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Détecteur directionnel de rayonnement gamma

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HAL Id: jpa-00212721

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Submitted on 1 Jan 1958

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Détecteur directionnel de rayonnement gamma

D. Veron

To cite this version:

(2)

129 A

DÉTECTEUR

DIRECTIONNEL DE RAYONNEMENT GAMMA

Par

D. VERON,

École Supérieure de

Physique

et de Chimie de Paris.

Résumé. 2014

L’appareil est destiné à repérer la direction dans laquelle se trouve une source de rayons gamma, de petites dimensions. Il est constitué par deux photomultiplicateurs, montés en

opposition, et séparés par un écran de plomb.

Abstract. 2014 This

apparatus is designed to find the direction of a small source of gamma-rays. It consists of two

photomultipliers

connected in opposition and separated by a lead shield.

PHYSIQUE 12

PHYSIQUE APPLIQUÉE TOME 19, DÉCEMBE 1958, PAGE 129 A.

Ce travail a été exécuté dans le laboratoire de

Physique atomique

de

l’École

Supérieure

de

Phy-sique

et de

Chimie,

sous la direction de M. G.

Dupuy.

Je remercie M.

Labeyrie

et M.

Blanc,

du Commis-sariat à

l’Energie

Atomique,

qui

m’ont

guidé

dans

cette étude.

I.

Principe.

- Considérons deux détecteurs de

rayons gamma,

chaque

détecteur étant constitué d’un

photomultiplicateur

et d’un cristal scintil-lateur. Ces deux détecteurs sont

supposés

iden-tiques

et

dépourvus

de toute directivité.

Assimilons les cristaux scintillateurs à deux

points Si

et

S2.

Soit AB un écran de

plomb placé

Fm. 1.

sur la niédiatrice de

S 1

S 2

(fig. 1).

Une source de gamma est

placée

en 0. .

.

Les courants

anodiques il et i2 âébités

respec-tivement par les

photomultiplicateurs

1 et II

(correspondant

aux cristaux

S,

et

S2)

sont

sensi-blement de la forme :

où k est une constante

caractéristique

des

détec-teurs.

La différence des

courants il et i2

est

Posons OM = r

(M

étant le milieu de

SI S2)

et

supposons

SI S2

= l

petit

devant r :

où 6

désigne l’angle

que font entre elles les direc-tions MA et MO.

Posons

tg

60

=

MS1/MA

et

représentons

à en

fonction de 6 sur un

diagramme polaire (fin. 2).

Quant 6

varie de 0 à

00,

r étant

constant,

l’extré-inité du rayon vecteur

(dont

le module p = I J sin 0 est

proportionnel

à

~i)

décrit un arc de cercle de

diamètre IJ.

Quand

0 devient

supérieur

à

00,

le

faisceau incident de rayons

gamma traverse

l’écran de

plomb

avant d’atteindre le scintillateur

S1.

Il y a alors

absorption

d’une fraction 1 - m de l’intensité

(3)

130 A

du faisceau

correspondant

égale

à 1 -

e-03BCa/sin03B8

où w

est le coefficient

d’absorption

du

plomb

et a

l’épaisseur

de l’écran. D’où

l’expression

de Di :

La

comparaison

des

expressions (1)

et

(2)

montre

que

pratiquement

De

plus, 1

« r,

et i2 # il tant

que 6

60.

Par

suite,

Ai ne

prend

une valeur notable que

pour 6 >

0.

et

qui

est très sensiblement donnée par

l’expression :

Pour un écran de

plomb,

la source émettrice

étant du cobalt 60

(pics

d’émission à

1,17

et

1,33

MeV), f1.

=

0,6426

cm-i

et

La

figure

3 donne le

diagramme

obtenu avec les

valeurs suivantes :

Le

diagramme

montre

qu’il

est

possible

d’obtenir

iin effet directionnel en mesurant le courant Ai. Sa sensibilité au

voisinage

du zéro est assez

grande.

Dispositif pratique.

- Le détecteur directionnel

comprend -

deux

photomultiplicateurs

du

type

51

AVP, équipés

de cristaux d’iodure de

sodium,

activés au

thallium,

de

25,4

mm X

38,1 mm

(Q,iartz

et

Silice).

-Les axes des

photomultiplicateurs

sont

con-fondus,

les faces extérieures des

capots

protecteurs

des cristaux sont

appliquées

contre un écran de

plomb

circulaire

E,

de 10 cm de rayon et de

0,5

cm

d’épaisseur

(fig. 4).

L’axe de l’écran E coïncide

avec celui des

photomultiplicateurs.

Deux lames de

plomb

L1

et

L2 (25

X 5 X

0,5

cm)

sont

disposées

comme

l’indique

la

figure.

Le

dispositif

ainsi constitué est monté sur un

support

de caméra avec tête

orientable, permettant

des rotations autour de trois axes :

Z reste vertical et lié au

support,

Y

reste horizontal,

X est normal à Y et lié à

l’appareil ( fig.

5).

Le

montage

électrique

est schématisé

figure

6. La

résistance

réglable

.R1,sert

à amener

les

points Cl

et

C2

au même

potentiel,

les

photomultiplicateurs

ne débitant pas, en modifiant la résistance de

charge

de l’un des tubes EC 92 à cathode asservie.

Les deux ensembles

photomultiplicateur-triode

ne sont pas exactement

identiques.

La

figure

7

montre que par un

décalage

convenable des

ten-sions d’alimentation des

photomultiplicateurs

(effectué grâce

au

potentiomètre .R2), au voisinage

de 1 500

volts,

il est

possible

d’obtenir le même débit en

courant,

et ceci sur une

plage

de l’ordre

de

200

volts, correspondant

au domaine où les

(4)

L’appareil

de mesure est constitué par un

galva-nomètre

balistique

en série avec une résistance

variable

R3

permettant

de

régler

la sensibilité. Une

FIG. 6. - Ri = 2 000 0, R2 = 1 MQ, Rs =-- 500 kQ.

Le

pôle

positif de la THT est à la masse.

G : galvanomètre balistique, résistance interne : 1 280 il, résistance critique : 5 000 if.

résistance de 2 kQ en

parallèle

sur le cadre rend

l’appareil apériodique.

La valeur de

.R3

étant

de 50

k 03A9,

la sensibilité est de

0,32

mV

(ce

qui

correspond

à_ une différence des courants débités par

les

triodes de

1,6

fLA)

par mm.

Fonctionnement de

l’appareil

(fig. 5).

--L’écran E d’une

part,

l’ensemble des lames

L,

et

L2

d’autre

part,

ont chacun leur rôle

particulier.

Désignons

par n le

plan

passant

par E et par P

le

plan

de

symétrie

de

l’ensemble,

normal à E. Soit d’autre

part

Ox la direction de la source à

repérer.

(1) est le

plan

vertical

passant

par

Ox,

p le

plan

normal à Zi

passant

par OX. Si p est normal à

l’axe

Z,

X et Y se trouvant alors dans le

plan

p, une rotation de 27T autour de Z donne un dia-gramme

polaire analogue

à celui de la

figure

8. Il

Fie. 8. - Ce

diagramme est tracé dans les conditions sui-vantes : source de 50 microcuries de cobalt à 1 m. Choix de la sensibilité : 1 mm lu sur l’échelle pour une

diffé-rence des courants débités par les triodes de 1,6 [lA.

FIG. 9. - Les courbes, en coordonnées

polaires,

donnent

les courants débités par les

photomultiplicateurs

1 et II

séparément. ’ ,

est

possible

de

repérer

la direction Ox de la source : Ai s’annule

lorsque

le

plan

n passe par Ox. La

(5)

132 A

de

zéro,

lorsque

les lames

L,

et

L2

sont

dirigées

vers la source, ce

qui

permet

de lever le doute

de

180°, qui

subsisterait si le

diagramme

était

symétrique

par

rapport

à

Oy.

L’utilisation des deux lames

LI

et

L2

au lieu

d’une

seule,

placée

perpendiculairement

à l’axe des

photomultiplicateurs,

accroît la sensibilité au voisi-nage du zéro.

En

effet,

la

figure

9

montre que

la différence des

courants débités par

chaque photomultiplicateur

varie

plus vite,

autour du

zéro,

pour la

disposition b

que pour la

disposition

a.

L’angle

que font entre

elles les lames de

plomb

L 1

et

L2

est

réglé

de

façon

à ce que les

portions

sensiblement

rectilignes

des

courbes de débit se

coupent

vers leur milieu. Une

opération préliminaire

permet

d’amener

approximativement

(en

utilisant

uniquement

l’écran

E)

le

plan

P sur le

plan

p.

La

description complète

de la recherche de la

direction Ox est alors la suivante

( fcg.10).

a)

Une rotation autour de Z

permet

de faire

passer le

plan 7t

par

Ox ; b)

une rotation de

7t 12

autour de X amène le

plan

P sur le

plan cj ;

c)

une rotation autour de Y

permet

d’amener le

plan 7r

sur le

plan

p. Dans cette

phase,

ce sont les lamés

L,

et

L2 qui interviennent ; d)

une nouvelle rotation de

7t 12

autour de Y amène P sur p ;

e)

la dernière

opération consiste,

par une rotation autour de

Z,

à

compléter

la

manipulation

a, car cette

fois,

ce sont les lames

L, L2 qui

sont utilisées et non

plus

l’écran

E,

ce

qui

donne une

meilleure

sensibilité et accroît la

précision

du

repérage

dans le

plan

corres-pondant.

Il est à remarquer que le

réglage

des tensions

d’alimentation des

photomultiplicateurs

peut

se faire

simplement

en

agissant

sur

R2,

de manière à

amener le

galvanomètre

au

zéro,

les écrans de

plomb

étant retirés.

Précision

de

l’appareil.

- La

précision

est de l’ordre

de +

1° pour le

rep érage

des

plans 03C9

et p,

pour une source de cobalt de 50 microcuries à

2 mètres. En effectuant deux

repérages

en deux

points différents,

il est

possible

de localiser la source dans un cube de 7 cm d’arête environ.

La limite de sensibilité est atteinte pour une source de 50 pic à 3 mètres. La

précision

est alors de l’ordre

de +

30. Une source de 10 millicuries envi-ron a pu être facilement

repérée

à :1::

près,

à une distance de 25 mètres.

Conclusion. --

L’appareil

ainsi constitué est

assez

maniable,

étant donnée la

quantité

relati-vement faible de

plomb

nécessaire

(3

zig)

et

permet

un

repérage

suffisamment

précis

pour localiser

rapidement

une source de

rayonnement

gamma.

De

plus,

le

montage

en

opposition

de deux

photo-multiplicateurs

élimine le bruit de fond et

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