A E D
ENSEMBLE FAISONS
RESPECTER NOS DROITS
( A E D , 1 0 a n s ç a s u f f i t ! )
Dix ans après la création du statut d’AED, où en est-on ?
En 2003, malgré l’opposition de nombreux syndicats, le statut de maître d’internat et surveillant d’externat est remplacé par le statut d’assistant d’éducation.
Aujourd’hui, dix ans après, nos craintes sont confirmées. La gestion directe par les chefs d’établissement a renforcé la précarité. Le renouvellement annuel des contrats fait planer une incertitude sur les AED quant à leur avenir, d’autant que les non renouvellements ne sont pas justifiés.
La loi de 2003 prévoyait le recrutement prioritaire d’étudiants boursiers.
Pourtant le temps de travail hebdomadaire des postes à temps plein, seuls à même de garantir un niveau de rémunération suffisant est incompatible avec un suivi normal des études.
Quant aux collègues recrutés sans être étudiants, ils ne peuvent pas préparer sereinement leur avenir professionnel d’autant qu’ils ne bénéficient d’aucune formation durant leur activité d’AED.
Au-delà des conditions de travail des collègues, c’est l’ensemble de l’Éducation nationale qui pâtît de la situation. La suppression des postes AED constatée ces dernières années réduit le taux d’encadrement dans les établissements, met en danger les élèves et ne permet plus aux collègues d’exercer leurs missions dans de bonnes conditions.
C’est pourquoi aujourd’hui
◗la gestion directe des AED par le chef d’établissementen particulier le recrutement ;
◗le non-renouvellement non motivé;
◗les contrats d’un an, qui ne permettent pas une stabilité nécessaire à la poursuite d’étude ;
◗la baisse du nombre d’AED dans les établissements, qui met en danger les élèves et empêche les collègues d’exercer sereinement leur travail ;
◗un volume hebdomadaire de travail de 41 heures, incompatible avec la poursuite d’études ou d’une formation professionnelle ;
◗la rémunération en dessous des qualifications exigées;
◗la non-attribution de la prime ZEP/ÉCLAIR aux AED;
◗les droits des AED non respectés: pause repas, crédit d’heure de formation, accès à la VAE, au DIF, au congé formation profession - nelle, droit de grève... ;
◗le manque de formationlors de la prise de poste ;
◗l’absence de réglementation pour l’encadrement des internats (nombre d’élèves par AED...) ;
◗l’exigence du dossier RAEP (Reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle) pour les concours internes du CAPES et CPE qui exclut de fait les AED.
La situation dans laquelle se retrouvent les collègues est inacceptable et la différence de traitement qui existe entre les établissements doit cesser.
Nous ne pouvons plus accepter cette dégradation de nos conditions de travail. Les collègues en poste n’arrivent plus à poursuivre leurs études ou à faire valoir les compétences acquises lors de leurs six années d’expérience en tant qu’AED. Il est temps que la situation change et que le ministère de l’Éducation nationale reconnaisse le rôle indispensable des AED au sein des établissements.
nous dénonçons
A E D , 1 0 a n s ç a s u f f i t !
Avec le SNES, Pour l’amélioration de notre statut :
◗La création de postes d’AEDpour en finir avec le sous-encadrement ;
◗Le recrutement et la gestion rectoral (droit à mutation, non-renou - vellement gérés par les commissions consultatives paritaires) pour une meilleure gestion des effectifs et plus de transparence dans le recrutement ;
◗la rémunération de catégorie B, pour reconnaître le recrutement du niveau bac des AED, et la prime ZEP pour qu’ils soient reconnus comme des personnels de l’Éducation nationale à part entière ;
◗la définition d’un statut d’étudiant-surveillant: 28 heures hebdo - madaires payées plein temps sur 37 semaines (36 + 1 administrative) ou, pour ceux qui préparent les concours de l’Éducation nationale, mi-temps payé temps plein ;
◗le respect du droit à la VAE, au DIF et au congé formation profes - sionnelleen particulier pour ceux qui ne sont pas étudiants et qui doivent trouver un emploi au bout des 6 ans ;
◗l’ouverture d’une vraie formationpour les AED car on ne s’improvise pas AED et encadrer des élèves n’est pas inné ;
◗La définition claire des missions d’AED lors de la signature du contrat : missions pour lesquelles l’AED a été recruté... ;
◗La fin de la précarité: contrat de trois ans, justification du non- renouvellement, ouverture du droit au chômage en cas de refus de renouvellement par l’AED, dérogation de deux ans de contrat supplé - mentaire pour les AED qui terminent un cursus universitaire ou une formation, ruptures conventionnelles facilitées ;
◗l’extension du congé pour concours et examens à cinq jours de révisions au lieu de deux aujourd’hui.
Ensemble faisons respecter nos droits !
Pour que les conditions de travail des assistants d’éducation changent, le SNES vous invite à signer sa pétition.
Renvoyez le coupon au dos ou connectez-vous sur le site du SNES.
nous exigeons
A E D , 1 0 a n s ç a s u f f i t !
PÉTITION À SIGNER ET FAIRE SIGNER
en ligne sur www.snes.edu ou en renvoyant le coupon ci-dessous
Nom : ...Prénom :...
Mail : ...
Téléphone : ...
Catégorie : ...
Académie : ...
nnJe signe la pétition du SNES pour l’amélioration des condi tions de travail des assistants d’éducation.
nnJe souhaite être tenu informé des résultats de cette campagne et des actions du SNES pour les AED.
nnJe souhaite adhérer au SNES (joindre un chèque de 38 euros pour l’année scolaire).
À renvoyer à SNES-FSU – Secteur AED – 46, avenue d’Ivry, 75647 Paris Cedex 13
Qu’est-ce que le SNES ?
Contacter le secteur ASSISTANTS D’ÉDUCATION (AED, AVS, AP): SNES-FSU – Secteur AED
46, avenue d’Ivry, 75647 Paris Cedex 13 Tél. : 01 40 63 29 11 • aed@snes.edu•www.snes.edu
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A E D , 1 0 a n s ç a s u f f i t !
Le Syndicat national des enseignements de second degré, est le premier syndicat des personnels enseignants (professeurs certifiés, agrégés et non-titulaires), d’éducation (conseillers principaux d’édu- cation et AED) et d’orientation (conseillers d’orientation-psy chologues) des collèges et des lycées généraux et technologiques.