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Submitted on 1 Jan 1953
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Sur la masse du photon
Ferdinand Cap
To cite this version:
213 nième escaliers
rapides.
A la sortie du tube a faisceaulaminaire, seules les
impulsions
Bprésentes pendant
un escalierdetermine,
c’est-h-dire A des instants tcompris
entre Tn = lonr et Tn+i =i o (n
+ I) ’t doivent etreenvoy6es
dans les circuits de numeration.Cette condition est r6alis6e par 1 o circuits de
coincidences
C1, C2, ...,
CIO interposes
entrechaque
anode du tube a faisceau laminaire et les circuits de numerationcorrespondant
N1,
N2, N 3’
...,N10.
Chacun des circuits de coincidence
reeoit
unsignal
cc porte » pendant
la duree de 1’escalier choisi. Laporte
cst obtenue a
partir
d’un escalier « lent » dontchaque
marche est
produite
par le retour de 1’escalierrapide
correspondant.
L’escalier lentattaque
deux mono-vibrateurs. Lepremier
Mi,
de seuilVi,
bascule àl’instant
T,,,
le deuxi6meM2,
de seuilV2,
al’ins-tant
Tn+1.
Le basculement deM2
commande la finde 1’escalier
lent,
Parrot de 1’oscillateur et le retour deM1 à
1’6tat initial. Le monovibrateurMi,
basculependant
l’intervalle(T,,,
Tn+1)
fournit lesignal
«
porte
». Un commutateurpermet
de choisir a lafois les seuils
V1
etV2
pourd6placer
les 10 canaux enTo,
Ti, T 2’
..., Tn. La selection entemps
desimpulsions
peut
done etre effectuée dans 100inter-valles,
10 canaux fonctionnant simultanément. Des circuits annexes d’anticoincidencesAi,
A2,
...,A10
évitentqu’une impulsion
B ne soitcompt6e
dans deux canauxadjacents.
Les circuits de numerations
N1, N2,
...,N10
sontconstitués
par des échelles de 16 dont letemps
deresolution est inf6rieur a I ps.
Je remercie vivement M. R. Bibron
qui
aparti-cipe
a 1’6tude et a effectu6 la realisation del’ appareil.
[1] BRILL T. et LICHTENBERGER H. V. -Phys. Rev., I947,
72, 585.
[2]
CHANCE Britton et al. 2014Waveforms, p. 6I5 (Mc Graw
Hill Book Co, New-York, I949).
[3]
PIETRI G. 2014 LeVide, n° 37, I952, III3-II22.
Manuscrit reçu le I6 décembre I952.
PASSAGES DE COURANT
UTILISÉS
JUSQU’A
DES PRESSIONS DE 4000kg/cm2
Par. F.
LAZARRE,
Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue.
La necessite ou nous nous trouvions de
disposer
d’ungrand
nombre de passages de courant pour controlerplusieurs
ph6nom6nes
sepassant
dans 1’enceinte, et y amenerl’ énergie 6lectrique
néces-saire au fonctionnement desappareils
soumis a lapression,
nous a amene aimaginer
untype
de passage peu encombrant. Les electrodesclassiques
a passage sur conesont,
eneffet,
relativement encombrantes.Les fils r6unis en un faisceau
passent
a travers un orificecylindroconique
perc6
dans le .porte-6lec-trodes. L’etancheite et l’isolement sont assures par
mastiquage
des fils entre eux et a 1’acier desporte-électrodes au moyen de r6sine
Araldite,
utilisee’conformement aux indications du
fabricant,
c’est-A-dire
qu’apr6s
avoir mis enplace
les fils, on chauffer leporte-électrodes
a i3oo,puis
depose
Faraldite enpoudre
qui
fond dans le moule form6 par leporte-électrodes,
et enfinpolymérisation à
2ooopendant
une heure. L’isolement est de l’ ordre de
1012 Q,
aussi bien entre fils
qu’entre
fil et masse. Les dimen-sions dulogement
conique
que nous avons utilisesont : diam6tres
extremes,
2,2 mm eti,5
mm;hau-teur 4 mm, celles du
prolongement
cylindrique
1, 5 mm
de diam6tre et 6 mm de
long.
Leproc6d6
que nous utilisonspermet
dedisposer
sur une surface de 3 mm2, soit dix fils de o, 3 mm de diam6tre et un fil deo,5
mm, soitcinq
fils deo,3
mm etquatre
fils deo,5
mm. Nous avons utilise des fils de cuivre etd’alliages
pourthermocouples
(ATE, BTE, constantan),
maisd’autres fils
pourraient
etre mont6s de la memefaçon.
Dans le cas des fils dethermocouples,
notrerealisation evite les corrections de f. 6. m. dues aux
passages sur des m6taux de natures diff6rentes. Pour assurer un isolement correct,
chaque
fil est vernis6par6ment
a 1’araldite avantl’assemblage.
Le
montage
duporte-électrodes
dans laparoi
s’effectue suivant les m6thodes habituelles.
Nous. avons utilise avec succ6s de tels passages
jusqu’a
despressions
liquides (p6trole)
sup6rieures
a 4 oookg/cm2
et despressions
d’azoteattei-gnant
15ookgjcm2,
cequi repr6sente
les limitesd’emploi
desappareils
utilises.11 est difficile de
pr6voir
lecomportement
deselectrodes du
type
decrit ci-dessus auxpressions
tr6s6lev6es,
car on neposs6de
pas de donn6es sur lespropri6t6s m6caniques
de l’ araldite souspression,
et dans nos passages, 1’a,ralditesupporte
un effortd’expulsion. L’emploi
de fils de bonne resistancem6canique
au lieu de fils de cuivre consoliderait1’ensemble. En outre, Faraldite doit
permettre
lemontage
d’61ectrodesclassiques
pour tres hautespressions,
dutype
a cone deBridgman.
Manuscrit reçu le 26 janvier I953.
SUR LA MASSE DU PHOTON
Par Ferdinand
CAP,
Institut de Physique théorique
de l’Université d’Innsbruck.
On sait
qu’il
existe de fortsarguments
[1]
pour que la masse duphoton
ne soit pas zero. 11 estcepen-dant int6ressant
d’y ajouter
un nouvelargument
[2]
tire de la
th6orie.
unitaire deSchrodinger [3].
Les formules fondamentales de cette th6orie sont :214
Si l’on se borne a un
champ
maxwellien e ik
dontv .
la
grandeur
est dupremier
ordre dans unegéométrie
de de Sitter
[2]
si 6ikfk et si l’onn6glige
tous lestermes d’un ordre
plus
grand
que I, on a[3]
done,
En introduisant
(6)
en(4),
on obtientAlors, comme la
partie
sym6trique
de(6)
est unesolution de
on se borne à Ril,- = Î" gil,, ce
qui
donne avec(2)
v v
et
(7
b)
et en se servant de la I re6quation
maxwel-lienne. si l’on pose
[2], [5]
Avec k2 = X a, on a done pour la masse du
ou a est de l’ordre de l’unit6,
[1]
DE BROGLIE L. -Mécanique ondulatoire du photon,
Paris, I949.
TONNELAT M. A. 2014 J. Physique Rad., I95I, 12, 8I.
[2] CAP F. 2014 Acta
Phys. Austriaca, I952, 6, 36 et I35.
[3] SCHRÖDINGER E. 2014 Proc.
Roy. Irish Acad., I947, 51,
I63 et 295; Comm. Dublin Inst. Adv. Study, A, n° 6.
[4] TONNELAT M. A. 2014 Ann.
Physique, I944, 19, 396.
[5] EINSTEIN A. - Sitz. Ber. Preuss. Akad., Berlin,
I925,
p. 4I4.
Manuscrit reçu le 3 février I953.
SUR LE RAYONNEMENT DE FREINAGE INTERNE DU 55Fe
Par A.
MICHALOWICZ,
Institut du Radium, Laboratoire Curie.
On sait
qu’une
transition paremission p
ou parcapture
d’61ectronpeut.
6treaccompagn6e
par unfaible rayonnement continu
(Bremstrahlung);
dansle cas d’une
capture
pure, 1’6tude de cephénomène
est
particulièrernent
int6ressante etpermet
d’atteindrel’ énergie
maximum de la transition. Les seuls resultatsexperimentaux
concernent Ie 55Fe[1], [2],
37A[3]
]
et 204TI
[4],
mais aucuneexpérience
n’avait ete encoreréalisée donnant simultanément
1’energie
maximumdu
spectre
continu,
la forme de sonspectre
et l’in-tensite absolue durayonnement
y total. On a effectu6cette
analyse
pour le 55Fe a l’aide d’une chambred’ionisation 41t pour détecter le
rayonnement
X etmesurer son intensité et d’un
compteur
ascintilla-tions pour detecter les rayonnements et mesurer
son
énergie.
ttude
expérirnentale.
- Le55Fe,
provenant
d’Oak
Ridge
sous forme deC12Fe,
purifi6
[5]
et r6dult enoxyde,
apermis
depr6parer
deux
sources minces(1,60
mg 2 ,10-3g /cm2
et 7,7 mg 10-2g /cm2)
et unesource
épaisse (100
mgo,5 g/cm2)
d6pos6es
sur feuillesminces de
polystyrene (c
imgjcm2).
L’intensiteabsolue
(en
u C)
a ete obtenue apartir
des deux sources minces mesur6es dans unechambre
d’ioni-sation /4,-.remplie
d’argon
a 3kg /cm2;
le rayonne-ment X estcompl6tement
absorbe dans la chambre,et l’on tient
compte
de1’absorption
dans les sourceset
supports,
ainsi que du rendement de fluorescence : un excellent accord a ete obtenu pour les deux sources minces.L’analyse
duspectre
y a ete effectu6e avecla source
épaisse
a l’aide d’uncompteur
a scintilla-tion(E.
M. I.5311)
en utilisant un cristal de I Na de 9 mmd’epaisseux;
lespectrom6tre
a 6t6 etalonne en rendement et enlargeur
de raies pour desenergies
jusqu’à
1,3 MeV. Le rendement absolu du cristala 6t6 obtenu par la m6thode de coincidences uti-lisant 198Au
(411
keV et2°3Hg (72
et 280keV)
(fig. I).
Resultats et
comparaison
avec la théorie. 2013a. Form’ e du
spectre
eténergie
maximum. - On a construit apartir
de la formuleth6orique
deMor-risson et Shiff
[6]
les formes desspectres
pour uneimergie
maximum W =200, 210 et -)25 keV. Ces
spectres
ont 6t6corrig6s
de1’absorption
dans lasource et les