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Théorie cinétique du gaz de Lorentz ; Cas des molécules « maxwelliennes »

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235331

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235331

Submitted on 1 Jan 1956

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Théorie cinétique du gaz de Lorentz ; Cas des molécules

“ maxwelliennes ”

M. Bayet

To cite this version:

M. Bayet. Théorie cinétique du gaz de Lorentz ; Cas des molécules “ maxwelliennes ”. J. Phys.

Radium, 1956, 17 (2), pp.167-168. �10.1051/jphysrad:01956001702016701�. �jpa-00235331�

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source d’ions, l’intensité maximum du faisceau est conditionnée par, la vitesse de pompage au niveau de l’orifice d’extraction. Dans le cas d’un accélérateur

électrostatique par exemple, l’on doit en général

pomper à travers tout le tube d’accélération, cette

limitation est très sévère (quelques milliampères).

Dans le cas spécial d’une source d’ions pulsée, dont

la durée des pulses serait d’une fraction de seconde et le taux de répétition de l’ordre de 10 par minutes la consommation de gaz pourrait être réduite par la pul-

sation de la pression dans la source. Il en résulterait donc une possibilité d’augmentation de l’intensité maximum.

Parmi les différents procédés possibles, nous avons

utilisé les propriétés absorbantes et désorbantes du zirconium. Nous avons pu obtenir une décharge H. F.

pulsée dans l’hydrogène, en pulsant uniquement la pression dans l’ampoule à l’aide du dispositif expéri-

mental indiqué sur la figure.

La puissance H. F. disponible étant constante, on envoie des impulsions de courant d’amplitude et de

durée déterminées dans un filament de zirconium.

L’effet Joule dans ce dernier a pour résultat de libérer des quantités importantes d’hydrogène, et de pulser

ainsi la décharge H. F. par variation de pression. Par ailleurs, en dehors des impulsions, le zirconium main-

tenu à une température suffisante de l’ordre de 2000, peut réabsorber une certaine quantité d’hydrogène qu’il libérera à l’impulsion suivante.

La pression dans la source varie de 10-2 à 10-1 mm

de Hg. La puissance dans la décharge passe alors de 50 à 250 watts environ. Dans cette expérience, la décharge

entre les impulsions n’est pas complètement éteinte,

ceci facilite le réallumage à haute intensité pendant les impulsions. Il faut, en effet, pour entretenir une décharge haute fréquence, un champ plus faible que

pour poùr l’allumer. l’allumer.

Manuscrit reçu le 10 décembre 1955.

THÉORIE CINÉTIQUE DU GAZ DE LORENTZ ;

CAS DES MOLÉCULES « MAXWELLIENNES »

Par M. BAYET,

Faculté des Sciences de Toulouse

Dans un article récent [11, Jancel et Kahan (dési- gnés dans la suite par J. et K.) critiquent la méthode du

libre parcours moyen, telle qu’elle a été utilisée de façon générale par Huxley [2], et par moi-même dans

le cas de particules légères et lourdes exerçant entre

elles une force en f5 (molécules maxwelliennes) [3,4],

à propos duquel j’ai écrit que, dans ce cas particulier

(et dans ce cas seulement d’ailleurs), les résultats,

pour les anisotropies du premier ordre tout au moins,

étaient indépendants de la vitesse des particules légères, et par suite de leur fonction de distribution,

- ce que contestent ces auteurs.

Or, si l’on examine les 3 comparaisons qu’ils

avancent à l’appui de leur thèse, on constate : a) que les deux premières conduisent au même

résultat, ainsi qu’ils le reconnaissent d’ailleurs, que l’on utilise leur méthode, basée sur l’équation de Boltz-

mann, ou la mienne, plus simple, qui évite l’emploi des

fonctions de distribution ;

b) que dans le troisième cas (champ électrique alter-

~ ~)

natif perpendiculaire au champ magnétique H

on obtient également la même formule, qui peut s’écrire, ainsi qu’on le constate facilement :

avec :

Que les deux méthodes conduisent dans ces trois cas

aux mêmes résultats est d’ailleurs naturel, puisque

nous avons signalé que la théorie de J. et K. [5] cons-

~

tituait une approximation valable dans le cas où H

~

est faible ou perpendiculaire àE [4,6].

~ ~

Toutefois il n’en n’est plus de même si E et H font

un angle p différent de Tr/2, et ce sont alors les formules

’ de J. et K., d’ailleurs difilciles à utiliser dans ces condi-

tions, qui sont inexactes, même si l’on tient compte de leurs dernières rectifications [7]. Par exemple, consi-

dérons le rapport ai, /ci, où crll désigne la conductibi-

~

lité dans le sens du champ électique lorsque, H lui est parallèle (q = 0), et ci cette même conductibilité,

~

lorsque H lui est perpendiculaire (p = n j2) ; pour

simplifier, nous supposerons le champ électrique

continu (cô = 0) ; dans ces conditions, ce rapport soit être supérieur à 1 (on peut dire, en première approxi- mation, que la conductibilité ao en l’absence de

champ magnétique n’est pas modifiée par l’adjonction

~

d’un champ magnétique parallèle à E , mais qu’elle

est réduite par celle d’un champ magnétique perpen-

diculaire) ; or mon calcul (réf. [4], formules 1) donne :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01956001702016701

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dans lesquelles..l’angle cp, qui n’est pas le même que

le précédent, peut être pris égal à 0 ou ?u/2) con-

duit à : an = 1 P2. D’ailleurs :

6.L v2

1° J’ai développé, en collaboration avec J. L. Del- croix et J. F. Denissee [8, 9] une théorie basée sur

l’équation de Boltzmann, donc valable pour une loi de forces et une relation v(v) quelconques, qui donne, pour le tenseur de conductivité, des formules générales différentes de celles ’de J. et K., formules qui se

réduisent aux miennes dans le cas particulier de molé-

cules maxwelliennes (ov jov = 0) (1).

20 S’il est assez difficile de voir excatement d’où

provient l’erreur dans le calcul de J. et K., tout au

moins peut-on en signaler une cause possible : elle

réside dans la façon dont sont traités les termes en

2 Vy... c’est à-dire ->-» (->-», (->-» [+(--> ->

avec les notations de J. et K. ; ces auteurs, suivant en cela Chapman et Cowling [10], et bien d’autres, les prennent « en moyenne » égaux à v2 /3 ou 0, alors qu’un

calcul rigoureux doit les égaler aux termes correspon- dants du deuxième ordre dans le développement en (1) Le lecteur aura rectifié de lui-même les deux fautes d’impression qui entachent les formules (60) et (61), réfé-

rence [8], qui doivent en effet être lues :

harmoniques sphériques de la fonction de distribu- tion [8, 9]. Ce genre d’erreur est en outre à la source de toutes les « fonctions de distribution non maxwel- liennes » (genre Druyvesteyn et dérivées) qui, ainsi

que nous le montrerons [11], ne sont valables que dans la mesure où, le champ électrique étant faible, elles ne

représentent qu’une fonction maxwellienne à la tempé-

rature des molécules, légèrement perturbée.

Manuscrit reçu le 30 novembre 1955.

BIBLIOGRAP,HIE

[1] JANCEL (R.) et KAHAN (T.), J. Physique Rad., 1955, 16, 824.

[2] HUXLEY (L. G. H.), Proc. Phys. Soc., B, 1951, 64, 844.

[3] BAYET (M.), J. Physique Rad., 1952, 13, 579.

[4] BAYET (M.), J. Physique Rad., 1954, 15, 251.

[5] JANCEL (R.) et KAHAN (T.), J. Physique Rad., 1953, 14, 533 ; cf. aussi 1954, 15, 26.

[6] BAYET (M.), DELCROIX (J. L.) et DENISSE (J. F.),

C. R. Acad. Sc., 1953, 237,1503.

[7] JANCEL (R.), et KAHAN (T.), Nuovo Cim., 1954, 12, 573 ; J. Physique Rad., 1954, 15, 382.

[8] BAYET (M.), DELCROIX (J. L.) et DENISSE (J. F.),

J. Physique Rad., 1954, 15, 795 ; 1955, 16, 274 et

431.

[9] BAYET (M.), DELCROIX (J. L.) et DENISSE (J. F.),

C. R. Acad. Sc., 1954, 238, 2146.

[10] CHAPMAN (S.) et COWLING (T. G.), The Mathematical

Theory of non uniform Gases, Ch. XVIII (Cambrigde,

2nd Ed, 1953).

[11] BAYET (M.), DELCROIX (J. L.) et DENISSE (J. F.),

A paraître au Journal de Physique.

REVUE DES LIVRES KAHAN (Th.), Physique nucléaire. (1 vol., 11 x 16,5 cm,

220 pages, Collection Armand Colin 290, Paris, 1954, 300 F.)

La brillante petite collection A. Colin s’est enrichie, voici quelques mois, d’un nouvel et remarquable ouvrage synthé- tique dû à la plume de Théo Kahan ; la maîtrise et la clarté de l’exposé ne le recommandent pas seulement aux curieux d’un sujet de très brûlante actualité, mais également aux spécialistes de ce sujet, qui seront heureux d’avoir dans leur

bibliothèque, sous un volume compact, toute une mine

des précisions de base.

L’ouvrage mène systématiquement de front, de la

manière la plus heureuse, l’information expérimentale et

la donnée des renseignements théoriques fondamentaux.

Le chapitre initial rappelle ce qui concerne le nombre de

masse et le nombre atomique, l’énergie de liaison et les

défauts de masse, les « sections efficaces », le spin, les

moments magnétique et électrique, la statistique, la

« parité » des noyaux.

Les chapitres 2 à 6 passent en revue les détecteurs de

particules4 chargées et de photons, les phénomènes de la

radioactivité naturelle et les propriétés théoriques fonda-

mentales qui leurs sont associées (sans oublier, par exemple,

la radioactivité P+ et les captures K, ainsi qu’un aperçu de la théorie de Fermi), l’interaction des particules chargées

et des photons avec la matière.

.

L’instructif chapitre 7 est une initiation à la physique

du néutron, tandis que l’important chapitre 8 est consacré

aux problèmes de la cohésion nucléaire : relation entre

énergie de liaison et nombre de masse, saturation des forces, rôles des spins et des charges, de la parité de A, Z, N, et

notamment son incidence sur la radioactivité si, « nombres magiques », « noyaux miroirs ». Les derniers paragraphes

concernent la diffusion neutron-proton-ou proton-proton, puis.la théorie mésique de l’interaction entre nucléons (qui,

comme oh le sait, s’est beaucoup précisée depuis la rédaction

de ce livre).

Les divers accélérateurs d’ions étant d’abord passés en revue, les chapitres 8, 9, 10 sont consacrés aux réactions nucléaires, à la fission et aux réactions en chaîne, avec _ application aux piles. L’on passe en revue les éléments du bilan d’énergie de la réaction, l’énergie d’excitation du noyau composé, la relation entre sa « largeur » et sa « vie

moyenne », la « résonance nucléaire », la description quan-

tique de cet ensemble de phénomènes. La théorie de la fission par le modèle de la goutte liquide est très clairement résumée. Cette partie se termine par la théorie des réactions

’en chaîne, de’la masse critique, et par quelques indications

sur les réactions de fusion (réactions « thermonucléaires »).

,

Le chapitre 11 a trait au spin et au magnétisme des

noyaux et de leurs constituants : précession de Larmor, origine de la structure hyperfine des spectres, résonance et induction nucléaires, « spectroscopie hertzienne n.

L’ultime chapitre 12 est un recueil de compléments utiles.

A. COSTA DE BEAUREGARD.

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