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Vers une guerre des abeilles ?

Bernard Vaissière

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Bernard Vaissière. Vers une guerre des abeilles ?. Espaces Naturels, Mediaterra, 2015, pp.28. �hal- 02636229�

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28 Espaces naturels n° 49 janv. - mars 2015

le dossier insectes : voir pluspetitpouraller plusloin

DD’un côté, l’abeille mellifère (ou domes- tique), Apis mellifera, est « l’abeille » bien connue du grand public dont les colonies populeuses produisent miel et autres produits de la ruche. C’est une espèce indigène en Europe avec laquelle faune et flore ont coévolué depuis des millions d’années. De l’autre, plus de 900 espèces d’abeilles dites sauvages qui regroupent andrènes, bourdons, halictes, mégachiles et autres xylocopes. Toutes les abeilles participent à la pollinisation et donc à la reproduction sexuée des plantes à fleurs.

Ainsi, la disparition des abeilles aurait certainement un impact considérable sur la flore sauvage et cultivée, et donc aussi sur les écosystèmes. Or le déclin des po- pulations d’abeilles mellifères et sauvages en Europe est maintenant bien établi. Et la situation de nombreuses espèces est critique à l’échelle de l’Europe, comme en atteste la situation des bourdons dont 24 % des 68 espèces sont menacés d’ex- tinction et figurent sur la liste rouge de l’UICN. C’est dans ce contexte que se pose la question de la coexistence des colonies d’abeilles mellifères et de la communauté d’abeilles sauvages dans les espaces pro- tégés. Toutes les abeilles se nourrissent de nectar et de pollen, mais ces ressources sont présentes en quantités limitées sur un territoire, d’où une possible compéti-

tion. Et il ne faut pas sous-estimer l’impact des transferts potentiels de pathogènes entre différentes espèces d’abeilles. Suite à l’arrivée de l’acarien Varroa destructor en France en 1983, il ne reste pratique- ment plus de colonies sauvages d’Apis en métropole et seul demeure le chep- tel apicole. Les apiculteurs cherchent de plus en plus à installer leur cheptel en milieu naturel pour éviter les risques liés à l’usage des pesticides dans les milieux agricoles. Or une colonie d’abeilles mel- lifères récolte en moyenne 28 kg de pollen par an et deux fois plus de nectar. Les abeilles sauvages sont, elles, solitaires à plus de 80 % et les besoins d’une femelle pour une saison s’expriment tout au plus en grammes de pollen et de nectar. Les butineuses d’une colonie d’Apis couvrent une aire considérable puisqu’elles peuvent butiner jusqu’à plus de 10 km de leur ruche pour se concentrer sur les patchs de fleurs les plus riches car elles sont super-généralistes. Au contraire, la plu- part des abeilles sauvages ont une aire de butinage restreinte qui se mesure en centaines de mètres et ne récoltent sou- vent leur pollen que sur quelques taxons de plantes apparentés. L’impact des colo- nies d’abeilles mellifères peut donc être réel, même s’il reste difficile à mesurer sur la durée pour déterminer son effet

sur la reproduction des abeilles sauvages.

Au final quelques pistes(*) peuvent gui- der les gestionnaires d’espaces protégés pour répondre aux demandes d’asile des apiculteurs. D’abord, en termes de polli- nisation, on observe une complémentarité des espèces puisque le taux de fructifica- tion des cultures est maximal en présence d’abeilles sauvages et mellifères. Cepen- dant une trop forte densité d’Apis peut entraver la pollinisation. Par ailleurs, dans une étude conduite en Allemagne, aucun effet n’a été détecté sur la reproduction des abeilles sauvages cavicoles jusqu’à une densité de 5,2 colonies/km2 dans un rayon de 2 km autour du site d’étude. Dans l’état actuel de nos connaissances, il ne semble donc pas justifié de vouloir inter- dire tous les territoires protégés aux co- lonies d’Apis même en invoquant le prin- cipe de précaution. Il faut néanmoins être vigilant quant à la taille des ruchers et la charge en colonies/km2 présentes. Bernard Vaissière, Inra PACA, laboratoire abeilles et environnement

(*) Les références scientifiques de l'auteur, non exhaustives, sont disponibles sur www.espaces- naturels.info. NDLR : l'article présente les seules vues de l’auteur et en aucune façon celles des structures avec lesquelles il est affilié.

Vers une guerre des abeilles ?

© René Celse, Rucher des Bas Oliviers

Abeille mellifère et abeille sauvage (Ceratina sp.) sur une inflorescence de jasione des montagnes.

La polémique monte dans les espaces protégés : Apis vs non-Apis.

Quelques pistes pour guider les gestionnaires d’espaces protégés pour répondre aux demandes d’asile des apiculteurs.

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Article | Espaces naturels n° 49 - janvier 2015 | Dossier télécharger le dossier complet en pdf

Vers une guerre des abeilles ?

La polémique monte dans les espaces protégés : Apis vs non-Apis.

Quelques pistes pour guider les gestionnaires d’espaces protégés pour répondre aux demandes d’asile des apiculteurs.

Abeille mellifère et abeille sauvage (Ceratina sp.) sur une inflorescence de jasione des montagnes

D’un côté, l’abeille mellifère (ou domestique), Apis mellifera, est « l’abeille » bien connue du grand public dont les colonies populeuses produisent miel et autres produits de la ruche. C’est une espèce indigène en Europe avec laquelle faune et flore ont coévolué depuis des millions d’années (Ruttner 1987, Danforth et al. 2012). De l’autre, plus de 900 espèces d’abeilles (Hymenoptera : Apiformes) dites ‘sauvages’ qui regroupent andrènes, bourdons, halictes, mégachiles et autres xylocopes (913 espèces exactement d’après Leonhardt et al. 2013). Toutes les abeilles participent à la pollinisation et donc à la reproduction sexuée des plantes à fleurs (King et al. 2013). Ainsi, la disparition des abeilles aurait certainement un impact considérable sur la flore sauvage et cultivée (Klein et al. 2007, Ollerton et al. 2011), et, donc aussi sur les écosystèmes. Or le déclin des populations d’abeilles mellifères et sauvages en Europe est maintenant bien établi (Biesmeijer et al. 2006, Potts et al. 2010a & b). Et la situation de nombreuses espèces est critique à l’échelle de l’Europe, comme en atteste la situation des bourdons dont 24% des 68 espèces sont menacés d’extinction et figurent sur la liste rouge de l’IUCN (http://www.iucn.org/fr/nouvelles_homepage/?14612 /Mauvaises-nouvelles-pour-les-bourdons-dEurope).

C’est dans ce contexte que se pose la question de la coexistence des colonies d’abeilles mellifères et de la communauté d’abeilles sauvages dans les espaces protégés. Toutes les abeilles se nourrissent de nectar et de pollen, mais ces ressources sont présentes en quantités limitées sur un territoire, d’où une possible compétition. Et il ne faut pas sous-estimer l’impact des transferts potentiels de pathogènes entre différentes espèces d’abeilles (Plischuk et al. 2009 ; Ravoet et al. 2014). Suite à l’arrivée de l’acarien Varroa destructor en France en 1983 (Colin et al. 1983), il ne reste pratiquement plus de colonies sauvages d’Apis en métropole et seul demeure le cheptel apicole. Les apiculteurs cherchent de plus en plus à installer leur cheptel en milieu naturel pour éviter les risques liés à l’usage des pesticides dans les milieux agricoles. Or une colonie d’abeilles mellifères récolte en moyenne 28 kg de pollen et deux fois plus de nectar (Louveaux 1968). Les abeilles sauvages sont elles solitaires à

>80% et les besoins d’une femelle pour une saison s’expriment tout au plus en grammes de pollen et de nectar. Certes les butineuses d’une colonie d’Apis couvrent une aire considérable puisqu’elles peuvent butiner jusqu’à plus de 10 km de leur ruche (Beekman & Ratnieks 2000) pour se concentrer sur les patchs de fleurs les plus riches car elles sont super-généralistes (Schaffer et al. 1983). Au contraire, la plupart des abeilles sauvages ont une aire de butinage restreinte qui se mesure en centaines de mètres et ne récoltent souvent leur pollen que sur quelques taxons de plantes apparentés. L’impact des colonies d’abeilles mellifères peut donc être réel, même s’il reste difficile à mesurer sur la durée pour déterminer son effet sur la valeur sélective des abeilles sauvages (Sugden et al. 1996, Roubik & Volda 2001, Goulson 2003, Minckley et al. 2003, Forup & Memmott 2005, Goulson & Sparrow 2009).

Au final quelques pistes peuvent guider les gestionnaires d’espaces protégés pour répondre aux demandes d’asile des apiculteurs. D’abord, en termes de pollinisation, on observe une complémentarité des espèces puisque le taux de fructification des cultures est maximal en présence d’abeilles sauvages et mellifères (Garibaldi et al. 2013, Figure 3). Cependant une trop forte densité d’Apis peut entraver la pollinisation (Hargreaves et al. 2009 & 2010, Watts et al. 2013). Par ailleurs, dans une étude conduite sur 15 prairies calcaires en Allemagne, aucun effet n’a été détecté sur la valeur sélectives des abeilles sauvages cavicoles jusqu’à une densité de 5,2 colonies/km2 dans un rayon de 2 km autour du site d’étude (Steffan-Dewenter & Tscharntke 2000). Dans l’état actuel de nos connaissances, il ne semble donc pas justifié de vouloir interdire tous les territoires protégés aux colonies d’Apis même en invoquant le principe de précaution, mais il faut néanmoins être vigilant quant à la taille des ruchers et la charge en colonies/km2 présentes.

NB : Cette note s’appuie sur des articles scientifiques disponibles sur le site…, mais elle ne se veut pas une synthèse exhaustive.

Elle présente les seules vues de l’auteur et en aucune façon celles des structures avec lesquelles il est affilié.

Références

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Espaces naturels est un support d’échanges professionnels pour tous les métiers de la sauvegarde des espaces et du patrimoine naturels, en poste ou en devenir. La revue s’adresse aux acteurs et relais de la gestion des territoires et des paysages. Les auteurs y présentent, évaluent et discutent les expériences et savoir-faire issus des territoires, et portent à la connaissance des intéressés les actualités, recherches, textes et initiatives dans ces domaines.

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Bernard Vaissière

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