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les connaissances civiques, la nature et la consommation de la dro¬ gue

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Les jeunes réfléchissent Une tradition bien établie

veut que tous les trois ans les experts des arrondisse¬

ments militaires de notre pays effectuent une enquête auprès des recrues. Lors de ces examens pédagogiques, près de 7000 recrues de langue française ont parti¬

cipé à une enquête écrite sur le thème «Avoir vingt ans en 83». Ce questionnaire leur a permis de s'exprimer sur des problèmes d'actua¬

lité. tels que l'autorité, la liberté, la famille, le pas¬

sage à la vie active, l'enga¬

gement politique du ci¬

toyen. les connaissances civiques, la nature et la consommation de la dro¬

gue. Les mêmes recrues ont également fait part de leurs

réactions aux affronte¬

ments violents qui, dans plusieurs villes suisses, ont opposé des jeunes aux for¬

ces de l'ordre.

Ce dernier thème a vive¬

ment intéressé les jeunes, puisque 70% d'entre eux ont saisi la possibilité qui leur était offerte pour déve¬

lopper ce problème. Si 37.6% des recrues ont es¬

timé que ces affrontements étaient inutiles. 22.8 % les ont trouvé néfastes, tandis que 27.3% ont déclaré qu'ils étaient nécessaires.

Cette enquête a d'autre part permis d'établir que 88 % des recrues avaient reçu une éducation civique, alors que 39% l'ont jugée insuffisante. Il est donc ré¬

jouissant de constater que les jeunes manifestent un réel désir de recevoir une éducation civique. Par con¬

tre, 5 % des jeunes n'en n'ont reçu aucune et ne le regrettent pas. Un point très intéressant à relever, six recrues sur dix ont jugé l'autorité actuelle plus con¬

testée que celle de la généra¬

tion de leurs parents, tandis qu'un certain nombre ont répondu que cette contesta¬

tion était inutile.

Sur la question des libertés, les résultats sont positifs et encourageants. La majorité des recrues a. en effet, dé¬

claré avoir bénéficié d'une liberté totale: dans la fa- mille(9l %), les moeurs (67 % ). la liberté d'expres¬

sion (70 % ). alors que 42 % ont estimé que la part des parents dans l'éducation était insuffisante. Ceux qui sont satisfaits ne représen¬

tent que 9.5 %. Les experts ont d'autre part été étonnés de constater que 78.8% des recrues n'ont pas l'inten¬

tion d'adhérer à un parti politique.

Le responsable de l'enquête auprès des recrues roman¬

des. M. Henri Stengel, a précisé que contrairement à ce que beaucoup d'adultes prétendent, les jeunes réflé¬

chissent et donnent volon¬

tiers leur avis sur des pro¬

blèmes qui les intéressent.

Cela valait-il la peine d'être dit?

Gérard Bourquenoud

2 FR6QJRG

(3)

SOMMAIRE

FRIBOUR®' Revue bimensuelle d'informa¬

tion et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendre¬

di du mois. Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois «hors les murs».

Rédaction et administration:

Imprimerie I ruiniere S. \ * *1 ne de la (»lûnc • C ase postule ni . 1701 irihmir? • Ici 037/24 75 75 • le lex 3<> 157 II I

Rédacteur en chef responsable:

Gérard Bourquenoud (Gruyère • Sari ne • Lac).

Correspondants et collaborateurs:

Monique Peytregnet (Arts et culture - Glane et Ve- veyse).

Alfred Oggler - Marc Waehcr theonomie et politique) Albert Jaquet (Musique et folklore)

Rose-Marie Esseiva (Social et éducation).

Marcel Brodard (Sports).

Service d'abonnements et d'expédition:

Catherine Kacera Abonnements:

Annuel: Fr. 77.80. Semestriel:

Fr. 40.-. Ftranger Fr. 90 -, Par avion: It. 115.-. Vente au nu¬

méro: Fr. 3.50. Compte de chèques postaux 17-2851.

Tirage:

8500 exemplaires.

La reproduction de textes ou d'illustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la ré¬

daction - la rédaction n'assume aucune responsabilité pour les manuscrits et photos non com¬

mandés Pablkité:

Assa - Annonces Suisses S A - 10. bd de Pérolles - 1700 Fri- bourg - Tél. 037/22 40 60 Dé¬

lai de réception des annonces 15 jours avant la parution

2 1-e billet de Gérard Bourquenoud

5 Un billet de dix francs comme action de Noel 6 Une belle volée de nouveaux fromagers 9 La mode féminine

11 Villarsiviriaux regarde l'avenir avec confiance 17 Volleyball-Club Marly: se maintenir en ligue B 24 Chanteurs fribourgeois

Prochaine fête cantonale à Bulle 27 l ais du feu dans la cheminée

29 I .e mouvement Railïeisen en progression

33 Pesée des fromages: une tradition, un couronnement 34 La Confrérie du Gruyère au 1 .ocle

36 Des trucs et des idées

38 Avec les«moblards»de la 1/15 42 1- lashes de la campagne

43 Caisse-maladie «L' A venir»

Couverture

L'hiver approche à grands pas

L'hiver est si proche que de la plaine on voit déjà la neige sur les sommets de nos montagnes. Et pourtant, dans les champs, les troupeaux mangent la dernière herbe. Matin et soir, le village retentit de mille carillons. Un paysage plein de charme, calme et reposant, image d'une saison qui va changer de décor d'ici quelques jours.

Photo Ix'o Hilber. I ribourg

FRBOURG 3

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SOCIÉTÉ

La Jeune Chambre économique de Fribourg avait, le printemps dernier, lancé un appel de fonds destiné à la création d'une place de jeux aux Grand-Places, plus précisément entre la fontaine Jo Siffert et le monument Bovet. Au mois de septembre, plus de 75 000 francs avaient été recueil¬

lis auprès d'entreprises du can¬

ton. Alors que le terrain était mis gracieusement à disposition par la commune de Fribourg. la¬

quelle prit également les frais d'aménagement de la place à sa charge, la JCE a installé onze engins et sept bancs dans un paradis de verdure, à l'écart de la circulation et du bruit.

Une autre surprise attendait les invités lors de l'inauguration:

Place de jeux de Fribourg

i

M. Claude Schorderet, syndic de la ville de Fribourg, durant son allocu¬

tion. Au premier plan, l'œuvre de l'artiste Emile Angeloz de Cormin- bwuf.

L 'un des onze jeux installés aux

Grand-Places. Fruit

de la générosité

une sculpture portant une plaque commémorative de l'artiste fri- bourgeois Emile Angeloz. de Corminbceuf. embellit cette place de jeux.

Tandis que les gosses manifes¬

taient déjà leur joie sur les diffé¬

rents engins. M. Claude Dise- rens. président de la JCE. eut l'honneur de remettre cette place de jeux à la ville de Fribourg.

M. Claude Schorderet. syndic, releva dans son allocution que cette très belle réalisation est le fruit d'un bel esprit de collabora¬

tion qui s'est manifesté entre une organisation privée et le service de l'Edilité de la commune.

Texte et photos G. Bd

Qf) Le coup de fil de Berne On le sait maintenant. Il ne

se passe guère plus de trois mois avant que de nouvelles votations fédérales soient or¬

ganisées.

Parce que le nombre des initiatives et des référendums s'accroit à un rythme accé¬

léré. Même si une initiative est balayée par le peuple et les cantons, les promoteurs réci¬

divent. A tel point qu'ils maintiennent leurs initia¬

tives. alors que. assez sou¬

vent. le Conseil fédéral et le Parlement leur ofTrent un contreprojet acceptable, sous forme de loi par exemple.

la naissance. Mais attention, ce congé parental ne pourrait être accorde que si les deux parents exercent une activité lucrative. Autrement dit. au¬

cun congé parental ne pour¬

rait être octroyé lorsque le père travaille et que la mère reste au foyer, ce qui est le plus largement le cas au¬

jourd'hui encore, en particu¬

lier dans notre canton. Il y a là une injustice flagrante et une discrimination intolera¬

ble des meres au foyer. Ce qui n'est pas étonnant quand on sait que cette initiative a été lancée par des mouve- Une prochaine votation fédérale:

la protection de la maternité C'est ainsi que le 2 décembre

prochain nous devrons nous rendre aux urnes pour dire, en particulier, si nous accep¬

tons l'initiative «pour une protection efficace de la ma¬

ternité».

Cette initiative demande que soit instaurée une assurance maternité obligatoire qui non seulement devrait couvrir in¬

tégralement les frais médi¬

caux de grossesse et d'accou¬

chement mais qui. au-dela.

devrait allouer des presta¬

tions en espèce pendant un congé de maternité de 16 se- mainetau moins«! un congé parental de 9 mois au mini- mu:

Le linanoement de ce sys¬

tème serait garanti par des subsides de la Confederation et des cantons, ainsi que par des cotisations prelevées sur les salaires, pour moitié a charge des travailleurs et des employeurs selon le modèle de I' WS (on parle d'une cotisation de 0.2'*> de part et d'autre).

Le congé parental de 9 moi^

au minimum ferait suite au congé maternitede 16 semai¬

nes. si c'est la mère qui le prend, et pourrait être pris par le père dès le moment de

ments progressistes auxquels s'est joint, évidemment, le parti socialiste. \ tel point que les pères de famille ou la mere reste au foyer, ce qui suppose quelques sacrifices de confort (pas de voiture, moins de vacances, etc.). de¬

vraient encore financer le congé parental de parents qui. pour diverses raisons, prefèrent ne renoncer a rien et pour cela travaillent.

Il en va de 491 millions de francs par année.

I .t not« bien au passage que l'initiative ne parle ni de pa¬

rents maries ni même de concubins, mais au contrai¬

re de parents, quels qu'ils soient: un pere célibataire qui reconnaîtrait l'enfant d'une mère célibataire, par exem¬

ple. verrait ainsi son congé parental financé par un pere de famille nombreuse.

L'assurance maternite est deia réglée aujourd'hui dans le cadre de l'assurance mala¬

die.

II n'y a donc aucune raison de voter un texte aussi mé¬

chamment opposé aux be¬

soins de la famille.

Il faudra dire NON le 2 dé¬

cembre prochain.

•Mfred Oggier

4 FPßOURG

(5)

SOCIAL

de *<»'l,8W «•»'

action ûe u

Visite à l'Institut «Les Buissonnets»

Dans le numéro du 19 octobre nous vous avons parlé de Claudette, Jean, Victor et Maria et de quelques autres personnes qui cachent leur solitude et leur misère. Pour l'instant, ils n'attendent rien de Noël et c'est à nous, à vous de leur préparer une fête qui ne sera pas seulement la fête d'un jour. Les premiers dons sont parvenus à la rédaction; mais attention, ne confondez pas l'Action de Noël avec le paiement de votre abonnement. Prêtez votre FRI BOURG illustré à vos voisins et amis, parlez de l'action autour de vous afin que la chaîne de solidarité s'agrandisse. Comme nous vous l'avions dit, nous aimerions faire aussi un geste en faveur des enfants des

«Buissonnets». Les moyens financiers de l'institut ne permettent pas les «extras». Et ces enfants seraient heureux d'avoir un parc Robinson qui soit adapté aux handicapés. Tous en profiteraient et ce plaisir sans cesse renouvelé doit nous encourager dans notre action. Merci pour eux qui n'ont pas eu le bonheur et la chance de naitre en bonne santé physique ou mentale.

INTERVIEW de M. Jean MICH KL,

directeur de l'Institut «l^es Buissonnets»

FRIBOURG illustré - M. Michel, depuis 1983 vous dirigez l'Institut «Les Buisson¬

nets», qui accueille des enfants handicapés mentaux ou physiques au bénéfice des pres¬

tations de l'Assurance invalidité pour la formation scolaire spéciale. Quels sont les différents secteurs de l'institut?

Jean Michel - L'institut comprend l'école spéciale, qui accueille 200 enfants et adoles¬

cents âgés de S à 18 ans. le home, internat regroupant une centaine d'enfants qui. pour diverses raisons, ne peuvent rentrer à la maison, le service psycho-pédagogique, au¬

quel collaborent des psychologues, des logo- pédistes et des psychomotriciens qui traitent les différents troubles, et le centre de traite¬

ment pour enfants I.M.C., qui assure, de la naissance jusqu'à l'âge de 20 ans. les traite¬

ments ambulatoires.

FI - D'où viennbnt les enfants qui vous sont confiés?

J. M. - 90% des enfants viennent du canton.

L'institut est bilingue, avec 42% d'enfants de langue allemande et 58% de langue française Tous les milieux sont représentés.

Une centaine d'enfants sont internes, mais rentrent le week-end et pendant les vacances dans leur famille. Une vingtaine d'enfants restent en permanenœ à l'institut.

FI - Parlez-nous de la répartition des classes et du corps enseignant.

J. M. - Actuellement, nous avons 35 clas¬

ses de 4 à 8 enfants. Cela permet aux ensei¬

gnants spécialisés et aux auxiliaires (au total 5 3 personnes) de s'occuper de chaque élève en

particulier. L'enseignement spécialisé aide l'enfant handicapé à développer au mieux ses facultés pour lui permettre de s'adapter le plus harmonieusement possible à la société.

FI - Quelle est l'organisation de l'internat?

J. M. - Nous avons 13 groupes éducatifs de 5 à 10 enfants. Ceux-ci sont encadrés par des éducateurs qui essayent, dans un vaste appar¬

tement. de créer un climat familial et d'incul¬

quer aux enfants des habitudes qui facilite¬

ront par la suite leur insertion sociale.

FI - Quels sont les buts à atteindre pour l'avenir de ces enfants handicapés?

J. M. - Pour l'enfant légèrement handicapé mental: assimiler les notions scolaires élé¬

mentaires pour entreprendre une formation professionnelle pratique.

Pour l'enfant moyennement handicapé: ac¬

quérir l'habileté gestuelle qui le préparera au travail dans un atelier ou dans un autre milieu protégé.

Pour l'enfant gravement handicapé mental:

prendre des habitudes de vie pratique qui faciliteront sa prise en charge institutionnelle ou familiale.

Pour l'enfant handicapé physique I.M.C. ou autre, d'intelligence normale ou légèrement diminuée: exploiter au mieux ses possibilités intellectuelles grâce à des moyens auxiliaires adaptés qui l'aident à surmonter ses difficul¬

tés motrices.

Fi - Merci. M. Michel, de nous avoir donné un aperçu des activités des «Buissonnets».

lus enfants sont bien entourés et vous faites un travail d'équipe remarquable qu'il faut souligner. Que chacun en soit remercié.

R.-M. E.

Sourire a la \7c. iiicnw en clam hamliaipc.

ACT ION DK NOKL 1984 FRIBOURG illustré

Dons reçus jusqu'au 5 novembre 1984 Eugénie Doutaz. St-lmier; Adolf Friedly.

Fribourg; Annemarie Page. Fribourg; Rose- Marie Jetzer. Fribourg; Angèle Corbaz.

Genève: Max Pasquier. Chernex: Maurice Pittet. l.a Chaux-de-Fonds: Jo Frutschy.

Genève: F. Charrière. Charmey; Robert Bongard. Ittigen: Anonyme. Fstavayen Maurice Grét. I.a Joux; Alice Sache. Genève:

Pierre Garbani. Châtel-St-Denis; Arthur Kolly. I.a Roche: Gabriel Rime. Montagny- les-Monts; Alexandre Gobet. Fribourg;

Jeanne Guillet. Marly; Yvonne Maillard. I.a Tour-de-Peilz: Henri Genoud. Sâles; Clo- rindo Losio. Porsel; Henri Progin. Ponthaux;

Communauté des Capucins. Fribourg; Ro¬

bert Devaud. Fribourg: Louis Jonin. Grolley;

Marcelle Sudan. Genève; Jeanne Delapierre.

Chêne-Bourg; Max Cristin. I-ausanne; Ger¬

man Krattinger. Fribourg: Marie Huber.

Murist; Jean Vallélian. Le l.anderon; Adol¬

phe Friedly. Fribourg: Anonyme. Neyruz;

Denise Tâche. Remaufens; B. Brugger. Vil- lars-sur-Glâne: Denise Wiest. Fribourg: Jac¬

queline Cudré. Autigny; Paul Progin. Su¬

sanne: Raymond Mollard. I-ribourg; Thérèse Donzallaz. Ecublens; Gaston Ayer. Broc; G.

Starrenberger. Neyruz. Paul Kanim. Fri¬

bourg; G. Fsseiva. Bulle; Emile Baeriswyl.

Fribourg: Agnès Clément. Bulle; Cécile liè- nervaud. Fribourg; Andrea Egger. Genève;

Annie Gross. Genève; Denise de Schaller.

Corminbœuf; Gertrude Thierrin. Granges- Paccot; Maurice Borcard. St-Blaise; René Heimoz. Fribourg; Marcel Maillard. Hen- niez; Louis Böschung. Vuadens; R. Vallé¬

lian. Courtaman: Félix Pellaton. Le Brouillet;

Anonyme. Belfaux: Marthe Suard. Nyon:

Joseph Guillet. Carouge(GE): Juliette Piller.

Ecuvillens.

FR6CXJRG 5

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ÉCOLE ET ÉDUCATION

Centre de formation laitière de Grangeneuve Une belle volée de nouveaux fromagers

Chaque automne a lieu à Grangeneuve la remise des diplômes aux élèves du Centre de formation laitière. La dernière édition s'est déroulée le vendredi 19 octobre 84, en présence des parents des lauréats. Ce sont neuf maîtres fromagers, vingt-six diplômés de l'Ecole de laiterie, vingt jeunes gens qui ont obtenu le certificat de capacité, un employé qualifié et neuf épouses de fromagers qui ont été félicités par M. Hans Baechler, conseiller d'Etat, chef de la Direction de l'agriculture.

Selon M. Othmar Raemy, l'école d'industrie laitière fut particulièrement mise à l'épreuve, d'une part par le dédouble¬

ment de la classe en option laitière et fromagère, d'autre part par l'introduction de nouveaux cours au niveau de la maîtrise.

Cela représente une crainte pour M. Raemy, qui constate que l'effort supplémentaire exigé dépasse parfois les facultés d'adaptation des élèves. C'est peut-être pour cette raison que 45 % d'entre eux ont échoué durant les trois ans que dure leur formation. Aux examens de fin d'apprentissage, le taux d'échec est de 13 X . Pour M. Hans Ueli Hurzeler, responsable de la formation des apprentis, «ce ne sont que les profession¬

nels ayant acquis une formation complète qui pourront résister à la concurrence toujours plus importante».

M. Alfred Kolly, président de la commission cantonale de formation laitière et président de la Société des laitiers fribourgeois a, quant à lui, félicité chaleureusement les lauréats. Il s'est également déclaré très satisfait de l'augmen¬

tation des effectifs dans cette branche de l'économie, mais une augmentation qui devra être maîtrisée pour que chacun ait une place de travail.

G. Bd

Les nouveaux maures fromagers. Photos G. Bourqucnoud-ll

Extrait de l'allocution de M. Hans Bae¬

chler, conseiller d'Etat, chef de la Direc¬

tion de l'agriculture du canton de Fribourg

Cours ouvert II pour épouses de fromagers. A gauche. M™* Anne-Marie Chava:. directrice du Centre de formation féminine de l'agriculture, de l'industrie laitière et de l'alimentation.

Les temps du siècle dernier ont vécu, où le fromager et le laitier avaient pour tâche de transfor¬

mer des surplus de lait en fro¬

mage et de ravitailler en lait de consommation les centres ur¬

bains. On ne connaissait pas les spécialités laitières telles que les laits fermentés, les laits stériles, les poudres, les condensés ou encore les crèmes glacées. On apprenait le métier du père et les quelques problèmes qu'un pro¬

fessionnel devait résoudre dans sa vie étaient ceux des perturba¬

tions politiques et des calamités naturelles.

Aujourd'hui nous vivons une époque où la rapidité des voies de communications, le développe¬

ment des secteurs secondaires et tertiaires, le haut niveau de vie et les possibilités technologiques de la production éliminent l'entre¬

prise qui s'endort sur ses lau¬

riers. Il n'y a plus de place pour celui qui veut s'isoler du reste du

monde économique. Chacun est condamné à s informer, se perfec¬

tionner. prendre des initiatives.

L'existence de chaque individu, entreprise, secteur de l'économie ou institution politique est sou¬

mise à un défi perpétuel.

En économie laitière comme en agriculture, on n'échappe pas à cette évolution caractérisée par la rapidité des changements dans les méthodes de production, par une société de consommation exi¬

geante et parfois contradictoi¬

re dans ses propos, par une con¬

currence qu 'on peut qualifier d'agressive. Comment se prépa¬

rer pour cette confrontation éco¬

nomique et sociale?

Etre indépendant ne signifie pas être individualiste à outrance.

Aujourd'hui, à plus forte raison, les indépendants doivent se soli¬

dariser à l'image des corpora¬

tions de l'ancien temps qui se soumettaient à une autodiscipline stricte. Le fruit de cette union est 6 FRBOJRG

(7)

ÉCOLE ET ÉDUCATION

Celle remise de diplômes a eu lieu en présence des parents des lauréats.

Kcole d'industrie laitière 1983-84

Franz-Dominik Aeby. Giffers:

Jean-Marie Beaud. Albeuve:

Martin Bodenmann. Martisberg:

Jacques Bonfils. Cugy: Gérard Brodard. St-Biaise; Daniel Col- laud. St-Aubin; Daniel Cornu.

Villars-Mendraz; André Corpa- taux. Ferpicloz: Christophe Cur- rat. Chésalles-sur-Oron: Gé¬

rard Equey. Rueyres-Treyfayes:

Hans-Rudolf Feldmann. Gra¬

ben: Pascal Gavillet. Courtion:

Markus Gosteli. Biel: Eugène Grandjean. Romont; Armin Haymoz. Alterswil: Denis Ja- cot. La Chaux-de-Fonds; Luc Laotaye. N'Djyména/Tchad:

François Marmy. Forel; Pascal Monneron. Murist; Jean-Pierre Monney. Léchelles: Roger Mo¬

rand. Treyvaux: Yves Moret.

Chavannes-les-Forts; Roland Pittet. Le Crêt: Maurice Sanson- nens. Autavaux; Hubert Suchet.

Grattavache: Beat Tinguely. La Chaux-du-Milieu.

Maitrise fromagère 1983-84 Valentin Bielmann. L'Auberson:

Jean-François Chollet. Villare- pos: André Delacombaz. Mont- bovon: Jean-Marie Dunant. Le Crèt; Roch Fasel. Semsales; Mi¬

chel Grossrieder. Estavayer-le- Gibloux: Alexandre Guex. Cot- tens: Werner Jungo. Le Brassus (allemand)-. Bernard Oberson.

R uey res-T rey fay es.

Cours ouvert II

pour épouses de fromagers 1982-84

Margrit Badoud. Domdidier;

Denise Favre. Corpataux: Marie- Claire Grossrieder. Orsonnens;

Patricia Grossrieder. Estavayer- le-Gibloux; Sylvia Humber- Hofer. Burtigny: Bernadette Neuhaus. Tentlingen: Marie- Françoise Oberson. Sâles/

Gruyère; Marie-Jeanne Pas- quier. Neyruz: Colette Richoz- Grossrieder. Villarsel-le-Gi- bloux.

Apprentis fromagers 1984 Daniel Baechler. F.ssert; Patri¬

ce Castella. Albeuve: Philippe Dousse. Fribourg; Daniel Frie- dly. Pont-la-Ville: Philippe Gre- maud. Le Pàquier: Pierre-Alain Perroud. Prez-vers-Noréaz:

Franco Pusceddu. Bulle: I-aurent Python. Le Pàquier: Jean-Paul Sallin. Treyvaux: Gilbert Uldry.

Le Châtelard.

Apprentis laitiers 1984 Christian Nachbaur. Faoug: Da¬

niel Petitpierre. Boveresse.

Certificat d'employé qualifié 1984

Willy Corpataux. Ferpicloz.

Saint Nicolas, tradition vivante l.a Saint-Nicolas demeure un fleuron du folklore de la Suisse primitive. A Küssnacht, au pied du Righi. la «Klausjagen» qui se déroule dans un bruit assourdissant provoqué par les sonneurs de toupins et claqueurs de fouets chassant les mauvais esprits, attire la foule. A Kriens. Arth ou Samen, à Len/.bourg ou à Kaegiswil. où défile un impressionnant cortège d'immenses lanternes aux couleurs flamboyantes, se déroulent des cérémonies placées sous le patronyme de saint Nicolas. A Bienne. à Fribourg. en Gruyère ou dans la Broyé, le bon saint suscite la joie des enfants.

D'où vient que la Saint-Nicolas occupe, dans le calendrier des fêles populaires, une telle place de choix? Qu'y a-t-il de commun entre ces traditions et Nicolas, évèque de Myre. qui vécut réellement au IVe siècle? l'ne chose est certaine: la Saint-Nicolas de notre époque ajoute un supplément d'âme à la vie.

Du vivant de l'évèque de Myre à nos jours, le culte voué à saint Nicolas fut constant. En 80 pages, dont 48 d'illustrations. «SAINT NICOLAS. TRADITION VIVANTE», édite par les Tréteaux de Chalamala. a Bulle, vous guide dans le monde merveilleux de saint Nicolas. L'ne pléiade de spécialistes de l'iconographie, de la documen¬

tation et de la photographie a participé à l'élaboration de l'ouvrage qui retrace dès son origine la vie de l'évéque de Myre. ses périgrinations à travers l'Histoire, sa venue enfin, en Suisse alémanique, à Fribourg et à Bulle, où la tradition reste bien vivante.

Offert en souscription (voir annonce) à un véritable prix cadeau (l'r.

I 5.-). ce livre unique sera vendu l'r. 25.- dès le décembre. Il existe un tirage numéroté (Fr. 100 - le volume) vendu au profit de la f ondation de saint Nicolas.

Hôtel-Restaurant du SAUVAGE 1623 SEMSALES

Menu du jour sur assiette ou sur plat - Carte variée SPÉCIALITÉS: Charbonnade - Filets de perche

Fondue moitié-moitié Salle à manger de style rustique Salle pour banquets, noces et sociétés

Mm* S. ZBINDEN - Tél. 029/8 51 04 - Grand parking FRBOURG 7

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ÉCOLE ET ÉDUCATION

évidemment la force contre tout élément qui pourrait s'attaquer au corps de métier d'abord ou à un membre quelconque en parti¬

culier. Les problèmes posés à un indépendant dépassent aujour¬

d'hui ses propres possibilités.

Prenons l'exemple des rénova¬

tions de fromageries, de commer¬

cialisation des produits, de légis¬

lation. L'Etat est certes là pour veiller à un équilibre et à un bien- être général. Ses moyens sont aussi limités et résultent d'un compromis politique.

Il n >' a donc au départ que cette

La présence féminine à une re¬

mise de diplômes de l'école d'in¬

dustrie laitière est un événement suffisamment rare pour qu il mé¬

rite qu'on s'v attarde, juste le temps d'un petit discours.

Il m appartient ce soir le plaisir et l'honneur de féliciter les lauréates du cours ouvert pour épouses de fromagers et laitiers. 3' du nom.

Combien d'entre vous pensent-ils en ce moment: «mais que viennent faire des lauréates dans ce milieu si traditionnellement réservé aux hommes?». Permettez-moi quel¬

ques brè\es explications: ce cours a été mis sur pied par les centres de formation laitière et de forma¬

tion féminine agricole pour la

volonté de chaque fromager, so¬

ciété de laiterie et associations professionnelles qui permettra de respecter comme il se doit l'exis¬

tence de ces entreprises familia¬

les, sachant que l'artisanat dans le secteur laitier transforme tou¬

jours 70 % du lait commercialisé dans notre canton, sans pour autant minimiser l'importance de la transformation industrielle du lait.

N'oublions pas que chaque pro¬

fession a la succession qu'elle mérite.

H. B.

première fois en 1976. Son objec¬

tif est de permettre aux épouses de fromagers et laitiers de com¬

pléter leur formation ménagère, d'approfondir leurs connaissan¬

ces en industrie laitière, et. par ce biais, de leur permettre d'assu¬

mer mieux et plus à fond leurs responsabilités dans les entrepri¬

ses fromagères artisanales de no¬

tre canton.

Le milieu féminin est sous-repré- sentédans la vie économique; tout le monde l'admet, quelques-uns le déplorent: peu de femmes accé¬

dant à des postes cadres, peu de femmes dans la politique et les fonctions publiques, peu de fem¬

mes dans les conseils d'adminis¬

tration; la liste serait encore lon¬

gue.

Pourquoi cela?

Parce que les femmes sont en moyenne moins bien formées que les hommes sur le plan profes¬

sionnel? et donc moins aptes à assumer les responsabilités?par¬

ce que les femmes d'aujourd'hui ressentent encore l'héritage d'un passé où leur intégration dans la vie politique et professionnelle tenait plus du rêve et de l'utopie que de la réalité? ou parce que le role des femmes au sein de la famille est foncièrement différent de celui des hommes et que leur mission ne peut se concilier avec une vie active sur le plan profes¬

sionnel et social?

La réponse se trouve certaine¬

ment quelque pan entre ces mo¬

tifs. Car tout se tient. Dans te milieu féminin on ne peut souvent dissocier les mots famille des mots étude et carrière. Tantôt l'un prend le dessus sur l'autre, le plus souvent la famille l'emporte et c'est bien naturel.

Mais ce souci de la famille ne devrait pas se faire au détriment des autres activités dans lesquel¬

les les femmes se doivent d'être présentes.

Une femme vient d'être élue au Conseil fédéra! et beaucoup s'en réjouissent. La popularité de Ma¬

dame Kopp est considérable, car elle a su allier avec élégance féminité et compétence. Comme ses collègues, elle est diplômée d'une université. Docteur en droit: elle a un solide bagage technique et politique. On la dit intelligente, précise, inflexible.

Beaucoup de gens l'admirent parce qu 'elle est en plus une mère

Allocution de Mme Anne-Marie Chavaz,

directrice du Centre de formation féminine de l'agriculture, de l'industrie laitière et de l'alimentation

Les élèves de l'Ecole d'industrie laitière.

M. Alfred Kolly. président de la commission cantonale de formation laitière et président de la Société des laitiers fribourgeois. félicitant les lauréats.

de famille, une femme d'inté¬

rieur. On aime la voir ehe: elle, avec sa fille, s'occupant de son jardin, de sa maison.

Le programme du cours que vous venez de suivre, chères lauréates, a tenu compte de ces nuances dans la vie d'une femme. Avec les branches ménagères, vos ensei¬

gnantes ont tenté de vous donner le goût pour les tâches familiales faites avec compétence et plaisir.

Les leçons de formation générale vous ont appris les bases de civisme et de droit nécessaires à votre intégration dans le monde public. Quant aux branches d'économies laitières, elles vous ont permis de mieux comprendre de quoi est fait le pain quotidien de votre mari et de vous intéresser de plus près à la marche de votre entreprise, pouvant ainsi >■ jouer un rôle actif et responsable.

Vous méritez ce soir un bravo tout particulier pour avoir accepté de revenir vous asseoir sur les bancs d'école et faire ainsi un pas vers une meilleure participation des femmes dans notre société. A toutes j'adresse mes plus sincères félicitations.

A vous. Mesdames, je souhaite bonne route, yous êtes aujour¬

d'hui bien armées pour affronter vos responsabilités. Puissiez-vous les assumer aussi parfaitement que possible et avec toute l'ingé¬

niosité que votre fonction exige.

A. C.

8 FREOJRG

(9)

ELLE ET LUI

es nouveaux sont arrives

Les maquiltag deroi-teinte

Raffinement, subt.Utè,

Pour s'allier aux beaux clas¬

siques renouvelés de la mode automne-hiver, les maquillages se font subtils et raffinés. C'est un cortège de nuances justement dosées venues de la terre, du bois, du cuir. Dans les camaïeux de beige, de brun, de bois de rose, c'est une harmonie chaleureuse de tons qui prend ses sources dans le vrai, l'authentique. Bien appuyé sur la tradition pour ap¬

porter au visage de la femme des teintes chaudes qui lui donnent un regard profond et un air raffiné. Exactement ce qu'il faut pour défier les brumes automna¬

les et le froid de l'hiver.

Comme chaque saison, toutes les marques sortent leur meilleur

«cru», suivant la ligne de leur styliste, dont voici deux exem¬

ples:

Chez Lancôme

Le teint a des reflets dorés avec le fond de teint Maquimat naturel.

Le bas des pommettes est mar¬

qué par un blush foncé, c'est la

\>hoio I ancônw

vedette de cette palette automne- hiver. il est presque brun pour modeler le visage à ravir. Les yeux jouent le très sophistiqué avec le duo d'ombre bronze et cuivre, souligné avec le crayon vert intense, du même ton que le mascara Immencils. Les lèvres se font naturelles avec le beige chan¬

terelle et le brillant raisin, ou profondes avec le rouge satin brun bémol. Et toujours toute la gamme des vernis à ongles assor¬

tis aux rouges à lèvres.

Chez Christian Dior

Les teintes sourdes ont la vedette chez Dior, avec un touche de lumière portée sur le regard.

Fond de teint naturel beige, re¬

levé délicatement avec le blush pétale et rouge libertin. L'accent est mis sur les paupières, avec deux palettes contrastes: jeux d'ombres, blanc rosé, acier, bronze et noir; jeu de lumière, ocre doré, gris doré, brun et un nuage de fumée. Le tout rehaussé par le tout nouveau mascara Diormatic brun.

Au rayon des nouveautés Le Stylocils mascara douceur de Lancôme. pour un maquillage tout en douceur. Sa brosse si fine permet la précision et le naturel.

Il convient à toutes les femmes, y compris celles qui ont les yeux fragiles.

Le jeu d'ombres de Lancôme pour changer de look selon son humeur, selon sa tenue, selon son emploi du temps. C'est un répertoire de tous les tons 84 qui permettent d'accorder son ma¬

quillage à la mode que l'on porte où et quand on veut. On trouve les boîtiers avec les tons suivants:

«duo contrastes», «duo camaïeu»

et «les monos».

Les bio-vernis de Biotherm. une palette de douze teintes de vernis à ongles qui présente une foule de qualités: bonne tenue, couleurs harmonieuses, couvrance suffi¬

sante. brillance persistante. Posé sur la bio-base, le vernis prend toute sa dimension. Celle-ci s'ap¬

plique aisément, sèche rapide¬

ment. améliore la tenue du ver¬

nis. renforce la dureté de l'ongle.

Intéressant aussi le flacon, dont la forme permet d'utiliser le ver¬

nis jusqu'au bout! Le pinceau est de bonne qualité. U ne gamme de douze teintes assorties aux rou¬

ges à lèvres déjà connus et appré¬

ciés des peaux fragiles, surtout.

Il

Haute Coiffure Française

«Les actuelles»

ieps. Les membres de la Haute Coiffure Française, organisation.

mondiale des artistes-coiffeurs engagés, se rencontrent deux fois par an à Paris. Ils y mettent au point les tendances qui marque¬

ront la mode de la saison.

Les deux versions de la ligne baptisée «Les actuelles» ont une nuque et des côtés très effacés, un front dégagé ou ombré par quel¬

ques mèches très fines. Le haut de la tête est au contraire traité en volume, qui peut être soutenu par une légère permanente.

Les nouvelles coupes se réalisent en deux temps. Les parties cour¬

tes sont formées par un savant

«Tète de loup» - la version effrontée de la nouvelle mode, présentée par h Haute Coiffure Française, dans la¬

quelle quelques mèches très fines sont projetées vers l'avant et viennent ombrer le front. Les cheveux sont projetés en arriére à partir du front de manière turbulente et retombent doucement sur la tète.

«Ondée» - l'interprétation féminine de la nouvelle mode de la saison, présentée par la Haute Coiffure Française. Le front reste dégagé grâce à une légère permanente qui laisse retomber les cheveux douce¬

ment sur les cotés et la nuque.

effilage, dégradé sur la nuque.

Dans la version «Tête de loup», plus insolente, quelques mèches très fines sont projetées vers l'avant et viennent ombrer le front. Un volume inédit est créé sur le haut de la tête par le décollement des racines et un dégradé puissant. Dans la ver¬

sion «Ondée», plus féminine, la coiffure est projetée doucement vers l'arrière, le front est dégagé.

Une légère permanente confère un aspect final souple et ondé.

Les pointes éclaircies accentuent l'aspect structural, et quelques reliefs de couleurs accrochent un instant les reflets du soleil. La Haute Coiffure Française est très bien représentée en Suisse par de nombreux membres.

FRBOURG 9

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LES JEUX

Résultat du concours du 19 octobre 1984

Quelques lecteurs onl reconnu le hameau de La Villette (Im l ang en allemand), qui fait partie de la commune de Jaun.

Ils se nomment: Claudine Andrey. Les Tzertzons. Cerniat: Paul Pesse. Ijh Joux; Chantai Maillard. Chapelle-sur-Oron; Agnès Donzal- laz. Vauderensi Marie-Louise Gavilict. Ksmonts: André Pittet. 27.

av. des Planches. Montreux: Paul RufTieux. I*a Valsainte; Astrid Roubaty. Kcuvillens; Irma Morel. Fcuvillens.

Le tirage au sort a designé comme gagnant d'un abonnement de trois mois a notre revue:

Paul Ruffieux, La Valsainte.

(Si la personne en question est par hasard déjà abonnée à 1 RIBOl'RG illustré, une autre personne de la famille ou un ami peut bénéficier de cet abonnement.)

Ouvrez l'œil!

Krreurs

Tous les personnages d'en bas ne sont pas les jumeaux de ceux d'en haut. Serez-vous assez perspicace pour découvrir les sept différences?

Solution quelque part dans notre revue.

Notre metteur en page a commis une erreur en effectuant le montage de ces deux photos.

Le lecteur nous indiquera l'image réelle par le chiffre qui se trouve sur la photo exacte.

Délai: 30 novembre 1984.

La réponse devra nous parvenir, sur carte postale uniquement, à l'adresse suivante: Concours «Ouvrez l'oeil» - l'RIBOL'RG illustré.

CP .VII. 1701 Fribourg.

10 FPBOURG

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BONJOUR MONSIEUR LE SYNDIC DE.

VILLARSIVIRIAUX

Une commune qui regarde son avenir

avec confiance Villarsiviriaux. un village à l'écart du

bruit, particulièrement original de par sa situation au pied nord du Gibloux.

Beaux pâturages, vergers et magni¬

fiques forêts lui font un cadre roman¬

tique. Oui. ce coin de terre a quelque chose d'indéfinissable, une atmo¬

sphère spéciale, une harmonie en ton majeur de par le caractère et la con¬

versation de ses habitants. Ceux-ci aiment à se retrouver en groupes bien définis. Ils ont le sens de l'accueil. On aime, ici, se rencontrer entre villa¬

geois, pour délibérer, jeter un regard quelque peu méfiant sur ce qui vient d'ailleurs.

Villarsiviriaux fut-il, aux temps les plus anciens, un poste d'observation des légions romaines en marche vers le nord? Cela n'a rien d'étonnant, puisque l'on a trouvé dans ce village des tuiles romaines au lieu-dit «Mon- dzevin», alors qu'un outil romain a été découvert en 1905. Au XIIe siè¬

cle. Guillaume de Villar Severor (nom du village à l'époque) prêta une reconnaissance au couvent d'Haute-

rive. En 1278, un Jocelme, chevalier, reconnut tenir du monastère d'Humi- limont un franc alleu sis à Villar Siverioux. En 1233, cette commune s'appelait Villar Sewrioz, c'est-à-dire village d'un Sewfrit. Ce n'est que quelques siècles plus tard que l'on donna l'appellation de Villarsiviriaux à cette localité glânoise.

Cette commune que nous avons le plaisir de vous présenter a, comme toutes les autres, ses problèmes. Ils sont étudiés par des hommes sages, pondérés, ayant l'habitude du calme puisque Villarsiviriaux est quelque peu retiré, silencieux, baigné dans l'atmosphère d'un climat très doux malgré l'altitude, rendue plus vivante encore par le passage d'un troupeau.

L'Exécutif actuel, fort de cinq mem¬

bres. présidé par M. Pascal Grossrie- der, forme une équipe homogène qui désire entretenir des contacts de con¬

fiance avec les 183 habitants que compte aujourd'hui cette localité.

Agé de cinquante-sept ans, père de dix enfants, fromager et administrateur

de la maison «Produits laitiers Molé- son S.A.», dont le siège social est à Villarsiviriaux, Pascal Grossrieder se dévoue pour la chose publique depuis 1974, date de son entrée au Conseil communal. Maître de lui-même, res¬

pecté par la population, il y a six ans qu'il assume la fonction de syndic. Il n'est pas spontanéité, il est mesure...

car il ne sied pas de trop s'offrir à la curiosité. C'est un homme qui dégage un sentiment de force, de sûreté, de fermeté. Le timbre de sa voix varie au gré des sujets qu'il expose, au gré des réactions qu'il devine... Il a de l'assu¬

rance et suffisamment de confiance en ses capacités pour ne point se laisser désarçonner par un quidam au hasard d'une rencontre. Ce sont les traits que nous avons découverts chez Pascal Grossrieder qui, avec sa bon- hommie habituelle, a accordé une interview à la rédaction de «FRI- BOURG illustré», ce dont nous le remercions infiniment.

Gérard Bourquenoud l.v village dv l illar\i\ iriunx un jour J automne N4 l'hoios<. Hd

FRßOURG il

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12 FRBOURG

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INTERVIEW

de Monsieur Pascal Grossrieder, syndic de Villarsiviriaux

BONJOUR MONSIEUR LE SYNDIC DE.

«aiT

lai petite enlise cl le cimeliere de Hllursiviriuux FRIBOURG illustré - Monsieur

le syndic, auriez-vous l'amabi¬

lité de nous définir la position de votre commune tant sur le plan géographique que des liaisons routières et ferroviaires?

Pascal Grossrieder - Notre vil¬

lage était placé sous la juridiction du district de Farvagny jusqu'en 1848. date à partir de laquelle il fait partie du district de la Glàne.

Situé sur le versant nord du Gibloux. il est limitrophe avec les districts de la Gruyère et de la Sarine. Desservi par des routes en bon état, il ne se trouve qu'à 10 km de Romont. 19 de Bulle et 20 de Fribourg. En plus de cela.

Villarsiviriaux. qui dénombre quelque soixante véhicules auto¬

mobiles pour une population de 183 habitants, n'est qu'à quel¬

ques minutes en voiture de la Nationale 12. dont la jonction est à Rossens. Sur le plan ferro¬

viaire. 5 km seulement séparent notre localité de la gare CFF de Viiiaz-St-Pierre. laquelle est des¬

servie par la ligne Lausanne- Fribourg.

FI - Quelle est la surface de votre commune et possède-t-elle des forêts?

P. G. - Notre commune a une situation assez particulière du fait qu'elle se trouve à l'écart du bruit, donc dans une région calme et tranquille. Sa surface s'étend sur 418 ha. dont 63 ha de forêts et 53 ha de parchets.

FI - Villarsiviriaux est-il encore un village essentiellement agri¬

cole?

P. G. - Se trouvant en zone de montagne et de non-ensilage, no¬

tre localité compte encore treize agriculteurs qui. avec un trou¬

peau de 180 à 200 vaches, livrent annuellement 750 000 kilos de

lait à la fromagerie villageoise, dont le responsable est M. Serge Grossrieder. Il y a lieu de préci¬

ser que cette fromagerie récep¬

tionne plus de deux millions de kilos de lait par année qui sont transformés en vacherin fribour- geois et fromage de Gruyère. I_a plupart des domaines sont repris

de père en fils, bien que l'une ou l'autre des fermes pourraient, dans un proche avenir, être transformées en maisons de va¬

cances ou résidences secondaires.

I.a commune de Villarsiviriaux est propriétaire de deux alpages, l'un exploité par elle-même, l'au¬

tre par un particulier.

FI - Qu'en est-il de l'artisanat et du commerce?

P. G. - Niché aux flancs de la montagne qui se nomme le Mont-Gibloux. non loin de la forêt, notre village se prête admi¬

rablement à l'artisanat. A l'heure actuelle. Villarsiviriaux a dans ses murs un sculpteur sur bois, un carrossier, un boulanger-pâ¬

tissier. une fromagerie, une en¬

treprise d'installations sanitaires et chauffage, une auberge com¬

munale. point de rencontre des jeunes et moins jeunes qui vivent et travaillent sur ce coin de terre où la nature est restée intacte.

FI - Kst-il exact que les gens de Villarsiviriaux aiment les fleurs?

P. G. - Vous avez raison de poser cette question, car notre popula- l.a da\*e dv M Aloys Crausuinstituteur, qui assume l'instruction de lit leunesse de • illarsiririaux depuis delà dix-

\ept uns. a lu sutislaction de lu population W Crausu:. que nous voyons uu centre de nuire plinto. est iffialemcilt directeur du chœur mixte paroissial.

FRBOURG 13

(14)

>j\\Ws BONJOUR MONSIEUR LE SYNDIC DE...

( il e très jolie ferme transformée en maison d habitation. avec au premier plan une croix comme symbole de protection d'une communauté.

tion est très sensible au parfum des fleurs. Elle collabore efficace¬

ment à l'embellissement de notre village qui. en 1981. a obtenu le premier prix du concours en ce qui concerne le district de la Glane. Notre localité a également gagné le troisième prix en 1982 et le premier prix hors concours en 1983. Nous souhaitons vive¬

ment que la population continue à embellir maisons, fermes et fontaines, afin que Villarsivi- riaux ressemble toujours à un bijou dans son écrin.

FI - Quelles sont les activités culturelles et sportives que l'on découvre dans votre localité?

P. G. - C'est en 1869 que notre paroisse s'est détachée de celle d'Orsonnens. Le chef spirituel actuel de la communauté catho¬

lique de Villarsiviriaux est l'abbé Henri Monneron qui. depuis 1936. exerce son ministère dans notre paroisse. Nous avons un chœur mixte qui est dirigé avec conviction par M. Aloys Crau¬

saz. instituteur, alors que les

«mordus» de la musique instru¬

mentale font partie de la fanfare d'Orsonnens. Il existe également une société de tir qui est très active, ainsi qu'une société de jeunesse qui organise une fois l'an une manifestation pour les personnes âgées.

FI • Et l'instruction de la jeu¬

nesse, comment est-elle organi¬

sée?

P. G. - Villarsiviriaux fait partie d'un regroupement scolaire qui réunit quatre communes. L'école

a été construite dans les années 70 et abrite à l'heure actuelle une classe de vingt élèves tenue par M. Aloys Crausaz. instituteur, une classe enfantine confiée à Mlle Véronique Rolle, une petite salle pour les séances du Conseil communal, ainsi que l'apparte¬

ment de l'instituteur.

Etant donné que la jeunesse est de plus en plus passionnée par les sports, nous ne perdons pas de vue la réalisation d'une halle polyvalente dans le cadre de l'an¬

cienne paroisse d'Orsonnens.

FI - Venons-en à la situation économique de votre commune;

comment se présente-t-elle à l'heure actuelle?

P. G. - D'abord, vous nous permettrez quelques mots sur

l'évolution du taux fiscal dans notre commune pour mieux vous démontrer ce qu'elle est aujourd'hui. En 1954. le contri¬

buable de Villarsiviriaux payait 40 centimes par franc payé à l'Etat, ce qui donnait 4000 francs de recettes par année. Dans les années 58 à 60. notre commune n'ayant pas suffisamment d'ar¬

gent pour réaliser la construction de la route principale du village qui s'avérait nécessaire, les auto¬

rités ont été contraintes d'aug¬

menter le taux fiscal qui a passé à 80 centimes, ce qui a permis de doubler les recettes annuelles.

Quelques années plus tard, alors que le Conseil communal envisa¬

geait la réalisation de l'infra¬

structure. le taux fiscal est monté jusqu'à I fr. 10. puis a grimpé jusqu'à I fr. 25 pendant une dizaine d'années. Actuellement à I fr. 10. ce taux fiscal est consi¬

déré comme étant un peu trop élevé par la population de notre village, mais cela nous permet d'avoir des finances communa¬

les saines, bien que les dettes actuelles se montent à plus de 250 000 francs.

FI - Quelles ont été les dépenses les plus importantes durant ce dernier quart de siècle?

P. G. - Notre commune a dé¬

pensé 440 000 francs pour la construction d'un bâtiment sco¬

laire. 60 000 francs à titre de participation pour l'Ecole secon-

Autorités communales Pascal Grossrieder. syndic Administration générale - Finan¬

ce

Marc Berset. vice-syndic Agriculture - Forêts

Jean-Gérard Chassot. conseiller geôles - Social

Jean-Pierre Berset. conseiller Routes - Service des eaux Raphaël Raboud. conseiller Défense incendie - Service du feu - Militaire - Auberge - Cimetière Administration

Marguerite Curtenaz Secrétaire

Gérard Berset Boursier et percepteur Albert Chollet Commandant du feu Antoine Berset Piqueur communal Sociétés locales Chœur mixte paroissial Aloys Crausaz. directeur Daniel Berset. président Société de jeunesse Johnny Roh. président Société de tir

Albert Chollet. président Société de laiterie Antoine Berset. président Le Conseil communal de l'illarsiviriaux. De gauche a droite. V" Marguerite Curtenaz. secrétaire: Gérard Hersel, boursier; Raphael Raboud. conseiller; Pascal Grossrieder. syndic; Marcel Berset. vice-syndic; Jean-Gérard Cliassot.

conseiller; et Jean-Pierre Berset. cxmseiller.

14 FRßOURG

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BONJOUR MONSIEUR LE SYNDIC DE...

W Serge (irnssrictler. maure Immuner (a gauche). avec sun employe, u l'heure tie lu liihriciiliini tin vacherin Irihoiirgeois. une s/x-uW/V tie celle fromagerie villageoise

résidentiel. Un promoteur de la Gruyère a acquis, il y a plusieurs années déjà, un terrain de 10 000 m2 au-dessus de Yillarsiviriaux pour y construire des maisons familiales. Nous aimerions bien savoir s'il se souvient encore qu'il en est propriétaire!

line autre tâche des autorités de cette commune glânoise sera d'assurer la qualité des relations

entre les citoyens, une vie cultu¬

relle active, une animation locale, bref, une ambiance propre à per¬

mettre aux habitants de Yillarsi¬

viriaux de s'exprimer, de se réali¬

ser et de vivre sainement dans un paysage naturel qui leur offre un réel épanouissement.

Propos recueillis par Gérard Hourqucnoud

Une heure avec...

Marguerite Curtenaz, secrétaire communale daire de la Glane, à Romont.

.110 000 francs pour la construc¬

tion de la route du village.

938 000 francs pour la route forestière. 16 000 francs pour la route des Crettys et I I 50 000 francs selon le projet voté en 1978. Elle a également payé 9000 francs pour l'éclairage pu¬

blic. 602 000 francs pour l'ad¬

duction d'eau, le captage. le ré¬

servoir et la défense incendie.

25 000 francs pour la construc¬

tion du réservoir et l'adduction d'eau des Pragys. 30 000 francs pour l'entretien du chalet d'al¬

page «Les Carrys». 50 000 francs pour celui de la Montagne.

Il y a eu d'autre part la restaura¬

tion de l'Auberge communale, qui a coûté 350 000 francs, ainsi que les cantonnements militaires qui ont provoqué une dépense de 160 000 francs. Sur ces investis¬

sement qui se sont donc élevés à 4 I 50 000 francs, nous avons bénéficié de subventions pour 1 565 000 francs, le solde, soit 2 585 000 francs, étant resté à la charge de notre commune.

FI - Pouvez-vous m'expliquer comment les autorités de Villar- siviriaux envisagent-elles l'ave¬

nir de votre commune?

P. G. - Nous aimerions rendre hommage à l'ancien syndic et député. M. Eugène Berset. à qui revient le mérite d'avoir fait dé¬

marrer les premières réalisa¬

tions. sans oublier les sacrifices qui ont été faits par la population.

Vous comprendrez également qu'avec un budget limité à 250 000 francs par année, le Conseil communal n'est pas en mesure de réaliser tous les pro¬

jets en quelques années, même si ceux-ci peuvent améliorer la qua¬

lité de la vie des habitants de Y'illarsiviriaux.

Notre politique d'investisse¬

ments consiste donc à réaliser les infrastructures d'une manière échelonnée, de façon à mainte¬

nir une dette aussi réduite que possible, afin que nous puissions utiliser l'argent disponible pour l'amortissement plutôt que pour les intérêts négatifs. Cela ne veut pas dire que la commune va abandonner son efTort et éluder les problèmes, bien au contraire, elle entend regarder la réalité en face, classer chaque chose selon son importance et son ordre de priorité. Une telle politique nous permettra de maintenir des fi¬

nances saines et une fiscalité supportable pour le citoyen.

FI - Avez-vous d'autres projets à l'étude?

P. G. - Pour l'instant, l'alimenta¬

tion en eau potable est assurée par des sources communales qui sont captées sur la crête du Gi- bloux. l'aménagement du terri¬

toire est réalisé, ce qui nous fait dire que l'année 85 ne verra que l'achèvement du programme routier voté en 1978. Pour ce qui est de l'épuration concernant le secteur du pied nord du Gibloux.

une association intercommunale est actuellement en train de se constituer. La part de notre com¬

mune pour la construction de la STEP s'élèvera probablement à environ 200 000 francs. Récem¬

ment. nous avons donné mandat pour la réalisation du plan direc¬

teur des égouts du village.

FI - Les autorités de Villarsivi- riaux ont-elles un souhait à exprimer?

P. G. - Le Conseil communal souhaite un développement har¬

monieux du village, tant sur le plan artisanal que de caractère

Genevoise d'origine, elle est venue habiter yillarsiviriaux en 1968. à la suite de la crise du logement en ville de Genève. A cette époque, son mari était chauffeur de train routier. Lors d'un déplacement dans le canton de Eribourg, il a eu vent qu 'une maison était à vendre dans ce village de la Glane. D 'en¬

tente avec sa famille, il décida de venir vivre à Villarsiviriaux.

Etant donné la distance qui sé¬

pare celle localité de Genève, il abandonna son métier pour deve¬

nir employé de laboratoire à la station fédérale de recherches sur la production animale, à Grunge- neuve. Comme sa femme ei ses enfants, il s'est fort bien accli¬

maté et intégré à la mentalité de la population de ce village, où toute la famille se sent à l'aise et heureuse.

Marguerite m'a avoué avoir été rapidement adoptée pur les habi¬

tants de yillarsiviriaux. peut-être parce que dés son arrivée elle s'est préoccupée des personnes âgées et des enfants qui n avaient pas encore atteint l'âge de la scolarité. D'autre part, aussi, parce qu'elle s 'intéressait à tout ce qui touche le domaine social.

Au fil des années, elle a collaboré efficacement à la création d'une classe enfantine, ce qui a fait que yillarsiviriaux a été la troisième localité du cercle de la Glane - mis à part Romont - à bénéficier de cet enseignement pour les pe¬

tits.

Son activité ne s'est pas arrêtée en si bon chemin, puisque Margue¬

rite Curtenaz est secrétaire com¬

munale de yillarsiviriaux depuis 1978, après avoir siégé quatre

uns au sein de l'Exécutif. Agé aujourd'hui de quarante-quatre ans. possédant une formation d'employée de commerce, elle est au service de la population dans tine fonction qui lui apporte bien des satisfactions. Dynamique comme pas deux, elle est égale¬

ment caissière de la caisse-mala¬

die «Chrétienne sociale» depuis sa création et a fail partie durant dix ans de la commission scolaire.

En plus de loin cela, elle trouve encore le temps d'édtiquer ses quatre enfants, d'entretenir su maison et de filer la laine au rouet. H faut le faire... et toujours avec le sourire!

Gérard Bourquenoud FRBOURG 15

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BONJOUR MONSIEUR LE SYNDIC DE...

Pie Berset, doyen de Villarsiviriaux Un moral à tout casser

Sur la roule qui conduit du vil¬

lage aux alpages des hauls de Villarsiviriaux. on découvre sur sa droite une ferme non exploitée depuis plusieurs années. Là, dans un décor typiquement campa¬

gnard, j'ai rencontré un couple très sympalique qui m a réservé un accueil chaleureux. Elle va¬

quait à son ménage, lui somnolait dans le fauteuil que la commune précitée lui a offert le jour de son quatre-vingt-dixième anniver¬

saire.

Né le V août IftV-t à Villarsivi¬

riaux. sa commune d'origine. Pie Berset est issu d'une famille pay¬

sanne. Prenant l'exemple sur ses ancêtres, toute sa vie il a cultivé la terre. Un homme charmant qui aime bien taquiner el raconter des histoires drôles

facultés. Quelle joie de venir à cet âge sans avoir à souffrir de sa santé.

A u nonagénaire en pleine forme et à son épouse A lice qui approche de ses quatre-vingts ans. FRI-

BOURG illustré leur souhaite de vivre encore longtemps ensemble dans la ferme où ils coulent tous deux des jours paisibles.

Texte el photo G. Bd Tant qu'il y aura du bois...

Avec son épouse, née Alice Mar- chon, de Vuisternens-en-Ogoz, Pie Berset a travaillé dur sur son domaine pour élever une famille de cinq enfants qui lui ont don¬

né sept petits-enfants et quatre arriére-petits-enfants. Ceux-ci viennent régulièrement leur ren¬

dre visile à la ferme, ce qui leur réchauffe le cœur. Dans la vie publique. Pie Berset a été durant vingt-cinq ans percepteur d'im¬

pôt. une fonction qui ne le mettait pas à l'abri des reproches et des critiques.

Le rédacteur soussigné a eu beaucoup de plaisir à bavarder quelques instants avec ce couple et surtout de lui faire plaisir. La conversation fut en effet très agréable, car il faut le dire. Pie Berset jouit encore de toutes ses

«Le mal dont nous souffrons tous c'est de vivre dans un monde qui n 'est ni à notre échelle, ni à notre image, où tout se fabrique à la chaîne. Il est urgent de redécou¬

vrir une réalité dans laquelle chaque objet serait aussi unique, aussi irremplaçable que les indi¬

vidus.» Le personnage qui s'ex¬

prime ainsi n'est pas dans le LAROUSSE. C'est un jeune sculpteur de vingt-trois ans. Jean Buchmann, de Villarsiviriaux.

qui travaille pour l'ébénisterie d'art Francis Richoz. ù Fuyens.

Dans son atelier, il fait renaître chaque jour, dans la poussière dorée des copeaux, un art vieux comme notre ère. Belle profession de foi pour un artisan qui ne sait pas où finit l'artisanat et où commence l'art. Jean Buchmann

se voue avec une habileté peu commune à la création de pièces de menuiserie d'une rare beauté.

Porte travaillée, escalier ou ar¬

moire sculpté, balcon ciselé comme un couturier.

Peut-être est-ce la connaissance obscure de tout cela qui nous fait regarder avec la même tendresse la table de salon, l'armoire fri- bourgeoise ou d'autres objets de la vie quotidienne.

A vare de paroles. Jean Buclimann préfère laisser s'exprimer son ci¬

seau précis et sa massette aux coups si nuancés. Cet artisan est bien parti pour réussir, parce qu 'il sait que le succès ne lui sera accordé que par la recherche obstinée, la volonté et le travail bien fait.

Texte et photo G. Bd

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LES SPORTS

Marly Volley Féminin

Plusieurs atouts pour le maintien en ligue nationale B

«A mon avis, nous possédons actuellement la meilleure équipe de l'histoire du Marly Volley Féminin. Tout l'effectif n'est peut-être pas (ou pas encore) du format de la ligue nationale B, mais je ne cacherai pas mon optimisme. Sauf blessure ou indisponibilité qui pourrait frapper nos meilleures joueuses, je pense que nous parviendrons sans trop de difficulté à notre but qui est le maintien de l'équipe en ligue nationale B.» Celui qui parle ainsi, c'est Philippe Vernier, entraîneur du Marly Volley Féminin, un ancien athlète reconverti au volleyball: «C'est mon épouse qui m'a donné le feu sacré. Elle m'a appris les ficelles du volley de A jusqu'à Z, ce qui fait que nous conservons une totale identité de vue dans nos discussions sportives.» Parce qu'il faut le préciser aussi. Si Philippe Vernier dirige l'équipe, son épouse Anne est quant à elle sur le terrain de jeu où elle occupe une place importante, puisqu'elle s'est forgée la réputation d'être l'une des meilleures passeuses de la LNB.

Pas de dictature

Diriger une équipe féminine né¬

cessite certainement une bonne dose de diplomatie. Philippe Ver¬

nier nuance pourtant notre pro¬

pos: «Il y a certes des susceptibili¬

tés à ménager, mais en fait je crois que les filles accordent plus de confiance à un entraîneur masculin plutôt qu'à une de leurs collègues. A moins que celle-ci soit nettement meilleure ou se montre intransigeante sur le plan de la discipline. Chez nous, il n'y a pas de dictature. Je suis per¬

suadé que les résultats seront supérieurs si chacune se sent responsable. Il ne faut pas ou-

Le Marly Volley Féminin, saison 1984-85.

I" rang, de gauche à droite: Silvia Bugnon.Anne Vernier, Michelle Voisard, Brigitte Wassmer, Ursula Hischler.

2' rang, de gauche à droite: Philippe Vernier (enlraineur), Marie-Ange Gicol, Marie-José Waeber, Karin Diddl, Ursula Schmidt. Ursula Reidy. Photo BRM

blier que les filles ne réagissent pas du tout de la même manière que les hommes.»

Techniquement parfaitement au point, l'équipe marlinoise abor¬

de donc ce championnat avec une confiance non dénuée de fonde¬

ment. Moudon paraît certes in¬

touchable, mais toutes les autres formations partent dans un mou¬

choir. «Pour nous, il s'agira de gagner au moins sept rencontres pour atteindre notre but. Si l'équipe est un peu fragile sur le plan psychique, elle compense ce léger manque par sa condition physique et sa bonne technique.

De plus, notre six de base est arrivé à maturité. Nous pour¬

rions peut-être gagner en effica¬

cité sur le plan tactique, mais le volleyball n'est pas un sport qui autorise la préparation et la mise en place de nombreux schémas de jeu. Nous connaissons donc nos atouts et nos faiblesses, c'est maintenant le job de l'entraîneur de composer avec ces ingrédients pour en tirer le meilleur profit.»

L'Importance du dialogue Philippe Vernier avoue qu'il est plutôt un entraîneur branché sur une préparation physique impec¬

cable de ses joueuses, plutôt qu'un tacticien. Là aussi, il doit ouvrir la porte au dialogue: «Je n'oublie jamais que nos filles connaissent parfaitement leur sport, parce qu'il y a maintenant des années qu'elles le pratiquent.

Sur une saison complète, il est donc inévitable que certaines dis¬

cussions plus animées puissent surgir. C'est un petit problème évidemment, mais je dois tenir compte de la personnalité de chacune. D'autre part, nous avons dans notre effectif de dix filles des joueuses qui n'ont pas encore atteint un niveau suffisant pour entrer sur le terrain dans les moments délicats d'un match. Je dois néanmoins arriver à ce qu'elles se sentent solidaires de leurs coéquipières. Il en va du bien de l'équipe.»

La formule magique

Les Marlinoises ont donc fait leur comptabilité. Sept victoires devraient leur permettre de con- FRBOURG 17

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Index des salles Pays de Fribourg Exclusivité

«FRIBOURG illustré»

Assemblées - Conférences - Con¬

grès - Manifestations diverses - Banquets de sociétés - Repas de noces - Séminaires

District de la Glane ROMONT 037/52 23 41 HAtel de la Belle-Croix 70 places - B - N

ROMONT 037/52 27 21 Restaurant de la Poularde 10 a 110 places

A - B - C - N - S

ROMONT 037/52 22 97 Hôtel-Restaurant St-Georges Jusqu'à 140 places

A - B - C - N - S

RUE 021/93 50 44 Restaurant de la Fleur-de-Lys Jusqu'à 110 places - A - B - N - C SIYTRIKZ 037/56 13 03 HAtel de la Gare

Jusqu'à 360 places - A - B - C - N VILLARSIVIRIAL'X

037/53 11 71 Auberge du Glbloux

10 à 130 places - A ■ B - N District du Lac COl!RTE PIN

HAtel de la Gare 037/34 11 04 10 a 200 places - A - B - N District de la Veveyse LECRÊT 029/8 5142 HAtel de la Croix-Fédérale Jusqu'à 300 places - A - B - N PORSEL 021/93 7181 Auberge-Restaurant

de la Fleur-de-Lys

Jusqu'à 200 places - A - B - N - S ST-MARTIN 021/93 71 94 Auberge de la Croix Fédérale 80 places - A • B • N

Tout cela résumé en cinq sigles, ainsi que le nombre de places.

A = Assemblées et conférences B = Banquets de sociétés C = Congrès

N = Repas de noces S = Séminaires

ST-MARTIN 021/93 87 85 HAtel-Restaurant du Llon-d'Or De 30 à 300 places

A - B - C - N - S District de la Broyé LES ARBOGNES- SfR-COUSSET 037/61 24 84 Auberge des Arbognes Jusqu'à 300 places A - B - C - N - S

AVENCHES 037/75 28 33 HAtel-de-Ville

Jusqu'à 100 places - A - B - N DOMDIDIER 037/75 12 56 HAtel du Llon-d'Or

120 places - A - B - N LUCENS 021/95 8148 HAtel de la Gare

Jusqu'à 120 places A - B - C - N - S

ST-AUBIN 037/77 1131 HAtel des Carabiniers

Jusqu'à 230 places - A - B - N - S District de la Gruyère ALBEUVE 029/8 1113 Auberge de l'Ange

Jusqu'à 300 places - A - B - C - N BROC 029/6 15 24 HAtel de la Grue

150 places - A - B - N CERNIAT 029/7 1136 HAtel de la Berra

10 a 110 places - A - B - N CHARMEY 029/7 10 13 HAtel Cailler

25 à 80 places - A - B - N - S

CHARMEY 029/7 1120 HAtel du Maréchal-Ferrant 10 à 200 places

A - B - C - N - S

CHARMEY 029/7 15 13 HAtel du Sapin

10 à 250 places A - B - C - N - S

CRÉSUZ 029/7 12 86 HAtel du Vieux-Chalet Jusqu'à 250 places - A - B - C - N ENNEY 029/6 2119 Auberge de la Couronne 100 places - A - B - N ESTAVANNENS 029/6 2114 Auberge des Montagnards 50 places - A - B - N

GRANDVILLARD 029/8 11 26 HAtel de la Gare

80 à 300 places - A - B - C - N GRUYÈRES 029/6 19 33 Hostellerie des Chevaliers Jusqu'à 100 places A - B - C - N - S

GRUYÈRES 029/6 24 24 HAtel-de-Ville

180 places - A - B - N LAROCHE 037/33 2109 HAtel du Lion-d'Or

100 places - A - B - N MARSENS 029/5 15 24 HAtel de la Croix-Blanche 15 à 150 places - A - B - N MORLON 029/2 71 58 Café-Restaurant Gruyérien

10 à 120 places - A - B • N - S NEIRIVUE 029/8 1105 Auberge du Don d'Or 10 à 550 pl. - A - B - C - N - S

PONT-LA-VILLE

037/23 21 12 Auberge de

l'Enfant-de-Bon-Cœur 120 places - A - B

SALES 029/8 8112 HAtel de la Couronne

25 à 350 places - A - B - N VUIPPENS 029/5 15 92 HAtel-de-Ville

10 à 150 places - A - B - N District de la Sarine CORSEREY 037/30 14 44 Le Moulin de Corserey 4 salles de 20 à 130 places A - B - C - N - S

LOSSY 037/45 12 44 Café-Restaurant «Le Sarrazin»

100 places - A - B - N MARLY 037/46 44 41 HAtel de la Croix-Blanche

10 à 150 places A - B - C - N - S (Salles gratuites)

MARLY 037/46 14 98 Restaurant de la Gérine 130 places - A - B - C - N MATRAN 037/24 17 45 Auberge du Tilleul

20 à 200 personnes A - B - C - N - S

POSIEUX 037/31 II 70 HAtel de la Croix-Blanche 10 à 150 places - A - B - C - N Très grand parc à voitures ROSSENS 037/311198 HAtel du Barrage

10 à 130 places - A - B - N TREYVAUX 037/33 II 53 Auberge de la Croix-Blanche 80 à 270 places - A - B - C - N

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