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Mesure de diffusivité thermique aux fréquences acoustiques

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00212900

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Submitted on 1 Jan 1962

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Mesure de diffusivité thermique aux fréquences

acoustiques

P. Leroux-Hugon, G. Weill

To cite this version:

(2)

215

fonds.

(Ce

fonds est dû à la contamination lors de la

séparation

et aux y

énergiques

traversant l’écran du

collimateur).

FIG. 3.

,

L’angle

solide très

petit exige

une activité

supé-rieure à celle

qui

est nécessaire

lorsqu’on

découpe

la

feuille. Une irradiation de 20 mn avec un faisceau de

protons

de 1 à 2

(lA

sur environ 150 mg de cible donne une activité suffisante.

Les deux méthodes

peuvent

être

combinées,

décou-page de la feuille

après repérage

exact de la

position

des masses au collimateur.

Fic.4.

Une série

d’expériences

de ce

type,

effectuées en

faisant varier

l’énergie

d’irradiation

permet

d’établir

les fonctions d’excitation pour les différentes réactions. La

figure

4 montre les résultats obtenus pour

réac-tions 197Au.

(p, xn)Hg [3].

. Lettre reçue le 3 octobre 1962.

BIBLIOGRAPHIE

[1] BERNAS

(R.),

SARROUY

(J. L.)

et CAMPLAN

(J.),

J.

Phy-sique

Rad., 1960, 21, 191 A.

[2] ALBOUY

(G.),

GUSAKOW

(M.)

et POFFÉ

(N.),

J.

Phy-sique

Rad., 1960, 21, 751.

[3] POFFÉ

(N.),

ALBOUY

(G.),

GUSAKOW

(M.)

et SARROUY

(J. L.),

J.

Physique

Rad., 1961, 22, 639.

MESURE DE

DIFFUSIVITÉ

THERMIQUE

AUX

FRÉQUENCES

ACOUSTIQUES

Par P. LEROUX-HUGON et G.

WEILL,

Laboratoire de

Magnétisme

et de

Physique

du Solide,

Centre National de la Recherche

Scientifique,

Bellevue

(Seine-et-Oise).

La mesure de la diffusivité

thermique

par la méthode

d’Angstrüm

est devenue d’un

emploi

courant pour l’étude des semi-conducteurs

(cf.

notamment

[1]).

Les

fréquences

utilisées sont de l’ordre de 10-2 Hz. ’ Le choix de

fréquences

plus

élevées

présente

de

grands

avantages :

1)

pour une diffusivité

donnée,

la dimension

d’échan-tillon nécessaire à une mesure

précise

est inversement

proportionnelle

à la racine carrée de la

fréquence :

on

peut

donc

opérer

sur des

éprouvettes plus petites,

et

par

conséquent plus

homogènes ;

..

2)

il est intéressant de

pouvoir

utiliser des

ampli-ficateurs

électroniques sélectifs,

ce

qui

devient

possible

au-dessus de

quelques

Hz ;

3)

les mesures sont

plus rapides :

si l’on considère en

effet que le

régime semi-permanent

s’établit seulement

au bout de

quelques

centaines de

périodes,

on

conçoit

que l’utilisation de

fréquences

élevées

permet

un

gain

de

temps

considérable.

L’utilisation de ces

fréquences

nécessite un

dispositif

de

chauffage

sans

inertie,

et ceci nous a conduit à

développer

une méthode

proposée

par Becker

[2] :

l’éprouvette

en

expérience

est chauffée par un faisceau lumineux haché à la

fréquence

convenable. Nous avons

opéré

entre 12 et 200 Hz.

Principe.

-

Si la lumière est transformée en chaleur sur la face éclairée de

l’éprouvette,

on

peut

admettre

que la

température

sur cette surface est de la forme

En

effet,

même si un certain nombre

d’harmoniques

de la

fréquence

de

hachage

sont

superposés

à ce

signal,

l’amplification

sélective

permet

de ne tenir

compte

que

de la

fréquence

fondamentale. ’

(3)

216

A la

profondeur

x, la

température

est alors de la forme

où a est

l’épaisseur

de

l’éprouvette.

Nous nous sommes assurés que dans les conditions de mesure :

1)

l’onde de

température

peut,

avec une bonne

approximation,

être assimilée à une onde

plane ;

2)

cette onde se réfléchit totalement et sans

chan-gement

de

phase

sur la face arrière de

l’éprouvette.

La

température

en un

point

de la face arrière s’écrit

alors :

où m est relié à la diffusivité D par

L’expérience

nous

permet

de déterminer le

rapport

des

amplitudes

des

signaux

61

et

62

et leur

dépha-sage cp, et d’atteindre ainsi D sous deux formes

diffé-rentes :

D

peut

encore être obtenu à

partir

d’une mesure de la

variation de

1621

en fonction de la

fréquence, grâce

à la

relation :

Dans la constante intervient la

puissance

incidente

qui

doit évidemment rester fixe au cours de

l’expé-rience. Ce

principe

est

appliqué

par Timberlake et

al.

[3].

Mesure. - La

figure

1 schématise le

dispositif

utilisé. Pour mesurer les différences de

température,

nous

utilisons les f. e. m.

thermoélectriques

qu’elles

en-gendrent.

Afin

d’éprouver

la méthode nous avons mesuré à

différentes

fréquences

la diffusivité de l’antimoniure

d’indium sur des

plaquettes

de

0,5

mm.

TABLEAU 1

Le domaine de

fréquences

le

plus

favorable est à

choisir en fonction de la diffusivité du matériau et de

l’épaisseur

de

l’éprouvette,

pour obtenir un

affaiblis-sement

je/je

de l’ordre de 10.

La moyenne des valeurs de D ainsi déterminées per-met de calculer la conductivité

thermique

K en

fonc-tion de la chaleur

volumique

Cu :

FIG. 1. - Schéma d’ensemble de

l’appareillage.

et de comparer cette valeur à celle de 180

mW/°cm

mesurée

par A. D. Stuckes

[4]

à la

température

ordi-naire.

Discussion. - Le calcul

indiqué

suppose que la lumière incidente est

complètement

transformée en

chaleur à la surface de

l’éprouvette.

En

fait,

il faut tenir

compte,

d’une

part

de la

transparence

de

l’échan-tillon aux radiations

d’énergie

inférieure à la bande

interdite,

d’autre

part

de l’effet

photo-thermique

pour les radiations

d’énergie

supérieure

(création

et

recom-binaison de

paires

électron-trou dans la masse du

matériau),

effet

qui

a été

analysé

par Gdrtner

[5].

Il

paraît plus

indiqué

d’éliminer ces deux

effets,

par

exemple

en

déposant

sur la face éclairée de

l’éprouvette

une

pellicule métallique

où se localisera le

dégagement

de

chaleur,

et en utilisant pour la mesure la méthode

de Timberlake et al.

[3].

Lettre reçue le 10 octobre 1962.

BIBLIOGRAPHIE

[1]

GATECEL

(J.)

et WEILL

(G.),

J.

Physique

Rad., 1962 23,

suppl.

au n° 6, 95 A.

[2] BECKER

(H.),

J.

Appl.

Physics, 1960,

31, 612.

[3] TIMBERKALE

(A.

B.),

DAVIS

(P.

W.)

et SHILLIDAY

(T. S.)

J.

Appl.

Physics,

1962, 33, 765 et Advanced

Energy

Conversion, 1962, 2, 45.

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