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Sur une méthode de détermination du coefficient de diffusivité thermique des métaux ou des semi-conducteurs

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236417

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236417

Submitted on 1 Jan 1961

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Sur une méthode de détermination du coefficient de diffusivité thermique des métaux ou des

semi-conducteurs

Jean Oualid

To cite this version:

Jean Oualid. Sur une méthode de détermination du coefficient de diffusivité thermique des mé-

taux ou des semi-conducteurs. J. Phys. Radium, 1961, 22 (2), pp.124-126. �10.1051/jphys-

rad:01961002202012401�. �jpa-00236417�

(2)

124

FIG. 4.

FIG. 5.

FrG. 1-2-3-4-5.

-

Traces de particules a du Th C’ montrant 1° les successions de lacunes et de densités diff6rentes de

grains ; des d6viations pr6c6d6es de lacunes.

FIG. 6.

-

Une trace avec deux déviations dans le plan perpendiculaire au plan de l’ émulsion.

que la partie primaire de la trace » [2]. Ces traces pr6-

sentent quelques caracteristiques :

10 Elles ne sont point rectilignes, mais subissent des deviations allant de quelques degr6s a plusieurs

dizaines de degr6s.

20 Ces deviations ne sont pas localis6es uniquement

a rextremite de la trace, on en remarque en un point quelcon que de la trace,

30 Une meme trace peut présenter plusieurs chan- gements de direction.

40 Sur les cliches ci-joints, nous constatons aussi

une succession de variations de densite de grains et

de lacunes paraissant indiquer ici que dans la travers6e de la mati6re dense, comme dans la traversee des gaz [3] une particule a subit des changements successifs

de charge : He++, He + , HeO, apr6s capture et perte

FIG. 7.

-

La particule a du Th C’ a 6t6 enregistr6e ici

par une emulsion El, plus sensible que les emulsions K-1 et K-2. Les déviations au niveau des lacunes sont cepen- dant tres visibles.

d’electrons. Et nous faisons la même constatation que

celle faite’ dans la communication precedente : une

déviation de la trace de la particule est dans plus de

70 % des cas, pr6c6d6e d’une lacune apparente.

Lettre reque le 30 d6cembre 1960.

BIBLIOGRAPHIE

[1] Communication parue au J. Physique Rad., 1961, 22, 61.

[2] PFOHL (R.) et LONCHAMP .(J. P.), J. Physique Rad., 1960, 21, 717.

[3] RUTHERFORD, Radiations from Radioactive Substances, Cambridge at the University Press, 1951, Chapitre p.119.

SUR UNE MÉTHODE’

DE DÉTERMINATION DU COEFFICIENT DE DIFFUSIVITÉ THERMIQUE

DES MÉTAUX OU DES SEMI-CONDUCTEURS Par Jean OUALID,

Laboratoire de Physique P. C. B.,

Faculté des Sciences, Alger.

Le coefficient de diffusivite thermique est un coef-

ficient assez facilement accessible a 1’experimentation.

11 permet de determiner le libre parcours moyen des phonons et par suite il donne des renseignements tr6s

interessants sur les divers processus de diffusion des

phonons. En effet si Kph est la contribution des vibra- tions du r6seau h la diffusivit6 thermique, on montre

que :-

- .- - 1,1

v, 6tant la vitesse de groupe des ondes thermiques ; l, le libre parcours moyen des phonons ; m, la masse spécifique du solide consid6r6,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01961002202012401

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125

KPh est determine par la connaissance de K, coef-

ficient de diffusivit6 thermique et de Ke, contribution a la diffusivité thermique K des electrons libres du

cristal.

,

En effet, on a :

Ke est ais6ment determine grace a la relation de

Wiedemann et Franz.

Les m6thodes permettant de determiner le coefficient de diffusivit6thermique Xsont toutes aregime variable,

ce qui permet des mesures rapides et un isolement thermique bien moins pouss6 que des mesures ther-

miques a regime permanent. Les m6thodes se r6sument

6 creer une perturbation thermique periodique ou sinu-

soidale ou un choc thermique. La methode du choc thermique nous a semble preferable.

Si on applique a 1’extr6mit6 d’une plaque de lon-

gueur I, de conductibilite thermique x, initialement a

temperature uniforme et isol6e lateralement, une quantite de chaleur Q constante pendant un temps

tres court, on montre que la temperature 0 en un point d’abscisse x est donn6e par :

Si on fait tendre 1 vers l’infini, 1’6quation se sim- plifie et l’on a :

Cette 7 -1 ction admet un maximum :

On en d6duit K de facon tres simple.

On montre que la formule (4) est encore vraie a

moins de 1/100 pres dans le cas d’une lame de longueur

finie l, si x l/3. La determination de tm est assez precise si on applique une propriete remarquable de la

fonction (3). Si on coupe la courbe par une parallele à

l’axe des temps et si t1 et t2 sont les points d’inter- section, on a :

en posant :

L’originalite de notre m6thode reside dans le fait

que le choc thermique est realise grace a l’induction haute frequence, ce qui nous permet d’avoir : un choc

extremement bref de l’ordre de 1/10 de seconde ; une

inertie nulle 6tant donne que la quantite de chaleur se d6gage dans la lame meme ; un choc assez intense ce qui permet 1’enregistrement ; un rep6rage tres sur du temps initial et de la duree du choc qui est a tres peu pr6s, la duree d’application de la haute tension sur

l’oscillatrice du g6n6rateur HF ; une localisation assez

serr6e de 1’endroit ou le choc thermique se produit ;

un dispositif de mesure tres simple.

Nous avons mesure par cette methode, les coefficients de diffsivit6 du cuivre, du fer et de l’acier. Les r6sultats de nos mesures ont ete les suivants.

La precision de nos mesures est inférieure à 5 %.

Aux erreurs d’experience pres ces resultats sont con-

formes aux r6sultats donn6s par les autres auteurs.

FIG. 1.

La figure reproduit 1’enregistrement de l’onde ther-

mique au point x

=

29,2 mm dans le cas d’une plaque

de fer de 100 mm de long, 10 mm de large et 1 mm d’épaisseur. La vitesse de d6roulement est de 60 mm

par minute, la duree du choc de 0,6 seconde. Le temps

initial et la duree du choc sont repérés a la partie superieure droite de la figure.

CEtte m6thode a ete mise au point dans le but de determiner sous vide le coefficient de diffusivité ther-

mique de couches minces m6talliques ou semi-conduc-

trices d6pos6es par evaporation thermique., et d’étudier

la dispersion des phonons par les surfaces lat erales de

ces couches.

Lettre regue le 8 d6cembre 1960.

BIBLIOGRAPHIE

[1] ILIE BURSUC, Analele Stiintiflce Ale, Universitatii

«

Al.

I. Cuza », Din Iasi (Serie noua) Sectionéa I, Mathe- matica Fizica Chimie, Formul IV Anal 1958, fasc. I.

[2] JACQ (J.), Flamme et thermique, décembre 1950.

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126

[3] Cours de calcul opérationnel, Denis Papin et Kaufmann.

Collection Dunod.

[4] JOFFÉ (A. F.), Heat transfer in semi-conductors. Cana- dian Journal of Physics, December 1956, volume 34, number 12 A.

[5] JOFFÉ (A. F.) et STILBANS, Physical problems of Ther- moelectricity.

FLUORESCENCE DIRECTE DE MONOCRISTAUX DE NAPHTALÈNE

DOPÉS A L’ANTHRACÈNE

Par M. MARTIN-BOUYER et J. MEINNEL,

Faculté des Sciences, Rennes.

Cherchant a 6tudier simultanement les propriétés 6lectriques [6] et optiques de composes organiques purs

ou dopes, nous avons examine la fluorescence directe d’une serie de monocristaux de naphtalene dopes avec

de l’anthracène.

La litterature fournit divers resultats relatifs a la fluorescence directe ou retardee de cristaux de naphta-

lene dope a l’anthracène [2, 8], d’anthracène dope au naphtalene [2, 4, 5, 10], de stilbene contenant de l’anthrac8ne [7]. Malheureusement les conditions exp6-

rimentales (6tat cristallin, excitation, observation) dif- ferent, rendant la comparaison des r6sultats difficile.

1. Technique expérimentale

-

Les produits de depart ont ete purifies successivement par recristalli-

sation, sublimation, puis fusion par zone [3]. Les mono-

FIG. 1.

-

Tube laboratoire et position des 6chantillons etudies.

cristaux ont ete obtenus dans un four a gradient de temperature, par la m6thode de Bridgman. Nous avons

taille et poli des parallélépipèdes dans les carottes mono- cristallines, au voisinage de l’amorce du cristal fcg. 1).

Les concentrations en impuret6s que nous donnerons sont les moyennes relatives a 1’ensemble de chaque

cristal.

L’excitation se faisait au moyen d’une lampe à

vapeur de mercure haute pression, dans Ie spectre de laquelle nous isolions la region 363-370 mu au moyen de la lumi6re incidente. Les cliches 6taient d6pouill6s

au microdensitometre, apr6s nous etre assures que les

plaques utilis6es avaient une sensibilite chromatique pratiquement constante de 370 a 460 m03BC.

2. Spectres de fluorescence directe obtenus par exci- tation ultraviolette

-

Laissant de cote la lumi6re diffusée èt réfléühie, les figures 2 et 3 montrent que les

FIG. 2.

-

Concentrations molaires d’anthracene dans le

naphtalene 2.10-3.

spectres obtenus se rangent en deux types distincts suivant la concentration molaire C d’anthrae6ne dans le naphtalene :

-

Pour C 2,0.10-3, le spectre comporte trois

bandes intenses bien s6par6es et des bandes moins nettes du cote des grandes longueurs d’onde.

-

Pour C > 2,2. 10-3, le spectre subit un impor-

tant déplacement vers les grandes longueurs d’onde et

sa structure devient a peine visible.

La comparaison avec les spectres de l’anthrac8ne pur, a 1’etat de vapeur ou de solide, facilite l’interpr6-

tation de ces r6sultats (tableau I).

Nous remarquons que :

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