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Texte intégral

(1)

INTRODUCTION A

LA

MICROBIOLOGIE

MARINE

(2)

Organismes

Phytoplanctoniques

Bactéries- algues et

(3)

Le terme microbien est utilisé comme un terme générique qui

désigne ici les micro-organismes, c'est-à-dire les organismes dont la taille ne dépasse pas 1 millimètre. Ce terme ne présente donc

aucune réalité sur le plan taxonomique est uniquement représentatif de la taille des organismes considérés.

De la même façon, et selon la définition de Hensen (1887) le terme plancton désigne ici, par opposition au necton, l'ensemble des

organismes vivant dans un environnement aquatique et qui ne présentent pas de mouvement propre sur l'horizontal.

(4)

 Leurs déplacements sont donc dominés par

un transport passif, sous l’action des courants (les mouvements actifs existent au sein du

plancton ; via la migration verticale, la

présence de flagelles etc. mais ne sont pas

majoritaires). Défini ainsi, le plancton regroupe à la fois des organismes procaryotes

(bactéries et archébactéries) et eucaryotes, eux-mêmes uni- (protistes) ou pluri-cellulaires

(5)

En ce qui concerne la taille, le plancton ne se limite

généralement pas aux organismes micro-planctoniques mais désigne également des organismes de grande taille (de plusieurs centimètres à plusieurs mètres (genre

Chrysaora; famille des Salpidea). Il est donc possible de définir plusieurs sous-ensembles du plancton selon un spectre de taille

(6)

Plancton Spectre de taille femtoplancton inférieur à 0,2 μm picoplancton picoplancton nanoplancton entre 2 et 20 μm) microplancton entre 20 et 200 μm mésoplancton entre 0,2 mm et 2 cm macroplancton de 2 à 20 cm mégaplancton au delà de 20 cm

(7)

 Les organismes planctoniques peuvent encore être distingués

entre eux selon leur fonction. Ainsi, selon la classification de Haeckel (1890)

 le phytoplancton désigne l'ensemble des organismes

planctoniques autotrophes

 le zooplancton, l'ensemble du plancton ‘animal’,  le bactérioplancton, les bactéries

 le méroplancton, les organismes dont le stade planctonique

représente seulement une partie du cycle de vie (larves d'organismes benthiques ou nectoniques par exemple).

(8)

 La diversité des communautés phytoplanctoniques

océaniques dépend en partie des facteurs

environnementaux, physiques, chimiques et biologiques dans lesquelles elles se trouvent.

 D'autre part, le transport dynamique peut aussi

impacter l'abondance relative des organismes au sein de ces communautés. Par conséquent, les biomasses phytoplanctoniques ainsi que la nature des organismes qui les composent et leurs production primaire

(9)

 Dans le cas des eaux saumâtres ainsi.que des

eaux salées continentales riche en hydrogène sulfuré. Dans certains de ces milieux stratifiés, il a été observé, en surface de l'hypolimnion, la prolifération de bactéries phototrophes sulfo-oxydantes. Elles oxydent en conditions

anaérobies l'hydrogène sulfuré produit et stocké dans l'hypolimnion

(10)

 Les bactéries phototrophes vertes

(Chlorobiaceae) y ont été plus souvent

rencontrées que les bactéries pourpres et notamment le genre Pelodictyon qui a été observé par plusieurs chercheurs

 Les bactéries phototrophes pourpres qui ont

été décrites appartiennent surtout au genre

CIiromatiitni(

 Associées à ces proliférations bactériennes,

des concentrations localisées de zooplancton au niveau de l'oxycline ont été quelquefois

(11)

 Ceux-ci peuvent donc être considérés comme

des situations privilégiées pour l'étude du rôle que jouent les bactéries dans l'alimentation du zooplancton, et plus généralement dans la

chaine pélagique des transferts de matière.

 En effet, les bactéries phototrophes occupent

une strate bien individualisée et peuvent

apparaître comme des producteurs sur le plan des relations trophiques avec le zooplancton dont elles semblent régir la répartition chaque fois qu'elles sont abondantes.

(12)

 Une telle situation a été observée dans une

régions qui reçoivent sur tout son pourtour, d'importants effluents domestiques et

industriels. A cause de la faible profondeur, ces apports s'accumulent en partie au niveau des sédiments, entretenant ou favorisant les

(13)

 Les répartitions algales, bactériennes et du

zooplancton ont été étudiées dans ces régions en septembre et novembre, période pendant laquelle l'état stratifié a été bien marqué.

L'étude de la relation entre ces organismes a été développée dans le but de mettre en

évidence l'importance des bactéries

phototrophes comparativement aux bactéries hétérotrophes et au phytoplancton, dans la

nourriture

(14)

Représentation schématique de différentes formes de

frustules de diatomées, selon Haeckel, dans 'Les formes de la nature', 1904

(15)

 Cette classification, bien que pouvant être considérée comme

ambiguë (les bactéries’ pouvant être autotrophes et donc ‘phyto’planctonique, ou le méroplancton «animal» et donc

‘zoo’planctonique), est encore largement utilisée de nos jours.

 Phytoplancton, l'ensemble des organismes planctoniques

exclusivement autotrophes et de zooplancton ceux strictement hétérotrophes

 Une fois encore, notons ici la définition écologique et

fonctionnelle (partage d’une même niche écologique) plutôt que taxonomique/phylogénétique attribuée aux termes

plancton et phytoplancton. Le phytoplancton est donc un groupe largement polyphylétique.

(16)

 Les organismes phytoplanctoniques, en tant

que producteurs primaires, constituent le premier maillon des réseaux trophiques aquatiques. Ces organismes

photosynthétiques, dont la taille est largement inférieure à celle de leurs homologues

(17)

 Le phytoplancton est composé d'une immense

diversité d'organismes, cette dernière pouvant être interprétée à différents niveaux. D’une

part, la diversité dite taxonomique (souvent représentée par l'intermédiaire de la diversité

spécifique) permet un regroupement des

individus au sein de groupes basés sur des ressemblances à la fois morphologiques, écologiques et/ou phylogénétiques

(18)

 D'un point de vue taxonomique, la diversité du phytoplancton

s'exprime par exemple au travers de plusieurs millions d'espèces, réparties entre les trois grands domaines du vivant que sont

les archaebactéries, les bactéries et les eucaryotes.

 La majeure partie d’entre elles n'a probablement pas encore été

mise en évidence. Celles-ci sont ordinairement décrites à partir d'observations microscopiques d'organismes issus

d’échantillonnages en milieu naturel ou de cultures en laboratoire

 Plus récemment, l'émergence de techniques moléculaires à grande

échelle (métagénomique, barcoding etc.) a permis des avancées remarquables en matière de caractérisation et de compréhension de la diversité taxonomique des micro-organismes marins

(19)

 D’autre part, la biodiversité dite

«fonctionnelle», qui peut encore être qualifiée de diversité

 écologique, regroupe des organismes et/ou des

espèces sur la base de similarités de

fonctionnement (ex. utilisation de la silice). Ce type de diversité est fondamentalement

important lorsque l'on s'intéresse aux interactions entre les communautés

(20)
(21)

 Les algues sont définies comme des

organismes eucaryotes (excluant les

cyanobactéries qui sont des procaryotes

photosynthétiques) dépourvus de racines, de tige (absence de tissus vasculaires) et de

feuilles, mais possédant de la chlorophylle ainsi que d'autres pigments accessoires pour

réaliser la photosynthèse productrice d'oxygène.

(22)

 Les cyanobactéries (ex algues bleues ou

Cyanophycées) sont généralement étudiées ensemble car bien que ne possédant pas de noyau, elles ont beaucoup d'affinités avec les algues vraies.

 Les algues sont classées dans le groupe des

(23)

mais du fait de la diversité des formes, certaines espèces phytoplanctoniques sont classées dans le règne des protistes qui

regroupe les eucaryotes unicellulaires. La taille des algues peut varier de la cellule

microscopique unique, à quelques cellules en colonie et jusqu’à 75 m (laminaires, sargasses) pour certaines formes multicellulaires

(24)

 La plupart des algues se développent en milieu

aquatique d'eau douce, saline ou saumâtre,

mais certaines sont terrestres et sont capables de se développer à même le sol ou sur le

tronc des arbres.

 Dans l'eau, les algues ainsi que de petites

plantes forment le phytoplancton, le

zooplancton étant constitué par des animaux et des protistes non photosynthétiques.

(25)

 Certaines algues se développent sur des

rochers humides, sur le tronc des arbres (Pleurococcus, Chlorophyte), ou sur un sol mouillé (Nostoc, Cyanobactérie).

 D'autres sont des endosymbiotes de

protozoaires (Zooxanthelles chez Paramecium bursaria), de plantes (Anabaena chez Azolla,

Cycas), d'hydraires, de bryozoaires, de

mollusques, vers ou coraux chez lesquels elles se développent dans le cytoplasme.

(26)

 Des algues vivent en symbiose avec des

champignons pour former les lichens.

 Les algues et les cyanobactéries sont parmi les

premiers organismes apparus sur Terre. Aux USA au voisinage des grands lacs, on a trouvé des

cyanobactéries fossiles ressemblant à des oscillaires dans des terrains cambriens de 2 milliards d'années

(27)

 Structure : 1/ Structure du thalle :

 Le corps végétatif des algues est appelé un

thalle. Il peut être constitué d'une cellule unique jusqu'à un grand nombre de cellules associées. - Les thalles les moins élaborées sont unicellulaires, coloniaux (cœnobes) ou filamenteux non ramifiés.

(28)

 il n'y a pas de communications cytoplasmiques

entre les cellules. - Les thalles intermédiaires sont des filaments plus ou moins ramifiés,

dont les cellules communiquent entre elles (plasmodesmes). On distingue une partie

rampante et une partie dressée. - Les thalles fucoïdes (Fucus) sont les plus complexes, ils sont ramifiés et très structurés.

(29)

 Ultrastructure des cellules

 Les cellules d'algues sont isolées ou en

colonies plus ou moins structurées.

 Mise à part le groupe des Euglènes, chaque

cellule possède une paroi, le plus souvent composée de cellulose. Les Euglènes ne possèdent pas de paroi rigide, ce qui leur

donne une mobilité de forme caractéristique au cours de leur déplacement qui s'appelle le mouvement euglénoïde. Le noyau n'est

(30)

 La chlorophylle est contenue dans des

chloroplastes chez les eucaryotes et dans des membranes lamellaires chez les

cyanobactéries. Les Euglènes peuvent perdre leurs chloroplastes et donner des individus

dépigmentés hétérotrophes peu différents des protozoaires flagellés (Peranema). Certaines algues unicellulaires mobiles (Euglènes,

Chlamydomonas) possèdent un stigma, tache orangée qui rempli le rôle de photorécepteur et permet au micro-organisme de se diriger.

(31)

 Les flagelles sont présents en permanence

chez certaines cellules comme

Chlamydomonas ou les Euglènes. Chez

d'autres espèces, ils sont absents ou présents seulement sur les spores. Des Cyanobactéries (Anabaena, Nostoc) sont capables de fixer

l'azote atmosphérique grâce à la nitrogénase contenue dans les hétérocystes. La paroi de ces cellules spécialisées est plus épaisse pour protéger l'enzyme de l'oxygène qui lui est

(32)

 L'hétérocyste n'est pas capable de

photosynthèse, mais est en relation avec les cellules somatiques adjacentes qui lui

fournissent les matières carbonées en échange de composés azotés. Cultivée dans un milieu riche en azote, la cyanobactérie ne produit pas d'hétérocystes. Par contre, dans un milieu

pauvre en azote, ces cellules spécialisées se forment et le filament flotte grâce à des

vésicules de gaz pour se rapprocher de l'interface avec l'air

(33)

 Caractéristiques des groupes d'algues :  Les Chlorophytes ou algues vertes : Elles

présentent une grande diversité de forme, depuis le type unicellulaire jusqu'au type en

colonie ou filaments. Certaines espèces ont un crampon qui leur permet de se fixer. Les

algues vertes filamenteuses (Zygnématales) forment des masses chevelues et plus ou moins gluantes au toucher dans les mares

(34)

- leur développement est le plus important au

printemps, mais elles sont présentes en toutes saisons dans les points d’eau bien éclairés :

mares, étangs et même dans les bassins des jets d’eau en association avec d’autres algues filamenteuses comme la diatomée Melosira

(35)

 Les Diatomées et les Chrysophytes

 Les Diatomées forment la majeur partie du

phytoplancton dans les zones les plus froides de l'océan et représentent la seule source

d'alimentation pour les animaux vivant dans ces régions. On peut trouver jusqu'à 1 000 000 de diatomées par litre d'eau de mer. Les diatomées sont présentes depuis 200 millions d'années.

(36)

 Les diatomées possèdent une couche externe

de silice que l'on nomme la frustule. Lorsque les diatomées meurent, leur contenu cellulaire se décompose et il ne reste plus que cette

paroi externe qui sédimente et qui forme une roche que l'on appelle la diatomite ou terre de diatomées (« diatomaceous earth »).

(37)

 Les diatomées sont un indicateur de la

pollution de l'eau, les tolérances de différentes espèces ont été déterminées vis à vis de

facteurs environnementaux (concentration en sels, pH, éléments nutritifs, azote,

(38)
(39)

La levure qu’est-ce que c’est?

 Les levures font partie des mycètes.  Embranchement des ascomycètes.  Un champignon microscopique.  Unicellulaire de forme ovoïde ou

(40)

Une levure est un champignon

unicellulaire, hétérotrophes non

photosynthétiques apte à provoquer la fermentation des matières organiques animales ou végétales.

Les levures sont employées pour la

fabrication du vin, de la bière, des

spiritueux, des alcools industriels, du pain et d‘antibiotiques

(41)

 Ces micro-organismes , de forme variable

selon l’espèce (sphérique, ovoïde, en bouteille, triangulaire ou apicules, c'est-à-dire renflée à chaque bout comme un citron ) mais

généralement ovales, d'environ 6 à 10 microns et jusqu’à 50 microns, se multiplient par

(42)

Modes de multiplications

 Les levures sont capables de se multiplier selon deux

modes différents : le mode sexué et le mode asexué.

 Les ascomycètes qui se reproduisent par un processus sexué dans un asque résultant de la transformation d'une cellule après méiose.

 Les basidiomycètes qui réalisent une reproduction sexuée avec formation de basidiospores sur une baside.

 Les deutéromycètes regroupent l'ensemble des levures ne

présentant pas de mode connu de reproduction sexuée.

 Pour la plupart des levures la multiplication asexuée

(mitotique) est la forme majeure de multiplication. Il existe 2 types de division mitotique chez les levures : par

bourgeonnement (cas des Saccharomyces), ou par scission (cas des Schizosaccharomyces).

(43)

Caractéristiques constantes

Une paroi cellulaire entourant la membrane

plasmique et protégeant la levure des agressions physico-chimiques du milieu extérieur. Elle est

constituée d'une couche externe de mannoprotéines, associés à des glucanes et une couche interne de

(44)

Métabolisme et conditions de croissance

 Les deux principaux processus énergétiques connus chez

les hétérotrophes sont:

 la respiration et les fermentations.

 Pour leur développement ces levures ont besoin :  1-De composés carbonés source de carbone et

d'énergie.

 2-De composés azotés réduits sous forme d'ammonium ;

quelques levures peuvent cependant utiliser des

composés oxydés (comme les nitrates) ou organiques pour la synthèse de protéines et d'acides nucléiques.

 3- D'éléments minéraux variés, vitamines et facteurs de

croissance qui varient selon les levures.

 Toutes les levures sont capables de dégrader le glucose,

le fructose et le mannose en présence d'oxygène, par un métabolisme oxydatif, conduisant à la formation de CO2 et H2O.

(45)

Respiration aérobie :

C

6

H

12

O

6

(glucose) + 6O

2

6CO

2

+

6H

2

O + énergie utilisable

Cette voie métabolique est très

énergétique et permet aux cellules de subir

une multiplication avec un rendement

cellulaire élevé (le rendement étant défini

par le quotient de la quantité de cellules

fabriquées par le substrat sucré

(46)

 En plus des sucres simples, certaines levures

peuvent utiliser d'autres glucides (mono, di ou trisaccharides, voir des polysaccharides

comme l'amidon) mais aussi des alcools, des acides ou des alcanes. D'une manière plus générale, elles ont une capacité hydrolytique bien moindre que les moisissures.

 En plus du métabolisme oxydatif, certaines

levures peuvent privilégier une dégradation des glucides par un métabolisme fermentatif qui conduit à la formation d'éthanol et de

(47)

Fermentation alcoolique :

C6H12O6 (glucose) → 2CO2 + 2CH3CH2OH

(éthanol) + énergie utilisable

 En plus de ces composés majoritaires, des alcools

supérieurs, des aldéhydes, des esters, des

acides… sont formés en plus petites quantités et

participent qualitativement de façon importante et complexe à la formation des flaveurs des

(48)

Conditions de croissance

 La température optimale de culture des levures se

situe en général entre 25 °C et 30 °C, mais

comme les autres micro-organismes, les levures peuvent être classées en levures psychrophiles, mésophiles et thermophiles

Activité de l'eau : La plupart des souches exiges

une activité de l’eau importante, mais certaines

tolèrent des pressions osmotiques plus élevées, en ralentissant leur métabolisme

(49)

L'oxygène : toutes les levures sont capables de se

développer en présence d'oxygène: il n'y a pas de levure anaérobie stricte. Certaines levures sont aérobie strictes (comme les Rhodotorula). Les autres sont aéro-anaérobie facultatives avec parmi elles : des levures préférant un métabolisme soit fermentaire soit respiratoire même en présence d'oxygène.

Le pH : Les enveloppes cellulaires sont imperméables

aux ions H3O+ et OH-. Les levures tolèrent donc des

(50)

Les champignons

filamenteux

(51)

Moisissure est un nom vernaculaire

ambigu qui désigne en français certains microorganismes au développement

filamenteux, le plus souvent des

(52)

 Bien que le nom ait été longtemps employé

pour désigner des espèces d’un règne assez éloigné et aujourd'hui distingué (comme celui des chromistes, plus proches des règnes

végétaux et animaux que des champignons) ; il en existe des milliers de variétés différentes. Ce sont des organismes pluricellulaires qui

peuvent parfois atteindre jusqu'à 35 mètres de longueur.

(53)

Structures, Morphologies et Physiologies

 Les moisissures sont pour la plupart pluricellulaires

,elles se présentent typiquement sous la forme d’un amas de filaments, ramifiés dans tout les sens, appelé HYPES.L’organismes dans son ensemble est qualifié de mycélium ou de thalle d’où l’appélation de

(54)

 Les moisissures possèdent une paroi cellulaire

rigide, de structure voisine des parois

végétales, mais de composition différentes. En effet, seules quelque espèces intègrent la

cellulose dans leur paroi qui est en règle générale composée de chitine

 Comme c’est le cas des Ascomycètes et des

Basidiomycètes

 La paroi fongique est formée de 80-90% de

polysaccharides associés à des protéines, des lipides, des phosphates et des ions

(55)

 Les moisissures sont, très majoritairement aérobies  La plupart des moisissures sont mésophiles, avec des

températures optimale de croissance, entre 20° et 35°

 Ils croissent dans une large gamme de pH5,5-7,5, avec une

préférence pour les milieux acides

 Les moisissures ne possèdent aucun pigment

photosynthétique et sont tous Chimiohétérotrphe: c’est-à-dire qu’ils obtiennent l’énergie métabolique nécessaire à leur croissance exclusivement de l’oxydation de composés

(56)

 Les moisissures se nourrissent par absorption

présents en solution dans leur milieu. Cette absorption est remarquable favorisée chez les moisissures par la structure des hyphes qui

assurent au mycélium un rapport surface/volume

 La reproduction des moisissures se

caractérise par des formes et des mécanismes complexes, répartis en deux types: la

reproduction asexuée et la reproduction sexuée

(57)

 Les spores fongiques peuvent être asexuée ou

sexuée et elle sont fondamentalement différentes

des spores bactériennes

 En effet, les spores bactériennes sont

exclusivement des structures de résistances, une seule spore est produite par bactérie

 Alors que les spores fongiques sont des

structures de reproduction formées par dizaines ou centaines chez un même organismes

 Les spores asexuées peuvent être des conidies

ou des spongiospores qui sont formées dans un

(58)

 La plupart des moisissures sont hétérotrophes

(fondant leur développement sur l’assimilation des produits organiques produits par d'autres

(59)

 Mais ce n’est pas toujours le cas, certaines

ayant des métabolismes mixtes leur

permettant aussi de se développer aussi soit

en symbiose avec une autre espèce, soit en

synthétisant de façon autotrophe les produits organiques à partir de nutriments minéraux et d’une source d'énergie

(60)

 Propriétés Biologiques Générales  Ecologie

 Les moisissures colonisent de manière naturelle

quasiment tous les types d’écosystème terrestres et les milieux aquatiques

 Avec les bactéries, les moisissures constituent

les agents les plus actifs dans la biodégradation des débris organiques animaux ou végétaux

 La minéralisation de ces derniers permet le

recyclage permanent des élément constitutifs de la matière vivante: carbone ,azote, soufre,

(61)

 Comprendre leur métabolisme et le maîtriser

par des techniques précises

 permet d’éviter ou limiter très fortement la

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