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ANTHROPOLOGIE À NANTERRE

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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SÉMINAIRE

ANTHROPOLOGIE À NANTERRE

Les mardis de 14h à 16h

Université Paris Nanterre,

Bâtiment E (Clémence Ramnoux), 1er étage salle E105

Organisation

Estelle Amy de la Bretèque, Pia Bailleul,

Hélène Bloch, Sylvaine Camelin, Anouk Cohen, Meryem Laghmari, Laure Rakez,

Camille Van Deputte

Département Anthropologie

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ER

SEMESTRE 2021-2022 •

Les séances sont ouvertes à tou·te·s dans la limite des places disponibles

12/10 Possession métamorphosée ? Patrimonialisation des pratiques religieuses en Chine

09/11 Ce que les morts font aux vivants sur le vieux marché aux puces de Bruxelles

16/11 La mode comme objet pour une étude du capitalisme avancé

23/11 Archivari ? La mise en archives ethnologique et anthropologique en France, vingt ans plus tard

30/11 « ¡Octubre volverá! » Mobilisation de la fuerza lors des luttes sociales des communautés kichwa d’Imbabura (2019-2021)

07/12 Quelle liberté pour les évangéliques ? Réflexions anthropologiques à partir du terrain suédois

14/12 Apprendre le Coran par cœur. Une approche matérielle et sensorielle des techniques mnémoniques employées dans un kuttāb à Salé (Maroc)

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• 12 OCTOBRE •

POSSESSION MÉTAMORPHOSÉE ?

PATRIMONIALISATION DES PRATIQUES RELIGIEUSES EN CHINE

par Shanshan Zheng, doctorante en anthropologie à l’Université Lumière Lyon 2/LARHRA

Très présents dans les fêtes des divinités locales, les rituels de possession continuent de prospérer en Chine du Sud, en particulier dans la péninsule de Leizhou. Fondée sur l’analyse de pratiques concrètes – comme le padaoti (« escalade de l’échelle des couteaux »), le chuanlingjian (« percée des flèches »), le fanjichuang (« roulement sur des lits de broussailles ») – observées depuis 2015 dans sept villages de Zhanjiang, cette intervention restitue les multiples conceptions locales de la « possession » telles qu’elles se manifestent dans les démarches de patrimonialisation en cours. Un premier temps de l’exposé consistera à préciser les contours de la catégorie de

« possession » (futi) en partant des observations de terrain. Je comparerai ensuite les formes prises par les rituels de possession au regard de leur mode d’expression individuel ou collectif, ce qui permettra de souligner la complexité et l’ambiguïté des conceptions locales de shangshen ou shenjiang (expressions vernaculaires de « possession »). Enfin l’analyse sur la capacité d’adaptation des communautés locales – médiums, maîtres taoïstes, associations de lignage, fidèles – à la nouvelle donne patrimoniale mettra en lumière un changement de mentalité religieuse.

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En présentiel sauf mesure sanitaire exceptionnelle

• 9 NOVEMBRE •

CE QUE LES MORTS FONT AUX VIVANTS SUR LE VIEUX MARCHÉ AUX PUCES DE BRUXELLES

par Virginie Millot, maîtresse de conférences en anthropologie à l’Université Paris Nanterre/LESC Le résumé sera communiqué au rappel de la séance.

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• 16 NOVEMBRE •

LA MODE COMME OBJET POUR UNE ÉTUDE DU CAPITALISME AVANCÉ

par Giulia Mensitieri, docteure en anthropologie sociale (EHESS)

Les restructurations du capitalisme du demi-siècle dernier ont fait de la mode « le rêve », à savoir la projection idéale des imaginaires capitalistes, mais aussi un horizon désirable pour les subjectivités que le capitalisme même produit. Dans la mode, les productions d’imaginaires et les productions matérielles sont étroitement imbriquées. En outre, l’économie de la mode repose sur une règle du jeu selon laquelle les métiers et les prestations professionnelles les plus valorisés sont les moins payés. Le prestige et le pouvoir symbolique conférés par le fait d’« être là », dans la mode, y sont indissociables d’un certain degré de domination et de précarité. Dans mes recherches, j’explore de diverses formes de précarité, de travail et d’exploitation dans le capitalisme contemporain. A partir du système-mode, j’analyse les circulations globales des imaginaires, des produits et des travailleurs, aussi bien que les productions de subjectivités et les modes d’assujettissement qui sont propres à cette industrie.

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• 23 NOVEMBRE •

ARCHIVARI ?

LA MISE EN ARCHIVES ETHNOLOGIQUE ET ANTHROPOLOGIQUE EN FRANCE,

VINGT ANS PLUS TARD

par Yann Potin, chargé d’études documentaires aux Archives nationales et maître de conférences associé en histoire du droit à l’Université Sorbonne

Paris Nord/IDPS.

Sous les auspices d’un joyeux acronyme –archivari–paraissait, il n’y a pas tout à fait vingt ans, un numéro (double) de la revue Gradhiva. À l’issue de quinze autres années d’existence, ce périodique original, qui était encore d’histoire et d’archives de l’anthropologie, et non d’anthropologie et d’histoire des arts, entendait marquer une étape, à la veille de mutations institutionnelles que l’on savait décisives pour la discipline ethnologique et le destin de ses archives, en dressant le premier bilan d’un certain nombre d’opérations autant qu’en proposant des pistes pour l’avenir. En repartant de la relecture réjouissante du texte introductif de Jean Jamin et Françoise Zonabend (archivari, soit l’infinitif passif latin du verbe qui pourrait signifier

« être archivé »), cette intervention se propose de mettre en regard les manières par lesquelles ont été archivées les matériaux savants et politiques du conglomérat ethno-anthropologique en France en amont et en aval de son moment « Gradhiva » (1986- 2006)

En présentiel sauf mesure sanitaire exceptionnelle

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• 30 NOVEMBRE •

« ¡OCTUBRE VOLVERÁ! » MOBILISATION DE LA FUERZA LORS DES LUTTES SOCIALES DES COMMUNAUTÉS KICHWA D’IMBABURA

(2019-2021)

par Sisa Calapi, doctorante en ethnomusicologie à l’Université Paris Nanterre/CREM.

En Équateur, le mois d’octobre 2019 fut marqué par une grève nationale contre la politique d’austérité menée par le gouvernement de Lenin Moreno. Durant ce mouvement social, les populations indigènes jouèrent un rôle moteur et les communautés kichwa de Cotacachi (nord de l’Équateur) mobilisèrent à cette occasion l’esthétique agressive des performances musicales et dansées rituelles de l’Inti Raymi, également nommé « Fête du soleil » (Fiesta del Sol). En quoi l’esthétique de ces performances porte en elle une efficacité politique ? J’entends répondre à cette question en montrant comment la « force » (fuerza) déployée lors de ces performances constitue une modalité d’action politique subversive, tant par sa qualité mobilisatrice, que par capacité à signifier et à représenter la « résistance » (resistencia). J’appuierai mon analyse sur des ethnographies réalisées lors de l’Inti Raymi de Cotacachi entre 2016 et 2018, ainsi que sur des ethnographies numériques des réseaux sociaux effectuées lors de la grève nationale de 2019, mais aussi lors de mouvements sociaux plus récents.

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• 7 DÉCEMBRE •

QUELLE LIBERTÉ POUR LES ÉVANGÉLIQUES ? RÉFLEXIONS ANTHROPOLOGIQUES

À PARTIR DU TERRAIN SUÉDOIS

par Emir Mahieddin, anthropologue chargé de recherche au CNRS et membre du CéSor (EHESS, Paris).

Il est communément admis que la liberté ne fait partie des grands concepts de l’anthropologie. Pour des raisons à la fois méthodologiques et épistémologiques, la discipline serait inapte à s’emparer de cette thématique. D’une part, cette idée doit être nuancée, puisqu’il existe des textes importants sur la liberté, y compris signés par de grands noms de l’anthropologie (Boas, Malinowski, Lévi-Strauss, Fabian, etc.). D’autre part, que peut faire l’anthropologue de la liberté quand cette notion s’impose à lui par le « discours des acteurs » si cher à la discipline, puisque ses théorisations s’articulent bien souvent à l’impératif du fondement ethnographique ? C’est cette question que mon terrain parmi les chrétiens évangéliques et pentecôtistes en Suède m’a conduit à me poser, puisque la notion de liberté y occupe une place centrale, dans les témoignages, les prêches comme les chants religieux. Elle est même présentée comme l’enjeu de la conversion. Outre un exposé à partir de données de terrain sur les manières dont les évangéliques conçoivent et mobilisent la notion de liberté, cette communication s’appuiera sur les réflexions théoriques menées avec d’autres anthropologues dans le cadre d’un dossier thématique du Journal des anthropologues intitulé « Ethnographier la liberté » (2021).

En présentiel sauf mesure sanitaire exceptionnelle

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• 14 DÉCEMBRE •

APPRENDRE LE CORAN PAR CŒUR.

UNE APPROCHE MATÉRIELLE ET SENSORIELLE DES TECHNIQUES MNÉMONIQUES EMPLOYÉES

DANS UN KUTTĀB À SALÉ (MAROC)

par Anouk Cohen, anthropologue chargée de recherche au CNRS et membre du LESC (Nanterre),

et Anis Fariji, docteur en musicologie de l’Université Paris 8 et qualifié en musicologie et en anthropologie

(sections 18 et 20).

La mémorisation du Coran occupe une place fondamentale dans la transmission musulmane. Au Maroc, l’apprentissage par cœur de l’intégralité du texte reste une étape obligatoire dans la formation du personnel religieux. Dans le kuttāb où le Coran est mémorisé durant plusieurs années, la traditionnelle planchette en bois (lūḥ) est encore considérée comme l’outil mnémonique le plus efficace. Support d’écritures éphémères, à la fois intime et relationnel, le lūḥ est au centre de l’activité du kuttāb. Il est le lieu d’un lien intense entre l’élève et le Coran, médié par une palette de signes, exergues et gribouillis que le maître y inscrit.

Parce que la mémorisation ne se fait qu’à haute voix, cette forme graphique est indissociable de la forme vocale du Coran. Cela génère dans le kuttāb une texture sonore particulière qui ne stimule pas moins l’effort de la mémorisation, soutenu par le corps en mouvement incessant. Cette communication restitue une ethnographie de la mémorisation du Coran dans un kuttāb à Salé, à travers l’analyse des dispositifs mnémotechniques à

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Références

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