NATIONS UNIES
CONSEIL
ECONOMIQUE ET SOCIAL
iiatr.
LIMIOEB
E/C35T. 14/lBit/i25 28 octobre 1966
Original; iNGLiilo
EC0N0MIQU3 POUR L
Reunion sous-regionale sur la cooperation eeonomique en ACrique de l'ouest
Niamey, 10-22 octobre 1966
3E3 BOI^SOIiFS EN AFRIQUE IB L'OUEST
M66-1090
E/OT.14/IHB/125
TABLE DES MATIERES
CHAPITHE Paragraphe
| I. AVANT-PROPOS - HISTORIQUE BT CENERALITES 1-7
f
> II. ETUDE GENERALE DE LA PRODUCTION DE BOISSONS DANS
W LES PAYS DE LA SOUS-REGION ... 8-35
III. REPARTITION DE LA DEMA1DE DE BOISSONS 1TON
ALCOOLISEES, DE LA BIERE ET DES AUTRES BOISSONS
ALCOOLISEES 36 - 54
IV. COMPARAISON DE La CONSOMtlATION DANS LES PAYS DE LA SOUS-REGION ET DANS QUELQUES AUTRES PAYS
SELECTIONNES , 55 - 59
V. PROJECTION DE LA DELUDE DE BOISSONS DANS LA
SOUS-RIjGION 60 - 80
VI. CAPACITE DE PRODUCTION s STRUCTURE ACTUELLE ET
PERSPECTIVES 8l - 87
VII. CREATION DrUNE CAPACITE SUPPLEMENTAIRE DE PRODUC TION - INVESTISSEMENTS - PRODUCTION BRUTE - VALEUR
AJOUTEE - SALAIRES GLOBaUX 88-113
BIBLIOGRAPHIE
14/INB/125
CHAPITRE PREMIER
AVAfrT-PROPOS - HISTORIQUE ET GENERALITY
Avant-propos
1. Les boissons se deooroposent en deux groupes principaux. Le premier, celui des boissons non a^ooolisees, comprend les eaux aine*ralee, les eaux gazeuaesj lee liffionades et les eaux aromatisees. Le ssoond groupsj oelui des boiseons alcoolisoes, comprend les vins, le oxdre, la biere et les boissons alcooliques distillees.
2. Le present document est consacre auz boissons non alcoolisees en general} le second groupe sera divise et la biere sera traitee independail ment des autres boissons alcoolisees.
3. II est difficile d'obtenir des informations sur l'industrie des boissons; c'est ainsi qu'on ne dispose guere de donnees sur le volume de la production^ les besoins en matieres premieres, la valeur ajoutee et la main—d' oeuvre.
Historique et
4- L'origine et 1'historique des spirituous a donne lieu a de nombreuses
legendes. Nous no mentionnerons ici que queZques unes de oes histoires paasionnantes, souvent contradictoires, kais un fait est certains ohaque civilisation posse"dait son alcool, Les scul'.t'pures et peintures egyptiennes representent des appareils de distillation. En 800 avant Jesus-Christ, les shahs de 1'Inde buvaient des ld.queurs a base de fleurs. Le grand philosophe Aristote a parle d1 alcool et la legende veut qu'JH-exandre le Grand ait fait passer la premiere coupe de l'amitie... entre Perses et Macedoniens, en temoignage de paixv George Washington a ete 1'un des premiers distillateursam^ricains. On trouvera oi~dessous quelques exemples de 1'origine des noms qui sont encore utilises dans les procedes commerciaux et portes par dee
produits industriels de renommee xnternationale.a) Wiisky: le mot whisky est derive de "uis&e" ou "usque", tous deux d'origine celte. Des le Xlleme siecle, les Irlandais buvaient du
"uisge beath beatha", que les Ecossais appelaient "uisge bah". Dans les deux cass le noir signifiait "eau de vie".
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b) Vodka; la Bussie et la Pologne revendiquent 1'invention de oette
boisson presque aussi vieille que les Slaves eux-memes. Mais son now vient du russe "vodk" qui signifie "petite eau". La vodka etait autrefois fabriquee avec des pommes de terre, mais les vodks
americaines sont a base de grain.
o) iu XVIIeme siecle, un professeur hollandais de l'Universite de
Leyde qui se livrait k des experiences de distillation (ou brassait une mixture de aon cru) aurait decouvert le genievre, baie qui donne son parfum au gin. Ce sont les inglais qui ont abrege le wot
franQais en "gin".
d) Ehum: A l'origine, le rhum nfetait qu'un sous-produit de la
fabrication du sucre. C'est probableinent le premier alcool qui ait ete distille aux Stats-Unis a 1'epoque coloniale.
5- Le brassage de la biere est une Industrie tres anoiennej il a ete pratique pendant des milliers d1annees par les Egyptiens et les Issyriens, De nombreux problemes lies au brassage restent encore sans solution. Des etudes scientifiques a ce sujet n*ont ete entreprises qu'il y a environ 75 ans. La technique du brassage exige d'une part la oonnaissance de phenomenes scientifiques reconnus et d'autre part des connaissances empiriques acquises au cours d1annees d'experience pratique.
6. Le brassage peut gtre classe parmi les industries agricoles puisqu'il utilise des matieres premieres d'origine agrioole| aussi cette etude portera-
fc-elle en partie sur le r6le du secteur agricole et sur la mesure dans laquelle il peut couvrir les besoins du brassage en matieres premieres de bonne qualite (orge essentiellement). Du point de vue economique, le brassage est une Industrie extremement importante rattachee au secteur agricole. Dans le monde, quelque 300 millions d1hectolitres de Mere sont produits chaque annee, representant une consommation d1environ
5 millions de tonnes de cereales et quelque 50 millions de kilogrammes de
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houblon. Dans certains pays d'Europe, Igs "brasseries occupent un rang important parmi los industries, notamment en Bol^ique ou elles viennent en troisieme position, apres la fonderie ot lcs industries extractives.
L'Europe consomme toue les ans des quantites considerables de biore. La consommation par habitant s'etablit comnie suit dans trois pays euro-
peens-%
p ■ Consommation annuelle de biere par
™ habitant (en litres)
Belgique 140
Royaume-Uni 75 .
Allemagne 75
7. Sur le marche mondial des boissons non alcoolise"es, on trouve un certain norabre de produits dans la fabrication .:. desquels intorviennent dos substances autros que 1'alcool qui relevant le gout, stiraulent et parfument. Certainoe de ces boissons contiennent du sucre, tandis que d'autres ne contiennent aucune substance sucrante. Lee boiasons non alcoolisees sont vendues sous un &rand nombre de marques commeroiales,
dont certaines sont connues dans le monde ontior (Cooa-cola, Pepsi-cola, etc.), Le Pepsi-cola, qui ©st a 1'ori^ine une boisson am^ricaine, est
aotuellement fabrique dans plus do. 98 pays. La formula on a ete "lla-boree en I896 par le proprietaire d'un dru^,-store» Caleb Bradham, dans
la T"6tite ville do Hew Bern en Caroline du nord. II est a base de sucre ' de..canne-, de vanillo, d'huiles esscntiollcs, d'epicos et de noix de cola.Bion que les principaux inferedients du sirop de Pepsi-cola soient connue, le secret exact do la formule demeure entiero Seuls le oonnaissont doux chimistes travaillant pour la societe Pepsi-oola—'.
2/
Bans la plupart dee pays qui fabriquent des boissons non alooolisees, il cxiste, a c6t6 des marques de notoriste intornationale, de nombrouses appellations looales.1/ Jean de Clercb^A textbook of Brewing, vol. 1, 1957.
2/ Food Processing and Packaging, aout 1963.
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CHaFITHE II
AYS DE LA SOUS-EL'GIOU 8. La plupart dos pays de la
La to.peraturo ot los conditions atffl08pliSriaues oontribuent 088ontlol
le^tad.ter.i I'eaplaoo^nt deS usi.os ,ui fabriquont ceS tois-
9. La VHM j t doux o
t 99O outers ot Xos t,ois autPos cntre 200 ct 499.
- fato a (
sujct danslc tableau ci-dossous 7
Una autre
tableau i
Sombre d'usincs
1
Effectifs
200 - 499200 - 499
loo - 199
50-99
Principaux produits
'—' II——
Coca-cola, Fanta, Sundowner, Schwepps
Krola, Tanfeo, Sundornor, Pepsi
cola *
Trioola, feword Brand, Mirinda.
oau minerale
Boissons en bouteillos, Krola,
Ta-n^o, Sundowner, Schwepps,
up, Kowdy, Coca-cola, Fanta,
Sprite, Pepei-Colas Mrinda
/
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TABLEAU 1 (suite)
Nombre, offeotifiset production des manufactures de ooiBson_en_Jifieria (suite)
Nombre d'usines
Effectifs Principaux produits
7 10-24 Seven-up, Howdy-Cola, Soda, ^
minerale, eaux minerales parfumees
1 25-49 Boissons en boutoill©«
(La production annuelle de ces usinos attoint 125 millions de
bouteilles)
Source s Liste des principalos manufactures de la Nigeria.
10. II existe quatre usines fabriquant des boissons non alcoolisees a Niamey, et une a Zinder. La capacite de production ost cxcedentaire a Niamey, mais par centre d'autres parties du pays no sont pas suffisamment approvisionnees pour lours tesoins. Une partie de la demande locale est satisfaite au moycn de boissons non alcoolisecs importees de Kigeria ■ (300 tonnes environ par an). Actuollcmont, c,ucune des marques de renom international (Coca-cola, Schwepps, Canada dry, otc.) n'est fabriquee au JTiger. Elles sont toutes importees de l'etrangor. L'insuffisance de
la production locale se traduit par des prix de detail eleves5 *Sme vou?
dos boissons de niarque inconnue, los prix sont de deux a trois fois plus eleves que dans les pays voisins. Cost *insi qu'une bouteille normale- de limonade sans marquo qui cout 17 F a iano (lifeeria) coute 30 F a Niamey (Nifeer) et 50 P a Maradi (Niger). Toute la bi^re consommee au Niger est importeo, principdlcment du Dahouey et de France. Les Nigeriens oonsomment 55 pour 100 environ do ces importations* le reste serait con somme par les e'tranters. La consommation da Mere etait estimee en 1964
a environ 15.000 hectolitres^/ et on prevoit que la consommation des
Higeriens atteindra 15-000 a 20.000 hectolitres en 1970.
l/ Le potentiel industriel du Niger,
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/
Togo
11. La production do "boissons est liraitee s, deux usincs qui fabriquent
dee "boissons gazeuscs a Lome (tableau 2), Le capital investi dans ces
deux usines represontait 46 millions de francs CF*i. Un total de 76 salaries travaillent on permanence dans les deux usines5 le total des salaires ropresontc I4 millions do francs CFA par an.TABLEAU 2
Production de boissons ^azeuses et de soda au T0&0 (en hi)
Annee Eaux gaaeuses Soda Total
1961 958 5.300
1962 I.565 6.328
1963 2.010 6.810 8.820
Source ; Inyentaire e^conomique du To&o, 1>64«
Senegal
12. Le Senegal produit des eaux ^azeuses et do la biere. Le developpemcnt de la production ost indi^ue au tableau ci-dessous.
TABLEAU 3
Production deboissong j-^azeuses et de biorc au Senegal
Unit6 1959 I960. 1961 1962 1963
Biere 1.000 hi 102,fc 82?5 88?7 97,2 1O8S7
Eaux gazeuses 1.000 hi 75?8 88,8 117,5 132,6 H5>2
Source s Les prof.ramiQos d'action9 19^5? titrc IV.
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Page 7La valour ajoutoo Got ostimee comme suit—^ s
1966 1967 1968 1969
Millions de francs
CFA ■ 1=000 1,120 1.160 1.210 1,280 1.370
Sierra Leone
13. Do3 distilleries out ete inau^urees au Sierra Leone en 1963• La
Wellington Distilleries Ltd. (dont 50 pour 100 des actions sont detenues par l'Etat) a commence a. fonctionner on mars.1963. $ll.e a une pro.duc-.
tion annuelle dc 1.200.000 bouteilles do whisky, de &in et de schnapps fabriques a 1'aide d1 un melange de concentres importss et d'un aloool
distills localemcnt? I1^
14. La Sierra Leone Brewery Ltd do Wellington^ pros de Freetown, fa"brique de la tie re q.ui est maintenant on vente dans tout le pa.ys. Cette nouvclle brasscriej ^ui a coute 8000000 liyre.s.? pe,ut produire 7-000 bouteilles a 1'heure—'. Le nontrc des personnes employees a la fin de 1^64 etait de
I67. L'industric des eaux carbonatees emploie un total de 273 ouvriers-K
Cdte-d'lvoxre
15. L'industrie de la "bierc et des eatuc ^azeusos exists en C6te~d'Ivoire depuis de nombreuses ann^os. II y a doux usines3 q.ui produisent e&alc-
ment des blocs do glace. La premiere (Bracodi) a ete creee en 1939> la
seconde (Slitra) ast cntreo en production en 1>'56.16. Une troisicme usine (Saboci), q_ui fabrique du Coca-cola a partir de concentres importes, a ete creee en 1S57*
l/ Deuxieme plan quadricnnal de deve-loppement economique.
Z/ 0"yQ^3Q^s Review, raars 1963-
^/ Overseas Review» avril
Sierra Leone Quartoxly Statistical Bulletin, 1964*
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17. La production annuclle attaint 30.000 hectolitres dc More et 175.000 hectolitres de "boissons non alcoolisees.
18. Lcs "brasseries ne travaillent pas a pleine capacite^ la moitie
seuloment cst utilises. La production a attcint une pointe en I96I5
puis ost rctombeo en 1962 au niveau dc i960. En 1963? elle a commenceu rcmontor? rnais est de nouveau rctombee au-dessous du chiffre dc I96I (voir tableau 4)•
tableau 4
L1evolution de la production de More en CSte-df Ivoire (i960 = 100)
1960 100
1961 143
1962 105
1963 • 127
II y a deux sortcs do Meres locales 5 I1une est de qualite moyenne, l'autre a les monies, caracteristiqucs que les Mores iciportecs, cc qui s'est traduit par une "baisse sensible des importations au cours des dernieres annecs—'.
En 1956j lcs importations s'clevaient a 3.000 tonnes de MorCj elles sont tomoees en 1>6G a 626 tonnes (64 millions dc francs CFa). On prevoit que lcs iiiiportp.tions so staMliscront a un certain nivoau corrcspondant pour repondrc a la demandc d'une ccte^oric specialc de consommatours, Au cours des dornicrcs annbcs9- on si£,nalait quo ies importations de vins avaicnt au£,mente on movcniie dc 12 pour 100 par an (20.000 tonnes de vin, aperi tifs et uutrcs alcools, rcpresentant une valour de 1.630 millions dc francs
CFa, avaicnt ote importes en I960),
19. Au cours dc la morae annoo, la Cote-d'Ivoire avait importe 1.000 tonnes d'eaux minsralos et 20 uiillions dc francs CFA avaient ete affectes a I1im portation de 3.000 tonnes de limonade ot d'-eaux-gazeuses aromatisoes.
1/ Si(_.nalee dans "Perspectives de devoloppement economique et social 1S'64'»'
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Ghana
20. Cn dispose d'informations plus d.3taillecs sur I1Industrie des
boissons au Ghana. II existc doux distilleries (dont l'uns, entree on service cn 1561, a coute 454.397 livres ^h^n^ennes), doux "brasseries et
quatre usines produisant des boissons non uJcoolisues ot des eaux car-
bonatees. L'usine de Coca-cola, qua. a demarre en 19&5* a e"te suivie par
uno ueine de Fepsi-cola. L'unc des deux "brasseries, qui oxiste mainte- nant depuis 25 ans, a ate implanteo a Accra par des Suisses^ elle couvre un tiers de la demande nationale. La seconde brasserie, situee a Kumasi, a ete construitc upros 1955 avec une participation minoritairo du Gouvor-nement. Elle a coute 240.000 livres felian^ennes (los actions detonues par
dos particuliors ^hunaons representaiont 210,000 livres ghaneennes,tandxe que la part du Gouvernemcnt etait liu-itee a 30,000 livres).
TABLEAU 5
Ghana - ffombre d'etabliesements, production "brute, valour a.ioutee, nombre d'employes, total des traitemonts et salairos, valour dee ventes et valeur de 1'augmentation du capital fixe dans l'industrie des boissons
Nombre d'etablis- Production brute Valeur ajouteo aux Nombre mcyen - , ,. sements aux prix courants prix courants d'omployes
Production (l.OOO livros G.) (1.000 livres G.)
1962 1963 1964 1962 1963 1964 1962 1963 1964 1962 1963 1964 Distilleries 2 2 2 1.104 1.540 1.483 524 503 489 292 353 378
Brasseries 2 2 2 3.534 4-540 4.662 2.487 3.210 3.310 813 824 898 FabriqueB deboissons non alcoolisees et d'eaux carbo-
natess 444 510 865 986 227 450 553 322 471 1.120
5.148 6.945 7.131
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Pa&e 10
TABLEAU 5 (suite)
Ghana - Sombre d' etablissemcnts, production brute, valeur ajoutee,.
nombre d'employe's■» total dos traitoments ot salaires, valeur dos ventes et valour do 1'augmentation du capital j:ixe dans l'industrio des boissone
Total des traite- ments et salaires
(1.000 livres G.)
Valour des ventes
(1.000 livres G.)
Valeur de I1aug mentation brute du capital fixe'*
(100 livros Go) 1962 1963 1964 1962 1963 1964 1962 1963 1964
Distilleries 65
Brasseries 247
Fabriques de boissons non alcoolisees et d'eaux car-
bonatees 62
69 335
89
74
324193
1.258 1.448 1.345 32 32 3.535 4.530 4.684 77 82
493
850 985
Source = Industrial Statistics 1962-1964. publie on mai 1965.
Dahomey
21. II existe depuis cinq, ans a Cotonou une usine fabriquant de la biere, de la limonadc et des caux ^azouscs. Sa capacite de production offre des poseibilites d1expansion st d'investissomonts supplamentaires. Cctte usine
aurait dte classee dans la categoric des "entreprises prioritairos"-^/ En 1964, sa production a attcint 980.226 hectolitres dc biere ct 3£.744 hecto
litres d'eaux &azeuses.
Haute-Volta
22. La Haute-Volta possede uno brasserie (Bravolta), qui fabrique e^ale- ment des boissons non alcoolisees. II n'cxiste v-t.s de distillerie dans le
2/
1/ Aspects eo'ononiiquoB. Republique du Dahomey, 1963.
2/ Ronsei^nomcnts fournis par une mission r&ccnte de la CEA.
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23. La biere eat fabriquee dans une brasserie moderns etablie a Monrovia et appartenant a doe Liberiens et a des Suisses, L'usine fabriquo egale- ment doe boissons non alcoolisees. La production do biorc comme de bois- sons non alcoolisees est uniquemont destinee t la consommation locale.
24. La braeaerio, qui emploic 166 personnes, a uuo cap&cite do 34-000 a 38.000 hcctolitroa do biore par an. a.u debut de 1963, cottc capacite n'e"tait utiliseo qu'&n partie. Toutofois, aproe 1'entree en Tigueur^
en mars 1963* d'un tai-if protoctionnisto, la consommation de "bidre locale
a considerablemont augments ot la capacite est a 1'heure actuelle prcs-qu'entierement utilises. La brasserie cst maintenant en oours d'expansion*
25. Toutes les matiercs premieres, a 1'exception de 1'cau sont importsos, de meme que les bouteillesj les capsules et les cmbal.Xages en carton..
26. Les decliets (environ 360 tonnes par an) sont vendus comme aliments
pour animaux bt comme entrais,
27. La valour de la production totale de bicre est de l'ordre de 2 millions
de dollars,
26. L'emploi total et la valour totale des salaires represontent environ 1 pour 100 do l'emploi et de la valour dos salaires dans. I1ensemble de 1'Industrie. La distillation pour la fabrication de rhum sroffectue dans une cinquantaine de distilleries. Unc unite de dimension irr.portante et Men equipec du point do vue tcclmiq.uc cst situee u. I.onrovia et utilise de la melaese importee comme matiere premiere. Les autres distilleries,
situe&e prinoipalement aux al^ntours de White Plains, 1 illoburg ct Arthin^-- ton, utilisont la canne a sucro locale broyeo dans de petites installations, le jus obtenu etant ^nsuite fex^ente et distille. Uno vingiaino de ceo ontreprises utilisent de petites macMnos a uotour diesel ou a essence de
1/ "L'industrie du Liberia s description, structure ct implications ^ur 1*
planification" (E/CH.14/AS/l/l/3); rapport sounds p^r le Gouvernemcnt du Liberia au Collogue sur le devGloppoment industricl en Afrique, Le Cairo,
janvier-fevrier 1966,
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2 a 4 CV et emploient on doyenne cinq ouvriers. Une trontaine d'autres utilisont dcs presses a u.ain et emploient en moyenne un ouvrier. La distillation est en general effectuec dens dee alambics fabriques par
des ateliers locaux,
29. La distillcrie de konrovia a uno capacite annuelle dc 95.000 litres do 3hum, qui cst actuelleroent utilisee a 60 pour 100. La capacite an- nuellc des installations rudimcntaircs situees hors de Monrovia est d»en viron 304.000 litres de rhum rolativemont peu concentre.
30. La valour totale du rhum produit par l'cnsoinble des etablissements est dc l'ordrc de 110.000 dollars par an, Le nombre des employes tra- vaillant dans les distilleries represontc 1 pour 100 de l'emploi total dans le secteur industrial. La valour dos salaires ne represent© que 0,5 pour 100 de 1'onsoitUo dos salcires industricls. On prevoit qu'une dis- tillerie mo dome sera en service a la fin de IS65.
31. Six etablissomonts fabriquent actucllomont dos boissons non flcooli- sees. En 1962-1>63? il n'y en avait quo deux. Toutos ces usines, situees a Monrovia, possbdent des installations modernes. Toutes sauf deux tra- vaillont sous licence et fabriquent des produits do marques internatio- nales (Coca-cola3 Canada dry, Mssion, Seven-up).
32. L'uno dcs fabriquos do boissons non alcoolisees est annoxee a la brasserie et utilise do 1'ahjrdride carboniquo de fermentation. Une autro est une filiUe d'uno ^rando exploitation agricolc. La troisier^e appar- tiont a des Libericns. Eeux autrcs stablissoracnts appartionnont a des entrcprises libanaises. Toutes ces unites no produiscnt que pour la con solation interioure. La production ost de qualite satisfaisante et de prix modere, aiais dans la plupart dos ccs, les benificos sont ciiniaes en raison de la concurrence. I«Industrie des boissons non alcooliseos cmploio actuellement 180 personnes. La capacite do production etait au debut de 1963 de l'ordre de 6,5 millions de litres Par an, et etait pratiquement . utilisee a 100 pour 100. Au debut de 1965S la capacite etait passee a pr?s de 19 millions de litres et clle no scrait actuellemont utilisee qu'a
50 pour 100.
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33. L'emploi total rcprescnte un peu plus de 1 pour 100 do l'emploi dans I1ensemble du socteur industrial et la proportion est a, peu pres la merae en ce qui concerne la valeur des salairos.
Mali
34. Le k&li ne posscde pas de brasserie. L!uns d©8 trois fabriques de
boiseons alcooliseos appartient I l'Etat. Ello a uno capaoitd do 900
a 2.000 boutoillos par houre et emploie six ouvTiers,Qambie
35. II n'y a pas d'industrie do la biere on Gambie. Une fabriquo de
boissons non alcoolisees (Coca-oola et Panta), etablie dans la capitals, a ete inauguree pendant le premier semestre do 1966. Elle a uno capa-
oite de 24.000 bouteilles par jour et travaille deux jours par semaine.L'investissemont initial s'elevait a 75.000 livres.
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CHaPITEB III
REPARTITION DE Lk ELhi.SEE DE BCTSS0N3 NON ALCOOLISEES, DS L/i BIERE ET DES iiUTHES BGISSOIFS ALCOOLISEES Introduction
36. Les trois principaux groupes de boissons sont les "boissons non al-
cooliseee, la Mere et les autres boiseons wlcoolisees. Chacun de oes groupes fera l'objet d*une analyse succinte pour les raisons suivantes s
a) La composition chimiquo diff£re d'un group© a l'autre, Igb
boissons non alcoolisees no contenant pas d'alcool, les autrcs c'ost-a—dire la "biSre ct Iqs autros boissons alcolisees con- tenant un certain de^re d'alcool.
"b) Les matioros premieres utilisees vtrient d'un groupe a l'autre.
0) Pour chaque g.roupo, le niveau des prix varie scion la demande.
Si dans tous les pays, Iqs prix des boissons non alcooliseos correspondent toujours au niveau du pouvoir d'achat des classes po ulaircs, colui de la biore cst plus eleve ot celui dos autros boissons alcoolisees l'ost encoro davantage.
d) La production dc ces diverses boissons ost destinee a des groupos
d'a&Gs differcnts de oonsommatours. D'une maniere gsnaralo, le marche dos boissons non alcooliseos n1est pas limite a un certain groupc d'eges do la population^ m»is pour la bicre ct les autres boissons alcoolisees, 1c raarche c&t fait surtout dos groupesd'dges supericurs a .^uinze ans.
37. Pour 1$63, on cstime a 4.233.564 hectolitres la demands totale de
boissons pour la sous-region. Dans co total, les boissons non alcooliseesintcrvionn^nt pour 22 pour 100, la bioro pour 60 pour 100 et los autrcs
boissons alcoolisees pour 18 pour 100 (voir tableau 6).
p..- >."|»i iff Btw.n •AwV ^
E/CK.14/INE/125
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TABLEAU 6
Ventilation de la domande intericurc dee boissons pour l'onseuiblo do la sous-reftion
Boissons non alcoolisees Biere
Autros boissons alcoolisees
Total
(1963)
Valour
(on milliors de dollars)
19.434 107.924
17.246144.604
Volume
(en hecto litres)
940.1152.582.134 711.315 4.233.564
Volume
(en pourcenta- fte)
22 60 18
100
38. La demandc totalc pour I963 est cstimee a 144,6 millions de dollars.
Toutofois, lcs proportions indiqueos au tableau ne donnGnt pas une image exacte des habitudes de la population dans co domaine puisquo d!un groupe a 1'autre la quantite consommee vario enormsmont.
Boissons non alcoolisees
39• Une tree faible partic sculeraont do la production locale de boissons
non alcoolisees cst exportee. Cost la Nigeria q.ui intorvient pour la grande part dans ces exportations. Si co pays est le plus grand produc- tcur d& boissons non alcoolisees dans la sous-refeion (voir tableau 7),Cost le Liberia qui pout fairc etat do la proauction la plus elevee par
habitant (6,96 litres-^, alors que la Hauto-Volta a la production la plus
faible par habitant (0,38 litres-^ Justo apres la Nigeria (0,43 litres^.
1/ Voir tableau 10,
Page 16
40, En 1963, 1*offre totalo do boissons non alcooliseos dans la sous-
region a attaint lc ckiffre de 85O.IO4 hl^ ce qui ropresente 90 pour 100 (0,9 litre)-/ de la dcmande par habitant"(l li^
41. Pour la consonunation dc boissons non alcooliseos par habitant, le
Liberia vicnt d'abord avoc 7,88 litres^ suivi de la C6to-d'Ivoiro (5,51 litresHet du Senegal (5,43 litres)^ Comparativcment, les
chiffree onre^istres par le Sierra Leono ot la hauritanio sont tras
faibles (0,02 litres^ et 0,06 litre^ rospectivement).
42. Four lee importations de boissons non alcooliseos, e'est le Senegal qui ae place en tcto de liste (voir tableau 7)? suivi de la CSto-d'Ivoire
ct du Liberia.
43. Par contrc, cos importations sont faibles en Sierra Leono ct en Mauritanie. Pour 1963, la consoramation totale do boissons non alcooli- sees ost ostimee a 940.115 hi* dans l'onscmblo de la sous-region. Dans cc total, la Nigeria intorvicnt pour unc quantite do 238.802 hi ct la
Coto-d'Ivoiro pour 201.804 hi.44. Toujours pour 19639 la valour de la production sous-re^ionalo so chiffro a 18 millions dc dollars des Etats-Lnis, dont un taontant ostime a 4S.000 dollars pour les exportation. La -art pour laquelle la pro duction interiourc a couvcrt la demandc Iocj.Io 9 ostimeo a environ 19 millions de dollars, ropresontc uno valcur £.pproximativc de 17 millions do dollars (voir tableau 7).
Bid re
45. Pour 1963, la production do biere pour la sous-region se chiffrc a 2.257.726 hi. Le Dahomey dont la population n'est que de 2,25 millions, cst lc plus grand productcur de la sous-region (960.226 hi), alors que la Jigeria, avec uno population dc plus dc 55 millions, n'intorvicnt
Xj Voir tableau 7.
2/ Voir ti.bloau 10.
~$J Voir tableau 11.
ty Le Mgcr, la Guinee ot la Guabic no sont vas couvcrts par co chiffre.
14/
17 1- 2. 3- 4- 5- 6. 7- 8. 9- 10. ll. 12. 13- 14-Dahomej i\ali liauritanie Niger Nigeria. Eaute-Tfoltfa Ghana Togo Sierraleone Senegal Liberia Cote-diveire Guinee GaxaMe
Demande inte- 85S 633 70 - 5.103 402 2.550 236 24 3.620
1.849
.4.O89 - 19.434Repartitionde Importa tions 40, - 70, - 81, 25, 22, 50, 24, 555, 218, 395, - - 1.481
0 0 5 0 5 c 0 0 0 0
f~\_OX*_ Orfre inte- rieure 818 633 - - 5.021 377 2.527 186 - 3.065 1.631 3.694 - 17.452
TAIil-AU lademandedebci Exporta tions - - - - 45 3 - - - - -. - - — 48
(1963) Produc tion inte- rieure 818 633 - 5.066 380 2.527 186 - 3.065 1.631 3.694 — 18.000
7 ssonsnon Demande inte- rieure 40. 30. 238. 19- 125- 13. 182,
87-
201. 940,779 000 532 - ,802 ■154 .152 ,270
498
.638 .486 .804 .115alcoolioees (milliersdedollarsE.-U.) en lirij^crta— tions 2.035 - 532 — 1.362 1.254 5-452 4.450 498 37-438 10.186 26.304 — 90.011
hectoli Offre inte- rieure 3b.744 30.000 - — 237.440 17.900 119.700 8.820 - 145.200 77.300 175.000 — 850.104
tres Eri-orta- tiens .- - — 2.560 100 - - - - - - — 2.660
Production int^r 36. 30. 240. 1G. 119. 8. 145. 77. 175- 852,
ieure 744 000 — 000 000 700 820 — 200 300 000 764
Page 18
/
qu'il assort du tableau £» certains des pays d& la sous-region ex-
portent uric faiblc quantite dc biere. |46. La production intericure do Mere est de 2.233.430 hi of la demande intericuro; totalo dc 2.582.134 hi. Lcs i: portations; rcprescntent 13
pour 100 dc la consommation totalo,
47. Pour 'Q.-C. .production par habitant (vcir tableau 10), lc Dahomey so classe au premier rang, avee 43,34 litres, Le Liberia occupe. lc douxicmo rangjsa production (ll,08 litres) etant environ un quart dc colle du Dahomey. Par contrc, au Ghana ct au Sierra Leone, la production par habitant nc represents qu'un- dixicmo environ du chiffre enre^istre pour le Dahomey.. ...uant a la lauritanio, son cliiffre est prosquc insi^.ni- fiantj soit 0,97 litre, La:valour dc la delude soug-re£ion»le totalo so situc a 107,9 millions do dollars approximativemont. La valour des importations est dc 8,987 millions, soit 6,2 pour 100 de la valour de
la de$andc int^ricure.
48. Tous lcs pays dc la sous-refe-ions sans exception^ sont importatcurs do bioro. .Los importations de la Figeria, lc pays le plus peuple, se chiffrcnt a 255 millions dc dollars environ, alors quo cellos!du Liberia,
qui nc co.pte quc 1,11 jaillion d-habitants, ,:tt,i^nent 2 Billions'do dollars.
Autrcs boissons alcoolisecs ;
49. Trois pc,ys de la sous-region, lc Ghana, le Sierra Leone et lo Liberia, produisent des boissons alcoolisees autrcs que la bicre. Lcur production totale pour 1963 so chiffre a 1^8.295 hi (voir tableau 9).
Dans ce chiffre, le Ghana intcrvicnt pour la part la r.-lus olovec soit environ 90 pour 100. Eien quo ne produisant j.as cos boissons, la i-i«,uto-Volta on a cependent exrorte on I963 une qu* ntite egeJo a 2.400 his il:s'afcit la dc r ,oxport£.tions, lcs iuportations ayant cctte annee
dspasse la demand© locale. ,
Page19 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7- 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14.
Dahomey fcali Kiauritanie Itfiger Figuria Haute-Volta Ghana a/ Togo-' SierraLeone Sent^al Liberia (ote-dUvoire Guinee Gambie
(milliersde Demande inte- rieure 43.064 160 115 590 33.212 2.020 13-196 378 3.870 5.240 4.001 1.5^7 394 157 107.924
Importa tions 70,0 160,0 115,0 590,0 2.510,9 530,0 519,7 385,0 790,5 460,0 2.000,0 305,0 394,0 156,8 8.987
TABLEAU8 Repartitionde dollars Offre inte— rieure 43-994 - - - 30.701 1.490 12.676 69 3.079 4.780 2.001 1.222 - - 98.936
E.-U.) Exporta- tions 116 - -
85
49 2,8^9
- - - 91 - 357lademande
(1963)
Produc tion inte- rieure 43.110 - - - 30.786 1.53912.679
- 3.079 4.780 2.001 1.319 - - 99.2932de"biere Demande inte- rieure 975.316 6.158 596 21.280 780.208 70.469 303,070 25.980 91.429
124.835
123.038 32.224 21.640 5.091 :.582.134danalasous-region Importa tions 2.390 6.158 596 21.280
85.874
37.869 15.570 25.980 21.42916.135
77.538 11.154 21.640 5.091 348.704(hectolitres) Offre into- rieure 972.926 - - - 694.334 32.600 288.300 - 70.000 108.700 45.500 21.070 - - 2.233-430
r^x^orta- tions 7.300 - - - 5.666 2.400 - - - - - 8.930 - - 24.296
Produc tionin- terieure 980.226 - - - 700.000 35-000 288.300 - 70.000 108.700 45.500 30.000 - 2.257-726 a/Quand1'offreintcrieuren'estpasmentionnoe,c'estqu'iln'yayasdeproductionlocalede"biere.
Page 20
50. Lgs importations pour 1'ensemble dc la sous-region dc .boisaons
alooolisees autres quo la bicre sg montont a 515'.420 hi, soit d'unevalour "de 12?9 millions dc dollarso Trois pays sculement sont 'produc-
teurs do boissons dcoolisees .-litres o- .■ It; birrc, ;.as tous les pays sont 'importatcurs a des degres divers, Au Ghana, la production localecouvre prosquo complctemGnt la demando (97 pour 100) ct au Sierra Leone, cllo la^ couvre a raison de 70"pour 100 environ, ot au Liberia a raison
dc 45 pour 100.
51. Pour cctte categoric de boissonss la Cote-d1Ivoiro cst le plus
grand importat^ur de la sous-re£ion, ses importations rcprescntant unedepense en devises dc 4?7 millions do dollars environ.
52. En 1963s trois pays dc la sous-region ont importe chacun dos bois- sons do cotte categoric pour plus do un million de dollars. Le plus faible importatcur? cst la Guinee (£8.000 dollars).
53. En 00 qui concerne la domande do boissons alcoolisees autros que la biore, la situation varic d'un pays a i't.utre. La plus forte demande par habitant (population de plus dc 15 ans), est onregistree on Coto-
d'lvoire .1 consomuiation totale de 294.942 hi pour 1^6 million d'1 habitants, ages de plus do 15 ans, &oit 8,06 litres p&r rcrsonne. Pour lo Giiana, si l'on considcre la oonsomi^ation totale (189.655 hi), d'une part, et 1'effectif dc la -copulation atec dc ;:lus ox 15 ans (3,52 millions d'ha- bitants) d'autro part, on arrive a une consommation par habitant de 2,58
litres.
54. En Nigeria, 1'cffectif de la population a&oo dc plus de 15 ans se
chiffrant a 26,70 nillions d'habitants, ct la consotmwtion a 15.935 hi, la
demando par habitant n'ost q.ug do 0,02 litre.
/ Page21 TABLEAU9 1. 2. 3- 4. 5- 6. 7- 8. 9- 10. 11. 12. 13. 14.
Dahomey Mali Mauritanie Niger Nigeria Haute-Volta Ghana Togo SierraLeone Sonogal Liberia CSte-d'Ivoire Guinee Garnbie
Demande inte— rieure 960 120 115 295 1.490 327
4.765
1.060 444 1.820965
4.685 88 112 17.2461leparxix (enmilliersde Importa tions 960,0 120,0 H5,o 295,0 1.490,0 380,0 712,0 1.060,0 242,0 1.820,0 860,0 4.685 88,0 112,0 12.939
Offre into— rieure - - - - 53 4.053 - 202 _ 105 - - - 4.307
ionaelaae dollarsdes Exporta- tions -. - - - - 53 -. - -- - - - 53
unandedeboissons
(1963)
S.-U,) Produc tionin- terieure - - - - -■ 4.053 - 202 _ 105 - - 4.360Demande inte"- rieure 26.533
3.873
252 12.260 15.935 16.296189.655
23.400 12.696 90.049 15.346 294.942 7.240 2.818 711.315alcoclxstesautresernelaMere Importa tions 26.533 3.873 252 12.260 15.935 I8.696 5-325 23.400 3.504 90.049 10.573 294.942 7.240 2.818 515.420
(enhectolitres) OffreExporta ints-tions rieure __ __ __ -_ -- 2.4002.400 184.330 9.192 4.773 _- __ _-
195.895 2.400
Produc tionin— terieure — — - 184.330 - 9.192 4-773 - - - 198.295
Page22
1.
2.3.
4.5-6.
7-8.
9.
10.11.
12.13.
14. DahomeyMaliMauritanie$igerNigeriaHaute—VoltaGhanaTogoSierraLeone
Senegal
Liberia
Cote-d'Ivoire
Guinee
Gamhie TABLEAU10
Production,offreetdemandeint^rieure\,
Boiseons
Productioninterieure
1,720,68
-0,43
0,38
1,63 0,56
-4,32
6,964,78
-
o,9i
nonalcooliseesOffreinte-rieure
1,720,68
-.-
0,420,38
1,63
0,56
_
4,326,96
4,78
0,90 Demandeinte-rieure
1,81
0,680,06
-
0,42
0,41
1,70
0,85
0,025,437,88
5,51
-1,00 Biere
Productionin-terieure
43,56
-
-
-
1,25
0,753,92
-3,21
3,23
4,09
0,89
-
2,41
Offreinte-rieure43,24
_-
-
1,24
0,703,92
-3,21
3,23
4,09
0,57
-
-
2,38 arhabitantDemandeinte-rieure43,340,14
0,070,56
1,40
1,51
4,131,66
4,193,71
11,08
0,88
0,64
1,59
2,75 (1963) (en
BoissonsalcooliseesProductionin—tcrieure
—-
-
—-
2,5
-0,4-
0,4—
- litres)autresquelabiere
OffreDemandeinte-intfc-rieurerieure
——
——
0,5
2,5
-
0,4
_
0,4—
-- 1,180,080,030,320,020,35
2,58
1,500,582,681,388,05
0,210,880,76
Page 23
CliAPITEHJ IV
COMPARISON DE Xj- CCHSOMi^TlON 3,..I:S LES iA<." DE La SOIiS-EEGION
Congonnnation par habitant dans la sous-region
55« I*a conspBmat:,on par habitant pour I1 ens~&u>ic do la ettu«~r&fcion est do un litre environ pour les ^boissons non alcoolisece, de 5>74 litres pour la "biuro ct d& 1?58 litres pour Ice boissons alcooliseos autree q.ue
la "biSre, (Tableau 11 )^
56. Pour les "bois^ons non alcooliseosj la consommation par habitant s'etablit a 7S82 litres, la consou^ation la plus faible, soit 0?02 litre, etant enre^istree au Sierra Loone ot la consommation la pius forte, soit 7,88 litres, en Liberia, Pour la Mero? la oonsommation par habitant pour la sous-region est de 90,14 litres ct l'eventail ost Gxtremement lar^e, s'etciidant de 0,16 litre en Kauritc.nio, a 9O?3O litres au Dahomey.
57« Pour les boissons alcoolisees autres q.ue la More, les chiffres de la consomniation par habitant v&rient entre 0,^6 litre ■,:.! 2I^;uitanie et 16,75 litres en CSte-d1Ivoire, Par consequent, on note des fluctuations dans la consommation pour la sous-region, quol cLu.o roil; le groups c!e bois sons. Ces fluctua-tion.s sont dues-a plueicurs facteurs, notamment 1
a) Los habitudes varient d'un pays a 1'autre. Citons quelques exemples :
i) En Fi^eria, la consoraciation de biere par habitant est pres
de sept fois plus elcvee q.ue colle des boissons non alcooli sees et environ 58 fois plus elevee que cello das boissons alcoolisees auxros que la biere*
ii) En Kauritanio, la consommation par habitant est tres faible
pour les trois ^roupes de boissons, la consommation de bicre etant legerement plus ^-levee que cello des autres boissons.
l/ II s'a&it de 3 a topula^ion S^«» do pluc dc 3 5 ans.
e/cn.h/inb/125
Page 24
iii) Au hali, la consommation de boissons non alcoolieees par habitant cst plus elcveo quo la consommation do biore ou de boissons alcoolisees e.utres que la biere.
iv) En CSte-d'Ivoiro, la consommation par habitant de boiesons
alcoolisees autres quo la biere est tres elevee (environ 10 fois plus elcvee quo la Doyenne pour la sous-region),
bion que cc p£;ys ne soit pas producteur. Pour les bois- . sons non alcoolisees, la consommation par habitant ost egalement forte.
b) L!o_;istoncc d'uno production locale. Ainsij au Ghana et au Liberia, pa/s producteurs do boissons alcoolXB^ee autres que la bicro, la consommation par habitant ost elevee,
c) II ost probable que tous les eefcanges ne soient pas enregistres.
u 11
Consommation par habitant de boissons non alcooligeee* de biere et de boissons alcoolig6ee autres que la biere
(en litres)
_ . Boissone non al-
Boissons non _.»Biore cooliseos, autres,. , , alcoolisees a// quo la biere a/n , l^*^ „ /
1. Dahomey 1,81 90,30 2,45
2. Mali 0,68 0,29 0,18
3. Mauritcnie 0,06 0,16 0,06
4. Mgcr - 1,42 0,82
5. KigSria 0,42 2,92 0,05
6. Hauto-Volta 0,41 3,16 ° s 73
7. Ohana 1,70 8,63 5)38
8. Tofeo 0,85 3,46 3,12
9. Sierra Loone 0,02 8,70 1,20
a/ Population a^ee de plus de 15 ans.
E/CN.14/IB3/JL25"
.TABLEAU 11 (suite)
bipre et de Cans£>miaa£j.on par hesitant do boiasons non alcopliseost do
"Qissons' alcoolisees, autres que la "bio.ro
que(en litres) Boissons non ,.. Boissons non al-
alcoolisees Blfe coolisees, autros
a/ quo la bioro a/
10.
11.
12.
13.
14.
Senegal Libsria
CotL-d1Ivoiro Guinee
Gawbio
5,43 7,88
5,51
-'
—
7,75 25,63 1,83 1,34 3,39
5,59 3,19 16,75
0,441,87
1,00 5,74 1,58
a/ Population afeac do plus do 15 ans.
La consommation par habitant beaucoup plus ^icvee pour la bicro au Dahoracy ct pour los boissons e-lcooliseos autros que la bicrc en Cote-d1 Ivoires pour-rait B'oarpliquor par le fait quo tous les
s do cos categories do bois&qns a l'int^ricur de la sous-
no sont pas enrcfcistres. . -
d) Structure do" la co'nsomaation do boissons, solon qu1 il s'agit do la population rurtJe ou do la population urbaine. D'aprcs uno etudo de la Fj.O— , los de enses l-u titrc des boissons et du tabac representcnt 4,8 pour 10G des depensos tot£.los pour un pouvoir d'achat de 80 a 10O s^illin^s par kiois, ct do 5,6 pour 100 pour
un pouvoir d'achat variant cntre 180 a 360 shillings par mois.Four 1c vin do palmc, los depensos so aont,.nt a. 1 pour 100 des deponscs topics dans lo premier cas, a 0,5 pour 100 dans lo deuxicrae. Pour les autrcs boissons c-lcoolicjuos, les depensos re- presentcnt res: octivowent 0,6 pour 100 ot 2,2 pour-100 dU 'pouvoir
d'achat. . . . ■ '"• ... ■ .
F-'°> Enquote do la Fi.Q sur l'Alrique - Rapport sur les possibility du devoloppemont rural de I'Afri^uo on fonction du proArcs economiquo ot
social, Romo, 1962.
Page 2b
"H a -e-t©--&ff©O'tue-UJi patit-noiabro d'enquctcs sur los bud&ets dos regions ruralos? notamment coiles ou les cul tures industricllcs-ont ate introduitcs " "II rcsso.rt des donne^s recucillies quo si lc fovenu familial a ete rolov.e substantially ment dans do r.ombroux cp.g, aucunc ame lioration parallclo dc la consomuiation dc donraos ali- mcn.tcdrcs. ct do 1'sta.t sanitairc-d.es habitants n'a ete.
ob&crvec On pout memo dire quo dans certains cas l'etat sanitaire ct r;utritionncl do la population s'ost dete- riore? etant donne quo lo rovenu supplemcntairo ost consa- cre pour uno grando part a l'acliat d'articles inutilcs, d'objots de luxe ou de boissons".
"Au cours d'une onquctc faitc a umasi (Ghana), on a
etuclie la structure dos dapenscs a differents niveaux de revenus„ Le pourconta^c consacre t. 1'achat d1aliments no v&rii"-it pas fortouwiit scion les revenus. Cotte sta- bilite dc depenscs d'alimentation peut-ctrc attribueo aux acliats croissants do prodaits iuportess de boissons et do tabacsj qui so ^sneralis^nt dans les troupes de revenue los plus divers". "On a obtcnu des resultate an^.lo{,uoB lors d'uno ^-nquotc sur les budgets familiaux ontr^pris a FroctoTJn, au Sierra Lconc11—\Comparaison entro la consommation par habitant dans lcs pa.ys do la sous- ot quolquos t-utros 'pays
58. Si I1on compare le tableau 11 au tableau 12, on constate quo la consom- mation de bicre par habitant dans los pays do la sous-region, le Dahomey mis a part, ost dans la plupart des cas dc beaucoup inf&.uicuro a la consom- mation par habitant dans los pays non africains Hiontionnes.
59. Toutci'ois, pour los boissons alcoolisocs autros quo la biero3 los chif- frcs se rapprochont des chiffrcs cnrc&istres pour la consommttion de vin par habitant dans lcs pays figurant t*u tableau 12, la France ct l'ltalie mis a
part.
1/ F±X), Enqueto dc la EUO sur l'Afriquo - Rapport sur les possibilites du developpomcnt rural do 1'Afrique en fonction du pro^ros economigue ct , social, ^o^.c9
Page27 12 Consummationde"biereetdevinparhabitantdansAielques 19551956
Biere 1957
1958
.1959I96019551956(en Vin 1957
litres) 19581959I960 Fraao* Repabliquef■deraled'Allemagne65,5 Paj»-£afi* 30,4 80,4 69,0
16,9
113,3 109,7 113,8
66,563,664,26,9 6,9 7,1
28,929,934,43,5 3,2 3,8 70,7 81,8
22,8 Stfisse Ftats—Unisd'Am^ric^ue Rcyatuiie—Uni Hongrie Rcpufcli^uedemocrat1,ue alJemande Polo^ne Tcfiteoslovaquie61,7
30,4 51,7 61,1 80,4 69.065,018,9 18,7 79.1 83,2
64,8
53,3 60,7 80,1 31,4 76,6 20,1 92,739,4 3,4 70,0 27,9 58,0 58,8 79,5 31,6
76,5
21,3 90,02,7
3,4 119,3 91,5 70,8 26,6 60,857,6 78,9
33,957,9 79,0 81,076,0 22,622,7 96,9100,1
18,0 2,2 3,4 1,1 1,7
2,5
6,82,8
3,02,8 2,6
2,8
155,0 130,5 112,3 148,8 83,9
9,8 17,5 2,0 3,41,2
1,7 2,917,0 2,6 3,4
1,4
2,81,8
2,0 4,0 9,53,43,4 1,31,3 29,329,435,0 2,5 4,8
D^apres lea coefficients de duveloppement de l'tconomit ctran^ere, publics
en1962.E/CN.14/INE/125
Page 28
C1U-PITBE V
t.
' . PROJECTION DS hk DEK-KDL Di. B&ISS0H3 DAHS LA SOUS-REGION ■
Introduction 1 ' ' ' ,
,60;. ' Divers problomes complexes', pouvcht 5tre lies an cialcul et a
I1interpretation dos coefficients *elasticite rclatifs aux boissons.
En premier lieu, ct c'ost 1© poijft J.c plus important, les differences dans les depenses at la consommation dc produits alimentair.es, y compris les boissons, s' oxplictucnt non sculomcnt p&,r des differonces do revenue mais aussi par los variations dans la dimension ct la composition des families et dans les habitudes alimentaircs ot les types do boisson consommes. Toute comparaison dos coefficients d1^lasticite etablis a partir d'enqu6tes sur le budget familial cst sujottc a caution, car dfune onquote a l'autre les concepts et,les mathodes varicnt.
6l;. D*autrcs factours pouvont avoir egalemcnt uno importance consi- .
derable.. Citons lo chan^cment do milieu qu'ijnplique l'exode rural, les pressions plus ou moins forUcs quo modificht^La mentalite traditionnellc, ct lo degre d'accoutumancc aux divers types dG boissons,
62. II convicnt done' d'etre prudents s-i on vcuV tirer dos conclusions
dos estimations relatives a lrelasticite dc la demande par rapport aux rcvonus. Par ciillourej on .peut conclurc do cc qui." precede qu'il faut, a 1'avcnir, preparor avee soin toutd'enqucte sur les budgets familiaux.
Analyses des methodes ; * '
63. En depit des observations ci-dessu-s, il convicnt d'analyser avec soin
los diverses methodos dc projection dc la demando. On pout constutor qu'il cst indispensable do calculer en detail la domandc future, car elle influe sur d'autros elements, tels que los invostissoments et leurs amor—tissements, la politiquc i\ suivre en maticrc dc commerce exterieur, etc.
64. Etant donne I1 insuffisanco des donneos statistiques, il s'af.it dc
choisir pour promoter la dcraando la methode qui, dans les circonstanccs actucllcs, est la plus sure.
E/CN.14/IBR/125
Page 29
65. Lc present document traite do trois metliodos differcntos do pro
jection, Avant &'examiner les merites do cnacune do ccs methodes, il conviont d'en analyser tous les aspects.66, Premiere methode 3 Projection fondee sur le taux de croiseanco de
la population.
67- Lo tabloau 13 indique quelle pourrait etrc la dcuando do boissons
on 1980.68. Comme le revole lc tableau 13> la demaiide sous-regionalo do bicro
est plus forto quo cello do boissons non alcoolisees ou que colic do boissons alcoolisecs autres quo la bicrc? qu'il s'agissc de la demande effectivo en 1963 ou de la projection pour I960.
69. La validite de cette methodo pout ctre infirmee par divers factcurs.
En effot, si I1 on ticnt compte des factcurs r.icntionnes aux alineas a.b.c, et d., de la SGction intituleo "consommation par habitant dans les pays de la sous-region" du chapitrc precedent, les chiffros du tableau 13 doivent otre intorpretes avec prudence, Aussi faut-il analyser chacun de cos facteurs separement. A moins do prevoir un chan^ement dans les habitudes du consommatour, en co qui concerno los boissons9 le fact^ur
"a" pourrait nc pas ^volucr au point de modifier complStemcnt la struc
ture do la consommation de boissons.70. En cc qui concern© le factour "b", on creant uno industrie locale des boissons qui fcrait concurrence aux importations, on pourrait on-
^endrer une augmentation de la consommation dans la mosure ou lc pormet
la structure des deponses de consoramation (voir paragraph© 57 (d)).
71. Pour ce qui a trait au factour "c", il n'y a pas lieu de prevoir une
augmentation du flux d'echanges non onrogistres qui pourrait conduiro a une augmentation do la consomn:ation de boissons. La raison en cst quo tous les pays on voic de devoloppomcnt, et notammont les pays do 1'Afriquedo 1'ouest, s'efforcont d(equilibrcr lour balance dos paionicnts on reglc-
racntant lo commerce oxteriour. Les accords oommorciaux conclus ou a con-clurc ontre les pays do la sous-region font rcssortir les difficultes in-
harontcs aux echtJiges non onrcgistres.Page30
TABLEAU13
1.
2-
3.4.
6.Y.b.
9.
10.11.
12.13.
14. DahomeyMaliMauritanieItfigerNigeriaHaute-VoltaGhanaTogoSierraLeone
Senegal
Liberia
Cote-d'Ivoire
Guinee
Gambie
Total Boissonsnon-alcoolisies-la
iioissonsnonalcc-olisees
40.779
30.000
532
—
238.802
19.154
125.152
13.270
498
182.638
87.486
201.804
-—
940.1152, demandeen
Lademande
Biere
975.316
6.158
596
21.280
780.208
70.469
303.870
33.622
91.429 124.835
123.038
32.224
21.640
5.091
.589.776
1biere - boissons
alcoolxsteesautrpa oup
la1963 - vro.iection de
en1963
Bcissonsal-cooliseesautresquelabiere
39.2981
5-732
287
15.080
26.133
1,22.977
314.827
36.504
21.329
124.268
17.187
433.565
10.7884.537
.072.5124. Total
.055.39341.890
1.415
36.360.045.143
112.600
743.849 83-396
113.256
431.741
227.711
667.593
32.4289.628
602.403
1 lademandeBoissonsnonalco-olxs£es
60.353 53-514
606-
391.635
27.OO7207.752
20.701
837
252.04097.984
296.652—-
.409,081 en19101/
Projection
Biere
1.443.467
9.113
679
26.174I.279.54I
99-361
504.42452.450
153.600
172.273
137.803 47.369 32.244
8.1963.966.694 :biere:(enhectolitres)delademandepour1980
Boissonsal—cooliseesautresquelabiere58.161
8.483
32718.548
42.858
32,397 522.613
56.94635-833
171.490
19.249
637.34016.074
7.304
1.627.623
Total1.561.981
71.110
1.612
44.722
1.714.034 158.765 1.234.789
130.097
190.270
595.803
255.036
981.361
48.318
15.500
7.003.398
a/ Fondee sur le taux de croissance de la population.
Page 31
72. Quant au factour "d", il est sans doutc colui qui pese le plus sur la structure de la domande. L(industrialisation et I1urbanisation ont une plus grando influence sur la structure de la consommation que tous los autres factours. Les depenses effectuecs au titre des "boissons et du ta"bac dependent do I1 importance des depenses totales. Avec I1 augmen tation du revonu, la consommation s'oriente vors des boissons de meilleures qualites, et notammont vers les boissons importees, Ces considerations nous amenent a analJ scr la deuxierae methode de projection.
73• La deuxiomo methode ost fondee sur le taux de croissanoe du produit intericur brut. Elle donne, pour chaque group© de boissons, dee oliiffros plus eloves quo la premiere methode. En fait, olle repose sur une base moins sqlide quo la rromiere, car la structure de. la consommation de produit alimontaires ct do boissons n'est pas seulcment liee a 1'evolution dee
revenue, raais aussi a d'autres factours comma la dimension et la oompo-
sition de la fauiille, etc. (voir 1' introduction du present chapitre).
74• Un argument tres net a l'appui de cctto these nous est fourni par 1g tableau 12 qui indique la consommation par habitant de Mere et de vin dans quelques pays non africains. Par comparaison aveo les pays en voio de developperoont, le revenu par habitant est eleve" dans la plupart des pays mentionnes dans co tableau, mais la siraructure de la consomma tion par habitant de biore et de vin varie neanmoins enorniement d'un pays a I'autro.
75» Ainsi, si le revonu par habitant est plus eleve aux Etats-Unie
d'Amerique qu(en Bcl^ique, la consommation do biere par habitant (579 litres en i960) y est becucoup moins eleve qu'en Belfeique (1.138 litres on 1957)• Un autro exemplc s la consommation de vin par habitant est
boaucoup plus elove en Italie (1.117 litres on 195$) Q.ue dans la Republique federale d'AllGma^ne (146 litres en 1538), bion quo le revenu par habi
tant soit moins eleve en Italie qu'en Alleraa&ne.
76. Par consequent, la deuxi5me met. ode do projection peut 6tre considered comme inapplicable.
Page32
1.Dahomey
2.Mali
3.Mauritanie
4.Niger
5.Nigeria
6.Haute-Volta
7.Ghana
8.Togo
9-SierraLeone
10.Senegal
11.Liberia
12.
C6te-d!lvoire
13.Guinee
14.Gamble TABLEAU14
Boissonsnonalcoolisees-biere-boissonsalcooliseesautresQuelabieresProjectiondelademandppcur'l^8p1/
(or1y~rProjectiondeladeracndo
Boissonsnonalcc-olisees
40.779
30.000
532
238.802
19-154
125.152
13.270
498
182.63887.486
201.804 La
en 2§
Xdero
975-316
6.158
596
21.280
780.208
70.469
303.87033.622
91.429
124.835
123.03832.224
21.640
5.091 sonsal-oooliseesautro3que
5^732.
287
15.080
26.133
22.977
314.827
36.504
21.329
124.268
17.18-7
433.565
10.7884.537
JJO"15'Y1.3ncnalco-clisees63.C0O1.2C5506.260
42.330
271.58O
29.061
I.C71
330.575 227.463
532-762 1.999.:s^
13.055
47.178
1.654.C40
155.736
659.397
73.6:2
196.572 225.951 319.899 85.071 49.339
10.182 Bcisfcsoneal-autre^q_ue!la"biore
CO.560
12.151
633
32.724
55.402
50.77* 683.175
79-94445.857 224.925
44.686
1.144.611
24.597
20.364
1.163.59^
88.8063.367
78.902215-702248.845
6l4-152£382.637
243.500781.451
592.048762.444
73.93630.546
Total940.115
2.589.776 1.072.512 2.089.606 5.489.868 2.500.458 10.079.932
Xf
Base de
projectionstaux de orcissance
duproduit intcrieur brut.
Page
Ainsi qu'il a ete dit dans I1introduction au present chapitro, lc calcul et I1interpretation des coefficients d1elasticity do la demande dc boissons par rapport au revenu sont sujcts a caution, tfeanmoins,
nous avons tcnte d'otablir dos projections a partir de cos coefficients.78. Dans de nombroux cas, l!elasticite do la demande est pour los pro- duits alimcntoiros, les "boissons ot 1g tabec, considerec cnsenible. II cat difficile d'obtcnir des cliiffros rclatifs a I1elasticity de la demando de boissons separemont. Toutofois, en se fondant sur la struc ture des deponsos dc consommations on pcut calculcr quc pour la biSre ct les "boissons alcooliseos autrcs quo la bicrc, lo coefficient dfelasticity oet dc 1,3 dans les doux caS; pour los boissons non alcoolieeess on peut l'oetimor a 1,0. Co. sont ces deux chiffrcs ^ui ont «te utilises pour evaluor la dowandc do chacune de cos categories de boissons dans Igs
divers pays de la scus-re^ion.7S. Cettc m^tiiodG donncj pour les boissons non alcoolisees ot pour la
bicre, dos cliiffros encore plus ©leves quo la douxiorao methode. Pour
les boissons alcoolisees autres que la biero; les cliiffros sont au con-
trairc inferiours a ccuz dc la deuxicme methode ct se rapprochont des
chiffres obtcnus au mo^on dc la premiere mithode*9.
E/CN. U/ lFtf/125
Page342.3.
-*■•5.6.7-3, Projectionde
Demande±
en
(en
Bpis-sgnsnonale-o-ol?-see£
Dahomey^-,81tealiQ,68
kaur^tanie 6.06 Uigef C:
ivigeria0,A2LLaute-Volta0,4l
C^hana;!1,70n>ogo, j 0,85 196J
laarlitres
Biere
9Q?0,0,
1,
2,3,8,
3, 30291642921663
46 demandenab.)
sonsalco-oli-s<iesautresquelabiere2j45
0^18
0,060,820,050,735>38
3,12 debcissonsElasticity
Bois-
sonsnonalcooli~
sees0 Bois-scnsalco-oli-sees
rO pour1980,d
aux
Projectiondeniandeparhab. TABLEAUa;.res1
revenus
lade-
pour
1980 (en litres)
Bois-soinsnonalco-oli-
sees
2,58
I3O40,11—
0,58
0,682,211,22 Biere140,700,480,35 2,51
4,405?8711,995,43 Bois-sonsalco-oliseesautresquelabiere3,810,300,131,440,07
1,35
7,475,00 15'olasticitede1ec
_"ii_ dela
population
Total
3,
6,
o,4,91,6, 2! 35
4889 67
0041IS37 Agesdeplusde15ans13c243351 ,61,11
124
.68,08,82,14 lademande^arrapportProjectiondetalej.our
Bois-
sonsnonalcooli—
sees86.430267.392979
—
253.344
143.588268.073 28.914
lademandeto-1980(en hectolitres
Biere
.265
14156.921180697
61 270928470224920796
818902 Boissonsal-cooliseesautresquela"biere61932.304143457 341330546256576
580754
000rH
10.11.12.
13.14. LeonQ
Liberia1 Senegal
Cote-d'l^oireGuineeCambie 7,5,5,i-
1 028843
51
8,7025,63
7,751,83 1,34 3,39
1,203,195,5916,75
0,441,87
0,2O77,9, 035.64324 16,1679,2711,473,87
2,284,80 2,22S,Q68,2735,480,742,64
314550 ,66,24
,63,38,03,49 1,760,602,222,582,410,23 I.098254.944
344.009497.112_— 284.416475.620
254-634
99.84654.94811.040 39.07259.160
183.594
915.38417-834
6.072Total1,00
5,74 1,58
1,459,092,50147,7370,902.142.0856.444.8101.772.500B/CK.14/IHR/125
Page 3580. Dans le tableau qui suit, on compare les chiffres de la domande totale pour chaquc categoric de boissonsj calcules d'apros les trois methodos.
tableau 16
Projections de la domando do "boissons non alcoolisees* do "biere ot
de "boissons alcooliseos autres quo la More pour 1980
(on hectolitres)
Boissons non alcoolisees
Boissons alco- Bicre olis^es autres
que la bidre
Total
Premiere methodo Douxiome metiiode Troisiomo methode
1.409.081 2.089.606
2.142.085
3-966.694
5.4£9.868 6.444.810
1.627.623 2.500.458
1.772.500
7.003.398
10.079.932 10.359.390
Page 36
CIIAPITRE VI
CAPACITE DE PRODUCTION s STRUCTURE ACTU3LLE £T PERSPECTIVES
81. Dans le chapitrc precedent, nous avons examine trois methodes dif- fercntcs pour devaluation de la projection do la demande concornant los trois groupos do boissons. II nous faut mcintcnant clioisir la
methodo la plus appropriee„ .
82. On pout appliquor los critSrcs purcment economiquos pour verifier si les methodes convienrient, m&is il faut aussi comparer les resultats avec les projections do la demande qui figurcnt dans les documents con- cernant le plan do certains dos pays. Cottc comparaison cst possible dans le cas do la Cotc-d1Ivoire.
83. D'apres los ronscignements du paraL.^hc 16, les brasseries do ce
pays fonctio.-jiont soulemcnt a laoitie de leur capacite. En 1963, la demande locale de biore on Coto-d-Ivoire so situait aK alcntours do 32.000 hectolitres, tandis que los importations nottos de biere at- teignaient environ 2.000 hectolitres. La domande intericurc ost done presque entiercuont Ratisfaite grace s la production locale do biero.
84. Lorsquo 1'on oxentne cot exomplo plus on detail, on constate quo la consommation do biere par habitant u'c-st chiffrec a O?88 litre ...1 1963, alors qu'au cours do la memo anneo la uoyonno dc la conservation par habitant pour 1'ensemble do la sous-region etait de 2,75 litres.
85. Lorsque 1'on cxamino lo proferamino dc la Cotc-d'Ivojro, on constate
qu'il prevoit uno augmentation annuollo dc la consommation do biero de 7 pour 100. A cc rythme, la consonimation do bicre en Cote-d1 Ivoire at- teindra 92.160 hi. La domande r,ar habitant sera alors de 3,57 litres.
86. En comparant 1C3 chiffres do la domande dc biere en C6te-d'Ivoire
calculss par les methedos sutmontionnecs ot les chiffres qui figurent dans
le plan national, nou,: obtonons les resultats suivanta s
Page 37
Projection do la demande de "bieTe en C6to-d(Ivoire on 1980
Premier© hypothose s 47•369 hi
Seconde hypotlieso : 85.071 hi
Troisidme hypothese % 99-846 hi
Provisions du plan national t 92.160 hi
On constato quo lo chiffre prevu par lo pays ee eitue ontre la deuxieme et la troisiome hypotheses, ot quo par consequent, il faut utiliser soit la deuxieme> soit la troisiome methode d1evaluation d© la domande.
Bion que d'une irianicr© ^eneralo, la prevision d© la demande to tale de boissons dans la sous-region soit legerement inferiouro avec la deuxiome methode, on consider© qu'il est souhaita"blc d1 utiliser la troisieme pour arriver a une prevision oxacte dc la dernande future, car cette
methodo tiont coinpte des differents facteurs qui influent sur la demando,
87» On trouvora ci-apres les projections do la demande fondee eur la troisieme methode pour I1ensemble de la sous-region %
Boissons non alcoolisees 2.142.085 hi
Biere 6.444-810 hi
Autres "boissons alcoolieees 1.772.500 hi
Total 10.359-395 hi
Page 38
CHAPITRE VII
CEEA.TIOK D'tfNE Cj.-.PACI?E SUPFLEK3HT./.IRB DE PRODUCTION
IffVESTISSSKBtfTS - PRODUCTION BRUPE - VaLEUT! ,-.JOUTEE - SklAlHSS GLOBAUX
Creation d'une capacite suppleiaontaire de production
88. On a deja traite au Chapitrc VI de I1estimation do la demando totale
pour los trois troupes de boissons dans lcs divera pays de la sous- region, ot on a etudie on details au Cliapitre II, la situation actuolle de l'industrio dos boissons dans la sous-region.
89. he present chapitre ost consacre au problem© de la creation d1unites
de fabrication supplemcntaires destinecs a produire sur place lo volume necossaire pour satisfairo la demando suppleraontairo do "boissons.90. Le Tableau 17 donno los chiffres de la domande des divers p&j's et do la part des importations qui a ate n^oessairo pour satisfairc la demands do boissons en I963. II rossort do ce tableau que cettc part varie considerablomcnt d'un p&ys t l'autro ot egalement d'unc categorie do boissons a l'autrc. Cepondantj, pour 1'ensemble de la sous-r^^ion, les ii.iportj.tions ont represents 9 pour 100 jour les boissons non alcooli- seos, 13 pour 100 pour la biero ot 72 pour 100 pour Igs autroe boissons alcoolisees. Sur cette base et dans I'lrypothoso du devolopperaent d'une industrie localos on prevoit qu1en 15^0 le pourcsntage de la demando totalo satisfait par los importations no dspasscra dans aucun pays 9 pour 100 pour los boisbons non cilcooliseess 13 pour 100 pour la bi5ros ct 50 pour 100 pour lcs autrcs boissons alcoolisees. Dans dos pays comma le Ghana ou la production locale scitisfait deja presque cntierement la deraande totale9 meme pour les boissons alcoolisaos, les previsions d1im portation out ate" reduitos on consequence•