HAL Id: jpa-00206822
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Submitted on 1 Jan 1969
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Développement asymptotique (WKB) d’une moyenne d’opérateur
L. Dagens
To cite this version:
L. Dagens. Développement asymptotique (WKB) d’une moyenne d’opérateur. Journal de Physique,
1969, 30 (8-9), pp.593-597. �10.1051/jphys:01969003008-9059300�. �jpa-00206822�
38
LE JOURNAL DE PHYSIQUE
DÉVELOPPEMENT ASYMPTOTIQUE (WKB)
D’UNEMOYENNE D’OPÉRATEUR
Par L. DAGENS,
Commissariat à
l’Énergie
Atomique, Centre de Limeil.(Reçu
le 18 mars1969.)
Résumé. 2014 On déduit du
développement
de Dunham del’énergie
d’un niveau :03B5 = 03B5
(WKB)
+01272 03B51
+ ...le
développement correspondant
de la moyenne d’unopérateur multiplicatif : F> = F>0 + 01272 F>1 +
...que l’on
explicite jusqu’à
l’ordre0(01272)
inclus ; unexemple
est traitéqui
montre à la fois la valeur de la correction d’ordre0(01272)
et le peu d’intérêt de la correction deLanger-Kemble
pour leproblème
radial; on discute aussi ledéveloppement
de la densité| 03C8 |2
considérée commefonction et comme fonctionnelle, le
développement asymptotique
n’existant que dans ce dernier cas.Abstract. 2014 From the Dunham’s
expansion
of the energyeigenvalue :
03B5 = 03B5
(WKB) + 01272 03B51
+ ...we deduce the
corresponding expansion
of the mean value of amultiplicative operator : F> = F>0 + 01272F>1 + ...
explicitly
up to0(01272) ;
anexample
is worked out which shows thesignificance
of the0(01272)
correction and the little value of the
Langer-Kemble
radial correction ; theexpansion
of thedensity | 03C8 |2
exists then in the functionalmeaning (it
is well known that it does not exist for the function itself[6]).
1. Introduction. -
L’expression
dud6veloppement
de
1’energie
enpuissances
de h2 a d’abord ete obtenue par Dunham[1]
pour unpotentiel analytique
sur 1’axer6el, puis
retrouv6e parArgyres [2]
pour unpotentiel
continu et suffisamment
derivable ;
une derivationplus rigoureuse
a ete obtenue parBertocchi,
Fubini etFurlan
[3] qui
ont aussi decrit la m6thodepermettant
deg6n6raliser
la correction deLanger-Kemble,
relativeau
probleme radial,
pour les correctionsquantiques
d’ordre
superieur.
La validitepratique
de ced6velop-
pement a ete montr6e par des calculs
num6riques
pour lepotentiel
de Morse(probleme radial)
par Beckelet al.
[4],
ouanalytiques jusqu’a
l’ordre0 (;i4)
parKrieger,
Lewis etRosenzweig [5].
Par contre, 1’existence d’un
développement asympto- tique
pour la densitep (x) == c (x) 2
estcontestée;
le
probleme
se pose a propos du calcul de correctionsquantiques
pourl’approximation
deThomas-Fermi;
Payne [6]
a montre par un calculexplicite
pour lepotentiel V
= axqu’un
teld6veloppement
n’existaitpas et laissait de cote des termes oscillants d’ordre
0(1).
Pour r6soudre cette
difficulté,
nous avonsconsid6r6,
au lieu de la densite
elle-meme,
lamoyenne F >
d’unoperateur multiplicatif F(x)
sur la fonction d’onded’6nergie
e; eneffet,
1’existence d’und6veloppement asymptotique
de1’6nergie implique
formellement celle de cette moyenne; le calcul est fait section IIjusqu’à
l’ordre
O(h2) inclus;
dupoint
de vuemath6matique,
cela revient a construire le
d6veloppement
dep(x)
entant que fonctionnelle lin6aire
plutot qu’en
tant quefonction; effectivement,
les termes dud6veloppement apparaissent
comme des distributions asingularite temperee (dans
laterminologie
de Guelfand et Chi- lov[7]),
dont nousdonnons,
sectionV, 1’expression
exacte a l’ordre
0(h2) ;
remarquons que laprocedure qui
consiste atronquer
la densite Thomas-Fermi pour n’en conserver que lapartie positive
est absolumentincorrecte et rend la nouvelle densite
impropre
aucalcul de la moyenne
d’opérateurs.
A titre
d’illustration,
nous avonsapplique
ces for-mules au calcul des
moyennes rm >
pour unpotentiel
coulombien et avons
compare
les resultats aux expres- sions exactes, en discutant enparticulier
1’interet de la correction deLanger-Kemble.
II.
Rappels.
- Nouspr6sentons
dans cette sectionun certain nombre de resultats
qui
nous sont n6cessaires pour lasuite;
onenvisage
le cas d’unpotentiel V(x)
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01969003008-9059300
594
analytique
sur 1’axe reel - oo x + oo et yposs6dant
un minimumunique;
ainsi1’6quation
s =
V(x)
admet exactement deux racinessimples a
et
b; 1’6nergie
e relative à une fonction d’onde compor- tant n zeros est donn6e par1’equation :
l’expression
de la fonctionnelle S est donn6e par uneint6grale
de contour[1], [3];
nous donnons la forme 6tablie parArgyres (pour
lapremiere correction)
etutilis6e par
Krieger
et al.[5], qui permet
de se ramenera des
int6grales
absolumentconvergentes
sur lesegment
reelab,
suivies de derivation en e :avec
(au point
de vue notation nous suivonsKrieger [5]
de tres
pres ; toutefois,
le facteur 2m a ete inclus dans1’6nergie e
= 2mE et lepotentiel V(x)
=2mV(x)) :
le contour C ferm6 entoure le
segment
reel ab etaucune autre
singularite
de1’ integrant;
la determina- tion de(S
-V)1/2
est d6finie par :pour e et x
reels,
avec unsigne oppose
pour x +io;
on v6rifie ais6ment
I’analycit6
en e lelong
de 1’axereel,
ce
qui
établit 1’existence desd6riv6es;
onpeut
seramener a des
int6grales
r6elles surab,
mais il n’estalors
plus possible
d’intervertir les ordres de derivationet
d’intégration. Remarquons que So
n’est autre quel’int6grale
d’actionpo
dt sur latrajectoire classique.
Les formules
pr6c6dentes
doivent engeneral
etremodifi6es pour un
probleme
radial(0
roo)
rela-tif a 1’hamiltonien :
So
estsimplement
calcule pour unpotentiel V
modifi6par la correction de
Langer-Kemble :
obtenu en
ajoutant 1í2/4r2
au termecentrifuge;
obser-vons d’ailleurs que la correction de
Langer-Kemble
est d’ordre
O(h2);
les termes d’ordresuperieur
resultentdes formules donn6es par
Bertocchi,
Fubini et Fur-lan
[3] (p. 607); explicitons simplement S1 :
et on note la
presence
du termesuppl6mentaire
enh2/4r2 qui provient
de la correction deLanger-Kemble,
etqui
n’a pas ete considere dans les calculsnum6riques
de Beckel et al.
[4];
il est curieux de constater que ce termesupprime
a l’ordre0(h2)
la correction deLanger-
Kemble faite dans
So;
le memephenomene
seproduit
aux ordres
sup6rieurs.
On deduit de
(2)
led6veloppement asymptotique
de
1’6nergie
en fonction de A2 et de1’energie
WKB so d6finie par1’6quation :
ainsi :
avec7:
III.
Moyenne d’opérateur.
- On se propose de determiner led6veloppement asymptotique
de lamoyenne d’un
op6rateur multiplicatif F(x)
sur unefonction
d’onde § d’énergie
e ; un calculexplicite de §
est inutile si on connait
explicitement
la fonction- nellee[V]
de1’6nergie
d’un niveau nondegenere
enfonction du
potentiel;
la th6orie desperturbations
permet en effet d’6crire :
ou axe est la differentielle de la fonctionnelle
e [ V] ;
cettefonctionnelle est definie
implicitement
parl’équa-
tion
(2)
en fonction de la fonction d’actionS(E; V) ;
annulant la variation de S consecutive a une varia- tion AV du
potentiel
et Ae de1’energie,
on obtient :c’est-a-dire, remplaqant AV par F
et utilisant(8) :
ou
M[F]
est d6fini par une limiteanalogue
a(8);
(9)
est la relation fondamentale utilis6e par lasuite;
le facteur -
d8jdE
est un facteur de normalisation6gal
a88[1],
cequi
se voit en faisant F - 1.En substituant dans
(9)
ledéveloppement :
en y
remplaçant
e par sond6veloppement (7),
onarrive, apr6s quelques
calculssimples,
a uneexpression
de la forme :
ou la moyenne
( F > apparait
comme und6veloppe-
ment en
puissances
successives deA2; les F >.
sontfonction de
1’energie
WKB so donn6e par(6)
et sontdes combinaisons linéaires
des ASO[F; so],
...,8Sn[F; so]
et de leurs d6riv6es en so*
Jusqu’a
l’ordreO(h2),
on trouve(el
6tant donnepar
(7)) :
Le calcul de
$So[F; so]
est imm6diat : on varie V dans1’expression (3)
deSo
et onremplace l’int6grale
sur le contour C par deux fois
1’integrale
lelong
de latrajectoire classique ab;
on a :apres
division parMo[l; so],
on obtient ainsi1’expres-
sion bien connue
de
F>0,
d6montr6e correctementpour la
premiere
fois parFurry (cite
parHeading [8]),
et exacte a
0 (h2) près.
Le calcul de
8S1
apartir
de(3)
n’offre pas de diffi-cult6, except6 qu’après
variation de Vquelques
trans-formations sont n6cessaires avant de
pouvoir
se ramenera des
int6grales
r6elles lelong
deab;
donnonssimple-
ment le
resultat,
sous les trois formes6quivalentes
suivantes
qui
different par desintegrations
parparties :
Remarque.
- La même m6thodepermet
le calcul de moyenned’op6rateurs plus g6n6raux
de la formeF( p, x) ;
eneffet,
end6veloppant
F en s6riede p
et xet en utilisant les relations de
commutation,
on peut mettre F sous la forme d’une somme de termes du typef (x) pm,
la relationp2§
=(e
-V) §
permet d’abaisser ledegr6
dep-
de deuxunites ;
en utilisanta nouveau les relations de commutation de x et
p,
onse ram6ne a la meme forme avec un
degr6 enp moindre,
on
applique
le meme processusjusqu’A
cequ’on
aitm = 0 ou m =
1;
pour m =0,
on est ramen6 aucas 6tudi6 et pour m =
1,
on effectue les transfor- mations suivantes :ce
qui
nous ramène a nouveau au calcul de la moyenne d’unop6rateur multiplicatif
en x.Dans le cas d’un
probleme
radial0 r
oo, onpeut soit utiliser les memes
expressions
sans la correc-tion de
Langer-Kemble
sur lepotentiel,
soit effectuer la correction deLanger-Kemble (4)
et utiliser au lieude
S, 1’expression Sl
donn6eplus haut;
on trouvesimplement
que8S1
doit etrecomplete
par le terme en1/4r2,
cequi
donne :ou
8S1
est donne par une desexpressions
de(11)
avec V au lieu de
V ;
on constate que ce termesupple-
mentaire compense la correction de
Langer-Kemble
du terme d’ordre
0(1)
a0(h4) pres ;
lesexpressions
avecou sans correction de
Langer-Kemble
sont donc iden-tiques
aO(h4) pres.
IV.
Exemple d’application.
- Onapplique
les for-mules
pr6c6dentes
au calculde rm >, m
entierpositif
ou
n6gatif,
pour unpotentiel
coulombien -2Z/r ;
lepotentiel
modifi6v(r)
vautalors,
en unitesatomiques (m = e = A = 1) :
On sait que
F approximation
WKB donne alors le resultat exact et que les corrections suivantes e1, E2’ ...,sont
identiques
a zero[3] ;
il en r6sulteimmédiatement,
en d6rivant so =
eo(Z, l)
parrapport
a Z ou al,
que lesmoyennes r-1 >
etr-2 >
sont exactement donn6es par le terme d’ordre0;
parexemple :
On v6rifie facilement par un calcul
explicite
que la correction d’ordre 1 estidentique
a zero(il
faut6videmment utiliser
aS,,
formule(12)).
Une
application simple
du calcul des residuspermet
d’obtenir lesexpressions generales de
rm>0;
on nedonnera le resultat que pour m
= - 3, 1
et2;
leresultat est, en
remplaçant
E par sa valeurZ2/n2 (rap-
pelons
que e =2E),
ou ici n est le nombrequantique
principal :
596
ce
qui
est a comparer aux valeurs exactes(Bethe
etSalpeter [9],
p.103) :
on constate que les differences relatives sont d’ordre
O(l-2)
ou0(n-2), c’est-a-dire,
en fonction desquantités classiques e (6nergie) et j2 (carr6
du momentangulaire),
d’ordre
0(1í2E)
ou0 (h2/j2) ;
ceci est conforme à la th6oriegenerale;
une remarque est a faire : lerésultat r >0
aurait ete exact si le calcul avait ete fait sans la correc-
tion de
Langer-Kemble;
1’erreur relativesur r-3 >0 et
r2>0, calcul6e,
comme nous 1’avonsfait,
avec lacorrection de
Langer-Kemble
estsup6rieure
a celleobtenue sans correction de
Langer-Kemble.
Nous avons calcule
6galement
lescorrections
rm>1
a 1’aide de
(12) qui prend
ici la formeplus simple (e1 = 0) :
les
integrations
sont ici encore élémentaires et nousdonnons seulement le resultat :
,
on trouve
que rm >0 + rm >1
est6gal
a la valeurexacte pour m = 1 et m =
2;
mais on trouve6ga-
lement que le meme resultat exact aurait ete obtenu
sans faire la correction de
Langer-Kemble;
la diff6-rence relative
entre r-3 >
et sonapproximation
a0(h4) pres
est, en uniteatomique,
pour I > 16gale
a
1/16 (1
+1/2)4,
cequi
est une valeur tres faible(2 %
pour I =1).
Cet
exemple
montre que la formule(11)
donned’excellentes valeurs pour le calcul
de
rm>,
-3 g m
:
2,
m6me pour les niveauxfondamentaux,
pour lepotentiel coulombien;
par contre, la correction deLanger-Kemble
ne semble pasapporter
une am6lio- ration notable.On observe que la
susceptibilite magn6tique, qui
fait intervenir la
moyenne
r2>,
est exactement cal- cul6e par la formuleasymptotique;
ceci contredit unresultat
num6rique
de Golden[10]
relatif al’approxi-
mation de Thomas-Fermi avec corrections
quantiques
d’ordre
0(h2)
mais densitetronqu6e
de sapartie n6ga-
tive et
singuli6re.
V.
Ddveloppement
de la densitd. - On a 6tabli und6veloppement
formel de la moyenne d’unop6rateur F(x)
sur la fonction d’onded’6nergie
e = So +0(h2);
d’autre
part,
l’identit6 :determine la densite
p(x) = c (2 qui apparait comme
la d6riv6e fonctionnelle de e par rapport a
V(x), soit,
compte tenu de(1) :
:du
d6veloppement (10) de ( F >,
ontire,
enprincipe,
le
d6veloppement
suivant de p :ou Pn est d6fini par une identite de la forme :
on retrouve imm6diatement le resultat
classique :
pour
a x b
et po - 0ailleurs;
il est, par contre,impossible
d’écrire$S1,
..., et enconséquence,
F>1,
F
>2,
..., sous formed’intégrale
lelong
de l’axereel ;
dans
1’expression (11)
deaS,,
parexemple,
on nepeut
d6river en e avantd’intégrer
en x; enrealite,
lestermes Pn sont des distributions
pr6cis6ment
définiespar l’identit6
(15);
elles sont construites a 1’aide des distributions que nous noterons :définies par la formule :
ce
type
de distribution a etelonguement
6tudi6 par Guelfand et Chilov[7]
sous le nom de « fonctions àsingularites temp6r6es
» ; la distribution associ6e a8S,
s’6crit avec cette
notation,
en utilisant la formule(11) :
d’of on
peut
d6duire uneexpression explicite
depl(x)
que nous ne
reproduirons
pas; les calculs des termesd’ordres
sup6rieurs
n’offrent aucune difficulté deprin- cipe
et on trouve encore des distributions du memetype,
a support borne sur lesegment ab,
avec dessingularites
deplus
enplus
fortes.Remarque.
- On sait que la densité d’ordrez6ro, Po(x),
diffère de la densite vraiep(x)
par des termesoscillants
(Payne [6])
dont1’amplitude
est d’ordre0(1);
il en r6sulte que le
d6veloppement
limit6(14)
diffèrede
p(x)
d’unequantite 0(1)
et non0(h2n)
comme lesugg6rerait
1’écriture(14) ;
enrealite,
ced6veloppement
n’est que la
transcription
de celuide F >
et est donccelui d’une fonctionnelle
lineaire;
la densitep(x)
n’ad-met pas en tant que fonction de
d6veloppement
limit6en h2. Celui
qui
est donne dans la litt6rature[7], [10],
s’obtient en
remplaçant Dg
pard/de (et
en sommantsur les N
premiers niveaux)
et nepermet plus
le calculcorrect des moyennes
d’op6rateurs.
VI. Conclusion. - On a montre
qu’un d6velop-
pement
formel enpuissance
de h2n de la moyenne d’unop6rateur multiplicatif
r6sultait presque immediate-ment du
d6veloppement
de1’energie
du niveau consi-d6r6;
on aexplicit6
le resultatjusqu’a
l’ordreO(h2)
inclus
(formules (10)
et(11))
et montre par unexemple
que la correction d’ordre
O(h2) apportait
une am6lio-ration
significative
pour le calcul des moyennes. Par contre, il est apparu que la correction deLanger-
Kemble relative a un
probleme
radial n’introduisaitqu’une
correction d’ordresuperieur qui pouvait
etredu mauvais
signe :
elleapparait
donc comme super- flue(excepté peut-etre quand
elle permet de faireconverger des
int6grales
pour l =0).
La densite
p(x), interpretee
comme fonctionnelle lin6aire(c’est
une mesurepositive),
admet en cons6-quence un
d6veloppement
enh2n; chaque
terme estune distribution a
singularite temperee
et seul le termed’ordre
0(1)
est d6finipositif;
il r6sulte du contre-exemple
dePayne [7]
quep(x)
n’admet pas ded6velop-
pement en tant que fonction et
qu’en consequence
laconvergence du
d6veloppement asymptotique
de lafonctionnelle lin6aire
p (x)
n’est pas uniforme(ceci
aete confirme par un
exemple :
on acalcule
rm>0 et
rm>1
pour lepotentiel harmonique
et on a trouveque le terme
0(h2) surpassait
le terme0(1)
pour massez
6lev6).
On sait que la th6orie de Thomas- Fermi[7], [10] donne jusqu’a
1’ordreO(h2)
une densitequi
nepr6sente
pas les oscillationscaractéristiques
dela th6orie Hartree-Fock
correspondante : d’apr6s
cequi pr6c6de,
l’écart est d’ordre0(1)
et nesera jamais
r6duit par l’introduction de corrections
quantiques
d’ordre
superieur (contrairement
a uneconjecture
deGolden
[10]);
d’autrepart,
les densit6s de Thomas- Fermi sonttronqu6es
pour n’en conserver que lesparties positives;
ceci 61imine lessingularités,
maisrend cette densite modifi6e
impropre
au calcul des moyennesd’op6rateurs (excepté 1’energie
parcequ’elle
r6sulte d’un
principe variationnel) :
leprobleme
dela densite Thomas-Fermi devra etre r6examin6 suivant le
point
de vue fonctionnelle lineaired6velopp6
dansce travail.
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