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Remarques sur les aciers au nickel

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00240425

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240425

Submitted on 1 Jan 1899

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Remarques sur les aciers au nickel

Ch.-Ed. Guillaume

To cite this version:

Ch.-Ed. Guillaume. Remarques sur les aciers au nickel. J. Phys. Theor. Appl., 1899, 8 (1), pp.94-96.

�10.1051/jphystap:01899008009401�. �jpa-00240425�

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en

faveur de cette hypothèse. Il n’y aurait donc

aucune

impossibilité

à

ce

qu’une théorie analogue, fondée

sur

des actions purement phy- siques,

se

trouvât applicable

aux

ferro-nickels et peut-être à d’autres types d’acier.

Le lecteur trouvera, à la suite de cet article, les objections qu’il

a

suggérées à M. Guillaume. Je

ne

pense pas qu’aucune d’elles soit absolument irréfutable. On pourrait, je crois, les tourner

en

prenant

comme

constituants,

au

lieu du fer et du nickel purs,

comme

je l’ai

fait pour plus de simplicité, des alliages appropriés de

ces

métaux.

Il y

a

lieu toutefois d’en tenir le plus grand compte ; peut-être permettront-elles, jointes à de nouvelles observations et à de nouvelles expériences, de préciser

ce

qui n’est actuellement que l’ébauche d’une théorie.

REMARQUES SUR LES ACIERS AU NICKEL;

Par M. Ch.-Ed. GUILLAUME.

Si séduisante et si plausible que soit, par certains côtés, l’ingé-

nieuse théorie imaginée par M. Houllevigue pour expliquer les

ano-

malies des aciers

au

nickel,

on ne

saurait

se

dissimuler qu’elle

ren-

ferme aussi des difficultés presque insurmontables.

Sans parler de la dilatabilité élevée de

ces

alliages à l’état

non

magnétique, dont

on

tirerait difficilement

un

argument décisif, il

semble que les particularités du passage d’un état à l’autre sont

en

contradiction évidente

avec

cette théorie. M. Houllevigue admet

que,

au

moment de la solidification de l’alliage, des sphérules de

fer

se

séparent et s’enrobent bientôt d’enveloppes de nickel. A par- tir du moment de la solidification, les sphérules et les enveloppes

exercent les

unes sur

les autres des tractions qui vont

en

augmen- tant jusqu’à

ce

que les dernières atteignent leur limite de rupture.

Ici, la seule difficulté que l’on pourrait alléguer est la disparition .complète du magnétisme, qui suppose atteintes les tensions et les

compressions très fortes indiquées par l’expérience faite séparément

sur

le fer et le nickel ; mais

on ne

pourrait

en

tirer

un

argument

contre la théorie de M. Houllevigue que si l’on connaissait exacte- ment la différence des contractions à l’état libre, et les limites élas-

tiques du fer et du nickel, depuis la température de solidification de

ce

dernier métal.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01899008009401

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Lorsqu’on ramène l’alliage à

une

température voisine du rouge cerise, le magnétisme disparaît et

ne se

manifeste qu’au-dessous

de zéro pour les alliages à teneur voisine de 24 0/0 de nickel. Il faudrait dès lors admettre que les enveloppes, rompues

une

pre- mière fois par le froid

ou

par

un

travail mécanique,

se

sont refor-

mées à

une

température qui est de plus de î0o° inférieure à celle de la fusion du nickel ; puisque, partant de cette température,

les deux métaux séparés ont subi des contractions

assez

différentes pour que le magnétisme ait de

nouveau

disparu

aux

températures

ordinaires

ou

à toute autre température comprise entre

ces

dernières

et celle où la transformation supérieure s’est produite, c’est-à-dire dans

un

intervalle oû le fer est toujours magnétique.

On devrait, d’ailleurs, s’attendre à voir l’alliage passer à l’état

magnétique à des températures différentes, suivant celles auxquelles

il

a

été soumis dans la transformation inverse. En particulier, l’al- liage

se

comporterait de façon bien différente dans le premier refroi-

dissement

au

sortir du creuset et dans les traitements ultérieurs par le froid après

un ou

plusieurs retours à l’état

non

magnétique,

ce

qui n’a pas lieu.

L’analogie qui existe entre les aciers réversibles et irréversibles,

au

point de

vue

du

sens

des variations de volume accompagnant les changements magnétique, montre que

ces

phénomènes

ne

diffèrent

que par leur plus

ou

moins grande stabilité, mais

ne

sont pas

essen-

tiellement différents. On devra donc chercher à les expliquer par des

causes

de même nature, et

une

théorie qui rendra compte des deux ordres de phénomènes devra être préférée à

une

théorie limitée à l’une des classes.

Les difficultés de la théorie physique, très grandes déjà lorsqu’on l’applique

aux

alliages irréversibles, deviennent insurmontables dans les alliages réversibles.

Ces derniers passent,

en

effet, graduellement,

sur une

courbe

réversible à très peu de chose près, d’un état à l’autre, dans

un

intervalle de température étendu, et peuvent, pour des teneurs voi-

sines de 25 0/0 de nickel, arriver à l’état

non

magnétique déjà

au-

dessous de zéro. La théorie physique exigerait la formation de ten- sions

se

produisant graduellement à température ascendante et

disparaissant dans la même

mesure

à température descendante,

ces

tensions étant des fonctions continues et bien définies de la tempé-

rature. Il faudrait admettre, par conséquent, qu’au fur et à

mesure

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de la formation des enveloppes, à toute température, de fortes con1- . pressions s’établissent aussitôt,

ce

qui semble impossible.

Ces objections à la théorie proposée par M. Houllevigue

ne

lèvent

pas, il est vrai, celles qne l’on peut opposer à celle des équilibres chimiques

ou

de la polyn1érisation; mais

ces

dernières semblent beau- coup moins graves.

ABAQUES RELATIFS A LA RÉFLEXION VITRÉE ;

Par M. A. LAFAY.

1.

-

Bien que les calculs numériques exigés par l’application des

formules de Fresnel

ne

soient ni longs ni compliqués, il peut cepen- dant y avoir avantage à construire des abaqnes convenables,

sus-

ceptibles de faciliter la solution des principaux problè mes pratiques

dont

ces

formules sont la clef.

C’est le but que

nous nous sommes

proposé dans cette note,

en

appliquant àla réflexion vitrée la méthode nomographique, si féconde,

des points alignés (’), que l’on doit à M. d’Ocagne.

2.

-

Considérons

un

rayon polarisé dans le plan d’incidence et caractérisé par

une

amplitude vibratoire a normale à

ce

plan ; les aniplitudes correspondantes a1 et a’ des rayons réfléchi et réfracté, co)npiés positivement du même côté du pl:ln d’incidence, ont pour valeur :

i’ désignant l’angle de réfraction lié à l’angle d’incidence i et à l’in- dice n du miroir par la relation

Posant :

(1) M. d’Ocagne, qui avait d’abord adopté le terme de points isoplèthes (¿Vonlo- graphie, ch. IV), lui

a,

dans

un

:Mémoire récent (Bull. de la,S. nlath., t. XXVI,

p. 31), substitué celui de points alignés.

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