Inforiz régional
L’actualité sur les thèmes rizicoles en Afrique de l’Ouest !!
Rice news in West Africa!!
♦ BÉNIN
Tournée présidentielle dans le septentrion: Yayi Boni rassure Enseignants et producteurs 24 AOUT 2009 - http://www.actubenin.com/spip.php?article17319
Le président de la République, le Dr Yayi Boni a effectué du 18 au 21 août 2009 une tournée dans les départements du Borgou et de l’Alibori.
Le mercredi 19 août 2009 à la mairie de Kandi, Yayi Boni a rencontré des milliers de producteurs agricoles venus lui faire part de leurs difficiles conditions de production. Une situation agricole caractérisée par l’utilisation des outils de production archaïques, l’absence de crédit agricole, la mauvaise formation des producteurs, le difficile accès aux intrants agricoles, la non maîtrise de la pluviométrie, les difficultés de stockage. En réponse aux nombreuses sollicitations des producteurs, le Président Yayi Boni a réaffirmé sa vision d’aller progressivement à une mécanisation agricole en vue d’améliorer les performances et faire du Bénin une puissance agricole d’ici l’horizon 2015.
Dans la commune de Malanville qui à elle seule affiche plus de 11.000 volontaires au projet d’insertion des jeunes dans l’agriculture, le Dr Yayi Boni a tenu une séance de travail avec les producteurs avant d’aller à la rencontre des jeunes producteurs de riz installés sur les périmètres du fleuve Niger. Avec les jeunes producteurs, le Chef de l’Etat a partagé son ambition de faire de l’agriculture, la rampe de lancement de l’économie du Bénin. Avec enthousiasme les jeunes ont pris l’engagement d’œuvrer pour doubler la production de riz qui est actuellement de 25.000 tonnes mais souhaitent que la totalité de leur production soit rachetée par l’Etat. Un désir auquel le Président a aussitôt accédé. Ainsi, la Sonapra a été instruite pour racheter aux jeunes producteurs la totalité de riz made in Bénin.
Lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire : La BOAD accorde un prêt de 9 milliards au Bénin
17 AOUT - http://www.gouv.bj/spip.php/IMG/swf/IMG/pdf/animations/swf/spip.php?article1174
L’accord de prêt a été signé hier à Cotonou par le président de l’institution, Abdoulaye Bio Tchané et le ministre béninois des Finances, Idriss Daouda.
Ce prêt obtenu par le Bénin auprès de la BOAD est destiné essentiellement, selon Abdoulaye Bio Tchané, à la mise en valeur de 2300 hectares de bas-fonds pour la riziculture et le maraîchage, l’acquisition d’une mini rizerie et la construction de 12 magasins de stockage pour la gestion de stock de sécurité alimentaire.
Idriss Daouda estime la population de la zone d’intervention à environ 2.541.000 habitants dont 1. 920.000 ruraux, sur une superficie totale de 56.784 km2, soit une densité moyenne de 45 habitants/Km2. « En termes de groupes cibles, le projet compte atteindre 21.000 petites exploitations familiales, soit environ 157.000 personnes, vivant pour la plupart, en dessous du seuil de pauvreté » fera remarquer l’argentier national avant de poursuivre en ces termes : « Le projet contribuera également à la réhabilitation et à l’ouverture de 150 km de pistes rurales, à l’amélioration de l’accès des bénéficiaires au services financiers et de manière significative ».
Nepad: Vers l’organisation d’une table ronde sur l’agriculture 10 AOUT 2009 - http://www.actubenin.com/spip.php?article17141
Dans le cadre de la mise en du Programme détaillé de développement de l’agriculture en Afrique (Pdda) qui sera sanctionné par l’organisation d’une table ronde sur l’agriculture, une délégation du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), conduite par son Secrétaire exécutif, Ibrahim Assane Mayaki a rencontré du 06 au 09 août 2009 les autorités béninoises, c’est ce qui ressort d’une conférence de presse tenue par les membres de la délégation au Ministère des Affaires étrangères, le vendredi 07 août dernier.
Pour le Secrétaire Exécutif du Nepad « l’objectif du séjour est de demander à votre pays, principalement au Président de la République Docteur Boni Yayi, de jouer le rôle de leadership dans la mise en œuvre du Pdd de l’agriculture en Afrique ». M. Ibrahim Assane Mayaki a oublié de souligner l’accueil chaleureux qui a été réservé à la délégation qu’il conduit et a souhaité de tous ses vœux que le Bénin pour ce qui le concerne, organise, durant le 4e trimestre 2009 sa table ronde des bailleurs de fonds pour le financement de ce programme. Cette table ronde sera la deuxième du genre après celle du Togo tenue le 30 juillet dernier pour le financement du Pdda.
The power of video to trigger innovation: rice processing in central Benin 2009 - http://www.earthscanjournals.com/ijas/007/ijas0070119.htm
Understanding how to stimulate innovation among farmers and processors is crucial for attaining sustainable agriculture. To explore how farmer-to-farmer learning videos and training workshops changed women's rice processing practices, we interviewed 200 women and 17 women's groups in 20 villages in central Benin, including four villages which had received no intervention at all.
In the villages where the NGOs had shown the video, 24% of the women started to use the improved parboiler equipment individually and 56% collectively within their group, compared to none in the control villages. About 92% of the women who attended both video and workshops developed creative solutions based on the idea of pre-cooking paddy with steam, compared to 72% for those who learned only through video. Fewer women innovated after learning through workshops only (19%) and after being informed by their peers (15%). Video watching also made women pay attention to reducing the loss of steam and to use local resources innovatively to conserve energy. More than 90% of the women who watched the video improved the quality of their parboiled rice, for example, by removing dirt, washing rice several times and drying rice on tarpaulins. Workshops stimulated innovations less than video did. Farmer-to-farmer video has great potential to enhance sustainable agriculture by encouraging local innovations.
♦ BURKINA
Campagne agricole 2009 - Le mois de juillet a été pénible au Centre-Ouest 24 AOUT 2009 - http://fr.allafrica.com/stories/200908241302.html
Le ministre délégué à l'Agriculture, Abdoulaye Combari et ses collaborateurs se sont rendus dans des champs du Centre -Ouest, le jeudi 20 Août 2009, dans le but de constater l'évolution de la campagne agricole. Même si les pluies ont repris normalement en ce mois d'août dans cette partie du Burkina Faso, il a été noté que de nombreuses exploitations agricoles y ont souffert en juillet, à cause d'une baisse importante de la pluviométrie.
Sur les 18 postes pluviométriques que compte la région, 9 sont excédentaires et 9 déficitaires. «La campagne est assez bonne sur l'ensemble de la région et si les pluies continuent, on peut espérer rattraper le retard accusé par rapport à la campagne écoulée», a rassuré M. Sori. Même réaction du côté du ministre Combari, qui constate que la physionomie des champs donne de l'espoir. Ce constat, il l'a fait, après avoir sillonné deux bas-fonds rizicoles et l'exploitation familiale d'un producteur-modèle. A Kamsé, village situé à 50 kilomètres de Sabou, 177 exploitants travaillent dans un bas-fond de 23 hectares réalisé par le Projet riz pluvial (PRP). Sur ce site aménagé en 2009, la physionomie des plants de riz a émerveillé le ministre et sa délégation.
«Vous avez fait le bon choix en prenant d'assaut les bas-fonds», a déclaré Abdoulaye Combari, promettant l'extension du site d'ici à deux ans. Les producteurs ont souhaité de leur côté, la réfection de la voie menant à leur exploitation, ainsi que la réalisation de puits pour l'irrigation. «Nous avons compris que dans la culture du riz, il est plus difficile d'échouer que de réussir ; si beaucoup d'autres villages font comme Kamsé, le Burkina Faso va assurer la sécurité alimentaire pour tous ses fils», a souligné le représentant des exploitants. Dans le second bas-fond consacré à la production du riz à Poun, dans la province du Sanguié, le ministre a surtout invité les producteurs à faire un effort dans la reconstitution de leur fonds de roulement et dans l'utilisation de la fumure organique.
Lutte contre la pauvreté énergétique en milieu rural : Beka a désormais l’eau potable et l’électricité 6 AOUT 2009 - http://www.fasopresse.net/article.php3?id_article=15345&id_rubrique=3
Grâce à la plate-forme multifonctionnelle de lutte contre la pauvreté, le village de Beka dans le Boulgou (à environ 200 km à l’est de Ouagadougou) est désormais doté d’un mini réseau d’électricité et d’eau potable.
L’infrastructure a été inaugurée le 31 juillet 2009 en présence du gouverneur de la région du Centre-Est.
La joie des femmes est d’autant plus grande dans la mesure où la plate -forme offre aussi des services de mouture de farine, de broyage de karité, de décorticage de riz.
♦ COTE IVOIRE / IVORY COAST
Agriculture: Gbagbo exhorte à la valorisation des cultures vivrières
8 AOUT 2009 – http://www.afriquejet.com/actualites/agriculture/agriculture:-gbagbo-exhorte-a-la- valorisation-des-cultures-vivrieres-2009080833142.html
Côte d'Ivoire - Le président ivoirien, Laurent Gbagbo, a exhorté ses compatriotes à s'investir davantage dans le secteur de l'agriculture vivrière, à l'occasion de la commémoration, vendredi, du 49ème anniversaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire.
« Chez nous, l'agriculture ne nous nourrit pas ! Nous sommes assis sur les sacs de café et de cacao et nous avons faim", a déploré M. Gbagbo, estimant qu'"il ne sert à rien de gagner de l'argent par l'exportation du café, du cacao, de l'hévéa et de retourner cet argent pour acheter du riz".
Selon lui, il ne s'agit pas d'abandonner les cultures de rente, mais de mettre les terres en valeur par la culture de l'igname et du riz pour nourrir le pays.
♦ GHANA
15 Companies Grab Osei-Adjei Rice 31 AUG 2009 -
http://dailyguideghana.com/newd/index.php?option=com_content&task=view&id=5141&Itemid=243 Fifteen companies and individuals have won tenders to purchase the highly politicized Osei-Adjei Indian Rice, barely two weeks after the National Investment Bank (NIB) advertised it was for sale.
Even though it is not clear how many companies applied, indications are that a large number expressed interest in the rice which had been lying in two warehouses in Accra and Tema since February this year.
The $10 million rice was imported into the country by the past government from India through the instrumentality of former foreign minister, Akwasi Osei-Adjei, but the present administration is investigating him for allegedly causing financial loss to the state.
In the process, the Bureau of National Investigations (BNI), on Tuesday 26th May, 2009 seized the former minister’s travelling passport, with the accusation that he was attempting to flee the country.
Interestingly, while investigations were on-going, the National Investment Bank (NIB), the sole importer of the rice, placed advertisements in the print in media and made invitations to tender for the sale of the rice.
“The National Investment Bank Limited has available for sale a large quantity of rice as follows: Quantity – 282,882 bags of 50kg each, Source – India, Grade – 25% broken”.
Follow Up – People Of Ghana Let’s Wake Up
19 AUG 2009 - http://www.ghanaweb.com/GhanaHomePage/NewsArchive/artikel.php?ID=167000 Fellow Ghanaians, believe me, the solutions to our problems are so naked. If the gov’t sincerely wants to cut down on rice importation to conserve our foreign exchange (Ghana spends about $700 million per annum on rice importation) we have to:
1. Closely monitor and help Aveyime Rice Project e.g.: give them good rice equipments for them to improve the quality and quantity of the rice.
2. Make imported rice more expensive by increasing tariffs
3. Cut down on the number of import licenses as local rice improves in volume and quality.
4. Intensively encourage Ghanaians to patronize the local rice by making them aware that in a reasonable time, this will help Ghana conserve our foreign exchange to support our hospitals, schools, road construction etc.
Agric revolution in Ghana
12 AUG 2009 - http://www.ghanaweb.com/GhanaHomePage/NewsArchive/artikel.php?ID=166723 Ghana is working towards setting up Africa’s fourth Commodities Exchange, and market watchers say it might set the stage for a revolution in the country’s agricultural sector that has remained messy since the founding of the country.
With the establishment of a commodities exchange, graded commodities would be bought and kept at warehouses who would issue certificates to farmer groups supplying these products. Commodities likely to feature on the exchange initially would include maize, sorghum, rice and probably cocoa.
The project is sponsored by the World Bank as part of the Finance Ministry’s Financial Sector Reform Programme.
MP Ahi secures 150 acre land for rice project at Bodi 4 AUG 2009 – http://allafrica.com/stories/200908040938.html
The Member of Parliament (MP) for the Juaboso constituency, Mr. Sampson Ahi, has succeeded in lobbying some traditional chiefs in his electoral area, to release land for a government rice project to be undertaken in Bodi in the Juaboso District.
The MP, who told this file that he was fully aware of the employment opportunities as well as the economic opportunities the project would bring to his electoral area, added that he would continue to lobby for more lands to be released for projects.
The MP's success in securing the above parcel of land follows an appeal made by the Minister of Food and Agriculture, Mr. Kwesi Ahwoi, to the chiefs in Juaboso to release land for the kick-start of a government rice project.
Farmers hail coupon system of fertilizer distribution 3 AUG 2009 - http://allafrica.com/stories/200908031200.html
A research conducted into the coupon system of distribution of fertilizer to peasant farmers has revealed that the innovative system introduced in 2008 has been responsive in improving small scale farmers' access to fertilizer as a result of reduced cost. It has also led to increased production and yield levels, as well as enhanced farmers' welfare.
The research was initiated by the Peasant Farmers Association of Ghana (PFAG) and funded by the Ghana Research and Advocacy Programme (G-RAP).
"About 60% of the farmers who benefited from the system indicated that it enabled them to increase production and yield levels. Although those who operated under the block farming system under the irrigation projects could not increase the acreages cultivated, they indicated that the yield levels for the rice farmers increased from an average of 15 bags (85/bg) per acre of paddy rice over the period 2004-2007 to between 18 and 24 bags per acre in 2008.
The Report, however, notes that 40% of the farmers in the Northern Region and 30% in the Brong Ahafo and Greater Accra Regions who benefited from the system failed to increase their yields significantly. "They all attributed their failure to increase yields to delayed access to the coupons and fertilizer, too much rain in 2008 causing floods which destroyed their farms.
The success of the project is also attributed to the fact that the fertilizer went to the right places. In the words of a District Director of Agriculture, "Now fertilizer goes where it must go". The Northern Regional Director of Agriculture corroborates the point: "Despite the fact that we did not have it at all areas, it was more readily available." Data from the Northern Region indicates that the number of farmers using fertilizer increased from 28,000 in 2006 to 30,000 in 2007 but jumped to 88,591 in 2008.
♦ MALI
Entretien avec Kassoum Dénon, DG de l'Office Riz Ségou: " Nous attendons une production de 66 000 tonnes de riz et 100 000 tonnes de céréales sèches »
28 AOUT 2009 -
http://www.malijet.com/a_la_une_du_mali/entretien_avec_kassoum_d_non_directeur_g_n_ral_de_l_
office_riz_s.html
En marge de la visite du ministre de l'Agriculture Agatham Ag Alassane dans la zone Office Riz Ségou, interview avec le DG, Kassoum Dénon. De cet entretien, il ressort que ce sont de 66 000 tonnes de riz et 100 000 tonnes de céréales sèches, à savoir mil, maïs, sorgho et fonio qui sont attendues pour la campagne 2009-2010. Pour le premier responsable de l'Office riz Ségou, cet objectif n'est pas au dessus de leur moyen. Extrait.
Pouvez- vous nous présenter l'Office Riz Ségou ?
Kassoum Dénon : L'Office Riz Ségou est un établissement public à caractère administratif. C'est un organisme de développement rural qui est également rattaché au Secrétariat d'Etat chargé du développement de la zone Office du Niger et de l'Office Riz Ségou. Cette structure relevait auparavant du ministère de l'Agriculture. Cependant, avec le dernier réaménagement gouvernemental, elle est désormais sous tutelle du Secrétariat d'Etat. L'Office, de nos jours, encadre 234 villages dans les cercles de Ségou et de Baraouéli. Au niveau de ces deux cercles, nous avons trois zones agricoles. A savoir la zone de Dioro, de Sansanding qui comprend le casier de Farako, de Soziesimoula et la zone de Tamani qui prend tout le long du fleuve Niger.
L'Office Riz Ségou a pour mission de développer ses différentes zones d'intervention, à travers un système de développement rural intégré. Ainsi, en plus du riz, l'Office s'occupe du mil, du sorgho, de l'arachide, de l'élevage et de la protection de l'environnement pour ne citer que ceux-là.
Comparativement à l'année dernière n'êtes-vous pas confrontés à des problèmes d'engrais et de semences ?
KD : Non aujourd'hui, nous ne sommes pas confrontés à des problèmes d'engrais ou de semences. Vous étiez avec le ministre à Dioro, vous avez pu constater avec nous que tous les besoins d'engrais ont été totalement couverts. L'association de Dioro a remboursé intégralement le crédit Initiative riz de l'année dernière. Vous avez aussi attendu les producteurs de cette zone soutiennent qu'ils disposent toujours de la semence
En clair, nous n'avons pas de problèmes d'engrais, de semences ni d'herbicides. Cette année, l'Office a mis 11 500 litres d'herbicide à la disposition des paysans pour nettoyer les parcelles. Enfin, toutes les dispositions sont prises pour que la campagne soit une réussite.
Office du Niger et Office riz Ségou: La campagne bat son plein
19 AOUT 2009 - http://www.afriquejet.com/actualites/agriculture/office-du-niger-et-office-riz-segou:-la- campagne-bat-son-plein-2009081933598.html
Avec les pluies qui se sont maintenant installées, le paysage retrouve son allure normale. Comme dans d’autres parties du pays, l’hivernage a connu un début difficile dans la Région de Ségou en raison de l’insuffisance des précipitations.
Mais la tendance est en train de se renverser et avec les pluies de ces jours derniers, l’espoir est permis.
A l’Office du Niger, l’enthousiasme et l’optimisme des producteurs cache cependant mal un phénomène inquiétant et qui prend de l’ampleur d’année en année : le système d’irrigation est envahi par une mauvaise plante appelée par les scientifiques Salvinia molesta. Le ministre de l’Agriculture Agatam Ag Alhassane a pu faire le constat en achevant sa visite de terrain par le barrage de Markala, le point d’irrigation du canal du Sahel et du canal Coste-Ongoïba.
PARADOXE. Malgré les inquiétudes des experts de l’Office, les paysans s’efforcent de faire bonne figure.
Ils ont cependant demandé au gouvernement de trouver des solutions viables au problème d’irrigation à l’Office du Niger. Le délégué général des producteurs, Abdoulaye Daou, a insisté auprès du ministre pour que l’Office du Niger tienne son rang de leader dans la production de riz dans le pays.
Avant l’Office du Niger, le ministre et la délégation qui l’accompagnait, s’étaient rendus dans la zone de l’Office riz Ségou où ils ont visité des parcelles semencières dans la localité de Soké. Environ 150
producteurs semenciers sont installés dans cette zone. Ils sont tenus de respecter scrupuleusement les itinéraires techniques fixés pour obtenir les certificats de semences.
Mais les producteurs de semences ont aujourd’hui une autre préoccupation : ils ont sur les bras d’importants stocks invendus de semences de riz Gambiaka et Khao. Ces stocks sont estimés à 19,9 tonnes. Cette mévente est d’autant plus paradoxale que dans certaines zones de culture de riz, les paysans cherchent des semences, parfois sans succès. Comme par exemple ceux du périmètre moyen de Sofara et de certains producteurs du cercle de Douentza.
Agriculture: Plaine aménagée de San-ouest
18 AOUT 2009 - http://www.afriquejet.com/actualites/agriculture/agriculture:-plaine-amenagee-de-san- ouest-2009081833542.html
C’est par la plaine aménagée de San ouest que le ministre de l'Agriculture Agatam Ag Alhassane a entamé jeudi sa visite de supervision de la campagne agricole 2009/2010 de la région de Ségou.
La plaine aménagée de San ouest est un périmètre à double système de culture de submersion contrôlée et de maîtrise totale, qui a une capacité de production de 15.000 tonnes de riz paddy dont 9000 pendant la saison des pluies et 6000 pendant la contre-saison. Pour la campagne agricole 2008/2009, les producteurs ont récolté dans la plaine 9851 tonnes de riz paddy sur une prévision de 12.000 tonnes. Sur les 2123 hectares cultivés, 1974 ont été récoltés avec un rendement moyen de 4,9 tonnes par hectare, selon la note technique présentée par l’ARPASO (Association des riziculteurs de la plaine aménagée de San ouest).
Ces résultats ont été obtenus malgré des difficultés liées notamment à l'insuffisance de la pluviométrie, au retard enregistré dans le démarrage de l'irrigation. Cette deuxième contrainte était imputable au retard accusé dans l'installation du nouveau générateur en lieu et place de l’ancien défaillant.
Ces bonnes récoltes ont permis de faire baisser le prix d'achat du riz décortiqué qui est passé de 325 Fcfa le kg à 275 Fcfa actuellement dans la localité.
Ces résultats tiennent à nombre de facteurs analysent les responsables d’ARPASO. Il s’agit notamment de l’apport par la FAO d’intrants nécessaires à la production de riz (engrais et semences), la disponibilité de l'énergie électrique grâce à l'appui du gouvernement. Toutefois la facture d'électricité s’élève à 17 millions de Fcfa pour l'association, a relevé son porte-parole, Elhaj Seydoudjan Traoré. Aussi, souhaite-t-elle être dispensée du paiement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur la facture d'électricité d'EDM.
L’ARPASO a aussi sollicité la réalisation de la 2è phase du seuil de Talo, l'acquisition d'équipements agricoles (batteuses, décortiqueuses, motoculteurs etc), le renouvellement des pompes de la station qui ont plus de 30 ans d'âge, l'appui en équipements et carburants pour la réalisation de 122 hectares.
Initiative riz : 61,46 kg/habitant/an au Mali 10 AOUT 2009 -
http://www.malijet.com/a_la_une_du_mali/initiative_riz_61_46_kg_habitant_an_au_mali.html
Le ministre de l’agriculture, M Aghatam Ag Alassane, entouré de ses proches collaborateurs était face à la presse pour faire le point du bilan de l’initiative riz de la campagne agricole 2008-2009.
L’objectif de la production de dix millions de tonnes de céréales par an à l’horizon 2010 permettra de satisfaire la consommation intérieure et de faire du Mali un exportateur net de céréales dont le riz. Cette vision s’appuie sur le potentiel existant en terre, en eau et en ressources humaines.
Les différentes préoccupations des uns et des autres, étaient relatives à la complexité de la commercialisation du riz dite subventionné à hauteur de plusieurs milliards par l’Etat. Si le gouvernement subventionne les intrants agricoles afin d’améliorer la productivité, il va de soi qu’il ait un regard sur la gestion des stocks et s’applique à minimiser la spéculation.
Au Mali, le riz contribue à environ 5% du PIB et constitue un secteur stratégique car, la consommation est de 61,46 kg/habitant/an avec une préférence au riz local.
S’agissant du déroulement de la campagne, les prévisions pluviométriques demeurent favorables, facilitant ainsi le démarrage et les opérations de repiquage. Dans les zones où existent quelques poches de
sécheresse, il y a eu recours aux pluies provoquées pour combler le déficit.
Par ailleurs, le ministre a rappelé que l’initiative sera relancer dans d’autres domaines, notamment les céréales dites sèches (mils, sorgho, maïs).
DOCUMENT !!! Bilan de l’Initiative Riz de la campagne agricole 2008 – 2009
SEPT 2009 - http://www.inter-reseaux.org/ressources-thematiques/article/bilan-de-l-initiative-riz-de-la
L’initiative Riz de la campagne 2008-2009 a suscité un véritable engouement auprès de l’ensemble des acteurs de la filière. L’augmentation de la production a permis de garantir la sécurité alimentaire des ménages ruraux producteurs de riz. Les revenus générés ont permis de s’acquitter du paiement des redevances eau et du crédit engrais.
Dans un contexte international marqué par la hausse généralisée des prix des produits de première nécessité, le consommateur malien bénéficie du prix du riz le plus bas de la sous – région avec un écart variant de 100 et 150 FCFA/kg. Les opérateurs économiques et les autres prestataires de la filière riz ont enregistré une augmentation de leur chiffre d’affaire.
Les résultats de cette première campagne de l’Initiative Riz, permettent de recommander la mise en place d’un système d’approvisionnement en intrants de qualité et d’un bon schéma de commercialisation consensuel impliquant tous les acteurs de la filière.
Réflexion sur la promotion de la filière riz 5 AOUT 2009 -
http://www.primature.gov.ml/index.php?option=com_content&task=view&id=2788&Itemid=2
Une centaine d’intervenants dans la filière riz en 4è région venus de tous les cercles, viennent d’élaborer à la faveur d’un atelier organisé dans la capitale des Balazans, plusieurs stratégies favorables à la promotion de cette filière.
Cet atelier a été initié par l’assemblée régionale, la chambre régionale de l’agriculture, le génie rural et plusieurs autres partenaires notamment les ONG Afrique Verte, Faso Jigi et le Programme d’appui au sous- secteur d’irrigation de proximité (PASSIP) ainsi que le Programme de sécurité alimentaire de Lux- Développement.
Il s’est agi pour les participants d’inventorier et d’analyser le potentiel des trois chaînes de valeur ajoutée de la filière riz notamment par rapport au riz étuvé, le riz brisure et le riz gambiaka pour ensuite faire des contributions stratégiques qui puissent améliorer les revenus et promouvoir l’emploi.
INFOSIGON N°16 - Lettre mensuelle d’informations su r le Système d’Information Global de l’Office du Niger
JUIL 2009 - http://www.office-du-niger.org.ml/telechargement/InfoSIGON_N16_juillet_2009.pdf
Ce numéro d’Info Sigon est consacré à un état d’avancement global des activités du programme HELEN, particulièrement celles mises en oeuvre par le Service Informatique et Information de Gestion (SIIG).
Financé par les Pays Bas, le programme HELEN vient appuyer l’Office du Niger (ON) dans la mise en œuvre des recommandations du bureau du vérificateur général et de l’audit organisationnel pour une meilleure gouvernance de l’entreprise. Dans le cas du SIIG, il s’agit de pérenniser les acquis du projet VSION, c'est-à-dire, poursuivre les activités de mise en oeuvre de SIGON par sa maintenance corrective et évolutive, son alimentation en données, l’amélioration de son environnement d’utilisation et la formation de ses utilisateurs.
♦ NIGER
Opération baisse des prix à la veille du Ramadan
19 AOUT 2009 - http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAPA105100/-prix-commerce-religion- ramadan-Operation-baisse-des-prix-a-la-veille-du-Ramadan.html
Les responsables des sociétés commerciales de l’Etat, les opérateurs économiques et les associations consuméristes du Niger ont ratifié un protocole d’entente pour la stabilisation des prix de certains produits de grande consommation pendant le mois de Ramadan.
Selon Maman Nouri, le Président de l’association de défense des droits des consommateurs (ADDC), à travers ce protocole l’Etat du Niger décide, à travers l’Office nationale des produits vivriers (OPVN) de reconduire l’opération spéciale Ramadan avec 6000 tonnes de riz et 3000 tonnes de sucre.
Le sac de riz de 50 kg sera vendu à 13000 FCFA tandis que le carton de sucre et le paquet seront respectivement vendus à 13. 000 et 520 FCFA au niveau des magasins de l’OPVN. Les sacs de 100 Kg du maïs, celui du sorgho et du mil, seront cédés à 13. 000 FCFA sur l’ensemble du territoire national au niveau desdits magasins.
♦ NIGERIA
Nigeria's Rice Import Burden Predicted to Swell
26 AUG 2009 – http://allafrica.com/stories/200908270087.html
According to the Nigeria Agribusiness Report Q409, the country's rice import bill is currently thought to be around US$1 billion. In order to address this situation, local company Notore Chemical Industries has begun initiating a project in Nigeria's main growing states. The initiative focuses on three main points: food security, job creation and income enhancement.
The Notore Foods subsidiary has so far agreed to collaborate with local governments to build production plants in Cross River State and Taraba State. The plants will be vertically integrated, allowing for a 20,000 hectare farm, as well as significant milling capacities.
Notore predicts that around 70,000 jobs could be created in the two plants alone. It would be in the company's interests to start constructing the plants sooner rather than later as demand for rice is predicted to surge by almost 50% to 2013, widening the domestic deficit.
Such a dynamic is typical of the new wave of public-private investment initiatives that many believe will have a profound impact in shaping the future of Nigerian farming.
'U.S. $800,000 Spent on African Rice'
26 AUG 2009 - http://allafrica.com/stories/200908260311.html
About $800,000 has been spent on the purchase of fertilizers, improved seeds, tractors and Agro-chemicals to address the Africa food crisis under the Multi-National Rice Dissemination programme, the project coordinator, Dr Lawan Sani has said.
Addressing newsmen in Abuja, Dr Lawan said the New Rice for Africa project (NERICA) has also embarked on infrastructural development in the NERICA participating states. These include; Ekiti, Ondo, Kaduna, Taraba, Nasarawa and Ogun.
The project was signed on the 12th of December, 2003 and became effective on 26th, April 2004.it is expected to end by December.
Govt to Establish Rice, Onions Factories
22 AUG 2009 - http://allafrica.com/stories/200908241083.html
Kebbi State Government has said it would establish two rice milling factories and an onions Dehydration Factory in the state.
The proposal, it however said, would be included in next year's budget.
The governor also said the state was endowed with good soil, which is good for mass production of rice and onion "Our administration will give priority to agriculture and education in next year's budget. There is the need to encourage our farmers to market their produce especially rice and onion," he said.
♦ SENEGAL
Le Japon s'engage à doubler le volume de son aide au Sénégal
21 AOUT 2009 – http://www.afriquejet.com/afrique-de-l%27ouest/senegal/le-japon-s%27engage-a- doubler-le-volume-de-son-aide-au-senegal-2009082233809.html
L'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) s'engage à doubler d'ici à 2012, le volume de son aide en faveur du Sénégal par rapport à 2008, annonce un communiqué de ladite agence reçu vendredi à la PANA.
Selon le communiqué, la JICA a pris cette décision après avoir activement exécuté l'initiative de la 4ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD IV), organisée en mai 2008, où le lancement de la Coalition pour le développement du riz en Afrique (CARD) a été annoncé, et dont l'objectif principal est le doublement de la production de riz en Afrique dans les dix années à venir.
ORGANISATION DE LA FILIÈRE RIZ : Les importateurs prônent une meilleure régulation du secteur 20 AOUT 2009 - http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=50154
Le Mouvement des importateurs et commerçants des denrées de première nécessité (Mic/Dpn) plaide pour l’organisation de la filière de la production locale et celle des importations du riz. Il faisait, hier, face à la presse.
« On est prêt à investir dans la filière du riz local, si toutefois les conditions sont mises en place », a fait remarquer, hier, le président du Mouvement des importateurs et commerçants des denrées de première nécessité (Mic/Dpn). Moustapha Fall abordait la problématique de l’approvisionnement en riz face à la presse.
Les conditions, selon le président du Mic/Dpn, c’est-à-dire surtout l’organisation de la filière. « Il faut créer une société ou un office qui va chapeauter les producteurs », a-t-il dit. Pour lui, cette structure devra être l’interlocuteur des producteurs auprès des banques, des importateurs et des autorités.
Elle doit s’occuper de la qualité du riz et de sa commercialisation. Déjà, le Mic/Dpn se dit prêt à acheter l’équipement pour décortiquer le paddy. Seulement, il faut une bonne politique agricole, c’est-à-dire en matière de subvention, d’organisation et de commercialisation.
Riz de la vallée - Les producteurs bradent la récolte à vil prix 10 AOUT 2009- http://fr.allafrica.com/stories/200908101265.html
Les producteurs du delta et de la vallée du fleuve-Sénégal sont en train de brader le riz paddy bord-champ.
Les raisons invoquées sont la satisfaction des besoins ponctuels et la concurrence déloyale du riz importé.
Pris entre le marteau et l'enclume, parce que devant rembourser le crédit à la CNCAS dans les plus brefs délais, résoudre des besoins ponctuels et préparer la campagne hivernale de production agricole dont le démarrage est prévu entre le 15 et le 30 août prochains, les producteurs du delta et de la vallée du fleuve- Sénégal sont en train de brader le riz paddy bord-champ à moins de 100 F/kg. Ils s'étaient entendus récemment avec les autres acteurs de la filière pour céder ce produit aux riziers à 125 F/kg.
Le Directeur Général de la Société d'encadrement agricole et de commercialisation (SOENA), Serigne Amar, a précisé que cette baisse notoire du prix du paddy bord-champ est due aux problèmes auxquels sont confrontés les acteurs de la filière pour stocker, sécher et transformer le riz local.
M. Amar a exhorte enfin le gouvernement à trouver la solution la plus adéquate aux problèmes liés à l'importation du riz Siam.
Ce produit est vendu chez les grossistes à Dakar à 220 F/kg alors que le riz blanc local carreau-usine revient à 240 F/kg aux riziers de la vallée qui ne pourraient pas le revendre à moins de 300 F/kg. Cette concurrence entre le riz importé et le riz local est déloyale, estime-t-il.
♦ TOGO
Des terres de riziculture réhabilitées au Togo
26 AOUT 2009 - http://www.afriquejet.com/actualites/agriculture/des-terres-de-riziculture-rehabilitees- au-togo-2009082634019.html
Le ministre togolais de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Kossi Messan Ewovor, a procédé, mardi, dans la préfecture de Zio, à environ 35 km au nord de Lomé, à la remise officielle des sites destinés au réaménagement des terres rizicoles pour un coût total de 5 milliards de FCFA (10 millions de dollars US), a appris mercredi la PANA de sources officielles.
Ce réaménagement, qui rentre dans le cadre du Projet de réhabilitation des terres agricoles dans la zone Mission-Tove (PARTAM), va permettre la réhabilitation de 360 ha de périmètre irrigué et l'aménagement d'un nouveau périmètre de 300 ha dans la vallée de Zio (un des importants cours d'eau au sud du pays), soit au total 660 ha à mettre en valeur.
De sources proches du ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, la production nationale de riz est passée de 27.000 tonnes à 52.000 tonnes de riz paddy. Mais, souligne-t-on, cette production est loin de satisfaire les besoins du pays.
Le Togo, dans le cadre de la relance et du développement de l'agriculture, rappele-t-on, a initié six principaux programmes ambitieux pour la période 2009-2015 dont le coût est estimé à 900 milliards de FCfa (1.800 millions de dollars US).
♦ REGIONAL
Début à Lomé d’une réunion des ministres des pays membres de l’ADRAO
4 SEPT 2009 - http://www.afriqueavenir.org/2009/09/04/debut-a-lome-d%e2%80%99une-reunion-des- ministres-des-pays-membres-de-l%e2%80%99adrao/
Les ministres des pays membres du Centre du riz pour l’Afrique (ADRAO) ont entamé jeudi matin à Lomé les travaux de leur 27éme Assemblée ordinaire, a constaté APA.
« Les importations de riz, rendues inévitables en raison de la faiblesse de la production africaine, ont de sé- rieuses répercutions sur nos pays les rendant dépendants d’un marché international très aléatoire », a dé- claré Gilbert Houngbo, le Premier Ministre togolais à l’ouverture des travaux.
Selon lui, cette situation nous interpelle et appelle, à un éveil de conscience pour relever les défis de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire qui touchent la majorité des populations de la sous-région.
Les activités de recherche, le budget et les cotisations des pays membres et les perspectives sont au centre des travaux.
L’ère du riz bon marché tend vers sa fin : les pays africains relancent leur production nationale 3 SEPT 2009 - http://www.warda.org/warda/adrao/newsrel-precom-sep09.asp
Suite à la flambée des prix des produits alimentaires qui a provoqué des émeutes dans plusieurs villes africaines au début de l’an dernier, plusieurs Etats membres du Centre du riz pour l’Afrique ont adopté les mesures politiques clés recommandées par le Centre en 2007 pour supporter le secteur rizicole. Ce support du gouvernement a contribué à une augmentation de 18 pour cent de la production rizicole en Afrique en 2008, par rapport aux niveaux de production de 2007 selon les données de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.
La forte augmentation de 241 pour cent de la production rizicole du Burkina Faso en 2008 par rapport à 2007 est la plus remarquable.
Le Sénégal, huitième pays importateur de riz au monde, a aussi augmenté sa production rizicole de 90 pour cent en 2008 à travers une initiative présidentielle qui a mis en place un système de distribution facilitant l’accès des riziculteurs aux intrants agricoles subventionnés tels que les semences certifiées et les engrais.
Au plus fort de la plus grave crise rizicole de ces derniers temps, beaucoup de gouvernements africains ont donné la priorité à la production locale de riz et s’efforcent de créer les conditions qui permettront aux paysans de commencer à explorer les vastes ressources en terres et en eaux inexploitées pour une production de riz bon marché.
« Il s’agit là d’un pas dans la bonne direction mais il faut que les gouvernements fassent davantage pour réduire la forte dépendance sur le riz d’importation en vue d’atteindre la sécurité alimentaire nationale, » a déclaré Dr Papa Abdoulaye Seck, Directeur général du Centre du riz pour l’Afrique.
Les autres pays africains producteurs de riz qui ont enregistré des augmentations à deux chiffres de leur production nationale en une année sont le Mali, le Bénin, le Nigeria, le Ghana, la Côte d’Ivoire, la Guinée et l’Ouganda.
Pour mieux tirer profit des opportunités présentées par le marché mondial du riz, le Centre exhorte les pays africains à investir fortement dans les secteurs agricoles, en particulier dans la recherche et la vulgarisation en charge du développement et de la livraison des nouvelles technologies.
ENGLISH VERSION !!
As the era of cheap rice on the global markets draws to a close, African countries step up national rice production
3 SEPT 2009 - http://www.warda.org/warda/newsrel-precom-sep09.asp
Following the shock increase in food prices, which sparked food riots in several African cities early last year, several member countries of the Africa Rice Center adopted key policy measures recommended by the Center in 2007 to support the rice sector. This contributed to an 18 percent increase in rice production in 2008 in Africa, compared to 2007 production levels, data from the Food and Agriculture organization show.
Most notable is a 241 percent increase in Burkina Faso’s rice production in 2008 compared to 2007 levels.
Senegal, the world’s eighth largest rice importer, also increased its rice production by 90 percent in 2008 through apresidential initiative that put in place a distribution system that ensured rice farmers could easily and readily access subsidized farm inputs such as certified seeds and fertilizers.
In the heat of the worst rice crisis in recent times, many African governments prioritized local rice production and are striving to create conditions that will enable farmers to begin to use Africa’s largely untapped land and water resources to produce affordable rice. “This is a step in the right direction but governments still need to do more in order to significantly reduce dependence on rice imports for national food security,” says Dr Papa Abdoulaye Seck, Director-General of the Africa Rice Center.
Other African rice-producing countries that have recorded double-digit increases in national rice production in just one year are Mali, Benin, Nigeria, Ghana, Côte d’Ivoire, Guinea and Uganda.
A simulation conducted at the Africa Rice Center projects that Africa could in principle become a net rice exporter, providing more than 5 million tonnes of rice to the international market by increasing the current area under rice cultivation by 15 percent and by using improved technologies to close the yield gap.
To effectively take advantage of opportunities presented by the global rice market, the Center is urging African countries to invest strongly in the agricultural sectors, especially in research and extension which are responsible for development and delivery of new technologies.
♦ Tendances mondiales / World tendencies
RIZ : des prix mondiaux provisoirement plus faibles
AOUT 2009 – http://www.arroz.agr.br/site/interarroz/zip/ia0809fr.pdf
Tendances du marché : En août, les cours mondiaux ont connu un certain essoufflement en raison d’une baisse de la demande asiatique. Cependant, on s’attend une reprise des importations dans les semaines à venir, notamment aux Philippines, le principal acheteur mondial avec 2,7Mt prévues en 2009. Aussi, avec le regain de la demande d’importation et au recul des disponibilités exportables de l’Inde, les cours mondiaux devraient se raffermir dans les prochains mois.
Marché d’exportation : En Afrique, la production pourrait progresser de 4% en 2009. La demande d’importation se maintien constante, mais il existe actuellement des limitations financières pour lancer de nouveaux contrats. L’Egypte confirme son retour sur le marché d’exportation.
ENGLISH VERSION !!!
RICE: world prices temporally down
AUG 2009 – http://www.arroz.agr.br/site/interarroz/zip/ia0809en.pdf
Market Trends: In August, rice world prices dropped due to lower Asian demand. Even so, the imports may recover in the next weeks, especially in Philippines, the world’s largest importer with 2.7Mt forecasted for 2009. Thus, with further import demand and the reduction of exportable availability in India, world prices are likely to be firmer in the following months.
Export Market: In Africa, the production may rise by 4% in 2009. The import demand is constant, but there are financial restrictions to set new contracts. Egypt confirms its return to the export market.
FAO RICE PRICE UPDATE
SEPT 2009 - http://www.fao.org/ES/ESC/en/15/70/index.html (to be published in this page but still not available at the moment of making this bulletin)
Bangladesh lifts ban on exports of fine rice
1 SEPT 2009 – http://in.reuters.com/article/southAsiaNews/idINIndia-42130820090901
Bangladesh has allowed private traders to export 10,000 tonnes of aromatic rice until December after a bumper harvest and a surge in domestic stocks, a commerce ministry official said on Tuesday.
The country, a major importer that also usually exports a small quantity of rice, banned overseas shipments of common varieties in May 2008 following a sharp drop in domestic stocks, and six months later banned the export of all varieties.
"We've allowed export of 10,000 tonnes of aromatic rice for the next four months only," the commerce ministry official said.
China: From self-sufficiency to grain contribution
26 AOUT 2009 - http://www.chinadaily.com.cn/bizchina/2009-08/26/content_8617700.htm
The western world used to worry that China couldn't feed its people, but today's China has proved that not only can it feed itself, it can also help the world.
In 2005, China halted receiving grain assistance from other countries and donated 577,000 tons of grain instead, becoming the third largest grain donator in the world, just after the US and the European Union.
China has made remarkable achievements in all the three areas, he said. The Chinese government has put food safety as a basic human right, and is taking measures to encourage agriculture to transform from the current self-sufficiency and half self-sufficiency modes to large-scale commercial production, and from traditional agriculture to modern agriculture.
The new target of the Chinese government is to increase grain production to 540 million tons by 2020, and double Chinese farmers' 2008 annual net income.
To reach the goal, the Chinese government raised its agricultural budget by 30.3 percent in 2007 and 37.9 percent in 2008 and it is expected to rise another 20.2 percent this year.
Stallion Group Wins Thailand Government Award
9 AOUT 2009 - http://www.thetimesofnigeria.com/Article.aspx?id=2081
The Government of Thailand bestowed a coveted Award as “Thailand Best Friend” to the Stallion Group, a multinational conglomerate with presence in 18 countries including Middle East, Africa and Asia.
The Award underlined Stallion’s performance in acting as a premier business partner for Thailand while establishing its reputation as a fair player in its home markets of Africa including Nigeria, Ghana, Ivory
Coast, Cameroon, Senegal, Angola etc. Stallion played a stellar role in facilitating aversion of a food crisis in Africa in 2008 through timely imports of Thai rice into the import dependant economies.
The 40 year old Stallion Group, owned by the Vaswani Brothers (Sunil Vaswani, Haresh Vaswani and Mahesh Vaswani) emerged as the leading buyer of Thailand rice for their customers in Africa and Middle East, establishing their market leadership position for rice in several countries. Amongst the eminent international rice traders, Stallion was instrumental in promoting Thailand rice through their extensive sales and distribution infrastructure penetrating into African markets.
The new colonialism: Foreign Investors Snap up African Farmland 30 JULY 2009 - http://farmlandgrab.org/6590
Governments and investment funds are buying up farmland in Africa and Asia to grow food — a profitable business, with a growing global population and rapidly rising prices. The high-stakes game of real-life Monopoly is leading to a modern colonialism to which many poor countries submit out of necessity.
The most spectacular deals are not being made by private investors, however, but by governments and the funds and conglomerates they promote:
The Sudanese government has leased 1.5 million hectares of prime farmland to the Gulf States, Egypt and South Korea for 99 years. Paradoxically, Sudan is also the world’s largest recipient of foreign aid, with 5.6 million of its citizens dependent on food deliveries.
Kuwait has leased 130,000 hectares of rice fields in Cambodia.
Egypt plans to grow wheat and corn on 840,000 hectares in Uganda.
The president of the Democratic Republic of Congo has offered to lease 10 million hectares to the South Africans.
Saudi Arabia is one of the biggest and most aggressive buyers of land. This spring, the king attended a ceremony where he took delivery of the first export rice harvest, produced exclusively for the kingdom in hunger-stricken Ethiopia. Saudi Arabia spends $800 million a year promoting foreign companies that cultivate “strategic field crops” like rice, wheat, barley and corn, which it then imports. Ironically, the country was the world’s sixth-largest wheat exporter in the 1990s. But water is scarce and the desert nation aims to preserve its reserves. Exporting food also means exporting water.
Because of these risks Audinet and De Schutter, like most experts, favor contract farming instead of land acquisition. In other words, the foreign investors provide the technology and capital, while the local farmers own or lease the land and supply rice or wheat at fixed prices. This is the classic, tried-and-tested model, but it is not what the new investors want. They want control, ownership, high returns and, most of all, security — objectives rarely compatible with the interests of thousands of small farmers.
♦ Espace OP et autres acteurs clés /
Space for Farmers Organisations and other key actors
SENEGAL : Le PINORD présente l’état actuel de la filière riz
La campagne de contre saison chaude (CSC – février juin) riz éprouve de grosses difficultés pour se terminer alors que la campagne hivernale – juillet novembre elle peine à démarrer ; c’est la situation qui caractérise l’état actuel de la filière riz.
En effet, les producteurs se sont fortement engagés dans la production de riz CSC incités en cela par les performances de la campagne hivernale passée (2008) en termes de rendement et de prix au producteur et les prévisions annoncées de l’Etat d’accroitre les investissement dans la filière pour l’autosuffisance en riz.
C’est ainsi que, au regard du prix de cession du paddy qu’avaient enregistré les producteurs (jusqu'à 170F/kg) en hivernage 2008, les prévisions de culture de la campagne de CSC suivante avaient atteint un record historique (plus de 35.000ha rien que dans la vallée du fleuve) et étaient passées du simple au triple.
Cependant, les gros retards enregistrés dans le démarrage de la campagne consécutifs à l’insuffisance et l’inadéquation des moyens devant être mis à disposition par l’Etat (aménagements, curage des axes
hydrauliques, réglementation claire des conditions d’accès au marché des engrais par les producteurs, équipement d’irrigation et de travail du sol, etc.), les superficies de très loin supérieures à la capacité de mise en œuvre rapide (insuffisance des équipements agricoles) et le rêve d’un enrichissement rapide de plusieurs « nouveaux paysans » ont amené à une situation de confusion totale.
En plus, un changement climatique (arrivée précoce des pluies) vient exacerber la situation déjà difficile ; la conjonction des facteurs humains (retards dans la mise en place de la campagne agricole, mauvaise préparation) et climatiques (inondations) ont fini de dissiper les espoirs qu’avait permis la précédente campagne.
Les conséquences, bien que non encore totalement circonscrites, sont les suivantes :
- Baisse drastique du prix du paddy au producteur (à cause notamment de la mauvaise qualité du paddy inondé) – de 170f/kg à 80f/kg ; malgré les récoltes qui étaient parties pour atteindre des records, la quasi inexistence d’infrastructures de stockage au niveau des producteurs et l’arrivée précoce de très fortes pluies n’ont pas permises de sécuriser la production ;
- L’importation massive de riz n’a pas favorisé une bonne stabilisation du prix du riz local ;
- Les spéculations diverses d’intermédiaires et de commerçants qui cherchent à tirer la maximum de profit à cette situation ;
- La réduction drastique des superficies exploitées pour la campagne d’hivernage en cours (au moins la chute sera de 50 à 60% par rapport à la campagne de contre saison passée) à cause notamment de l’impossibilité de préparer les périmètres inondés pour la culture et de la non disponibilité de ressources pour financer la campagne ;
- La « fuite » des nouveaux paysans stimulés par les fausses déclarations de l’Etat et les forts gains de la campagne de 2008 ; etc.
La situation n’est pas encore complètement maitrisée mais il est évident que les pertes enregistrées sur la production auront un impacte critique sur la filière riz (endettement, désorganisation, etc.) et particulièrement la sécurité alimentaire des producteurs (déficit de stocks de vivres, baisse drastiques de revenus, etc.) en plus de l’impacte au niveau de l’habitat et de la baisse des activités agricoles de diversification.
La seule consolation virtuelle qu’on peut noter, c’est le fait que les fortes pluies induiront certainement pour les autres agriculteurs du pays (cultures pluviales) de bonnes récoltes, même si pour ces derniers aussi les fortes pluies auront causé des dégâts.
Contact : Djibril Diao, Président du PINORD : djibrildiao@yahoo.fr - http://www.pinord.org/index.htm
♦ Evénements / Events
EVENEMENT !! Congrès du riz en Afrique 2010 : « Innovation et partenariats pour atteindre le potentiel rizicole en Afrique »
http://www.africaricecenter.org/AfricaRiceCongress2010/indexfr.html
http://www.africaricecenter.org/AfricaRiceCongress2010/Congres-du-riz-en-Afrique-2010.pdf Le thème principal du Congrès du riz en Afrique 2010 est le suivant : « Innovation et partenariats pour atteindre le potentiel rizicole en Afrique ».
Les sous-thèmes ci-dessous seront discutés :
1. Sélection et systèmes semenciers novateurs pour l’accroissement des rendements et potentiels de rendements en champs paysans
2. IPM, intensification et diversification écologiques des systèmes à base-riz
3. Gestion novatrice des cultures et des ressources naturelles pour des gains durables de productivité rizicole
4. Adaptation de la riziculture africaine au changement climatique 5. Développement d’une filière rizicole compétitive
6. Nouveaux outils et alliances pour l’apprentissage et l’innovation en milieu rural
7. Politiques et investissements pour le développement d’une filière rizicole compétitive et en faveur des pauvres
Participation : Le Congrès du riz en Afrique 2010 est ouvert à tous ceux qui s’intéressent au
développement du secteur rizicole en Afrique. Sont particulièrement invités à y prendre part, les acteurs riz de la recherche, du développement, de la communauté des bailleurs, de la société civile et du secteur privé.
Paper / Poster submission: Participants planning to present a paper or poster are requested to submit an abstract to Dr Rita Agboh-Noameshie by 15 October 2009. Authors of abstracts that are accepted will be duly invited to develop full papers.
ENGLISH VERSION!!
EVENT!! Africa Rice Congress 2010: ‘Innovation and partnerships to realize Africa’s rice potential’
http://www.africaricecenter.org/AfricaRiceCongress2010/indexfr.html
http://www.africaricecenter.org/AfricaRiceCongress2010/AfricaRiceCongress2010.pdf
The main theme of the Africa Rice Congress 2010 is: ‘Innovation and partnerships to realize Africa’s rice potential’.
The following sub-themes will be discussed:
1. Breeding and seed system innovations raising yield and yield potential in farmers’ fields 2. IPM, ecological intensification and diversification of rice-based systems
3. Crop and natural resources management innovations achieving lasting gains in rice productivity 4. Adapting African rice farming to climate change
5. Developing competitive rice value chains
6. New alliances and tools for rural learning and innovation
7. Policy instruments and investments for pro-poor and competitive rice sector development
Participation: The Africa Rice Congress 2010 is open to all those who are interested in the development of the rice sector in Africa. Rice stakeholders from research, development, donor community, civil society and private sector are especially invited to attend.
Paper / Poster submission: Participants planning to present a paper or poster are requested to submit an abstract to Dr Rita Agboh-Noameshie by 15 October 2009. Authors of abstracts that are accepted will be duly invited to develop full papers.
Rice congress to address food shortages, 8-12 November 2010, Vietnam 22 AOUT 2009 - http://farmlandgrab.org/7135
Viet Nam will host the largest congress of the world’s rice experts next year as the world struggles to meet the challenge of feeding more than 100 million people faced with the prospect of starvation. Thousands of delegates from every continent will attend the congress which coincides with the 50th anniversary of the Manila-based International Rice Research Institute.
VietNam will host the largest congress of the world’s rice experts next year as the world struggles to meet the challenge of feeding more than 100 million people faced with the prospect of starvation. Thousands of delegates from every continent will attend the congress which coincides with the 50th anniversary of the Manila-based International Rice Research Institute.
The congress will look at one of the key trends in world rice and other food production, including the “off- shoring” of farm production by several influential countries, including China, South Korea and Japan, he
said. These programmes involve the contracting of farmland as far away as Africa and South America. With this comes “enormous political and socio-economic challenges,” Tuong noted.
