• Aucun résultat trouvé

Les enceintes du Néolithique final et du Chalcolithique du Puech Haut (Paulhan, Hérault) : résultats préliminaires

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Les enceintes du Néolithique final et du Chalcolithique du Puech Haut (Paulhan, Hérault) : résultats préliminaires"

Copied!
9
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: hal-03091669

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03091669

Submitted on 31 Dec 2020

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Les enceintes du Néolithique final et du Chalcolithique du Puech Haut (Paulhan, Hérault) : résultats

préliminaires

Laurent Carozza, Alain Vignaud, Pascal Druelle, Catherine Georjon, André Raux

To cite this version:

Laurent Carozza, Alain Vignaud, Pascal Druelle, Catherine Georjon, André Raux. Les enceintes du Néolithique final et du Chalcolithique du Puech Haut (Paulhan, Hérault) : résultats préliminaires.

4ème Rencontres Méridionales de Préhistoire Récente, Oct 2000, Nîmes, France. pp.311-318. �hal-

03091669�

(2)

du Puech Haut (Paulhan, Hérault) : résultats préliminaires

Laurent Carozza*, Alain Vignaud * avec la collaboration de Pascal Druelle**, Catherine Georjon*** et André Raux**

L’objet de c et ar ticle e st de briève ment pr ésente r l’opé ra - tion d’ archéologie pré ven tive ré cemme nt conduite sur le site du Puech Haut à Paulhan (Hérault). L’ampleur de l’opération, dont les informations issues de la phase terrain sont en cours d’étude, nous contraint à n’exposer ici qu’un aspect particulier du site. Nous nous limiterons, dans cette brève note, à la pré- sentation des divers dispositifs de fossé ceinturant les habitats.

Nous nous permettons d’insister sur le caractère partiel et pro- visoire de cette contribution, dont les conclusions sont suscep- tibles d’être remises en cause dans un proche avenir. Il s’agit bien là d’une «actualité de la recherche».

1. CI R C O N S T A N C E S D E L A D É C O U V E R T E

Le site néolithique final et chalcolithique du Puech Haut a é té mis au jour lors de la ca mpagne d e so nda ge-é va lu ation r éa lis ée sur le tra cé de l’ au torou te A75 P é ze nas /Cle rmon t l’Hérault (Vignaud 1998). Le gisement se situe dans la moyen- ne vallée de l’Hérault (fig. 1). Le large couloir créé par le cours d’eau, orienté nord-sud, propose une voie de communication naturelle reliant des unités très différentes.

D’est en ouest, à hauteur de Paulhan, commune sur laquel- le se trouve le site, le relief est très similaire sur les deux rives.

Ces dernières offrent, d’une manière générale, trois paliers aux altitudes et terr oirs différen ts : les z ones basses qui sont des terrasses alluviales aux sols fertiles, le niveau moyen constitué de coteaux animés de bassins versants (talwegs) ou de collines prononcées (Puech) et, en toile de fond, des reliefs plus impor- tants annoncés à l’ouest par les coulées basaltiques de Fontès (piémonts de la Montagne Noire) et à l’est par la terminaison des garrigues de Montpellier, plus sèches et arides. La géogra- phie et la diversité de ce terroir, reliant et proposant des unités bie n différe nte s e t, en c onséquen ce , des nic hes éc ologiqu es var ié es, r é unisse nt de b onn es con ditions pou r l’occup a tion humaine. Celle-ci a laissé de nombreuses traces sur l’ensemble du te rr itoire, et cela à des époqu es t rè s a nc ienne s. Dan s u n environnement plus proche, le Puech-Haut, situé en rive droi-

te de l’Hér ault, se présente sous la forme d’ un e colline c ou- vrant environ 15 ha, qui culmine à 80 m d’altitude. Ce relief, peu prononcé, date du Miocène. Si les versants est et sud sont peu pentus, les glacis nord et nord-ouest sont plus abrupts ; la r oche ca lcair e et les a rgiles jau nes a ffleur ant pa r place s. Il semblerait que l’activité ancienne de l’Hérault, coulant actuel- lement au sud-est, soit en partie à l’origine de cette sédimenta- tion /érosion diff ér en tielle . La colline est bord ée au n ord-est par le ruisseau de Candaurade (NGF 49 m), et au sud-ouest par le ruisseau de Roujac (NGF 52 m). Ces deux talwegs (bassins versants perpendiculaires à l’Hérault) sont de nos jours actifs par temps de pluies.

Fig. 1 : Situation du site du Puech Haut dans la moyenne vallée de l’Hérault (fond de carte Albane Burens, collège de France UMR 8555).

(3)

2 . LE S A C Q U I S D E L A F O U I L L E

L’opération archéologique a été menée sur une surface légè - remen t supérieur e à 2 hec tar es, ayant exclu sive ment livré de s structures en creux : creusements linéaires correspondant à des fossés, fosses ponctuelle s témoignant de l’implantation d’ amé - n a ge me nts dome stique s de types silos, cuve tte s e t tr ous de pote au. A u total, près de 280 struc ture s ont été mises au jour tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’espace ceinturé par les fos - sés (fig. 2). L’analyse des ensembles céramiques constitue pour l’heure l’unique alternative à la définition du phasage chronolo - gique de l’occupation. Les caractères d’une partie du mobilier se ra pporte nt sa ns c onteste au Néolit hiqu e fina l ; ils per mettent d ’ava n ce r l’h yp oth èse d ’ un e pre mière occ up a tion du s ite à l’extrême fin du 4e millénaire avant notre ère. Un nombre élevé de structures domestiques a livré un mobilier, constitué de céra -

m iqu es orné es de pa stilles a u r ep oussé , suggérant une occupation autour du début du 3° milléna ire a van t notre ère . D’autr es dépotoirs, situés notam ment da ns les fos- sé s, r egor gen t de for me s ca rén ée s et de dé cors p lastique s, r efléta nt pa r là m êm e une perduration de l’occ upation durant le Cha lcolit hique, soit vers la f in de la pr e- miè re moitié du 3° millé naire ava nt notr e ère. Enfin, la présence sporadique de zones dépotoirs constitués de céramiques de type campaniforme, au sommet du comblement de s fossés, induit la prése nc e d ’ une pro- b ab le r éo c cu pa t io n d u l ie u d u ra nt l a seconde moitié du 3° millénaire. On s’atta- c he ra à s ou lign er qu ’a u c un e s tr uc tu r e dome stique n ’a pu êt re a tt ribu ée à cet te ultime fr é quen ta tion du Pu ech H au t. Ce br ef é tat des lie ux tra duit une occ upation insc rite da n s la lon gue du rée , dans un e fo urc he tt e c hron ologi que q ui oc cu pe a minima la première moitié du 3° millénai- re avant notre ère. L’oc cupation hum aine d u Pue c h Ha u t ne pe u t ê tr e c on sid ér é comme unique ; la juxtaposition de nom- br euses struct ure s témoigne de la su cces- sion d’habitats aux formes différentes.

3 . LE P L A N G É N É R A L D E LE N C E I N T E

L’ o cc u pa t ion né olit hi qu e du Puec h H au t se sin gular ise p a r l’a pp r opr iatio n d’une topographie particulière. La colline pré se nte e n e ffe t u n relie f c ontr asté , à plate-fo rme so mmitale légè re men t bom- b ée . Au s ud , les p e nte s ado u cies s on t entaillées par deux petits vallons qui assurent un drainage des eaux de ruissellement. Si à l’est le versant est peu marqué, on observe à l’oue st u n dén ivelé p lu s impo rt an t et ré gulier . Le versant nord est quant à lui matérialisé par une rupture topo- graphique majeure ; la pente y est forte et le relief naturelle - ment marqué.

L’édification de lignes de fossoyages a largement tiré parti des spécificités de cette topographie, dont la partie sommitale s’inscrit dans un hexagone. Le plan cumulé des différents dis- po sitif s de li mita t ion de l’e sp ac e, au fil des oc c up a tio ns , s’intègre ainsi dans ce cadre prédéfini (fig. 2). La structuration du plan est dictée par les développements semi-circulaires des fossés forma nt des “ b a s t i o n s ”. Ce te rme , bien qu’impr op re , car h abitue llemen t a pp liqu é aux archit ect ures en élé va tion , car ac tér ise n éanmoins un dispositif de “ fortification faisa nt saillie sur l’e nceint e d’un e pla ce forte ” (défin it io n du Pe tit LAURENT CAROZZA, ALAIN VIGNAUD ET COLL.

312

Fig. 2 : Plan des structures néolithiques du Puech Haut et position des différents sec- teurs auxquels elles correspondent

(4)

Rob er t). Au nombre de 8, ces str uctu re s ne ré ponden t p as à une disposition aléatoire mais participent d’une réelle stratégie d’élaboration du plan. Certains bastions sont en effet disposés en vis-à-vis, de manière à former des symétriques : c’est le cas des structures 3 et 5, 2 et 6, 1 et 7. Tout porte à croire que leur implantation a é té déter minée en amon t du travail d’exc ava- tion. De la même manière , la p osition de s struc tur es 2 et 6, situées légèrement en retrait de l’axe déterminé par les struc- tures d’angle (1 et 3 ; 5 et 7), accrédite l’hypothèse d’un plan préétabli. L’emplacement de la structure 8 semble, quant à lui, déte rminé pa r une volonté d’e xploiter a u mie ux la surf a ce plane circonscrite par l’hexagone précédemment décrit. De la même manière, la position des portes révèle une gestion parti- c uliè reme nt ra ison née du pla n. Les de ux p ortes pr incip ale s sont positionnées en vis-à-vis, alors que deux petits dispositifs sont disposés aux angles nord-ouest et sud-ouest de l’enceinte.

4 . CH R O N O L O G I E D E S E N C E I N T E S

Dès le décapage, le caractère non aléatoire, du plan de dis- persion des structures fossoyées semblait traduire une gestion ra ison née d e l’ espace domestiqu e, sans pour a utant e xc lu re, l’hypothè se tr ès tôt retenue, de la dime nsion chronologique des occupations révélées. Au moment du décapage superficiel des horizons archéologiques, des différences notables dans la nature de s remplissages su ggér aie nt l’e xistenc e de structure s imbriquées (fig. 2). La variabilité des remplissages et les diffé- rences morphologiques des fossés ont permis d’individualiser les segme nts de fo ssé le s p lu s cohé ren ts. L’ an alyse du p lan général permet dès lors de mieux appréhender l’évolution de la str uc ture et le s tr ansforma tion s du p la n des enceinte s a u fil des occupations.

4.1. Une enceinte palissadée ?

Les traces de l’enceinte primitive sont rares (fig. 3). Seuls deux segments de fossés ont révélé des creusements étroits et peu profonds, s’ap paren tan t à de s tranché es de p alissade. La d yn a mi que de co mble me nt, c o nst itu é e d’ un m a tér ie l au x c ar ac tèr es t rès proc hes d e ce lu i d e l’ en caissant , révèle u ne str uctu re don t le c omble men t a ét é ra p id e. La prése nce de quelques blocs et d’un trou de poteau accrédite l’hypothèse de l’implantation d’une palissade. Ces deux segments de tranchée de fondation sont l’un comme l’autre recoupés par des fossés a u profil en V. En ra ison de l’ abse nce d e mobilier ar ch éolo- gique, e t dan s l’ attente de datations a bsolue s, se seul in dice permet d’arguer l’antériorité du dispositif palissadé sur un du système de délimitation de l’habitat fossoyé.

L’hypothèse de la mise en place d’une enceinte palissadée dès la phase primitive de l’occ up at ion du P ue ch de vr a êtr e con fron tée à l’étu de de la distribution des str uctu re s dome s- tiques contemporaines, dont on ignore encore la localisation à l’intérieur ou à l’extérieur de la zone ceinturée.

4.2. Une enceinte fossoyée

Dans u ne secon de ét ape , la morp ho logie d e l’enc e int e s’affirme par le creusement d’un large fossé recoupant partiel- lement le tracé initial (fig. 4). Lors de cette phase, la structure adopte sa forme définitive. Le plan est régi par l’emplacement de ba st ion s et par l’ im pla nta t ion de q ua t re p or t es . De u x an tennes ont été adjointes a u disposit if pr imitif, d ans le b ut probable de renforcer les portes principales. Les fossés possè- dent un e mor phologie très variab le. S i la plupart d’entre eu x présente un creusement au profil en v évasé, d’autres forment un U aux parois verticales. Les dynamiques de remplissage tra- duisent un comblement opéré en milieu ouvert et impliquent la remobilisation de matériaux préalablement excavés, suggé- rant par là même la présence d’une levée de terre sur la partie interne de l’enceinte.

D’un point de vue c hronologiqu e, le mobilie r mis au jour da ns les fossé s att rib ua ble s à ce tte se conde occu pation est indigent. La présence de décors de pastilles au repoussé, ou de céra miques porta nt pré hensions ou c ord ons su per posés per- met d’ attribue r cette ph ase au début du 3° millénair e avant notre ère. Elle peut être mise en relation avec une intensifica- tion de l’habitat qui se matérialise par le creusement de nom- breux silos et fosses.

4.3. Une enceinte fortifiée

Le plan de l’enceinte connaît ensuite un profond boulever- se men t via la su pp re ss ion de l’ une de s p etit es po rte s et l’ac c roi ssem en t d e la su rf a ce en c lose (fig. 5) . L ’u ne des antennes est alors reliée à un bastion et forme une excroissan- ce. Si le plan de l’enceinte se trouve partiellement modifié, la struct ur e même d u dispositif d e délimita tion conn aît é gale- ment un e évolution . Les fossés sont pa rtie lleme nt recreusé s, leur profil en V est plus abrupt, les dynamiques de remplissage diffèr en t. La présenc e de nombre ux blocs ca lc aires, forma nt parfois des amas denses et homogènes, impliquerait l’existence initiale d’une struct ur e en élévation, e ffondr ée dans le fossé.

Certaines coupes illustrent ce phénomène par le pendage des

blocs et la formation d’accumulations en «pile d’assiette» qui

révèle la présence d’un parement. L’enceinte pouvait constituer

un véritable rempart de pierres et de terre dont l’élévation peut

être estimée à plus de 1,60 m. Des portions de fossés, qui ne

revêtaient alors plus aucune fonction de délimitation, servent

de dépotoir s. Le rich e mobilier issu de leu r remp lissage est

constitué de formes souvent carénées et ornées de décors plas-

tiques (impressions digitées, incisions). D’un point de vue sty-

listique, ce mobilier peut être rapproché de nombreux sites de

la vallée de l’Hérault, dont celui des Hermes à Bélarga (Caroz-

za 2000) pour lequel nous possédons une datation correspon-

dant au milieu du 3° millénaire avant notre ère. Les premiers

éléments de réflexion en notre possession nous incitent à for-

muler l’hypothèse de la transformation du statut du site, trans-

(5)

LAURENT CAROZZA, ALAIN VIGNAUD ET COLL.

314

Fig. 3 : Une enceinte palissadée . Localisation des tranchées de fondation attestées de la palissage, vues

en coupe de deux section et restitution probable (dessin Laurent Cordier AFAN).

(6)

formation notamment perceptible dans l’édification d’une véri- table fortification.

4.4. Une fréquentation campaniforme

L’effondrement massif du mur d’enceinte marque l’abandon du site. La structure est totalement ruinée ; les fossés sont com - b lé s p ar les effo ndre men ts d u r em part. Ponc tue llem en t, on observe la pré senc e de dépôts de mobilier cam panifor me a u se in de fossés f orm ant enc ore de légères dépr ession s visible s d ans le paysa ge (f ig. 6). La natu re de s dépôts, con stitués de c éramiques décor ées et forte ment fragmentée s, de restes fau - niques et d’une riche industrie lithique, induit le caractère pro -

bablemen t domestique de c ette fré quentation, bie n qu ’a ucu ne structure contemporaine n’ait été décelée sur le site. Une modi- fic ation radicale du statut du site s’ opère donc a u dé but de la seconde moitié du 3° millénaire avant notre ère. Elle se traduit, si ce n’est par l’abandon total du site, du moins par une rupture brutale dans l’occupation du Puech.

De ponctuelles traces d’occupation, attribuables au Campa- niforme, témoigne nt d’une fr équ enta tion spor adique d u site , ap paremme nt af franchie de stru ctur es domestique s e t archi- tecturales patentes (maisons sur poteau, structures de stocka- ge excavées…), mais dont les riches témoins céramiques nous inc it en t à sou leve r la q ues tion du ca rac tère d ome stique d e cette fréquentation.

Fig. 4 : Une enceinte fossoyée. Localisation des fos- sés correspondant à la seconde phase d’occupation du Puech Haut (dessin Laurent Cordier AFAN).

(7)

LAURENT CAROZZA, ALAIN VIGNAUD ET COLL.

316

Fig. 5 : Une enceinte fortifiée. Localisation des portions de fossé doublées par un rempart de pierres et/ou de terre. Cette structure cor- respond à la troisième phase d’occupation du site (dessin Laurent Cordier AFAN).

(8)

5 . EN F OR M E D E C O N C LU SI ON

La modification des dispositifs de délimitation et de fortifi- cation des habitats du Néolithique final et du Chalcolithique du Puech Haut, tant dans leur tracé que dans leur aspect plus sym - bolique que fonctionnel, dénote la profonde mutation du statut du site, opérée par une communauté humaine dont nous perce - vons ici l’évolution dans la longue durée. Si le plan des enceintes successives a connu de multiples transformations, la trame ini - tiale n’en a pas pour autant été dénaturée. Ce principe de per - manence est notamment perceptible dans le maintien des dispo - sitifs d’entrée et bastions à leur emplacement originel. La modi - fica tion des systè me s de délimitation de l’ ha bitat s’est d’a bord

opérée ve rs u n m odèle plus struc turé pour aboutir à l’ér ection d’une véritable fortification à forte valeur symbolique.

Cette lente mutation traduit, dès la fin du 4° millénaire, et au cours de la premiè re moitié du 3° millénaire avant notre ère, u ne profonde é volution des pr atiqu es sociales et éc ono- miques e t des forme s d e l’ app ropriat ion de l’espa ce pa r un contrôle croissant du territoire.

La fouille du site du Puech Haut nous offre la possibilité d’exploiter un référen tiel su sc ep tible de modifie r no tre per- ception de la séqu en ce chrono-culurelle conn ue e n La ngu e- doc central et de modéliser, à l’échelle d’un plus vaste terri- toire , le pr oces sus de m ut at ion des soc ié té s à l’aub e de la métallurgie naissante.

Fig. 6 : Une fréquentation campaniforme. Localisation des témoins campaniformes mis au jour dans le remplis- sage sommital des fossés (dessin Laurent Cordier AFAN).

(9)

LAURENT CAROZZA, ALAIN VIGNAUD ET COLL.

318

BIBLIOGRAPHIE

Ambert Barges 1991 : P. Ambert et H. Barge, Les mines préhis - toriques de Cabrières (Hérault). Leur importance pour la métallurgie chal col i thi que lang uedoci en ne . I n : C . Eluèr e et J .-P. Mo hen dir., Découverte du métal , Paris, Picard, coll. « Millénaires », p. 259-277.

Ambert, Carozz a 1996 : P. Amb ert et L. Ca rozza, Ori gi ne et dévelopement de la première métallurgie française : état de la ques- tion. In : Archéologie en Languedoc , 20, 1996-1, Cabrières et le contex - t e r égional du dévelo pement de la p remi ère métal lu rgie du cui vre en France (3° millénaire av. J.-C.), p. 43-56.

Carozza 2000 : L. Carozza, Economie et territoire au début de la mét allurgi e dans l a Mo yenne Val lée de l’ Héra ul t : émer gence d’ une problématique. In : M. Leduc, N. Valdeyron et J. Vaquer dir., Sociétés et espaces, Rencontres Méridionales de Préhistoire récente, 3° session, Toulouse 1998, Archives d’Ecologie Préhistorique (Ed.), p. 157-175.

E spé rou 198 1 : J. -L. E sp érou, La st ruct ure mini ère d e Ro que Fenestre, Cabrières (Hérault). Mémoire de DEA, Université de Proven- ce, Aix-en-Provence, 1981..

Espérou 1993 : J.-L. Espérou, La structure métallurgique chalco- lithique de Roque-Fenestre (Cabrières, Hérault). Archéologie en Lan - guedoc 1993 n°17, p. 32-46.

Gascó Gutherz 1986 : J. Gascó et X. Gutherz, Origine et structu- re du Néolithique final en Languedoc méditerranéen : la céramique.

In : J.-P. Demoule, J. Guilaine dir., Le Néolithique de la France, Picard 1986, p. 379-390.

G ui l a i n e 199 0 : J. Gui l ai ne, C o ll o que. I n : C . El uèr e e t J . - P . Mo hen d i r. , D éco uver te du m éta l, Pa ri s , P ic ar d, col l. « M i l l é-

naires », p. 259-277.

G ui l ai ne et a l . 1 9 8 9 : J. Gui l ai ne, J . Co ul aro u, F . B r i oi s et C . R ivenq, L’hab it at n éoli t hi qu e de R oqu emengarde (Sai nt -Pons-d e- M auch i ens , Hérault ) Pr emiers élém ent s su r le disposi t if d’enceint e.

In : A. d’Anna et X. Gutherz dir., Enceintes, habitats ceinturés et habi - tats perchés du Néolithique au Bronze ancien, dans le sud de la France et les régions voisines, Mémoire de la société Languedocienne de Pré- histoire n°2, p. 21-29.

Gutherz 1990 : X. Gutherz, Ferrières et fontbouisse : histoire et devenir de deux concepts. In : J. Guilaine et X. Gutherz dir., Autour de Jean Arnal, Premières Communautés Paysannes 1990, p. 233-250.

Gutherz Jallot 1995 : X. Gutherz et L. Jallot, Le Néolithique final du Languedoc méditerranéen. In : Chronologies néolithiques, actes du colloque d’Ambérieu en Bugey, XI° rencontre sur le Néolithique de la région Rhône-Alpes, Société Préhistorique Rhodanienne, p. 321-263.

Gutherz, Jallot 1995 : X. Gutherz et L. Jallot, Aproche géo-cultu- relle des pays fontbuxiens. In : J. Vaquer dir., Le néolithique du nord- ouest Médi terranéen, act es d u 24 ° Congrès Préh is to ri que de France, C ar cass on ne 199 4 , S oc ié t é Pr éhi st or i qu e Fr ança i se , P ar is 1 995 , p. 161-174.

Ja ni n 1 989 : T. Ja ni n , Le N éoli t hi que de la moyenne v allée de l’Hérault. Mémoire de Maîtrise, Université de Montpellier III, 140 p.

V i gn a u d 19 98 : A. Vi g na ud , A 7 5 , t r on ç o n C l er mo n t - l’Hérault/Pézenas — le Puech Haut, un habitat fossoyé du Néolithique final/Chalcolithique, DFS d’évaluation archéologique, AFAN Méditer- ranée – SRA Languedoc Roussillon, 1998, 54 p. 23 fig.

NOTES

* AFAN/UMR 8555 Toulouse

** AFAN Méditerranée

*** AFAN/UMR 6636 Aix-en-Provence

Remerciements : Les auteurs tiennent à remercier le Service Régional de

l’ Arc héologie (DRA C d e Langue doc-R ou ssillon) en la person ne d’ Ala in Cha r- train ; l’ensemble de la coordination AFAN-A75 ainsi que la Direction Départe- mentale de l’Équipement de l’Hérault pour leur soutien.

View publication stats View publication stats

Références

Documents relatifs

La modification des dispositifs de délimitation et de fortification des habitats du Néolithique final et du Chalcolithique du Puech Haut, tant dans leur tracé que dans leur aspect

La réalisation d'un lotissement en bordure de l'étang de Vendres, situé dans le département de l'Hérault, a occasionné la fouille d'une portion du site Bronze final du Portai

De rares lames débitées par pression ou par percussion indirecte sont les seuls éléments de leurs chaînes opératoires (fig. Les outils sont essentiellement des racloirs,

Les analogies sont nombreuses avec la structure 2 du Bois de Saint-Antoine, bien que cette dernière soit davantage altérée et abîmée (notamment dans la zone de l’accès) et que

Cuvette de plan circulaire (0,90 m de diamètre), au profil irrégulier au sein duquel on remarque un petit creusement excentré, d'un diamètre de 0,25 m. Le comblement se compose

Pour le silex bédoulien, les lames peuvent provenir du Vaucluse, en envisageant une perduration des ateliers de taille vauclusiens à l’issue du Néolithique moyen, mais des

Notre propos se fondera pour parti sur les résultats de la fouille conduite sur l’habitat néolithique final du Puech Haut (Paulhan, Hérault), fouille qui a permis de proposer un

En 1998, la présence de bâtiments appuyés parallèlement au tracé de la palissade avait été évoquée avec la décou- L’éperon barré néolithique final et hallstattien de