HAL Id: hal-01732494
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Prise en charge orthopédique, pharmaceutique et
traumatologique des blessures du footballeur: enquête
auprès des clubs nancéiens et environnants
Adeline Soudant
To cite this version:
Adeline Soudant. Prise en charge orthopédique, pharmaceutique et traumatologique des blessures du footballeur: enquête auprès des clubs nancéiens et environnants. Sciences pharmaceutiques. 2007. �hal-01732494�
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l)
UNIVERSITE HENRI POINCARE - NANCY 1
2007
FACULTE DE PHARMACIE
PRISE EN CHARGE ORTHOPEDIQUE,
PHARMACEUTIQUE ET TRAUMATOLOGIQUE DES
BLESSURES DU FOOTBALLEUR: ENQUETE AUPRES
DES CLUBS NANCEIENS ET ENVIRONNANTS.
THESE
Présentée et soutenue publiquement
Le 08 juin 2007
pour obtenir
le Diplôme d'Etat de Docteur en Pharmacie
par
Adeline SOUDANT
née le 03 septembre 1982
à
Lunéville (54)Président :
·Membres du Jury
M. Pierre LABRUDE,Professeur,faculté de pharmacie de Nancy D
BU PHARMA-ODONTOL 11111111111111111111111111111
1040763929 Juges : M,Bernard DAUM,Docteur en médecine du sport, chargé d'enseignement.
M.John BOULANGER,président de l'Association Sportive de Rehainviller, section football.
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FACULTE DE PHA MAClE
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THESE
Présentéeet soutenuepubliquement Le 08 juin 2007
pour obtenir
le Dipl
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octeur
en Pharmacie
par
Adeline SOUDAN
T
née le 03 septembre 1982à Lunéville (54)
Membres du Jury
Président : M.Pierre LABRUDE,Professeur,faculté de pharmacie de Nancy.
Juges: M.Bernard DAUM,Docteur en médecine du sport, chargé d'enseignement.
M.John BOULANGER, président de l'Association Sportive de Rehainviller, section football.
FACULTE DE PHARMACIE UNIVERSITE Henri Poincaré - NANCY 1
M
embres
du p
ersonnel e
nseignant
2
006/2007
DoyenChantal FINANCE Vice Doyen Francine PAULUS
Préside nt duConse il de la Pédagogie Pierre LABRUDE
Responsable de la Commission de la Recherche Jean-Claude BLOCK
Directeurdes Etudes Gérald CATAU
Responsab lede la Filière officine Gérald CATAU
Responsables de la Filière indust rie Jean-Bernard REGNOUFde VAINS Isabelle LARTAUD
Responsab lede la Filière hôpital Jean-Michel SIMON
DOYENHONORAIRE M.VIGNERON Claude
PROFESSEURSHONORAIRES Mie BESSONSuzanne
Mie GIRARD Thérèse M.JACQUEMichel M.LECTARD Pierre M. LOPPINET Vincent PROFESSEURS EMERITES M. BONALy Roger M. HOFFMAN Maurice M. MIRJOLET Marcel M.MORTIER François M. PIERFITTE Maurice M. SCHWARTZBROD Louis M. SIEST Gérard
MAITRESDE CONFERENCES HONORAIRES
Mme FUZELLIER Marie-Claude Mme POCHON Marie-France
Mie IMBS Marie-Andrée Mme ROVELAnne
M. MONALJean-Louis Mme WELLMAN-ROUSSEAU Marie Monica
PROFESSEURS M. M. M
M
.
M
.
Mme Mme Mme Mie M. M. M. M. Mme Mme M.M
.
M.M.
M.M
.
M. Mme ASTIER Alain ATKINSON Jeffrey AULAGNER Gilles BAGREL Alain BLOCK Jean-ClaudeCAPDEVILLE-ATKINSONChristine FINANCE Chantal
FRIANT-MICHELPascale GAL TEAU Marie-Madeleine HENRY Max
JOUZEAUJean-Yves LABRUDE Pierre LALLOZLucien LARTAUD Isabelle LAURAIN-MATTAR Dominique LEROYPierre MAINCENT Philippe MARSURA Alain MERLINJean-Louis NICOLAS Alain
REGNOUFde VAINS Jean-Bernard RIHN Bertrand SCHWARTZBRODJanine Pharmacie clinique Pharmacologie cardiovasculaire Pharmacie clinique Biochimie Santé publique Pharmacologie cardiovasculaire Virologie, immunologie
Mathématiques, physique, audioprothèse Biochimie clinique
Botanique, mycologie Bioanalyse du médicament
Physiologie, orthopédie, maintienàdomicile Chimie organique
Pharmacologie Pharmacognosie
Chimie physique générale Pharmacie galénique Chimie thérapeutique
Biologie cellulaire oncologique Chimie analytique
Chimie thérapeutique Biochimie
MAITRES DE CONFERENCES Mme Mme Mme
M.
MmeM
.
M
.
M. M. M Mme M. M.M.
M.
MmeM
.
M. MmeM
.
M
.
M. Mie M. M. Mme Mie Mme Mme MieM.
M. M. MmeM
.
Mme Mme Mme Mme Mme Mme Mie M.M
.
MmeALBERTMonique BANAS Sandrine BENOITEmmanuelle BOISBRUN Michel BOITEUX Catherine BONNEAUX François BOURRA Cédric CATAU Gérald CHEVIN Jean-Claude CLAROT Igor COLLOMB Jocelyne COULON Joël DANGIENBemard DECOLIN Dominique DUCOURNEAUJoël Florence DUMARCAy François DUPUIS DUVAL Raphaël FA IVREBéatrice FERRARI Luc GANTZERChristophe GIBAUD Stéphane HINZELIN Françoise HUMBERT Thierry JORAND Frédéric KEDZIEREWIC ZFrancine LAMBERT Alexandrine LEININGER-MULLERBrigitte L1VERTOUXMarie-Hélène MARCHAND Stéphanie MEHRI-SOUSSI Faten MENU Patrick MERLIN Christophe MOREAUBlandine NOTTER Dominique PAULUS Francine PERDICAKISChristine PERRIN-SARRADOCaroline PICHON Virginie SAPIN Anne
SAUDERMarie-Paule THILLY Nathalie TROCKLEGabriel ZAIOU Mohamed ZINUTT I Colette Bactériologie-virologie Parasitologie Communication et santé ChimieThérapeutique Biophysique, Audioprothè se Chimie thérapeutique Physiologie
Pharmacologie
Chimie générale et minérale Chimie analytique
Parasitologie,organisation animale Biochimie
Botanique, mycologie Chimie analytique
Biophysique, audioprothèse, acoustique Chimie thérapeutique Pharmacologie Microbiologie clinique Hématologie Tox icologie Virologie Pharmacie clinique Mycologie,botanique Chimie organique Santé, environnement Pharmacie galénique Informatique, biostatistiques Biochimie Toxicologie Chimie physique Hématologie biologique Physiologie
Microbiologie environnementale et moléculaire Pharmacognosie, phytothérapie Biologie cellulaire Informatique Chimie organique Pharmacologie Biophysique
Pharma cie galénique Mycologie, botanique Santé publique Pharmacologie
Biochimie et biologie moléculaire Pharmacie galénique
PROFESSEUR ASSOCIE
PROFESSEUR AGREGE
Sémiologie
M. COCHAUDChristophe Anglais
ASSISTANTS Mme Mme Mme BEAUD Mariette BERTH EMarie-Catherine PAVISAnnie Biologie cellulaire Biochimie Bactériologie
« LA FACULTE N'ENTEND DONNER AUCUNE APPROBATION, NI IMPROBATION AUX OPINIONS EMISES DANS LES THESES, CES OPINIONS DOIVENT ETRE CONSIDEREES COMME PROPRES A LEUR AUTEUR ».
SERMENT DES ApOTHICAIRES
je jure, en présence des maîtres de la Faculté, des conseillers de l'ordre des pharmaciens et de mes condisciples:
D' honorer ceux qui m'ont instruit dans les préceptes de mon art et de leur témoigner ma reconnaissance en restant fidèle
à
leur enseignement.D'exercer, dans l'intérêt de la santé publique, ma profession avec conscience et de respecter non seulement la législation en vigueur, mais aussi les
règles de l'honneur, de la probité et du
désintéressement.
De ne jamais oublier ma responsabilité et mes devoirs envers le malade et sa dignité humaine ; en aucun cas, je ne consentirai
à
utiliser mes connaissances et mon état pour corrompre les mœurs et favoriser des actes criminels.Que les hommes m'accordent leur estime si je suis fidèle
à
mes promesses.Que je sois couvert d'opprobre et méprisé de mes confrères si j'y manque.
REMERCIEMEN
S
A Mr PierreLABRUDE ,Professeur àla faculté de pharmacie de Nancy. Pour m'avoirfait l'honneurd'accepterla présidencede ce jury.
Pour toutes les connaissances que vous nous avez apportées tout au long de ces années de faculté, pour vosconseils et votre écoute.
Pourm'avoirépauléetout au longdecetravail, pour le tempsque vous m'avez accordé. Veuillez trouver en cet ouvrage letémoignagedema reconnaissance et demon respect.
A Mr Bernard DAUM, Docteur en médecine dusport,chargé d'enseignement. Pouravoir acceptédeparticiper àce jury.
Pour le temps que vous m'avez accordé pour suivre, corriger,juger et compléter ce travail, malgrévos nombreuses obligationset occupations.
Pour toutes les connaissances que vous nous avez apportées lors des enseignements du diplômeuniversitaired'orthopédie.
Veuillez trouver en cetouvrage,la manifestation demon respect.
A Mr John BOULANGER, président de l'association sportive de Rehainviller, section football.
Pour avoir acceptédeparticiper àcejury. Pour avoir acceptédejugercetravail.
Pour avoir participépar lebiais de votre clubàl'enquête réalisée.
Pour me permettr edemettre en pratique ces connaissanceslorsdes rencontressportives. Veuillezaccepter mes remerciements.
A Mr M
ichel
AUGUSTIN, Président de l'Entente Sp
ortive
Lunéville Sixte.
Pour avoiracceptédeparticiperàcejury.Pour avoiracceptéde jugercetravail.
Pour avoir participépar lebiais devotreclubàl' enquêteréalisée.
A Mr et Mme SOHM et le pers
onnel
de la pharmacie.
Pour m'avoirpermis deréaliserune enquête ausein devotreofficine.
Pour m'avoirpermisdefairemes stages tout au longdemon cursus universitaire.
Pour m'apporter tous les jours et depuis plusieurs années de nombreuses connaissances professionnelles.
Veuillezcroireen ma profonde reconnaissance.
A Mes Parents,
Pouravoir toujoursfait cequiétait nécessairepour moi. Pour m'avoir permisde suivredes étudessupérieures.
Pourm'avoir supportée etencouragée danslesmomentsde stress etd'angoisse.
A Jér
ôme,
Pour m'avoir aidée danscetravail.
Pour m'avoir encouragée, permis de prendre confiance en moi et soutenue tout au long de mes études.
Pour ta grandepatience.
Pourtout lebonheur et l'amourquetu medonnes chaque jour. Avec tout mon amour.
A Isabelle,
A mes ami(e)s: Aline, Aurélie, Carole,Claire, Gaëlle, Laetitia, Lucile, Michaël. Pour tous lesbons momentspassés ensembleà lafac eten stage hospitalier.
Et surtoutà Sophie, pour m'avoir supportée durant ces6 années defaculté. Quela vie professionnell e et la distancenenousséparent pas.
A toutes les personnes et ami(e)s que je côtoie tous les jours et à ceux que je VOIS malheureusementmoins souve nt.
Pour l'intérêt qu'il s me portent ,lajoiequ'ils m'apportent et pour leuramitié. Pourtous lesbons momentsque l'onpasse ense mble.
ABLE
ES MATIERES
INTRODUCTION
PARTIE 1 :
ENQUETE AUPRES DE
S
DIFFERENT
S C
LUBS DE
FOOTBALL NANCEEN
S
ET ENVIRONNAN
TS S
UR L
E S
TRAUMATISMES
S
PORTIFS
.
I.
Pourquoi
faire cette enquête?
II. But final de cette étude.
III. Présentation
de l'enquête.
1
.
L
ettre
.
2
. Clubs conviés
.
3
.
Questionna
ire
.
IV. Définition de quelques termes.
12 13 13 13 14 14
23
1.L
e
sport
.
23
2.L
e
(la) sportif (v
e)
.
2
4
3
.
Le football.
24
4.L
e
footballeur.
24
5.
Les différent
s
niveau
x
au football.
2
4
6.
L
e
club
.
25
a. L'administration.
25
b. Les adhérents.
2
6
c. Les dirigeants.
2
6
d. Les bénévoles.
2
7
e. Les catégories d'âge.
2
7
7.
L
es
traumatismes.
2
8
b. Les pathologies musculaires. 28
c. Les pathologies tendineuses. 29
d
.
Les pathologiesarticulaires. 298. L
'orthopédie
et les orthèses.
29v.
Présentation des résultats de l'étude.
301. Quel est le nombre moyen d'adhérents?
332. Quelle est la répartition en fonction du sexe?
333. Quelle est la répartition en fonction de l'âge?
344. Quel est le niveau des clubs conviés?
355
.
Quelle est la fréquence des accidents?
366. Quelles sont les blessures les plus souvent rencontrées?
367. Quelles sont les parties du corps les plus touchées ?
378.
Quelles sont les blessures précisées?
399.
Quel est le transport d'urgence?
4210.
Une hospitalisation a
-t-elle
été nécessaire?
4211. Quel type d'opération a été nécessaire?
4312. Un traitement par orthèse a-t-il été nécessaire?
4513. Quel est le traitement médicamenteux?
4614.
Un arrêt de travail ou d'activité a-t-il été nécessaire?
4715.
Les
j
oueurs ont-ils eu plusieurs fois de suite la même blessure?
4816.
Les joueurs accidentés ont-ils eu d'autres blessures?
5017
.
Quelle est la tranche d'âge la plus touchée?
5018.
Quel est le sexe le plus touché ?
5119. Quel est le niveau le plus touché ?
5120. Les joueurs portent-ils des orthèses en prévention?
5221. Le club possède t-il des secouristes?
5322
.
Les clubs ont-ils une trousse de secours?
53 23.Interprétation de quelques questions croisées
.
54E
t ude
comp
lémentaire
Conc
lusion
de
l'
ét ude complémenta
ire
58
60
PARTIE 2
:
LES TRAUMATISMES LES PLUS SOUVENT RENCONTRES
,
TRAITEMENTS ORTHOPEDIQUE
,
PHARMACEUTIQUE ET CONSEILS A
L
'OFFICINE
.
1.
La t
ête.
1. Rappel anatomique. 2. Le traumatisme crânien. a. Définition. b. Symptômes. c. Traitement. d. Délais de reprise.3. La fracture OPN : la fracture de l'os propre du nez. a. Définition. b. Symptômes. c. Traitement. 62 62
64
64
64
64
64
64
64
64
65
II.
Le ra
chis.
65
1. Rappel anatomique.65
2.
Pathologies articulaires.67
a. Fracture de côtes.67
b. Déplacement de vertèbres.68
3. Divers.68
a. Définition.68
b. Symptômes.68
c. Traitement.68
4.
Orthèses utilisées.69
III.
L'épaule.
69
1.
Rappel anatomique.69
2. Pathologie articulaire :fracture de la clavicule.
71
a. Définition.
71
b. Symptômes.
71
c. Traitement.
71
3
.
Pathologies ligamento-articulaires : luxations.71
a. Définition.
71
b. Symptômes.
7
2
c. Traitement.
7
2
d. Délais de reprise.
7
2
4.
Orthèses
utilisées pour l'épaule.72
IV. Le
bras.
76
1.
Rappel anatomique.76
2. Pathologies.
78
3
.
Orthèses de bras et coude.78
v
.
L
e poignet
et la m
ain.
79
1.
Rappel anatomique.79
2
.
Pathologies articulaires,81
a. Fracture.81
b. Fracture du scaphoïde.81
3
.
Pathologies ligamentaires.81
a. Entorse du poignet.81
b. Autres.83
c. Mallet finger.83
4
.
Les orthèses de main/poignet.84
VI.
L
a cu
isse
e
t
l
e pubis.
1. Rappel anatomique.90 90
2.
Pathologie articulaire: fracture.92
3. La pubalgie.92
a. Définition.92
b. Symptômes.92
c. Traitement.93
d. Prévention.93
e. Délais de reprise.93
VII. Le geno
u.
93
1.
Rappel anatomique.93
2
.
Pathologies ligamentaires.96
a. L'entorsedu genou.96
b.
La rupture du ligament croiséantérieur.98
3. Pathologie ligamento articulaire : la luxation.
98
a. Définition.
98
b.
Symptômes.98
c. Traitement.99
d. Délais de reprise.99
4.
Pathologies articulaires.99
a. La fracture.99
b.
Les pathologiesrotuliennes.99
c. Les pathologiesméniscales.
1
01
5.
Pathologies tendineuses.102
a. Tendinopathie.
102
b
.
Rupture du tendon patellaire.103
c. Maladied'Osgood Schlatter.
104
6. Les orthèses utilisées.
104
a. Les attelles de Zimmer.
104
b.
Les genouillères.106
VIII. La jambe, la cheville et le pied.
1. Rappel anatomique.
109
109
2
.
Path
ologies l
igamentaires.
116
a. Entorse dela cheville.
116
b. Autres entorses rares.
11
7
3
.
Pathologies articulaires
.
11
7
a
.
Fracture du tibiaet/ou dela fibula.117
b.
Fracturedela malléole externeou bimalléolaire.11
8
c
.
Périostite tibiale.119
d
.
Autres .1
20
4. Pathol
ogies
tendineuses
.
1
20
a. Tendinopathie du tendon d'Achille.
1
20
b. Rupture dutendon d' Achille.
1
21
5. Les
o
rth èses de cheville
.
1
22
a. Les bottesdemarche.
1
22
b. Les orthèses stabilisatrices de cheville.
1
24
c. Les chevillères.
1
25
IX.
Les pathologies musculaires.
1
28
1. Rappel anat
omique
.
1
28
2. La c
ontusion
muscula
ire.
135
a.
Définition.135
b.
Symptômes.1
35
c.
Traiteme nt.135
3. La contracture muscu
laire .
135
a.
Définition.135
b.
Symptômes.1
36
c
.
Traitement.13
6
4. L
'é
longation
muscu
laire .
13
7
a. Définition.
13
7
b. Symptômes.
13
7
c. Traitement.
13
7
a. définition.
137
b. Symptômes.137
c. Traitement.138
6.
La déchirure musculaire.138
a. Définition.138
b. Symptômes.138
c. Traitement.138
7. Prévention des ces pathologies.
139
PARTIE 3: ETUDE DE L
'ACTIVITE
ORTHOPEDIQUE D'UNE OFFICINE
LUNEVILLOISE SUR L'ANNEE 2
005.
I.
Pourquoi faire cette enquête et quel est son but?
1
40
II.
P
résentation
de l'étude.
1
40
1. L'officine.
1
40
a. Localisation.
1
40
b. Depuis quand?
1
40
c. Titulaireset équipe.
1
41
d. Locaux et activités.
1
41
e. DU et agréments.
1
41
2. Etude réalisée.
1
41
III.
P
résentation
des résultats.
143
1. Vente de bas de contention.
144
2
.
Vente de colliers cervicaux.147
a. Rappelset définitions.
147
b. Résultats.
148
3.
Vente de genouillères.149
4
.
Vente de chevillères.1
51
5. Vente d'attelles de cheville.
1
52
7. Vente de ceintures.
8. Vente d
'orthèses
de poignet.
9
.
Vente de coudières et autres orthèses de coude
.
10. Vente d
'orthèses
d
'épaule.
11. Vent
e
d
' Elastopla ste
"
e
t
autres
.
153
15
4
155
155
1
56
PARTIE 4
:
CONSEILS AUPRES DES CLUBS SPORTIFS: TROUSSE A
PHARMACI
E,
P
ETITS
TRAUMATISMES
,
PREMIERS
SECOURS
,
BANDAGES ET STRAPPINGS.
1
.
La tr
ousse
à
pharm
acie.
157
1. Contenu de différentes trousses.
157
a. Selon la commission centrale médicale de la FFF.
157
b. Trousse d'une officine pour les urgences au comptoir.
158
c. Trousse pour sportifs sans réglementation.
158
2.
A quoi se
rvent
les différents produits
?
160
a. Pour les traumatismes.
160
b. Pour les plaies et hémorragies.
161
c. Dans tous les cas.
16
2
d. Divers.
162
3. Comparaison av
ec
la première pa
rtie .
163
4
.
O
ù tr
ouver ces
p
roduits
?
163
II. Prise en charge de
s
petits traumatisme
s.
1. Les ampoules.
a. Définition. b. Traitement. c. Prévention.
2
. Hématomes
,
contusions
,
bosses.
164
164
164
164
16
5
16
5
a. Définition. 165
b
.
Traitement. 165c. Localisationsparticulières. 166
3
.
Brûlures et échauffements cutanés. 167a. Définition. 167
b.
Traitement. 167 c. Autres. 168 4. Les crampes. 168 a. Définition. 168b.
Traitement. 1685. Les contractures musculaires. 169
6. Les courbatures. 169
a. Définition. 169
b
.
Traitement. 1697. Le nez
qui
saigne: épistaxis. 169a. Définition. 169
b.
Traitement. 1708.
Atteinte de l'arcade sourcillière. 170a. Définition. 170
b.
Traitement. 1709
.
Point de côté. 170 a. Définition. 170b.
Traitement. 17 1 c. Prévention. 171 10. Talonnade. 171 a. Définition. 171b.
Traitement. 171 c. Prévention. 172 Il. Oedèmes. 172 a. Définition. 172 b. Traitement. 172 12. Piqûres d'insectes. 17213. Les plaies
.
172a. Définition. 172
b. Traitement. 173
14
.
Dents cassées.
173
III. Premiers secour
s
et techniques de bandages
.
1741. Les diffé
rentes
étape
s
de AFPS
.
174a. La protection. 174
b. L'alerte. 174
c. La victime s'étouffe. 175
d. Hémorragie. 176
e. Personne inconsciente qui ventile. 178
f Personne inconsciente qui ne ventileplus. 179
g. Malaise. 180 h. Plaieset brûlures. 181 1. Traumatismes et fractures. 182
2. S
trappings et ba
ndages.
182 a. Le tapping. 184 b. Le strapping. 185 c. La contention mixte. 190 d. Les bandages. 190CONCLUSION
192REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES, LISTE DES FIGURES,
DES TAB
LEAUX ,
DES ANNEXES, DES ABREVIATIONS ET
DES DEFI
NITIONS.
193INTRODUCTI N
De plus en plus de personnes s'adonnent au sport pour faire face aux exigences de notre société. Décompresser, oublier le stress des études et du travail ou encore profiter de ses vertus sur la santé
sont autant de raisons qui poussent les individus à pratiquer une activité sportive.
Quel que soit le niveau choisi, amateur ou professionnel, la pratique du sport n'est pourtant pas
sans risque.La blessure est la hantise du sportif tant elle peut stopper net sa carrière, notamment
au niveau professionnel.
Tous les sportifs,homme,femme,enfant,sans exception,peuvent être touchés.Une blessure mal
prise en charge peut entraîner de nombreuses complications et une augmentation de la période
d'arrêt. Il est donc important de pratiquer les bons gestes aux bons moments pour ne pas
hypothéquer l'avenir du sportif
Le football est un bon exemple : il ne se passe pas un match sans un arrêt de jeu pour blessure,
celle-ci pouvant être plus ou moins grave. Pour mémoire,on se rappellera la double fracture
tibia-fibula de Djibril Cissé en juin2006.
Dirigeante dans un club de football de niveau district, il me semblait intéressant d'étudier les
blessures du footballeur afin d'assurerune meilleure prise en charge les dimanches sur le terrain,
tout en rappelant le rôle important du pharmacien d'officinedans leur traitement.
Ce travail est orienté sur les blessures du footballeur. Dans un premier temps, nous présenterons
les résultats de l'enquête réalisée auprès des clubs de football nancéiens et environnants. Cette
étude a pour but de connaître les catégories d'âge les plus souvent blessées, recenser les
pathologies les plus souvent rencontrées, connaître la gravité des blessures et les moyens mis en
œuvre pour traiter ces accidents.
Après avoir déterminé les pathologies les plus fréquentes, dans une deuxième partie nous allons
étudier, membre par membre, l'anatomie et les pathologies rencontrées avec leurs traitements
médicamenteux,chirurgical, orthopédique, les délais de reprise du sportet leur prévention.
Puis, nous présenterons les résultats d'une deuxième enquête, réalisée dans une officine de
Lunéville.Cette étude a pour objectif de montrer la répartition des ventes d'orthèses sur l'année
2005 et de voir si ces ventes étaient liées au sport.
Enfin, la dernière partie permettra de donner des conseils auxsportifs.En effet, nous avonsétudié
le contenu nécessaire d'unetrousse à pharmacie, les«petites pathologies» rencontrées lors de la
pratique sportive, rappelé les bases du secourisme afin de connaître les gestes essentiels et enfin
PARTIE 1 :
ENQUETE AUPRES DES
DIFFERENTS
CLUBS
DE
FOOTBALL
NANCEIENS ET ENVIRONNANTS SUR
LES TRAUMATISMES SPORTIFS.
I.
P
ourqu oi
faire cette enquête?
Les clubs sportifs comptent de plus en plus de licenciés : des enfants, des adolescent s, des adultes et mêm e des
«
vétérans », s'insc rive nt pour se main tenir en bonne santé ou entrer en compétition etse dépas ser.Le sport n' est pas sans risqu e, tout type de sport peut conduire à un certa in nombre de
blessur es. Cette enquête a été faite pour rendre compte desblessur es rencontrées ; ici, dans le
monde du football, nous ignorons les traumatismes, les risqu es, les séqu elles, les temps de rééduc ation,de repos avant la reprise.
Dans un premi ertemps, cette enquête va perm ettrede recenser les blessures en fonction de la
mixit é, de l' âg e et auss i du niveau d' évolutio n du club. De cette étude, un classem ent des
blessures les plus souve nt rencontrées pourra être fait afin d' expliquer leurs étio log ies, leur
physiologi e, leurs .prises en charge pharmacologiqu e, traumatologiqu e et orthopédique en
phar mac ie d' officin e.
Dans un deuxièm e temps, cette enquête perm et de montrer lagravité des traumatismes grâce
au nombre d'hospit alisations et le type d'opération quand celle-c i a été nécessaire, elle donne égaleme nt une notion de fréque nce de cesblessur es'et de vulnérabilité du sportif une fois que celui-ci a déjà été blessé.
Dan s un troisième temp s, cette étude montre l'importance des traite ments orthopédiques,
médicament eux et du repo s avant la reprisede l'acti vit é sportive.
Dans un derni ertemp s, cette enquête perm et de montrer le niveau de prévention des clubs et des sportifs avec le port ou non d'orthèses, le contenu des troussesà pharmacie et la présence
II
.
But final de cette étude
.
Le but est de faire connaître les risques de la pratique sportive afin de faire prendre
conscience que pour faire du sport, il faut avoir un certain entraîneme nt et ne pas faire
n'importequoi.
Cett e enquêteva perm ettr e de recenser lesprincipal es blessures en fonction de l'âge, du sexe,
du niveau sportif, de sav oir reconnaître les prin cipal es blessures. Ensuite en fonction des
blessures, de savo ir les gestes immédiats à effectuer, ceux à éviter (application de fro id, de chaud, couvrir lejoueur , déplacer lejoueur , .. .),de donnerdes conseil s, deconnaître lesdélai s
de reprise de l' activité sport ive.
Cette enquête va permettre de donner tous les consei ls en officin e aux sportifs ou no n, aux patient s venant chercher des orthèses,aux dirigeantsdemandant des conseils.
Le but est égaleme nt de savoir de quoi est constitué unetrousse de secours, à quoi serve nt les
différentsproduits et doncde co nseiller lorsde l'achat d'unetroussede secours.
Cette étude permet d'articul er la thèse, afin de dévelo pper les blessures les plus souvent
rencontrées, c'est-à- dire dedonnerune définition claire et simple, d' aborder la prise en charge
traumatologiqu e,olthopédiqu e et pharmaceutique et de donner les conseils appropriés.
Ensuite, elle perm etde savo ir co mmentconstitue r une trousse de secours, avecquelsproduits,
àquoi ils servent et comme nt les utiliser correcteme nt. Enfin elle permet d' abord er quelqu es
notions de secouri sm e pour que, mêm e les personn es non titulaires d'un diplôme de secourisme, sachent quoi faire en casde blessures sportives.
III. Présentati
on
de l'enquête
.
L'enquê te aété faite auprès desdifférent sclubs defootb all nancéien s etenviro nnants.Chaque club a reçuune lettre et un questionnai re.
J.
L
ettre.
Chaque club convié a reçu une lettr e (doc ument ci-après) dans laquelle je me présent e, je présente letravailquej' effectu e et je les invite àparticip er à cette étude.
SOUDANT Ade line
21 rue Charles Paul Lebru n
Résid ence les bosqu et s 54300LUNEVILLE Tél:03/83/73/80/44
Port :06/1 1/40/99/3 1
Lunév ille, le 30 avril2005
Madame,Monsieur le président,
Étudiante en 5ème année à la faculté de pharm acie de Nancy, je prép are actue lle me nt
ma thèse de diplôm e d'état de docteur en pharmacie sur les blessures des footba lleurs.Cette thèse,basée sur une enquête auprès des différen tsclubs lunévilloiset environnants, a pour but
d' établ irune list e desdifférent es blessuresles plus fréque mment reçues parlesfootball eurs et
de tent er d' en amélio re r la prise en cha rge traumatologique, pharm aceutique et orthopédique
en pharm acie. .
J'ai l'honneur de so lliciter votre aima ble co llaboration et de vous dem and er de
compléter le questionn aire ci-joi nt et de me le renv oyerdès que possible
à
l'ad resse ci-dessus .En VOLIS rem er ciant pour votre participation, je vous prie de recevoi r, Madam e,
Monsieur le présid ent ,l' expression de mes saluta tions lesplus distin gu ées.
Fig : 1Lettreenvoyée aux différen ts clubs conv iés.
2.
C
lubs
c
onviés.
Les clubs conviésont reçu en co mpléme nt de la lett re et du question naire, une enveloppe
timbréeavec mon adresse, malgré cecitous les clubs n'ont pas répondu àla dem ande.
72clubs ont été conviés dont47 par l'interm édi airedu Dr.Daum via le servicedes sports dela
ville de Nancyet 25 par mes propresmoyen s.
3
.
Q
uestionnaire .
Nom du club : Adresse : N°Tel :
*
Entourez lesrépon ses corres pondantes1.Combien de licenci ésvotre club co mpte t-il ? .
Nombrede Femmes ... Hommes ... Filles .. ... Gar çon s ... 2.Aquelles catégories d'âgeappartienn ent-ils ?
Catégories Débutants Poussins Benjamins 13ans 15ans 18 ans Seniors Vétérans
Age (Ans) 6-8 9-JO 11-1 2 13-14 15-16 17 20-35 +35
Nombres
3.Aquelniveau évo luez vous?
*
Sports et loisirs Corporatif Amate ur Professionnel
4.Vos adhérents ont-ils été accide ntés lors de la pratiqu e sport ive?
*
OUI non
Si oui combien de fois par an :1 fois 2 à5fois 5 à10fois
+
de 10 fois 5.Quels sont lesblessur es les plus souve nt rencontrées ?(Classez lesdan s l'ordre décroi ssant :1
=
la plusfréqu ent e...) Entorse .Fracture .
Fracture ouvert e.... Luxation ....
Contus io n muscul aire . Contracture muscul aire . Claquage... .
Elongation musculaire . Déchirure muscul air e . Tendinite...
6. Classez dans l'ordre décroi ssant lespartiesdu corps les plus souve nt touchées ? Tête....
Thorax... .
Rachis cerv ica l . Rachisdorsal . Rachis lombaire.... Epau le .
Bras . Avant bras.. ..
7.Préci sez votre (vos) blessure(s) ?
Poign et . Main . Hanche . Cu isse . Genou . Jambe . Cheville .
8.Les accidents ont-ils nécessitéun transportd'urgenc e ?
*
OUI non
Si oui : ambulance transport per sonn el
9.Les blessures ont-elles conduit
à
une hospitalisation?*
oui non
Si oui : nombred'hospitalisation : .
Durée moyenneet nombre d'hospitalisation:
1 jour 2 à7 jours 8 à15jours
+
de 15jours Nombre10. Une opération a-t-ell e été néc essaire ?
*
OUI non
Si oui, nombre d'opérations et la (les)quell e( s) .
Il.Pour traiter ces bles sures, y a-t-il eu application d'uneorthèse(genouillèr e, chevill èr e, collier cervical...) ?
*
OUI non
Typ esd'orthèse Oui Non nombre Durée du traitement collier cervical
épau lière Coudièr e orthèsede poign et
Ceinture genouillè re .
attelle de Zim me r chevillèr e attelle de chevill e Maintien: Elastoplast,
strapping Cuissard
12. Un traitement médicamenteux a-t-il été mis en place ?
*
OUI non
Si oui : anti-inflammatoires décontracturants ou myorela xants (M iore!, Myolastan...) antalgiques
Durée detraitem ent : 5jours 7 jours
i
0 jours 15jours+
de 15jours13.Cesspo rtifs ont-ils été obligésd'arrêtertoute activité sportive?
*
OUI non
14.Ces sportifsont-ilseu lamêmeblessureplusieurs fois de suite au coursdelasaison?
*
OUi non
Si oui pour quellesblessures et
à
quels intervalles ?Typedeblessure . Nombre Intervalleentre lesblessures
15.Ces sportifs ont-ils eu d'autresblessures?
*
OUI non
Sioui:
Blessure primaire Autres blessures Intervalleentre lesblessures
16. Classez lestranchesd' âges,dela plustouchéeàlamoinstouchée ?
Catégories Débutants Poussins Benjamins 13 ans 15 ans 18 ans Seniors Vétérans
Age(Ans) 6-8 9-10 11-1 2 13-1 4 15-1 6 17 20-35 +35
Classement
17. Quel est le sexeleplustouché si votre clubest mixte ?
*
féminin ' masculin18.Quelniveaude votre clubest leplustouché si vousavezplusieurs niveaux ?
19.Vosadhérents portent-ilsdesorthèses en prévention ?
*
OUI non
20. Avez-vousune trousse d'urgenc e ? *
OUI non .
si oui,de quoi est-e lle co mpos ée :
21. un ou plusieursde vos dirig eant s sont- ils titulairesde diplôm ede secour isme (attestation
de for mat ionaux premierssecours, monitor at, instructorat,spécialités.. .) ?
OUI non
Fig2 : Ques tionnaire.
Le questionnairecomprend cinq parti es avec 21 questions sur le club et lesblessur es.
Premièrepartie: blessuresrencontrées en fonctiondusexe,de l'âge etdu niveau. *Question 1:Combien de licenciésvotre club compte t-il ? .
Nombre de Femmes . .... Hommes ... Filles Garçons ...
Le but est de savoir l'importance du club etsurt out de savoir la mixit é ou non (la présen ce de femmes ou de filles) afin de vo ir si cela a une rép er cus sion sur le type de bles su res rencontrées.
*Quest ion2 :A quelles catégories d'âg e appartienne nt- ils?
Catégories Débutants Poussins Benjamins 13ans 15ans 18ans Seniors Vétéra ns
Age(Ans) 6-8 9-10 11-12 13-14 15-16 17 20-35 +35
Nombres
Icije voulais savoir la diver sité des catégories d' âge pour égaleme nt connaître la répartitio n
desblessures en fonction s de l'âge.
*Questi on 3 : A quelniveau évo luez vous? *
Sports et loisirs Corporatif Ama te ur Professionnel
Le niveau est très important car les professionnels sont théo riqu ement confro ntés à des
bless ures plus graves car ils font plus de match s; d' entraîn em ent s, alors que les niveaux inférieur s ont tout type de blessu res qui peu vent être, elles aussi très graves car la cond itio n physiqu e est différent e.
*Question 4 :Vos adhérents ont-ils été accident és lors de la pratique sportive ? *
OUI non
Cette question perm et de cibler le questionnaire.
*Ques tion 5 :Quelssont les blessur eslesplus souve nt rencontrées ? (Classez lesdans l'ordredécroissant :1
=
la plus fréque nte...) Entorse . Fracture . Fracture ouvert e.... Luxation .... Contusion musculaire . Contracture musculaire . Claquage.. . .Elong ation muscula ire . Déchirure musculaire .
Tendinite.. .
11 faut classer les types de traumatismes dan s l'o rdre décroissant c'est-à-dire 1 pour le traumatisme le plus fréqu emment rencontré et 10 pour le moins souvent rencontré. Ceci permet defairepar lasuite un classement général.
*Quest ion 6 : Classez dans l'ordre décrois sant lesparties du corps lesplus souve nt touchées ? Tête.... Thorax.... Rach is cervical . Rachi sdorsal .. Rachis lombaire.... Epaule . Bras .. Avant bras... . Poign et . Main . Hanche . Cuisse . Genou . Jambe .. Cheville .
Il faut également classer les'parties ducorps dans l'ordre'décroissant donc 1 pour la partie du corps la plus souvent touchée et 15 pour la moins souve nt touchée. Ceci perm et de faire également, par la suite un classement général.
Ces 2 question s permett ent en les reliant de classer plus précisém ent les traumatism es rencontrés.
*Question 7 :Précisez votre (vos) blessure(s) ?
Cette question incite les clubs à détaill er certaines blessur es non citées aupara vant ou des blessures complexes, comme les fractures de fatigue, les côtes fêlées, les traumatism es des dent s,les expulsions de dent s.. .
*Ques tion 16:Classez les tranchesd'âg es,de la plus touchéeàla moins touchée ?
Catégories Début ant s Poussins Benjamin s 13 ans 15 ans 18ans Seniors Vétérans
Age (Ans) 6-8 9- 10 11-12 13-14 15-16 17 20-35 +35
Classe ment
Cette question rejoint l'idée de classem ent des blessur es en fonction des catégo ries d'âg e afi n de savoirsice sont lestous petit sou les vété rans qui sont le plustouchés.
*Question 17:Quel est le sexele plustouché si votre club est mixte? *
féminin masculin
Cette question permet de savoir sice sont lesfemmes ou les hommeslesplus souvent blessés.
*Quest ion 18 :Quelniveau de votre club est le plustouche sivous avezplusieu rsniveau x ?
Je souha ite savoir si le niveau interfère sur le typ e de traum ati sme, et égaleme nt savo ir quel est le niveau le plus confronté aux accide nts.
Deuxièmepartie :Iagra vité des blessures.
*Question 8 :Les accident sont-ilsnécessit é un transport d'urgence ? *
oUI non
Si oui :ambulance transportpersonn el
Cette question perm et de rendre compte de la grav ité du traumati sm e, car un transport en
ambu lance laissepen seràquelque chose de plus grave par rapportàun transportpersonnel.
*Quest ion 9et 10:Les bles sur esont-elles condu ità une hospitalisation ?*
OUI non
Si oui : nombre d'hospital isation : .
Durée moyenn e et nombred'hospitalisation :
1 jour 2 à7 jours 8à15jours
.
+
de 15joursNombre
Une opération a-t-elleété nécessaire? *
OUI non
Ces deux questions orientent vers lagravité des blessures, avec le détail des opérations, qui est quelque foisle seul recours.
Troisième partie: letraitement.
*Question Il : Pour traiter ces blessures, y a-t-il eu application d'une orthèse (genouillère, chevillère, colliercervical...) ? *
OUI non
Types d'orthèse Oui Non nombre Duréedutraitement
colliercervical Epaulière Coudière
orthèse depoignet Ceinture
Genouillère
attellede Zimmer .
Chevillère
attelle de cheville Maintien: Elastoplast, strapping
Cuissard
Cette question permetde voirsi letraitementorthopédique et montre son importance.
*Question 12 :Untraitement médicamenteux a-t-il étémis en place? *
OUI non
Si oui: anti-inflammatoires
.
antalgiques.
.
décontracturants ou myorelaxants (Miorel,Myolastan...)
Durée de traitement: 5jours 7 jours 10 jours 15jours
+
de 15jours Ceci montreledeuxième volet du traitement avecdes médicaments connuspar tous.*Question 13 : Ces sportifs ont-ils été obligésd' arrêtertoute activitésportive? *
OUI non
Sioui :1à 2 semaines 2à 4 semaines 1à 6mois
+
6mois définitivement Cette question permet de savoir, si lesjoueurs respectent les délais normalement préconisés parlesmédecins,et permetdemontrerquelareprisen' est pasinstantanée.Ouatrièmepartie:la vulné,;abilitédu joueur
*Question 14 :Ces sportifs ont-ils eu la même blessur e plusieur s fois de suite au cours de la saison? *
OUi non
Si ouipour quellesblessures etàquelsinterv alles ?
Typede blessur e Nombre Intervalle entre lesblessures
Cette question montre la vulnérabilité des joueurs déjà accide ntés, je souhaite savo ir si le s joueurs blessésont la mêmeblessure plusieurs fois de suite .
*Question 15 :Ces sportifs ont-ils eu d'autresblessu res ? *
OUI non
Sioui :
Blessur e primair e Autres blessures Intervalle entre les blessures
lei je souhaite savo ir si les joueur s déjà blessés ont d'autres blessures par la suite. Elles peuvent résulter d'une mauvai se conditio n physique ou d'une repri se de l'activité physiqu e trop précoce par exemple.
Cinquièmepartie : les premierssoins
*Quest ion 19:Vos adhérentsportent-ils des orthèses en prévention ? *
OUI non
Si oui, quels types d'orthèses : .
*Ques tion20 : Avez- vous une troussed'urgence ? *
OUI· non
sioui, de quoi est-elle co mp osée :
Lebut est de list er le contenu spécifique de la tro usse de secours des football eurs et de vo ir la
différen ce avec la troussede secours familiale.
*Question21:unou plusie urs de vos dirigeants sont-ilstitulaires dediplô mede secour isme
(attestati on de formati onaux premi ers secours, monitorat, instructorat, spécialités... ) ?
OUI non
Je souha ite savo irsi lesclubs ont au moinsune personn e habili tée aux premi ers secours.Ceci
permet de montrer l'imp ortance de former les dirigeants aux premiers secours afin de ne pas
aggraver les situat ions.
IV. Définition de quelques termes.
Afin de mieu x comprendre l'étude réali sée, il me semble néce ssair e de défini r quelques
termestechniques sur unclubsportifet sur quelqu esblessur es assez difficilesàdiffér en cier.
1. Le sport,
C'est une act ivité physiqu edestin éeàdévelopper etàentraîner le corps. [19]
Mot ang lais empru nté à un ancien mot françai s «desport »
=
jeu=
distraction. C'estl'ensembl e des exerc ices physiques qui, pratiqués comme loisirs ou en vue de la compé t it io n
de haut niveau, ont pour objet de dévelop per les qualit és physiques de l'indi vidu et exige nt
de lui un effort particuli er. [22]
Le sport amateur : Sport théo riqu em ent pratiqué uniquem ent par des perso nnes qui ne
reçoi vent auc une rémunéra t ion. C'est un spo rt pratiqu é·comme activité de loisir s sans but
lucrati f. Il est diffic ile de différencier le sport profession ne l de l' am ateur sponsorisé qui
touche des subsides d'une gra nde marque. Le sport amateur est pratiqu é dans le cadre d'un
club ou d'une assoc iat ion. [22]
Le sport professionnel: C'est un sport pratiqu é pa r des personnes per cevant une
rému nérat io n,dans lebut de gagner leur vie. [22]
Lejoueur est souscontrat,les entraî neme nts s'effectue nt dan sdes équ ipes, des cent res de hau t
niveau richem ent dotés en matériel et per sonnel. On trouve par exemple lesclubs de ligu e 1et
Le sport corporatif:Sport pratiqué dans des entreprises privées ou publiques par des salariés
et proposé par des clubs ou asso ciations gérés de faço n mixte ou contrôlés par le co mité
d'entreprise ou un organi sm e assimil é. [69]
Le sportet loisir s :c'est une catég orie de spo rt amateur évolua nt dansun champio nnat
à
part.2.
L
e
(la)
s
portif (v
e).
Qui pratique et qui aime le spo rt. [19]
3.
L
efootball.
~ Jeu co llect if opposant 2 équipes de Il joueurs qui, au cour s d'un match, s'efforce nt
d'envoyer dans le but adverse un ballon rond, sans jamais se servir des mains ou des bras, le
gardie n debut y étant le seul autorisédans lasur face de réparation.[18]
~ Football (Franc e) ou
«
football association »(Angl et erre), seul le gardien de but a le droitdetoucher le ballon avec les mains ou lesbrasdans la sur face de réparation, la finalit édu jeu
étant de marquer au moins un but de plus que l'autre.[20]
4.
L
e
football
eur.
Celui qui pratique lefootball en amateur ou en professionnel. [18]
5
. Le
s
di
ffér ent s
niv
eaux
au football.
Je veux aborder les différent s niveaux desclubs, car les blessur es seront différent es selo n les
niveaux.
L'organi sation du football fran çai s s'arti cul e en ligu e de football professionnel et ligu e de
football amate ur (docum ent ci-après). L' enqu êt e a été réalisée au niveau des clubs amate urs,
f ,
l
Fédé~~_tion Française de Fo~tb----~
~1ILigue de Football Professionnel ·. Ligue du Football ..'Amateur
1
Lig~es Région.al~5 i '----'- Î r:Districts1
CI.,ubsamateursl
C
IUb
,s
/
~rofes5ionr.'els
,Il
, ' - - ..---.-JFig 3 :Organi sation du football françai s.[23]
6. Le club.[67], [69]
a. L'adminis tra tion.
Le club de football est une assoc iation régie par la loi du 1crjuillet 1901 relative au contrat
cl'assoc iationet par son décret d' application du 16 août 1901. C'est une association àbut non lucrati f
Le club amate ur est une assoc iation de loi 190 l, alors que le club professionnel est obligatoirem ent, soit une associat ion de loi1901 à sta tut renforcé, soit une SA ou SEM àobjet sport if Une fois déclarée, l'asso ciation peut démon t rer so naffi liat ion àla ou aux féd ération s qui organi sent la pratique du sport conce rné.Pour pouvoir bén éficier d'une aide finan cièr e de l' Etat, il faut un agrém ent. [69]
Le club sportif a pour objet la pratique d'une discipline sport ive . Les membres, adhér ent s souve nt appe lés licen ciés, peu ven t pratiqu er le sport de leur choix. Le club n'est pas une sect ionsportive, mais quand il pratique plusieurs disciplines sportives, ilya alors création de sections :ils'agit alo rs d'unclub omnispo rt.
Tro iséléme nts caracté rise nt une association :
./ Une conve nt ion qui est un contrat entre deux personn esau minimum . ./ Une durée.
./ Un but.
La loi n'impose aucun e administration, c'est l'usage qui a instauré la const itutio n d'une assemb lée généra le, d'un conse il d'admini stration et d'un bureau , avec un fonctionnem ent démo cratiqu e(le conse il d' admin istration et le bur eau peuvent êtreconfondus) .
./ Le conse ilestélu par une assemblée générale.
./ Le conse i1élit :
~ Un présid ent et un vice-prés ide nt qui représe ntent l' association dan s tous le s actes dela viecivile.
~ Un secrétaire pour la corre spo ndance et les archives. Il rédig e les PY des réunions etassemblées et engénéral les écritures conce rna nt lefonctionnem ent de l'asso ciation.
~ Unvice-secrétaire .
~ Un trésori er chargédetenir ou faire tenir sous son contrôle la comptabilité.Il effec tue tous lespaiem ent s et lesreçoit.
~ Unvice-trés or ier.
Tous les membresdu conse il d'admini stration et du bureau doivent être majeurs.[67] CfAnnexe 1:loi du 1crjuillet 1901
b. Les adhérent s.
Il existe différent s types d'adhérent s : les membres fondateurs (à l'origin e de l'asso ciation),
les membres d'honneur, les membres bienfaiteurs, les membres adhérent s ou actifs, les membresde droit.
Les ad hére nts regroupe nt toutes les personnes faisan t parti e de l'asso ciation comme les joueursde toute catégorie d'âg e et évo luant àdiffér ent s niveau x selo n les résultat s de l'année
passée, lesdirigeants, les bén évol es, lesmembresde l' administration.
c. Lesdirigeants.
On retrouve égaleme nt plusieurs catégories avec :lesdirig eant sde droit désign és pour diriger l'association et les dirigeants de fait qui ne sont pas investi s statutaire me nt d'une fonction de dirig eant mais se co mporte nt, dans les faits, comme dirig eant de droit enexerça nt un contrôle effec tifetconsta nt del'asso ciation et en défini ssan tlesorient ation s. [67]
Ils s'occupe nt du club : ce sont les entraîneurs, les arbitres, les personnes prés ent es lors des rencontres.Elles encadre nt le club pour la compositiondes équ ipes , les manifestations, le bon déroulem ent des rencontres.[67]
Lamixité est possible, maisuniquement pour les catégoriessuivantes :
•
Débutantes et débutants.•
Poussines 1èreannéeet débutants.•
Poussines et poussins.•
Benjamines1èreannéeet poussins.•
Benja minesetbenjamins.•
13ansF Ièreannée et benjamins.•
13ansF et 13 ans.•
16 ansF Ière année et 13ans.7. Les traumatismes .
Lablessure est la hantisedu footballeur, elle peut entraîner un bouleversementde sacarrière.
Atouslesniveauxde7à 77 ans, une blessuremal prise en charge peut entraîner une cascade
de complications avecuneaugmentation concomitantedu nombredejours, voire de semaines
d'arrêt. Le footballeur doit fairele plussouvent faceà4 types de pathologies :les pathologies
ligamentaires, musculaires,tendineuses et articulair es. [12]
a. Lespathologiesligamentaires.
Ce sont les entorses qui touchent, leplus souvent lachevilleet moins souvent le genou.C'est
une atteinte d'un ou plusieurs ligaments articulaires, pouvant aller du simple étirement àla
rupturetotale.[56]
Un ligament est un faisceau de tissu conjonctif formé de fibres serrées parallèles et
persistantes,qui unit les osau niveau des articulations ou qui maintient un organe en place, il
.
est peu extensible et résistant, il assure la congruence des différentes pièces d'une
articulation. [21]
b. Lespathologiesmusculaires.
Ce sont les contractures, le claquage, la déchirure. Elles touchent les muscles. Il est bon de
différencierdèsmaintenant ces 4 pathologies.
,/ La contracture est le stade le moins grave :c'est une contraction douloureuse
involontaire et durabled'un certain nombredefibresmusculaires ausein d'un mêmemuscle,
est-à-d. Les bénévoles.
Ce sont des membres qui nedisposent pas de statut particulier. Ils fournissent à titre gratuit
une prestation de travail par leur participation au fonctionnement et
à
l' animation del'association, de leur plein gré et d'une manière désintéressée. Ils ne perçoivent 11l rémunération, ni avantages en nature.[67J
Ilest bon de noterque souvent la même personne porte plusieurs « casquettes », elle va être
par exemple membre du conseil, adhérente au club en payant une licence, dirigeant et tout
cela bénévolement.
e. Lescatégories d'âge. [23
J
Lesjoueurs sedivisent en plusieurstranchesd' âge.Celles-cisont importantespour l'étude car
les traumatismes vont être différents en fonction des catégories d'âge. L' étud e étant réalisée
sur la saison2004...;2005,jetienscomptedesdatesde naissance pour cette saison etje fais la
conversion pour l'âge.
• Débutants :nés en 1997, 1998, 1999 et désl'âgede 6 ans soit 6,7et 8ans. • Poussins: nés en 1995 et 1996 soit 9 et 10ans.
• Benjamins: nés en 1993 et 1994 soit II et 12ans.
• 13ans:nés en 1991et 1992 soit 13 et 14 ans.
• 15ans:nés en 1989et 1990 soit 15 et 16 ans.
• 18 ans :nés en 1986, 1987 et 1988 soit 17,1 8 et 19 ans.
• Seniors :nés entre 1970 et 1985 soit20-35 ans.
• Seniorsvétérans:nésavant 1970 soit plusde 35 ans.
Pour lesfemmes et lesfilles,lestranchesd'âge sont différentes:
• Débutantes :nées en 1997, 1998, 1999 et dés 6 anssoit6,7 et 8 ans. • Poussines :nées en 1995 et 1996 soit 9et 10 ans.
• Benjamines:nées en 1993 et 1994 soit 11et 12ans.
• 13ans F :nées en 1991 et 1992 soit 13 et 14 ans.
• 16 ans F:nées en 1988, 1989 et 1990soit 15, 16 et 17ans.
dire une atteint e réversibl e de certaines fibres muscul aires sans atteint e du tissu conjo nct if. [68]
./ L'élongat ion est un peu plus grave, c'est une petite déchiru re due à un effort qui va au-de là des limitesde contrac tilité, d'élasticité,d' exten sibilité du muscle.[62]. C'est le stade 2, c'est-à-dire une atte inte mineur e du tissu conj onctifsans hématome intra-mu sculaire.
[68]
./ Le claquage est encore plus grave car c'est une rupture des fibres muscul air es avec un saigneme nt, ily aun hématom emuscul air elocalisé.C'est le stade 3.[62]
./ La déchirure musculaire est le stade le plus grave (stad e 4) avec déchirure, rupture,désinsertion muscul aire complète. [68]
On trouve égaleme nt la contusion musc ulaire due à un coup.
c. Les pathologiestendineu ses.
Ce sont les blessur es atte igna nt les tendons. Un tendon est l'extrémit é fibreuse des muscl es constituée par un tissu conj o nctif de couleur blan c nacré, dense et résista nt, par laqu elle le muscle s'insère sur un os.[15]
On trouvele plus souve nt une tendinopathie du tendon d' Achille, mais surtout la pubalgi e qui est une tendinopathie des muscl es adducte urs avec des douleu rs remonta nt dans l' e ntre-jambe. [62]
d
o
Lespathologiesarticulai res.Ce sont les blessur es touchant les articulation s, la fracture, éventue lleme nt ouvert e, et la luxation.
Selon le type de blessur e, la pnse en charge pharmacologique, traumatologiqu e et orthopédique sera différent e, c'est pourquoi ilest nécessaire de les différencier.
8
0
L'
orthopédie
e
t l
es
or
thè ses.
[46]L'orthopédie existe depui s longt emp s, c' est la discipline, l' activité alors que l'orthèse est ce quel'on va applique rsur le patient.
Ortho
=
droit,paido=
enfa nt soit«
enfant droit»
.
A l'o rigin e le mot désign ait l'art de corr iger ou de prévenir les difformités cor pore lles de l'enfant. De nosjours ce mot a unesignification plus large:
./ Ce sont tou s les appareil s (« orth èses») des pathologies dégén ér ati ves co mme
l'arthro se, traum atiqu es, sport ives des articu lations (da ns notre cas) et des suites
d'interv entions chirurg icales à leurniveau.
./ C'est le traitem ent despathologiesabdominales(herni es)ou cuta nées (brûlures). ./ C'est la correction des malformation s corporelles congé nitales ou acqu ises de l' enfan t ou de l'adul te.
Toutes les orth èses citées lai ssent pen ser, de par leur nom à leur locali sation sur le corps, à
part l' att elle de Zimme r qui est une attelle d'immobili sation du genou en forme de goutt ière qui va maintenirtoutelajamb e.
v
.
Présentation des résultats de l'étude.
L'an aly se desquestionnair es est réaliséeavecle logiciel de sta tist iques Sphinx.
L'utili sation de ce logiciel se fait en trois phases :
./ Premièrem ent , il y al' élabo ratio n du questionnaire, je rentre les questions souhaitées,
puis je les défini s en questions ouvert es ou ferm ées. Ici toutes les questions sont
ferm ées car j'ai analysé les questions ouvert es manu ell em ent. Ensu ite il fau t préciser s'il s'agit d'une question numériqu e ou à cho ix multiples, citer les po ssib ilités de réponses. Il est possible de fair e des lien s entre les questions, c'est- à- d ire de ne
répondre àla question su ivante que si laquestion précéd ent e a comme réponse
«
oui»
.
./ Ensu ite il faut entrer les résultats :cette étape est très facil e car le logiciel présente les
questions à la suite et il suffit de donner le nombre ou de coc her les réponses
proposées.
./ Enfin il y a l'an alyse du questionnaire. Le logici el propo se pour chaque question un
tableau avecla répar tit ion des réponses, dit tableau à plat, ainsi qu'un graphique pour
illustrer ces résultats. Il présent e égaleme nt des tableau x cro isés avec les 2 questions
qu'on lui demandede croiser,un tabl eau récapitul atifpour les question s ferm ées et un pour les questions numériques. Pour les questions numériques, le logi ciel rép artit les
réponses par tranche num ériqu e, puis il donne le minimum et le maximum des
réponses, calcule le total, la moyenn e et l'écart-type ainsi que le pour centag e par
tranche. Pour les questionsferm ées, il répartit les réponses, les classe en donnant celle qui est la plus citée et le nombrede fois où elle l' est, puis la deu xièm eplus citéeet son
nomb re, puis la moins citée et enfi n il calcu le les pourcentages de toutes le s réponse s
proposées.
Les questio ns ouvertes non analysées par Sphinx sont : la questi on 7 : précisez vos ble ssures,
la quest ion 10 : quell e opé ratio n a été nécessaire ? Les questions 14 et 15: précision de s
ble ssures et des intervall es entre celles-c i, la question 17: quel est le niveau le plus touch é ?
La quest io n 19 : quell es sont les orth èses utilisées en préventi o n? Et la questi on 20 : quell e
est la co mpos itio n de la trou sse de seco urs?
La saisie des informations a été très fac ile, j'ai report é les chiffres et les réponses de s
questionn air es. La saisie n' a pas été possibl e pour 3 questions, je les ai donc étudiées
manue llement.
Pour la question 5, afin d'effectu er un classeme nt géné ral des blessures le s plus so uvent
rencont rées,j'ai attribué un systè me de points car quelques clubs n'ont pas classé certa ines
ble ssu res. Le classem en t est par ordr e décroi ssan t: 1 éta nt la blessure la plus fréqu emmen t
renco ntrée, 10 celle la moins so uvent renco ntrée, la valeur 0 a été remplacé e par « non
réponse » pour rester logiqu e et ne pas fau sser le calcu l des moyenn es car, quand un club met
0,celasig nifie que la blessure n'est pas renco ntrée.
1= 100 pts 2= 90 pts 3
=
80 pts 4=
70 pts 5=
60 pts 6=
50 pts 7= 40 pts 8= 30 pts 9= 20 pts 10= 10 ptsSans réponse : 0 pt, ceci pour rester co hére nt car l'ordinateur calcu le ensuite la moyenne de s
points attribués à chaque bles sure.
Pour la question 6, le raiso nne me nt est le mêm e, car le classem ent est auss i par ordre
décroissant,on a donc :
2= 140 pts 3 = 130pts 4= 120pts 5= 110 pts 6= 100 pts 7=90 pts 8=80pts 9=70 pts 10=60 pts Il = 50 pts 12= 40 pts 13=30pts 14=20 pts 15= 10 pts
Sans réponse:0 pt, ceci pour resterlogique, car l'ordinateur calcule ensuite la moyenne des
pointsattribuésàchaque partieducorps.
Cette étape montre qu'ilauraitété plus simplede demander declasser lesblessures par ordre
croissant. On aurait eu directement le maximum de points pour la blessure et la partie du
corps la plussouvent rencontrée.
Pour la question 16 le même problème se pose car les clubs ont répondu 1pour la tranche
d'âge laplustouchée,j'ai donc établi unsystème depoints :
1= 8pts 2 =7 pts 3=6 pts 4= 5pts 5=4pts 6=3pts 7= 2pts 8
=
1ptSans réponse :0pt, ceci pour rester cohérent, carl'ordinateur calcule ensuite la moyenne des
pointsattribuésàchaque tranche d'âge.
Ici aussi, ilauraitété plusjudicieuxde faireun classement par ordrecroissant. Cf annexe 2:questionnairesremplis.
Résu
ltats
1. Quel est le nombre moy
en
d
'adhérent s?
Seuls 27 clubs ont répondu sur les 72 conviés malgré une enve lo ppe timbrée fournie. Le
nombre moyen d'adh érentsparclub est de 139+/- 126,il
Y
aau total 3759 adhérent s.Desdisproportion s existe nt carlepluspetit clu ba 15 adhérents et le plus important 406.
Répartition des clubs en fonct io n du nombre d'ad hérents
4% 11% DMoinsde60 D De 60à 120 D De 120 à 180 De 180à240 D De 240 à300 D De 300 à 360 360 et+
Fig4 :Répartitiondesclubs en fonction du nomb red'adh ér ents.
2.
Qu
elle es
t la r
épartition e
n fonction du
sexe
?
On trouve 47 femmes, so it 1% desadhér ent s et 2+/- 4 femmespar club contre 13 85hommes, soit 37 % des adhére nts et 51 +/- 35 d'hommes par club. On a donc env iro n 30 fois plus
d'hommes que de femmes, ce qui s'explique par le fait que le football est un sport très
masculin au sein de la soc iété.
On a éga leme nt 107 filles, so it 3 % des adhére nts et 4 +/- 10 filles par club contre 2165
garçons,soit58 % desadhér ent s et 80 +/-95 garçons par club.
On ne retrouve pas les 3759 adhérent s du départ car, sur les 27 clubs, 3 ont une addition
différente du nombrede femmes,filles, hommes etgarçons.
Répartition des adhérentsen fonctiondu sexe 1% 37% oFemmes DHommes
o
Filles oGarçons oIndeterminéFig5 :Répart ition des adhére nts en fonction du sexe.
3
.
Quelle
es
t la répartition
e
n fonction d
e
l
'
âge?
Lesplus nombreux, 23 % desadhérent s, sont des seniors (20-35 ans) avec 917 en tout, soit34
+/- 23 parclub.
13 % des adhérent s sont despoussins (9-10 ans) avec 472 en tout, so it 17+/- 21 parclub.
12 % desadhérents sont des13 ans(13-1 5ans) avec451 en tout, so it 17+/- 23 parclub .
Il %des adhérent s sont desbenjamin s (11-12 ans) avec 415en tout,soit 15+/- 18 par club.
Il % des adhérents sont des vétérans(+de 35 ans) avec 399 en tout,soit 15+/- 12 par club. 10%des adhérents sont des début ants(6-8ans) avec 374en tout, soit 14+/- 17 par club.
9%desadhérent s sont des15 ans(15-16 ans) avec 345 en tout,soit 13 +/- 15 par club.
9 % des adhérents sont des 18 ans(17-1 9ans)avec 320 en tout, soit 12+/- 14 parclub.
Enfin 2 % des adhére nts, soit 76, sont d'âge inconnu, ce qui représen te 2 personn es parclub, car sur 27 clubs, 21 n'ont pas le mêm e nombre d'adh érent s répar tis par tranches d' âge que
Répart itiondes adhére nts par tranches d'âges 23% ,1' 2% 10% oDébutants
o
Pouss ins oBenjamins 013 ans Il15 ans 018 ans Seniorso
Vét érans • InconnuFig6 :Répa rtition des ad hére nts par tranches d'âges.
Ce classem ent est intéressant car par la suite, on constat e que ce sont les seniors qui sont le
plus souvent blessés, peut-être parce qu'ils so nt les plus nombreu x, mais aussi parce qu'ils
sont plus vulnérables de par leur âge, leur niveau d' évolution qui est le plus élevé, mais aussi
àcause de l'enj euet de leur mentalité.
4
.
Q
uel
est
l
e
ni
veau
d
es c
lubs
c
onviés?
Le niveau le plus souve nt rencontré est le niveau amateur avec 21 clubs sur 27, soit 78 %, 3
autres sont des clubs corporatifs so it Il %, les 3 derni ers sont des clubs spo rts et loisirs so it
Il %.Il n'y a pas declub professionnelcarle seulclub convié n'a pasrépondu.
Répartitionenfonctiondu niveau d'é vo lution
0% 11%
ElSports et loisirs
o
CorporatifIlAmateur
o
ProfessionnelFig 7 : Rép artition en fonction du niveau d'évolution.
Le niveau est aussi important dans cette étude, car le niveau de compétition est différent. De plus les équipes en corporatif ou sports et lo isirs sont souve nt composées de seniors et de