

romands se retrouvent à

Avry-devant-Pont

La très belle messe en l'église d'Avry-devant-Pont, dirigée par Albert Sottas, de Romont.

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GRANGENEUVE

Une nouvelle volée

Formation ILLUSTRE

de jeunes agriculteurs et de paysannes

Cérémonie de clôture et de remise des di¬

plômes à l'Institut agricole de l'Etat de Fribourg, où de nombreux jeunes ont terminé leur formation professionnelle.

La volée 1996-97 du Centre de formation agricole et forestiè¬

re et du Centre de formation en économie familiale agrico¬

le a été officiellement clôturée le 3 octobre dernier, à Grange- neuve. Bien que les temps soient durs, les professions liées à l'agriculture continuent d'attirer des jeunes. Pour la nouvelle formation du «cours pour responsables de ména¬

ge», c'est même une «premiè¬

re» en Suisse romande. Au to¬

tal, ce sont 415 élèves qui ont été formés (dont 223 agricul¬

teurs purs). Ce qui n'est pas rien à une époque où l'on se pose des questions sur l'agri¬

culture du futur.

Chef du Département de l'in¬

térieur et de l'agriculture, le conseiller d'Etat Pascal Cor- minbœuf n'a pas manqué de commenter ce constat. «Je sais que votre choix n'est pas faci¬

le. Mais j'ai toujours eu une foi énorme en l'avenir de ce

Une promotion de diplômés de l'Institut de Grangeneuve. Des paysans heu...reux!

Les premières Romandes ayant terminé avec succès l'examen professionnel de paysannes. Bra¬

vo, Mesdames!

métier chez nous. Nous avons besoin des jeunes paysans. Je vois en vous la relève du plus beau métier du monde. Donc courage et ardeur, car le can¬

ton est déterminé à soutenir ses agriculteurs», a-t-il souli¬

gné. Quant au directeur du Centre de formation agricole et forestière Michel Vorlet, il a surtout félicité les lauréats pour leurs meilleurs résultats, tout en leur souhaitant des len¬

demains plus prometteurs.

Autre sujet de satisfaction:

l'Institut agricole de l'Etat de

Le conseiller d'Etat Pascal Cor- minbœuf félicitant une diplômée.

Fribourg a toujours une très bonne réputation hors de ses frontières cantonales. Grâce à son bilinguisme et à ses struc¬

tures performantes, il ne ces se d'attirer les Confédérés, même les plus lointains.

Traditionnellement, ce sont ceux de Berne, de Soleure, de Lucerne ou de la Suisse centrale en général qui sont les plus nombreux.

Mais les Zurichois ou les Genevois n'hésitent plus à venir y suivre une formation agricole adéquate.

Texte et photos:

Paul W. Tekadiozaya

Benoît Perroud, de Villaz-St- Pierre, lauréat de Suisse romande pour la maîtrise agricole, félicité par le conseiller d'Etat Pascal Corminbœuf.

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Comment se chauffer

ou se réchauffer?

La belle sai¬

son tire à sa fin. Depuis quelques se¬

maines déjà, le thermo¬

mètre a chuté, en particu¬

lier la nuit, ce qui

nous a in¬

cités à laisser tomber

les vêtements estivaux pour goûter au confort de son chez-soi légèrement tempéré les jours de pluie ou de brouillard persistant.

Si nous sommes contraints de nous habiller plus chau¬

dement dans l'apparte¬

ment, nous avons aussi été forcés d'abandonner la te¬

nue d'été au profit de pan¬

talons et de pulls à longues manches pour nous rendre au travail.

Economique et écologique Or, que sait-on de cette instal¬

lation qui fait régner dans l'ap¬

partement ou la maison une

chaleur

agréable tout au long de la saison hivernale? Est-ce un chauffage au mazout, à l'élec¬

tricité, au bois ou encore au gaz? Dans notre pays, l'instal¬

lation la plus répandue est sans aucun doute celle qui fonction¬

ne au mazout. Pour quelle raison? Le prix exceptionnelle¬

ment compétitif du combus¬

tible. Par ailleurs, ce dernier at¬

teint aujourd'hui un résultat optimal en matière de protec¬

tion de l'environnement. La mise en application de l'ordon¬

nance fédérale sur la protec¬

tion de l'air, conjuguée à une étude approfondie menée sur

la qualité du mazout, a débouché sur la pro¬

duction d'un nouveau combus¬

tible: le mazout ultraléger ou extravert. Ses avantages sont semble-t-il multiples en ce sens qu'ils permettent une ré¬

duction de frais sur l'entretien du brûleur, de la chaudière et de la cheminée, ainsi qu'une augmentation de la longévité des installations. Il existe d'autre part des installations de chauffage au mazout où la tête de combustion reprend les gaz brûlés et les conduit directe¬

ment dans le noyau de la flam¬

me, ce qui permet une utili¬

sation maximale de l'énergie.

Installation de chauffage au ma¬

zout dont le fonctionnement est optimal.

Bois et chaleur

Le chauffage au bois a aussi des vertus calorifiques non né¬

gligeables. Les fabricants de ce genre d'installation ont réalisé depuis une décennie un énor¬

me progrès en matière de pol¬

lution atmosphérique, d'utili¬

sation de l'énergie et de confort d'emploi. Ce chauffa¬

ge a encore un autre atout qui s'avère très important, c'est qu'il contribue à l'entretien des forêts, stimule le marché des bois difficiles à vendre et parce qu'il est considéré comme un vecteur énergétique à ne pas négliger. Le potentiel global du canton de Fribourg en bois- énergie est partiellement lié par l'utilisation du bois de feu dans des chauffages tradition¬

nels et des chauffages à copeaux déjà existants. Une grande partie des sous-produits de scieries subissent déjà une transformation supplémentaire dans l'industrie du bois. C'est pourquoi le potentiel de bois- énergie libre s'élève à 45 000 tonnes de bois-énergie de la Les pellets de bois: un combus¬

tible propre et efficace.

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ou palissades énergétiques).

Elle contribue à une gestion op¬

timale des ressources énergé¬

tiques et ménage par consé¬

quent les sources d'énergie primaire. Il faut savoir que la pompe à chaleur est apparue comme l'alternative possible à long terme pour le chauffage des immeubles. Une telle ins¬

tallation valorise les énergies à

Une installation de chauffage au bois.

basse température de l'environ¬

nement par l'intermédiaire de l'énergie mécanique de son compresseur. Pour acquérir l'expérience nécessaire dans le domaine des pompes à chaleur, les EEF ont aménagé différents types d'installations dans les immeubles, tandis que le per¬

sonnel s'est spécialisé directe¬

ment chez le fabricant.

Qu'en est-il du gaz naturel?

Celui-ci suscite un intérêt tout particulier, même si les repré¬

sentants en chauffage à gaz se doivent de convaincre les consommateurs et proprié¬

taires d'immeubles. Le très faible investissement et l'en¬

tretien très rationnel de ce gen¬

re d'installation plaident en sa faveur. Ce à quoi il faut encore Les pompes à chaleur: un chauffage qui se profile sur le marché.

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tenir compte, c'est la faible émission polluante qui fait du chauffage à gaz un moyen par¬

ticulièrement respectueux de l'environnement. Il faut savoir qu'en 1996 la Suisse a acquis 30,7 milliards de kWh de gaz naturel auprès des fournisseurs d'Europe occidentale, soit 52,1% provenant d'Alle¬

magne, 21,7% des Pays-Bas, 10,8% de France et 1,5% d'Ita¬

lie. Le solde, soit 13,9%, était du gaz russe fourni par la so¬

ciété allemande Ruhrgas AG.

L'approvisionnement de la Suisse en gaz naturel est assuré à long terme par des contrats internationaux dont la durée peut atteindre vingt-cinq ans.

Le gaz acquis provient pour plus des deux tiers de gise¬

ments d'Europe occidentale, en particulier des Pays-Bas et, dans une proportion croissan¬

te, de Norvège. Les réserves s'élèvent à environ 5300 mil¬

liards de m3, soit à peu près

quatorze fois la consommation annuelle de l'Europe occiden¬

tale. La consommation du gaz naturel dans le canton de Fri- bourg a connu une évolution exceptionnelle au cours des deux dernières décennies. Ar¬

rivé en 1980, sa consommation a passé de 70 millions de kWh en 1981 à 276 millions de kWh en 1996. (1 million de kWh re¬

présentent 90000 m3 de gaz naturel.) Ce dernier est utilisé pour une grande partie dans

Centrale de chauffage au gaz na¬

turel au Centre scolaire de Givi- siez. PHOTO L. HILBER

Que choisir pour être satisfait et au chaud?

Il est vrai que depuis la mise en application de l'ordon¬

nance fédérale sur la protec¬

tion de l'air il n'est plus une installation moderne qui puisse se vanter d'être moins polluante qu'une autre. Les nouvelles directives procu¬

rent au chauffage au mazout, au bois, à la pompe à chaleur et au gaz des atouts suscep¬

tibles de séduire n'importe quel client. Dès lors, le choix d'une installation dépendra de l'aspiration personnelle de chacun et des moyens financiers à disposition à l'heure de l'achat.

l'industrie et les établisse¬

ments, mais aussi en quantité réjouissante dans le chauffage d'immeubles et les activités ar¬

tisanales, la plus faible propor¬

tion étant employé le commer¬

ce et les ménages.

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ROMONT

Dans la famille

de Pierre Helfer,

on est ramoneur

de père en fils

Il se dit dans les chaumières Que le ramoneur porte bonheur Que ce soit aujourd'hui ou naguère Le dicton n 'est pas trompeur

Depuis 160 ans, on est ramo¬

neur de père en fils au sein de la famille Helfer à Romont.

Pierre, 44 ans, digne fils de son géniteur, perpétue la tradi¬

tion et le petit-fils reprendra aussi le fil conducteur. Enfant déjà, Pierre Helfer voyait son père, vêtu de son habit noir, partir au travail. Dans ses pru¬

nelles innocentes se lisaient

y

l'envie et l'admiration. Les an¬

nées n'ont fait que renforcer son désir: être ramoneur. A 15 ans il commence un apprentis¬

sage de 3 ans, avec plusieurs stages, en Suisse alémanique, à Genève, puis à Romont. Di¬

plôme en poche, il peut enfin seconder son père, dont il est si fier. Sérieux et ambitieux, il passe sa maîtrise fédérale et devient à son tour le patron.

Une entreprise dynamique

Aujourd'hui, l'entrepri¬

se s'est agrandie. C'est une affaire qui marche, avec 4 employés, dont une femme - ce qui est plutôt rare - plusieurs véhicules et un car¬

net d'adresses bien rempli. Etre patron occasionne bien des tracas et l'homme regret¬

te de ne plus être assez sur le terrain, l'administratif occupant la plupart de son temps. Psychologue et di¬

plomate, Pierre Helfer est un patron apprécié par ses

Un ramoneur de charme.

PHOTOS MJ

employés. Avec lui, tous les problèmes se règlent devant un bon café fumant et en dis¬

cutant, sans jamais élever la voix. C'est donc vrai que le ra¬

moneur a du cœur, et pas seu¬

lement pour la rime, mais dans la vie également.

La casquette au lieu du chapeau

La journée du ramoneur com¬

mence tôt. La besogne est as¬

sez pénible et salissante, avec l'entretien des installations:

potagers, cheminées, chauf¬

fages à gaz. La prévention fait également partie des charges du ramoneur, avec des con¬

trôles réguliers et la lutte contre la pollution. «C'est un travail qui procure d'énormes satisfactions, avec un change¬

ment fréquent de clientèle et de paysages», notre Pierre Helfer. Si la tâche du ramo¬

neur a bien évolué avec les années, l'habit, lui, est plus ou moins resté fidèle à la mo¬

de d'antan. Une modification de la qualité du tissu, pour lutter contre les acides, était cependant nécessaire. Mais le chapeau du ramoneur, si ca¬

ractéristique, est aujourd'hui de plus en plus souvent rem¬

placé par la casquette, plus pratique.

Histoire de suie

Pierre Helfer aime à se souve¬

nir de l'apprentissage de son beau métier. Une aventure lui revient d'ailleurs fréquem¬

ment en mémoire. Occupé chez une cliente de Romont à passer l'aspirateur dans l'ap¬

partement, une fois le ramona¬

ge terminé, il vit, perplexe, derrière lui, un grand nuage noir planer sur la pièce. Le sac de l'appareil était percé et tou¬

te la suie voletait de-ci, de-là!

La cliente en rit et, compre¬

hensive, ne le gronda même pas.

Président des ramoneurs Homme très occupé, Pierre Helfer est aussi président de l'Association fribourgeoise des maîtres ramoneurs depuis 14 ans et représente également la Romandie au Comité cen¬

tral suisse. Sportif à ses heures, il pratique le vélo et le ski. Collectionneur passionné, il possède un grand nombre de voitures de course miniatures.

Avec sérénité et bonheur, il avance dans la vie, aidé d'un caractère foncièrement bon, il justifie ainsi vraiment la rime qui dit que «le ramoneur est un homme de cœur».

Marinette Jaquier

14

(15)

ESTAVAYER-LE-GIBLOUX

Croque-notes ILLUSTRE

Quatre médaillés Bene Merenti

L'abbé Henri Mauron décernant la médaille à Cécile Michel.

Le chœur mixte d'Estavayer-le-Gibloux posant avec ses membres méri¬

tants.

Le chœur mixte pa¬

roissial d'Estavayer-le- Gibloux, Villarsel-le-Gibloux et Rueyres-Saint-Laurent a connu dernièrement un di¬

manche de fête. Quatre de ses membres ont reçu la mé¬

daille Bene Merenti pour leur fidélité et leur amour du chant.

minicales et fêtes religieuses», a ajouté Patricia Grossrieder, la présidente du choeur mixte.

Cette fidélité méritait bien une récompense pour ces membres qui ont fait du chant leur pas¬

sion. Cécile Michel (40 ans d'activité) est l'une des membres fondateurs du chœur, comme les deux autres

La présidente Patricia Grossrieder (2e depuis la droite) en compagnie des médaillés.

«Vous méritez cette distinction pontificale. Car, par votre motivation, vous êtes compa¬

rables à des sportifs qui cher¬

chent à se surpasser pour at¬

teindre à tout prix leur but», a dit l'abbé Henri Mauron à ses Médaillés paroissiens. En ef¬

fet, Cécile Michel, Gilles Monney, Joseph Pittet et Meinrad Clerc totalisent à eux quatre 170 ans de chant.

«Qu'on se représente le temps mis à disposition durant toutes ces années pour assister aux répétitions ainsi que pour ani¬

mer et embellir nos messes do-

chanteurs. Joseph Pittet (45 ans) est entré, lui, au chœur d'hommes en 1947 déjà et Meinrad Clerc (45 ans) l'y re¬

joignit en 1953. Quant au di¬

recteur Gilles Monney (40 ans), il est à la tête du groupe depuis 1989 et dirige égale¬

ment le Choeur d'hommes des Cheminots, les chœurs mixtes d'Onnens, de Vallon, de Trey- vaux et d'Arconciel. Une in¬

tense activité pour ce passion¬

né de musique.

Texte et photos:

Paul W. Tekadiozaya

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périence professionnelle qui acquiert la confiance de la clientèle, Jean-Paul Castella -j se met en quatre pour assurer» ]g un service de qualité et rapi¬

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maine et tient compte du ki¬

lométrage annuel, du type de conduite, de la chaussée uti¬

lisée par votre véhicule familial ou sportif. Il vous propose d'autre part un équi¬

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Ils ont inventé le livre qui ne se referme plus

Invention ILLUSTRE

Le Bon Dieu a-t-il vraiment pensé à tout lorsqu'il a pris la grave décision de ne doter l'être humain que de deux mains?

Le voici, le désormais célèbre livre qui ne se referme plus. Et solide avec ça.

Essayez donc en effet avec la main gauche de feuilleter l'an¬

nuaire téléphonique des Pages Jaunes, de vous arrêter, disons à la page 12, rubrique «Acces¬

soires pour le chauffage», puis de relâcher ledit annuaire afin de tenir en place le petit papier sur lequel votre main droite ai¬

merait tellement écrire le nu¬

méro de téléphone que vous avez choisi. Impossible. L'an¬

nuaire, aussitôt lâché, n'en fait

Schmitten, vient de mettre au point une technologie entière¬

ment nouvelle qui permet à n'importe quel livre de rester ouvert sur une table sans ja¬

mais se refermer. Le miracle n'est donc plus seulement de Lourdes ou de Fatima. Certes quelques fabricants avaient déjà tenté leur chance dans ce créneau prometteur, mais le prix de revient du procédé les avait dissuadés. Schumacher relève le défi avec comme par¬

tenaire le plus grand fabricant de colle américain. Les USA.

ne nous auront donc pas ap¬

porté dans ce domaine que le chewing-gum! Ce procédé s'appelle «TRIAS»: TRI com¬

me trois, puisque FIX, FLAT, FLEXIBEL.

qu'à sa tête et se referme irré¬

médiablement. Il faut donc recommencer l'opération et jouer les contorsionnistes, avec son coude par exemple, pour mâter l'indicateur rebelle jusqu'à ce qu'il veuille bien rester ouvert.

Eh bien! maintenant, ce type de problème n'existera plus.

Quelqu'un a inventé le livre qui ne se referme plus! La maison Schumacher, de

Raoul Philipona, nouveau direc¬

teur.

TRIAS vous permettra désor¬

mais de voir la vie autrement, sans stress. Imaginez-vous en train de lire à la plage, d'une seule main s'il vous plaît, votre périodique préféré «tria- sé» et de pouvoir enfin dégus¬

ter de l'autre un bon verre de quelque chose que vous ai- Quelques-uns des nombreux pé¬

riodiques reliés chez Schuma¬

cher.

Anton Philipona, cheville ouvriè¬

re de cette entreprise.

mez. N'a-t-on point franchi là un pas supplémentaire et déci¬

sif vers le paradis?

Sans parler des multiples autres applications possibles du procédé. A l'école par exemple, ou à l'église où il se¬

ra enfin possible de mettre les deux mains dans les poches en lisant les paroles de «Tu es mon berger ô Seigneur».

Schumacher existe depuis 1840. Une référence euro¬

péenne dans le domaine de la reliure industrielle et artisana¬

le. Une entreprise de 350 col¬

laborateurs qui se porte bien et qui vient de se doter d'un nou¬

veau patron. Tradition oblige, il s'agit du fils du précédent.

Le Fribourg Illustré souhaite donc plein succès à M. Raoul Philipona et le remercie par avance de ne jamais songer à inventer le livre dont les pages se tourneraient toutes seules!

R.F.

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ILLUSTRE Festivités Fête des vendanges du Vully Une foule en liesse dans les rues Les vignerons du Vully fribourgeois étaient cette année heureux de vivre leur Fête des vendanges qui fut baignée de soleil et qui a été fréquentée par des milliers de personnes venues de tous horizons. Pour preu¬

ve, le dimanche comme le samedi, bon nombre d'automo¬

bilistes ont été contraints de parquer leur véhicule à l'en¬

trée de Sugiez ou même à Morat et de se rendre à Praz en bateau, lequel les a ramenés au petit matin dans la cité historique.

La coccinelle de Mur: un char qui a séduit le public.

La fanfare «La Campagnarde» du Haut-Vully.

Après des semaines de beau temps, la terre est sèche.

Avec un cœur gros comme ça

Le cortège des enfants aux multiples couleurs estivales et conçu cette année sur le thème

«A l'eau la météo» a attiré un très nombreux public qui, en¬

suite, a envahi les rues de Praz où se déroulaient les festivités.

Ce cortège, égayé par la joie et

18

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Festivités ILLUSTRE

l'enthousiasme des gosses, était emmené par les fanfares

«La Campagnarde» du Haut- Vully, celles de Flamatt et de Corcelles-près-Payerne, com¬

mune vaudoise qui était l'hôte d'honneur de cette 17e Fête des vendanges du Vully. La réussite de ces festivités est due pour une grande part à l'étroite collaboration des so¬

ciétés et bénévoles avec le co¬

mité d'organisation qui en est la cheville ouvrière. Lors de la partie officielle, Jean-Louis Bôle, nouveau président du CO, a surtout mis l'accent sur les caprices du temps qui, au printemps dernier, découra¬

geaient les vignerons, une si¬

tuation qui s'est heureusement améliorée à partir de mi-juillet avec un bel automne ensoleillé qui a été favorable au raisin.

Texte et photos:

G. Bourquenoud

A l'eau la météo!

De jolis minois avec leur ensei¬

gnante.

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m ILLUSTRE Regards sur. Bon anniversaire, patrons!

Il y a tant à construire encore, Monsieur le Président!

1157. La ville de Fribourg est fondée par le duc Berthold IV de Zaehringen, qui avait flairé là le juste endroit pour sur¬

veiller le passage sur la Sarine et contrôler une voie de circu¬

lation importante. Très tôt la petite cité devient un lieu de marché très prospère où fleu¬

rissent des industries et se dé¬

veloppent des métiers. Draps et cuirs sont exportés loin au nord et au sud. Les artisans lo¬

caux exportent également leur talent en allant travailler à

«l'étranger», des ouvriers spé¬

cialisés viennent en nombre exercer leur art à Fribourg. Il y a échange, donc émulation et concurrence: une réglementa¬

tion professionnelle précise et stricte devient alors nécessai¬

re. Les métiers s'organisent en corporations pour défendre leurs intérêts: maçons, tisse¬

rands, tanneurs, bouchers, ma¬

réchaux et tant d'autres qui laissent leur nom à des rues.

Les ouvriers s'associent, les patrons se fédèrent.

création et l'administration d'institutions sociales et d'autres organismes utiles aux chefs d'entreprises ainsi que l'aide et le conseil aux asso¬

ciations affiliées. En chiffres, cela veut dire 7500 membres, y compris l'Union cantonale des arts et métiers, 60 associa¬

tions environ et 9 institutions sociales.

L'UIP fête donc ses 50 années d'existence. Elle est dirigée par Armin Haymoz, avocat et député, et vient de se donner un président tout neuf en la personne de Gaston Mauron, maître appareilleur; ce dernier remplace Ferdinand Masset, qui en a été le dynamique pré¬

sident pendant dix ans et le di¬

recteur de 1947 à 1976.

Gageons que la riche expérience de Gaston Mauron et sa grande force de caractère sauront mener le bateau patronal à bon port!

Le Conseil d'administration. Si cet esprit de corps existe en¬

core, il a pris bien sûr une co¬

loration différente au fil des siècles et en fonction des évé¬

nements qui l'ont façonné.

Aujourd'hui ces associations sont chapeautées par un orga¬

nisme central: l'UIP, Union in¬

terprofessionnelle patronale.

C'est en 1947, année d'ail¬

leurs où le peuple se dote de l'AVS, qu'est créée l'UIP. Son but: l'organisation et la ges¬

tion de secrétariats profession¬

nels et interprofessionnels, la

Les objectifs de Gaston Mau¬

ron, le nouvel élu: «Unir nos forces; innover dans nos con¬

ceptions, notre manière de voir, d'agir; promouvoir nos spécificités, nos particularités, nos atouts.»

Beau programme. La tâche sans doute ne sera pas facile.

Bon vent, Monsieur le Prési¬

dent!

Et bon anniversaire à vous tous, les patrons!

R.F.

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La fitha di patêjan Le patê

d'intche-no 1 ILLUSTRE

L'è le dechando è la demindze 20 è 21 dè chaptanbre ke lè patêjan dè Remandi, de la Chavouê, don Piémont è don Val d'Aoste chè thon rètrovâ a Sain Creutoblo (Saint Chritophe) to pri d'Aoste po don dzoua dè fitha. La de¬

mindze iran gavâ 3000 chu la pyètlie dou velâdzo po la mècha è din la kantina po la fitha è le goutâ. Du la mècha, to chi mondo, yô chè trovûvan pri dè 500 Fribordzê, la grôcha partya in bredzon è dzakiyon, chè inmodâ in kortéje tantyè chu la pyètlie dè fitha. L'è lé ke l'an nonmâ lè novi mantinyâre è ke l'an bayi lè 70pri (23 fribordzê) a hou ke l'an in- vouyê di j'èkri: konto, poèji, chovinyi, nibin di j'«enregistrements» po le konkour dè patê. Na bala fitha ke chù- brèrè po ti on bi chovinyi.

Albert Bovigny

Lichta di Fribordzê ke l'an rèchu on pri

Prix interrégionaux: Albin Currat, Grandvillard; Albert Bovigny, Fribourg;

Francis Brodard, Fribourg.

Premiers prix: Gilbert Chammartin, Chavannes-sous-Orsonnens; Amédée Clément, Le Mont-Pèlerin; Joseph Comba. Marsens; Robert Gremaud, Fribourg; Suzanne Monney, Lausanne;

Noël Philipona, Arconciel.

Deuxièmes prix: Jean Brodard, La Roche; Norbert Brodard, Vuippens;

Auguste Meyer, La Tour-de-Trême;

Joseph Oberson, Marly; Suzanne Richard, Ependes.

Troisièmes prix: Joseph Chassot, Vevey; Emile Maradan, Cerniat.

Mentions: Emile Charrière, Fribourg;

Marcel Frioud, Rössens; Cécile Jacquiard, Remaufens; Henri Moullet, Estavayer-le-Lac; Joseph Romanens, La Tour-de-Trême; Guy Ruffieux, Villar- volard; Gilbert Spielmann, Fribourg.

Lè novi mantinyâre fribordzê: Abbé Henri Murith, Châtel-St-Denis; Norbert Brodard, Vuippens; Louis Esseiva, Fribourg; Gérard Genoud, Châtel-St- Denis; Michel Marro, Villarimboud;

Suzanne Monney, Lausanne; Suzanne Richard, Ependes.

Chovinyi dè mon dzouno tin (dè Dzojè a Kolin) II

La premire chèjon dè l'an l'è le furi è lè j'on tràvon ke l'è la pye bala. Pout'îthre bin ke l'an réjon, ma por mè, le mèyou momin dè l'an irè le tsôtin. Chédè-vo portyè? To chinpyamin pêchke n'avé pâ fôta d'alâ a l'èkoula. No j'avan portan on'èchtra bon réjan, kapâbyo è djuchto è n'iro pâ grô pye âno tyè lè j'ôtro, ma n'amâvo pâ chobrâ trantyilo è lè bré kriji.

L'avi pâ fôta dè rèkordâ ti lè dèvêlené nè Lè Fribordzê ou kortéje.

Rèchponchûbyo dè ha pâdze:

Albert Bovigny

Rte de Schiffenen 15, 1700 Fribourg

dè m'arenâ po chavê vouéro fô dè tin a on no po ch'inpyâ ou bin chè vudyi - kemin ch'on le vêyi pâ - nè de kalkulâ le bènèfitho d'on martchan dè matêre ke rèvin chè kopon dè tridzo è dè frotson ou mètre. On le châ prâ ke gânyon, ôtramin faran pâ chi mihyi. Portan le travô man- kâvè pâ.

On'irè di tré to piti payijan è kan vinyê le momin dè fènâ, l'i avi proumatêre a fére po to le mondo, mimamin po lè bouébelè dè ma chouârta. Din chi tin on parlâvè pâ dè machiné. Djuchto lè pye grô payijan l'avan ouna fôcheuse a on ou bin dou tsavô. Le richto di dzin chèyivan a la fô è to le travô chè fajê a bré. Bin chur ke l'i avé grô nié mondo chu lè prâ tyè ou dzoua d'ora. Ma on ch'abadâvè a pêna ke le dzoua tralenâvè. Por avê bon tin dè chèyi, fô chè dèpatchi tan ke li a la rojâ.

Môgrâ chin li avê pâ tan dè poujè ke vi- nyan bâ de na matenâ, chuto kan le fin irè vèchâ è k'on chavê pâ dè tyinta pâ l'in- punyi. E kan irè nê dè budzenêrè dè dèr- bounêrè, n'in fayê molâ di kou po fére on tro d'andin. Ma, ehe le travô alâvè min rido, irè toparê bin gayâ bi dè vêre trè ou katre chêtre ke bayivan inthinbyo le mimo kou dè rin è d'oure la brijon di fô kan lè grantè fenachè a grôchè kutyè vè- châvan po ch'inmochalâ a pou pri in mimo tin din l'andin.

(A chiêdre)

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ILLUSTRE Traditions Désalpe à Semsales:

un public enthousiaste

pour encourager les armaillis

Ôuelle chance pour le village de Semsales d'avoir bénéficié de l'été indien pour la désalpe des troupeaux qui ont passé une belle saison sur les al¬

pages de la Veveyse. En plus, une température agréable qui a été appré¬

ciée tant par les armaillis que par le public venu très nombreux vivre cette ma¬

nifestation automnale.

XOii'Zïti

Un poney fort bien encadré pour ouvrir le défilé.

C'est en 1982, sous l'initiative de cinq fondateurs de la Socié¬

té de développement de Sem- sales (SDS) - qui avait comme premier président Guy-Pierre Ducrot, aujourd'hui président du comité d'organisation - en accord avec un armailli du cru nommé Auguste Balmat, dit Guton, que l'idée est venue de promouvoir la tradition de la désalpe à travers le village. La première eut lieu sous une pluie diluvienne avec un seul troupeau, celui de Guton Bal- mat, sous les applaudissements d'une centaine de personnes.

La seconde comprenait quatre troupeaux, dont un composé de moutons. Lors de la dixième désalpe, Jacqueline Vuichard, présidente de la SDS, a réussi, avec la collaboration d'une di¬

zaine de bénévoles, à organiser cette manifestation sur deux jours. Celle de 97, la 14e du nom pour les organisateurs et Guton Balmat, a connu une grande animation avec le pas¬

sage d'une dizaine de trou¬

peaux et près de 500 vaches et

Le sourire d'une paysanne devant ses vaches aux buissons fleuris.

génisses, dont certains ont fait plus de trois heures de marche pour atteindre Semsales.

La fête de cette année était ani¬

mée musicalement par la fanfare locale et le chœur mix¬

te de Promasens, ainsi que par les artisans de la région. Une désalpe qui a pris de l'envergu¬

re au fil des ans, pour exemple la dernière qui a eu lieu le pre¬

mier week-end d'octobre. Cel- le-ci a attiré des milliers de personnes, dont la plupart ont profité de cette aubaine pour savourer les produits du terroir.

Ce n'est donc pas le commerce semsalois qui va s'en plaindre!

Texte et photos:

Gérard Bourquenoud

Guton Balmat tient lui-même son taureau en tête du troupeau.

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La désalpe en Gruyère.

Traditions ILLUSTRE

d'une région où le tourisme est le gagne-pain d'une partie de la population.

La «Rindyà» de Charmey est une tradition paysanne qui passionne aussi les ethno¬

logues. En effet, un groupe d'étudiants de l'Université de Fribourg a fait le déplacement

dans ce village gruérien pour prendre la température et connaître l'intérêt que le pu¬

blic porte à la désalpe. Une enquête qui sera semble-t-il publiée l'an prochain dans

«Pro Fribourg».

Texte et photos: G. Bd

Ce ne sont pas moins de onze troupeaux de vaches, génisses et mou¬

tons qui ont défilé dans la vallée de la Jogne lors de la 18e désalpe de Charmey.

Donc une participation qui a satisfait Jean-Pierre Re¬

pond, directeur du touris¬

me, et les organisateurs de cette manifestation autom¬

nale qui a vu la présence de quelque 7000 per¬

sonnes.

Une désalpe baignée

de soleil et de regards

attendrissants

Si l'édition de cette année n'a pas connu 1'affluence habi¬

tuelle, c'est parce que le mê¬

me week-end il y avait les fêtes des vendanges au Vully et à Neuchâtel. Cette régres¬

sion du nombre de visiteurs est due également au malaise qui s'est produit lors de la désalpe 96 à laquelle 10000 personnes s'étaient déplacées dans la station charmeysanne pour ne voir que quatre trou¬

peaux, ceci du fait que les agriculteurs et gens de la montagne voulaient manifes¬

ter leur mécontentement sur la nouvelle politique fédérale.

Une humeur qui se répercute aujourd'hui sur le commerce

Le train du chalet.

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ILLUSTRE Artisanat AUTIGNY

Albert Vonlanthen,

sculpteur et magicien

de la tronçonneuse

Chevreuil, renard, lièvre, chamois et écureuil: les secrètes et énigmatiques créatures des forêts, sculptées par Albert Vonlanthen, semblent at¬

tendre un coup de baguette magique, qui leur insuffle¬

rait un souffle de vie. Im¬

mobiles, elles défient le re¬

gard curieux des passants, à Autigny.

Albert Vonlanthen est un artis¬

te récent. Son métier de fores- tier-bûcheron, il l'exerce avec passion. Le bois est une matiè¬

re qu'il favorise et apprécie, le connaissant bien. Il y a juste un an, sur les conseils d'un ami, il s'essaie à la sculpture sur bois. Etonné, il se dé¬

couvre habile pour cet art. Il persévère, s'accroche, se per¬

fectionne jour après jour. Au¬

jourd'hui il sculpte comme il respire:

naturellement. Spé¬

cialisé dans la re¬

production des ani¬

maux des forêts, Albert Vonlanthen réalise également des fontaines de jardin, ainsi que di¬

verses décorations sur demande. L'ar- itisan privilégie le bois d'ici, particu¬

lièrement les rési¬

neux et le bouleau.

Il les choisit lors de ses promenades ou durant le bûcheron- nage. Il enlève le cœur du billon, le scie en deux, le dé-

dessiné le motif. Ensuite il le travaille à la grosse tronçon¬

neuse, puis affine avec une plus petite. Le résultat s'avère rustique, mais authentique. Le bois brut se patine avec le temps, faisant ainsi ressortir le charme naturel de la matière.

Se lancer dans l'abstrait Albert Vonlanthen est né au sein d'une famille de bûche¬

rons et il en est la quatrième génération. Père de trois en¬

fants, il possède une petite maison au cœur du village d'Autigny. Poli envers le voi¬

sinage, il respecte les heures, lorsqu'il s'adonne à sa pas¬

sion, pour ne pas faire trop de bruit. Ayant à plusieurs re¬

prises participé à des exposi¬

tions, il commence à être connu. D'autant plus qu'il pra¬

tique des prix très attractifs, variant de 50 à 250 francs. Ac¬

tuellement il n'a qu'un seul rê¬

ve à concrétiser: se lancer dans l'abstrait. Mais il doit, pour cela, encore apprendre et pa¬

tienter. Alors bon succès au magicien de la tronçonneuse!

Marinette Jaquier

Pour l'artiste au tra¬

vail, un seul outil: la tronçonneuse.

PHOTO M. S.

Histoires Franchement, monsieur l'abbé, fait un gendarme au conducteur qu'il vient de faire stopper, reconnaissez que, dans le virage dangereux, si¬

gnalé à trois kilomètres d'ici, vous avez commis une double faute: chevauchement de ligne jaune et excès de vites¬

se.

- Je l'avoue, admet le contre¬

venant. Mais comment pou- vez-vous le savoir?

- C'est quelqu'un, là-haut, qui me l'a dit.

Troublé, le curé lève les yeux au ciel.

Et il aperçoit l'hélicoptère de la gendarmerie.

Un prêtre, affecté à une autre paroisse, adresse ses adieux à ses fidèles.

- Allons, leur dit-il, ne faites pas ces têtes-là. Mon succes¬

seur sera peut-être bien meilleur que moi.

- Hélas, gémit une dame, c'est déjà ce que nous avait dit votre prédécesseur.

Un curé de campagne annon¬

ce, en chaire, à ses fidèles:

- Cette année, mes frères, il faudra redoubler de zèle pour la quête car nous avons connu plusieurs calamités, dont la grêle qui a ravagé la toiture de l'église, et la visite de Mgr l'évêque, que nous avons été heureux de recevoir digne¬

ment.

- J'ai réalisé la plus belle af¬

faire de ma vie, raconte un producteur de cinéma, avec mon dernier film à gros bud¬

get: cinquante millions.

- Vous avez dépensé cinquan¬

te millions pour le tournage de ce navet?

- Non: cinq millions seule¬

ment.

- Mais alors, à quoi ont servi les quarante-cinq autres mil¬

lions?

- A inonder les journaux de publicité pour persuader les gogos que ce navet était un chef-d'œuvre à voir absolu¬

ment.

de rire

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Ut

ILLUSTRE Regards sur.

Les trois communes de la Basse-Glâne que sont Promasens, Ecu¬

blens et Auboranges avaient choisi la bénie hon de septembre pour la mani¬

festation qui a marqué, entre deux averses et des menaces de soleil, l'inau¬

guration du bâtiment in¬

tercommunal attendu de¬

puis près de quinze ans.

Une fête à laquelle la po¬

pulation des trois villages était invitée à partager la joie des autorités de pou¬

voir enfin bénéficier d'un complexe qui abrite une école, une salle polyvalente et la poste.

Allocution du conseiller d'Etat Augustin Macheret.

Le nouveau bâtiment intercommunal de Promasens. PHOTOS G. BD

Trois communes

de la Basse-Glâne

réunies pour un complexe

devenu enfin une réalité

Une très belle réalisation Construit à quelques pas de l'église paroissiale de Proma- sens et à l'emplacement même de l'ancienne école, le bâti¬

ment en question se trouvait d'autre part sur une parcelle que traversait un ruisseau.

L'architecte Francis Dupont, d'Ursy, a donc été contraint de canaliser ce cours d'eau et de l'intégrer dans son projet.

Quant au complexe, il a été

conçu en trois parties bien dis¬

tinctes. Il comprend une salle polyvalente qui domine les lo¬

caux du service du feu et de la protection civile. Nous n'avons malheureusement pu réaliser une photo de cette sal¬

le et nous devinerons tout sim¬

plement sa conception, étant donné que de jeunes dames nous en ont interdit l'accès.

Dans la seconde aile on y dé¬

couvre l'administration com¬

munale et la poste au rez, tan¬

dis que les salles de classe se trouvant à l'étage accueillent 76 élèves, dont l'instruction est donnée par quatre ensei¬

gnants. La cour de récréation et de jeux des élèves est sépa¬

rée de la place villageoise par un préau.

Claude Demierre, syndic de Promasens, lors de son allocution.

Le fruit de quinze ans de labeur

Une réalisation qui a de l'allu¬

re au cœur du village de Pro- masens, dont Georges Godel,

syndic d'Ecublens, a été l'ini¬

tiateur et la cheville ouvrière.

«Je me suis parfois comporté comme un dictateur, mais je suis aujourd'hui fier de cette

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attitude pour mener à bien une pareille entreprise. Je suis éga¬

lement très heureux de la confiance qui m'a été témoi¬

gnée par les communes de Promasens, Ecublens et Aubo- ranges durant l'étude du projet et la construction qui a né¬

cessité deux ans de travaux.»

Ceux-ci étaient devisés à 4 853 500 francs, alors que les subventions ne se montent qu'à 1123700 francs. Le pré¬

sident Georges Godel a d'autre part souligné dans son allocution que 76% des tra¬

vaux ont été confiés à des en¬

treprises glânoises.

Au cours de la partie oratoire, la population a d'autre part en¬

tendu des paroles encoura¬

geantes de Claude Demierre et Bernard Crausaz, respective¬

ment syndics de Promasens et Auboranges, qui ont tenu à féliciter le président de la commission de construction Georges Godel pour son inlas¬

sable travail à la réalisation de ce complexe. Le conseiller d'Etat Augustin Macheret, di¬

recteur de l'Instruction pu¬

blique a, dans un message très chaleureux à l'égard de tous ceux qui ont œuvré à la construction de ce bâtiment in¬

tercommunal, rappelé le souci qu'ont les autorités commu¬

nales d'offrir des locaux spa¬

cieux pour la pratique des sports et l'instruction de la jeunesse. Quant au préfet Jean-Claude Cornu, il a relevé le magnifique exemple de cou¬

rage de ces trois communes qui devrait être imité par d'autres du district de la Glâ- ne.

Gérard Bourquenoud

Quelques dames costumées.

Quelques personnalités à l'écoute de Georges Godel, président de la commission de construction.