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Infections due to Group B Streptococci in the Casablanca Ibn-Rochd university hospital between 2003 and 2005 [Les infections à streptocoque B au CHU Ibn-Rochd Casablanca entre 2003 et 2005]

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Academic year: 2021

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which means that these strains had not widely disseminated in our hospital yet.

This is very different from what was observed in many countries where the rapid dissemination of vancomycin- resistant strains occurred as soon as the first strain was isolated [1]. Alternatively, there might be an occult reservoir of VRE remaining to be identified. The strains could possibly come from a common environmental source in the community, being amplified to a detectable level under certain conditions such as long-term hospitalization and treatment with broad- spectrum drugs presenting a gap in their activity against E. faecium(the case for Patient 1). In Europe, community colo- nization rates of 8–23% have been reported [7] on a back- ground of high-level use of the glycopeptide avoparcin as a growth promoter in intensive animal industries, resulting in the selection and colonization of vancomycin-resistant strains and subsequent transmission to humans via the food chain.

Acknowledgements

We are grateful to Professor Roland Leclercq (Caen, France) for the gift of van A and van B containing strains, and for helpful discussion of the manuscript, and to Professor Jérôme Etienne (Centre National des toxines Staphylococcique, Lyon, France) for providing strainE. coliV 517.

References

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M.S. Abbassi Services des laboratoires, centre national de greffe de moelle osseuse, rue Djebel-Lakhdher, Bab-Saadoun, 1006 Tunis, Tunisia A. Znazen F. Mahjoubi

A. Hammami Hôpital Habib-Bourguiba, Sfax, Tunisia A. Ben Hassen* Services des laboratoires, centre national de greffe de moelle osseuse, rue Djebel-Lakhdher, Bab-Saadoun, 1006 Tunis, Tunisia E-mail address:assiabenhassen@yahoo.fr (A. Ben Hassen).

Received 18 March 2006; accepted 6 September 2006 Available online 01 March 2007

*Corresponding author.

0399-077X/$ - see front matter © 2007 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

doi:10.1016/j.medmal.2006.09.011

Les infections à streptocoque B au CHU Ibn-Rochd Casablanca entre 2003 et 2005

Infections due to Group B Streptococci in the Casablanca Ibn-Rochd university hospital between 2003 and 2005

Mots clés :Streptocoque B ; Épidémiologie

Keywords:Streptococcus B; Epidemiology

1. Introduction

Le streptocoque du groupe B (SGB) ouStreptococcus aga- lactiae est un germe commensal du tractus gastro-intestinal, respiratoire et urogénital de l’homme. Il est reconnu comme l’un des principaux agents des septicémies et des méningites néonatales[1].

Cependant depuis quelques années, les infections à SGB chez l’adulte suscitent un intérêt croissant vu leur mauvais pro- nostic [2]. Notre étude a pour objectifs de déterminer les cir- constances cliniques pathologiques et les principaux facteurs de risques de l’infection à streptocoque du groupe B durant la période néonatale et en dehors de cette période.

2. Matériel et méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée au laboratoire de microbiologie du CHU Ibn-Rochd de Casablanca. Les souches non répétitives de streptocoque B isolées et identifiées entre 2003 et 2005, selon les recommandations de la NCCLS, ont été répertoriées.

Le fichier informatisé Whonet.5 du laboratoire de bactério- logie a servi de base de donnée. Les données exploitées ont

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concerné l’origine de la souche (service, type de prélèvement), l’âge et le sexe du patient. Les types d’infections néonatales :

● l’infection néonatale précoce se déclare pendant les sept premiers jours de vie ;

● l’infection néonatale tardive se produit dans les trois pre- miers mois de vie au-delà de la première semaine.

Une souche est considérée comme invasive lorsqu’elle est isolée à partir du sang, du liquide céphalorachidien, des liquides obtenus par ponction profonde et des prélèvements de pus.

3. Résultats

Du 1erjanvier 2003 au 31 décembre 2005, 178 souches non répétitives de streptocoque B ont été identifiées au laboratoire de microbiologie du CHU Ibn-Rochd de Casablanca, soit une moyenne de 60 souches par année.

3.1. Patients adultes

Les souches de streptocoque B ont été isolées dans 146 cas de patients adultes (82 %) et dans 40 % l’infection était inva- sive. L’âge moyen était de 58 ans avec une prédominance féminine (sex-ratio = 2,04). Les prélèvements de pus ont repré- senté la première localisation invasive du SBG chez l’adulte (45 cas) suivis par l’hémoculture (dix cas) et le liquide pleural (trois cas) (Tableau 1).

Les services d’origine étaient dans 31 cas un service de médecine, dans 20 cas un service de réanimation et dans sept cas un service de chirurgie. Les facteurs de risques de l’infec- tion invasive à SGB étaient retrouvés dans 40 cas (69 %) : un âge supérieur à 60 ans (53,47 %), un diabète (25,86 %), des tumeurs malignes (8,62 %), une corticothérapie au long cours (5,17 %), une cirrhose (3 %) et une insuffisance respiratoire chronique (3 %).

Le taux de mortalité des infections invasives était de 12 % chez les adultes et toutes les souches provenaient d’hémocultu- res.

Les souches non invasives génito-urinaires sont retrouvées dans 88 cas avec une prédominance du site urinaire (60 cas) dont 18 cas de femmes enceintes et quatre cas d’hommes. Ces souches provenaient principalement d’infections urinaires bas- ses communautaires (60 %).

3.2. Patients pédiatriques

Durant la période de l’étude, les souches de SGB ont été isolées chez 32 nouveau-nés et nourrissons (18 %) et dans 90,62 % des cas l’infection était invasive alors que l’infection urinaire non invasive n’est retrouvée que dans trois cas âgés de plus de trois mois.

L’infection invasive durant la période néonatale est marquée par sa prédominance au cours de la période précoce (15 cas) et le site de prélèvement est l’hémoculture (100 % des cas).

Trois cas d’infection invasive à streptocoque B sont retrou- vés chez des nourrissons ; deux cas à cinq mois (un cas de méningite et un cas d’ascite) et un cas de méningite à huit mois. La méningite du nourrisson de cinq mois s’était compli- quée d’une hydrocéphalie et d’une surdité malgré une antibio- thérapie précoce et adaptée.

4. Discussion

Le streptocoque du groupe B (SGB) ou S. agalactiae est l’espèce désignant les streptocoques β-hémolytiques apparte- nant au groupe B de Lancefield. Ce germe est communément retrouvé dans le tractus digestif, respiratoire et urogénital des adultes. La colonisation par le streptocoque du groupe B chez l’adulte immunocompétent est souvent asymptomatique, mais chez le nouveau-né ce germe est une cause fréquente d’infec- tions invasives sévères[1]. Cependant, ce pathogène opportu- niste est responsable d’un taux croissant d’infections invasives chez l’adulte [2]. Quentin et al. ont retrouvé que le taux d’infection à SGB chez les patients adultes est plus élevé (66,4 %) que durant la période néonatale comme l’indique aussi notre présente étude (85,6 %) [3]. Ce taux important d’infection à SGB chez les adultes est dû probablement à la virulence croissante du germe.

Les infections à SGB chez l’adulte sont le plus souvent des infections de la peau, des tissus mous et des bactériémies sans foyer connu, les résultats de notre série concordent avec ces données de la littérature [4]. D’autres infections invasives sont moins fréquentes telles que : l’ostéomyélite, l’endocardite, la pneumonie, l’endophtalmie et la méningite [2]. L’infection invasive à streptocoque B survient principalement chez l’adulte immunodéprimé et des facteurs de risque sont retrouvés dans plus de 80 % des cas, ce sont principalement ; un âge avancé, un diabète ou un cancer, nos résultats sont similaires à ces données[2]. D’autres facteurs de risque sont moins fréquents;

une cirrhose, une infection VIH, une insuffisance respiratoire sévère ou un déficit neurologique[2].

Tableau 1

Répartition des souches SGB entre 2003 et 2005

HEM LCR LP LA PUS UR GYN

Période néonatale précoce (7 jours) 15 Période néonatale tardive (7 jours3 mois) 11

Enfants (3 mois18 ans) 2 1 3

Adultes 10 3 45 60 28

HEM : hémoculture ; LCR : liquide céphalorachidien ; LP : liquide pleural ; LA : liquide ascite ; UR : prélèvements urinaires ; GYN : prélèvements gynécologi- ques.

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L’infection invasive à streptocoque B cause un taux de mor- talité élevé chez les adultes à risque qui varie de 10 à plus de 50 % [4], dans notre série ce taux a été de 12 % ; cependant, son imputabilité à l’infection au SGB est difficile. Selon Edwards et al. le streptocoque B cause, aux États-Unis, environ 40 % des infections invasives chez l’adulte âgé dont le taux de mortalité dépasse les 50 %. L’altération de l’intégrité des bar- rières anatomiques et la sénescence du système immunitaire pourraient expliquer ces infections invasives chez le sujet âgé malgré que le taux de colonisation soit similaire à la femme jeune (approximativement 25 %)[4].

Le streptocoque B est reconnu comme un agent de l’infec- tion génito-urinaire non invasive avec une prédominance de l’origine urinaire, il représente environ 2 % des germes respon- sables d’infection urinaire chez l’adulte en dehors de la gros- sesse[5]. L’infection urinaire à streptocoque B est le plus sou- vent une infection urinaire basse non compliquée d’origine communautaire, ces données sont retrouvées dans notre série [5].

Depuis son émergence en pathologie infectieuse néonatale dans les années 1970, le SGB est devenu la première cause d’infection bactérienne sévère du nouveau-né, et constitue environ 40 % des infections maternofœtales bactériennes [1].

Environ 90 % des infections néonatales à streptocoque B sont des infections invasives sévères dont le taux de mortalité est de 5 à 20 %[6], nos résultats sont concordants à ces données. Les infections néonatales précoces, qui surviennent avant une semaine de vie, représentent 60 à 80 % des infections néonata- les à SGB[1]. Nos résultats concordent avec ces données.

Un consensus sur la prévention de l’infection néonatale pré- coce à SGB a été publié aux États-Unis en 1996 et appliqué en 2002 par le US Center for Control Diesease and Prevention (CDC) et l’American Academy of Pediatrics. L’application des recommandations du CDC a considérablement diminué l’incidence des infections néonatales précoces à SGB aux États-Unis [7]. Au Maroc, aucune stratégie de prévention de l’infection néonatale à SGB n’est appliquée.

L’infection néonatale tardive à streptocoque B se produit dans les trois premiers mois de vie au-delà de la première semaine, elle résulte en général d’une transmission horizontale par contact avec une personne colonisée ou transitoirement contaminée si les conditions d’hygiène sont mauvaises. De nombreux auteurs ont retrouvé que l’infection néonatale tar- dive est prédominante par rapport à l’infection précoce, cela très probablement, grâce à l’application des stratégies de pré- vention de l’infection néonatale précoce[6].

L’infection tardive se manifeste le plus souvent par une méningite qui se complique dans 10 à 40 % par des séquelles neurologiques (hydrocéphalie, cécité, surdité, retard mental…).

D’autres manifestations de l’infection tardive sont possibles : une arthrite septique, une ostéomyélite ou une cellulite [6], dans notre série l’hémoculture a représenté l’unique site de pré- lèvement.

En dehors de la période néonatale, les infections à SGB chez le nourrisson âgé de plus de trois mois représentent envi- ron 10 % des cas dans plusieurs séries et exposent à une lourde

mortalité et morbidité[6]. La manifestation clinique est domi- née par la méningite qui se complique dans 40 % des cas, sui- vie par la septicémie [6], notre étude concorde avec ces don- nées. Contrairement à l’infection néonatale précoce à streptocoque B, l’infection néonatale tardive et au-delà de trois mois ne peuvent être prévenues par une antibioprophyla- xie intrapartum, et seules des mesures d’hygiènes rigoureuses pourraient éviter la transmission horizontale.

5. Conclusion

L’infection à SGB est fréquente et sévère non seulement chez le nouveau-né et le nourrisson, mais aussi chez l’adulte immunodéprimé. L’infection néonatale précoce à SGB peut être prévenue par une antibioprophylaxie intrapartum, en revanche chez l’adulte, seuls la maîtrise des facteurs de risque et un traitement antibiotique précoce et adapté permettraient de réduire le taux important de mortalité.

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M. Lahsoune* H. Belabbes N. Bellaoui N. El Mdaghri Laboratoire de microbiologie faculté de médecine et de pharmacie, 19, rue Tarik-Bnou-Zyad, Casablanca, Maroc Adresse e-mail :docteurmouna@hotmail.com(M. Lahsoune).

Reçu le 11 août 2006 ; accepté le 19 janvier 2007 Disponible sur internet le 01 mars 2007

*Auteur correspondant.

0399-077X/$ - see front matter © 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

doi:10.1016/j.medmal.2007.01.004

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