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L'étude d'impact du Journal intime d'un ornithorynque

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Academic year: 2021

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(1)

COLLECTION

“Les savoirs partagés

®

CONTE SCIENTIFIQUE

Journal intime

d’un

(2)
(3)

Journal intime

d’un

ornithorynque

Les avis des

200 premiers lecteurs

Exploitation statistique

et contributions individuelles

(4)

AUTEURS Georgette CHARBONNIER, Stéphane COLSENET, Michel LAUNOIS, Géraldine LAVEISSIERE, Anita THIOUX, avec l’appui de Marie-Françoise BARRET-MARGER. © CIRAD, 2007 ISBN : 978-2-87614-642-6 EAN : 9782876146426 ISNN : 1620 - 0705 Dépôt légal : 2etrimestre 2007

Tous droits d’adaptation, de traduction et de reproduction par tous procédés y compris la photocopie et le microfilm réservés pour tous pays.

L’étude d’impact

ou

LES AVIS EXPRIMES PAR LES LECTEURS

Le conte scientifique intitulé “Journal intime d’un ornithorynque” est un essai d’empathie animalière dans une formule si singulière qu’il était impossible de juger de l’accueil qu’en feraient des publics diversifiés. Aussi, tous les commentaires exprimés par les 200 premiers lecteurs ont-ils été exploités avec soin afin d’évaluer l’intérêt de ce vecteur de savoirs scientifiques et les perspectives éventuelles de proposer le traitement d’autres thèmes, selon le même principe, à la communauté des esprits curieux.

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SOMMAIRE

INTRODUCTION SUR L’ENJEU SOCIÉTAL 9 LES ÉLÉMENTS EXPÉRIMENTAUX 11

- Le choix du conte scientifique 11 - Le vecteur de connaissances 12

- Les partis pris 12

- Les partenaires institutionnels 13 - Les 200 premières réponses 14

QUI ÊTES-VOUS ? 16

- L’origine géographique des 200 premières réponses 16 - L’origine par région des réponses de France métropolitaine 17 - L’origine institutionnelle des réponses 17 - L’âge des lecteurs 19 - Le sexe des lecteurs 19

LA FONCTION SOCIALE DES LECTEURS 20

- Le statut social des lecteurs 20

QU’EN PENSEZ-VOUS ? 21 LA VALEUR ÉDUCATIVE 24 LES CATÉGORIES D’AGE CIBLE 25 LE PARTAGE 26 LES DONS DE PROXIMITÉ 27 L’EFFICACITÉ DU TRANSFERT DE CONNAISSANCES 28 LES SUJETS À TRAITER EN CONTE 28 L’OFFRE DE PARTICIPATION 32 LE MESSAGE À FAIRE PASSER

AU CONCEPTEUR DU CONTE SCIENTIFIQUE 33 LES ENCOURAGEMENTS 34 LES RÉSERVES 42 LES SUGGESTIONS 44 LES QUESTIONS 47 LES CORRESPONDANCES SÉPARÉES 48 EXTRAITS DE LETTRES 49 CONCLUSION 63

(6)

INTRODUCTION SUR L’ENJEU SOCIÉTAL

En ce début de 21e siècle, l’une des préoccupations majeures des sociétés avancées est d’organiser le transfert des savoirs scientifiques en direction de publics diversifiés par l’âge, le niveau socio-économique et la culture. Il est essentiel que le citoyen ait accès à des informations obtenues par la démarche scientifique pour éclairer sa vision du monde et lui offrir plus d’autonomie de pensée et de réflexion, sans pour autant l’obliger à rechercher des publications spécialisées, généralement placées en dehors de son univers familier.

La plus grande difficulté sur le chemin de la promotion et du développement d’une culture scientifique citoyenne est le choix d’une forme efficace de transfert des connaissances acquises par la science à des non-scientifiques ou à des scientifiques non spécialistes du sujet traité. Chacun de nous, scientifique ou non, est un candide dès qu’il sort de son domaine proximal de spécialité ou de connaissance. L’un des obstacles à franchir est de permettre au lecteur d’acquérir un vocabulaire spécifique souvent spécialisé et de comprendre des concepts nouveaux pour lui, tout en préservant son intérêt pour le sujet.

En effet, il est souvent difficile de stimuler la curiosité dès lors qu’un effort d’apprentissage est le passage obligé pour l’enrichissement de son savoir. La tentation de contourner ce constat en n’employant qu’un vocabulaire commun et en rejetant les termes spécialisés pour décrire des spécificités serait inappropriée car elle irait à contresens du développement d’une culture scientifique. Ainsi, une vulgarisation scientifique bien construite ne peut-elle satisfaire l’ambition de transmission et d’enrichissement des savoirs qu’en permettant à l’apprenant de les mémoriser grâce à un accompagnement descriptif adapté.

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LES ÉLÉMENTS EXPÉRIMENTAUX

Le choix du conte scientifique

De tout temps, en tout lieu, le conte a été un vecteur efficace de valeurs et de réflexion sur les rapports de l’homme avec son environnement. Longtemps oral, le conte a su se transmettre d’esprit en esprit grâce à ses qualités narratives, à la fascination qu’il exerce sur les auditeurs et au caractère illustré des valeurs qu’il supporte. De conteur en conteur, il a souvent évolué au fil des générations, en utilisant les mêmes recettes de séduction : appel à l’imaginaire, surprise reconduite, mots nouveaux, qualité des symboles, gestion des ambiances, sens des messages passés, morale de l’histoire. Lorsque l’écriture a figé les contes, les variantes ont été moins nombreuses, mais ce vecteur est resté un lien efficace entre les générations, de celui qui sait lire à celui qui ne sait pas encore, de celui qui se souvient d’une histoire à celui qui ne la connaît pas encore.

Différentes formes de contes scientifiques ont été proposées sur le modèle des contes traditionnels, avec une humanisation des objets ou des concepts, comme étaient humanisés jadis les animaux, les plantes ou certaines entités non organiques réelles (les éléments naturels comme le vent, l’orage, la neige) ou virtuelles (les fantômes, les dragons, les elfes). Ce parti pris a pour avantage de réduire la distance de compréhension entre le lecteur et le thème, mais il a pour inconvénient de déformer les réalités décrites au point de les rendre non conformes à la compréhension actuelle du monde par les hommes de science.

Le propos est ici d’explorer une autre voie, celle de l’empathie. L’enjeu est de permettre au lecteur “de se mettre à la place de” et de vivre deux années du cycle biologique d’un animal singulier, l’ornithorynque, par une narration qui s’appuie sur les connaissances scientifiques et respecte le vocabulaire spécifique.

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Le vecteur de connaissances

Dans la démarche expérimentale du “Journal intime d’un ornithorynque”, l’idée de départ est double :

 créer un vecteur de savoirs destiné à des publics variés sous la forme d’un support agréable, pratique à consulter et facile à offrir, apportant des informations sous une forme suffisamment innovante pour qu’elles retiennent l’attention des lecteurs, sans sacrifier le bien-fondé des savoirs scientifiques et patriciens consolidés utilisés comme sources d’information ;

 recueillir le ressenti des lecteurs par une enquête sous la forme de questions prédéfinissant les choix de réponse et de questions à réponse libre offrant aux lecteurs les plus motivés la possibilité d’exprimer un avis libre avec leurs propres expressions. Ce questionnement construit de façon rigoureuse se prête à un traitement statistique. Il permet d’obtenir en retour une appréciation quantitative et qualitative du ressenti des lecteurs du conte scientifique et d’en tirer les enseignements pour un transfert des savoirs en direction de publics nouveaux et diversifiés.

Les partis pris

Pour cette première expérience de construction d’un conte scientifique animalier, un certain nombre de partis pris sont retenus, avec comme objectif final de retenir l’attention du lecteur tout au long de son parcours, indépendamment de son statut et de son savoir initial, et de faciliter la mémorisation de faits scientifiques tout en préservant la facilité et l’intérêt de la lecture :

 remplacer les notions de bien et de mal qui sont culturelles par les notions de confort et d’inconfort qui sont universelles, en se plaçant naturellement du point de vue de l’ornithorynque et non de celui du conteur ou de l’auditeur (effet empathique),

 s’en tenir rigoureusement à la gestion de faits scientifiquement établis et se priver de toute tentation d’inventer des éléments manquants, même par souci de cohérence ou de renforcement de l’intérêt du conte,

 raconter l’histoire en utilisant le pronom “je” pour augmenter la sensation de proximité lecteur-ornithorynque et conjuguer les verbes au présent,

 appuyer le texte par des illustrations de l’animal en situation dans son milieu naturel,

 ne pas renoncer à utiliser des mots nouveaux pour le non-initié, en incluant si possible la définition dans le texte et en évitant l’insertion d’un glossaire,

 proposer un conte scientifique plutôt court, dans un format commode à lire, à transporter, à offrir et à conserver sur soi ou dans des lieux de lecture (bibliothèques), en une édition soignée pour le plaisir de sa manipulation, et de sa diffusion à titre gracieux,

 prévoir un nombre d’exemplaires suffisant pour une large diffusion, soit 10 000 exemplaires, offerts à l’occasion de rencontres ou adressés par courrier sur simple demande motivée,

 proposer au lecteur d’exprimer son opinion sur un questionnaire inséré dans chaque fascicule et exploiter les réponses sous la forme d’une étude d’impact rigoureuse et complète sur une population de 200 premiers lecteurs.

Les partenaires institutionnels

Le projet piloté par le responsable des productions pédagogiques innovantes du CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) a été appuyé aux plans institutionnel et financier par la Délégation régionale Poitou-Charentes à la recherche et à la technologie, le CIRASTI national (Collectif inter associatif pour la réalisation d’activités scientifiques et techniques internationales), le Fonds social européen de la Commission européenne et l’université Paul Valéry Montpellier III.

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De plus, trois médiateurs ont apporté leurs contributions : Stéphane COLSENET, président du CIRASTI Poitou Charentes, pour le rayonnement culturel du projet, Gérard DUVALLET, professeur du département de biologie de l’université Paul Valéry Montpellier III, pour sa contribution pédagogique au texte,

Michel TRANIER, professeur au laboratoire mammifères et oiseaux du Muséum national d’histoire naturelle de Paris, pour sa caution scientifique à l’ouvrage.

Les conseils du professeur Jean-Louis JACQUEMIN, du professeur Jean-Marie MIOSSEC (président de l’université Montpellier III), du docteur Evaristo Eduardo DE MIRANDA (directeur du Centre EMBRAPA de surveillance par satellite au Brésil) ont aussi été pris en compte.

Les 200 premières réponses

L’étude d’impact du conte scientifique intitulé “Journal intime d’un ornithorynque” est réalisée à partir des deux cents premiers questionnaires renvoyés par des lecteurs qui ne se connaissent généralement pas entre eux et que les auteurs ne connaissent pas personnellement. Par discrétion, le nom de chaque contributeur n’est jamais mentionné sauf dans de rares avis spontanés lorsque la personnalité est connue du grand public. En revanche, l’intégralité de la forme d’expression est retranscrite. Les questionnaires sont numérotés chronologiquement de 1 à 200 et les résultats de l’exploitation de chacune des réponses sont présentés dans cette étude d’impact.

Comme dans tout échantillonnage, il est présumé que celui-ci est représentatif de l’ensemble de la population concernée mais il est vrai qu’une partie seulement des

lecteurs acceptent de donner leur avis en s’impliquant par écrit. Les pourcentages sont établis sur 200 contributions, ce qui signifie que chaque avis exprimé compte pour 0,5 %. Comme il existe toujours des cas de non-réponse à des questions du type OUI/NON, les pourcentages sont recalculés en fonction du nombre final de répondants, en précisant toujours l’effectif concerné.

Après la présentation des résultats d’analyse de chacune des réponses aux questions posées et des avis exprimés de manière libre, une synthèse est proposée sous forme du présent livret. Le but est de retenir les enseignements de cette démarche expérimentale de transfert des savoirs vers le tout public, d’en tirer des enseignements et de tenir compte des suggestions formulées pour le traitement d’autres thèmes par la même approche d’empathie animalière, toujours sur une base de connaissances scientifiques.

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QUI ÊTES-VOUS ?

L’origine géographique des 200 premières réponses

Effectifs % de réponses France métropolitaine 180 90 France non métropolitaine 10 5

Guyane 1 Martinique 1 Polynésie française 5 Réunion 3 Afrique 3 1,5 Maroc 1 Sénégal 1 Togo 1 Asie 2 1,0 Vietnam 2 Autres 5 2,5 Australie 1 Belgique 2 Brésil 2 TOTAL 200 100 Les 200 premières réponses proviennent pour 95 % de France, dont 5 % de France non métropolitaine (départements et territoires d’outre-mer). Cette représentation est la conséquence d’une diffusion prioritairement faite en France et d’une version du conte seulement disponible en français pour la première édition.

L’origine par région des réponses de France

métropolitaine

Effectifs % de réponses Région Poitou Charentes 34 19 Région Languedoc-Roussillon 50 28 Région Centre 22 12 Région Ile-de-France 32 18 Autres régions 38 21 Régions non précisées 4 2 TOTAL 180 100 Quatre régions contribuent pour 77 % aux réponses : le Poitou Charentes, le Languedoc-Roussillon, le Centre et l’Ile-de-France, ce qui est logique pour une première diffusion de proximité compte tenu du fait que le CIRASTI régional du Poitou Charentes a été très actif à partir de Poitiers et que le CIRAD dispose d’une double implantation à Montpellier et à Paris.

L’origine institutionnelle des réponses

Effectifs % de réponses CIRAD 17 8,5 Institutions ou organismes

de recherche non CIRAD 45 22,5 français ou étrangers

Individus ou appartenance

institutionnelle non 138 69 mentionnée

TOTAL 200 100 Seuls 31 % des lecteurs indiquent leur activité professionnelle, les deux autres tiers ne mentionnent que leur patronyme, ce qui semble indiquer qu’ils donnent un avis personnel, sans faire référence à leur profession.

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Parmi la population des organismes de recherche français n’appartenant pas au CIRAD, 8 réponses proviennent de l’INRA (Institut national de la recherche agronomique), 4 du Muséum national d’histoire naturelle, 2 de l’IRD (Institut de recherche pour le développement), 1 du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), 1 du ministère de l’Agriculture et 1 du ministère de l’Ecologie et du Développement durable.

Parmi les organismes de recherche étrangers, une réponse émane de l’Institut agronomique vétérinaire Hassan II du Maroc et une autre de l’EMBRAPA (Empresa Brasileira de Pesquisa Agropecuária) du Brésil.

Les autres affiliations professionnelles se répartissent ainsi : UHP (2), MEDIATHEQUE (2), IMMOBILIER (2), UNIVERSITE DE POITIERS (1), SPORE (1), RECTORAT (1), MUSEE D'ART ET D'INDUSTRIE (1), MUSEE (1), MAISON ALDEBERT (1), LPO TOURAINE (1), GEO (1), CRDP PARIS (1), CONSERVATION BOTANIQUE (1), COLLEGE (1), CIRASTI (1), CEVA SANTE ANIMALE (1), CCSTI MARTINIQUE (1),ATSEM (1),ASSOCIATION DES PETITS DEBROUILLARDS DE LORRAINE (1),ASSOCIATION AMIS DU MUSEUM (1), ASSOCIATION (1), ARMEE DE TERRE (1), AIR FRANCE (1).

L’âge des lecteurs

Effectifs % de réponses Moins de 20 ans 9 4,5 Entre 20 et 30 ans 47 23,5 Entre 30 et 50 ans 57 28,5 Plus de 50 ans 87 43,5 Sans réponse - -TOTAL 200 100 Presque la moitié des contributions sont issues de lecteurs de plus de 50 ans, ce qui constitue un public très important pour un conte scientifique animalier. Par contre, les plus jeunes (moins de 20 ans), bien que très largement dotés en exemplaires, participent fort peu à ce type de sondage, alors que leurs aînés (entre 20 et 50 ans) n’hésitent pas à donner leur avis. Il semble que les plus jeunes lecteurs sous-estiment l’intérêt de leur contribution sur papier. Ils participeraient peut-être plus volontiers si le questionnaire était par exemple disponible sous forme électronique.

Le sexe des lecteurs

108 lectrices et 92 lecteurs participent à l’étude, ce qui représente un sex-ratio en faveur des femmes (54 % de sexe féminin contre 46 % de sexe masculin).

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LA FONCTION SOCIALE DES LECTEURS

Le statut social des lecteurs

RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Chercheur (7), ingénieur (4), ingénieur agronome (3),technicien recherche (2), technicien (2), chercheur vétérinaire (2), z o o l o g i s t e ( 2 ) , t e c h n i c i e n d e l a b o r a t o i r e ( 1 ) , phytopathologiste (1),

ENSEIGNEMENT - FORMATION

Professeur des écoles (6), professeur (4), enseignant (3), MÉDIATION SCIENTIFIQUE

Animateur scientifique (6), étudiant en animation et médiation scientifique (5),

I N F O R M AT I O N, D O C U M E N TAT I O N, É D I T I O N, C O M M U N I C AT I O N

Journaliste (3), AUTRES

Retraité (23), étudiant (10), secrétaire (5), femme au foyer (3), étudiant (3), chargé de mission (3), fonctionnaire (2), écolier (2), directeur (2), collégien (2), cadre d’assurance (2), vétérinaire (1), technicien territorial (1), syndicat unect-cgc (1), statisticien (1), secrétaire comptable (1), restaurateur (1), SANS RÉPONSE (7)

A l’évidence, le conte scientifique animalier intéresse des publics très diversifiés dont les principaux se rattachent aux domaines de la recherche, de l’enseignement et des médias, en notant que des lecteurs curieux se rencontrent dans les sphères socio-professionnelles très diverses.

QU’EN PENSEZ-VOUS ?

L’étonnement

Avez-vous été surpris de recevoir un conte

scientifique sur l’ornithorynque à titre gracieux ?

Effectifs % de réponses OUI 170 85 NON 21 10,5 Sans réponse 9 4,5 TOTAL 200 100 A cette question, 4,5 % des lecteurs ayant répondu aux autres questions, choisissent de ne pas se prononcer. La majorité de ceux qui expriment un avis, soit 89 %, déclarent leur surprise alors que 11 % ont une opinion inverse. Le choix assumé par les partenaires de ne pas vendre cet essai d’empathie animalière est jugé surprenant par la très grande majorité des lecteurs qui a pris l’habitude de payer tout accès aux savoirs. L’équilibre budgétaire de l’opération est assuré par les contributions des institutions partenaires qui n’ont pas d’objectifs commerciaux mais soutiennent une démarche humaniste de partage des savoirs, au moins au niveau d’une procédure expérimentale.

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L’appréciation

Si vous deviez mettre une note sur 20 à ce conte

scientifique ?

La plupart des lecteurs, soit 95,5 %, acceptent de donner une note au conte. La moyenne obtenue est de 16 sur 20. La courbe de la répartition des appréciations fait apparaître deux pics, l’un à 15 sur 20 (21 % des contributions), l’autre à 18 sur 20 (26 % des contributions). La note la plus mauvaise est de 8, la meilleure est de 20 (11 %). Plus de 99 % des réponses accordent une note au-dessus de la moyenne. L’aspect bimodal de la courbe laisse penser que l’on a affaire à deux populations, l’une plus critique que l’autre. Il reste étonnant que 10 lecteurs aient attribué la note maximale, ce qui laisse entendre que ce conte correspond pour eux à un exemple de parfaite réussite dans le genre.

Les illustrations vous ont-elles plu ?

Effectifs % de réponses OUI 175 87,5

NON 19 9,5

Sans réponse 6 3 TOTAL 200 100

Evaluation du conte scientifique

60 50 40 30 20 10 0 Nombre de réponses Note sur 20 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 1 2 10 10 1926 49 1210 40 6

Si 3 % des lecteurs n’expriment pas d’opinion, 90 % aiment les illustrations proposées. Ceux qui ne les aiment pas auraient préféré une contribution photographique ou des dessins plus évidents à comprendre. Cette observation est confirmée par plusieurs appréciations libres.

Le texte est-il facilement lisible ?

Effectifs % de réponses OUI 176 88

NON 18 9

Sans réponse 6 3 TOTAL 200 100 Parmi les 97 % de lecteurs qui répondent, 91 % déclarent avoir aimé le choix rédactionnel du texte. Les 9 % exprimant des réserves s’en expliquent : termes compliqués, manque de glossaire, usage contestable du pronom personnel “je”. Le besoin de glossaire est souligné plusieurs fois dans les expressions libres.

L’histoire vous paraît-elle bien construite ?

Effectifs % de réponses OUI 193 96,5

NON 3 1,5

Sans réponse 4 2 TOTAL 200 100 Si 2 % des lecteurs ne donnent pas d’avis, 98,5 % des autres jugent l’histoire bien construite, 1,5 % seulement exprimant des réserves qui sont parfois assorties de suggestions dans la partie du questionnaire consacrée à l’expression libre.

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Si votre exemplaire disparaissait,

aimeriez-vous le remplacer ?

Effectifs % de réponses OUI 141 70,5 NON 38 19 Sans réponse 21 10,5 TOTAL 200 100 Le nombre de non-réponses atteint 10,5 %. En revanche, 79 % des lecteurs se prononçant expriment le souhait de voir remplacer l’ouvrage en cas de perte, ce qui traduit une forme d’attachement à ce conte scientifique animalier. Il reste que 21 % accepteraient de n’en plus disposer après une première lecture.

LA VALEUR ÉDUCATIVE

Trouvez-vous une valeur éducative à ce conte ?

Effectifs % de réponses OUI 189 94,5

NON 7 3,5

Sans réponse 4 2 TOTAL 200 100 A part 2 % de lecteurs qui ne répondent pas à cette question, 96,5 % reconnaissent la valeur éducative de ce conte scientifique, 3,5 % seulement expriment l’opinion inverse.

LES CATÉGORIES D’AGE CIBLE

A quel public pensez-vous que ce conte scientifique

soit destiné ? (plusieurs choix possibles)

Effectifs % de réponses A des très jeunes

72 36 si les parents les aident

A des préadolescents

159 79,5 et adolescents

A des adultes 145 72,5 A des personnes âgées 87 43,5 Sans réponse 12 6 Sur 194 réponses, 39 lecteurs (20 %) estiment que le conte s’adresse à tous les âges. Trois réponses sur 4 sont cochées par 52 personnes (27 %) et 2 par 54 (28 %). Pour 43 autres lecteurs, le conte scientifique ne s’adresse qu’à une catégorie proposée. Le nombre de sans réponse est inférieur à 1% si l’on rapporte le % des réponses à 100. L’idée irréaliste pour certains de proposer un vecteur de savoirs qui puisse intéresser également grands-parents, parents et enfants est validée par ce sondage. Les 475 réponses enregistrées se répartissent comme suit : 16 % concernent les très jeunes si les parents les y aident, 34 % les préadolescents et les adolescents, 31 % les adultes et 19 % les personnes âgées. Il est à retenir que les personnes de plus de 50 ans constituent un public à prendre en compte dans les processus d’éveil aux savoirs scientifiques comme le révèle aussi le pourcentage de réponses émanant d’eux.

(15)

LE PARTAGE

A combien de personnes le ferez-vous connaître ?

Effectifs % de réponses Entre 1 et 5 72 36 Entre 6 et 10 56 28 Entre 11 et 20 23 11,5 Plus de 20 27 13,5 Sans réponse 22 11 TOTAL 200 100 Si l’on met à part les 11 % de lecteurs qui ne répondent pas à cette question, 40,5 % se sont exprimés pour une diffusion du conte auprès de 1 à 5 autres personnes, 31,5 % auprès de 6 à 10, 13 % auprès de 11 à 20 et 15 % à plus de 20. Ainsi, chaque lecteur pense-t-il diffuser le conte auprès de 10 autres personnes en moyenne, ce qui paraît un excellent score d’intention.

Envisagez-vous de l’utiliser dans un cadre

professionnel (enseignement, formation) ?

Effectifs % de réponses OUI 49 24,5 NON 123 62 Sans réponse 27 13,5 TOTAL 199 100 Si un peu moins de 14 % de personnes ne donnent pas de réponse, 71,5 % ne pensent pas utiliser le conte dans leur milieu professionnel, réservant son usage restreint à un cadre familial ou privé. En revanche, 28,5 % ont l’intention de l’utiliser dans un cadre professionnel, ce qui est remarquable compte tenu du fait qu’il s’agit d’une contribution hors programme. La motivation de certains lecteurs est donc confirmée pour le partage des savoirs.

LES DONS DE PROXIMITÉ

Combien d’exemplaires aimeriez-vous recevoir

pour les distribuer autour de vous ?

Effectifs % de réponses 2 exemplaires 54 27 10 exemplaires 80 40 100 exemplaires 18 9 Plus de 100 exemplaires 4 2 Sans réponse 44 22 TOTAL 200 100 Si 22 % des lecteurs ne répondent pas à cette question, 51 % des autres aimeraient bien disposer de 10 exemplaires pour les offrir. La moyenne des demandes se situe autour de 20 exemplaires par suite de quelques très grosses demandes émanant souvent d’associations. Si l’on en juge par les besoins exprimés et en posant l’hypothèse que ces 200 lecteurs représentent l’ensemble de ceux qui ont reçu ce conte, le tirage de 10 000 exemplaires aurait dû être porté à 175 000 (!).

(16)

L’EFFICACITÉ DU TRANSFERT DE

CONNAISSANCES

Le conte vous semble-t-il un bon support pour

mieux connaître un animal ?

Effectifs % de réponses OUI 188 94

NON 4 2

Sans réponse 8 4 TOTAL 200 100 A part 4 % de non-réponse, 98 % estiment que le conte scientifique est un bon support de connaissances pour la découverte d’un animal, ce qui constitue une validation de l’option choisie, les 2 % ayant une opinion contraire donnent leurs raisons en expression libre.

LES SUJETS À TRAITER EN CONTE

Quels sont les animaux dont vous aimeriez

partager la vie dans un conte scientifique du

même type ?

VERTÉBRÉS

Mammifères

Tortue (11), Dauphin (11), Kangourou (10), Loup (9),Tigre (8), Chien (8), Chat (8), Panda (6), Loutre (6), Koala (6), Ours (5), Eléphant (5), Chauve-souris (6), Baleine (5), Requin (4), Paresseux (4), Lion (4), Girafe (4), Cheval (4), Taupe (3), Sanglier (3), Renard (3), Lynx (3), Lapin (3), Chameau (3), Blaireau (3), Ane (3), Vache (2), Singe (2), Raton laveur (2),

Porc (2), Pingouin (2), Ours polaire (2), Lamentin (2), Hibou (2), Hérisson (2), Félin (2), Ecureuil (2), Echidné (2), Dromadaire (2), Castor (2), Biche (2), Belette (2), Aye Aye (2), Zébu (1), Zèbre (1), Yack (1), Taureau (1), Tatou (1), Tapir (1), Tamanoir (1), Sconse (1), Renne (1), Rat (1), Ragondin (1), Puma (1), Primate (1), Panthère (1), Ours brun (1), Oryctérope (1), Orque (1), Orang-outan (1), Mouton (1), Martre (1), Marsupiaux (1), Manchot empereur (1), Manchot (1), Mammifères des forêts européennes (1), Loutre d’Europe (1), Lémurien (1), Lama (1), Hippopotame (1), Hamster (1), Goundi (1), Gorille (1), Gerboise (1), Dodo (1), Desman des Pyrénées (1), Fauve (1), Coyote (1), Cochon tropical (1), Cochon d’Inde (1), Chien de prairie (1), Chevreuil (1), Cerf (1), Cétacé (1), Caméléon (1), Cachalot (1), Bison (1), Agneau (1)

Oiseaux

Oiseau (6), Cigogne (4), Chouette (3), Perroquet (2), Colibri (2), Aigle (2),Vautour (1), Poulet (1), Poule (1), Pie (1), Palombe (1), Oiseau migrateur (1), Oie (1), Moineau (1), Mésange (1), Martinet noir (1), Martinet (1), Martin-pêcheur (1), Limicoles (1), Kiwi (1), Fou de Bassan (1), Cygne (1), Cormoran (1), Corbeau (1), Chouette effraie (1), Bécasse (1), Autruche (1)

Poissons

Poisson (5), Hippocampe (4), Saumon (2),Anguille (2), Sole (1), Requin abyssal (1), Raie Manta (1), Coelacanthe (1) Reptiles

Serpent (3), Lézard (2), Vipère du Sahara (1), Vipère (1), Reptile (1), Crocodile (1), Couleuvre (1)

Amphibiens

Salamandre (2), Triton (1), Amphibien (1), Salamandre tachetée (1), Grenouille (1)

(17)

INVERTÉBRÉS

Insectes

Fourmi (4), Abeille (4), Papillon (3), Libellule (3), Insecte (2), tsé-tsé (1), Scarabée (1), Sauterelle (1), Moustique (1), Mante Religieuse (1), Insecte parasitoïde (1), Grillon (1), Glossine (1), Criquet (1), Coccinelle (1)

Arachnides

Araignée (3), Scorpion (1), Mygale (1), Arachnide (1) Mollusques Escargot (1), Calamar (1) Crustacés Crabe (1) Annélides Ver de terre (2)

AUTRES THÈMES PARTICULIERS

Vache folle (1), Tremblante du mouton (1), Dengue (1), Hermaphrodite (1), Igname (1), Globule blanc (1), Cistude d'Europe (1), Bactérie (1)

AUTRES THÈMES GÉNÉRAUX

Animaux peu connus (3), Animaux sauvages (2), Animaux en voie de disparition (2), Faune européenne (1), Animaux vivants dans des conditions très difficiles (1), Animaux un peu mystérieux (1), Animaux spécifiques à la Martinique (1), Animaux qui vivent près de nous (1), Animaux qui nous font rêver (1), Animaux protégés (1), Animaux peu ou mal connus (1), Animaux peu connus ou mal aimés (1),

Animaux persécutés (1), Animaux oubliés par Monsieur de Buffon (1), Animaux nuisibles du quotidien (1), Animaux non domestiques (1), Animaux méconnus (1), Animaux marins souvent méconnus (1), Animaux mal aimés (1), Animaux indigènes de la Réunion (1), Animaux exotiques de la Réunion (1), Animaux domestiques (1), Animaux des régions de France (1), Animaux des forêts de France (1), Animaux de Guyane (1), Animaux de la Réunion (1), Animal type de chaque espèce (1).

Trois quarts des répondants font des suggestions, à raison d’une moyenne de 2 à 3 propositions par réponse. Les 379 thèmes sont classés en 197 catégories. Il y a lieu de distinguer les suggestions de thèmes généraux (animaux peu connus, persécutés, oubliés, qui font rêver, mal aimés, etc.) au nombre de 27 (11 %) des demandes ciblées autour d’une espèce (81 %) ou d’un thème précis comme la tremblante du mouton ou le globule blanc (8 %). Il est assez naturel que la majorité des lecteurs propose de traiter de la vie d’un animal précis puisque le conte proposé est établi sur ce modèle mais la diversité des propositions étonne. Les mammifères sont les plus nombreux à être cités, suivis par les oiseaux et à un degré moindre par les poissons, les reptiles, les amphibiens, les insectes, puis les mollusques, les crustacés et les annélides. Les animaux les plus demandés sont par ordre d’importance décroissante : la tortue, le dauphin, le kangourou, le loup, le tigre, le chien, le chat, le panda, la loutre, le koala, l’ours, l’éléphant, la chauve-souris, la baleine, vaste bestiaire qui montre l’immense curiosité du public à satisfaire.

La forme du conte scientifique est aussi retenue comme pouvant traiter de thèmes impliquant toute une faune. Cette voie est certainement à explorer.

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L’OFFRE DE PARTICIPATION

Auriez-vous envie d’être associé à la création

d’un conte scientifique ?

Effectifs % de réponses OUI 97 48,5 NON 87 43,5 Sans réponse 16 8 TOTAL 200 100 Si l’on ne prend pas en compte les 8% de lecteurs qui ne se prononcent pas, 53 % des lecteurs acceptent de s’impliquer contre 47 % qui préfèrent ne pas être associés. Ce taux d’engagement est tout à fait remarquable, d’autant qu’il est étayé par des choix explicites.

Effectifs % de réponses En aidant à choisir le sujet 58 31 En aidant à réunir 47 25 les connaissances

En aidant à l’illustration 16 9 En aidant à la diffusion 62 33 Ou toutes autres formes que 3 2 vous voudrez bien proposer

Parmi les 97 réponses positives, 42 font un seul choix, 28 en font deux, 20 font 3 suggestions et 7 ont coché 4 suggestions. Un tiers des lecteurs acceptent d’aider au choix des sujets, un autre tiers à la diffusion des contes. Environ le quart propose d’aider à la collecte des savoirs et un sur dix exprime le vœu de s’investir dans l’illustration. Cette question permet de découvrir une sous-population

de lecteurs actionnaires dont l’importance et la motivation impressionnent.

Trois des répondants font des suggestions supplémentaires qui rejoignent les commentaires libres que certains lecteurs ont apporté pour préciser leur point de vue.

LE MESSAGE À FAIRE PASSER AU

CONCEPTEUR DU CONTE SCIENTIFIQUE

Qu’aimeriez-vous dire au concepteur du conte

si vous le rencontriez ?

Effectifs % de réponses Sans commentaire 19 9,5 Avec commentaires 181 90,5 TOTAL 200 100 Si un lecteur sur 10 environ n’a pas de message particulier à passer, plus de 90 % expriment leur ressenti dans une expression libre, souvent très abondante. Pour mieux comprendre le sens de leurs commentaires, les contributions sont réparties en quatre catégories : les encouragements, les réserves, les suggestions et les questions posées. Pour la clarté des énumérations, certaines contributions ont été éclatées en deux ou trois parties lorsqu’elles relevaient de deux ou trois catégories susmentionnées.

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LES ENCOURAGEMENTS

Bravo  Bravo  Votre livre est très intéressant dans le sens où il fait découvrir un animal dont on parle très peu. Cet animal, personnellement, je ne le connaissais pas du tout. Après lecture de son journal intime, je le connais. Niveau illustration : elles ne sont pas trop nombreuses, colorées suffisamment. Ce livre est très bien  Voilà une idée très originale, très bien écrite et très intéressante d’un point de vue scientifique pour la biologiste que je suis, ne sachant (avant lecture) que très peu de choses sur l’ornithorynque et c’est passionnant ! Merci  Un très bon outil de médiation – A diffuser et à animer largement !

Mais la lecture est facile et intéressante car le texte est bien écrit, à la fois clair et concis  Ce conte est très intéressant  Très jolie histoire, c’est un livre qui plaira aux enfants  Très intéressant, amusant. On apprend beaucoup de choses en peu de temps sans que ce soit ennuyeux  Très bonne initiative car on apprend énormément de choses sur un animal connu de nom  Très bon travail de recherche  Très bien documenté. Le ton de la diction n’empêche pas les détails réalistes  Très bien  Très agréable à lire, instructif et très bien illustré  Très agréable à lire •Toute mon admiration et mes félicitations  Tout d’abord le féliciter pour la très bonne lisibilité de ses ouvrages et son esprit de synthèse. J’espère lire bientôt toutes ses nouvelles œuvres  Suite à cette première lecture, j’espère qu’il y en aura d’autres !!! Le conte est très bien rédigé, facile à lire. Les dessins sont agréables. Il permet de faire plus ample connaissance avec l’animal  Le format est pratique pour le sac à main !!!  Si on veut éduquer les gamins à respecter davantage les animaux, c’est très louable de votre part, mais de grâce qu’ils commencent donc à respecter et connaître leurs propres animaux familiers. Cela étant dit, des gamins capables de lire ce genre de conte et de le comprendre, d’en assimiler la plus grande partie, sont probablement aussi suffisamment

évolués pour comprendre un animal, l’observer et en tirer toutes sortes de conséquences utiles à son bien-être/celui de l’animal pas celui du gamin  Si la mesure d’impact est positive, continuez à faire vivre votre imagination et votre talent  Que c’est très bien et qu’il continue à le faire  Qu’il fait des efforts pour apporter à l’humanité lectrice, une autre dimension de connaissance. Qu’il poursuive son œuvre en y associant et en enseignant son savoir-faire  Qu’aimerais-je dire  Qu’il aime son sujet, c’est ce qui fait tout quand on aime on ne compte pas et que ce conte vive sa vie de conte  L’idée de présenter ce livre comme si un ornithorynque racontait sa vie est très bonne  Bon ouvrage éducatif dans l’ensemble  Ce livre aborde d’une façon que je ne connaissais pas la vie d’un animal : très bonne façon même  Parabens !  Par la lecture de votre livre, j’ai pris un réel plaisir à mieux connaître l’ornithorynque, en peu de temps, il est devenu pour moi un animal familier. Le format du livre est intéressant avec une mise en page qui rend le texte facile à lire et à mémoriser  On apprend beaucoup plus facilement en lisant un conte qu’en consultant une encyclopédie ! Bonne idée  Il s’agit donc à mon avis d’un texte pour adolescents et adultes, et c’est là que réside l’originalité !

 Moyen de découvrir différents animaux que nous n’avons pas l’habitude de rencontrer. Bonne idée à poursuivre. Plus dans le vent que les contes de Perrault et Andersen à l’époque de la télévision et de l’ordinateur

 Mon niveau d’instruction générale ne me permet pas de grandes choses. Mais je suis passionné par les sciences ; mon fils étant chercheur au CNRS, m’a transmis le virus de la science. Votre conte sur l’ornithorynque est passionnant et facile à comprendre. Très sincères félicitations

 Ce genre nouveau montre une certaine originalité

 Mes félicitations  Merci  Merci parce que l’Homme menace désormais la nature dont lui-même, et qu’il faut donc développer des moyens de faire aimer aux gens la nature. On protège et respecte d’autant mieux qu’on aime  Merci de m’avoir éclairé sur la vie

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passionnante de l’ornithorynque. Bonne continuation, et espérant retrouver rapidement les aventures d’autres animaux méconnus  Merci  Les termes difficiles sont explicités, certains sont employés plusieurs fois  Très bien  On visualise l’animal, l’écosystème, très bien  Original  Merci c’est une bonne idée  Livre très original par le thème choisi, la forme narrative et le vocabulaire scientifique  Le sujet est original, le format de livre est très bien et bien pratique, peu encombrant. Conte bien écrit et sans longueur et en conséquence attractif  Le livret est une réussite  Le féliciter et l’encourager à persévérer dans ce domaine. Comme disent les Peulhs “Si tu connais, fais connaître”  Il est intéressant de choisir un paragraphe et l’étudier proprement  Le concept est joyeux, intelligent et généreux qui stimule et rassasie la curiosité  Bravo pour la mise en page !  Le choix du personnage (et non pas de l’animal) est excellent : créature exceptionnelle de la nature (dont on connaît mal le comportement)  Félicitations, recommencez vite. Merci  L’idée est très intéressante pour faire passer des messages scientifiques. Un conte est un bon support pour s’adresser aux jeunes  Excellente initiative, à prendre comme exemple par les membres du collectif  L’idée du conte est très bonne  L’idée de transposer notre capacité d’empathie aux non-humains est une idée splendide  L’idée d’une approche empathique des savoirs animaliers est excellente  L’histoire est jolie, plus on lit, plus on s’y intéresse  L’association du style intimiste et presque poétique avec des faits très réalistes et strictement chronologiques est très agréable  Je trouve que les personnes qui ont fait ce livre sont à mon avis des chercheurs qui vont à la limite du rêve et je pense que rêver, c’est la vraie vie  Je trouve que le conte est bien formulé avec ses paragraphes sur chaque étape de la vie de l’animal  Je trouve que le choix de l’animal, le récit, les illustrations forment un ensemble très séduisant  Je trouve que c’est une très bonne idée pour l’utiliser en classe maternelle et primaire. Merci  Bravo pour cette

initiative originale et instructive  Je trouve encourageant et sympathique l’esprit de votre initiative si je l’ai bien comprise. Il prône une Science qui rend l’homme plus modeste pour deux choses : Elle se propose de prendre des leçons de la nature, le renouvellement de cette idée me paraît tout aussi déterminante pour nous que la nature elle-même. Ensuite, elle veut aussi et par là remettre l’homme dans un contexte moral naturel. Dans sa continuité, il pourrait avoir une influence sur les rapports humains, j’espère  Combien c’est passionnant une fois que l’on y est ! Je le partage avec mes petits-enfants avec un adulte pour expliquer les mots scientifiques c’est génial !! Je leur ai fait des photocopies, peut être vont-ils faire l’analyse. Merci ! Cela me plaît énormément ! Dommage je suis très fatiguée, sinon cela me plairait de faire des recherches avec vous. Merci !!!  Je pense que cette initiative sera enrichissante et permettra aux jeunes et adultes de mieux connaître notre environnement et la faune qui s’y rattache. Tous mes compliments à l’équipe de recherche  Je l’encourage à continuer ce genre de conte  Je l’ai beaucoup aimé !!  J’aurais aimé vous rencontrer pour en savoir plus sur les histoires de vie des gens. La mise en valeur des savoirs populaires est très intéressante  J’aimerais mettre ce conte à la disposition d’un professeur de l’académie de Paris au CRDP 37, rue Jacob Paris VI  J’ai vraiment apprécié le conte d’autant que j’ai rencontré l’auteur qui m’a convaincu dans sa démarche  J’ai passé un bon moment à la lecture de ce conte, bien écrit, précis, sans jargon scientifique et qui se lit rapidement  J’ai lu plusieurs (de vos) livres et ils sont tous très intéressants. Les lecteurs doivent attendre impatiemment les nouveaux produits pour enrichir leur collection  J’ai eu la joie d’observer longuement des ornithorynques dans leur milieu de vie la nuit tombante en Australie, donc j’ai été touchée par le récit qui me replongeait un peu dans l’ambiance réelle de cet habitat  J’ai beaucoup apprécié le principe “éducatif” de ce conte qui est narré comme une belle histoire d’amour entre un animal et la nature environnante

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tout en nous donnant beaucoup d’informations ou sur l’animal lui-même. Continuez  J’ai beaucoup apprécié ce conte  J’en lirais volontiers d’autres  J’ai apprécié le vocabulaire clair précis et richement descriptif, la forme en petits paragraphes qui ne s’abandonnent pas au verbiage  J’ai apprécié cet ouvrage parce que j’ai une formation scientifique. Le vocabulaire reste très spécifique

 J’ai apprécié : le format, les illustrations, l’exactitude du texte  Il s’agit d’un concept très intéressant (cf. Jonathan Livingston, le Goeland) et le format est pratique pour le transporter  Idée vraiment ingénieuse. Agréable à lire  Idée très intéressante. Merci  L’histoire est bien menée  Félicitations  Félicitations ! à Monsieur le Concepteur  Facile d’emploi et de lecture  Excellente idée d’amener les enfants à la lecture de livres à base d’histoires courtes mais vraies, avec des expressions scientifiques accessibles qui élargissent les connaissances. Ceci est également valable pour les adultes  Excellent, en particulier le texte  Excellent travail  J’aime beaucoup l’idée du journal intime sur un animal  De continuer  Continuez, c’est très intéressant. Choisissez des animaux peu connus, et un nom extraordinaire, donc attirant  Continuez ! Ce format est très pratique. J’ai particulièrement été passionnée par le compilivre sur la mouche tsé-tsé  Conte très instructif. Très accessible par tous, permet de s’intéresser à des animaux peu “courants“

 Conte scientifique, court, précis qui donne l’essentiel pour convenir aux enfants  Cet animal improbable m’a toujours intrigué  Cet animal biscornu devient attendrissant sous votre plume. Continuez  Ce livre est très bien adapté pour les jeunes, les illustrations représentent bien l’animal, et si vous le souhaitez, donnez-nous des échos de vos projets futurs  Ce livre est d’une lecture très agréable et même passionnante (d’un animal) dont je ne connaissais que quelques détails (bec de canard entre autre) au point de m’étonner de constater que c’est un mammifère ovipare. Avec la faune australienne, cela témoigne de l’ancienneté du continent australien qui est resté isolé dés

le début de la dérive des continents  Ce conte scientifique est agréable à lire, il nous raconte la vie de l’ornithorynque clairement et simplement  Ce conte est très bien conçu. Il donne au lecteur envie de lire. D’être dans le personnage d’un ornithorynque reste très intéressant. C’est une très bonne méthode afin d’apprendre le monde animalier. Sans hésitation, vous pouvez en confectionner d’autres de ce type et les proposer dans les collèges  C’est un conte très enrichissant  C’est une idée presque originale (elle a dû trotter dans la tête des instituteurs, professeurs et scientifiques), qui pourrait être naïve mais est finalement bien réalisée. L’empathie fonctionne et certaines phrases à forte concentration de vocabulaire scientifique sont même assez comiques et pas rebutantes, l’intérieur est clair et attrayant (les illustrations sont super) ! L’idée d’offrir aux lecteurs (et plus largement au public pas forcément très lecteur) un conte scientifique sur un animal aussi curieux que l’ornithorynque, c’est une bonne idée, c’est original, on apprend en effet des choses et de façon plaisante. Bonne idée aussi de confier aux lecteurs le soin de faire circuler le livre !  C’est une bonne idée d’avoir créé un “conte” autour de la vie d’un animal  C’est un outil pédagogique beaucoup plus ludique pour les enfants que les traditionnels livres de sciences naturelles  C’est un conte magnifique que je conseillerai de lire. Bravo au concepteur !! C’est un bon moyen de faire connaître la vie d’un animal sans être trop long en texte  C’est un bon moyen d’allier connaissances scientifiques et contes. C’est un bon outil de sensibilisation et donc de protection. Je vais en parler à une association d’animation scientifique (Planète Sciences) qui pourrait être intéressée par ce genre de support. Bravo

 C’est très riche comme idée, comme informations sur l’animal continuez. Bravo  C’est très intéressant, continuez. J’attends les prochains avec impatience

 C’est très agréable et charmant à lire  C’est super. L’une de mes petites filles l’a étudié en classe et a découvert des détails qui n’avaient pas été évoqués. Je possède une tortue Hermann depuis plus de 35 ans, c’est toute une

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histoire, elle a ses habitudes, elle est presque apprivoisée

 Bravo, l’idée est originale et après de nombreuses années en Australie, je n’en savais pas autant  Bravo, et encore merci  Bravo, de l’énergie de la créativité et beaucoup de débrouillardises  Bravo, continuez : il faut faire une collection  Bravo, c’est le même esprit que “La Hulotte” Bravo tout simplement. Je trouve le support excellent pour intéresser le grand public à la Science, pas trop long ; bon choix du vocabulaire (utilisation de la 1ère

personne) ; illustrations permettant à la fois d’attirer l’attention et complémentaires du texte ; format d’un document facile à mettre dans la poche ; bon choix du titre ; etc.  Bravo pour les ouvrages et vos qualités d’orateur / complet / original. Continuez, votre manière de présenter ces ouvrages ajoutant une plus-value certaine à leur diffusion. Chapeau  Bravo pour l’originalité du concept et du sujet développé  Bravo et merci pour m’avoir fait passer un bon moment !  Bravo !!! texte très facile à lire et compréhensible avec néanmoins un vocabulaire enrichissant. Conte orné de ludiques illustrations. C’est une excellente idée, j’espère pouvoir vous lire de nombreuses fois…Moment agréable. Merci ! Si vous êtes intéressé pour voyager parmi les étoiles… je répondrais présente  Bravo !  Bravo ! L’approche est originale et devrait réconcilier ceux qui trouvent l’approche scientifique d’un animal rébarbative. Ce conte donne un maximum de connaissances scientifiques précises sous une forme ludique  Bravo ! C’est une idée originale. Ce conte donne envie de connaître les ornithorynques (animaux célèbres mais inconnus)  Bravo ! Continuez à aider nos jeunes désireux de connaître notre monde de façon ludique. Parfaire également les connaissances des adultes

 Bravo ! Ce conte m’a donné des idées que j’essayerai de développer avec l’équipe de rédaction  Bonne idée, intéressante, pas compliquée. Bonne idée : le récit sous forme de journal intime est bien construit  Bonne alternance illustrations / textes. Petit livre simple où l’on apprend tout sur l’ornithorynque  Bien sûr que l’idée est

à encourager ? Merci ? Belle histoire, joliment écrite, enrichissante, facile à lire par ses petits paragraphes. Une certaine sérénité proche de la nature s’en dégage  Bel ouvrage à la fois technique et vulgarisé  Ayant toujours été fascinée par cet “animal-fossile vivant”, je suis ravie d’avoir trouvé des informations présentées de façon amusante (l’approche “empathie” est excellente) et j’apprécie les illustrations à la fois jolies et intéressantes

 Bravo ! Très bon moyen de faire découvrir la science, montrer que la science ça peut être ludique, c’est très important. Continuez  Je suis fier d’avoir rencontré l’auteur du “Journal intime d’un ornithorynque”. Ce sont ces contes qui font aimer les sciences naturelles comme certains romans font aimer l’histoire. Je donne une mention spéciale pour cette “riche” édition que l’on tient, sensuellement bien, dans la main. Comme dans la plupart des contes on n’y parle jamais d’argent, on y parle surtout des vraies valeurs, des vraies richesses qui donnent un sens à la vie, celles dont parle Giono dans ses “vraies richesses”. Oui, dans le journal intime d’un ornithorynque, il y a la chaleur du logis “du terrier”, les rapports familiaux “notre mère et nous”, “l’apprentissage de la vie autonome”, bien “se nourrir” grâce à un “protocole alimentaire”, “la vie au quotidien”, le logement “un habitat sur mesure”, prendre “du bon temps” et surtout l’amour ?

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LES RÉSERVES

Vocabulaire un peu difficile, mots peu courants  Très intéressant mais : lecture trop difficile pour les enfants (style, vocabulaire) qui devraient être le premier public visé par ce type d’ouvrage  Au départ, le fait que ce conte soit très scientifique m’a dérangé (pas l’habitude de ce genre de conte). Au fur et à mesure de ma lecture, j’ai apprécié de plus en plus le mélange scientifique et conte avec une approche par empathie  En revanche les illustrations sont peu visibles  Trop de texte et trop d’informations scientifiques. Très délayé pour les jeunes enfants. Trop précis. Manque de concision et trop juvénile pour les ados qui n’auraient pas la patience de lire. En fait, on ne sait pas à quel public ça s’adresse  Quelques terminologies restent obscures pour les non-spécialistes

 Pour les enfants, il y a des mots difficiles à comprendre

 Pas véritable conte mais bonne description de l’animal et de sa vie. Manque peut-être de déclencheur de curiosité personnelle  Mais avec un lexique plutôt difficile pour des personnes non expertes dans le domaine du vivant. Une aide aurait pu être un lexique en fin d’ouvrage, ex. “saillie kératinisée, bajoues, trichoptères”…  Cependant, il me paraît difficile de proposer cette lecture à un enfant : la rigueur scientifique, et la volonté d’instruire, vous ont fait employer trop de termes techniques  Mettre autant l’accord sur l’aspect “conte” que l’aspect scientifique (trop développé). Le format du livre ne me plaît pas  Lire ce concept est très attractif. Attention aux illustrations qui sont belles mais peut-être peu lisibles par celui qui ne connaît pas cet animal  Les termes scientifiques trop difficiles bloquent un peu la lecture du conte  Les illustrations pas assez précises, mais décoratives  Pour ne pas redire ce qui est déjà dans La Hulotte, prenez des animaux exotiques. Et faites-en d’autres !  Le vocabulaire employé et les tournures de phrases semblent un peu compliqués pour permettre l’accès à l’histoire à des

enfants, voire des adolescents qui sont à mon avis la cible de ce document  Le texte pose un problème à la lecture : trop souvent accumulation de mots spécifiques pas nécessairement indispensables à l’étude de l’animal pour le lecteur  Le terme de “conte” n’est peut-être pas approprié. Il s’agit d’un documentaire scientifique, raconté

 Le livre n’est pas adapté pour de jeunes enfants mais plutôt pour des collégiens aidés d’un professeur ou des lycéens  Le style est trop aride pour un conte presque “administratif”. Exemple : en dépit de mes recherches actives, je n’ai pas encore trouvé un lieu définitif de résidence. Adressez-vous donc à un écrivain. Cet envoi systématique est un gaspillage  Le mode BD était plus original mais plus adapté pour une utilisation pédagogique

 Ce qui peut poser problème est la dénomination de “conte scientifique”. Ces deux mots semblent s’exclure (au même titre que la “science fiction”). Cette contradiction se ressent dès que le récit aborde les “sensations”, les “impressions”… L’empathie animale est certainement une méthode pédagogique efficace mais aussi un risque de déraper dans un imaginaire échappant à toutes règles scientifiques. Un exemple frappant est celui de Weber qui finit par “délirer” à propos des fourmis. La limite est étroite et ce livret tombe parfois dans l’inconnu affirmé et anthropologique… Nous sommes à la fois issus de ce monde animal et à la fois une originalité exceptionnelle qui nous en rend le gérant  Le fait de donner à l’animal une “conscience” du même type que la nôtre ne me paraît pas forcément judicieuse. Même s’il est important que chacun ait conscience qu’il appartient au monde animal et non qu’il le domine, on ne peut tout de même pas s’autoriser de préjuger de ses “pensées” sans perdre une certaine crédibilité. Bravo quand même  Le début du conte est très agréable à lire avec une dimension poétique qui disparaît par la suite au profit d’informations plus scientifiques. C’est dommage, mais l’idée est intéressante.

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LES SUGGESTIONS

Un peu d’humour dans le texte, un ton un peu moins strict et moins scientifique pour être dans le mode conte et journal (intime)  Un ton plus humoristique pour que la lecture ne soit jamais fastidieuse  Un dessin plus précis de l’animal en début de page  Pour permettre l’accès à de plus jeunes, il aurait peut-être fallu un petit lexique pour les termes plus scientifiques  Si je dis le dromadaire, ce ne sera pas une surprise !!!  Rédiger plutôt une histoire (=conte avec un héros-enfant ou une aventure) qu’un cours de sciences naturelles  Rendre plus accessible au jeune public par la présence d’un lexique. Traiter d’espèces menacées, en voie d’extinction pour sensibiliser sur les richesses qu’elles apportent. Idem pour des “animaux mal aimés”, interprétés comme “nuisibles” ou ceux où pèsent encore des superstitions !  Rendez-vous en 2006 pour discuter d’un compilivre “Cochon pédagogique” ainsi qu’un conte scientifique  Peut-être la reliure “carrée” changerait l’importance du document  Petit lexique sur les mots scientifiques employés dans le récit  Je pense qu’il faut le rendre un peu plus attractif  On peut concevoir donc aussi ce genre de document sous forme de livre avec CD  Manque une définition de certains termes scientifiques précis  Comprendre le mode dont les particularités biologiques de l’animal ne nécessitent peut-être pas de passer systématiquement toutes ces énumérations trop techniques. Un bon exemple : “Juanita le pingouin” de Agnès Desarthe plus à la portée de jeunes lecteurs sans occulter l’intérêt scientifique. Une voie à trouver  Le vocabulaire est parfois très spécifique et mérite d’être expliqué pour une meilleure compréhension  Peut-être préciser l’âge à partir duquel il est accessible sur la couverture

 Le livre gagnerait cependant à adopter une mise en page plus romanesque (titres et chapitres) avec une présentation moins austère (illustrations en pleine page, par exemple)  Je regrette seulement l’absence d’un

lexique soit pour la définition, soit pour l’éthymologie de certains termes très spécialisés (ex. vitellus)  Je pense qu’il faudrait simplifier le vocabulaire  Je trouve qu’il manquait une photo de l’animal. Il aurait peut-être fallu indiquer qu’il s’agissait d’un mammifère primitif au début du récit (du moins pour les non-initiés)  Pourquoi ne pas travailler sur la météo, les climats, où l’on peut retrouver un croisement identique entre savoirs populaires, scientifiques et académiques  J’aurais aimé avoir une image plus technique de l’anatomie extérieure de l’animal, voire une anatomie intérieure  Une ou deux photos auraient pu compléter les schémas  Ajouter en fin de lecture un questionnaire à choix multiple. Mettre en couverture une véritable photo de l’animal. Ajouter un brin de souplesse dans l’écriture  Il manque aussi des annotations pour les mots peu connus ou peu usités  Il me semble que l’illustration devrait faire l’objet d’un travail plus poussé, si tant est que vous envisagez de conserver ce niveau de précision scientifique dans les proches contes  L’illustration gagnerait à être le pendant du texte en travaillant conjointement sur le double registre de l’illustration traditionnelle du conte et de l’illustration scientifique

 Mais pour toucher un jeune public peut-être faudrait-il un texte plus simple surtout dans les titres et chapitres ex. : “protocole alimentaire, lignée évolutive, cartographie mentale etc.”  Ici la vision est purement celle du biologiste. Dans l’esprit actuel de l’EEDD (Education à l’environnement pour un développement durable), j’y verrais davantage de place par rapport aux autres animaux, aux milieux, aux risques de pollutions, aux risques liés à l’homme ou au contraire aux mesures de protection engagées…

 Prévoir un lexique  Faire cautionner par deux pairs scientifiques spécialistes du sujet (relecture). Recommander une bibliographie “Pour en savoir plus”  En plus des dessins, il serait bien d’avoir quelques photos pour une image plus réelle  En faire la plus large diffusion possible en particulier dans les centres culturels français d’Afrique

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enfants  D’adapter le vocabulaire pour qu’il soit accessible aux plus jeunes  Continuez ce conte en parlant du besoin de famille et de grands-parents

 J’aurais apprécié un dessin précis sur une planche en hors-texte pour ne pas détruire la poésie de cette histoire vraie  Mais par exemple quand vous parlez de la dentition, je pense qu’il serait intéressant d’avoir un schéma car moi personnellement je ne vois pas ce que sont les plaques cornées. J’aimerais savoir si cela est possible  Un côté plus “livre” rendrait l’objet (de savoir) davantage objet de désir  En élargissant, on pourrait s’en servir pour la nature en général et sa conservation  Améliorez vos illustrations qui sont bien, mais certaines manquent de clarté, de netteté  Peut-être faudrait-il un lexique pour expliquer certains mots importants ou techniques  (“L’hiver” d’un ornithorynque est loin d’être toujours sous forme de neige !!!)  L’avez-vous transmis à “La Hulotte”. Sinon, elle apprécierait …  Peut-être faudrait-il envisager des versions accessibles aux plus jeunes (vocabulaire plus accessible, format différent) et aux tous petits (grandes illustrations légendées…?)  La photographie (3 ou 4) permettrait de placer les connaissances acquises dans un contexte plus en prise avec la réalité  Au moins une photo serait bien. L’ajout d’une “fiche d’identité” récapitulative en fin de livret serait un plus  Ajouter un lexique à la fin du livre, car le vocabulaire est assez compliqué et parfois inhabituel  S’il vous reste des exemplaires à distribuer, nous pouvons aussi le faire via l’Association Mastic en l’envoyant aux anciens de l’année spéciale.

LES QUESTIONS

Pourquoi ne pas mettre des dates pour un journal ?  Est-il vraiment besoin de passer par ce procédé (l’auteur se met dans la peau d’un ornithorynque) pour intéresser un adulte, surtout si ce dernier est de formation scientifique ?

 Quels conseils pourriez-vous nous communiquer afin de protéger l’espèce (si elle était menacée) ?  Est-il possible d’imaginer le même concept pour des objets ?  Pourquoi ne pas se rapprocher d’un éditeur grand public type Milan Presse  Pas de dialogues, pas de communications ?  Un sommaire ou une table des matières serait intéressant  Questions de détails : page 7 : ne dit-on pas sortir du nid et rentrer au nid ? Page 37 : il n’est pas facile pour tous de se représenter un champ mammaire, et puisque qu’il s’agit d’un conte scientifique pourquoi pas de temps à autre un schéma simplifié ?  Un système reportant à une autre rubrique pour ces précisions serait peut être intéressant ?  Je me demande néanmoins jusqu’à quel point les pensées que l’on prête à l’ornithorynque sont fondées scientifiquement. Et peut-être les images sont-elles trop naïves, trop destinées aux enfants ?  Un orny est-il si mignon ?  Mais dans quelle région du globe ?  De plus s’agit-il d’un animal (comme le chien), d’une race (comme le labrador) ou d’une espèce ?  De plus, les “sentiments” exprimés par l’animal ne sont-ils pas des projections humaines décodées ?

 Pourquoi ne pas écrire un conte plus allégé et accessible aux jeunes ?  Questions : - Le texte a-t-il été testé sur un public normal avant la rédaction définitive ? - Existe-il un cahier ou des fiches où l’on peut réinvestir ce qui a été appris (quizz, compléter des dessins, colorier, répondre à des questions courtes pour mobiliser l’acquis).

 Ce conte est-il adaptable à des objets ?  “Conte scientifique” est-ce bien un conte ?  Connaissez-vous La Hulotte (le journal le plus lu dans les terriers) et son auteur dessinateur super discret (Pierre Déom, je crois) ?

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Qu'il vous présente M. Viscoglut ou le Dr. Toutou (crapaud et accoucheur) (Le Gui) - exemples pris tout à fait par hasard - on se passionne. Un détail sur les dessins d'une précision hallucinante ou d'un humour attendrissant, on relit pour mémoriser, bref, on ne se lasse pas de s'ouvrir aux étrangers du monde vivant. Donc 1 - Faites connaître ce génie modeste ; 2 - Embauchez-le ou enrichissez-vous de sa méthode faite de chaude et active sympathie ! Il encourage en effet ses lecteurs à s'engager dans la protection de la biodiversité. C'est là l'enjeu pour vous aussi, je pense ?  Afin que ce livre puisse également servir de guide, pourquoi ne pas envisager d'inclure une table des matières également ?  “Conte” n'est peut-être pas approprié. Le style n'est pas celui d'un conte. Nouvelle scientifique ? Journal intime suffit. Un index des termes scientifiques serait nécessaire.

LES CORRESPONDANCES SÉPARÉES

Un certain nombre de lecteurs accompagnent le questionnaire de commentaires supplémentaires sous forme de carte de correspondance ou au sein d’une lettre pouvant traiter d’autres sujets. Il a paru honnête de rapporter leurs avis en citant leur profession ou leurs responsabilités lorsqu’elles sont connues. A une exception près, les patronymes ne sont pas mentionnés.

EXTRAITS DE LETTRES

“Merci pour ce manuel “Ornithorynque” très bien fait ! On le lit avec intérêt. Mon fils de 8 ans a aimé ; cela s’adresse aux petits comme aux grands. Faites l’oryctérope, le kiwi, l’échidné, les tatous, les dauphins d’eaux douces, le narval, le hoazin, etc. !”Chercheur en faunistique. “J’ai trouvé votre petit opuscule sur l’ornithorynque, que je trouve tout à fait intéressant. Je souhaiterais l’acquérir”.

Coordinateur de l’édition des guides culturels. CCSTI de Bourgogne.

“Je ferais une suggestion, le premier chapitre est trop spécialisé et devrait être précédé d’un chapitre ou d’un paragraphe présentant l’animal dans son environnement : - Description du milieu où vit l’animal,

“Tout d’abord, je suis citoyen d’un autre continent d’Australie. Je vis dans la région Est, dans l’atmosphère tiède et obscure d’un terrier…”

“Les illustrations de petite taille (et sans légendes) sont dif-ficiles à interpréter, notamment une des plus intéressantes page 4, représentant l’allaitement de deux nouveau-nés. Félicitations aux auteurs”.Directeur de recherche (en retraite) à l’Ecole normale supérieure de Paris.

“Je vous remercie infiniment d’avoir eu la gentillesse de m’adresser un exemplaire du “Journal intime d’un ornithorynque”. Je vais m’empresser de me pencher sur cette sympathique lecture”.Gestionnaire.

 “Les ornithorynques” ont été attribués à des jeunes Grabellois, ravis, même s’ils doutent que pareilles “bêtes” puissent exister”.Colonel (C.R) de l’armée de terre. “Les ornithorynques cheminent, de méconnu en proche, de lointain en inconnu… “.Journaliste agrégée de lettres.

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 “Félicitations pour cette réalisation novatrice”.

Professeur émérite de l’ENSIA.

“J’ai renvoyé un avis très favorable sur le journal intime d’un ornithorynque”.Inspecteur général (en retraite) du GREF .

“J’ai été charmé par le “Journal intime d’un ornithorynque”. C’est l’histoire véridique d’un animal improbable. De plus, le style à la première personne nous rapproche des romans actuels comme “la possibilité d’une clé” ou “trois chez ma mère”. D’un autre point de vue, on pourrait rapprocher cette histoire des dessins animés “Kirikou” dans lesquels tous les détails des plantes et des animaux sont scrupuleusement vrais. L’intérêt pédagogique est évident mais peut-être ne concerne-t-il que des lecteurs déjà avertis ?”.Ancien président (en retraite) d’un établissement public de recherche scientifique.

“En fait, j’ai reçu le conte samedi et m’en suis délectée dimanche. Mais je serai ravie d’en avoir un autre car je comptais bien le faire circuler…

Vous faites rayonner l’humble et l’obscur, en ramenant du sombre terrier méconnu (et douillet semble-t-il) de l’ornithorynque ce récit tout pailleté.

A moins que ce ne soit le lecteur qui s’encrépuscule et s’ornithorynque au fil des pages… découvrant les plaisirs vifs et menus de la tétée sans effort (doux suintement lacté !), du claquement de queue ou de bec (intrigante symétrie des deux appendices…), de la chasse au radar sous l’eau, de la mastication différée des larves, du ballet en torsades avec le promis, de l’accouchement sans douleur … histoire palpitante mais bien courte hélas, puisqu’à peine ses œufs pondus, il lui faut quitter cette vie de velours. J’en couine de tristesse.

Il faudrait être un genre de Lewis Carroll et inventer un mot aussi bizarroïde qu’ornithorynque pour qualifier ce livre : mi-conte mi-chronique, sérieux et amusant, très écrit et

très visuel (on voit presque un petit film en le lisant), et sans aucun doute pour tous les enfants de 7 à 107 ans. La réussite est de nous rendre d’emblée familière cette narratrice ô combien singulière : par la simplicité du ton, par l’écriture directe, agréable, précise sans sècheresse, et la beauté soignée des dessins.

On ne peut que vous souhaiter une pleine couvée de contes de cette trempe. (J’ai une prédilection pour les iguanes et les libellules – au cas où !...).Directrice d’une agence de communication.

“Merci beaucoup d’avoir pensé à moi, je vais lire votre conte avec intérêt”.Libraire dans un établissement public de recherche scientifique.

“J’ai lu avec intérêt le “Journal intime d’un ornithorynque” et comme vous nous y invitez, je réponds aux questions. Mais j’aimerais développer davantage un certain nombre de points.

Le titre “Conte scientifique” ne me paraît pas adapté, ce n’est pas un conte dont la définition est plutôt : “récit de faits, d’aventures imaginaires, destinés à distraire”, (Dict. Robert). Or, vous avez à cœur d’expliquer ce qu’est la vie d’un ornithorynque, cela n’a rien d’imaginaire.

L’objectif “scientifique” me paraît très adapté, parfois trop (page 3 : “vitellus”, “turgescents” page 4 : “champs lactifères”, page 26 : “la conformation de mon squelette avec une ceinture scapulaire complexe, un os coracoïde et une ceinture pelvienne pourvues d’un os marsupiaux fixés au pubis… “. Cette phrase me paraît un sommet d’obscurité pour qui n’est pas solidement formé en latin et en grec… Bref, il me semble que la lecture demande un certain degré de connaissances littéraires (pour comprendre, à travers le latin et le grec le sens des mots) ou scientifiques (de celles qu’un étudiant en biologie animale, ou en médecine doit apprendre). La longueur du pénis me paraît un détail franchement dépourvu d’intérêt, d’autant que vous n’évoquez pas les poumons (et l’apnée ?) les griffes, etc …

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En revanche, pour intéresser le grand public, pas celui des enfants très jeunes, ni celui des préadolescents, il serait bon de préciser des détails. Par exemple, le sens du mot lui-même ornithorynque. Comment nage cet animal ? A quoi lui sert sa queue ? Comment (page 23) a-t-on pu découvrir à quoi rêve une ornithorynque ? Cet animal qui tient de l’oiseau et du mammifère est-il seul de son espèce… ?

Les illustrations sont dans l’ensemble jolies. Quelques-unes sont très peu lisibles : page 6, page 10 : quel est ce tuyau ? page 13 : la peau de l’animal ? page17 : intérêt de ce dessin ? page 20 : peu lisible, page 30 : l’ornithorynque passe sur un tronc ? page 37 : que fait-il ? Il manque à mon avis, un ou plusieurs dessins, plus précis, montrant la “jolie fourrure argentée”, page 10 : la “couleur brune” et le ventre “couvert de poils gris clair “ page 14.

Enfin, pour vous dire le fond de ma pensée : je lis depuis plus de vingt ans La Hulotte. Ce journal a su trouver le ton juste, scientifique et plein d’humour pour faire découvrir aussi bien les animaux que les plantes. Peut-être pourriez-vous davantage pourriez-vous appuyer sur leur expérience. Merci de m’avoir fait mieux connaître l’ornithorynque : mes grands-parents en possédaient un, empaillé, qui m’a toujours fascinée. Bon courage dans votre entreprise de rendre la science accessible aux profanes”.Professeur de lettres classiques en lycée.

“Voici donc la réponse au questionnaire que tu nous as envoyé suite à la lecture du conte scientifique.

J’espère que tu ne seras pas vexé par mes réponses : je ne suis franchement pas dans l’intimité des animaux aquatiques, et si je devais participer à l’élaboration d’un conte, ce serait davantage autour de l’orgue, de l’horlogerie, du chant grégorien ou autres domaines semblables dans lesquels j’ai des repères un peu plus précis. Mais je trouve l’initiative intéressante… “.Un syndicaliste UNECT-CGC.

 “Par ailleurs, j’ai déjà reçu “Le journal intime d’un ornithorynque” par courrier. Je crois l’avoir aperçu chez moi lors de mon passage en France pour les fêtes. C’est un petit livret en couleurs, je crois…”.Journaliste en Afghanistan. “Ce conte scientifique nouveau traduit bien votre capacité d’innovation scientifique et pédagogique sans cesse renouvelée. Toutes mes félicitations”.Directeur (en retraite) de l’innovation et de la communication d’un établissement public de recherche scientifique.

“Je tiens à vous remercier de m’avoir adressé “Le journal intime d’un ornithorynque” dont m’avait parlé d’ailleurs Gérard Duvallet. Cette espèce d’extra-terrestre, de mystérieux, devient très attachant au fur et à mesure qu’on le découvre et j’ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de votre beau travail. Je vous souhaite une très belle année, ainsi qu’à votre équipe et aux ornithorynques”. Responsable de formation. Président de la LPO.

 “Depuis le journal intime d’une femme de chambre tourné par Luis Bunuel, on découvre l’attirance humaine pour un regard furtif à travers un trou de serrure. Et le journal intime d’un ornithorynque ne faillit pas à cette réputation. Bravo pour le titre, bravo pour y avoir pensé. Je pense effectivement qu’il est le pilote d’une grande collection”.

Artiste, créateur de supports.

“Merci pour l’envoi de votre dernière production, elle m’a beaucoup intéressé”.Général (C.R.) de l’armée de terre. “Bravo pour l’ornithorynque dans tous les détails de sa vie. C’est une façon originale de parler des animaux. Oui, pourquoi pas imaginer quelque chose autour du dromadaire ? En attendant, je vous souhaite une année 2006 pleine de contes et de savoirs partagés… “.

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