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Porridge sans lait à la noix de coco et aux baies de goji (vegan)

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Academic year: 2022

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Porridge sans lait à la noix de coco et aux baies de goji (vegan)

Simple, rapide et efficace, telle pourrait être ma devise ! Preuve en est une nouvelle fois avec la recette que je vous invite à réaliser aujourd’hui : un porridge sans lait à la noix de coco et aux baies de goji, « minute » qui plus est (un porridge plus express que ça, sans utilisation du micro-ondes, vous ne trouverez pas !). Mon porridge est sans lait puisque je fais cuire mes flocons d’avoine à l’eau : pratique quand on n’a pas de lait végétal sous la main ou que l’on souhaite quelque chose de plus léger.

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La méthode est facile : je fais cuire rapidement mes flocons d’avoine à l’eau puis je viens les accompagner de noix de coco râpée, de baies de goji, de poudre de noisettes ou d’amandes et de purée d’amande pour un petit-déjeuner ou un goûter

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encore plus onctueux. Je peux ensuite ajouter une lichette de sirop d’érable, de coco ou d’agave et des lamelles de fruits de saison, comme de la poire qui se marie parfaitement avec les saveurs pour lesquelles j’ai opté ici.

Libre à vous de composer vos propres associations en écoutant vos envies ; envies qui reflètent bien souvent, si on sait les interpréter, les besoins de nos trois corps : mental, émotionnel et physique. Par exemple, tous les matins depuis un mois, je complète mon porridge avec 1 c. à café de spiruline, véritable alliée des femmes enceintes, et ça me fait un bien fou !!!

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Mes lectures sur la grossesse et l’enfantement, dont je vous ai fait part récemment, ont mis en lumière l’importance des acides gras essentiels dans le développement du cerveau du petit primate qu’est mon bébé. Mon amie Cécile, future maman

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et auteure du blog Le Palais Savant, spécialiste de l’alimentation selon les principes de l’ayurveda, insiste elle aussi sur les bienfaits des oléagineux qui sont des créateurs

« d’Ojas », l’essence de notre énergie positive (je vous invite à en lire davantage sur le sujet via les mots de Cécile).

Tout ça pour vous dire que je glisse de la purée d’amande à peu près partout en ce moment, et notamment dans mes porridges ou mes purées de légumes (courge, patate douce, carotte), sur mes morceaux de fruits (pomme, banane, kiwi) ou dans mes smoothies verts, redécouvrant ainsi cette pâte que j’avais quelque peu délaissée (pour des raisons économiques principalement, on peut la faire soi-même à l’aide d’un bon robot).

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Porridge sans lait à la noix de coco et aux baies de goji

Ingrédients pour 1 personne :

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50 g de flocons d’avoine*

150 ml d’eau

1 c. à soupe de noix de coco râpée 1 c. à soupe de baies de goji

1 c. à café de poudre de noisettes ou d’amandes 1 c. à café de purée d’amande blanche

1 c. à café de sirop d’agave, de coco ou d’érable (facultatif)

Quelques lamelles de fruits de saison, comme des poires (facultatif)

*Note : Si vous êtes intolérant au gluten, optez pour des flocons d’avoine certifiés sans gluten ou bien remplacez-les par des flocons de sarrasin ou de millet (la préparation sera alors plus molle et collante). Je vous recommande d’une manière générale de préparer cette recette avec des grands flocons d’avoine et non des petits, pour une question de texture.

Déroulement de la recette :

Verser les flocons d’avoine et l’eau dans une petite 1.

casserole.

Faire chauffer 2 à 3 minutes à feu moyen et à découvert, 2.

en mélangeant bien. L’eau doit être presque entièrement absorbée, mais les flocons doivent rester moelleux.

Incorporer la noix de coco râpée, les baies de goji, 3.

la poudre de noisettes ou d’amandes, la purée d’amande blanches et le sucrant si toléré.

Décorer à l’envie de lamelles de fruits de saison avant 4.

de déguster.

Variantes : Pensez à incorporer des épices à votre porridge,

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comme de la cannelle et du quatre-épices. Troquez les baies de goji pour des canneberges ou des raisins secs, ajoutez des copeaux de chocolat noir, des amandes ou des noisettes concassées, une purée de fruits… Jouez avec les couleurs et les saveurs ! Quoi qu’il en soit : faites-vous plaisir !!

Exemple de variante : J’ai réalisé une autre version de mon porridge récemment, partagée sur les réseaux sociaux, que j’ai tellement appréciée que je souhaitais la noter ici ! J’ai remplacé l’eau par un lait de riz/noisettes pour un porridge vraiment crémeux, et j’ai laissé cuire 3 minutes de plus. Hors du feu, j’ai incorporé 1 c. à café bombée d’un mélange de caroube/maca/lucuma de la marque bio Iswari, appelé Macaccino Dark, puis j’ai ajouté le sirop d’érable, les baies de goji et la purée d’amande. L’association noisettes/caroube/maca est juste sublime ! L’hiver, j’aime faire une petite cure de maca et de lucuma quand je me sens fatiguée et stressée : attention cependant si vous êtes en début de grossesse, le maca ne serait pas recommandé pour des raisons hormonales (néanmoins, aucune étude sérieuse à ce sujet n’a été réalisée à ce jour).

Glissés ainsi dans un porridge, ces superaliments ne sont que plus gourmands !

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Enceinte, tout est possible ?

J’ai choisi le titre de mon article en référence au roman « Enceinte, tout est possible » de Renée Greusard, frais, drôle et informatif à la fois. Je vous le recommande

si vous êtes enceinte !

Aujourd’hui je vous retrouve pour un article qui me tenait vraiment à cœur de publier, afin de partager avec vous ce que j’ai vécu ces derniers mois et que je continue du reste à vivre jusqu’à ce que bébé pointe le bout de son nez, début février si tout va bien… Enceinte de mon premier enfant, j’ai traversé beaucoup de choses ces dernières semaines dont j’avais envie de vous parler. Ce n’est que le début d’une aventure et pourtant j’ai le sentiment d’avoir déjà beaucoup grandi…! S’il y a bien une leçon que j’ai comprise durant ma grossesse, c’est que rien n’est permanent. Tout bouge, tout change, tout évolue !!

Je ne voulais pas d’enfants pour commencer. Je ne souhaitais pas donner la vie à un être qui n’avait rien demandé, dans un monde en déperdition qui plus est. Et puis ma perception de ce qui est s’est modifiée et la rencontre de sages bouddhistes à travers des lectures et des conférences m’a permis d’accueillir cette idée que toute âme se réincarne et choisit le corps dans lequel sa vie terrestre va se matérialiser, en fonction des blessures qu’elle a à régler. Les travaux de Lise Bourbeau et de nombreuses figures du développement personnel m’ont conforté dans cette prise de conscience incroyable qui est que tout est perception, qu’un événement n’est ni blanc ni noir, qu’il se teinte simplement de la couleur qu’on lui donne. En paix avec mon envie de fonder une famille, et après de nombreux mois à faire pipi sur des bâtonnets, le cœur rempli d’espoir à chaque fois, je suis tombée enceinte.

C’était alors le début de quelque chose de grand, quelque

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chose de beau : un petit être grandissait en moi… et mes peurs, toutes mes peurs, refaisaient surface ! Peur de perdre cet enfant après l’avoir longuement attendu, peur de ne pas être capable de mener ma grossesse à terme, peur de mal faire, de trop l’aimer ou pas assez, de changer en devenant bien trop gaga, de souffrir le jour de mon accouchement et de ne pas arriver à gérer, peur de louper mon allaitement, de grossir à n’en plus finir et de mal me nourrir…

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Les premiers mois ont été teintés de nausées, de compulsions et de pertes d’appétit. Si je savais à quoi m’attendre d’un point de vue odeurs et dégoûts, je ne pensais pas que mon corps allait me réclamer… des produits laitiers !! Une envie

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soudaine de fromage, de petits-suisses et de crèmes glacées.

Devais-je céder ou non ? Parallèlement, des brûlures d’estomac extrêmement violentes m’empêchaient de me nourrir correctement, si bien que je commençais à perdre du poids…

Étais-je en train de faire du mal à mon bébé en le privant de nutriments, pire, de protéines ?! C’est alors que toutes mes anciennes craintes et peurs liées au véganisme sont remontées, moi qui étais pourtant convaincue que l’on pouvait mener un régime végétal sans nuire à sa santé, bien au contraire. Alors j’ai craqué et j’ai mangé un peu de poisson et un peu de viande. Certes, si j’ai cependant fait attention à la manière dont les animaux avaient été élevés et abattus, j’ai tout de même remis le masque, celui de la dissonance cognitive.

J’étais terrorisée à l’idée d’empêcher le développement de mon enfant, d’être responsable d’une éventuelle malformation et naïvement, je pensais qu’un morceau de chair animale pouvait combler mes carences…

La culpabilité que j’ai ressentie alors était telle que mes douleurs digestives augmentaient. Début octobre, j’ai suivi un stage organisé par l’organisme fondé par Lise Bourbeau, Écoute ton corps, sur l’alimentation et nos croyances. J’ai compris que les maux étaient à la hauteur de notre sentiment de culpabilité, que plus on mentalisait son assiette, plus on était dans le contrôle, et plus on s’éloignait de ce qui était bon pour nous. Par ailleurs, j’ai pu discuter longuement avec ma sage-femme de mes craintes et cette dernière m’a assurée que bébé puisait dans mes réserves, qu’il faudrait que je me requinque après sa naissance, certes, mais qu’il grandissait bien, qu’il allait chercher ce qu’il lui fallait dans mon corps. Je me suis alors rendue compte à quel point le poids qui pesait sur mes épaules à ce moment-là était lourd… Car en m’en délestant, je me suis sentie à nouveau libre de mes choix, en phase avec mes valeurs et mes convictions. C’est naturellement que je suis retournée à une alimentation végétale, celle qui me correspond, sans pour autant me brimer ni me punir, en relâchant les rênes que je maintenais

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jusqu’ici très fermement, préférant demeurer dans un contrôle qui me donnait l’illusion de maîtriser ma vie.

Je continue depuis le travail que j’ai entamé sur mes ressentis corporels et les besoins de mon corps : ai-je vraiment faim ? Ai-je envie de chaud, de froid, de sucré ou non, de dur, de croustillant, de mou ? Se poser ces questions avant de passer à table aide à se connecter aux demandes de son corps. Par ailleurs, la méditation et le yoga me permettent d’être plus connectée à moi-même. Et lorsque je sens une émotion monter (et quand on est enceinte, on a des émotions qui se manifestent à la pelle !), je l’accueille et je l’accepte, je tente de la comprendre, de lui parler, de la laisser passer. Parfois j’y arrive, parfois c’est trop compliqué. Je suis simplement humaine après tout. ;-) Un outil qui me sert beaucoup aujourd’hui est de dire « oui », de lâcher, d’accepter sur l’expire. J’y reviendrais…

Le septième mois de ma grossesse a vu apparaître une sensation toute nouvelle pour moi : la faim. Celle qui grogne, qui creuse, qui tiraille. Celle qui est difficile à calmer, qui laisse un vide, un creux presque impossible à combler. Pour moi qui souffre de candidose et du syndrome de l’intestin irritable depuis plus de dix ans, c’était quelque chose de complètement nouveau. Je peux tout à fait comprendre qu’une personne qui a un estomac et des intestins en bonne santé ne puisse saisir ce concept : celui de la non-faim permanente dans laquelle je demeurais jusque-là et qui, du reste, a rapidement fait son grand retour. Au huitième mois, les nausées et les brûlures d’estomac m’ont rappelées que rien ne dure. Quand je vous parlais d’impermanence…!

Plus jeune, j’ai lutté contre des troubles du comportement alimentaire et une peur irrationnelle, celle de grossir. Si cette peur s’est à nouveau manifestée les premiers mois de ma grossesse, elle a refait une belle apparition sur la fin, avec la faim justement. Moi qui mentalisais mon alimentation depuis presque toujours afin de m’éviter des brûlures et des crampes

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d’estomac, je n’étais plus rassasiée par mes petits repas classiques conservés jusqu’ici et surtout rassurants. Que faire ? Comment m’alimenter convenablement (assez pour nourrir ma faim mais pas trop pour atténuer les aigreurs) ? Comment chasser cette peur du surpoids (que j’ai déjà expérimenté et qui m’a laissée à bout de souffle) une fois pour toutes ? Une fois de plus, la réponse se trouvait dans le lâcher prise (et les bols de porridge !) avec cette phrase outil : « Toute pensée qui n’aboutit pas à un acte positif (juste) est une pensée inutile… OUT ! » La chasse aux pensées parasites est depuis ouverte.

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L’impermanence de la vie est donc un concept que j’ai réellement saisi ces derniers mois. Après tout, nous sommes humains et nous avons tous nos peurs, nos doutes, nos craintes, nos faiblesses… Depuis quelques temps, je refusais

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de me coller une étiquette sur le front en lien avec mon travail, mon mode alimentaire, mon style de vie. Je suis… Je suis juste une âme en cheminement ! Et lorsque l’on me demande si je suis végane, je ne réponds plus par l’affirmative car j’ai le sentiment que cela m’enferme, qu’un terme, quel qu’il soit, m’empêche d’être qui je suis réellement. Mon enfant n’est pas encore né que certains le définissent déjà comme un

« futur bébé végétarien » ou « bébé vegan ». Ces conversations ne me mettent pas à l’aise car si je souhaite élever mon enfant dans le monde merveilleux du végétal, si je désire lui transmettre mon respect profond pour tous les êtres vivants, je ne peux lui imposer un cadre, une définition. Je reviens plus longuement sur cet aspect-là dans une interview pour le site Menu Végétarien, mais grosso modo, j’estime que pour qu’une personne puisse se réaliser entièrement, il est indispensable qu’elle puisse jouir de son libre arbitre et faire des choix qui sont en accord avec ses propres besoins.

Être heureux, c’est avant tout être soi. Et être soi nécessite un espace de liberté, d’action et de mouvements pour expérimenter, tout simplement.

J’ai peu lu pendant ma grossesse mais j’ai bien lu. Toutes les lectures qui me sont apparues m’ont fait grandir et m’ont ouvert les yeux et le cœur sur des notions précieuses. À commencer par « Message d’une sage-femme, pour une naissance libre » d’Ariane Seccia Boulanger. Cette sage-femme spécialisée en grossesse psychique et travaillant sur les peurs autour de la naissance note ceci à la page 35 : « Qui que tu sois, quelle que soit ton enveloppe, réalise tout ce que tu portes à l’intérieur de toi, ton potentiel d’origine.

Je ne te demande rien d’autre que d’être ce que tu es, j’accepte la graine sans connaître la fleur parce que je sais que tu portes en toi le meilleur. Je te fais confiance, et moi ton père, et moi ta mère, m’engage à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour t’aider à y parvenir. Au travers de notre cœur trouve le tien, au travers de notre amour trouve ton être ».

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Comment alors projeter sur notre enfant nos propres envies, nos propres désirs ? On éloigne tellement le petit être de qui il est réellement depuis le premier jour de sa naissance, en le définissant tout d’abord garçon ou fille et en adoptant des comportements en fonction ensuite, en lui imposant des interdits, en lui expliquant ce qu’il a le droit de faire ou non, de manger ou non, de toucher ou non, de regarder ou non, d’exprimer ou non… On ne peut pas l’empêcher, c’est ainsi, et puis certains « non » sont bien utiles pour la sécurité de l’enfant. Mais pourquoi (et attention, ça c’est LE coup de gueule du siècle !!) ne peut-on pas laisser une personne se curer le nez en public ?! Lorsque je regarde des familles autour de moi, principalement dans le TGV lorsque je suis en déplacement, je suis subjuguée par le nombre de « non ! » qui sont prononcés. Attention, je ne suis ici que dans la constatation et non dans le jugement.

J’observe simplement ceci : dès son plus jeune âge, un enfant se conforme aux attentes de son entourage et de sa société.

C’est alors la porte ouverte aux fameuses « 5 blessures qui nous empêchent d’être nous-même », rendues célèbres par l’ouvrage de Lise Bourbeau mais mises en lumière par des psychologues et des spécialistes du développement personnel. À ce propos, je vous recommande les ouvrages de Lise Bourbeau mais aussi les vidéos de Carole Rinaldi avec qui j’ai eu le plaisir d’échanger récemment et dont le travail me fait beaucoup de bien.

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Notre société actuelle s’est construite sur le faire, sur ce qui rapporte, ce qui est profitable. Elle s’est ainsi détachée d e l ’ ê t r e , d u j e s u i s , d e l ’ i n t e l l i g e n c e d u c œ u r … L’enfantement n’est pas une exception à la règle et subit

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aussi son propre formatage. L’ouvrage de Michel Odent, « Le bébé est un mammifère », a été une révélation pour moi car il est venu confirmer quelque chose que je savais déjà sans trop pouvoir l’expliquer : l’être humain fait partie intégrante de la nature et du règne animal et est donc entièrement capable, comme tous ses congénères, d’accoucher seul. « J’accouche bientôt, que faire de la douleur ? » de Maïtie Trélaün vient parfaitement compléter les écrits de l’obstétricien français porté sur une maternité différente (accouchement en salles de naissance « comme à la maison », pénombre, naissance dans l’eau, liberté de position, « bébés kangourous », groupes de chant…). La femme a tout en elle pour donner la vie et plus on s’éloigne d’un accouchement physiologique, plus le recours à la médecine conventionnelle se fait, plus elle se coupe de ses facultés à mettre au monde son petit le plus naturellement, grâce notamment à l’hormone du sentiment de l’attachement, l’ocytocine. Cette dernière joue un rôle clé pendant l’accouchement mais aussi lors de l’allaitement et découvrir son action, découvrir les mécanismes du corps qui se mettent en branle quand le bébé décide de sortir de l’utérus, m’a une fois de plus ouvert les yeux sur la beauté de la Vie qui a tout prévu, qui est plus forte que tout, qui ne laisse jamais rien au hasard.

C’est pourquoi plus on s’en éloigne, plus on se coupe de la nature, plus ça déconne. Petite transition ici avec l’alimentation de la femme enceinte, sur laquelle je veux revenir. Gérer mon appétit et mes envies a été mon plus grand challenge pendant les ¾ de ma grossesse. Moi qui étais jusqu’alors dans une hyper-mentalisation de la nourriture, je devais mettre en pratique ce que j’avais lu et appris : me mettre à l’écoute de mon corps et de mes ressentis, faire preuve de bienveillance également, m’autoriser à lâcher prise, à me tromper parfois, à craquer et puis à souffler. Une petite cure de spiruline dès le 6ème mois (1 c. à café par jour de spiruline en poudre mélangée à mon porridge du matin) m’a permis de me sentir moins fatiguée.

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Toutefois et malgré mes précautions pour me maintenir en forme tout au long de ma grossesse, je n’ai pu soigner mon dos qui me faisait souffrir depuis les premières semaines, à cause de la modification de mon centre de gravité. Grande habituée des séances d’ostéopathie, justement à cause de mes lombaires qui sont fragiles mais aussi de mes maux d’estomac/intestins, j’ai enchaîné les séances de chiropraxie, sans résultat durable malheureusement (hormis pour mon porte-monnaie…). Une amie m’a gentiment donné sa Ceinture Physiomat Confort® qui m’a soulagée à plusieurs reprises et je ne me suis pas privée pour me faire masser par Octavie, ma fée, qui s’occupe de mon ventre avec des massages chi nei tsang depuis près de deux ans. J’ai eu beaucoup de mal durant ma grossesse à lâcher sur le ménage, les activités, les efforts physiques. Sans cesse en train de bouger, je me suis poussée à bout jusqu’à me faire peur… Croyant être une guerrière, j’ai assuré le premier jour du Salon Veggie World à Marseille, où je m’étais engagée à tenir un stand de produits cosmétiques bio tout le week-end.

Déjà, le samedi en début d’après-midi, c’est mon mental qui me portait, mon dos étant hors-service. En fin de journée, mon ventre était dur et tirait et le soir, une douleur étrange a envahi mon utérus. Durant la nuit, bébé bougeait beaucoup, ce qui ne lui ressemblait pas, et le matin, alors que je me levais pour partir travailler, de nouvelles douleurs m’ont empêchées de me lever. J’avais poussé le bouchon trop loin, il était temps de lâcher, au risque de mettre mon petit en danger. Cela a été un vrai coup dur car je devais abandonner mes troupes, laisser le stand dont je m’occupais sans personne pour assurer durant la matinée, annuler la conférence que je devais donner dans l’après-midi… Sentir son corps fatigué et au bout de ses capacités m’a laissée dépitée mais m’a également appris beaucoup : j’allais être maman, tout allait changer. Mon enfant était désormais ma priorité.

Côté assiette, comme je vous l’ai dit plus haut, j’ai lâché prise. Pas de régime particulier donc, je reste dans le végétal presque exclusivement, et je ne me prends pas la tête.

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Je ne me demande pas si j’ai mangé assez de protéines dans la journée (en fin de grossesse, j’ai tout de même opté pour des protéines de riz, découvertes sur le Salon Veggie World justement), je fais la part belle aux fruits et aux légumes bio de saison ainsi qu’aux oléagineux et aux céréales, que j’arrose de levure maltée et d’un mélange d’huile oméga-3. Je croque dans des gourmandises chocolatées régulièrement, sans m’empiffrer. Bref : je suis mes envies en fin de compte, en fractionnant mes repas, et finalement je me rends compte que mes semaines sont bien équilibrées. J’ai troqué le café classique pour du déca, et je me suis autorisée 3 petites gorgées de vin rouge pendant ma grossesse. J’ai bu du kombucha et du kéfir sans me demander s’ils contenaient de l’alcool dû à la fermentation. En gros, j’ai fait au mieux en appliquant ces deux phrases, dégotées elles-aussi dans l’ouvrage d’Ariane Seccia Boulanger :

« Je fais de mon mieux, dans le respect de moi-même, 1.

avec les cartes de l’instant, le reste appartient à l’univers. »

« Durant notre existence, tant que nous sommes en vie, 2.

nous ne pourrons jamais rien faire d’autre que de notre mieux ».

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Par ailleurs, j’ai suivi quelques conseils de Fanny Chauchard- Dressayre, phytothérapeute et nutrithérapeute, formée aux plantes médicinales et aux médecines douces, qui accompagne notamment les femmes enceintes et les jeunes enfants en

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proposant des consultations à son cabinet ou à distance sur des thématiques de rééquilibrage alimentaire, perte de poids, addiction au sucre, problèmes digestifs et intolérances, enfants hyperactifs, stress / insomnies, maladies et pertes d’appétit…

Parmi les astuces qu’elle m’a transmises pour contrer mes problèmes digestifs, j’ai suivi ces derniers : faire des repas fractionnés, marcher, ne pas me pencher en avant après les repas, boire en dehors des repas, mélanger 1 c. à soupe de psyllium blond à mon porridge et ajouter 2 pruneaux mis à trempés la veille pour la nuit (solution radicale dans mon cas contre la constipation !!), penser aux infusions de gingembre, de thym, de menthe, de basilic… et faire appel à l’homéopathie si besoin. Comme Michel Odent, elle a insisté sur les bienfaits des acides gras essentiels pour le bon développement du cerveau de bébé, et les conseils de mon amie Cécile, praticienne en ayurveda et future maman également, m’ont donné envie d’ajouter de la purée d’amandes sur mes légumes et de croquer des noix de cajou régulièrement.

Les comprimés de gingembre (ou encore le jus de gingembre frais, dilué dans de l’eau chaude et accompagné de citron) m’ont été d’un grand secours pour combattre les nausées et les indigestions, tout comme les infusions de menthe poivrée.

Quant aux brûlures d’estomac, j’ai réussi à les dompter avec des granules homéopathiques de nux vomica 5ch et capsicum annuum 7ch (3 granules à faire fondre sous la langue après chaque repas), et des préparations de jus de citron et de bicarbonate alimentaire (mélanger dans un verre 1 c. à soupe de jus de citron, 1 c. à café de bicarbonate et un peu d’eau avant d’avaler cul sec !). Depuis le début, je prends des compléments alimentaires pour femme enceinte, de la marque Solgar (avec les indispensables B12 et B9 certes, mais pas que), et je me suis supplémentée en fer (le Floradix de la marque Salus est généralement bien toléré) et en magnésium, à cause de spasmes dans les jambes (je porte désormais des bas

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de contention). J’ai avalé une ampoule de vitamine D le sixième mois, comme recommandé par ma sage-femme, et depuis, je prends des probiotiques (je prends toujours ceux des laboratoires Solage « Solbiotic », très efficaces) afin d’espérer transmettre une bonne flore à mon bébé le jour de l’accouchement (vu que c’est l’un de mes points faibles, autant tenter d’y remédier !) s’il se fait par voie basse, comme espéré.

Par ailleurs, je fais une cure d’eau de Quinton isotonic, de l’eau de mer micro-filtrée à froid et source incroyable de bien-être, notamment en période de grossesse. C’est un remède naturel qui m’avait déjà convaincu du temps où je luttais activement contre ma candidose. Et comme mon candida albicans se fait une joie de tous les changements qui s’opèrent dans mon corps actuellement et manifeste sa petite présence sous la forme d’envies de sucre, j’ai pris du chrome pendant plusieurs semaines. Enfin, comme tous les hivers, je fais ma cure d’extrait de pépins de pamplemousse, 20 gouttes tous les matins (un dosage qui me convient), et d’acérola, en comprimés. Cela peut sembler être beaucoup de choses, mais pour moi qui ai l’habitude des compléments alimentaires, c’est un peu la norme… !

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Je n’ai pas attendu mon troisième mois de grossesse pour m’offrir deux leggings et deux pantalons de grossesse. Pour le reste de mes affaires (un pyjama, un ballon de grossesse, trois brassières et soutiens gorges d’allaitement – quitte à

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prendre un soutien-gorge, autant qu’il dure plusieurs mois… !), je me suis tournée vers le Boncoin et les amies.

J’aime la seconde-main et je ne m’en suis pas non plus privée pour anticiper l’arrivée de bébé avec un siège auto, une écharpe de portage, une baignoire et des couches lavables (mais aussi quelques couches jetables pour les premières semaines de bébé, le temps que nous nous adaptons et trouvons un rythme : je souhaite me donner un peu de liberté). De nature plutôt minimaliste, j’ai à cœur d’opter pour le moins de choses possibles, un choix écologique et philosophique avant tout. Une chose difficile malgré tout quand c’est son premier bébé et qu’on ne sait pas trop à quoi s’attendre…!

À propos de portage, mon mari et moi avons suivi un atelier sur le sujet, dispensé par l’association de la maternité dans laquelle je vais accoucher, une maternité qui soutient notamment les accouchements physiologiques et l’allaitement.

L’atelier « portage bébé » a été une vraie révélation ! Car si nous avons appris à porter notre futur enfant en écharpe, une écharpe adaptée à la morphologie de l’enfant, nous avons surtout bénéficié d’un cours sur la physiologie du bébé et la manière dont il est judicieux de le porter dans ses bras, afin de déclencher le moins possible chez lui le fameux réflexe de Moro. Nous avons également suivi quelques séances d’haptonomie chez une sage-femme qui nous ont permis de rentrer en contact avec Bébou, et de prendre du temps à trois, tout simplement.

Plusieurs groupes Facebook me sont d’un grand soutien et lire les témoignages et les questionnements des autres mamans me fait du bien : « La Leche League France », « Parentalité végétale, bienveillante et inclusive », ou encore « Les mamans végés à l’écoute des parents ». L’ouvrage « Attendre bébé…

autrement » de Catherine Piraud-Rouet et Emmanuelle Sampers- Gendre a déblayé le terrain. Je recommande également le documentaire de Céline Darmayan « Entre leurs mains » au sujet de l’accouchement à domicile et du combat des sages-femmes pour un retour à la physiologie : édifiant !

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J’ai pris soin de ma peau avec de l’huile d’amande douce et les laits pour le corps Cattier pour prévenir l’apparition de vergetures, et j’ai troqué ma brosse à dents à poils durs pour

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des poils souples, plus doux pour mes gencives. Mon mari et moi avons rédigé un projet de naissance que nous avons soumis à la maternité que nous avons choisie. Il est vrai que j’aurais aimé accoucher à la maison mais nous avons la chance de vivre pas très loin d’une maternité qui accouche les femmes d’une manière bienveillante et physiologique, et qui ensuite aide à l’allaitement les premiers jours. Plutôt hyperactive de nature, j’ai également appris à ralentir le rythme. Ou plutôt : mon corps m’a demandé de ralentir le rythme, via des douleurs lombaires violentes.

C’est court 9 mois et c’est long à la fois. 9 mois pour se préparer à devenir maman, 9 mois pour se reconnecter à ses émotions, à ses blocages, à ses peurs, à ses blessures émotionnelles. 9 mois pour apprendre à déculpabiliser, à se fier à ses ressentis, à son intuition, à se faire confiance, parce que oui, je suis capable. Capable de mener à bien ma grossesse et d’accoucher sereinement, capable de nourrir mon enfant, de m’en occuper, de l’aimer, de faire les bons choix pour lui. Capable de me tromper, de faire route-arrière, d’être blessée, de douter, de tâtonner, de tituber, puis de me relever et d’avancer tout droit, sur le bon chemin. Capable de m’aimer et de me respecter, et ainsi d’aimer et respecter ceux qui m’entourent. Capable d’écouter, de prendre des notes, puis de faire mes propres choix, en accord avec mes valeurs, avec les cartes que j’ai en main à l’instant T.

À tout moment je peux être pointée du doigt et jugée, à tout moment je peux décevoir ou blesser, à tout moment je peux ne pas être aimée. Mais en serais-je moins aimable pour autant ? La maternité semble être un monde bien particulier où nos décisions sont en permanence remises en question par autrui.

Chacun a son avis, y va de son expérience ou de son conseil.

Ce qui peut être enrichissant peut également être oppressant et culpabilisant. Heureusement que Don Miguel Ruiz nous a transmis les « 4 accords toltèques » que je ne manque jamais d’appliquer dans des situations de conflit :

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« Que votre parole soit impeccable » 1.

« N’en faites pas une affaire personnelle » 2.

« Ne faites pas de suppositions » 3.

« Faites toujours de votre mieux » 4.

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10 boissons végétales pour se réchauffer (vegan)

En grande amatrice de boissons végétales chaudes et lactées, j’avais envie d’écrire cet article depuis un petit moment déjà… J’avais tout de même besoin d’un peu de temps pour réunir mes recettes mais surtout pour me programmer un marathon photos de boissons chaudes et une session dégustation.

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Les 10 recettes qui vont suivre (plus une recette bonus !) sont celles dont je me délecte en automne et en hiver. Elles sont très rapides à réaliser et nécessitent peu d’ingrédients.

Par ailleurs, elles sont personnalisables à souhait : variez donc les laits végétaux, les épices et les sucrants et faites- vous plaisir !!

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Une boisson chaude peut être une vraie pause gourmande dans notre quotidien. Trop souvent, nous avalons sans même prendre le temps de respirer, de savourer, d’apprécier. Ce que j’ai envie de vous apporter aujourd’hui avec mes 10 boissons végétales pour se réchauffer au coin du feu, c’est autant d’occasions de vous poser dans votre journée agitée, de fixer votre boisson, de la humer, de la boire à petites gorgées, en

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prenant le temps, tout simplement. Comme un moment de méditation, où le faire s’arrête pour laisser surgir l’être, ce précieux être…

Sur mon blog, vous trouverez deux recettes de laits végétaux maison :

Un lait de riz

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Un lait d’amandes

La méthode est la même ensuite pour tous les laits végétaux, ou presque. Veillez à opter pour une boisson de qualité, dénuée de carraghénane, ou E407, un additif certes d’origine naturelle mais qui peut causer des dégâts… J’ai par ailleurs fait l’acquisition d’un mousseur de lait électrique d’occasion qui fonctionne bien avec les laits de soja, d’amandes et de noisettes. Ce gadget est idéal quand on raffole de la mousse de lait, comme moi.

Délice de cajou

Ingrédients pour 1 personne :

30 g de noix de cajou + de l’eau 200 ml d’eau

2 c. à café de sirop d’érable Déroulement de la recette :

Mettre les noix de cajou à tremper dans un grand volume 1.

d’eau pendant au moins 4 heures.

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Égoutter puis rincer.

2.

Placer les noix de cajou et l’eau dans un blender et 3.

mixer jusqu’à l’obtention d’une préparation onctueuse.

Verser dans une petite casserole, ajouter le sirop 4.

d’érable et faire chauffer à feu très doux, en mélangeant doucement au fouet.

Verser dans une tasse et déguster aussitôt.

5.

Note : Le lait de cajou ne nécessite pas un passage à l’étamine, contrairement aux autres laits de noix. Il est donc ultra rapide et facile à préparer à la maison.

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Lait de millet à la caroube

Ingrédients pour 1 personne : 200 ml de lait de millet

1 c. à café de caroube en poudre

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½ c. à café de cacao en poudre ou de cannelle moulue 1 c. à café de sirop d’agave, de coco ou d’érable Déroulement de la recette :

Verser le lait de millet, la caroube, le cacao ou la 1.

cannelle et le sirop dans une petite casserole et faire chauffer à feu très doux, en mélangeant doucement au fouet.

Verser dans une tasse et déguster aussitôt.

2.

Note : La caroube, que l’on trouve facilement en magasin bio, tout comme le lait de millet, possède quelques vertus santé : par rapport au cacao, elle contient moins de matières grasses, davantage de fibres et de calcium avec une teneur de 40% en glucose et saccharose, 35% en amidon et 7% en protéines. Les graines de caroube sont également riches en fer, calcium, phosphore et magnésium… mais surtout, elles contiennent des tanins anti-diarrhéiques efficaces ! La caroube est donc indiquée en cas d’irritations des intestins, d’acidité gastrique et de vomissements, contrairement au cacao qu’il vaut mieux éviter dans ces cas-là.

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Lait d’or

Ingrédients pour 1 personne : 200 ml de lait de riz

½ c. à café de cannelle moulue

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½ c. à café de curcuma moulu 1 pincée de poivre noir

½ c. à café d’huile de coco 1 c. à café de sirop d’érable Déroulement de la recette :

Verser le lait de riz, la cannelle, le curcuma et le 1.

poivre noir dans une petite casserole et faire chauffer à feu très doux, en mélangeant doucement au fouet.

Déposer l’huile de coco et le sirop dans une tasse et 2.

verser le lait chaud.

Mélanger et déguster aussitôt.

3.

Note : Cette savoureuse boisson bien-être est également délicieuse avec l’ajout d’½ c. à café de cacao en poudre.

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Pumpkin spice latte

Ingrédients pour 1 personne : 200 ml de lait de noisettes

1 petite c. à café de quatre-épices

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1 pincée de vanille moulue

2 c. à soupe de purée de potimarron

1 espresso classique ou décaféiné (à l’eau et non à l’aide de solvants)

Déroulement de la recette :

Verser le lait de noisettes, le quatre-épices et la 1.

vanille dans une petite casserole et faire chauffer à feu très doux, en mélangeant doucement au fouet.

Dans un bol, mélanger la purée de potimarron et 2.

l’espresso bien chaud. Incorporer le lait épicé.

Verser la préparation dans une tasse et déguster 3.

aussitôt.

Note : On peut ajouter à sa boisson 1 c. à café de sirop d’érable et troquer la purée de potimarron par une purée de patate douce.

Latte à la cannelle

Ingrédients pour 1 personne :

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200 ml de lait de soja

1 c. à café de cannelle moulue 1 pincée de muscade moulue 1 c. à café de sucre de coco

1 espresso classique ou décaféiné (à l’eau et non à l’aide de solvants)

Déroulement de la recette :

Verser le lait de soja, la cannelle, la muscade et le 1.

sucre de coco dans une petite casserole et faire chauffer à feu très doux, en mélangeant doucement au fouet.

Faire couler (ou verser) 1 espresso dans une tasse.

2.

Verser le lait sur le café et déguster aussitôt.

3.

Note : Pour une boisson plus douce, remplacez la muscade par de la vanille moulue.

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Matcha latte

Ingrédients pour 1 personne : 200 ml de lait d’amandes 1 c. à café de matcha

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1 c. à café de sirop d’agave, de coco ou d’érable Déroulement de la recette :

Verser le lait d’amandes dans une petite casserole et 1.

faire chauffer à feu très doux, en mélangeant doucement au fouet.

Verser le matcha et le sirop dans une tasse. Ajouter un 2.

peu de lait chaud et bien mélanger.

Verser le lait restant dans la tasse, mélanger et 3.

déguster aussitôt.

Note : Le matcha est une poudre de thé vert, moulu sur des meules en pierre. C’est un thé très particulier, utilisé pour la cérémonie du thé japonaise et comme colorant ou arôme naturel.

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Thé chaï

Ingrédients pour 1 personne : 200 ml d’eau filtrée 2 gousses de cardamome

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2 clous de girofle 1 bâton de cannelle

1 petite c. à café de gingembre en poudre 1 pincée de muscade moulue

2 c. à café de thé noir 100 ml de lait d’amandes

1 c. à café de sirop d’agave, de coco ou d’érable Déroulement de la recette :

Verser l’eau ainsi que les épices (la cardamome, les 1.

clous de girofle, la cannelle, le gingembre et la muscade) dans une petite casserole et faire chauffer à feu moyen jusqu’à ébullition.

Ajouter le thé noir et baisser le feu. Laisser chauffer 2.

5 minutes.

Verser le lait d’amandes ainsi que le sirop et mélanger 3.

le tout. Laisser chauffer à feu très doux pendant 2 minutes avant de couper le feu.

Filtrer la préparation à l’aide d’une petite passoire et 4.

verser la préparation dans 1 tasse. Déguster aussitôt.

Note : Sachez que l’on peut très bien opter pour une préparation chaï toute faite (ma marque chouchou est Yogi Tea, leur Classic Chaï et Choco Chaï sont délicieux et ont l’avantage d’être dénués de thé) et ainsi raccourcir la liste des ingrédients ainsi que le temps de préparation. Il suffit alors de faire infuser sa préparation puis de la mélanger avec le lait chauffé et le sirop.

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Boisson légère cacaotée

Ingrédients pour 1 personne : 200 ml d’eau filtrée

1 c. à café de cacao en poudre

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Déroulement de la recette :

Faire bouillir l’eau à l’aide d’une bouilloire ou d’une 1.

casserole.

Verser le cacao dans une tasse.

2.

Ajouter un peu d’eau et bien mélanger le cacao.

3.

Verser l’eau restante et déguster dès que la température 4.

vous convient.

Note : Cette boisson cacaotée est une excellente alternative au chocolat chaud classique, avec plus de caractère notamment et de légèreté grâce à l’eau qui vient remplacer le lait.

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Infusion au gingembre

Ingrédients pour 1 personne :

1 morceau de gingembre de la taille d’1 phalange 400 ml d’eau filtée

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1 c. à soupe de jus de citron jaune

1 c. à café de sirop d’agave, de coco ou d’érable Déroulement de la recette :

Peler le gingembre et le détailler en fines lamelles, à 1.

l’aide d’un économe par exemple. Le placer dans une petite casserole avec l’eau, et porter à ébullition.

Baisser légèrement le feu et laisser frémir 10 minutes, en prenant soin de mélanger régulièrement.

Couper le feu, couvrir et laisser infuser 5 minutes.

2.

Ôter les morceaux de gingembre et verser la boisson dans 3.

une tasse.

Ajouter le jus de citron et le sirop et déguster 4.

aussitôt.

Notes :

Une autre version de cette infusion, si on possède un e x t r a c t e u r , c ’ e s t d e p a s s e r à l’extracteur/centrifugeuse, une racine de gingembre et d e c o n s e r v e r l e j u s d a n s u n p o t e n v e r r e , a u réfrigérateur. Ensuite, il n’y a qu’à mélanger 2 c. à café de jus avec 200 ml d’eau chaude (mais pas brûlante) et quelques gouttes de jus de citron.

On n’est pas obligé de sucrer la boisson pour en profiter. Il est intéressant de la boire avant et après les repas pour booster sa digestion. Cette infusion est é g a l e m e n t i d é a l e e n c a s d e n a u s é e s ( j e p e n s e principalement aux femmes enceintes…).

Cette boisson digestive est également recommandée en cas de rhume, d’état grippal ou de coup de fatigue. Pour une boisson santé façon remède de grand-mère, on peut ajouter 1 gousse d’ail et 1 petite branche de thym.

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Jus de pommes chaud aux épices

Ingrédients pour 1 personne : 250 ml de jus de pommes

1/2 c. à café de cannelle moulue

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1 rondelle d’orange 1 clou de girofle

1 c. à café de sirop d’agave, de coco ou d’érable Déroulement de la recette :

Verser le jus de pommes, la cannelle, la rondelle 1.

d’orange, le clou de girofle et le sirop dans une petite casserole et faire chauffer à feu très doux jusqu’à ébullition, en mélangeant doucement au fouet.

Couper le feu, ôter la rondelle d’orange ainsi que le 2.

clou de girofle.

Verser la préparation dans une tasse et déguster dès que 3.

la température vous convient.

Note : Remplacez 50 ml de jus de pommes par du jus de cranberry pour une version plus « punchy ».

Bonus : ma recette de boisson

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chocolatée « crue » au gingembre

Ingrédients pour 1 personne : 20 g de noix de cajou

1 tout petit morceau de gingembre frais 2 dattes dénoyautées

1 belle c. à café de cacao cru en poudre 1/4 de c. à café de cannelle moulue

220 ml d’eau bouillante

1/2 c. à café d’huile de coco.

Déroulement de la recette :

Mettre les noix de cajou à tremper pendant 1h au moins.

1.

Les égoutter puis les placer dans votre blender.

Ajouter le gingembre, les dattes, le cacao en poudre, la 2.

cannelle ainsi que l’eau bouillante.

Mixer jusqu’à l’obtention d’une boisson lisse et 3.

onctueuse. Cela peut prendre plus ou moins de temps selon les blenders.

Verser la préparation dans une tasse et ajouter l’huile 4.

de coco.

Mélanger et déguster.

5.

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Sur mon blog, vous trouverez également une recette de : Latte aux épices automnal… sans lait !

Boisson chaude et crue à l’amande et au sésame Chocolat chaud sans lactose

Boisson à la courge, aux laits d’amande et de coco, et au caramel de noisettes

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Bougies maison faciles à la cire végétale (vegan)

Cette année, je me suis lancée dans la confection de bougies maison faciles, à la cire végétale, sous l’œil amusé de mon mari. C’est que je ne suis pas une grande manuelle… Je manque cruellement de patience et quand l’activité ne se déroule pas selon mes plans, je m’énerve vite. Souvent, du reste, maladroite comme je suis, ça se termine en catastrophe.

J’aimerais vous dire que ces bougies maison sont une exception et pourtant, j’ai réussi à en coller partout !!

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Pourtant, je tenais la bonne méthode. Tout se passait bien.

Mes mèches tenaient parfaitement dans mes pots, ma cire était fondue, elle était belle et colorée, prête à être coulée dans les verres. C’était sans compter sur un de mes bols qui avait décidé de se briser joyeusement dans ma casserole d’eau

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bouillante, éclaboussant avec lui ma cuisine. Je vous laisse imaginer la scène : enceinte de sept mois, de la cire rose sur les murs, la poubelle, le sol… Au final, j’ai mis 30 minutes à réaliser mes bougies et plus d’une heure à nettoyer ma maison.

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Quoi qu’il en soit, la recette des bougies maison faciles à la cire végétale que je vous propose aujourd’hui est un jeu d’enfant ! La preuve : j’ai réussi à aller jusqu’au bout (et à repeindre ma cuisine). C’est pourquoi je me suis dit que partager avec vous ma méthode, ce serait chouette !! Comme en cuisine, j’aime la précision et c’est pourquoi je vais tout vous détailler, comme j’aurais aimé qu’on m’explique avant que je me lance.

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Bougies maison faciles à la cire

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végétale

Ingrédients pour une dizaine de bougies environ :

Une dizaine de petits pots en verre transparents Une dizaine de mèches plates, tressées, en coton

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Une dizaine de socles en aluminium petit modèle Une dizaine de baguettes ou crayons à papier 1 kg de cire de soja non OGM

2 verres doseurs d’1L résistants 2 casseroles

2 bâtons à brochettes 10 g à 30 g de pigments

1 petite c. à café d’huile essentielle d’agrumes (citron, orange, mandarine…) ou d’extrait d’amande amère ou de vanille

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Indications sur le matériel :

J’ai acheté ma cire, mes mèches, mes socles (petit modèle) et mes pigments sur Mondo Bougies. J’en ai eu pour près de 30 euros, frais de port compris.

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Pour information, 1 kg de cire de soja en paillettes représente environ 1L de cire fondue.

La cire de soja fond à faible température ce qui assure une combustion lente. Elle permet la confection de bougies écologiques et biodégradables, non polluantes et sans émanations toxiques (contrairement à la paraffine qui est extraite des résidus solides du pétrole).

Le dosage des pigments varie en fonction de l’intensité d e l a c o u l e u r q u e v o u s s o u h a i t e z o b t e n i r . Personnellement, j’ai utilisé 15 g de pigments pour 500 g de cire, contrairement à ce qui était indiqué sur le sachet (15 g pour 1 kg de cire). J’ai acheté des pigments bleus et des pigments roses, divisant ainsi mon kilo de cire en deux. On peut bien évidemment se passer des pigments, tout comme on peut se passer des huiles essentielles/extrait d’amande amère ou de vanille pour des bougies neutres.

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On peut opter pour des huiles essentielles « douces », comme celles d’agrumes que je préconise dans la liste des ingrédients, ou bien pour des huiles essentielles qui assainissent l’air. Dans tous les cas, il faut veiller à opter pour une huile essentielle qui a

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un point éclair inférieur à 65°C. Le dosage ne doit pas excéder les 10% de la composition de votre bougie. Si on est enceinte ou si on a des enfants en bas âge, on préférera parfumer ses bougies avec de l’extrait d’amande amère ou de vanille (les extraits avec lesquels on cuisine).

La taille des casseroles sera choisie en fonction de la taille des verres doseurs.

On peut utiliser un thermomètre de cuisine pour surveiller la température du bain-marie (la cire de soja fond à 60°C environ). Cela permet à la cire de mieux figer après sa mise en pot, et d’éviter ainsi les craquelures autour de la mèche (comme sur ma photo).

Pour cette recette, j’ai utilisé mon verre doseur Ikea, qui a parfaitement résisté à la chaleur du bain-marie.

J’avais également opté pour un gros pot en verre, type pot à confiture, et ce dernier s’est brisé lorsque je l’ai sorti de l’eau. Veillez donc à choisir un verre doseur résistant !

J’ai utilisé des pots à yaourt en verre, type La Laitière, pour confectionner mes bougies. On peut aussi utiliser des vieilles tasses, une boîte de conserve ou une boîte à bonbons…

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Déroulement de la recette :

Découper vos mèches en fonction de la taille de vos 1.

pots. Personnellement, pour des pots à yaourt en verre, type La Laitière, j’ai découpé mes mèches en bâtonnets

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de 10 cm. Les mèches doivent dépasser un peu du pot.

Passer les mèches dans les socles et ébouriffer les 2.

extrémités qui sont sous les socles, de sorte à faire tenir les mèches.

Enrouler les extrémités des mèches qui dépassent des 3.

pots autour d’une baguette (baguette asiatique, pour manger) ou d’un crayon à papier fin. Faire un nœud simple.

Déposer les mèches retenues sur les baguettes/crayons au 4.

centre des pots.

(68)

Verser la cire de soja en paillettes dans les verres 1.

doseurs.

Verser de l’eau dans vos casseroles et y placer les 2.

verres doseurs.

Faire chauffer l’eau à 100 degrés pour faire fondre la 3.

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cire au bain-marie et laisser sur le feu le temps que la totalité de la cire soit fondue. Il peut être nécessaire d’ajouter la cire en plusieurs fois.

Mélanger régulièrement avec un bâton à brochettes.

4.

Verser les pigments ainsi que l’huile essentielle ou 5.

l’extrait dans la cire fondue et bien mélanger.

Sortir les verres doseurs des casseroles et verser 6.

immédiatement mais doucement la cire dans les pots que l’on peut presque entièrement remplir. La cire va se tasser un peu en refroidissant.

Laisser refroidir au moins 12 heures.

7.

Couper la mèche sous la baguette/crayon et brûler.

8.

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Nettoyer son matériel :

Pour nettoyer votre matériel, il est nécessaire de sacrifier une éponge. Ensuite, passez le tout sous de l’eau bien chaude, voire bouillante (l’eau du bain-marie par exemple), verser du

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liquide vaisselle sur votre éponge et bien frotter. Cela peut prendre un peu de temps…

Attention à ne jamais laisser brûler une bougie sans surveillance…! Par ailleurs, les huiles essentielles sont déconseillés aux femmes enceintes, aux enfants en bas âge, aux asthmatiques, aux allergiques et aux épileptiques.

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Du pouvoir de la créativité, de notre « Pincée de Fantaisie »… avec Nelly !

Je connais Nelly « Pincée de Fantaisie » et son mari depuis notre arrivée dans le Sud-Est de la France. Notre déménagement depuis la région parisienne a eu lieu au printemps 2012 et rapidement, nous avons fait connaissance du couple. La jeune Marseillaise et moi-même avions sympathisé sur la toile et il nous tardait de franchir la barrière du web. À l’époque, je lançais une table d’hôtes et Nelly et Grégory ont été nos premiers invités. Ou devrais-je dire nos « cobayes » !

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Après une belle soirée à papoter sur notre terrasse, nous avons pu découvrir la cité phocéenne sous l’œil averti du duo, né dans la région, en témoigne d’ailleurs leur accent chantant. Ils nous ont initiés au vocabulaire local : « of fan

! » (ça alors !), « pièce » (serpillière), « emboucaner »

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(embêter) ou encore « dégun » (personne) et aux délicieuses panisses de l’Estaque. Et que dire du fraisier de Nelly qui continue chaque année de faire des émules, quand mon mari souffle ses bougies…!

Nelly est une artiste. Son mari aussi du reste, puisqu’il est excellent photographe. Depuis que je la côtoie, Nelly me surprend par sa délicatesse, sa minutie, ses idées douces et f é m i n i n e s , s a v i s i o n d e l ’ e s p a c e e t d e s c o u l e u r s . Bibliothécaire de formation, elle baigne dans le milieu littéraire depuis son plus jeune âge. Elle s’intéresse rapidement à l’art sous toutes ses formes et sublime son quotidien avec des petites choses. Passionnée d’origami, de pâtisserie, de papeterie, de décoration, elle transpire la bienveillance et l’harmonie.

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Nelly ne manque jamais une occasion d’exercer ses talents : cartes d’anniversaire maison, petites douceurs homemade, cadres et origami à offrir, sweet tables pour les copines…

c’est elle qui a assuré l’aspect dessert de notre mariage dans le Sud, et non sans assortir, penser, sublimer… Je suis

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admirative de mon amie, d’autant plus qu’hormis en cuisine où je m’éclate, je n’ai jamais été très manuelle…

Petite, je n’avais pas de temps à perdre pour les puzzles ni les dessins. Et quand je m’attelais à un coloriage, je ne pouvais m’empêcher de dépasser généreusement… Je n’ai jamais touché à un instrument de musique, je ne comprends rien à la sculpture et à la peinture, encore moins à l’architecture… Je ne jardine pas, je ne me maquille pas, je ne me coiffe pas.

Quand je pâtisse, je fais en sorte que mon oeuvre soit rapide et efficace. Je suis à la recherche d’un équilibre créatif depuis de nombreuses années tant je suis persuadée que penser, toucher, fabriquer, façonner… peut nous révéler. À nous. Et au monde.

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C’est donc naturellement que je me suis mise à questionner mon amie à ce propos. Curieuse de nature, j’ai voulu tout connaître du cheminement qui s’opérait en elle à chaque fois qu’elle créait, surtout depuis qu’elle s’était officiellement lancée dans la « jungle » des créateurs mais aussi depuis

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qu’elle était maman.

« Après une période d’euphorie, j’entre dans une phase de doute, me confie Nelly autour d’un thé. Quand je travaille sur une collection, je suis comme transportée, je suis un peu ailleurs, en plein processus créatif. C’est un sentiment puissant qui s’empare alors de moi et me pousse à donner vie à des idées que j’ai en tête depuis un moment, qui ont cheminé, mûri… Une fois ma collection en ligne, je ressens un léger pincement au ventre : va-t-elle plaire ? Quels vont être les retours ? Les premières ventes réalisées, la pression retombe et je suis alors dans un entre-deux. J’entame alors un nouveau travail, je mets en forme de nouvelles idées, et la vague recommence… C’est exaltant et inquiétant à la fois. »

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Vivre de son art, quel qu’il soit, est en effet un sacré challenge. Il faut une sacrée dose de courage pour oser se lancer mais aussi de la confiance en soi afin de se sentir légitime dans ses choix. Personnellement, c’est ce qui me manque parfois aujourd’hui pour voler de mes propres ailes…

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Hors du cadre rassurant et classique du salariat, on est face à ses peurs. Peur d’échouer, d’être incompris, de déplaire, de se louper, de se retrouver sans rien, le porte-monnaie vide…

« Constantin, mon fils, me donne une force que je n’avais pas

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avant, poursuit Nelly. Je veux qu’il soit fier de sa maman, je veux lui montrer qu’il est possible de poursuivre ses rêves.

C’est peut-être bateau, mais j’ai envie qu’il comprenne qu’avec de la volonté, du travail et une pincée de fantaisie, tout est possible. Sa naissance m’a aidée à me remettre en question, à me poser les bonnes questions : quelle image j’ai envie de donner à mon fils, quelles valeurs ai-je envie de lui transmettre ? »

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Car créer, c’est transmettre. C’est donner de soi, de son être, de sa connaissance, de sa richesse. C’est apporter sa pierre à l’édifice, diffuser de la joie, du bien-être, un point de vue aussi. C’est inspirer, éduquer, aller vers l’autre, rencontrer, partager, stimuler. En ces temps sombres,

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où l’individualisme et l’objet règnent en maître, la créativité insuffle un chemin, une voie vers la liberté. La redécouverte de soi. Un certain retour aux sources.

C o m m e l e s o u l i g n e N e l l y s u r s o n b l o g P i n c é e d e

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Fantaisie, « dans la vie on se construit chaque jour en apprenant sur soi-même et en apprenant des autres, c’est ce qui est intéressant, riche et ce qui fait de demain une curiosité à découvrir ». Et pourquoi ne pas donner à demain toutes ses couleurs en puisant au plus profond des idées et des envies, de la joie et de la paix… et en laissant parler son cœur, tout simplement ?

C’est ce que la jeune femme a récemment fait en donnant naissance à 3 nouvelles collections. C’est ainsi que Green, Abracadabra et Books viennent rejoindre Aloha, avec grâce et subtilité, douceur et talent.

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Quand mon amie m’a montré les premières épreuves de Green, j’ai tout de suite craqué pour sa rondeur et son élégance.

Avec cette collection destinée aux amoureux de la nature, Nelly nous invite à nous questionner sur notre rapport au monde, sur notre place sur Terre, mais aussi à afficher notre envie d’évoluer dans un écrin de verdure, de préserver ce qui nous est vital et de faire notre part, tel le petit colibri qui éteignait le feu goutte par goutte.

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Cette année, pourquoi ne pas craquer pour des cartes de vœux fabriquées par une jeune créatrice sur papier recyclé ? Pourquoi ne pas offrir un tote bag en coton ou des carnets aux couleurs qui nous sont chères ? Et si vous ne trouvez pas votre bonheur dans les différents motifs et formats proposés,

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sachez que Nelly répond à vos demandes de personnalisation sur commande, si vous avez envie d’une couleur, d’un motif ou d’un style en particulier par exemple.

Joyeux shopping de fin d’année responsable et coloré !

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Patate douce au four, choux

de Bruxelles et poireau,

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sauce au yaourt et curcuma (vegan)

Le plat que je vous propose aujourd’hui est au choix un plat de tous les jours ou un plat de fêtes ! Ma patate douce au four, accompagnée de choux de Bruxelles et de poireau, ainsi que d’une sauce au yaourt et au curcuma, et de carotte râpée est une recette très facile, que l’on peut accommoder à ses envies du moments, à la saison, et à toutes les occasions !!

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La version que je vous invite à réaliser aujourd’hui est presque la plus simple et s’avère délicieuse et réconfortante un soir d’hiver, mais libre à vous de choisir de servir cette merveille lors d’un réveillon ou d’un anniversaire, dans son habit le plus élégant, grâce à l’ajout de petits éléments que

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je vous suggère à la fin de la recette (pensez roquette, grenade, noix concassées, zestes de citron, graines germées…).

Quoi qu’il en soit, j’espère que ma recette de patate douce au four, ses légumes et sa petite sauce, sauront enchanter vos

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papilles, le midi ou le soir, en petite robe noire/chic costard ou en jean et t-shirt. ;-)

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Patate douce au four, choux de Bruxelles et poireau, sauce au yaourt et curcuma

Ingrédients pour 2 personnes :

2 patates douces moyennes, de 300 g chacune environ 1 yaourt au soja

1 belle pincée de sel 1 pincée de poivre noir

1 petite c. à café de curcuma moulu 8 choux de Bruxelles

Le vert d’1 poireau

1 c. à soupe d’huile de coco 2 c. à soupe d’eau

1 carotte

1 c. à café de jus de citron

2 c. à café de levure maltée (sauf si vous êtes cœliaque)

1 c. à café de graines de sésame

Déroulement de la recette :

Laver les patates douces, bien les sécher, et les piquer 1.

sur toute leur surface avec une fourchette. Les placer sur une plaque recouverte de papier cuisson et enfourner dans un four préchauffé à 180° (th.6) pendant 40 à 45 minutes.

Pendant ce temps, mélanger dans un bol le yaourt au 2.

soja, le sel, le poivre et le curcuma. Réserver à température ambiante.

Laver les choux de Bruxelles et le vert du poireau.

3.

Découper les choux de Bruxelles en 4 et le poireau en fines lamelles. Placer les légumes dans une sauteuse avec l’huile de coco et l’eau, couvrir et faire cuire 10

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minutes à feu moyen, en prenant soin de mélanger régulièrement.

Râper la carotte et la mélanger au jus de citron.

4.

Sortir les patates douces du four et les couper dans la 5.

longueur et en leur centre, au couteau, aux 3/4. Séparer délicatement les 2 côtés de patate douce.

Déposer les patates douces dans leur assiette de service 6.

et répartir les choux de Bruxelles/poireau, la sauce au yaourt puis les carottes râpées.

Saupoudrer de levure maltée et de graines de sésame 7.

avant de servir.

Variantes : Troquez les patates douces pour des belles pommes de terre, remplacez les choux de Bruxelles et le poireau par d’autres légumes que vous aimez, optez pour de la betterave crue en remplacement de la carotte, ajoutez des tranches de tempeh fumé grillé, des graines germées, des zestes de citron, de la roquette ou de la mâche, du persil ou de la coriandre, des noix de Grenoble ou de pécan concassées, des grains de grenade fraîche… et faites-en un plat festif, que vous aurez plaisir à servir pour les fêtes de fin d’année !

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Démarche RSE et bien-être : quand une entreprise tente de concilier business et éthique

Le mois dernier, je ne savais pas encore que trois petites lettres se regroupaient parfois pour former un concept qui

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allait m’intéresser… Si je vous dis démarche RSE, ça vous interpelle ? Il s’agit d’une notion relativement récente dans laquelle les entreprises intègrent des préoccupations sociales, environnementales et économiques dans leurs activités, avec une volonté de contribuer aux enjeux du développement durable.

On parle alors de démarche de Responsabilité Sociétale d’Entreprise (ou RSE), un terme qui est apparu dans la littérature consacrée aux entreprises en 1960 et dont j’ignorais jusqu’alors l’existence… ! Ce qui est intéressant a v e c l a R S E , c ’ e s t q u ’ e l l e t e n d à r e d é f i n i r l e s responsabilités, c’est-à-dire les devoirs des entreprises, vis-à-vis des impacts environnementaux et sociaux. On y retrouve un peu le « agir local, penser global » du biologiste français René Dubos.

Pendant longtemps, j’ai cru que j’étais née à une mauvaise époque, dans « un monde pourri, sans avenir ». Je me sentais tellement mal dans ma peau et pas à ma place que je ne voyais que ce qui n’allait pas dans notre société actuelle, m’interdisant même la possibilité de songer à fonder une famille, ne souhaitant pas imposer la vie à un petit être qui n’avait rien demandé. Et puis j’ai cheminé. Et puis j’ai commencé à voir le verre plutôt plein que vide, portée par les initiatives de personnes engagées que j’ai rencontrées.

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Aujourd’hui, j’estime que de belles choses naissent chaque jour : de belles paroles, de belles intentions, de beaux projets. Certes, nous avons encore beaucoup de progrès à faire mais après tout, y a-t-il eu un moment dans l’histoire de l’humanité qui était absolument pur et parfait ? Hormis Adam, Ève et le jardin d’Eden, je ne vois pas… À chaque époque ses questionnements donc et ses problèmes à régler. Plutôt que de focaliser sur ce qui ne va pas, je me penche désormais sur ce qui va.

Récemment, j’ai eu l’occasion de déjeuner avec une jeune femme engagée dans le développement durable. Autour d’un délicieux repas à Paris, j’ai écouté son point de vue sur l’écologie mais surtout les engagements que peuvent prendre les entreprises en faveur d’un monde plus vert et plus juste, et je me suis délectée de ses mots. En effet, jusqu’alors, j’avais seulement songé aux impacts de nos choix de consommation, à nous citoyens, sur la planète et, faute de connaissances, que peu à celui des entreprises.

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