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Submitted on 1 Jan 1977
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Lecteur de thermoluminescence permettant l’analyse des
spectres d’émission
S. Sanzelle, Jean Fain, J.-C. Vennat
To cite this version:
LECTEUR DE
THERMOLUMINESCENCE
PERMETTANT L’ANALYSE
DES SPECTRES
D’ÉMISSION
S.
SANZELLE,
J.FAÏN
et J.-C. VENNATLaboratoire de
Physique Corpusculaire
de l’Université de ClermontII,
(*)
B.P.
45,
63170Aubière,
France(Reçu
le 16 mai1977,
accepté
le 28juin 1977)
Résumé. 2014 Nous
présentons un
appareil
conçu dans un but de recherche fondamentale pour obtenirdes données
quantitatives
sur la thermoluminescence. Il peut être utilisé pour la mesureintégrale
des émissions lumineuses et pour leuranalyse
enlongueur
d’onde. Nous indiquons lesperformances
et le domaine d’emploi del’appareil.
Unexemple
d’étude de spectre est donné.Abstract. 2014 This deals with a device
designed
for basic research to obtainquantitative
data on ther-moluminescence. It can be used for total measurement of light emissions and forwavelengths analysis.
We give theperformances
and use range of this device. An example of spectrumanalysis
is given. ClassificationPhysics Abstracts 78.60K - 07.65
1. Introduction. - L’utilisation du
phénomène
de thermoluminescence comme moyen de dosimétries’est
largement développée
au cours des dix dernièresannées
[1, 2].
Dans le même temps, de nombreux lecteurs dethermoluminescence,
dont certains sontcommercialisés,
ont été mis aupoint.
Ils fonctionnentselon le
principe
suivant : le dosimètre est chauffé aussi linéairement quepossible
en fonction dutemps,
et la lumière émise est
enregistrée
par unphotomulti-plicateur placé près
du dosimètre pouraugmenter
l’efficacité de détection. Ces
appareils
ont des domaines de fonctionnement bien définis : les matériaux utiliséscomme dosimètres sont standardisés
(géométrie,
com-position) ;
l’émission lumineuse estenregistrée
pourdes
températures
inférieures à200,
250°C;
les doses d’utilisation des dosimètres sont faibles(inférieures
à 100krads);
les irradiations étudiées sontgéné-ralement des y ou des
foi,
donc desrayonnements
debas TEL
(Transfert
d’Énergie
Linéique).
Dans ces
conditions,
lespectre
enlongueur
d’onde de la lumière émise à un instant donné duchauffage
peut
être considéré comme connu etidentique
pourune
catégorie
de dosimètres. La mesure ne portealors que sur le
spectre
entempérature
(dit
GlowCurve),
et la dose estproportionnelle
à l’intensité lumineuse totale(intégrée
sur lestempératures).
Ces conditions de
fonctionnement,
valables pour des mesuresdosimétriques
deroutine,
sonttrop
(*) Associé à l’IN2P3 (C.N.R.S.). REVUE DE PHYSIQUE APPLIQUÉE. -
T. 12, N° 10, OCTOBRE 1977
restreintes
lorsque
la thermoluminescence est utiliséecomme moyen
d’investigation :
parexemple,
obtentiond’informations sur les structures de
dépôts d’énergie
par différentes
types
departicules [3],
ou encore étudedu
phénomène
de thermoluminescence lui-même[4].
On est alorsexposé
à sortir du domaine définiprécé-demment. En
particulier,
les spectres d’émission nepeuvent
plus
être considérés comme connus apriori.
Or leur connaissance est intéressante pour la
compré-hension des
phénomènes physiques
et elle estindis-pensable
pour une étudequantitative
de ceux-ci. Eneffet,
laréponse
d’unphotomultiplicateur
estlarge-ment fonction de la
longueur
d’onde de la lumière incidente et la mêmeénergie
recueillie dans le rougeou dans le violet donnera des
signaux
de sortie très différents._
L’appareil
que nousprésentons
ici a été conçudans un but de
recherche,
afin d’obtenir des donnéesquantitatives
dans unlarge
domained’expérimen-tation.
2.
Appareillage.
- 2.1. CONCEPTION GÉNÉRALE.-Étant
données les conditionsd’utilisation,
ledispositif
devra comporter : .-
un
porte-échantillon
chauffant,
-
un
système dispersif
permettant
l’analyse
spec-trale de la lumière émise par l’échantillon à étudier :
nous avons choisi un monochromateur à réseau. Il
est à remarquer que dans les
systèmes
dispersifs
optiques, l’image
del’objet
est formée sur une fented’entrée;
l’intensité de la lumière transmisedépend
beaucoup
de lagéométrie
et dupositionnement
de117*
1748
l’échantillon,
qui
peuvent
entraîner un recouvrementplus
ou moinscomplet
del’image
et de lafente,
-
un
photomultiplicateur
de haute sensibilité etun
enregistreur
de donnéesqui
seront utilisés soit derrière lesystème
dispersif
(analyse spectrale)
soit directement face à l’échantillon(mesure
intégrale).
Dans ce dernier cas, la mesure
porte
sur toute l’étenduespectrale
duphotomultiplicateur
et est affranchie des incertitudesgéométriques
mentionnéesprécé-demment.
Il est par ailleurs nécessaire de bien connaître les courbes de rendement en fonction de la
longueur
d’onde pour lephotomultiplicateur
et lemonochro-mateur.
Les
temps
dechauffage
sont courts :typiquement,
on passe de la
température
ambiante à 300 °C encinq
minutes. Lespectre
d’émission étantsusceptible
dechanger
avec latempérature,
unbalayage rapide
et
répété
enlongueur
d’onde est nécessaire.L’analyse
d’une série d’échantillons ayant subi le même traitementcomportera
ainsi deuxséquences :
d’abord des lectures en mesureintégrale,
ensuite des lectures enanalyse
spectrale’qui
préciseront
la forme duspectre
d’émission àchaque
température.
Unexemple
d’application
estprésenté
à la fin de ce texte.2.2. ENCEINTE D’EXPÉRIMENTATION. - C’est
un
cube en
aluminium,
de 100 mm decôté,
évidé de troistrous
cylindriques
forésperpendiculairement
àchaque
face. Les diversdispositifs
sont fixés sur celles-ciavec
interposition
dejoints toriques
rendant l’ensemble étanche à la lumière et au vide. Lafigure
1FIG. 1. - Plan
schématique de l’appareil. [Scheme of the apparatus.]
donne une vue
schématique
de ladisposition adoptée :
Leporte-échantillon
est fixé en(1)
parl’intermé-diaire d’un
flasque.
En
(2)
est montée une fenêtre dequartz
suivie dumonochromateur,
d’une vanneoptique
et duphoto-multiplicateur
(voie
analyse spectrale).
Pour la voie mesure
intégrale,
en(3)
est montée uneautre fenêtre de quartz, derrière
laquelle
peuvent
être fixés lephotomultiplicateur
et sa vanneoptique.
L’ouverture
(5)
permet l’introductionrapide
des échantillons.Pour éviter les
oxydations
et améliorer la conductionthermique
entre l’échantillon et son support, il estnécessaire d’effectuer les mesures en
atmosphère
d’azote.
Aussi,
en(4),
un banc de pompagepermet
de faire le vide dans la chambre. L’azote gazeux estensuite introduit
jusqu’à
obtenir lapression
atmos-phérique.
Enfin,
l’ouverture(6)
permet
éventuellement le montage d’une source lumineuse deréférence,
oucelui d’un boîtier d’excitation en lumière
ultra-violette pour effectuer des
expériences
deradiophoto-luminescence àvec le même
dispositif
de détection.2.3. PORTE-ÉCHANTILLON. -
Conçu
sur leprincipe
de ceux réalisés par Keller et al.
[5],
il est constitué d’une résistance chauffante isolé Thermocoax(Type
1ZEZ Ac
10)
de diamètre 1 mm, enroulée en doublespirale
entre deuxdisques
de cuivre etnoyée
dans de la brasured’argent.
L’ensemble seprésente
commeun
disque
de diamètre 40 mm etd’épaisseur
5 mmtenu en
position
horizontale par troispointes
d’acierinox,
l’échantillon àanalyser
étantdéposé
au centre.La
puissance
maximale de 1kW,
permet
éventuel-lement une montée entempérature
de 20°C/s.
Dans un
logement
ménagé
sur la face inférieureest
logé
uncouple thermo-électrique
fer-constantan,
qui
délivre unsignal proportionnel
à latempérature.
2.4.
ÉLECTRONIQUE
DE PROGRAMMATION ET DE RÉGU-LATION DE TEMPÉRATURE. - Ila été
employé
unensemble de contrôle
ayant
déjà
donné de bons résultats[6].
Ilcomprend :
un transmetteurqui
traite l’information en provenance duthermo-couple;
unrégulateur
à actionproportionnelle, intégrale
etdifférentielle;
unprogrammateur,
et un modulateurde
puissance qui
commande la résistance chauffante. Unegrande souplesse d’emploi
est ainsiobtenue;
outre les montées linéaires en
température,
despaliers
àtempérature
constante peuvent être facilementprogrammés. (Par exemple
pour l’étude de la décrois-sance isotherme de la TL ou pour vider sélectivementavant lecture les
pièges
TL les moinsprofonds.)
2.5. MONOCHROMATEUR. - Le monochromateur à réseau est du type SCHOEFFEL GM
100;
ilpermet
uneanalyse spectrale
de 300 à 800 nm.L’image
del’objet
est formée à l’infini par unepremière
lentillede
quartz,
puis
sur la fente d’entrée par lapremière
dernier,
égale
àf/4,7,
détermine celle de l’ensemble dudispositif optique.
Troisjeux
de fentes d’entrée peuvent êtreemployés;
leurs dimensions sont0,5,
1et
1,4
mm delargeur
sur6,5
mm delongueur;
les résolutionscorrespondantes
sont4,5,
9 et 13 nm.Le réseau est entraîné par une vis
micrométrique
donnant une lecture directe et linéaire de la
longueur
d’onde. Pour obtenir unbalayage automatique,
lavis est entraînée par un moteur
synchrone
à deux sensde
rotation;
sur le même axe, unpotentiomètre
multi-tours,
convenablement alimenté par une sourcede tension permet la conversion du nombre de tours
en différence de
potentiel.
Cette dernière est ensuiteenvoyée
sur la voie X d’une table traçante. Desinterrupteurs fin de
course dont laposition
estréglable
limitent le domaine de
longueur
d’onde àanalyser
et inversent le sens de rotation du moteur. Les vitesses de
balayage
utiliséescorrespondent
à12,5
et 50nm/s.
2.6. DÉTECTION ET ENREGISTREMENT. -
Étant
données les faibles intensités lumineuses en
jeu,
ilfallait choisir un
photomultiplicateur
de rendementquantique
élevé et de faible courant d’obscurité. Il est de type RCA C 31000 A àphotocathode
multial-kali ayant une étenduespectrale
de 260 à 800 nm,avec un rendement
quantique typique
de 24%
à 400 nm. Placé dans une enceinte fermée par une vanneoptique,
il peut être refroidi à -15 °C par des éléments à effet Peltier.L’expérience
a montré que lesmeil-leures conditions de fonctionnement étaient obtenues
pour des valeurs
plutôt
basses de l’alimentationhaute tension
(1100 V).
Sur la
figure
1 sontindiquées
les deuxpositions
possibles.
Laposition
horizontalecorrespond
à la lecture en mesureintégrale.
La lumière émise parl’échantillon
lors de sonchauffage
est alors réfléchie à 90° vers la fenêtre d’entrée duphotomultiplicateur
par l’intermédiaire d’un miroir aluminiséamovible,
placé
au-dessus duporte-échantillon.
Sur letrajet
lumineux estinterposé
un filtre BG 38 LEITZ de 3 mmd’épaisseur
pour diminuer lerayonnement
thermique atteignant
laphotocathode.
La
position
verticale est utilisée enanalyse
spec-trale. La lentille de focalisation envoie un faisceau de
lumière
parallèle
sur lemonochromateur,
au-dessusduquel
est monté lephotomultiplicateur.
Dans les deux
positions,
le courant d’anode estmesuré par un
pico-ampèremètre,
comportant
unesortie
analogique, qui
est reliée à la voie Y d’une table traçante. Pour obtenir lesspectres
d’intensité lumineuse en fonction de latempérature
(Glow
curves),
en mesureintégrale,
il suffitd’envoyer
lesignal
duthermo-couple
sur la voie X de cette table.Enfin,
undispositif
de sécurité interdit l’ouvertureintempestive
de l’enceintelorsque
la vanneoptique
du
photomultiplicateur
n’est pasfermée,
et vice versa.3.
Étalonnage.
- Comme ila
déjà
étéindiqué,
unétalonnage
dudispositif
estindispensable.
Lescourbes de rendement en fonction de la
longueur
d’onde données par les constructeurs pour le
mono-chromateur ou le
photomultiplicateur
ne sont quedes données
typiques,
relatives à un ensemble dematériel
produit,
et n’ontqu’une
valeur indicative.Pour établir ces courbes
d’étalonnage,
une sourcede lumière étalon est nécessaire. Il a été utilisé ici
une
lampe
à incandescencespéciale (comportant
unruban de
tungstène
poli
commefilament)
alimentéesous tension stabilisée et dont la
température
de couleur était 2 392 ± 10 K. Le spectre en était doncconnu.
La
réponse
fournie par la voieanalyse
spectrale
a
permis
la déduction de la courbed’étalonnage
correspondante.
Ensuite un deuxièmemonochro-mateur a été
employé
devant la source pour limiterun étroit domaine de
longueur
d’onde;
lacaracté-ristique
de transmission du monochromateur lié à la voieanalyse
spectrale
est obtenue en faisant lerapport des intensités lumineuses reçues sur les deux
voies.
On déduit ensuite de ces résultats la
réponse
spectrale
duphotomultiplicateur.
Les courbes deréponse
des deux voies sont ainsi obtenues en valeurrelative,
avec uneprécision
estimée à ± 3%.
Le
photomultiplicateur
est ensuite étalonné envaleur absolue
toujours
àpartir
de la même sourceétalon,
grâce
à undispositif
optique
adéquat,
pour unelongueur
d’onde de 5 330À,
permettant
ainsid’établir sa courbe de sensibilité absolue, en
ampère/
watt, dans les conditions d’utilisation
correspondantes
(température
ambiante,
alimentation sous 1 100V).
Enfin,
la stabilité duphotomultiplicateur
estcontrôlée
fréquemment
à l’aide depetites
sourceslumineuses de références constituées d’une source
radioactive et d’un
scintillateur,
qui
peuvent êtreplacées
sur leporte-échantillon.
4. Performances. - Lagéométrie adoptée
pour notredispositif (photomultiplicateur
relativementéloigné
del’échantillon)
n’est pasadaptée
à la mesuredes très faibles
doses,
domainequi
estplutôt
du ressortde la dosimétrie.
Néanmoins,
de bons résultats sontencore obtenus en mesure
intégrale
à 5 rad. avec lesdosimètres TLD-100 Harshaw
(LiF :
Mg :
Ti)
et ce pour un taux de chauffe de1,2
°C/s.
Toutes les vitesses de chauffe inférieures à 1
°C/s
peuvent être
programmées.
La montée entempé-rature est linéaire à ± 1
% près
etreproductible
à mieux de 1%.
Lespaliers
detempératures
sontaffichés avec une incertitude de ± 1
°C,
et leur stabi-lité est du même ordre. Lafigure
2 montrequelques
traitements
thermiques typiques.
Le retard
thermique
entre lethermo-couple
etl’échantillon est inférieur à 1 s si la
géométrie
de cedernier est bonne
(cristal
à faces bienplanes).
Latempérature
despics
de TL est ainsi connue à ± 2 °C1750
FIG. 2. - Traitements
thermiques typiques : 1. palier à 350 °C pour l’étude de la décroissance isotherme, 2. montée linéaire
simple, suivie du refroidissement, 3. montée linéaire précédée d’un
palier à 175 °C pour vider les pièges TL les moins profonds.
[Typical heat treatment : 1. level at 350 °C for studying the iso-thermal decrease, 2. simple linear rise, before cooling, 3. linear rise after a level at 175 °C to empty the shallowest TL traps.]
dominant du LiF
TLD-100,
et 270°C pour
leCaF2:Mn
(TLD
400Harshaw).
La
reproductibilité
obtenue avec lapartie
optique
seule de
l’appareillage
(mesures
portant sur des.sources lumineuses non
thermoluminescentes)
est de l’ordre de 1%.
Une série de mesures effectuées surdes dosimètres TL
CaF2 :
Mn ayant reçu la même dose(950
radsdéposés
par des y du6oCo)
a donné unedispersion
de 4%
(écart
quadratique
moyen).
Une
partie
de celle-ci estprobablement
due àl’appa-reillage :
variation de réflectivité duporte-échan-tillon,
inégalités
dechauffage
dues à des mauvaiacontacts
thermiques,
etc. mais le rôle de ladispersion
en sensibilité des échantillons eux-mêmes n’est
certai-nement pas
négligeable.
FIG. 3. - Intensité lumineuse émise
en fonction de la température par un cristal de
CaF2:
Dy irradié aux du 60Co avec un taux de chauffe de 1,1 °C/s, - donnéesen ampères obtenues directement en sortie du photo-multiplicateur, --- courbe corrigée, en watts.
[Light intensity vs temperature : the light is emitted by an irradiated ( r of 60CO) Crystal of CaF2 : Dy, heating rate 1.1 °C. s-1, - data in ampere directly received at the exit of the PM, --- corrected
curve, in watt.]
5.
Exemple d’analyse spectrale.
- Sur lafigure
3est tracée la courbe donnant le
signal
en fonctionde la
température
(Glow-curve)
pour leCaF2 :
Dy
(dosimètre
HarshawTLD-200)
tellequ’elle
est obtenue à la sortie del’appareillage
en mesureintégrale
avec un taux de chauffe de1,2
°C/s.
L’analyse spectrale
d’un échantillonidentique
dans les mêmes conditions montrequ’il
y a deux domainesde
spectres
d’émission : à moins de 240 °C on observe(Fig.
4)
les raiescorrespondant
aux transitions duDy3+;
au-dessus(Fig.
5)
iln’y
aqu’un
maximumunique, indiquant
qu’il
y a eu unchangement
de processusphysique.
Ces courbes sont ensuitecorrigées
pour tenir
compte
de l’efficacité en fonction de laFIG. 4. -
Spectre d’émission du
CaF2:
Dy pour le domaine detempérature au-dessous de 240 °C : - courbe
brute, --- courbe corrigée.
[Emissive spectrum from CaF2 : Dy for temperature range below 240 °C : -
experimental curve, --- corrected curve.]
FIG. 5. -
Spectre d’émission du
CaF2:
Dy dans le domaine detempérature au-dessus de 240 °C : - courbe brute, --- courbe corrigée.
[Emissive spectrum from CaF2 : Dy for temperature higher than 240 °C : - experimental
longueur
d’onde sur la voieanalyse
spectrale
et obtenir la véritable forme desspectres
(pointillés).
Laconnais-sance de ces derniers et de la
réponse
absolue enfonction de la
longueur
d’onde sur la voie mesureintégrale
permet
de calculer la sensibilitésur"’ celle-ci
pour chacun des deux domaines : elle est dans les conditions d’utilisation choisies ici de 1 530
A/W
dans le
premier
domaine et de 1 900A/W
dans ledeuxième. La Glow curve
peut
alors être retracée sur lafigure
3 en termes depuissance
lumineuse absolueatteignant
lephotomultiplicateur
et nonplus
d’intensité en sortie de celui-ci. La connaissance descaractéristiques géométriques
del’appareillage
permet ensuite d’évaluerl’énergie
totale libérée parl’échantillon sous forme de lumière dans le domaine
de
longueur
d’ondeanalysé.
Bibliographie
[1] Proc. of the Third Int. Conf. on Luminescence Dosimetry, held
at the Danish AEC Research, Establishment Riso 11-14 October 1971.
[2] Proc. of the Fourth Int. Conf. on Luminescence Dosimetry, Krakow, Poland, 27-31 August 1974.
[3] ZIMMERMAN D. W., Radiat. Eff. 14 (1970) 81.
[4] FAIN J., MONNIN M., International Workshop on Thermally Stimulated Processes, Montpellier (1976), à paraître dans Journal of Electrostatics.
[5] KELLER P., LAPRAZ D. et IACONNI P., Mod. Geol., 2 (1971) 71.
[6] SANZELLE S., VENNAT J. C. et GUILLEMAIN C., Revue Phys.